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 all thrones come at a cost | elijah & clayton & jade

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Lestat Roseburry
Lestat Roseburry
east wind

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown ; au beau milieu du seul intérêt qu'il se soit jamais trouvé. il s'est hissé en ces milieux inconnus, dans une petite maison qui borde mille et une avenues.
ombres et névroses : atteint d'asymbolie totale à la douleur. il en ignore les ressentis, ne peut éprouver la moindre douleur physique - un handicape qu'il passe régulièrement sous silence, agacé qu'il peut être par les préventions que chacun aurait à lui réciter vis à vis de ce qu'il est. arrogant et suffisant, incapable de se mettre à la place de qui que ce soit. les banalités lui échappent, autant que les sympathies de façade.
cicatrices : 211
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Lun 9 Jan - 1:24 ▬



all thrones come at a cost
CODAGE PAR TETRADKE


Felt like the weight of the world was on my shoulders but should I break or retreat and then return facing the fear that the truth, I discover. No telling how, all these will work out but I've come to far to go back now. I am looking for freedom, looking for freedom.




« Mister Roseburry. » Agacé, déjà. « Lieutenant. » Dossiers à peine posés, son manteau de moitié enfilé – ce nouveau qu'on lui envoie encore et qu'il n'en peut plus de reprendre en vérité. Il juge et il menace, sans un mot, seules les prunelles parviennent à s'exprimer. Mauvais, encore ensuqué d'une nuit trop longue où nul repos ne fut accordé, d'une journée interminable qui n'a fait qu'un peu plus l'exténuer. Les cauchemars qui restent, ces mains sur sa gorge qu'il croit encore ressentir quand, finalement, seule cette colère en vient à l'asphyxier. « I'm sorry but you should come and see. » Il a soupiré, ne s'est même pas animé pour suivre les pas que celui-là était prêt à reprendre. Il ignore, comme il l'a si souvent fait. Il ignore avant que les dires n'aient à offrir ces précisions qui parviennent enfin à l'intéresser. « We've got Haynes for the night. » Un battement manqué, l'endocarde à l'arrêt. Un silence, une pause dans la réalité – un rien qui subsiste, comme si le temps lui semble s'était arrêté. Les sonneries ne résonnent plus, les conversations sont lointaines qu'il n'entend plus. Là, seules ces syllabes subsistent pour l'animer. Seules ces syllabes grondent dans l'encéphale réanimé. L'adrénaline bat son plein, les veines se sont gonflées de cette énergie improbable, presque nouvelle en cette carcasse d'ordinaire si figée. « Call for Banks. Now ! » Il s'y précipite, l'instinct qui s'est mis à s'embraser. Les escaliers dans lesquels il s'enfonce et ces quelques hommes restants, cette équipe d'ores et déjà présentes qui guette de loin – qui attend les ordres puisqu'ils n'ont, en l'instant, aucune autorité sur celui que les barreaux peuvent enfermer. « Lincoln's sister's here too. Haynes... He threatened anyone who approached her and... he fell on the stairs when they lead him there. Bastard's drunk as fuck. » Il juge, de loin. Il contemple, simplement. Patience s'est envolée, impatience est au pouvoir dans l'encéphale qui s'est mis à bouillonner. « I need to see him. » Comme un ordre, comme un besoin viscéral qui s'est prononcé. Mais les ordres qui résonnent, ce supérieur qui réclame qu'il s'en tienne éloigner. Son équipe renvoyé dans les étages. Il ne pourra pas s'y risquer, quand bien même il insisterait. Il a tiqué, mauvais, Roseburry, pour cette opportunité qu'il craint de voir s'envoler. On lui refuse cette grandiose occasion. Pour ces menaces qui semblent peser depuis l'incident de l'hôpital. Pour tout ce qui pourrait circuler vis à vis de lui en ce cercle auquel appartient la bête qu'ils ont enfermé. « Banks, he's yours. Roseburry, you can have the girl. One hour. No one wanted to file a complaint so we'll have to release them tomorrow morning, it's up to you now, move your ass and try to find something. Not a word. » Et il s'éloigne, et l'hésitation lui vient que de s'y risquer. Là, pour la première fois, les phalanges tremblent de cette excitation indomptée. « Do you remind the beast back or do I have to draw you a diagram of the situation ? » Les mots qui serpentent jusqu'à Clayton à ses côtés, l'ampleur de cette chance qui se tient à leur portée qu'il espère le voir réaliser.             





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no justice, no peace
I've let the sun set three hundred sixty five times with murder running deep in my heart. If I didn't directly pull the trigger, I sure as hell played my own part. Cause you know that it's a snake eat snake world. We slither and serpentine through. But we all took a bite and six thousand years later, this apple is getting harder to chew. Cause tonight, boys, we're eating like kings. Cause we've all tasted death too much it seems.
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Clayton Banks
Clayton Banks
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown
ombres et névroses : R.A.S
cicatrices : 136
crédits : @pandamalin

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▬ Lun 23 Jan - 22:42 ▬


All thrones come at a cost



05h50, qu’est-ce qu’il s’est passé la veille ? Je n’en sais rien... Hormis que j’ai une bosse sur la tête qui me fait penser à un œuf de pigeon et que la tournée de bonbon avec Eunice fut compliquée au vu du mal de tête que je me suis tiré toute la soirée.

Je me lève, me traine jusqu’à la salle de bain.

Putain t’as une sale gueule mec...

Tout repasse devant mes yeux par flash … Je me poserai longtemps la question si c’était vrai ou non et je n’aurai probablement jamais la réponse.

Le téléphone sonne, Lestât, il est là dans 10 minutes, il m’embarque pour le précinct, aucune autre information et il raccroche

Bon bin ok...

J’avale un comprimé pour la migraine, une rasade de whisky, file sous la douche… On sonne à la porte… 5 minutes après le téléphone resonne… 5 min après le téléphone et la porte resonne et j’arrive en bas voyant Lestat, avec son humeur des grands jour une main sur son portable, une sur la sonnette.

« Tu peux arrêter, le connard d’en haut ne te répondra pas » dis-je en souriant tout en rentrant dans la voiture.

La voiture s’élance à toute allure, un peu vite, un peu trop vite...

« Tu t’entraines pour Daytona ou tu cherches à griller tous les feux de la ville ? »

« Les deux, le boss a besoin de nous rapidement »

« Ok ça m’va »

07h00, on arrive au commissariat sur les chapeaux de roues, les escaliers se gravissent quatre à quatre.

« J’ai le temps pour un café ouuu ? .... »

« T’as 5 minutes »

Une bonne journée qui commence comme on l’aime et en prime la machine à café est en panne. Le seul café qu’on peut avoir dans ces cas-là c’est celui de Janine, la secrétaire du boss : aussi bon qu’un verre de pisse et tout aussi tiède... Un régal pour l’estomac.

J’opère un demi-tour et m’arrête devant le bureau de l’empoisonneuse :

« Bonjour Janine, il ne vous resterait pas un café pour moi par hasard ? »

« Bien-sûr, un sucre monsieur Banks ? »

Un seul ?...

« Non trois s’il vous plait Janine »

C’est un minimum pour faire passer le fiel

« Attention monsieur Banks ! Trois c’est beaucoup hein ?! Vous n’avez plus à l’âge, faut surveiller votre ligne hihi »

Connasse...

« Pas d’inquiétude je sais m’entretenir, merci pour le café Janine »

Je tourne les talons et m’éloigne poliment tout en ravalant mon aigreur.

Non mais... Elle mate mon cul ou je rêve

Je cogne à la porte, j’entre et avant même qu’on me propose de m’asseoir le décor est planté : Elijah Haynes et Jade Lincoln se sont fait serrer pour ivresse sur la voie publique et coups et blessure.

Je comprends mieux l’excitation et l’empressement de mon ressortissant britannique préféré. Pour faire court on a 24h00, après on devra les relâcher, mais d’ici là ... Vu dans l’état où ils sont, si on les cuisine un peu, on pourrait en retirer des informations utiles.

« Banks, il est à vous. Roseburry, vous pouvez avoir la fille. Une heure. Personne n'a voulu porter plainte donc il va falloir les relâcher demain matin, à vous de jouer maintenant, bougez votre cul et essayez de trouver quelque chose. Pas un mot. »

Un signe de la tête, une gorgée de café, un rictus de dégout et je sors du bureau.

Putain ce café quelle purge !

Elle est veuve Janine non ? Qu’elle infection, c’est surement ça qui a tué le pauvre homme.

Lestat, qui m’avait emboité le pas, me rattrape :

« Est-ce que tu rappelles la Bête ou dois-je te faire un schéma de la situation ? »

« Je me souviens de l’essentiel » dis-je en jetant discrètement le café dans une poubelle « T’as pas une pastille à la menthe par contre, j’ai encore le gout dans la bouche, je vais finir par m’intoxiquer »

Regard sévère, un léger tic nerveux agite son sourcil... Il est tendu, on va le rassurer avant qu’il me péte une durite.

« Non mais ne t’inquiète pas, j’ai toujours la copie du dossier des Crows que tu m’avais donné pour l’interrogatoire au lendemain du massacre des Zerilli. Je vais le prendre avant d’y aller »

Une tape sur l’épaule en plus ?

Allez

Pat – Pat

« On y va et bon courage avec la princesse »

Salle côte à côte, chacun de son corbeau, chacun challenge.

Je demande au garde de me faire entrer et le voilà... En tenue de Dracula ??...

Sérieusement ???...

NON MAIS SERIEUSEMENT ??!

Je regarde le plafond, respire profondément, je me calme, j’essaie, j’avance et pose le dossier sur la table en face de celui que tous les flics des commissariats du Michigan aimeraient avoir coffré.

Comment le décrire ? ... L’odeur de sueur se taille la part du lion avec celle de l’after-shave de la veille et les relents de la cellule de dégrisement. Le surnom de Bête ne lui a jamais aussi bien collé à la peau que ce soir.

« Monsieur Haynes, je me présente, Lieutenant Banks. Si j’en crois ce qui est noté c’est à grâce à madame Lincoln que nous avons l’honneur et le privilège de vous compter parmi nos locataires »

Je me recule et me cale dans la chaise aussi confortablement  qu’elle me le permet avant d’enchainer.

« On va y aller tranquillement ok ? Allez faites moi un topo de ce qu’il s’est passé hier soir »

Bras croisés, y'a plus qu'à attendre… On va bien voir.



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Jade Lincoln
Jade Lincoln
siol na tine

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : l'antre de l'être aimé, une longère d'un blanc sale ; maison de fortune, ruines de bois rapiécées aux extensions pour loger cinq personnes et deux chiens
ombres et névroses : femme de courbes et de chair - succube - sexuelle déesse tatouée - possède de nombreux bleus et contusions causés par sa maladresse, ses soirs d'ivresse et ses pratiques charnelles - de longues cicatrices ornent ses avants bras, suivent le chemin de veines qu'elle a ouvertes - vice facile - soumission pour la violence, gout du sang dans la bouche avec ces vis dressés - damnation de l'être et perpétuelles provocations d'une enfant des corbeaux, black crows, pères, frères démons, vampirisme en oraison
cicatrices : 457
crédits : ava&gifs : chat.noir - sign : awona

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▬ Ven 3 Fév - 1:05 ▬
all thrones come at a cost
Fers. Menues menottes sont venues se lier aux poignets de la fière. Fers. Affres d'une banalité affligeante. L'affaire... c'est que ça prend des proportions terrifiantes. L'enfer. Six heures du matin, le corps se lève difficilement sous les lumières pâles et crépitantes. Le tissus de la robe couteuse est déchiré. Elle a marché dessus, elle a couru, s'est débattu au point de tout abîmer. Costume rapiécé. Lambeaux de carmin sur sol crasseux et délavé. Fers. Six heure du matin, le corps s'agite sur béton armé de miasmes et de poussières. Façon erratique, les pieds que l'on a dénudé trainent dans les geôles inanimées. C'est pour pas s'suicider qu'on lui a dit d'marcher comme une clodo, c'est pour pas se faire un nœud coulant style marin qu'on lui a pris ses talons cassés. Mesure de merde dans piaule de merde, à l'odeur de pisse et de merde. Garde à vue, pseudo dégrisement. Confinement qui l'emmerde. On lui a dépiautée la belle robe victorienne. Cerceau de jupons et froufrous retirés. Allure de chienne. Goût amer à vouloir leur faire payer. Jade beugle dans les couloirs pour qu'on vienne la chercher J'veux parler à mon avocat ! J'exige un test d'alcoolémie ! Vous avez plus l'droit d'me garder si j'suis sobre ! OH !
Fers. On a osé lui mettre les fers. Une gifle, coup d'griffes sous torgnole qui viennent de lui couter cher. Putassière, l'ivresse portée à chaleur de bouche, impertinence d'un gosier en colère. Jurons d'putain, c'est dans les coups et les cris qu'elle a été coffrée Jade. C'est dans une rame de métro bondée où ils ont foutus sur la gueule à un duo d'faiblards qu'elle et Elijah se sont fait pincer. Alcoolisés, délectés de vices à vis dressé, de ces innommables intentions qui ont le don de les exciter. Arrosés. Le peuple les a balancé sans édulcorer les faits. Arrêt sans retour à la station d'après, la flicaille est bien vite arrivée pour serrer les pochtrons, les parias, les malfrats tout désignés. Suiveurs, débiles, menteurs; brebis ont parlé pour choper les loups éméchés.
Fers. Six heure du matin, le corps tape contre la vitre carrée d'une porte blindée. Elle fait savoir qu'elle est réveillée Jade. Elle s'affirme à s'en donner la gerbe, à en dérailler la voix jusqu'à ce qu'un bleu vienne la sortir de sa cellule de camé.
Fers. Menues menottes viennent se remettre aux poignets. On l'entraine dans un dédale de couloirs, dans une suite de pièces sans fonds qui se succèdent jusqu'à une dernière. Séant posé avec force sur une chaise de misère... Lestat Roseburry attend déjà. Les roquets aboient et portent plainte à défaut d'mordre si j'comprends bien. La vérité caressante frémit quand on la sangle à la table d'inox. Le parler cru. Le phrasé fleuri où naissent quelques insultes, là où un affront s'affermit. La masculinité... ça s'perd lieutenant... j'ai poussé un merdeux dans l'métro, une p'tite gifle sur sa sale gueule d'lopette et v'la qu'il est v'nu chouiner dans les jupons d'Beyoncé et Jay-Z... no offense là d'dans mais j'vous la fait courte, vous êtes Beyoncé évidemment... Pause légère, les sourcils marqués d'un énervement à peine feint. Bon... j'comprends qu'j'suis pas dans l'bon département ni chez les alcooliques anonymes... donc qu'est-ce que j'dois faire ou dire pour savoir où est mon mec et qu'on puisse être libérés ?

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the hands around my throat. It's all I can think about, the smell of sweat and blood.
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Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 369
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Lun 6 Fév - 1:25 ▬



all thrones come at a cost
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wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Il y a, entre les murs qui enserrent et oppressent, ce claquement strident, régulier – l'horloge qui s'affole, qui s'apaise, qui fracasse les secondes à coup de silence et de brises soufflées. Le temps passe, l'alcool mauvais. Les heures s'étiolent, et liberté manque à la créature enchaînée. Il a soufflé. Silencieux, à guetter la porte, les brèves lueurs qui semblent parfois s'immiscer. Sous l'armure, carcasse s'offusque des courbatures éveillées, le cœur pompe à manquer de s'y rompre – exténué, effrayé. Parce qu'au-delà du silence, ce sont l'inquiétude et l'absence qui se sont mis à régner. Elle, elle dont la mémoire rappelle les traits, les cris, les menaces. Triste finalité d'une soirée qui avait si bien commencée. Triste conséquence d'une folie qu'il n'a pas su réprimer. Le temps d'une seconde, l'azur s'attarde sur les phalanges, sur les légères plaies qui s'y sont apposées. Bête en salive quand Humanité, lentement, se brise. Un soupir, un souffle encore. Et les paupières se sont fermées, les idées rassemblées pour mieux réfléchir, tout appréhender. Tout, sauf ces pas qui se sont approchés, sauf la porte qu'on ouvre et les chaînes qu'on vient lui imposer. L'ivoire serrée, le fiel qui calcine la trachée. Il retient les dires, les paroles, litanies anciennes de menaces pourtant bien présentes. Le silence. On le traîne et on l'entraîne. Les couloirs, l'obscurité – cette pièce carrée. Les couloirs, les regards – les jugements qu'il ignore et cette présence qui ne tarde pas à se manifester. Sur la chaise, Dieu des Dieux guette et anticipe, les poignets malmenés par les bracelets qu'on ne lui a pas retiré. Méfiantes qu'elles sont, les gazelles, maintenant que le Lion est à portée. Et quand les mots résonnent, il n'y a que ce rictus pour se manifester. Rien qu'un sourire, rien qu'une courbe qui provoque autant qu'elle trahie l'amusement soulevé. Honneur et privilège – les définitions diffèrent selon les esprits concernés. Honneur et privilège – l'ironie est palpable qu'il laisse peu à peu s'évaporer.

Mais le silence règne, le silence assiège.

Quand cet autre en vient à mieux s'installer, il s'y essaie – fait de son mieux pour l'imiter. Les bras tendus sur la table, les poignets liés, les phalanges entrelacées. Curieux et joueur, l'animal qu'on vient narguer. « If I'm here, ye already know what happened, innit ? Testimonials, videos maybe... Lil' pussy cried to ye fer a punch 'cause he forgot how to be a man. Shame. » Un haussement d'épaules, l'azur n'a pas dévié – et la voix porte avec elle l'écho de quelques profondeurs ignorées. Sous les artères, dans le passage d'un sang corrompu, venin se distille qui persiste à l'encenser. Entre la brume et la réalité. Entre raison et démence indomptée. « C'mon, Lieutenant. I certainly not the only one to have mess with someone last night and ye know it too. » Calme qu'il veut faire valoir. Comme une tempête silencieuse dans l'océan des prunelles agité. Calme qu'il semble être, celui dont les mains s'animent maigrement de ces spasmes ignorés. Nicotine chérie qu'on lui a refusé, sommeil qu'il n'a pas su empoigner – et cette absence, cette absence qui pèse autant qu'une lame sur l'endocarde ravivé. « Where is she ? » Sans plus aucune ironie, sans la moindre sympathie à feindre puisqu'elle s'est évanouie. Il croit gronder, mais le timbre est monotone qui embrasse jusqu'aux murs dans lesquels on l'a confiné.          

    





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don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
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sanctuaire : midtown ; au beau milieu du seul intérêt qu'il se soit jamais trouvé. il s'est hissé en ces milieux inconnus, dans une petite maison qui borde mille et une avenues.
ombres et névroses : atteint d'asymbolie totale à la douleur. il en ignore les ressentis, ne peut éprouver la moindre douleur physique - un handicape qu'il passe régulièrement sous silence, agacé qu'il peut être par les préventions que chacun aurait à lui réciter vis à vis de ce qu'il est. arrogant et suffisant, incapable de se mettre à la place de qui que ce soit. les banalités lui échappent, autant que les sympathies de façade.
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▬ Ven 17 Fév - 1:27 ▬



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Le nez s'est frisé, l'honneur et le privilège arraché. Il y a cette parcelle de déception qui teinte les traits, qui se dévoile dans un soupir à peine feint – rapidement remarqué. Supérieur toisé, la retenue dans les mots qu'il ravale néanmoins, le silence en règne sur les corridors de moitié foulés. L'honneur et le privilège arraché, mauvais qui abdique finalement à cette sécurité. Le souffle est las qui s'impose encore, les paupières closes sous ces tapes déposées sur l'épaule pas même affaissée. « You owe me that 'privilege'. » Paroles qui tombent et tonnent avant que les pas ne résonnent. Il s'avance et s'élance pour cette chance à provoquer, pour cette autre partie inespérée d'un jeu qu'il a provoqué il y a des années. Il se contentera de Lincoln et des secrets qu'elle pourrait garder. Il se contentera de l'idiote que les ombres se sont appropriées. « Roseburry ? » Et cette voix encore. Ce retour en fracas qui gueule les syllabes d'un nom qu'il croit être méprisé. Le sien, sa personne malgré tout ce qu'il peut leur apporter. « Victim files a complaint. » Les sourcils se sont froncés, les dés sont lancés qui semblent finalement tendre en leur faveur – et les lippes supposeraient presque un rictus mal caché. Cette pièce dans laquelle il s'engouffre pour patienter, elle en deviendrait presque accueillante pour l'âme qui s'est mise à s'embraser. Patience est mise à mal qui ne fait plus que trembler. La partie commence, et il se doit de gagner.

Claque la porte derrière la silhouette guidée, traîne la longue robe arrachée. Il contemple sans encore s'animer, marbre stoïque qui essaie d'ores et déjà de sonder les prunelles qui vont et viennent avant de se relever. Là, confrontation d'un autre temps – comme un vieux souvenir secoué. Elle devance et rien ne semble avoir changé ; hormis peut-être l'arrogance puisque nulle tragédie n'est venue la caresser. Il laisse faire, les paroles écoutées. Les mains se sont croisées sur les jambes, l'attention toute offerte aux suppositions de la princesse déchue et débraillée ; jusqu'à la conclusion, jusqu'aux questions posées. Quoi faire, que dire. Tout, sans exception – mais facilité n'a jamais fait partie de son métier. « Also, no offense, I don't have your credentials. Moreven, miss Lincoln, you're right, you're in the wrong department - which means no one came crying in "our petticoats" in the first place. But the noose is tightening for your "man" since I'm here and I'm sure we'll manage to agree on a few points if you want to help him. Or to help you. » Sans s'animer, presque immobile malgré les pulpeuses qui se sont animées. Le regard qui toise encore pour jauger, qui tente de s'offrir un sentier sur une faille qui aurait à se dévoiler. « Tell me what happened from memory, if only you remember anything considering yours and mister Haynes state. I would like to hear your version of the facts... in details. » Comme une ouverture proposée, une oreille attentive pour une aide qu'il n'hésitera pas à écraser. « What did this man do to ruin your evening ? » Victime accusée, comme un partie pris qu'il lui offre – un jeu dangereux comme il tient à tout s'approprier, tout ce qu'il ignore et qu'il peut ici saisir et utiliser. Patient, Lestat, puisque plainte est déposée qui offre bien des heures supplémentaires à cette partie amorcée.              





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Clayton Banks
Clayton Banks
Martyr

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▬ Lun 6 Mar - 1:48 ▬


All thrones come at a cost



Il me toise, me jauge. Il a l’assurance de ceux qui en ont trop vu, en ont trop su. Est-ce qu’il a du sang sur les mains ? Oui, beaucoup, probablement trop. Est-ce qu’on a des preuves ? Non, pas assez et il le sait, c’est là le cœur du problème.

Alors la nuque droite, mimant ma posture, il te tient face à moi. Sans pression, il est là et il assume tout, ce qu’on sait tout comme ce que l'on ne sait pas et il s’en carre tellement que... que c’est un message en soi.... Quel connard !

« Si je suis là c’est que vous devez déjà savoir ce qui s'est passé, n'est-ce pas ? Des témoignages, des vidéos peut-être... Le chaton a pleuré pour une gifle et parce qu'il a oublié comment se comporte un homme. Honte à lui »

Il est charmant hein ? Le parfait connard je vous dis. Est-ce que pour autant ça m’a offusqué ? Non, j’ai même esquissé un sourire. Pourquoi ? Parce que j’ai grandi dans un quartier où si tu ne montrais pas les dents t’étais mort. Parce que je fréquente les gars d’Eight miles et qu’à Eight Miles si tu baisses les yeux et que tu te laisses gifler t’iras pas plus loin que l’angle de ta rue.

Alors j’ai souris, d’un sourire complice, un sourire coupable, parce que si le Clayton d’aujourd’hui est un flic « formaté », celui des quartiers difficiles de Chicago aurait pu faire la même remarque, cette remarque d’un autre âge, la même que celle que la bête en face de lui venait de faire avec toute la supériorité et le dédain qu’il pouvait y mettre.

« Allez, Lieutenant. Je ne suis certainement pas le seul à avoir eu des problèmes avec quelqu'un la nuit dernière et vous le savez aussi »

Mais putain pour qui il se prend ? Il veut quoi des excuses et un taxi pour le Shamrock ? Il ne veut pas un cigare et un whisky non plus ? Sans même me laisser le temps d’en placer une, il reprend calmement, sérieusement, comme si désormais il menait l’interrogatoire :

« Ou est-elle ? »

Je rêve... Il se fout de ma gueule, il m’invisibilise, je ne sais pas comment mieux l’exprimer.

Alors je reste là, je le fixe, partagé entre l’admiration et la stupéfaction, et devant l’absurdité du moment je baisse la tête et je rigole... Je pouffe de rire, claquant dans mes mains comme pour applaudir le numéro de salopard dont il vient de me gratifier.

« Très drôle monsieur Haynes, vous êtes à la hauteur de votre réputation, mais j’ai une question si vous le permettez. Vous qui aimez tant votre liberté, savez-vous où fini cette liberté et où commence la dictature ? Quand on inculpe sans preuve, quand on discrimine ou quand la réponse à une agression est disproportionnée... N’êtes-vous pas d’accord ? Le chaton avait-il vraiment mérité de se faire croquer par le lion ? Était-il vraiment un danger pour son autorité ou celle de sa lionne ? »

Ça peut paraitre gonflé de ma part, mais ce n'est pas le genre de gars à qui il faut montrer plus d’égard qu’il n’est prêt à vous en porter. Il est là fier et droit, il bombe le torse, il est là comme s’il était dans son jardin, trop confiant, trop sûr de lui, me défiant du regard il attend qu’on le relâche, mais cette fois il a glissé et on va en profiter pour gentiment lui rappeler que pour quelques heures encore il a notre laisse autour du cou... Alors continuons.

« N’est-ce pas finalement cruel et injuste d’agir ainsi ? Comment réagirait le lion si on faisait preuve de la même injustice envers lui et sa reine ? »

Je marque alors une pause, dodelinant, simulant un non et une moue de déception.

« Vous savez quoi ? il me semble qu’il manque de grandeur ce lion et, pour être honnête, s’il lui en faut si peu pour craquer, c’est qu’il est peut-être sur la fin ... Non ? »

Maintenant tendons lui une main qu’il s’empressera de rejeter :

« Cessons là les passes verbales, vous voulez sortir quant à nous il nous faut du solide, alors mettons nos égos de côté voulez-vous ? ça sera plus agréable pour tout le monde »

Allez, il est temps de finir :

« Parlons du massacre des Zerillis par exemple... Saviez-vous que votre chère moitié me doit en partie de ne pas s’être fait trouer la peau ce soir-là ? ça vous rappelle quelque chose ? Au moment où je tentais de l’escorter pour la faire sortir, un des assaillant nous a littéralement ouvert la porte ... Etonnant non ? »



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