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 When worlds collides, supernova happens - Phoenix

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Sosthene Ledger
Sosthene Ledger
the moon

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : En colocation avec Eliott (puis Adam, Archie, Aaron, selon qui est là) à Midtown
ombres et névroses : Double face, double genre, il est pareil à la lune, changeant entre venus et mars, luttant contre ses démons et ses faiblesses pour se donner le droit d'exister
cicatrices : 135
crédits : Dem'

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▬ Ven 17 Fév - 19:56 ▬
When worlds collides, supernova happens

Sosthène Ledger &  @Phoenix Ledger

été 2022
Sosthène était très content de lui. Ce jour était un jour de réunion! Blague à part, ça faisait maintenant quelques mois qu’il avait retrouvé son frère, l’aîné, Phoenix et il se sentait désormais prêt à mêler un peu plus les 24 années qu’il avait vécu et ce patrimoine qu’il retrouvait. Il avait aussi compris que son aîné craignait plus que tout que la vie ne l’ait écorché… Dans son cas, c’était pas vraiment la vie, le souci, mais plutôt lui même… Il avait pas encore osé tout balancé, mais il lui paraissait important d’apaiser le premier des Ledger sur ceux qui avaient façonnés sa vie et l’avait soutenu. Sans eux, il n’aurait probablement pas chercher ou accepté le retour de son frère, parce que pour lui, la vérité était superflue… Il était content de s’être trompé. Ses parents avaient d’ailleurs trouvé que c’était une très bonne idée d’inviter Phoenix à manger et il avait monté le plan avec sa maman. Il était pas mal stressé quand il avait arrêté la voiture devant la maison qui l’avait vu grandir, ayant été cherché son frère chez lui pour faire le chemin ensemble. Il se répétait que tout allait bien se passer et qu’il n’y avait pas la moindre raison de paniquer… Mais fallait le dire à son cerveau et ça, c’était une autre histoire… Il coupa le moteur et s’alluma une clope avant de se tourner vers Phoenix.

“Am I the only one who shit in his pants? Seriously man, it’s my parents and I’m freaking out, what’s the fucking problem with me, hé?”

Il avait pas autant stressé en ramenant Aaron et Archie en même temps pour dire que c’était ses amoureux. Bon, le taf était a demi fait aussi dans ce cas là, vu que ses parents considéraient déjà Archie comme une extension de lui même… ou l’inverse… On savait plus ou l’un commençait et l’autre finissait depuis tellement d’années que bon… Il y avait eu qu’eux pour se surprendre de la nouvelle… Et Aaron avait été très bien accepté aussi. Quand il y a pour deux, il y a pour trois. Des perles, ses parents, vraiment… Il expira la fumée en remontant ses lunettes de soleil dans ses cheveux, s’en servant comme serre tête au passage.

“I’m so happy and so nervous at the same time, it’s insane… Living in me head is very exhausting… But too much talking about me, how do you feel?”

Non parce qu’il imaginait bien ne pas être le seul à avoir plein de choses en tête et il lui vomissait ses angoisses sur les genoux… vraiment, il était insupportable quand il s’y mettait… Mais il pouvait pas s’empêcher d’extérioriser des fois…Et le fait qu’il se sente en confiance avec Phoenix ajoutait clairement une facilité supplémentaire au fait qu’il puisse s’ouvrir comme ça sur ses menus angoisses…

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Ecclesiastes 4:12
(c)ambrose
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popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 731
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Mar 28 Fév - 22:37 ▬



when worlds collides,
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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Appréhension. Apogée réprimée pour n'offrir que ces doutes, que ces craintes qu'il ne peut chasser. Là, dans le paysage qui défile, l'esprit s'égare en ces suppositions levées, en ces trop nombreuses questions qui se sont mises à gronder. L'appréhension, elle s'égare et s'immisce, condamne l'endocarde qui peine à taire les embardées irrégulières et oppressantes ; parce qu'il est ce frère qu'il a tant cherché, parce qu'il craint l'envers d'un décor sur lequel il n'a pas pu veiller. Inquiet, Phoenix, quant à tout ce qu'il pourrait découvrir, tout ce qu'il pourrait avoir manqué. Mais confiant, d'une certaine manière. Déterminé, le tatoué, à s'ancrer là où son rôle doit prospérer. Il a promis de se tenir à ses côtés, il a promis qu'il veillerait autant que possible jusqu'à s'y essouffler. Volontaire qui ne reculera pas devant ce but approprié. Et quand le moteur s'éteint, c'est un souffle qui s'extirpe d'entre les lèvres. Les jambes quittent le tableau de bord et prestance revient être empoignée, affirmée. Les épaules droites, les tissus sobres qu'il lisse dans la foulée pour ne pas faire tâche là où il n'a jamais posé les pieds. Mais une pause hors du temps, comme un étirement pour l'esprit. Le poison qui vogue jusqu'aux traits, imitation qu'il orchestre en embrasant les feuilles séchées, le tabac usé. C'est un rire qui s'appose, une courbe sur les lèvres bien qu'il se refuse à avouer que frayeur s'est manifestée. « I’m so happy and so nervous at the same time, it’s insane… Living in me head is very exhausting… But too much talking about me, how do you feel ? » Un haussement d'épaules bref, comme une minimisation des faits. Le cœur est serré, mais les traits tentent de prétendre le contraire. Parce qu'il doit être celui qui soutien, pas celui qu'on se doit de porter. Il doit être pilier. « I'm alright and you don't have to be worry, ok ? Everythings' gonna be fine. » Une promesse, comme un dicton pour se donner plus de courage qu'en l'instant possédé. Une main sur l'épaule qu'il resserre dans la foulée, ces forces qu'il distille comme l'instinct fraternel en vient à gronder. Qu'il se rassure, celui-là, puisqu'ils ont désormais tout à façonner. Rien n'est à briser, tout est à construire – tout est à saisir. Cette glorieuse opportunité, elle est leur et ils n'ont qu'à la parfaire pour que le manque puisse tout à fait s'effacer.

Finalement, c'est sur cette façade qu'il s'attarde, sur la manière dont cette vie a pu prospérer. Il s'imagine quelques instants volés, quelques moments qu'ils auraient eu à partager. Non pas que tous les deux, mais avec ces autres qui ont encore à apprendre, à pleinement approcher. Parce qu'ils sont un tout, parce qu'il leur faudra bien des mois avant de pouvoir pleinement l'accepter. « What about you ? You don't have to be nervous. I mean, like you said, it's your parents, hm. » Oh, ils sont étranges ces termes en sachant ce qu'ils partagent – ce lien du sang qu'aucun ne pourrait renier. Ce sont ses parents, mais pas ceux de l'oiseau qu'on avait laissé de côté. Césure subsiste bien qu'elle puisse ne pas être aussi douloureuse qu'elle le devrait. Ils ont eu leur vie, l'important réside dans ce qui aurait désormais à advenir des liens à affirmer. « How do I have to call them by the way ? » Prêt à rendre les choses plus faciles, Ledger premier. Nécessaire qu'en devient cette volonté d'apaiser l'esprit du plus jeune puisque deux mondes sont à confronter. « Guess you already talk to them about me ? » L'appréhension. Elle flamboie jusqu'à aveugler – il craint que les mots n'aient dépeint quelqu'un de trop bien vis à vis de ce qu'il pourrait être ; là, les restes des craintes et des regrets, d'une infamie qu'il ne parvient pas à oublier. Les secrets trop bien cachés qui ne pourraient être lus, mais qu'il sait à même d'entacher bien des pensées qu'on aurait à lui attribuer. Il voudrait être quelqu'un de bien, Phoenix, rien qu'en cette étrange journée. Putain qu'il voudrait faire honneur à ce rôle qu'il a pu retrouver.                       





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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▬ Jeu 30 Mar - 2:54 ▬
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Sosthène Ledger &  @Phoenix Ledger

été 2022
Il offre un sourire lumineux à son frère, bien qu'il se sente troublé. Le bonheur de voir rassemblées les parties de son existence était bien présent au fond de lui... La prochaine étape serait surement de trainer ses hommes à la rencontre de celui qui se dressait désormais à la place de l'aîné. Frère qu'il n'avait pas su avoir avant récemment. Qu'il ne s'imaginait pas avoir besoin, ayant nourri une forte affection pour d'autres figures qui l'avait encadré et guidé, mais c'était très particulier ce lien qu'il nouait désormais avec son frère de sang, bien qu'il n'en nie pas ce qu'il y avait eu avant. En temps qu'enfant adopté, la valeur du sang ne lui importait que peu, mais il était quand même heureux de pouvoir compter une personne de plus auprès de lui. Il hocha la tête pour lui accorder le bénéfice du doute de cet encouragement, il le sentait fébrile aussi, mais il n'allait pas le lui faire remarquer, l'important, c'était que ça se passe bien, rien d'autre ne comptait. Il laissa échapper un petit rire en secouant la tête, les mèches brunes aux pointes rougies suivant le mouvement, malgré les lunettes de soleil les gardant coincées. Il recracha la fumée et tendit sa cigarette a Phoenix s'il voulait s'en saisir.

"Well, I know! I wasn't stressed like that when I've brought my two boyfriends... Anyways, It'll be alright, I'm just nervous but it's cool, it's because I'm happy, nothing wrong in this."

Il s'emballait parfois pour pas grand chose et là, il en faisait une montagne et il le savait, mais en vérité, ça comptait beaucoup pour ses parents aussi de rencontrer Phoenix, parce qu'ils étaient contents de l'effet qu'ils avaient constatés sur leur fils. Il sourit encore quand il demanda comment les appeler.

"By their names. My mom's name is Frances and my dad is Ron. Don't be too polite... Well, I mean it's not an interview for a job, it's just a meal at my parent's house"

Il ne voulait pas que son frère se prenne trop la tête alors que ses parents étaient les personnes les plus ouvertes et naturelles qu'il connaissait. La preuve, ils l'avaient élevés sans remettre en cause une seule fois ses choix et l'avaient même aidés tout le long, jusqu'à risquer leur place pour qu'il retrouve ses racines et pour ça, il les aimait plus que tout.

"Obviously, I do. And they wanted to hear about you when we met... May was a big month for me... And June as well... So they was very happy to know you and me stayed in touch and became more close."

Il finit par écraser la cigarette et sortit de la voiture, attendant que le cuisinier la quitte aussi pour la verrouiller avant de lui sourire à nouveau.

"We're ready?"

Il préférait demander une dernière fois avant d'aller sonner à la porte. Il sentit un petit coup sur son tibia et regarda par terre avant de se pencher pour attraper un gros chat noir et blanc qu'il amena à hauteur de son visage pour lui donner un petit coup de front en souriant.

"That's Oreo, my dad's cat. I know you love dogs, but what about cats?"

Il installa le chat sur son épaule, gardant une main sur son dos pour le stabiliser, l'animal se montrant curieux de l'inconnu qui accompagnait son "petit" maitre. Si Oreo était curieux, Phoenix allait être accepter par le reste de la maison, à n'en pas douter!

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▬ Dim 16 Avr - 14:09 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




L'air change, presque plus léger et à la fois plus lourd. Il guette les alentours, il s'affaire à prendre conscience de ce monde dans lequel il s'enfonce. Elle est étrange, cette sensation qui parcoure l'être. Il est nouveau, ce frisson qui parcoure l'échine à mesure que s'égraine les secondes – le sablier est presque complètement retourner. Une nouvelle ère, un départ précipité vers un sentier qu'il a tant imaginé – qu'il craint de souiller par sa noirceur, par ses secrets. C'est un souffle discret qui finit par lui échapper. Le cœur euphorique, l'esprit tremblant malgré les certitudes qui veulent résonner. Tout se passera bien, parce qu'ils l'ont élevé et aimé. Ils lui ont offert une vie bien plus douce que celle dont il aurait hérité en restant à ses côtés. Là, il veut s'en convaincre, il s'en persuade par nécessité comme le moteur a cessé de grogner, comme l'instant s'approche que d'enfin tout consolider. Il n'a laissé échapper qu'un rire, Phoenix, rien qu'un souffle amusé sous ce que celui-là en vient à énoncer. La présence de deux petits amis, et les secrets bien enfouis se sont mis à frémir avant qu'un peu plus de terre ne soit ajoutée pour les enterrer. Il tait son passé, il ne tient plus à y penser. Concentré sur le reste, sur ces prénoms qu'il doit retenir, sur cette aisance qu'il n'aurait qu'à empoigner pour ne pas trop surjouer un homme qui n'est pas lui, qui ne le sera jamais. Il a ce don pour d'habitude savoir s'apaiser, mais il manque à l'appel comme cet instant concerne ce qu'il a tant cherché à réparer. Une relation d'un autre temps, d'une autre vie. Les liens du sang à magnifier maintenant que l'occasion leur est donnée – il a acquiescé, encrassant ses poumons dans la foulée pour défaire le joug d'une oppression momentanée. Mais là, ces dires qui parviennent plus ou moins à calmer les doutes et les incertitudes. Ces conversations qu'ils ont déjà à son propos, cette volonté de pouvoir le rencontrer – il en a vu bien trop des séries dans lesquelles les parents adoptifs des frères et sœurs déchirés refusent que le passé n'ait à s'immiscer. C'est surprenant, dans le bon sens ; et ça réussirait presque à le convaincre que cette place est encore sienne, qu'il peut y prétendre malgré les marques sur l'encéphale que le temps ne saura effacer. « Frances and Ron, got it. » Il mémorise, s'anime à son tour quand le plus jeune s'extirpe de la taule trop longtemps occupée. Là, l'air frais pour ranger les songes, pour défaire les lianes mauvaises autour des pensées. Il inspire cette grande bouffée pour faire prospérer cette prestance qu'il a toujours possédé. Les battements sous les côtés sont moins violents, plus enjoués. Ils se sont avancés, les Ledger du passé, comme si ces décennies n'avaient rien changé. « That's Oreo, my dad's cat. I know you love dogs, but what about cats ? » Un coup d’œil vers le petit être curieux qui réclame à s'en approcher. Oh les souvenirs, oh ces images qui hantent l'esprit jusqu'à manquer de le briser. « I love them too. Willow's mother have two ; you know, stray cats and shit. » Un haussement d'épaules avant que la main n'ait à se tendre, que quelques caresses ne s'apposent ; avant que la porte n'ait à s'ouvrir sur ces sourires instinctivement donnés.

L'image est différente de tout ce qu'il a connu.
Et il remercierait presque ce Dieu en lequel il ne croit plus pour ce soin qui lui a été donné.

Il a ce réflexe momentané, comme une vision d'un univers parallèle qui ne sera jamais à sa portée. Un temps improbable où son père serait resté, où cette mère n'aurait pas ainsi sombré. Ils auraient été ensembles, sans être une seule fois séparés. La vie aurait un tout autre goût et les mains, sûrement, n'auraient pas à traîner les restes d'un sang qu'il a versé. Une stabilité hors du commun, un monde où mille et une lumières auraient pu les bercer. Un ailleurs, un lointain auquel ils ne pourront pas prétendre – mais lui en a eu cet aperçu qu'il n'ira pas lui envier. Il en est heureux, Phoenix. Il s'en rassure même, plus confiant qu'il n'avait pu l'être dans la voiture qui les amenait. Une main tendue pour se présenter, un pas en arrière quand les choses sont faites – parce qu'on lui a tout de même enseigné le respect, la mère de Jade en figure maternelle et cette grand-mère en renfort quand les forces lui permettaient ; avant que sa stupidité ne la mène vers cette pauvre fin dont il a pris la responsabilité. « Nice to meet you. » Les lippes en courbe et les mains qui instinctivement se croisent. Là, les prunelles dépareillées qui s'attardent sur l'environnement, sur ces premiers mètres que le regard peut observer. Oh, il croit faire tâche, Ledger premier. Et pourtant, il lutte pour calmement respirer. « Ron and Frances, Sos warn me before coming in. » Parce qu'ils allaient sûrement faire de même, mais que la pression l'incite à se démarquer. Il veut pouvoir rester dans la vie de ce frère qu'il n'a pas pu protéger, il tient à faire bonne figure comme l'endocarde pourrait s'en briser si on lui refusait.                       





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▬ Mar 9 Mai - 12:08 ▬
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Sosthène Ledger &  @Phoenix Ledger

été 2022
Ces moments de doute, de réconfort, cette fraternité qui faisait front pour s'entre rassurer d'un évènement qu'ils n'avaient pas à craindre. Mais ils sont idiots, ceux qui redoutent de ne pas être à leur place... Même quand celle ci est assurée. Est ce que Sos pense parfois qu'il y aura l'élément de trop pour ses parents et que tout volera en éclats? Parfaitement. Est ce que c'est débile? Tout autant oui... Il sait profondément que deux choses lui sont acquises dans la vie, au dela de n'importe quelle folie, l'amour de ses parents et Archie... Et pourtant, il a peur dès que le vent souffle trop fort... Il ne sait pas encore vraiment s'il peut ajouter la loyauté de ce frère retrouvé pour former une pierre angulaire, mais son instinct lui souffle que si... S'il l'écoutait plus souvent, ce petit murmure qui le guidait pour le mieux... Il sourit et hoche la tête quand il entend qu'il aime les chats aussi.

"Yup, my flatmate have a ferret and a friend of his, a bird... A cat is... very casual after that... Ah! without talking about the raccoon of my man... Ok, I'll shut up and smile, like all of this is perfectly normal... Do you think your brother is a normal man? Well... Kind of, nah?"[/b]

Il ne put s'empecher de rire avant de se diriger vers la porte, qui s'ouvre pour laisser entrevoir sa mère, qui les attend de pied ferme. Bien sur qu'elle attend ça avec impatience. Il le sait... Il n'a pas besoin de lui demander pour savoir que la mousse au chocolat est déjà au frigo et le repas prêt dans la demi heure, juste assez pour qu'ils aient le temps d'arriver et de discuter un peu mais pas d'avoir trop faim... Il la connait, sa mère et derrière ce sourire se cache beaucoup de peurs également, la première étant de perdre son enfant chéri... Il s'en veut de lui avoir donné cette peur bien trop souvent depuis quelques mois... Son père arrive derrière et poignées de main sont échangées jusqu'à ce que les paroles de Phoenix fasse rire Frances.

"I bet he did... It's fucking insane how you two look similar!"
"Fran, Language."

La tête qu'elle tourne vers son mari, le sourire espiègle plein de dents qui veut clairement dire déso pas déso... Celui la même que Sosthène arbore souvent... Il secoue la tête en riant et prend son frère par le coude pour l'emmener vers le salon, dégageant ainsi le couloir de l'entrée, les parents prenant la suite. Loin d'être une maison musée, on peut tout de même admirer des photos de famille par ci, par là, du Sosthène à tout âge aussi, notamment alors qu'il recoit son diplome. Elle lui fait toujours mal quand il la voit, cette photo. Tant d'espoirs déçus... et pourtant, jamais on ne le lui a reproché.

"Make yourself confortable! Mom, did you make lemonade?"
"Yes Love, silly question, but still... Want some? Phoenix?"

Si le fils est surexcité de base, merci le coté neuroatypique, la mère reste très énergique, contrastant avec l'époux, bien plus calme et posé, qui va prendre place dans le fauteuil, Oreo venant trouver sa place sur ses genoux, présentant son ventre pour se faire gratouiller.

"Too much energy... So Phoenix, it's a pleasure to have you here! Hope it's the same for you... And that's not Sosthene who annoys you to come."
"Hey! Don't be sassy like that because I wasn't here for your sunday barbecue last week!"

Il fait la moue, le plus jeune, mais sourit finalement et se laisse tomber dans le canapé, enfant roi de ce domaine qu'il respecte bien plus qu'il ne le montre, mais on est toujours l'enfant quand on rentre chez ses parents et il ne veut pas trop en faire non plus...

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▬ Jeu 18 Mai - 23:07 ▬



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Tonnerre menace depuis les landes reculées. Il y a cette espèce d'ouragan qui se déplace, qui prend place là où les sentiers pourraient avoir à mener. Il craint cette place qu'il ne pourrait pas se faire, il craint cette image qu'il aurait à renvoyer. Il sait, Phoenix, il sait que le tableau n'est pas parfait – qu'il dénote avec ce que tous appellent « normalité ». Il porte les stigmates d'un passé houleux, les cicatrices de quelques soirées aux ressorts belliqueux. Il porte sur ses traits ces vices incontrôlés, les restes des erreurs commises, mais passées. La main qu'il avait tendu, le sourire qu'il essayait de faire valoir ; feint et sincère à la fois. L'appréhension qui tonne encore. L'appréhension qui ronge et festoie. L'appréhension pour tout contrôler, pour lui faire perdre de cette assurance qu'il espérait faire prospérer. Mais le rire s'installe, les mots claquent enfin. L'horizon se dévoile sous ce que la dame affirme, cette ressemblance sur laquelle – sûrement – aucun des deux ne s'est réellement penché. Quelques mimiques similaires, certains traits qui pourraient aisément se confondre ; ils ont bien plus en commun qu'il n'y paraît. Et s'il était prêt à suivre, il y a cette figure paternelle qui coupe le moindre élan soufflé. Partagé, Phoenix, entre le besoin de se faire accepter et cette légère plaie qui saigne à la vue de ce dernier. Parce qu'il aurait dû être cette figure sur laquelle Sosthene aurait construit ses repères et que cette chance lui a été prise ; offerte à celui qui inspire un calme strict qu'il n'a jamais su s'approprier. Phoenix n'est qu'orage derrière les lueurs solaires qu'on peut d'ordinaire lui attribuer. Alors il a suivi, Ledger premier. Il arpente la demeure, abandonne les prunelles dépareillées là où elles peuvent s'arrêter. Clichés et détails qui attirent l'attention, palpitant d'un frère qui découvre tout ce qu'il a manqué. Photographies que la mémoire imprime, sur lesquelles il s'arrête un instant avant de s'en remettre au canapé. Il s'est fait patient avant de s'installer, d'accepter ce premier verre quand il est proposé. Loin de ses choix de base, mais les poisons n'ont pas leur place en cet instant privilégié. Silencieux, le tatoué. Silencieux qui observe, qui se laisse encore happer par ce que les murs peuvent dévoiler. À s'y perdre, à sentir les regrets pointer le bout de leur nez. Mais le timbre, mais l'attention qu'on lui donne. Mais ce rappel à la réalité, loin des eaux troubles dans lesquelles il tentait de nager. Maigre toux résonne pour défaire la trachée de cette bile qui y grimpait. Il veut retrouver une certaine contenance, ne pas laisser les démons se moquer des années qu'ils ont perdu, de tout ce qu'ils ont raté. « No, no, it's a pleasure for me too. I'm glad I can finally meet the ones who took care of him when I couldn't. » Le frère désigné, les sentiments qu'il laisse parler plus que la prestance de toute évidence anémiée. Il n'a pas sa place en ces lieux, mais l'instinct et l'âme cherchent à le convaincre du contraire comme, enfin, ils se sont retrouvés.

Ils ont encore tout à construire, jusqu'à ce lien déjà réanimé.

Les mains se sont croisées sur les cuisses, la posture est droite qui jure avec l'image que les chairs renvoient. Il a en mémoire les paroles de cette grand-mère qui l'incitait à bien se comporter, ne serait-ce que pour donner tort à tous ceux qui auraient à le blâmer pour son énergie, pour ces comportements qu'il n'a jamais su contrôler. Il veut paraître plus fiable qu'il ne l'est, Phoenix, défaire la possible suggestion des méfaits qu'on se mettrait à lui imaginer. Pourtant loin d'être quelqu'un de bien, l'aîné, si loin de ce qu'il veut être depuis que ceux-là lui sont revenus, depuis que le titre de père lui a été donné. Et comme il y songe, il sait ô combien ce rôle peut être important. Il a passé plus de la moitié de sa vie entre ces murs, Sosthene, laissant cet homme-là l'élever comme s'il était sien. C'est ce qui le pousse à s'animer, fouillant les poches à la recherche du portefeuille où loge un improbable merdier. Feuilles volantes et billets pas même rangés. Il s'excuse de la maladresse qu'insuffle les tremblements aux phalanges avant de se pencher, avant d'offrir cet unique cliché qu'il possède des premiers mois de ce frère à ses côtés. Il avait cru pouvoir revivre les premiers jours de sa fille par les photos que Euros lui léguait ; il s'en remet à ce ressenti pour offrir les mêmes émotions à cet homme qu'il se doit désormais de mieux appréhender. « I... I wanted to give you this, you know, 'cause you're the one who deserve it. That's the only picture of him without us I managed to save from my... mom's... house. » Oh, ça lui coûte de l'appeler ainsi. Parce qu'elle n'a pas mérité ce surnom, celle qu'il évoque – elle ne le méritera jamais pour la manière dont elle persiste à s'éteindre et se laisser bouffer. Empoisonnée aux vices depuis bien longtemps, responsable de cette faille qui, entre eux tous, s'était creusée. « She doesn't mind, don't worry. Guess she forgot about those so... » Parce qu'elles avaient été consignées dans une boîte pendant des années, ces reliques du passé. Elles avaient pris la poussière avant qu'il ne se décide à les sauver. Parce qu'il y tenait, parce que la mémoire et les souvenirs hantaient encore l'encéphale jusqu'à pouvoir s'apaiser. Et comme il se réinstalle, c'est le verre qu'on lui tend qu'il accepte. La trachée à apaiser, un peu de frais pour faire passer cette brûlure soudaine qui vient l'obstruer. Sous les chairs, le cœur n'a de cesse de s'affoler. « What kind of diploma did you have ? » Pour Sosthene cette fois, l'un des portraits qu'il vient désigner. Curiosité, le besoin de tout savoir. Curiosité, pour contrer le rappel de cette absence qu'on lui a imposé. Pour défaire un peu les épaules des fardeaux qui s'amusent à amplifier.                        





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Sosthene Ledger
Sosthene Ledger
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : En colocation avec Eliott (puis Adam, Archie, Aaron, selon qui est là) à Midtown
ombres et névroses : Double face, double genre, il est pareil à la lune, changeant entre venus et mars, luttant contre ses démons et ses faiblesses pour se donner le droit d'exister
cicatrices : 135
crédits : Dem'

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▬ Dim 10 Sep - 23:04 ▬
When worlds collides, supernova happens

Sosthène Ledger &  @Phoenix Ledger

été 2022
Les paroles résonnent un peu dans l'air, alors que Frances dépose les verres de limonade sur la table basse. Sosthène est certes heureux d'avoir retrouvé son frère, mais au fond... L'absence d'origines ne l'handicapait pas. Il n'a pas vécu son adoption comme un traumatisme, quand il l'a su. Il comprenait mieux certaines choses sur lui même, traits communs partagés avec ses frères, mais la conscience souveraine de la bonne vie qui lui a été offerte par ses parents. Elle s'installe sur l'accoudoir du fauteuil de son mari, trahissant cette habitude de ne pas vraiment se poser. Sosthène tenait bien plus d'elle que de son père pour ça. Elle offrit un sourire à Phoenix avant de répondre.

"It's our lovely bug. I'm in love since the first smile. We didn't know the story until recently, but we raised a good person who makes us proud."

Sosthène manqua de se noyer dans son verre. Ca le touchait toujours et il ne se jugeait plus digne de ces paroles depuis un moment... Mais elle faisait toujours attention de ne pas parler de lui au masculin strict et ça aussi, ça le touchait... Phoenix n'imaginait probablement pas à quel point il devait la vie à ces deux personnes face à eux. Il n'aurait vraiment pas pu rêver mieux... Quand il voyait un cas comme celui d'Archie, qu'il avait vécu de l'intérieur et dès le début de la crise, même s'il n'était pas conscient de tout, et ça fait vraiment relativiser la notion de parentalité... Techniquement, tout le monde pouvait avoir des enfants, mais tout le monde n'était pas fait pour être parent... Il n'ajouta rien et haussa un sourcil en voyant la photo tendue. Ron se redressa un peu pour la saisir et sourit doucement en la regardant, la laissant voir à sa femme avant de regarder Phoenix avec cette bienveillance qui le caractérisait plus qu'autre chose.

"I think, in fact, it's better for you to keep it. We have plenty memories about the first months with Sosthène, but this is yours. And if you want to have some pictures of their childhood or after that, Fran will be glad to provide an album for you. It's not because you wasn't there that you're not allowed to know what happens in those times."

C'était un fait, Sos n'avait jamais cherché à savoir, mais eux avait quand même fait leurs recherches aux 18 ans de leur fils, pour l'éventualité d'un membre de la famille biologique qui débarquait devant la porte... Il l'aurait probablement très mal encaissé s'il n'y avait pas eu de l'encadrement pour aller avec et quand ils avaient pris la décision de lui dire, quelques mois auparavant, il s'était déjà retrouvé face à ne pas savoir quoi faire... Du coup, ça aurait probablement été pire... Sos jeta un oeil au bordel du portefeuille et sourit en voyant la photo de Willow. Il ne l'avait pas encore rencontrée, mais il la trouvait déjà adorable.

"She looks like you, you know? Phoenix have a daughter, Willow. I'm so happy to have a niece! Because Colin is not... really... He's too old... I saw him when he was born and now, he will goes to New york for uni..."

Il eut le chic de faire rigoler sa mère. Voir son fils se faire nostalgique comme ça, c'était excessivement mignon. Après, il était vrai que le fils MacArthur, ils l'avaient vu grandir aussi et vu l'affection qu'ils avaient pour Archie, ça faisait plaisir aussi de savoir que ça grandissait bien. Elle savait qu'un jour, Sosthène voudrait avoir des enfants, au delà du fait que ça faisait grandement partie de ses angoisses identitaires... Viendrait un jour où il voudrait donner tout cet amour qu'il avait en lui à un petit être, de son sang ou non... Et depuis qu'il était avec ses amoureux, elle avait l'espoir, pour lui, que ça se passerait bien quand ça arriverait. Il était encore jeune, son bébé, malgré tout...

Le brun tiqua un peu à la question de son frère et tourna son regard vers lui avant de froncer le nez. Il allait bien sur lui répondre, même si c'était toujours un peu difficile de le mentionner, vu ce qu'il en faisait actuellement.

"A Nurse diploma. Been one for two years but it was tough... Nevermind, I love my job today!"

Il n'avait absolument pas relever les propos sur la génitrice parce qu'en vérité... Elle n'existait pas à ses yeux. Il n'avait pas changé d'opinion. Elle l'avait abandonné, donc elle ne méritait pas qu'il s'en soucie. Sans compter que Phoenix avait l'air d'avoir souffert au contact de cette femme, alors... Il ne tenait pas à en parler... Il but une autre gorgée et sourit doucement à son frère.

"You'll love the roast, I'm ready to bet about that!"

Sa mère retourna d'ailleurs à sa cuisine pour mettre la suite du repas en route et Ron reprit les gratouilles sur le chat.

"Do you have a job, Phoenix? Don't be afraid to tell me if I'm too curious"

Il ne voulait en aucun cas gêner leur invité, mais c'était un intérêt sincère qu'il lui portait, comme il l'avait fait pour chaque personne que Sos avait ramené à la maison.

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sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Lun 2 Oct - 15:19 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Une aura de bienveillance, comme une parcelle de monde inconnu. D'autres terres, d'autres pavés, aussi ensanglantés, pourtant moins effrayants. L'air est moins lourd, le cœur plus à même de battre. Il y a, entre ces murs, ce quelque chose qu'il n'a jamais pu effleurer. Sérénité. Sa plus pure et parfaite forme, là, matérialisée en quelques sourires concédés, en des attentions sincères qu'aucune mimique ne vient supposer feintes. Il se sent à l'étroit, loin d'être à sa place. Il se sent honteux, Phoenix, d'apporter sa noirceur aussi près des lueurs qui ont élevé celui qu'il n'a pas su protéger. Gouffre. Gouffre de soufre et de regrets. Gouffre de maux qui refusent de s'étioler, des marques indélébiles sur les chairs déformées. Il l'ose, ce rictus teinté de vérité, mais il y a cette pression sous les côtes qui ne fait que s'accentuer. Il doute, Phoenix. Il doute désormais des choix qu'il a pu faire, de cet élan qu'il s'est approprié pour retrouver ces parties de lui qui s'étaient envolées. Les prunelles posées sur le cliché qu'on lui laisse, il songe à tout ce qu'il a manqué, à tout ce qu'il aurait pu observer. En d'autres temps, en d'autres mondes. Si d'autres sentiers existaient, s'il lui était capable de voir les autres options de cette existence déjà trop avancée. Il le tient, ce silence prenant – nécessaire pour ravaler la douleur qui s'était éveillée, embrasée à la trachée serrée. En silence, Phoenix qui d'ordinaire aime à se faire entendre. Instable, en cet instant immuable. Énergie calme, ligne droite d'un moniteur qui s'emballerait. Ils ont raison, ce temps passé lui appartient et il ne peut s'en séparer ; même malgré la chance accordée, l'occasion pour lui de redorer ce titre dont on le privait. Une aura de bienveillance, encore. Les mots sont doux, comme une caresse sur le pauvre muscle atrophié. Il acquiesce, Ledger, remercie en un souffle étranglé. Il prend sur lui, l'homme aux émotions trop brutes, trop pressantes. C'est un sursaut de l'âme qui l'éveille à nouveau, une note plus proche, plus familière malgré le temps qui a manqué. Le frère qui s'exprime, qui parle de ce que les coutures du portefeuille peuvent cacher. Le cliché de la fille adorée, de cette petite chose qu'il n'a pas vu grandir non plus. Les lèvres se pincent, et le constat est là. Il a manqué tout ce qui est important. L'ascension glorieuse de ce petit frère, la magnificence de cette petite fille pour ses premières années. On l'a privé des plaisirs simples, il en ignore la saveur – lui qui n'est que ténèbres embusquées. Là, la raison pour laquelle il s'est encore éloigné. Il s'intéresse, il quémande plus d'informations comme pour ne pas avoir à fuir sous l'angoisse et la culpabilité. Diplômes désignés, nommés enfin par celui vers qui il s'était tourné. Les prunelles tremblantes, les phalanges crispées sur le cliché qu'il n'a pas encore pris le temps de ranger. Mais il passe rapidement, s'éloigne à son tour de ce qui pourrait peser. Là, quelques similarités à retenir. Là, cette évidence qui ne peut réellement être niée. Il lui offre un sourire, maigre, sincère pour autant. Un rire brave les lippes sous ce qu'il affirme, lui qui refuse d'en douter. « No need, the smell speak for itself. » Il se redresse, s'anime enfin. Couleurs qui lui reviennent. Couleurs qui tentent une percée sur les joues livides. Captivé, enfin, par celui qui s'exprime, qui s'intéresse à son tour. Captivé, le sourire un peu plus large – la courbe plus accentuée. « I... No, it's okay. Don't worry. »

Il lui faut passer outre les murmures meurtriers.
Ce sentiment de fraude qu'il ressent en ces lieux tranquilles et animés.

Il s'anime de peu, se redresse, libère enfin ses paumes de ce qui y traînait. Tremblent les phalanges, l'appréhension qui prend aux tripes, qui enserrent jusqu'à la conscience pour l'étouffer. « I work to the Hopcat, in the center of Midtown. I don't know if y'all already go there, but if so... yeah, I'm cooking there. » Brève, mais présente, cette fierté de pouvoir le dire. Parce qu'il y a en ce fait cette stabilité qui lui manque – cette responsabilité en laquelle il trouve un semblant de normalité. Par ce simple fait, il prouverait presque qu'il n'est pas aussi mauvais qu'il en a l'air. Malgré les secrets, malgré le sang que porte les mains serrées ; malgré les choix, les erreurs, les conneries répétées qui lui reviennent à chaque nuit dans la gueule comme une pénitence dans laquelle s'enfoncer. « I want to open a place like that on my own, later. I think about it since few years, but I don't... I don't have enough for now to try. I've my daughter with me for the week-ends, all I have is for her, you know. » Plus mature qu'il ne le croit lui-même, bien plus responsable qu'on l'imagine finalement. Et pourtant, oh pourtant, il en doute encore – illégitime de tout ce qu'il aurait à choyer, persuadé que ses erreurs auront un jour à le rattraper. Il vit dans la perpétuelle peur, Phoenix, d'une fois encore flirter avec les ombres sans plus jamais pouvoir se relever. Ainsi, Euros et Willow partiront, Llewyn et Sosthene oublieront qu'il a un jour été là, Akim parviendra à se relever sans qu'il n'ait à l'épauler. Le monde continuera de tourner, même lorsque ses paupières auront à définitivement se fermer. Il craint l'avenir, Ledger premier. Il se craint lui-même, incapable de pouvoir prévoir quels seront les chemins qu'il empruntera et où ils auront à le mener. Il craint, alors, que tous ces instants ne soient que vains, un pansement sur les plaies qui s'écartent et saignent dans les profondeurs d'une âme déchirée. De quoi apaiser la douleur d'une fin déjà toute tracée. « Yeah... sorry. Il se reprend un peu, l'homme. L'air con, l'air gêné. L'impression qui reste. L'impression d'être l'imposteur dans cette accalmie que sa présence vient déranger. It's just... Yeah, makes me feel better to see all of that. Your house, the love you gave him, the way you two are... fucking incredible with me already. Sort of new for me. Sort of, yeah. You... ; et il se lève, Phoenix, s'excusant dans la foulée. I need a smoke, if you don't mind. »                         





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▬ Mer 10 Jan - 17:34 ▬
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Sosthène Ledger &  @Phoenix Ledger

été 2022
Sosthène était un peu en retrait de cette conversation, parce qu'il connaissait déjà les réponses, mais ne voulait pas répondre pour son frère. Il était par contre tellement heureux de voir qu'il n'y avait aucun malaise. Ses parents accueillaient Phoenix comme un membre de la famille, conscient qu'il ne serait pas un instrument de discorde entre eux et leur fils adoré. De toute façon, ils n'avaient jamais exprimés cette peur face à lui, mais il imaginait que c'était le genre de pensées qui pouvait traverser des parents adoptifs face au retour de la famille biologique, sauf que dans son cas, il reprenait le frère mais les parents, qu'il savaient en vie, il voulait pas savoir. Si Phoenix n'était en rien responsable de la situation, les parents, en revanche, c'était une autre histoire et il en avait déjà des parfaits, pas besoin de se faire du mal à comprendre le pourquoi ses géniteurs ne l'avaient pas gardés ou recherchés si c'était pas intentionnel. Peut être que ça blesserait Phoenix, d'ailleurs, mais il ne changerait vraiment pas d'avis, encore moins quand il voyait son père s'intéresser sincèrement à l'aîné Ledger. Ron hocha d'ailleurs la tête quand Phoenix annonça qu'il était cuisinier au Hopcat.

"We pass around but never eat there, it should be an occasion to test that! Hear that Sweety? Phoenix is a cook!"

On entendit une exclamation joyeuse provenir de la cuisine. Elle était toujours contente de pouvoir partager sa propre passion, bien que domestique, pour le domaine culinaire. Malheureusement pour elle, son fils était trop "pratique" pour être un vrai cordon bleu, du coup, si elle pouvait attraper Phoenix pour papoter variétés de tomate et recettes, elle allait clairement pas dire non! Le père reconcentra son attention sur le grand brun, écoutant attentivement ce qu'il racontait. Il lui adressa un sourire encourageant.

"I understand! it was the same for us and it's a good thing that you put your daughter in first. I hope you will find a way to open your restaurant. Sometimes, things happens in a strange way, so, don't give up, it's a beautiful dream!"

Le sourire, toujours présent, se fait compréhensif quand Phoenix s'excuse. Il connait les hommes plein de tourments, Ron. Il a vu grandir Sosthène, l'a vu sombrer, remonter, se perdre, se retrouver et il a bien l'impression que Phoenix n'est pas bien différent, comme quoi, le sang, ça mentait rarement malgré tout, mais loin de juger, il acceptait simplement cette nouvelle âme dans son foyer, part étendue par les affinités filiales, bien que celle ci soit plus légitime car il faisait partie du terreau originel de son fils et jamais il ne rejetterait ça, tant que Sos lui même voulait reconstruire et conserver ce lien.

"Don't worry. I see life was tough with you and we have absolutely no reason to reject you. You are their brother and you'll always find the door opens here. For anything. That's how we roll here, Phoenix. Sure! Sos', show him the garden"

Il s'avançait un peu, mais autant que les choses soient directement dites. Peut être qu'il prendrait le temps pour accepter cette réalité, mais ça fonctionnait comme ça par ici. Sos attrapa l'occasion au bond et se leva aussi. La conversation était profonde et il était toujours surpris d'entendre son père dire des vérités comme celles là... Même s'ils lui avaient toujours prouvé que c'était le cas... Ca le touchait quand même beaucoup... Il fit signe à Phoenix de le suivre, prenant le petit couloir menant à la porte de derrière pour déboucher sur le jardin. Joli petit écrin de verdure avec sa terrasse accolée à la maison, des fleurs de ci, de la... On voyait que quelqu'un était à l'oeuvre par ici. Un arbre dont une balançoire était accrochée à une grosse branche et pas très loin, un banc avec une statue parodique d'un nain de jardin à la mode grecque. Il se dirigea vers le banc mais ne s'y assis pas, profitant surtout de l'ombre chaude sous l'arbre.

"I hope you don't want to run away..."

Il s'alluma une cigarette et tendit son paquet vers son frère, bien conscient que beaucoup de choses étaient remuées par les conversations, les faits... Probablement rien de négatif, mais il fallait pouvoir l'encaisser. Il se demandait d'ailleurs comment il avait pas encore laché une larme quelque part... Peut être parce qu'il retrouvait une stabilité mentale depuis quelques temps... Surement ça ouais...


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▬ Dim 21 Jan - 0:34 ▬



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Il fuit, par besoin. Il fuit, parce qu'au travers des mots s'exposent les comparaisons. La maison délaissée, les cadres mal accrochés, les cigarettes encore fumantes dans un cendrier plein à craquer. Les parfums s'emmêlent, les réminiscences du tabac froid, des alcools renversés – les vices qui parcourent le séjour depuis la chambre dans laquelle il n'osait jamais s'aventurer. Les traits différents des hommes qui passaient, les coups perdus qu'il encaissait alors que les larmes perlaient les joues, les prières tournées vers ceux qu'on lui arrachait, pour cet amour qu'il n'a pas eu la chance d'expérimenter. Derrière les prunelles, la pauvre demeure d'un Southwest malmené se superpose à la beauté des lieux qu'il a à peine foulé. Les murs parfaits, les clichés qui témoignent d'une sublime sérénité. L'odeur des mets qui surplombe les grognements de l'estomac du gosse qu'on laissait livré à lui-même, débrouillard, mais paumé. Deux mondes. Deux mondes séparés, pourtant liés. Deux mondes qui ont à se rencontrer, qui fusionnent, qui effacent jusqu'aux tourments résiduels qui subsistaient. Il s'apaise, Phoenix, à se dire que Sosthene aura au moins eu cette enfance plus lumineuse, plus joviale, pleine d'un amour auquel il aurait voulu participer – qu'il lui offrait en vérité, dans le silence le plus complet, bien qu'à des années de ce qu'ils auraient dû être. Il y a l'écho des insultes, des réprimandes chaotiques qui empoisonnaient l'esprit, des regrets que la génitrice clamait rien qu'à l'idée d'avoir encore à le supporter. Il y a cette voix qui lancine dans l'âme depuis bien des décennies désormais, et pourtant, ce sont bien ses encouragements nouveaux qui perlent jusqu'à les engloutir, enterrant le soufre des mots nécrosés qu'on lui confiait. Il y a cet amour qui se suppose sans qu'il n'ait eu à le supplier, il y a cette bonté qui émane de chaque syllabe prononcée. Il y a cette normalité qui panse les blessures, rien que pour faire cesser le saignement qui a trop duré. Il fuit, par besoin – parce que ce qui a suivi l'a touché de plein fouet, avec une violence presque salvatrice au muscle atrophié. Un sourire aux pulpeuses, la reconnaissance discrète sur les traits, le faciès baissé – comme un gosse, ce qu'il a toujours été en vérité. Il a vécu dans le passé, croit ici pouvoir être à même d'avancer. Il fuit, Phoenix, après ces remerciements balbutiés, les pas tremblants jusqu'à cet air qu'il peine encore à pleinement inspirer. La trachée serrée, le regard qui fuit ceux du plus jeune pour qui il se doit d'être fort, plein d'une prestance dont il manque atrocement. L'âme est secouée, désorientée. L'âme est bousculée, quoi qu'à même de pouvoir un peu plus s'émanciper des tourments qui y pesaient. « I hope you don't want to run away... » L'air lui revient, expiré en un rire brisé et instinctif. Il s'anime enfin, l'oiseau qui n'avait pas conscience de s'être figé une fois la porte passée. Il s'anime, Phoenix, récupérant le poison proposé pour immédiatement s'y infecter. « No fucking way. No... ; l'assise cherchée, pauvre amas de chairs qu'il veut laisser se reposer. Les muscles étaient crispés, le cœur serré. I was thinking about moving on here actually. » Et il aurait pu réellement y penser, Phoenix, si le temps ne leur avait pas été ainsi dérobé.

« Really, I've no reason to run away, not after all this. »
Parce qu'ils lui ont permis de s'apaiser.
Parce qu'ils ont chassé, en quelques mots, les démons qui le veillaient.

« I'm... I'm so glad they found you, really. » Mieux vaut ici que là où il se terrait, dans la crasse d'une démence qui oppressait les espérances d'une mère corrompue, rongée à la folie des substances dont il a hérité. La mémoire joue les tristes symphonies, celles que la mort portait jusqu'à l'homme qui s'y enlisait. Le parcours raté, le destin brisé – les promesses vaines qui ne menaient alors qu'à sa finalité. En grandissant avec ces personnes exceptionnelles, Sosthene a été épargné de la malédiction qui lui était promise. En grandissant ici, loin du taudis que Phoenix appelait « maison », il s'est vu préserver des bras squelettiques d'une mort affamée. « I felt guilty as fuck to not be able to bring you home back then but... I'm glad I didn't. I'm happy I didn't found you before them. You deserve way more than what I used to have. You deseve everything, not that life we could have had. » Il doit le dire, il doit le clamer. Il doit lui faire entendre cette vérité, Phoenix qui revient sur la culpabilité qu'il a tant porté. Elle n'était qu'un leurre, qu'une réflexion enfantine – la honte du gosse de dix ans qui arpentait les annexes de mairie pour retrouver les frères qu'on lui volait. La conscience adulte y voit un peu plus clair, rien n'attendait ces deux là dans l'univers où il s'est retrouvé. Il a vacillé, s'est enfoncé dans les mêmes vices que la mère détestée. Il a failli y rester, stupide et empoisonné à tout ce qu'il maudissait. « I've hated her so many years, you know. Because she didn't even looking for you with me, and turns out I was like her few years ago. I took drugs to feel better, I ended up in jail, I've beat people for nothing, because I wanted to... free myself, sort of. I overdosed once and then... I learned about Willow, she was three when Euros told me. I've fucked everything up, I still do, 'cause I was in this shit all my life. But you, oh you man... Le mégot fume qu'il abandonne, écrasé dans l'herbe quand les pas sont orchestrés – respect qu'il démontre pour cette demeure sublime quand ce dernier rejoint la poche dans un geste instinctif, pas même forcé. Puis c'est vers lui qu'il en revient, vers celui qui a encore tant à entendre, tant à apprendre. La main à la nuque, cette nécessité quant au sérieux qu'il vient faire régner. Le sourire est éteint, l'endocarde est le seul à s'exprimer. Don't let anyone change who they've raise in here. Les phalanges libres se sont abandonnés au cœur, sur les côtes, là où vie flamboie et prospère. Never, alright. We didn't miss anything, we don't have to regret anything. It was better of that way. » Il veut s'en convaincre autant qu'il tente de l'en persuader. Il veut tenter de faire imprimer ces paroles, Phoenix, comme pour parfaire cette simple vérité : ils devaient être séparés pour que lui et Llewyn puissent avoir la chance de ne pas être brisé.                          





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Sosthene Ledger
Sosthene Ledger
the moon

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : En colocation avec Eliott (puis Adam, Archie, Aaron, selon qui est là) à Midtown
ombres et névroses : Double face, double genre, il est pareil à la lune, changeant entre venus et mars, luttant contre ses démons et ses faiblesses pour se donner le droit d'exister
cicatrices : 135
crédits : Dem'

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▬ Mer 24 Jan - 23:17 ▬
When worlds collides, supernova happens

Sosthène Ledger &  @Phoenix Ledger

été 2022
Il se rassure bien vite que tout ça ne l'a pas fait fuir, en allumant sa cigarette. Son père était un homme réellement bienveillant, mais ça pouvait être intimidant aussi... Il laisse échapper un rire quand Phoenix parle d'emménager.

"My bedroom is free to use, but I don't think you really want to stay in... I don't left a lot of things, but it's obvious it was my place..."

Un mélange étrange entre une antre de licorne et une caverne d'emo, en quelque sorte... Il y avait laissé des affaires qu'il n'avait pas trouvé utile d'emporter, des souvenirs, les posters au mur... Il y dormait encore, parfois et en vérité, ses parents avaient un bureau/chambre d'ami, ce qui permettait que son espace reste intact... Il avait besoin d'y revenir, se sentir à nouveau le petit être choyé qu'il avait pu être avant que l'âge adulte le rattrape... Pas que la vie ait été toujours simple avant, mais c'était différent. Les paroles de son frère lui faisait d'autant plus prendre la mesure qu'il avait eu de la chance... Et qu'il ne voulait vraiment pas avoir à faire à ses géniteurs. Vraiment pas de place pour ça dans sa vie.

"I'm really lucky, yes... They are probably the best people in the world... And I'm sorry you felt guilty... It's not a burden for a young boy like you was... Trust me, I had the best childhood and so far, it's still true that's I'm a spoiled child"

C'était très compliqué d'en douter quand on le voyait avec ses parents, mais il préférait le lui redire, vraiment, histoire de mettre d'autant plus de poids au propos. Il tira longuement sur sa cigarette en écoutant la suite. Il ne la connait pas, mais lui aussi, il la déteste, celle qui lui a donné la vie... Pas un cadeau, mais Phoenix avait hérité du pire... Et la vie que ça lui avait créé n'était pas amusante... Les doigts qu'il crispe entre eux, les coudes appuyés au genou, la cigarette reposant entre les lèvres en fixant un point dans l'herbe. La prison. Une overdose. Le sentiment qu'il aurait pu ne jamais savoir... Où il aurait su... et il aurait pleurer cette âme qu'il n'aurait jamais connu, juste parce que ça aurait été injuste.

"You're not like her. The proof is you found me. Finally, you had reach your goal. I never want to see her. She doesn't deserve my time."

Les mots étaient durs, mais dit doucement, en un souffle accompagné de fumée. Frileux pourtant, à penser à la mort d'autrui, il serait capable de précipiter un état de fait rampant, si elle se droguait encore. Pour soulager la conscience de son frère, dont les paroles laissaient présager qu'il avait peut être encore contact avec elle... Il écrasa sa cigarette et sursauta un peu en sentant la poigne sur sa nuque. Il se détendit rapidement, écoutant sans lâcher du regard ce frère qui découvrait sa vie, au final... un léger rire alors qu'il secoue la tête.

"Not a chance... I'm... just me. Peculiar and weird as fuck, but it's who I am."

C'était peu de le dire et il le découvrirait bien assez tot, mais qu'il se rassure, l'aîné, il ne risquait pas de changer. Pour personne... Il s'était perdu trop souvent pour ne pas s'accrocher à qui il était de toutes ses forces. Les bras qui se referme sur le corps du brun, le serrant contre ce coeur dont il chante les louanges, brièvement mais fermement avant de plonger ses yeux dans les siens.

"The best is yet to come Phoenix... Now we're together, we're unstoppable, don't you think?"

Il papillonne un peu des paupières pour chasser l'emotion qui risque de s'y montrer, mais le sourire, aussi éclatant que le soleil qui tape sur l'étendue d'herbe, illustrant la force de sa conviction en ses paroles. S'il doutait de ce qu'il devait faire trois mois avant, maintenant, il saisissait à pleines mains l'opportunité de mieux se connaitre en connaissant son sang. S'il reniait la naissance, la fraternité lui était offerte et il n'allait pas la rejeter. Au loin, un "Come boys! The roast is on the table and if you don't want it, the cat will eat your parts!" le fit de nouveau rire. Sa mère et la délicatesse... Au moins, elle avait attendu qu'ils terminent leur cigarette.

"I hope to meet Willow soon, if you agreed, obviously. I really love kids and my own niece... Can't wait to cover her of gifts and good times!"

Il ne s'éloigna pourtant pas, malgré l'appel de sa mère, laissant à Phoenix la possibilité d'encore lui dire quelque chose avant qu'ils ne rentrent partager le repas.

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A cord of three strands is not quickly broken
Ecclesiastes 4:12
(c)ambrose
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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 731
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Lun 1 Avr - 12:15 ▬



when worlds collides,
supernova happens
CODAGE PAR TETRADKE


Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Il l'a observé, les traits chargés de tout ce qu'ils auraient encore à se confier – mais le temps est précieux, les années trop longues à rattraper. Il l'a observé, Phoenix, comme pour se convaincre de cette glorieuse réalité. Ravalant les doutes et les tourments, les maux qui stagnent dans les tréfonds de son être. Il l'a contemplé, ce frère qu'il n'a pas vu s'élever, qu'il n'a pas pu aider à se forger. Un rictus aux lippes, le cœur serré – oppressé qu'il est, quoi qu'en partie rassuré. Parce que le regard s'est perdu sur les alentours, sur la demeure, les façades parfaites de la demeure dans laquelle on l'a protégé. Loin du soufre qui entachait le perron du passé, loin des fissures qui surpassaient le papier-peint dans le séjour dérangé et retourné. Loin de sa misère, au plus proche d'une stabilité méritée. Il l'a observé, Ledger premier, pour enfin braver la douleur qui stagnait à la trachée de moitié nouée. Et il a écouté, ces paroles tendres qui lui sont délaissées. Les différences entre cette mère démissionnaire et lui qui tente encore de se redresser, cette singularité que l'autre s'est appropriée et l'annonce, cette promesse implicite qui s'immisce comme un lien à leur poignet. La parole qui devient prophétie pour ce futur qu'ils ont à acquérir désormais. Les traits ont acquiescé, le sourire s'est élargit. Il s'y laisse bercer, il s'y laisse prendre. Il se persuade que plus rien ne sera à même de les séparer – parce qu'il s'y opposera, quitte à y laisser quelques plumes, quitte à s'en briser ses ailes déjà abîmées. Déterminé, Phoenix, à endosser ce rôle qui lui avait été arraché. Et il est prêt à enchaîner, à parfaire les émotions de cette étrange journée. Les mots flirtent avec la gorge avant que la voix n'ait à se rompre, l'appel qui résonne pour les convier à table ; la voix chantante et enjouée qui contraste avec tout ce qu'il a d'ores et déjà expérimenté. La hauteur retrouvée, les prunelles dépareillées qui s'attardent sur le frère avant qu'un pas ne soit osé, rapidement devenu seule et unique avancée. « I hope to meet Willow soon, if you agreed, obviously. L'attention rendue, un éclat nouveau dans le regard qui vient le couver. Il imagine déjà ces instants improbables, ceux pour lesquels il avait cessé d'espérer. Le cœur se gonfle, les poumons se sont vidés. Sur les pulpeuses, cette courbe qui reste et s'ancre avec plus de ténacité. I really love kids and my own niece... Can't wait to cover her of gifts and good times ! » C'est l'espoir qui enivre les songes, c'est l'inattendu qui parvient à le transcender. L'endocarde plein de tout ce qu'il n'est plus habitué à ressentir ; l'instinct qui s'en mêle pour offrir cette étreinte, à la fois maigre et puissante.

Une pause dans le temps, une pause dans l'instant. Une pause pour encore un peu jouir de tout ce qui se tient à sa portée. La paix, une once de stabilité comme il ne l'a jamais envisagé. Là, contre le plus jeune de cette fratrie brisée, il croit encore être ce gosse d'à peine dix ans qui s’époumonait à les chercher. C'est un but qu'il atteint, une satisfaction qui parvient alors à pleinement le caresser. Le souffle est plus simple, moins encombré. La pause s'étend, jusqu'à ce que réalité ne s'impose une fois encore, la voix qui s'assure qu'ils aient entendu. Un rire pour finir, les regards qui ont à se croiser. « We're gonna do that, alright. But... for you to know, she's... a pain in the ass sometimes. So, yeah, you're gonna be strong when time will come. » Mais il permettra à sa fille de rencontrer ceux qu'il a tant cherché. Il permettra à Willow d'avoir cette famille complète à ses côtés – comme des piliers pour l'avenir qu'elle aura à affronter. C'est un pansement sur les doutes et les craintes qui s'installent. S'il doit ne plus être là, il sait que ceux là sauront veiller sur ce qui est devenu bien plus précieux que tout ce qu'il peut posséder. « C'mon, let's go. » L'intérieur qu'il finit par désigner, les pas qui reprennent après que la main se soit éloignée de l'épaule où elle traînait. Il s'apaise, Phoenix, sans avoir à forcer. Il s'est apaisé, parce qu'un semblant de calme parvient enfin à l'envelopper.                           





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