Forget how to Hope and I’ll teach you how to Want. | Kit & Kenneth

Forget how to Hope and I’ll teach you how to Want.

Kit Jones & Kenneth MacArthur

Samedi 11 février. Un jour comme un autre au Foxes. Kit a l’habitude de laisser Abi gérer la plupart du temps maintenant, récupère les heures pour se concentrer sur un nouvel achat d’appartement, reprend le cours de la bourse, fructifie son argent comme s’il avait besoin de s’en faire plus. Mais, il aime quand même y passer. Surtout les weekend. Regarder les gens. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. Du couple au divorce en direct sans oublier Hazel et son oncle d’une autre vie avec qui il finissait chez une voyante au milieu de la nuit. Il apprécie son club le renard, il le regarde évoluer. Il voit les gens, les habitués, les nouveaux. Les petits jeunes qui viennent explorer, essayer de se trouver. Son bébé. Il s’imagine plus. Il s’imagine ouvrir des endroits comme celui-ci ailleurs. Une idée, une possibilité. Continuer de grandir loin de ce New York dont il s’est échappé. Il se voit construire. Au travail mais aussi dans sa vie privée. Ce nouveau monde où il est un parrain, un petit ami, ce monde où il risque beaucoup. Il se permet des folies, finalement. Vouloir plus. Et mettre tout en œuvre pour avoir plus.
Et c’est ça, sa vie normale à lui. Son univers banal de personne hors du commun. La seule chose qu’il manque à son tableau ce soir, c’est le beau Kenneth. Il espère le voir arriver d’un moment à l’autre. Lui prépare ce qu’il espère être une surprise. En fait, il sait que c’est une surprise, il espère juste que l’écossais la trouve aussi bonne que leur escapade de Noël dans les tropiques.Il sourit tout seul en portant sa main à la boucle d’oreille qu’il ne quitte que rarement maintenant. Pourtant, il en as des plus design, des plus chères peut-être. Mais ce symbole qu’il a reçu en cadeau lui réchauffe le cœur. Il ne se résout presque jamais à la retirer, sauf pour la nettoyer ou pour prendre une douche, il ne faudrait pas l’abîmer.
Verre de Whisky devant lui, Jones laisse les premières heures de la soirée défiler sans trop s’en apercevoir. Il aide un peu au bar, salue et parle avec certains clients, il cogite. Comme d’habitude. C’est en essayant de boire un verre vide qu’il revient un peu à lui et secoue la tête, se penche au-dessus du bar pour se resservir et rigole au regard interloqué d’un client à côté de lui. “Hey it’s my place, I do as I please.” Il explique et sert même un verre gratuit à l’autre qui sourit en le remerçiant avant de filer rejoindre son groupe d’amis. Oui, rien de tel qu’un samedi soir au Foxes.

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Kit Jones & Kenneth MacArthur

- what do you mean by you don’t want to see me anymore? I’m your lawyer. We haven’t finished discussing. The appeal is in less than 6 weeks.
- not anymore. Warden? Can you ask this gentleman to leave? I’d also like to be referred to an attorney. Mr MacArthur doesn’t represent me anymore.
- What? Wait. Sir…. Rory… Dad.. You can’t do that, that’s totally unreasonable. We've been working on this for years, we have a real shot with an early release
- Kenneth, stop. You’re such a disappointment. I didn’t raise you to be a failure. Warden? I’d like to be taken back to my cell . I have nothing to say to this person. Thank you.

Gardien qui s’approche de Kenneth, lui faisant signe de se lever et de partir. L’avocat renvoyé, celui qui pourtant a passé une bonne partie de sa vie professionnelle à tout faire pour l’aider, pour le souvenir dans toutes les démarches, qui avait réussi au fil des années à le faire transférer dans une prison à la sécurité minimale, une adaptée pour l’age de son client, une qui offrait des perspectives de travail, d’occupations plus saines que d’attendre la fin… Mais y a aussi l’incompréhension du fils, celui qui a sacrifié une partie de sa vie à ce combat perdu d’avance, celui qui a soutenu et recollé les morceaux d’une famille éclatée par la faute de l’être devant lui. Celui qui osait le congédier, celui qui, blessé dans son égo par une solution qui n’était pas celle dont il rêvait, celle que Kenneth ne pouvait lui offrir sur un plateau d’argent mais une porte de sortie tout aussi acceptable. L’incompréhension qui bouillonnait à l’intérieur du corps de l’aine MacArthur, sentant son bras attrapé par un des gardes pour le faire lever, le faire s’éloigner. Bras qu’il dégage.
don’t fucking touch me. And you, you didn’t even fucking raise me ! none of your children, ask yourself why nobody comes to see you! Corps du gardien qui s’interpose et le fait reculer, Kenneth qui se dégage une nouvelle fois, faisant signe au garde qu’il est calme. Il peut encore voir la silhouette de Rory s’éloigner. good luck with your new fucking lawyer! Sa veste qu’il récupère rapidement avant de se faire mettre dehors du centre pénitencier, de la salle dans laquelle il a passé tant d’heures à être tour à tour le fils, plus l’avocat. Le fils qui lui montrait ce qu’il avait raté.. Les naissances, les mariages, les anniversaires. Les photos des gamins qui étaient maintenant tous grands… car même si le temps s’est arrêté derrière les barreaux, tous ont continué leur chemin, guidés par les aînés de la fratrie. Du mieux qu’il pouvait.

Et pourtant, en sortant de là, Kenneth avait juste envie d’exploser, de se barrer, de tout plaquer, de recommencer cette ville qu’il avait foutu entre parenthèses pendant tant d’années, pour un mirage, pour un pilier qui ne soutenait pas grand chose. Elsa avait raison, Archie avait raison. Jamie avait raison. Tous lui avaient dit de penser à lui, de ne pas faire sa carrière sous un angle bien précis. Qu’il a été con d’entretenir sa croisade personnelle, justicier de pacotille, héros de personne et de rien du tout. Kenneth devrait l’admettre. Ils avaient tous raison. Sauf lui. Bellamy aussi, pour lui avoir dit de lâcher l’affaire, qui avait pourtant proposé ce qui avait de mieux pour avancer.
Il ne devrait pas être là. Samedi. Qui sacrifie les samedi qu’il a pour venir travailler, et se faire renvoyer? Colère qui n’en démord pas, larmes qu’il ne peut pas retenir au volant de sa voiture, avalant les kilomètres dans l’espoir que ça n’ai pas servi à rien, qu’il soit toujours le fils après tout ça..La solitude, la maison familiale qu’il ne voulait pas rejoindre de suite, Kit qu’il n’osait pas encore affronté, il s’était perdu dans un bar du coin, descendant bien trop de verres pour se donner le courage d’aller retrouver le renard dans sa tanière. On est samedi soir. Il doit être là. Débarrassé de sa veste, chemise sortie du pantalon pour avoir moins l’air de sortir d’une réunion d’affaire, Kenneth s’est laissé porte dans un taxi direction Foxes. L’alcool dans son sang a au moins fait sécher ses larmes, remplissant son être d’une espèce d’euphorie triste étrange, celle d’un mec qui a sacrifié sa vie pour les autres et qu’on jette après. Est ce qu’Elsa, Archie, Lorna, et Colin vont faire pareil aussi? Le renier à un moment? Pire… Isla et Sasha? Et si elles détestent leur père presque autant que lui?

L’entrée ne fut pas difficile, habitué des lieux, l’écossais, rien que son nom et son visage ouvre toutes les bouteilles du bar même les plus chères. Il n’abuse jamais. Il n'abuse jamais. Il aurait pu, ce soir, après avoir descendu les escaliers. C’est Adam qu’il trouve derrière le bar. Le joli brun au sourire ravageur qui arrive à vendre à lui tout seul chaque soir où il bosse le PIB de l'État du Michigan en consos. Heyyyy ADAM ! where’s Kit?... WHERE’S KIT? La musique est forte et le barman est occupé, alors s’il a pas entendu, Kenneth se rapproche du bar et se permet de se pencher au-dessus pour se rapprocher de Parker. L’alcool ça fait un peu oublier les bonnes manières. Sorry pas tout à fait , on est encore poli. do you know where is Kit please? And can I have a whisky too? Il reprend une position décente en entendant les directives de l’ancien militaire. De l’autre coté, donc. Verre en main, Kenneth traverse la salle pour se rendre vers la table indiquée par Adam. Le renard a fait un passage au bar y a pas longtemps, donc l’avocat est sur la bonne piste. Il est là. Et ça, c’est important. Impossible de le louper, pour la simple et bonne raison que dans tout le petit groupe, c’est lui le plus beau. C’est Kit qui ressort le plus, c’est Kit le mieux habillé, le plus souriant, et celui à qui les lumières et stroboscopes vont le mieux. Il est juste parfait dans son élément, il est parfait tout court. MacArthur s’approche du petit groupe, s’imposant sans aucun problème pour avoir l’attention de Kit, se plantant devant lui. good evening, my loveMain qu’il pose sur la taille de Jones pour venir lui voler un baiser. Si les haleines sont chargées, celle de Kenneth l’est bien plus. Les yeux rougis par les dernières heures à laisser couler toutes les émotions de l’adolescent qui avait vu son père se faire arrêter et menotter dans la cuisine, embarqué par la police devant le regard de tout le quartier. Un poids lourd au fond de son être qui n’avait jamais réussi à se barrer, impuissant. I really wanted to see you. Il trouve uniquement à ajouter avant que Kit pose la question du pourquoi il était là alors qu’il avait dit qu’il avait du boulot et qu’ils se verraient le lendemain.

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Kit a trouvé un petit groupe avec qui discuter, et c’est facile pour lui. On se raconte des anecdotes, lui en a des grandes, des folles, il a le passé de New York et de tous ses voyages et les personnes autour de lui boivent ses paroles. Animal social dans son élément, le renard sait prendre la pose, où hausser le ton, quand retenir son souffle ou rire doucement. Bref, l’orateur à son plus haut niveau. Et l’attention lui est portée. Il l’aime cette attention, et il leur donne à tous l’impression de leur rendre, pourtant son regard ne dévie pas dès que la voix de Kenneth atterrit à ses oreilles. Sourire qui s'agrandit alors qu’il se laisse attirer. “Well good evening to you too Maître Kenneth…” Il glisse avant de répondre au baiser. Il ne voit pas tout de suite l’état de l’autre, sent surtout l’alcool présent dans cet échange.
“Wow, someone’s been partying without me…” Il dit à son oreille, dépose un baiser sur sa joue avant de se reculer un peu pour aller déceler l’alcool dans le regard de MacArthur. Mais il ne voit pas d’alcool. Il voit des yeux rougit, même dans l’obscurité. Quelque chose ne va pas. Et quelque chose de grave. Kit en oublie son public, ses “amis” d’un soir. Il fronce un peu les sourcils en glissant sa main ne tenant pas un verre sur la joue de Kenneth, remonte un peu dans ses cheveux. Kenneth lui dit qu’il voulait le voir. Ok. Mais ça n’explique pas le reste. Que faisait-il au travail aujourd’hui déjà? Un Samedi, c’était en lien avec son père, non?
“Well you know how I always want to see you…” Il ne veut rien dire devant les autres, se tourne un peu pour regarder le petit groupe. “I’m going to have to leave you, but please enjoy the rest of your evening here, I’m sure I’ll see you all around.” Sourire poli, un ou deux air déçu de perdre leur moment avec le patron du club mais ils semblent tous comprendre qu’ils ne gagneront pas le combat face à celui qui vient de s’imposer. Kit se retourne vers lui d’ailleurs.
“Do we want to talk about it? Or do we want to dance and go to bed?” Il pourra lui poser des questions demain, quand tout l’alcool s’est évaporé. Mais il sait de première main que quand quelque chose ne va pas, parfois, en parler n’est pas la solution. Après, si Kenneth décide de tout lâcher maintenant, pourquoi pas. Kit serait là pour l’aider.

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La voix du renard a ce pouvoir particulier pour Kenneth. Elle le ramène directement à la réalité, autant qu’elle peut le faire planer dans les bons moments. Mais elle est là, présente, elle résonne doucement parmi la musique et les discussions ambiantes. Parmi tous les bruits du monde, et ce même s’ils étaient joués en même temps, Kenn trouverait son chemin vers les octaves basse de la voix de Jones. C’est comma ça. Alors il arrive à sourire même quand une bonne partie de sa bonne humeur s’était barrée en quittant le centre pénitencier un peu plus tot. Il arrive à l’embrasser, à répondre longuement à ce baiser offert, le coupant du reste du monde. hmmm not sure party is the word though… I had a few drinks, I must admit. Il a réponse à tout, pas vrai? Les baisers déposés sur sa peau, les mots dans son oreille, il resserre simplement son étreinte et l’embrasse à son tour.

Kit congédie sa cour, tel le Roi Soleil qu’il est. Les yeux toujours brillants par les larmes passées mais aussi d’admiration et d’effluves de whisky, l’avocat vient prendre ses mains à la proposition. I don’t know… what I want to do… Kit… I… don’t know… what’s next. Bien plus vague et profond que la demande du reste du programme de la soirée. Blessé, c’est son existence qui prend un tournant, il peut le sentir. Une nouvelle ligne temporelle s’est ouverte, celle d’un Kenneth sans but professionnel précis, celle d’un homme qui a le choix d’aller de l’avant ou retourner sur ses pas et vers ce lien brisé qui tient par trois bouts de ficelles depuis si longtemps. I got fired today… not…. Not from the office. From…my father. He…will get another attorney. I’m not enough, Kit. I’m…a failure… and disappointment. Les mots sortent sans qu’il puisse les retenir, il s’exprime proche de son oreille pour pas qu’il rate ce qu’il dirait avec la musique. you’re right, I’m not a real lawyer anyway… c’est faux, si Kit s’est exprimé là dessus c’était plutôt pour souligner qu’il était sous payé par rapport au travail qu’il faisait. Pas le jugement de valeur qu’il a vu et reçu de la part d’autres. De la famille de Jamie par exemple qui l’ont toujours vu comme ratée. Bon débarras, ce divorce. La honte pour Jamie d’avoir raté un mariage mais … bon débarras que l’écossais ne soit plus dans leur vie. I’m sorry. Désole de quoi, au juste? De venir le déranger ici, de s’imposer avec ses problèmes qu’il n’a jamais voulu foutre sur ses épaules… que ses émotions fassent le yoyo permanent en l’espace d’une soirée… probablement. Mais pour être honnête, il n’y a aucun endroit au monde où il voudrait être plus qu’ici avec lui.

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Les mains de l’avocat qu’il sert, Kit se rend compte que quoi que ce soit, Kenneth avait besoin de parler maintenant. Il ne l’a jamais vu dans un tel état encore. Et le sentiment qui lui vient est presque nouveau aussi. Certes, il avait eu les tripes renversées quand Eliott avait le cœur brisé à cause d’Adam, certes, mais rien comparé à ce sentiment de voir l’homme qu’il aime ainsi. “What happened baby?” Il demande donc et attend, la sentence tombe. C’est la colère qui prend finalement place. Il ne connaissait pas le père MacArthur mais son amour pour lui ne grandissait jamais. Qu’il soit innocent ou non d’ailleurs, il était clairement un mauvais père. Et Kit n’avait pas le meilleur dans la compétition mais au moins Arthur n’avait pas la prétention de se penser l’être. Et puis, le renard avait Eric, père non négligeable. Bref. “Kenneth.” Il dit pour l’arrêter mais les mots continuent de l’autre côté.
La main de Jones se repose sur la joue de l’avocat, alors que leur visage sont l’un contre l’autre pour s’entendre parler. “Don’t apologize to me, ever, not for this.” première chose importante qu’il murmure à son oreille. “You’re an amazing lawyer, you’re standing in the proof that you are… You know that.” Le gars avait lu un contrat en étant à moitié défoncé au whisky et avait trouvé une petite clause débile sur un lease qui avait échappé à un Kit au meilleur de sa forme. “You know what I’ve always said is that you’re too good to be so poorly paid.” justement. Kit n’avait jamais dit qu’il n’était pas un vrai avocat, mais qu’il n’était pas assez reconnu pour son travail. Il n’avait jamais insisté parce qu’il comprenait la situation avec le père mais, si MacArthur Senior voulait jouer comme ça alors, le renard estimait ne plus avoir à se retenir. Il prend le visage de l’autre entre ses mains et revient l’embrasser un très long moment. Trop long? Surtout en public, mais il s’en fout un peu avant d’aller à son oreille. “I’m sorry this happened Kenneth… I am… You dad’s a cunt and he doesn’t deserve everything you’ve done for him.” Alors ouais ok Kit venait de lâcher un sacré juron, et il ne le faisait jamais, mais c’était approprié. Un mot de la part de l’autre et le renard était prêt à s’assurer de rendre la vie du père bien plus difficile qu’elle ne l’était déjà. Vraiment. Le nouvel avocat serait bien moins efficace. “It’s just… time for you to do what you want. Not what others expect from you.”

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Assumer ses erreurs, essayer de garder la tête haute … non. En fait. Ce soir il ne pourrait pas. Il ne pouvait que s’en vouloir et se sentir comme un gamin paumé, un qui a encore fait une connerie, un qui a tout gâché, un qui par sa présence et ses actes a fait de la vie des autres un moment moins agréable. Il aurait dû être plus présent pour tout le monde et pas consacrer une partie de sa carrière et de sa vie à un homme qui, certes, avait participé à leur venue au monde mais n’avait pas fait grand chose ensuite. C’est à cause de son mari que leur mère est partie, et non pas comme Elsa pense parfois dans ces moments de doutes, à sa grossesse précoce. Il devrait tout envoyer balader et pourtant, “tout” c’est aussi tout ce qu’il a. Le père de famille, le grand frère, l’ex mari, le nouveau petit ami, toutes ses bases au final sont cette famille qu’il a aidé à garder à flot. Et pourtant, ce soir il ne voit que le négatif, il voit que l’abandon et le fardeau d’être le mauvais fils. D’être celui qui a échoué.

Il s’est excusé, ses mots sont allés trop vite, il a voulu trouver ce réconfort auprès de celui qui compte tellement pour lui. Il ne saurait comment l’exprimer réellement, il ne saurait trouver les bons mots, lui l’avocat, l’éloquent, pour dire à quel point l’existence de Kit Jones a changé la sienne. Ses mots qui résonnent dans sa tête, qui enclenchent de nouveau des larmes retenues une fois de plus. money’s not everything… it’s never… what was…the most important in my life and why I did… that job but… I don’t know… Kit. I don’t know what to do anymore… Il ne peut pas voir le nombre de personnes qu’il a aidé avec les années, il n’y arrive pas. Il sait qu’avec le contact des mains de Kit sur son visage, son coeur repart un peu plus vite, et quand il sent ses lèvres il respire mieux. Il a entouré son corps de ses mains, l’a serré dans ses bras un peu trop fort pour un lieu public, avec autant d’émotions qu’il vivait en ce moment même. Et sans prévenir, Kit a sorti une phrase que MacArthur ne pensait jamais entendre. Un mot qu’il n’avait jamais entendu sortir de ses jolies lèvres dont la douceur n’était plus à prouver. what? Et le rire qui suit, celui qui est à moitié rempli de larmes et qui ne fait pas vraiment sens. Kit Jones, saying the C-word? Oh wow, that guy must really deserve it… Il n’arrive pas à retenir un nouveau rire, croissant le regard surpris de son petit ami. I don’t know if I can… I don’t even know what I want to do…. I keep on thinking he’ll change his mind… but now… I’m not sure I want him to do so. Comme un boulet accroché à sa cheville depuis longtemps, un dont il s’est habitué à la présence, mais un sans lequel il pourra marcher plus vite, avancer, tout simplement.

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Le renard se sent presque fier d’avoir entendu ce rire qui semble impossible à Kenneth là tout de suite. Mais ça lui permet de récupérer de l’oxygène à Kit, parce que les larmes et le cœur brisé de l’homme qu’il aime là, ça lui donne l’impression d’être enfermé dans une pièce où l’on a retiré tout cet air nécessaire à juste exister. “He does, I kinda feel like being sent to prison to go show him how I feel.” Il dit en lui replaçant une mèche de cheveux, va déposer un baiser sur une des joues de ‘lécossais pour effacer l’une de ses larmes.
“Let me tell you that if he does change his mind, you’ll be too expensive for him to afford.” Il ajoute avant de prendre ses mains pour entrelacer leurs doigts. “It is about money Kenneth, because it is about putting the right price to your talent. You’ve helped many other people and you know it, and they were lucky to have you.”
Et il se compte dans le tas, même sans parler du contrat du Foxes, la personnalité de Kenenth, sa manière de penser, de trouver des solutions, il était une grosse raison pour laquelle Kit se sentait encore capable d’exister à Détroit sans partir en courant. “You’re allowed to be sad, and mad, I’m mad for sure.”
Il ajoute en hochant la tête avant de tirer un peu l’écossais vers la salle du staff qu’il sait vide à une telle partie de la nuit. Tout le monde travaille et court partout pour s’assurer que les clients sont heureux. Et donc ils peuvent être un peu plus au calme et juste tous les deux. Pas besoin de continuer d’hurler par-dessus la musique pour se faire comprendre. “Have you told Elsa already?” Il en doute pas, la sœur MacArthur serait probablement prête à faire brûler la prison. Il avait rencontré Elsa, finalement, et peut-être qu’elle lui faisait un peu peur encore. Mais sur ce sujet il ne doutait pas qu’elle et lui pourraient trouver une entente plus que commune. Il repose ses mains sur les joues de Kenneth et vient lui mordiller la lèvre encore un instant. “You don’t have to know what you want now, right? You can take a few days…” Même des semaines ou des mois.

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Please don't do that...Rien que l'idée hypothétique d'un Kit en prison glace le sang de Kenneth. Jamais il ne pourrait supporter ça. Il remuerait ciel et terre pour le sortir de là, et pas de la façon dont il a fait pour son père, non. D'une façon bien moins glorieuse, bien plus efficace. Il irait le chercher lui même... Il irait le rejoindre, s'il pouvait. Il a déjà aimé, dans sa vie, Kenneth, il aime toujours d'ailleurs Jamie, mais les sentiments qu'il ressent pour le Renard sont bien différents. Plus puissant, plus explosif, et le rire qu'il a réussi à lui arracher en était aussi la preuve. Trop d'émotions en général, trop d'informations qui se bousculent dans son cerveau, mais cette présence dont il a besoin, qu'il est venu chercher ici même.

Les mots résonnent durement en lui, oui, c'est à propos d'argent, probablement, lui qui n'a jamais voulu y croire, qui s'est toujours satisfait de ce qu'il avait, parce qu'il a beaucoup par rapport à d'autres. Par rapport même au lui du passé, surtout celui qui a du s'occuper des autres. I know you're right... Kit... it's just really hard to accept. I'm not as talented ... you say that because you're pretty much in love with me. Triste et en colère, oui. La colère prendrait la place sur la tristesse pour sur, la colère il arrive à la gérer beaucoup mieux alors qu'il s'interdit d'être tout simplement triste. Il sait gérer la tristesse des autres, par les mots, la bonne attitude, la tasse de chocolat chaud au bon moment, le film qu'il faut, et surtout l'oreille attentive, l'épaule disponible. Pour lui même? beaucoup plus compliqué.

Il s'est laissé entrainé vers la salle de repos du staff, ignorant un peu les regards sur leurs passages. En tenant la main de Kit, de toutes façons, il sait qu'il les attire. La première question qui lui tire un autre rire, nerveux, cette fois, en entendant le nom de sa soeur. oh... no. I haven't... she... has something else to think about right now... I know she'll get very angry and she's trying with that guy now and I don't want to ruin it and she deserves to be happy as well Ça n'a pas grand rapport, et il s'en rend compte en en parlant. and maybe... just maybe... I might be scared of her sometimes...and what she could do. Il passe ses bras autour de sa taille, appréciant ses baisers. what I'm sure of is ... you were the first one I wanted to see and talk to... you're the one I needed... Il le serre un peu plus contre lui. Juste sa présence arrive à attiser un feu qui demande qu'à partir de plus belle.

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Kit ne peut s'empêcher de sourire en soufflant un peu du nez. Il roule des yeux même. “Being in love with you has never stopped me from being right.” Mais oui. Il est amoureux. Et il n’aurait pas cru si vite. Jamais, en fait. Même avant Ulric, ce sentiment le terrifiait beaucoup trop. Et après Ulric? De l’ordre de la fantaisie. Et pourtant il était là, les yeux plongés dans ceux perdus de Kenneth McArthur, à ne jamais pouvoir nier que oui. Il était amoureux. Et puisqu’il en était ainsi, le renard ne manquait jamais une occasion de lui confirmer, lui répéter, alors que de le dire une première fois avait eu lieu de la montagne. Des mots qui lui écorchaient la gorge. Et pourtant qui glissaient facilement depuis qu’ils étaient dirigés vers l’avocat devant lui. Avocat qu’il a emmené dans une salle tranquille pour continuer la conversation. Sur Elsa d’abord mais Kit hoche la tête car il comprend tout à fait qu’il ne lui en ait pas parlé. Bon, la première raison n’a pas tellement de sens, mais la deuxième il comprend totalement Kit.
Alors il reste contre lui, accepte l’étreinte qui se resserre et ne retire pas ses mains des joues de MacArthur, leurs front l’un contre l’autre. Il se sent un peu rougir parce que bien qu’ils se disent je t’aime, ça n’empêche pas qu’entendre Kenneth lui renvoyer pleine face ses sentiments lui retourne un peu l’estomac à chaque fois.
“Well, I need you too Maître Kenneth, so I won’t let anyone hurt you… Though I’m a bit late, it seems…” Il dépose un baiser sur sa joue. “Let’s go home. I have a gift for you.” Un qu’il avait prévu pour la Saint Valentin dans quelques jours mais qui ne peut plus attendre. Aux yeux du renard en tout cas. Simplement parce qu’il veut redonner le sourire à l’écossais, lui donner une vision positive sur son avenir, sur leurs avenirs à tous les deux. Et même sans ça, Kit n’a plus très envie de rester ici. Il veut le récupérer quelque part de tranquille où ils ne peuvent pas être interrompus. Ou Kenneth peut s’exprimer librement. Pleurer si il veut, crier même ou juste se planquer dans leur lit et regarder un de ces films où Kit ne comprend qu’à moitié ce qu’il se passe, généralement parce qu’il perd le fil à force d’observer Kenneth en prononcer chaque réplique par cœur.

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La voix du renard a ce pouvoir particulier pour Kenneth. Elle le ramène directement à la réalité, autant qu’elle peut le faire planer dans les bons moments. Mais elle est là, présente, elle résonne doucement parmi la musique et les discussions ambiantes. Parmi tous les bruits du monde, et ce même s’ils étaient joués en même temps, Kenn trouverait son chemin vers les octaves basse de la voix de Jones. C’est comma ça. Alors il arrive à sourire même quand une bonne partie de sa bonne humeur s’était barrée en quittant le centre pénitencier un peu plus tot. Il arrive à l’embrasser, à répondre longuement à ce baiser offert, le coupant du reste du monde. hmmm not sure party is the word though… I had a few drinks, I must admit. Il a réponse à tout, pas vrai? Les baisers déposés sur sa peau, les mots dans son oreille, il resserre simplement son étreinte et l’embrasse à son tour.

Kit congédie sa cour, tel le Roi Soleil qu’il est. Les yeux toujours brillants par les larmes passées mais aussi d’admiration et d’effluves de whisky, l’avocat vient prendre ses mains à la proposition. I don’t know… what I want to do… Kit… I… don’t know… what’s next. Bien plus vague et profond que la demande du reste du programme de la soirée. Blessé, c’est son existence qui prend un tournant, il peut le sentir. Une nouvelle ligne temporelle s’est ouverte, celle d’un Kenneth sans but professionnel précis, celle d’un homme qui a le choix d’aller de l’avant ou retourner sur ses pas et vers ce lien brisé qui tient par trois bouts de ficelles depuis si longtemps. I got fired today… not…. Not from the office. From…my father. He…will get another attorney. I’m not enough, Kit. I’m…a failure… and disappointment. Les mots sortent sans qu’il puisse les retenir, il s’exprime proche de son oreille pour pas qu’il rate ce qu’il dirait avec la musique. you’re right, I’m not a real lawyer anyway… c’est faux, si Kit s’est exprimé là dessus c’était plutôt pour souligner qu’il était sous payé par rapport au travail qu’il faisait. Pas le jugement de valeur qu’il a vu et reçu de la part d’autres. De la famille de Jamie par exemple qui l’ont toujours vu comme ratée. Bon débarras, ce divorce. La honte pour Jamie d’avoir raté un mariage mais … bon débarras que l’écossais ne soit plus dans leur vie. I’m sorry. Désole de quoi, au juste? De venir le déranger ici, de s’imposer avec ses problèmes qu’il n’a jamais voulu foutre sur ses épaules… que ses émotions fassent le yoyo permanent en l’espace d’une soirée… probablement. Mais pour être honnête, il n’y a aucun endroit au monde où il voudrait être plus qu’ici avec lui.

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Kit Jones & Kenneth MacArthur

Kit doit rouler les yeux bien loin dans ses orbites quand Kenneth ose dire qu’il a mérité ce qui arrive. Parce que non. Non il ne mérite pas et il le sait. Alors le renard décide de ne pas relancer la conversation parce que ça ne sert à rien. Il ne vont pas continuer de jouer à se contredire. “It’s not for your birthday, that’s good.” Il a ensuite répondu en décidant de se concentrer sur la suite des événements. Kidnapper MacArthur loin de ce club pour qu’ils puissent se retrouver tous les deux.
Rien que dans le taxi il récupère son homme dans ses bras. Les doigts qu’il glisse dans ses cheveux alors qu’il le caresse doucement pour le réconforter comme il peut. C’est si fort aux yeux de Kit que dans une situation pareille Kenneth s’en remette à lui, vienne le chercher lui. C’est réel, ils se font confiance l’un à l’autre. Ils construisent ensemble. “I’d carry you…” Et sans trop de difficulté si ils en venaient vraiment là. Kit continue de s’entraîner comme il peut à la boxe, de faire du sport régulièrement pour ne pas perdre ces années de travail intense dans une discipline qu’il aime. Et qui lui permettrait, oui, de porter un Kenneth endormi s’il le fallait.
Pas besoin au final, ils arrivent et prennent la route de l'ascenseur. Il rit un peu en glissant ses doigts sous le haut de Kenneth pour lui caresser doucement le bas du dos. “This one definitely has cameras tho… so we would not be able to have that much fun.” Et puis, l’immeuble étant sécurisé, ils seraient sorti de l'ascenseur bien rapidement. Il semblerait bien que leur retrouvaille dans celui d’un parking perdu il y avait quelques mois ne pourrait jamais être répété.
Les voilà finalement au bon étage, Kit prend la main de Kenneth pour entrelacer leurs doigts et le traîne vers l’intérieur, dans le salon. Il pose ensuite ses mains sur les joues du brun pour venir l’embrasser un long moment avant de l’emmener vers son bureau qu’il ouvre avant de regarder Kenneth. “So… I was thinking… This place, I don’t use it that much. Maybe it could be separated and turned into two bedrooms.” . Il reste un peu flou, ne sait pas si Kenneth va comprendre tout de suite. Tant mieux si oui, mais pas grave si non. Lui faire réfléchir à autre chose semble une bonne option aussi.

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It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.

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Kit Jones & Kenneth MacArthur

Kenneth n’avait pas réagit directement à la possibilité d’être porté par Kit. Mais intérieurement, si. Il savait pertinemment que Kit pourrait, sans problème. Disons que même si l’avocat pèse le poids de sa carrure carrée naturellement, de ce corps qu’il entretient autant à coup de footing dans la nature que d’assiettes démesurées de nouilles au poulet. Il a beau rester actif, il sait que Kit a la force nécessaire pour le soulever et pas que… enfin. Il peut le soulever sans problème. Une pensée qui a mis un sourire sur ses lèvres, à moitié endormi dans le taxi. Juste à moitié parce qu’il s’était levé et l’avait suivi jusqu’à l’ascenseur, se rappelant des bons moments tous les deux… Y en a tellement, mais être bloqué avec lui cette nuit là avait changé tant de choses…. You know, cameras never bothered me but..that’ll be a shame to be interrupted…imagine if it’s by the same neighbor … the trick or treat one. Nice lady… wine too. La fatigue le fait parler. Mention aux caméras qui lui rappellent des souvenirs de jeunesse… une période de sa vie où il avait pas eu beaucoup plus de choix. Lui qui en pouvait plus, qui a vu sa vie être retournée y a quelques heures à peine, qui retrouve un semblant d’humanité depuis qu’il est dans les bras de Kit.

Dans ses bras et dans l’appartement, main dans la sienne, et ce baiser qui comme à chaque fois fait repartir son coeur plus rapidement. Et il suit, Kenneth, jusqu’au bureau, il écoute Kit lui parler du bureau… grand bureau, qui pourrait se transformer en pas une mais deux chambres… Deux comme… Est il sur de comprendre? Deux comme ses deux filles ? Ou deux enfants qu’ils auraient ensemble ou juste… je sais pas, une collocation? Non s’il disait ça… c’était pour … eux deux, non? Well… yes there is…. Some space here and you could… if you wanted to… make two bedrooms… Le regard qu’il lance à Kit. un peu perdu , ne voulant pas s’emballer, mais l’alcool et les émotions lui enlevant un peu toutes ses barrières habituelles. I mean, that’ll be an idea. And I could help you , the same way you helped me in the family house… La main qui se pose dans son dos. I …you know I think we should live together. If I was not living with my sister I would have… ask you to move in. Alors c’est une façon de dire qu’il est prêt lui aussi, à avancer, à tout faire, avec lui, surtout après ce soir. Plus sur que jamais.

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Kit Jones & Kenneth MacArthur

Rire très franc de Kit à la mention de caméra mais surtout de la petite vieille de l’étage du bas. Kit et Kenneth étaient allé lui demander “des bonbons ou un sort” après que Kenneth n’ait découvert que Kit n’avait jamais été demander des bonbons aux portes des voisins en étant plus jeune. Autre signe d’une enfance gâchée à devoir vivre le plus discrètement possible. La vieille femme avait rit et leur avait offert une très holie bouteille de vin. “I wouldn’t want her to have a stroke… She was so nice.” Kit l’avait croisé une ou deux fois par la suite, ils avaient un peu discuté, il l’aimait bien. Et elle lui avait avoué le préférer lui à son frère aîné qui n’était pas particulièrement agréable. Pas mal polis hein, mais moins solaire que le petit renard.
On arrivait enfin à la surprise, à un Kit emmenant son homme dans le bureau en laissant entendre qu’il y avait de la place pour deux chambres, et il regardait le chemin faire sa route. L’incompréhension, l’espoir peut-être, en tout cas on s’éloigne un peu de la grosse tristesse d’un peu plus tôt. Penser à quoi l’avenir pourrait ressembler. Kit se bénit de travailler là-dessus depuis plusieurs jours, il trouverait un autre cadeau pour la Saint-Valentin. Il sourit en venant poser ses mains sur les joues de l’écossais, les caresses des pouces et vient lui mordiller la lèvre. “Good to know because, I live here and I don’t have a sister or a brother to consider.” Il dépose un baiser sur lesdites lèvres et reste contre un doux moment. “So… Would you like to move in with me?” Il ne savait pas si c’était trop tôt ou pas, n’avait pas conscience de ce genre de choses. Il sait juste que chaque moment avec lui donne un sens à un existence qu’il avait presque abandonnée. Et qu’il a envie de passer le reste de sa vie à rentrer et le voir là, ou à attendre les jours où il travaille tard pour pouvoir s’occuper de lui lorsque la journée a été difficile. Qui sait à quoi les prochains mois vont ressembler. Si Kenneth décidait de faire une reconversion ou même de reprendre des études, Kit voulait juste être là. Et donc, par extension, avoir des chambres pour accueillir Isla et Sasha.

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Kit Jones & Kenneth MacArthur

Y a des nuits entre eux qui resteront toujours gravées, des points importants de leur histoire. L’ascenseur, la première fois au chalet… et y cette nuit d’Halloween particulière. Kit était encore plus perdu que Kenneth avait pu l’être ce soir, comme s’il avait vu un fantôme, un démon, ses démons… et la bonne humeur et le culot de l’écossais les avaient amené à faire du porte à porte. Une seule porte. Celle de cette voisine, adorable… non. Le vin était trop bon pour risquer de la choquer avec des contacts un peu trop poussés dans un lieu public.
Ce soir marquerait aussi bien des choses… la fin brutale d’un idéal pour MacArthur, ce père qu’il avait idéalisé, cette mission qu’il s’était donné, les espoirs qui se cassent la gueule, et tout ce qui va avec. Que ferait-il maintenant que tout ça était derrière lui? Pourrait-il vraiment s’en remettre? Se relever correctement? Au fond de lui, il savait que oui. Depuis longtemps les MacArthur n’ont pas eu besoin de cette entité pour être eux. S’ils sont soudés ce n’est pas grâce à une quelconque entité parentale mais uniquement grâce à eux même. Alors maintenant, faudrait avancer. … Avec Kit, étrangement, il savait que ça serait possible.

Parce que ce soir ce n’est pas que la douleur, les pleurs, l’alcool, les doutes…. Cet espoir donné, le projet un peu fou de ne plus passer une nuit l’un sans l’autre. C’est aussi réunir leurs familles, faire les travaux nécessaires pour que les filles de l’écossais aient un deuxième chez elles. La pièce qu’il regarde, les lèvres de Kit qu’il accueille contre les sienne, la main qu’il passe dans sa nuque. I’d love to… live with you… Really. I think I’m gonna cry… again. Les émotions pas vraiment rationnelles ce soir. Trop de pression sur ses épaules, trop de fois où il a du les retenir ces larmes … il n’en a plus envie. Il s’essuie les yeux d’un revers de manche. it means a lot to me, babe… that you accept the girls, that you’re doing that for them as well… I’m sure they’d be thrilled to come here more often. They love you, you know? Le visage de Jones dans ses mains, le sourire qui s’est mêlé à ses larmes… il peut rester juste là, à contempler le plus jeune, à se perdre dans son regard quelques instants. C’est fou à quel point il ne pouvait plus imaginer sa vie sans lui.

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Kit Jones & Kenneth MacArthur

“You can cry as much as you’d like…” Surtout si c’était de joie. Surtout si c’était que ce projet le touchait à ce point. Kit avait beaucoup trop pleuré ces derniers mois, et la raison pour laquelle il allait mieux se trouvait devant lui, contre lui, ses mains sur lui, à lui caresser les joues et lui voler les lèvres. C’était oui alors. Kenneth viendrait s’installer ici avec lui. Ils allaient organiser l’appartement pour que Sasha et Isla s’y sentent à la maison aussi. Tous ces projets d’avenir rendent Kit euphorique. Assez pour oublier la colère l’ayant envahi quelques instants plus tôt au sujet du père MacArthur. Jamais le renard n’aurait cru être dans ce monde. Celui où il avait quelqu’un, celui où il voyait l'avenir. Persuadé qu’il rentrait l’âme avant 30 ans, et pourtant, loin de là.
“And.. I love them in return… It means a lot to me too.” Kit, qui n’aurait pas non plus pensé un jour construire une famille. Voilà qu’il devenait beau-père. Même un an plus tôt il se serait offusqué avec rage. Lui et des enfants? Il y avait une bonne raison pour laquelle Eliott et son rejetons étaient ses héritiers officiels depuis un moment. Eliott depuis presque leur rencontre. Mais il semblait que là aussi, le renard avait pensé tout savoir et s’était largement trompé. Et probablement qu’il est temps d’arrêter de trop réfléchir. De trop se rendre anxieux parce que vivre lui fait peur. Se laisser aller à ses sentiments et ses envies. Son envie de passer tout le temps possible avec Kenneth et donc d’inclure sa vie de famille à la sienne.
Il avait encore du mal avec Jun, avec les Jones, et il y aurait sans aucune doute encore du travail à venir de ce côté là de la famille mais rien ne l’empêchait de continuer de construire ce nouveau monde avec le MacArthur contre lui, à qui il vole un nouveau long baiser. “Ok then, Maître Kenneth… I'd offer to drink to this new life together but you’re already very drunk.” Il glousse un peu contre les lèvres du beau brun. Il était même possible que Kenn’ ne s'en souvienne pas demain. Qu’il se réveille dans son lit et qu’il doive lui rappeler la décision prise à cet instant précis. Et Kitsune s’appliquerait à sa tâche si c’était vraiment ça. Il lui caresse la joue et dépose un baiser sur son front. “So how about a lot of water, a shower, and we can get into bed…”

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‡ ▬ BEYOND THE VEIL ▬ ⚖