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 spark in the fog | lara

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Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 165
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Mar 10 Jan 2023 - 15:18 ▬



spark in the fog
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. Oh, it's delightful to have ambitions. I'm so glad I have such a lot. And there never seems to be any end to them-- that's the best of it. Just as soon as you attain to one ambition you see another one glittering higher up still. It does make life so interesting.




Les lumières s'étiolent, rongées par la brume qui s'est installée. Les clartés disparaissent, bouffées par le brouillard qui s'est avancé. Par delà les fenêtres, il n'y a que ce tableau gris. Le flou et les troubles de toute une vie. L'écho du passé, ces quelques promesses écrasées. Le souffle est inaudible qui dépose pourtant sa buée sur le verre ignoré. Tournent les heures, tombent les minutes. Le poignet levé, la montre observée et dans l'allée, les graviers qu'on dérange. Ça résonne, comme une litanie meurtrière dans les couloirs désertés. La gloire est passée, la descente amorcée et sous le costume lissé, la plaie crépite sa douleur pour se rappeler. Les liens se défont, les fils sont en train de céder. Les phalanges tremblent ce manque de contrôle qu'il est contraint de voir s'éloigner. La perdition, et les craintes qui s'animent pour tout accentuer. Il croyait en quelques desseins imaginés, il avait cet espoir fou de changer le cours des choses – avant que chaque pas n'ait à l'en séparer. Ce n'est rien de plus qu'un soupir, une respiration avortée. Les pas tonnent qui s'avancent jusqu'à la porte de ce bureau privé. Sergio et son air concerné. Sans un mot, seul un regard croisé. Sans un mot il annonce cette visite, la plus importante qui soit désormais. Une étincelle dans le brouillard qu'il admirait – qu'il méprisait. Les épaules sont relevées, ce poids dissimulé. Les battements du vieil endocarde s'estompe pour pleinement se camoufler. L'image à garder, même avec elle, beauté éternelle qu'il ne tient pas à voir se lasser. Il a soixante douze ans, Salvatore. Des années et des années de vécu, un poids ancien qui s'acharne sur la carcasse qui peinait à se redresser. Le sentier devient plus étroit, l'étau s'est resserré. L'épée s'enfoncera, bientôt, jusqu'à défaire cette détermination qu'il a tant usé. Il a soixante douze ans, Salvatore, le cœur est vulnérable qui, une fois de plus, cherche néanmoins à se ressourcer.

Il s'est avancé, attiré qu'il est par cette lueur magnifiée. Sous les éclaircies que les baies vitrées laissent passer, elle devient foyer d'une glorieuse éternité. Et sur les lèvres, ce rictus lui vient qui semblait ne plus pouvoir s'étirer. L'invitation d'une main, un baiser qu'il dépose à la commissure des pulpeuses adorées. « Sorry for the restaurant, but some things require the curious to be kept away. » Elle comprendra, il le sait. Les idées sont les mêmes, depuis des années, depuis que ces chemins ont eu à se croiser. Elle est cette part de lui qu'il ne peut renier, ce plus qui perfectionne tout ce qu'il avait pu imaginer. À en ignorer les séquelles de la blessure qui tentait de s'éveiller. Oh, ils ont passé les mois depuis que liqueur carminée s'en écoulait. Le temps n'a pas cessé de s'estomper, mais l'être n'est plus ce qu'il était. « You can go home, Sergio. It will be ok. » À l'attention de celui qui s'était éloigné, de celui qui acquiesce pour s'en remettre aux nuages cendrés qui règnent sur les alentours de la propriété. C'est comme si le monde lui-même s'était mis à les préserver. Manteau qu'il a récupéré, ces effets déposés pour lui permettre ses aises en ces lieux qu'elle aurait dû habiter. Mais les choix, mais le hasard – mais les nécessités. « How are you, hm ? » Par inquiétude cachée, par soucis d'avoir manqué plus qu'il ne l'aurait pensé. L'unique prunelle qui contemple enfin la magnificence à portée, cette silhouette qui accompagne les heures isolées d'une pitoyable réalité.         





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Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
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