Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 play with fire | lorcan

Aller en bas 
Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 370
crédits : chat.noir (c) astra (a)

play with fire | lorcan Empty
▬ Dim 8 Jan - 4:29 ▬



play with fire
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




L'azur s'est perdu, allant et venant, guettant les rangs. Bien des traits se sont fermés, abaissés. Les prières et sermons résonnent qui emplissent la battisse animée. Pour la première fois depuis des semaines, des mois, trop d'années, l'attention n'est pas offerte à ce Dieu qu'il sait l'avoir abandonné. Il y a ces rumeurs qui serpentent, il y a ces dires qui commencent à être répétés. Il y a ces nouvelles que le vent essaie d'enterrer, mais la mémoire est vivace qui refuse de lâcher prise. Ainsi, les questions deviennent légion, manquent pour excuser cette absence de plus en plus prolongée ces potentielles justifications. Ce n'est qu'un souffle qui a passé les pulpeuses cachées, rien qu'un souffle avorté avant que la voix n'ait à réciter les syllabes qui se sont mises à les surplomber. Rédemption sur laquelle il doit se concentrer, bien qu'elle ne soit depuis longtemps plus à portée. Il le sait, mais l'espoir gronde encore que certains puissent y prétendre, qui sait. Il en manque un, néanmoins. Absence notée, défaut du tableau qu'il ne peut s'empêcher de désigner. Lorcan qui s'éloigne, Lorcan qu'on suppose en train de s'échapper. Les liens commencent à se desserrer, les poignets comme libres de ce serment de loyauté qu'ils auraient pu supposer. Il a tiqué, patient qu'il n'est plus que de moitié. Le front creusé de ces inquiétudes qui se sont imposées. Et sur les marches de l'église, cette présence ne s'est pas manifestée. Inquiet, la déception qui menace – néfaste compagne qu'il ne tient pas à retrouver. Les dents serrés, l'attention qui s'est encore posée sur ces racontars qui circulent et ne font qu'à chaque fois s'intensifier. Alors il ose, sait que les heures peuvent parfois être cruciales – et s'il s'en est déjà émancipé, qu'adviendra-t-il des conséquences qui seraient à acter ? Il a hésité, Dieu des Dieux, avant que le rôle ne soit accepté. Parce qu'il veillait, soutien qu'il s'était improvisé quand le nom était entaché, quand les doutes suintaient des regards qui sur lui s'étaient un jour posés. Lorcan a qui la confiance fut finalement accordée. Lorcan. Lorcan qu'il croit devoir rallier à tout ce qu'ils ont encore à honorer. Une famille, unicité parfaite dans laquelle ils se sont tous installés. Un baiser sur la tempe de l'adorée, une promesse de retour pour ces prochaines heures – et fumée s'élève une dernière fois avant qu'il n'ait à s'éloigner. Les rues à longer, le moteur à laisser grogner. Les questions qui s'implantent, qui gangrènent jusqu'à l'âme intriguée. Il y a ces murmures qui lacèrent la sérénité, il y a ces voix qui rappellent qu'aucune paix ne puisse être envisagée. Sur la sellette, ces hommes et femmes que les lumières ont chassé. Et lui plus que quiconque aurait les armes nécessaires pour tous les faire ployer. Un accord vieux comme le monde qui repose entre les paumes, un pouvoir silencieux que beaucoup oublie, mais que lui ne peut réellement ignorer. Il y a cette confiance qui règne. Il y a cette méfiance qui s'éveille. Pour la démone qui semble s'accaparer l'attention, vigilance est de mise qu'il ne laissera pas s'amoindrir. Parce qu'il s'est toujours attendu à tout, Elijah – surtout au pire.

Les ronronnements qui s'apaisent, l'habitacle délaissée. Il guette les alentours, prédateur use des réflexes acquis au fil des années. Les voitures garées qu'il toise un instant avant d'avoir à réellement  s'avancer. Il cherche une ombre, petite souris embusquée. Il cherche dans la pénombre tout ce qui serait à même de s'y cacher. Le silence lui semble lourd, l'appréhension bien installée. Déception menace qui réclame de pouvoir l'enlacer, mais les certitudes sont tenaces qui refusent encore d'être écrasées. Ainsi s'est levée la paume, les phalanges qui heurtent le panneau de bois pour se signifier. Présence s'est manifestée, la carcasse patiente qui guette déjà les rideaux et les légères brises qui auraient à les déranger. Inquiet, à n'en plus douter. Plus qu'il n'aurait pu l'être si ces ragots ne s'étaient pas ainsi propagés. Les yeux sont partout qui lorgnent sur les faits, les gestes, la moindre parole que chacun aurait à faire prôner. Ils l'ont vu, l'ancien l'a rapporté. Elle erre quelque part, la petite chouette trop curieuse et indiscrète. Elle s'est trop approchée, franchissant quelques barrières qui furent autrefois élevées. Elle est menace et troubles, chaos et désordre. Elle est un pilier tremblant et bancal, instable pour celui qu'il croit pouvoir préserver. Elle revient fouler leurs pavés, et lui manque à l'appel, l'idiot que cette parcelle de chaos semble avoir trouvé. Une énième cigarette consumée, le mégot délaissé plus bas dans les crevasses aux trottoirs déformés. Une énième cigarette pour infecter les poumons sûrement déjà nécrosés, et ces nouveaux coups sont portés contre l'entrée qu'il vient de rallier. Déterminé, Haynes, à pouvoir faire la lumière sur ce qu'il aurait dû depuis longtemps remarquer. Et peut-être, celui qu'il vient visiter, s'en est-il déjà détourné. « If ye're naked, please, spare me that shit. » Pour pleinement se dévoiler, cette fois. La voix est unique qui ne peut qu'être reconnue, timbre familier pour ces heures à tenter de lui faire entendre raison sur cette place qu'il a su pleinement trouver. « Ye missed mass... again, brother. » L'une des raisons de cette visite improvisée. L'absence constante sous-entendue dans ce qu'il voudrait pouvoir lui faire écouter. Il ne s'avance que pour de bonnes raisons, l'homme que les ténèbres ont un jour recraché. Il ne se manifeste que lorsque les doutes commencent à chanter, que lorsque la confiance pleure ce lien qu'elle craint de ne pas pouvoir garder. Tout et rien, et peut-être que la fatigue n'aide plus l'esprit à rationaliser. Les mœurs changent et cette nouvelle génération qu'ils s'affairent pour beaucoup à couver perdent de cet attrait aux traditions longuement perpétuées.        

    





_________________



don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
Revenir en haut Aller en bas
Lorcan O'Connell
Lorcan O'Connell
wreak havoc

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux enragés.
ombres et névroses : 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont chaque emplacement a été oublié.
cicatrices : 253
crédits : Moonsthetic (avatar) ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus (icons) ; solosands (sign).

play with fire | lorcan Empty
▬ Lun 23 Jan - 4:09 ▬

(Play with fire)
Les aurores frappent à ta fenêtre sans prendre la peine de s'annoncer, invitées non désirées, toi qui n'est jamais parvenu à retrouver les bras de Morphée. Allongé sur ton lit par dessus les draps, tu observes le rouge peinturer l'obscurité, reprendre le droit qui lui a été volé plusieurs heures d'affilées. Résigné, frustré, ton poing frappe dans le réveil sournois qui n'a de cesse de te narguer. Encore une nuit tourmentée. Encore des cauchemars éveillés. Pire que des paralysies du sommeil, puisque tes paupières ne sont jamais fermées, rien pour effacer ce qui hante tes pensées. Tu te lèves, enfile un jean usé, un débardeur qui traîne encore dans la machine à laver, et tu descends dans la cour de l'immeuble pour bricoler ton nouvel engin à rafistoler. Moto rachetée pour une bouchée de pain, tout ce que t'as pu te payer après que la tienne soit partie en fumée. Évidemment, elle ne fonctionne plus. Le mec l'a emmenée à un garage pour la faire réparer, mais en se voyant glisser le devis à payer, il s'est totalement ravisé et a préféré s'en séparer. A quelqu'un d'assez cinglé pour relever le défi. Ça fait des semaines que tu t’attelles à refaire vrombir la mécanique, que tu trafiques des pièces pour remplacer celles qui sont trop abîmées. Mais au-delà même de colmater les plaies du mécanisme malmené, c'est ton propre esprit que tu cherches désespérément à soigner. Quand t'as les mains plongées dans la crasse et l'huile, t'oublies tout. T'oublies l'attaque sanglante, t'oublies la flic insupportable, t'oublies le moment à faire rougir la luxure que vous avez partagé, t'oublies le feu qui a ravagé tout ce que t'avais, t'oublies les tourments qui agitent la tempête de ton être à l'agonie. La colère pour moteur, sourde, terrible, qui s'abat aussi violemment qu'un orage qui vient flirter trop près. Une bombe à retardement que t'essayes de désamorcer en te mettant délibérément en retrait, toujours impliqué pour aider la communauté, mais glissant doucement mais sûrement vers une solitude que tu sembles absolument rechercher. Danger pour les autres, danger pour toi-même. Ouragan qui balaye tout sur son passage, auto-muselé pour éviter de laisser les crocs s'exposer et de voir les morsures s'infecter.

Plusieurs heures à t'adonner à ressusciter ce qui ne peut peut-être pas l'être, et tu retournes au bercail – cercueil –  pour boire une bière bien méritée. Liquide ambré qui te sert de petit-déjeuner, mode de vie chaotique, dépravé. Tâches noires sur le tissu, mains tout autant dégueulasses, t'entends frapper et la voix d'Elijah s'élever. Grondement qui manque presque de te faire sursauter. Et merde. C'est le courroux qui vient s'abattre. La pénitence qui pointe le bout de son nez. « J'arrive ! » Non, t'es pas à poil, mais c'est tout comme, toi qui n'est pas préparé à confronter la figure d'autorité. Il ne perd pas de temps à annoncer la raison de sa venue dans ton antre d'égaré. Mais l'égaré n'a rien d'un agneau, au contraire, c'est un loup enragé qui semble désormais t'habiter. Tu l'invites à entrer, bien que tu ne saches quoi répondre à son constat tranchant qui sonne comme une accusation. Une juste accusation qui te pousse sur la défensive, peu désireux de te faire sermonner. Il n'est pas là pour te juger, tu le sais. Mais ton procès vient bel et bien de commencer, et tu crains de ne pas pouvoir t'innocenter. T'es coupable, coupable sur toute la ligne. Elijah, tu le respectes. Elijah, représente pour toi une figure paternelle quand la tienne te faisait défaut. Alors tu joues la carte de l'honnêteté, pas celle du gamin pris la main dans le sac et qui cherche absolument à se dédouaner. « Ouais, ça me dit pas d'y aller en ce moment. » Désinvolture. Foi ébranlée. Autres priorités. Vérité brutale, avouée sans filtre, sans te demander à quel point ça pourrait le froisser. T'as tellement à confesser que tu saurais même plus par où commencer. « Tu sais tout aussi bien que moi qu'on a beaucoup à faire, j'ai pas le temps pour ça. » Pour prier un dieu en qui tu n'as jamais été certain de croire. En une entité qui vous a plusieurs fois laissé tomber. Il ne ramènera pas ceux que vous avez perdus. Il ne vous vengera pas des Italiens. Il ne te lavera pas de tes innombrables péchés. Votre communauté est brisée, tu fais de ton mieux pour la servir avec la dévotion la plus exemplaire, bien que tu sois moins impliqué dans vos habitudes fermement ancrées que t'as conscience de bafouer avec insolence. « Tu veux une bière ? » Alors même que tu bois plusieurs gorgées de la tienne pour aider le malaise à se dissiper. Il n'est pas ici que pour ça, pas vrai ? Ce n'est pas qu'une question d'aller ou pas à la messe. Autant qu'il s'assoit, prenne une bière, et joue lui aussi sa carte de l'honnêteté.   

( Pando )

_________________

irish blood ☩
We're all killers. We've all killed parts of ourselves to survive. We've all got blood on our hands. Something somewhere had to die so we could stay alive.

moodboard
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 370
crédits : chat.noir (c) astra (a)

play with fire | lorcan Empty
▬ Mar 31 Jan - 1:16 ▬



play with fire
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Voix s'élève, vitalité se trahie. Derrière les murs guettaient, l'existence visitée s'agite qui parvient enfin à se révéler. Longues furent les heures sans qu'aucune nouvelle ne soit donnée. Longs furent les jours durant lesquels l'absence commençait à se faire remarquer. Il a osé ces quelques questions, ces allusions à ces chaises vides qui peinent à être occupés. Et il a juré, Dieu des Dieux, méprisé les aléas qui cherchent lentement à les diviser. Paranoïa s'en est mêlée, venant parfaire ces impressions tues et couvées. Ces sentiments sont siens qu'il ne tient pas à distiller – la voix n'a pas à s'élever tant que certitudes n'ont pas à être gueulées. Le bénéfice du doute, c'est ce qu'il lui offre – ou au moins le temps d'encaisser pleinement le deuil. Parce qu'ils ont trop été blessés, piétinés par les vices et la cruauté qui, sur eux, sans prévenir, se sont abattus jusqu'à tout décimer. Ils ont tous ces marques à accepter, ces séquelles à endurer. Cette croix à porter. Les tords et les actes nécessités. Les erreurs et l'héroïsme d'une défense pour cette famille à laquelle ils sont liés. Ils sont un tout, et quand un fil cède, c'est la stabilité d'une unicité pleine et entière qui est menacée. Les prunelles guettent alors, s'attardent sur la silhouette qui s'est manifestée. Il a suivi les pas, Elijah, guettant également les ombres et les malins qui auraient à s'y dissimuler. Par précaution, pour parfaire ce rôle que celui-là semblait vouloir lui donner – l'aile déployée sous laquelle il a pu parfois se réfugier. Malgré le souffre, malgré la démence momentanée, malgré tout le souffre dont elle peut être imbibée. Il a essayé de bien faire, Haynes, rien que dans l'espoir de voir cette autre génération pouvoir plus tard prospérer. C'est l'avenir de leurs noms qu'il s'est mis à protéger. L'avenir de ce qu'ils sont, de ce qu'ils ont été – de ce qu'ils seront encore quand quelques derniers souffles auront à résonner. Attentif, au final. Captivé par cette réponse enfin concédée. L'envie réprimée que d'avancer vers la demeure du Divin mesquin, à peine clément pour ces fils qui essaient de lui parler, de s'accorder ces faveurs rapidement arrachées. Il acquiesce seulement, se contente en l'instant de ce qu'il peut écouter. Les questions sont nombreuses qu'il laisse en suspens, le brusquer étant de très loin sa dernière volonté. Parce qu'il n'a pas tout à fait tort, le gamin. Ils ont beaucoup trop à faire et le temps n'est plus un allié, rien de plus qu'une menace qu'ils peinent à appréhender. Comment pourrait-il le blâmer, il tient encore cet engagement qui lui a, un jour, incombé. Présent, sans pour autant l'être. Présent, mais les spectres sont surveillés pour ces chemins qui diffèrent, un jour ou l'autre, de tout ce qu'ils pourraient avoir à braver. Ils craignent les césures, les failles qui auraient à les engloutir, totalement les avaler. Ils sont déjà fragilisés ; les rumeurs sont nauséabondes qui peuvent trop aisément tout embraser. « Beer ? God no. Whiskey if ye have. Don't insult me like that, please... » Un rictus pour briser l'accusation fausse qu'il vient lui porter.

Il s'est installé, Haynes, ne cherche finalement plus qu'à s'apaiser.
Au moins rassuré puisque celui-là ne semble pas blessé.
Aucun piège ne s'est encore refermé malgré ce qui semble lentement le rattraper.

Elles se tiennent là, ses préoccupations, dans ce que quelques langues déliées ont su lui apporter. Racontars auxquels, d'ordinaire, il n'apporte que trop peu d'intérêt – mais ils sont centrés sur celui qu'il s'est surpris à apprécier. Parce qu'il lui rappelle Soan quand les heures devenaient compliquées, quand l'esprit commençait à vaciller. La perdition qu'il ne lui souhaite pas, au visité – il sait quels sont les démons qui traînent quand Solitude se met à gouverner. « About that time ye seem to don't have, let me remind ye they see everything and time, brother, begin to pass. I know ye're busy with things and stuff but... ye know, don't forget yer family behind all of that. » L'azur qu'il a levé, ces traits-là qu'il vient toiser. L'expression des regrets et des appréhensions qu'il essaie d'y trouver. Ces foutues incertitudes, encore, qu'il essaie enfin de contrer. Il veut croire que celui-là n'est pas assez idiot pour se laisser corrompre aux charmes de l'exilée. « Means os. » Précision inutile, mais qu'il se sent de poser. Nécessité marquée pour rappeler que le monde, derrière les fondations de cette bâtisse, continue de tourner. Ils vivent encore, malgré ceux qui sont tombés. Les rangs se referment qu'ils doivent préserver, les blessures se soignent qu'ils ne doivent pas pour autant cesser de panser. « Thing is... I worry about ye. Fer what I've heard, fer what's seems to become... yer priority. » Patience élimée qu'il s'affaire tout de même à user. Patience qu'il force pour ne rien précipiter, confiance qu'il lui lègue encore malgré tout ce qui semble vouloir couvrir le nom qu'il s'était mis à veiller. Là, il a tiqué. Là, un soupir brave les pulpeuses dissimulées. « Ye sure ye're ok ? » Une invitation à se livrer, une invitation de plus à rejoindre l'ombre dans laquelle se recueillir, sous les plumes nécrosées. Il avait promis, par le passé, de se tenir à ses côtés. Homme de parole qui n'entend pas tout effacer, pas en sachant que tous leurs piliers sont en train de chanceler. Ils ont à faire, c'est vrai – mais ils n'ont pas à s'éloigner. Les forces doivent s'allier pour gagner de cette ampleur dont elles ont été amputées.         

    





_________________



don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
Revenir en haut Aller en bas
Lorcan O'Connell
Lorcan O'Connell
wreak havoc

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux enragés.
ombres et névroses : 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont chaque emplacement a été oublié.
cicatrices : 253
crédits : Moonsthetic (avatar) ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus (icons) ; solosands (sign).

play with fire | lorcan Empty
▬ Ven 12 Mai - 4:24 ▬

(Play with fire)
Tes lèvres restent muettes, silence pesant qui vaut réponse, lourde attente avant la condamnation. Le liquide ambré que tu verses dans le verre a pour but de calmer la bête, l'amadouer pour espérer un peu la dompter. Espoir arrogant. Insolence aggravée. La figure d'autorité ne s'est pas déplacée avec pour seul but un rappel au catéchisme ou religion bafouée. Elle porte aussi la robe du prêtre, prêt à te pousser dans le confessionnal pour t'inciter à confier tes péchés, chapelet sur le front pour exorciser le démon qu'il pense te posséder. Il se montre en apparence avenant, patient, mais tu sais que brûle en lui les flammes d'un enfer personnel. Des flammes qui consument quiconque s'approche sans s'être préparé, peut-être même lui le premier. Tu lui tends le verre en guise de paix, puis t'en sers un pour t'abîmer le gosier. Breuvage d'une grande nécessité pour assister à ton propre procès. « J'oublie jamais ma famille, tu le sais bien. » Tu puises dans le peu de vertu qu'il te reste pour ne pas te froisser, pour ne pas montrer les crocs à celui qui t'a tant de fois tendu la main pour t'aider à avancer sur le chemin tortueux qui t'a été destiné. Mais justement, c'est parce qu'il te connaît si bien que t'es vexé qu'il puisse autant s’inquiéter. Il t'a vu tomber, il t'a vu tout sacrifier, il t'a vu te battre pour continuer de t'améliorer. La famille, c'est ton point sensible, celui sur lequel tu refuses d'être attaqué, celui sur lequel il ne faut pas appuyer. Depuis gamin désordonné tu t'es dévoué à la cause, suivant les pas trop grands de ton géniteur pour un jour devenir comme lui, sans comprendre que cela te condamnerait aussi à ne plus être vraiment comme toi. Et qui sait, c'est peut-être ça justement le problème, apprendre encore aujourd'hui à savoir qui tu es, à démêler les nœuds de ton passé, à comprendre la notice de tes propres pensées, et réaliser que c'est bien plus complexe que simplement t’asseoir sur un banc pour écouter le curé sermonner les psaumes de sa journée et espérer que cela rendra plus lisibles tous tes brouillons griffonnés.

Puis le second point sensible est touché. Bingo. Échec et mat. Coulé. Le bateau sombre, il ne sera jamais retrouvé dans ces méandres de ton esprit torturé. Elle est apparentée à un distraction, à une tâche indélébile sur le tableau de ton propre chaos dessiné à l'encre de tes tourments infectés. Nouvelle gorgée de whisky pour essayer de t'apaiser, d'anesthésier l'incompréhension qui cherche à s'exprimer. Son nom n'est pas prononcé, comme s'il redoutait de l'invoquer, créature qu'il serait trop risqué de matérialiser sous peine de voir son autorité s'envoler. Une façon comme une autre de continuer à tenir le gouvernail. « J'apprécie sincèrement ton inquiétude, Elijah. J'apprécie aussi tout ce que tu as fait pour moi. Mais avec tout mon respect, à quoi on joue ici ? » Vous vous estimez bien trop pour prendre le risque de marcher en terrain miné alors que vous pourriez simplement désamorcer les bombes ensemble. Des bouches trop bavardes. Des intentions mal placées. S'il a envie ou besoin de te faire passer un message, qu'il le fasse sans détour et sans artifice. Soldat impétueux qui attend la même vigueur de son commandant. « Je vais bien, c'est juste que... » Que quoi ? Tu te laisses à nouveau happer par la même femme, celle-là même qui t'a envoyé croupir en prison pendant des années ? Tant de secrets que tu ne pourras jamais révéler. Il a raison, parfois, souvent, c'est elle que tu choisis, au détriment de cette famille que tu t'es juré de protéger. Phrase qui reste en suspend, qui n'a pas de fin. Question sans réponse, qui n'a pas d'aboutissement. Comme votre histoire, à elle et toi. « C'est quoi ma priorité? » Tu veux l'entendre, voir s'il osera donner importance aux mots qu'on siffle à son oreille attentive.  S'il osera prononcer ce prénom que tu ne pensais jamais entendre s'échapper de ses lèvres.

( Pando )

_________________

irish blood ☩
We're all killers. We've all killed parts of ourselves to survive. We've all got blood on our hands. Something somewhere had to die so we could stay alive.

moodboard
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 370
crédits : chat.noir (c) astra (a)

play with fire | lorcan Empty
▬ Lun 15 Mai - 23:23 ▬



play with fire
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Il y a les chœurs d'une symphonie brisée qui s'élèvent, comme le fracas de vagues sur les falaises qu'il a un jour délaissé. Il y a ces notes dissonantes qui vont et viennent, elles brisent le silence qui tentait de s'installer. Il n'y a nul répit en ces lieux maudits, rien qu'une comptine malveillante de la part d'un fantôme qu'il refusait pourtant d'évoquer. Il plane, il croit pouvoir le sentir ; parfum de souffre, parfum de pourriture que rien n'a su chasser. Ça colle à la peau, ça marque les chairs – ça change l'éclat dans les prunelles que les siennes observaient. Il se perd, s'égare. Il s'est offert aux tréfonds innommables, Lorcan, sans lien auquel se raccrocher ; et lui, ces parcelles d'un cœur encore vivace qui tente de rappeler cette raison démantelée. Qu'il s'éveille, qu'il quitte les brumes dans lesquelles on le traînait ; qu'il se souvienne qu'un nid l'attend loin du piège qu'il est déterminé à laisser se refermer sur son être tiraillé. Devenu malléable, le gosse, vulnérable aux charmes d'une harpie méprisée. Sorcière de renom, mais qui est-il pour juger quand sa prêtresse ne prie sur le sang qu'il aurait à faire couler ? Lui qui se damnerait, qui tuerait pour le sourire de celle qui s'entiche de la Bête plus que de l'Homme qu'il a feint d'être depuis des années. Il condamne cette faiblesse, Elijah, sans en être pleinement légitime. Mais son ensorceleuse à lui abhorre encore le noir des ailes qui l'ont couvé ; elle est sienne et elle est leur. Elle est fidèle et non pas leurre. Plus légitime, finalement, mais pas moins damné. Il sait l'enchantement, le venin qui brave les frontières et les remparts pour tout infecter, tout s'approprier jusqu'à ne plus rien laisser ; la conscience transformée. Il sait, Dieu des Dieux, autant qu'il suppose les intentions derrière les volontés de celle qu'il ne peut nommer ; personne, paria déshéritée. Personne, elle n'est rien pour ce monde dans lequel celui-là semble ne plus pouvoir prospérer. Entre deux mers, zone grise survolée – sans signal, sans communication pour le guider. Il s'égare, gosse naufragé. Mais il s'anime, gamin que l'azur revient toiser. La voix levée, la question qui finit par claquer. Le jeu désigné, le jeu qui ne fait que commencer ; les métaphores et les non-dits accusés. Qu'ils parlent, qu'ils s'expriment ; il tique, et les traits se sont fermés. Sans un mot, rien qu'une invitation silencieuse à cracher ce qu'il supposait. Les raisons de sa venue, les raisons d'une inquiétude qu'il ne pourra renier. Impliqué, Haynes molesté, trop concerné par tout ce que celui-là aurait à orchestrer. Les sentiers qu'il doit veiller, les dangers qu'il se doit d'écarter ; il l'a toujours fait, par principe et loyauté. Et pourtant, il y a cette arrière-goût de défaite, comme un échec qui tenterait de se dévoiler. Patient, attentif ; captivé par les mots qui ne viennent pas, ceux qu'il se met à imaginer. Mille et une possibilités, toutes sans satisfaction pour celui qui espérait se tromper. Prédateur refuse de voir cet enfant se laisser subtiliser aux siens et à son destin. Alors, quand elle résonne cette ultime interrogation, il ne fait que soupirer. Les traits se sont abaissés, rien qu'une seconde, les phalanges rapidement aimantées au verre qu'on lui tendait.

La trachée brûle qui calcine presque les paroles à prononcer.
La trachée brûle sous l'ambre qui dansait ; Elijah s'est redressé.

Brève accalmie, une pause dans le temps. Comme une paix momentanée dans le chant des malins qui s'était amplifié. Là, le spectre rôde, s'accroche presque aux épaules de celui qu'il venait visiter. Il y a cet air froid qui s'avance, une brise nauséabonde qui prend les devants. « That focking hybrid cunt. » Le sang de l'intéressée condamné, accusé pour tout ce qu'elle aurait à jouer de méfaits. Et il jauge, et il analyse jusqu'à l'éclat tremblant au regard toisé. Il cherche à tout y lire, ces émotions embusquées, celles qu'on tenterait de réprimer, celles qui ne peuvent que se mettre à tout embraser. Il jauge pour mieux appréhender ce mal qui pourrait d'ores et déjà s'en être emparé. « That's what I heard, that's what they said. » Les rumeurs qu'il revient supposer, ces dires qui vont et viennent et que l'oreille tendue n'a pu que saisir au vol. Des récits sans fin, des récits sans aucun début puisque nul n'avait osé l'en informer. Il lui a fallu bien trop de temps avant de prendre conscience des absences répétées, de cette ombre qu'il devenait à ainsi reculer. Prévenant, l'homme qui venait quérir ces nouvelles trop rares, mais de plus en plus direct, de plus en plus mauvais. Parce qu'il méprise celle qui pourrait s'en emparer, parce qu'il sait les tréfonds qu'elle traîne avec elle et ces cachots où celui-là pourrait être abandonné. Cage sans âge et sans mort dans laquelle pénitence ne serait que souffrance et regret. « Ye said I worry fer nothing, hm ? » Les mains ont retrouvé les poches tandis que les pas résonnent. Il s'avance dans la demeure, il parcoure ces quelques mètres pour laisser l'attention se poser ici, là, partout et nulle part à la fois. « Maybe. Maybe not. I don't know, I want to believe ye. » Il a haussé les épaules, trahissant ce doute qui s'empare tout de même des songes, comme un étau se resserrant lentement sur ce qu'il pensait être des certitudes intarissables malgré les obstacles. Mais les faits corroborent avec tout ce que les vents peuvent avoir à porter de nouvelles, de récits déformés. Il s'éloigne, et lui n'a peut-être que trop tardé à le rattraper. « Ye're fine but... ? » Une invitation à terminer cette phrase qu'il délaissait, enfin. L'épaule qui embrasse l'un des murs à portée, appuie chercher tandis qu'il s'en remet à cet hôte qu'il est venu déranger. Curieux, Haynes, des secrets supposés qu'il ne parvient pas encore à confirmer.           

    





_________________



don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
Revenir en haut Aller en bas
Lorcan O'Connell
Lorcan O'Connell
wreak havoc

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux enragés.
ombres et névroses : 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont chaque emplacement a été oublié.
cicatrices : 253
crédits : Moonsthetic (avatar) ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus (icons) ; solosands (sign).

play with fire | lorcan Empty
▬ Sam 1 Juil - 5:17 ▬

(Play with fire)
Focking hybrid cunt. Paralysie d'un cerveau déjà atrophié par le trop plein d'alcool de la veille pas encore suffisamment dilué. Insulte cruelle, tout droit sortie d'une bouche glaciale que le whisky ne parviendra pas à réchauffer. L'intéressée a souffert. L'intéressée souffrirait encore d'entendre le mépris gratuit. Tu flirtes avec l'épée de Damoclès qui gronde au-dessus de ta tête, ton doigt glisse sur le tranchant de la lame, comme du sang en offrande à un dieu en qui tu ne crois plus vraiment. Un dieu qui ne te sauvera pas de ta propre insolence. Le gamin que tu étais jadis vient de se matérialiser à tes côtés, fantôme de ton propre passé que tu cherches à ignorer en espérant qu'il en fera de même, qu'il retournera dans les entrailles d'un temps révolu. Ce gamin qui prenait toujours sa défense quand les moqueries allaient trop loin, quand les couteaux s'enfonçaient trop profondément dans les plaies. Quand tu ignorais encore à quel point la vie est une pute sans pitié où la loi du plus fort est la seule qui fait sens si l'on veut survivre parmi les aliénés. Que reste t-il de lui aujourd'hui ? L'innocence et la bienveillance d'autrefois peuvent-elles non seulement trouver encore une place dans ce chaos devenu foyer ? Tu sens son regard inquisiteur peser sur toi, aussi lourd que celui d'Elijah. Tu cherches à le faire disparaître en fermant avec force tes paupières. Mais il reste là. Attend ta réaction. Et ces mots qui raisonnent encore. Focking hybrid cunt. Les autres qui s'en suivent ne trouvent pas le chemin jusqu'à tes oreilles. Tu ressens l'agacement du corbeau, son impatience, son besoin de réponse, mais toi, tu n'entends rien d'autre que l'insulte. Et l'épée qui se rapproche. Qui caresse ta nuque, dans une dernière chance de sauver ta propre peau. De ne pas commettre l'erreur qui pourrait te faire couler. Oublier. Prétendre que ça n'a pas d'importance. Que quelque chose n'a pas été touché dans cette âme malade qui vit son dernier sursaut. « Focking hybrid cunt. » Pensées bloquées, incapables de s'échapper, condamnées à t’entraîner dans leur chute. « Ne l'appelle pas comme ça. » La foudre claque, s'abat. La tempête se lève, dont tu es à la fois l'investigateur et le marin perdu en mer sur le point de chavirer, malmené par les vagues scélérates qu'il a lui-même provoquées. Et dans le coin, le gamin arrogant sourit.

« Ne l'appelle plus jamais comme ça. » Le loup enragé conteste l'autorité du roi de la jungle. Terrible erreur que tu ne peux pas réparer. Que tu ne veux pas réparer. Le sort est scellé, les dés sont lancés, et ils ne seront certainement pas à ton avantage. Les doigts se serrent sur le verre, cherchant une accroche pour ne pas complètement sombrer, minable radeau de fortune improvisé. Dernières gorgées que tu avales en guise de réconfort et de courage nécessaire pour subir le courroux de la bête piquée à vif par ton impétuosité. Mais tu ne regrettes pas l'impulsivité qui se manifeste, ce cri du cœur qui n'a pu être étouffé et qui pourrait tout te coûter. Tu ne réalises pas encore à quel point. Et ce que tu viens de déclencher. Pour elle.  C'est parce qu'elle a été appelée comme ça toute sa vie qu'elle... » ...est partie. Qu'elle t'a laissé croupir en prison. Rancœur persistante. Séquelle personnelle. Que tu ravales. Que tu bâillonnes. Pas aujourd'hui, pas maintenant. Mais les faits sont là. Vous avez rabaissé une gamine, vous l'avez humilié pour des choix qui n'étaient pas les siens, elle a subi de plein fouet une guerre à laquelle elle n'a jamais voulu participer. « C'est terminé. » Le ton claque, il mord, parce que l'homme est piqué à vif. Tu n'abordes pas le sujet de la bonne façon, tu plonges tête la première vers une chute qui n'a pour finalité qu'un énorme bloc de béton. T'aurais peut-être pu t'en sortir si tu l'avais demandé autrement, si ta requête avait été joliment décorée. Mais non, tu exiges. Tu ne prends pas le temps de prétendre quoi que ce soit, la vérité est brutale, peut-être même inattendue. Mais elle est pure. Réelle. Et tu lui fais assez confiance pour te dévoiler intimement aujourd'hui. Qu'importe ce que cela signifie, tu ne t'es jamais posé la question, tout ce qui compte, c'est que tu sois entendu.

( Pando )

_________________

irish blood ☩
We're all killers. We've all killed parts of ourselves to survive. We've all got blood on our hands. Something somewhere had to die so we could stay alive.

moodboard
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 370
crédits : chat.noir (c) astra (a)

play with fire | lorcan Empty
▬ Dim 9 Juil - 22:37 ▬



play with fire
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Invitation délaissée. Invitation qui serpente avec le vide, néant nouveau qui prend ses droits, qui prend ses aises. Le silence qui persiste, qui résonne, qui assourdit. Il guette, toise, contentieux. Il analyse les traits, les étincelles qui s'animent dans le regard éperdu ; égaré. Une pause dans le temps, un répit pour les songes concentrés, de plus en plus intrigués. Il n'y a que les cœurs pour battre, que les souffles pour trahir la vitalité. Il n'y a que les silhouettes qui se meuvent en rythme pour rappeler au monde qu'ils prospèrent encore, que les poumons sont à même de se gonfler ; qu'une mélodie quoi que légère persiste à taper contre les côtes maintes et maintes fois sollicitées. Les secondes à l'arrêt, puis ses propres paroles répétées. Le temps devenu éternel, et dans le timbre suinte cet étrange fiel. L'infection qui s'éveille, qui se révèle. Corruption ancrée, imparable que rien ne saura probablement chasser. Il arrive trop tard, c'est l'instinct qui en vient à le beugler. Patience alors usée, vidée – l'avertissement gronde qui ne fait que tout accentuer. Un tremblement immatériel, un coup d'orage dans les tréfonds du monde qu'ils ont à fouler. Il y a ces frontières qui tremblent, effritées par des pas qui y seraient récemment passés. Et peut-être que celui-là s'est déjà égaré. Peut-être que les pas se sont trop éloignés – peut-être n'a-t-il pas assez veillé. Il l'accepte volontiers, sa part de responsabilité. Il l'accepte malgré cette insistance, cette confrontation improvisée. Il a tiqué, mauvais, il guette sans sourciller. Presque un rictus sur les lippes, un grognement du fond des tripes. Mauvais, attentif. Il écoute, surveille les menaces qui auraient alors à se manifester. L'ombre dans un coin, le canon improbable qui aurait à se lever. Piège misérable, petite souris planquée, assoiffée d'une vengeance ridicule qu'il est prompt à lui briser. Étrangement, il en vient à prier l'effet de surprise, l'occasion glorieuse de laisser le sourire s'imposer. Rien. Une seconde étrangement longue, une éternité qui ne fait que passer – jusqu'à se faner. Justifications qui claquent, des excuses qu'il n'entend pas quant à l'acharnement dont elle peut user. Elle, sorcière d'un autre temps que les années ne semblent pas vouloir faire ployer. Il a tiqué, mauvais, Elijah qui aurait dû bien avant s'avancer et lui couper l'herbe sous le pied. Parce qu'il le voit dans ce regard croisé, cette amertume et cette perdition d'ores et déjà bien installées. Elles sont là, liens tenaces sur l'endocarde qui s'est alors pétrifié. Coup d'éclat, coup de tonnerre où clarté devait pourtant régner. Un dernier tambours et les syllabes tonnent plus que jamais. « It's over. » Les sourcils froncés, un souffle amusé, ironique pour braver la barrière hirsute derrière laquelle les pulpeuses sont dissimulées. It's over ; et ces simples termes pourraient avoir bien des conséquences, bien des tournures mal amenées.

It's over ; mais il ne fait que commencer.
Mal enfoui se doit d'être éradiqué.
Il essaiera, jusqu'à probablement s'y blesser.

Animal levé, l'azur qui s'attarde sur les alentours, sur ces ombres qui dansent aux fenêtres voilées. Il guette, coutume indomptée qui ne fait que se répéter. Mille et un scénarios, mille possibilité sur lesquelles s'arrêter quand, pourtant, elles lui semblent toutes plus irréalistes que les autres. « What ? » Le ton encore calme, presque neutre. Stabilité empoignée à laquelle s'accrocher, l'âme qui se doit de prospérer. Loin de la démence, loin de tout ce qu'il peut si bien ravaler – loin de tout ce qui pourrait s'animer, l'imprévisible en paire à cet instinct qui voudrait pourtant gueuler. Parce que le contrôle n'est plus sien, parce qu'il y tient assez pour s'inquiéter de la voie qu'il semble vouloir emprunter. « She could've move on, go somewhere else, ye know. She could have left this focking town and go fer away. But she chose to stay, right ? She wants something she will never get and ye, ye just fall fer it. That's sweet. » Un pas, un grondement sur le plancher. Un autre, la pièce qu'il apporte comme en chasse, comme en défense d'une menace à éclater. L'attention néanmoins rendue à celui qu'il venait trouver, celui qu'il espérait épargner – celui qu'il croit devoir finalement sauver. « So ye're ok with that ? Being used like a lost little puppy to whom she gives some attention when she can ? » Interrogatoire improvisé, il joue sur l'esprit comme il espère y ancrer ce qu'il songe vérité. Pion dans un plan mal amené, élément malléable qui se laisse guider, envenimer à des fantasmes que seuls des rêves pourraient exaucer. De parasite à traître, le pas était maigre et ce dernier titre acquis par celle qu'ils désignaient, il ne tient pas à le voir se l'attribuer. Approche risquée, approche des faits qu'il veut supposer qu'il ne sait pas comment réellement aborder. La lame est plantée, le recul n'est plus à faire comme le timbre a déjà résonné. Il ne peut que continuer, persister sur ces suppositions comme elles ne peuvent être teintées que de cette pure et tragique véracité. « Then what ? Ye follow here and what, hm ? What will happen exactly when she'll try to have os all ? What will ye do, Lorcan ? » L'azur qui refuse enfin de dévier, les mains qui rejoignent les poches comme pour atténuer un peu la tension qui crépite, élancée pour tout recouvrir, tout s'approprier. L'inquiétude sincère, mais les sentiments mal témoignés. L'inquiétude sincère, mais il n'a jamais su faire preuve de tact, violent dans tout ce qu'il aurait à prononcer. Violent, comme le chœur de cette espèce de peur qui s'est mis à chantonner. Litanie lointaine qu'il craint d'entendre avec plus d'intensité. « Ye're gonna sell os to that... friend of yers ? » Là, bien qu'implicite, le pas déjà fait pour l'amadouer, pour rappeler à cet homme là où se trouve sa place depuis toutes ces années.            

    





_________________



don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
Revenir en haut Aller en bas
Lorcan O'Connell
Lorcan O'Connell
wreak havoc

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux enragés.
ombres et névroses : 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont chaque emplacement a été oublié.
cicatrices : 253
crédits : Moonsthetic (avatar) ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus (icons) ; solosands (sign).

play with fire | lorcan Empty
▬ Sam 29 Juil - 22:20 ▬

(Play with fire)
L'enfant rebelle lève la voix pour se faire correctement entendre dans ce capharnaüm de pensées contradictoires, pour la première fois de sa vie, ne se laisse pas dicter sa conduite. Il a assez rongé sa laisse pour casser le cuir qui le retenait. Personne pour lui dire ce qu'il doit faire, ce qu'il doit penser, ce qu'il doit devenir. Façonné par les corbeaux, le moule qui a été fait pour toi tu n'en es jamais sorti, docile soldat qui s'est donné corps et âme pour faire vivre cette grande famille. Mais aujourd'hui, tu te dresses entre eux et elle, parce que t'es persuadé que c'est le bon choix. Que pour une fois, c'est le bon choix. Et bien sûr que ça t'en coûte de faire face à cette figure à la fois autoritaire et paternelle que tu respectes infiniment. Il était là quand t'étais au plus bas, quand tu craignais le bannissement après avoir tué l'un des vôtres. Il a toujours été là, à te soutenir, à t'aider à te relever et à avancer. Encore aujourd'hui quand vous vous battez sur le ring, tu sens une complicité certaine se renforcer. Tu lui seras éternellement reconnaissant pour tout ça. Mais cette fois, il a tort. Et tu ne prétendras pas le contraire pour l'apaiser. « Je la connais depuis que je suis gamin, tu ne m'apprendras rien sur elle. » Pour le meilleur et surtout pour le pire, vos chemins se sont croisés très tôt, pour rapidement se transformer en routes sinueuses et chaotiques. Tu connais Keira Thompson, sans doute bien plus que n'importe qui dans cette ville, tu n'as pas besoin d'ouvrir les yeux sur quoi que ce soit, t'as appris par cœur chaque démon qui l'habite. Il n'y a aucune noirceur que tu ignores, aucune beauté que tu prétends ne pas voir. Tu l'as vue grandir, depuis toujours rejetée par la masse, pas assez irlandaise ou pas assez italienne, constamment déchirée entre deux mondes sans réussir à appartenir à l'un ou l'autre. Enfant brisée devenue femme torturée. Et tellement plus que le portrait dessiné par l'oiseau agacé. Les sourcils se froncent sous la frustration, couplée à la condescendance d'un Elijah qui cherchent à blesser pour mieux contrôler. Il pense savoir tout d'elle et de votre relation, mais il en a à peine effleuré la profondeur. Vous vous complaisez dans une haine réciproque qui parfois se refuse à vous pour laisser place à une autre dimension que vous ne parvenez pas à définir. Si toi-même tu n'arrives pas à déterminer ce qui t'unit exactement à Keira, comment le pourrait-il ?

Le chef de meute tourne, se rapproche, c'est toute sa sature qu'il utilise pour tenter de calmer le mouton noir qu'il craint de voir s'émanciper. « Pourquoi tu as besoin de rendre ça aussi radical ? Pourquoi je devrais faire le choix entre elle et vous ? Elle n'est pas une menace. Tu crois pas qu'elle aurait déjà tenté de nous détruire si elle le voulait vraiment ? » L'accusé parjure, il ment pour protéger celle qui risque une peine encore plus lourde que la sienne. Mais Elijah ne sait pas, il ignore les secrets qui vous lient et qui pourraient la condamner à une sentence irrévocable. Des secrets que tu emporteras dans la tombe. Peu importe la raison qui te pousse à une telle dévotion. « Si Keira Thompson devient un quelconque problème, je m'engage à m'occuper personnellement d'elle. » Évidemment, tu ne mets pas d'autres mots dans les termes du contrat. Tu t'occuperas d'elle, mais la façon t'appartient. Tu fais face au mentor, sans lâcher son regard, sans trembler. D'un homme d'honneur à un autre. Une même famille qui doit se faire confiance. « Je me porte garant du risque qu'elle représente à tes yeux. Et j'ose espérer que tu me feras confiance là-dessus. Elle ne s'attaquera à aucun d'entre nous, je vais m'en assurer. » Une promesse que tu sais pourrait te coûter si cher. L'intéressée est imprévisible, bornée et gonflée par la rancune. Mais tu n'as pas d'autres choix que de gagner du temps, d'essayer d'atténuer du mieux que tu peux la menace qu'elle représente aujourd'hui aux yeux perçants et méfiants des Crows. « Mais tu dois me promettre que personne ne la touchera. Personne ne pose la main sur elle. Personne ne s'attaque à elle, de près ou de loin. » Un pouvoir que tu prends sans vergogne, un deal que tu fais avec le diable. Si la flic venait à déraper, tu seras celui qui réglera le problème. « Elle m'appartient. » Sous toutes ses formes, de la façon la plus pure et plus complexe qui soit. Elle est à toi, elle l'a toujours été, et elle le sera à jamais.

( Pando )

_________________

irish blood ☩
We're all killers. We've all killed parts of ourselves to survive. We've all got blood on our hands. Something somewhere had to die so we could stay alive.

moodboard
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 370
crédits : chat.noir (c) astra (a)

play with fire | lorcan Empty
▬ Lun 21 Aoû - 21:13 ▬



play with fire
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Pression. Un coup de tonnerre, un coup de tension. Pression qui ne fait que s'accentuer, les murs tremblent sous les ouragans répétés. Apocalypse proche, affamée. Elle s'avance, terrasse les boucliers et les champs de force dressés autour de la maisonnée. Pression. Des battements manquées, des mots soufflés qui peinent à percer les brumes qui se sont installées. Il veille et il guette, entre Homme et Animal qu'une défense nouvelle vient galvaniser. Les suppositions claquent, déposent le venin des paroles sur les alentours troublés. Il suppose la fin, la trahison qu'aucun ne pourrait encore appréhender. Il suppose la fin, ces années à errer avant que les chaînes ne reviennent s'apposer aux poignets. Il suppose, Elijah, expose les scénarios que l'imagination s'est mise à dessiner. Un schéma presque trop clair, trop net. Un avenir qu'il pourrait être tracé, et les murmures de Lorcan en offrande à celle qui cherche tant à les condamner. Craintif, l'homme qui semble ne pas trembler. Craintif de tout ce qu'il n'a pas su préserver, la marque insolente de la pourriture s'est apposée sur ces chairs qu'il a tant couvé. D'ores et déjà condamné, la sentence a été rendue quand il s'égarait. Parce qu'il insiste, il cherche à comprendre. Il a froncé les sourcils, Haynes imposé. Il essaie de tout anticiper, ne parvient pas à suivre ce chemin qui s'est dévoiler. L'incompréhension prônée quand elle est pourtant illégitime de cette place accordée. Tout est limpide, selon lui. Tout est déjà trop visible pour pleinement être ignoré. Et il l'ose, ce rire ironique. Un souffle brisé que les poumons laissent passer – menace qu'elle ne serait pas, plaisanterie qu'il peine à avaler. Il tente cette preuve, ces mots que rien ne saurait surplomber. Elle aurait déjà agit, peut-être l'a-t-elle déjà fait ; et si ceux qui terrassaient leur rang en cette triste nuit s'était servie de ce qu'elle aurait appris par l'idiot qu'il est venu visiter ? « Et si » ; gronde la paranoïa que chaque jour force à crépiter. Il a tant à dire, tant à grogner. Il a tant à faire claquer, jusqu'aux paroles-prières qui lui sont accordées. Il ose, il s'avance et il pose le verdict qu'il n'a même pas réclamé. Il ose, il s'approche et il s'impose – garant pour celle qu'il ne peut que mépriser. La confiance qu'il rappelle, qu'il réclame. La confiance nommée qui fait s'affaisser ce sourire mauvais qui s'était installé. Elijah stupéfait, Elijah presque déçu – à la fois décontenancé par autant d'assurance pour ce qu'il vient d'évoquer. La vision pourtant diffère de ce que lui s'est mis à imaginer. Plus radicale, comme il le supposait. Prompt à acquiescer, l'homme qui ne fait plus que guetter. Tenté de mettre fin à ce triste spectacle ; les réflexions désordonnées et le cœur au bord des lèvres. Tenté, Haynes qui maintient le silence allié, qui ne fait plus qu'observer. Agacé, désarçonné. Condition s'appose qui mène les traits à se creuser. Hésitation s'en mêle. Hésitation est née. Priorité, confiance qu'il appuie. Appartenance marquée, paranoïa qui suppose un leurre, quoi que même pas relevé. Confiance qu'il nommait, confiance tente son ascension sur les idées bousculées. Confiance, elle était liant dans cette relation possédée. She's mine.

Similaires, pourtant différents.

Et il a tenu sa place, il a guetté. L'azur traîne, lorgne cette carcasse qui s'était redressée. Fureur au regard, détermination dans la voix. Hésitant, l'homme qui ne fait que souffler. Les alentours guettés, les ombres qui planent qu'il en vient à volontairement ignorer. Il essaie de se recentrer, il essaie de réfléchir malgré ces craintes accentuées. Il aurait dû être là, il aurait dû veiller. Il aurait dû s'avancer, rappeler les choses – parfaire ce lien qui se matérialisait il y a quelques années. Il a failli, Elijah, il n'a fait que s'éloigner ; et le prix lui paraît violent, trop grand, démesuré. « Ye have no idea how I want to believe in ye. » Le souffle revenu, les notes claquent quand le silence se pensait préserver. C'est l'instinct qui se manifeste, qui pousse l'homme à s'exprimer. C'est l'instinct qui guide les songes, ces pensées emmêlées qu'il ne parvient pas à trier. Il veut croire en l'intensité de ce qu'il lui confiait, il veut croire en cette promesse implicite qui vient de se lever. « And guess I will. » Prunelles ont dévié, posées sur les vitres et les sentiers qui peuvent s'y présenter. La ruelle observée, ce sang qu'il continue d'imaginer sur les pavés usés. Le bitume désacralisé par l'affront qu'aucun n'a pu empêcher. Fatigué, l'homme qui prétendait cette splendeur que certains peuvent parfois lui envier. Fatigué d'avoir à lutter, convaincu que Dieu s'amuse encore à le tester. Il s'en prend à ceux qui lui sont chers, il mesure sa patience et son endurance face aux maux distillés. « I'll trust ye. Sympathie rappelée, le timbre moins lourd et mauvais. En honneur de ce qu'ils ont partagé, des ailes qu'il déployait pour lui permettre de s'élever. Confiance qu'il invoque à son tour, mais les habitudes restent – tenaces et belliqueuses. Il y a ce fond qu'il ne parvient pas à silencier, une voix lointaine qui suppose les fureurs et les frayeurs jusqu'à les corrompre et les embraser. But if I'm wrong here, no matter how hard it will be fer all of os, I'll be the one coming fer stop all of that nonsense. » Avertissement vain, il a fait preuve de bonne foi en assurant qu'il n'hésitera pas à s'en occuper. Bonne foi. Leurre. Bonne foi. Leurre. Bonne foi, il s'en persuade. L'hésitation, mais la confiance. L'étendard qui se plante, qui hisse un drapeau ancien sur les réticences nouvelles. « It's... It's just... I'm worry about ye, that's all. » Fatigue qui prend le dessus, fatigue qui en vient à se trahir dans ces syllabes concédées. Fatigue pour l'ancien qui en a déjà trop essuyé. Deuil et culpabilité. Coupable de ne pas avoir pu protéger l'adorée. Coupable d'avoir laissé celui-là s'égarer. Coupable, Elijah. Dieu des Dieux diminué. Deuil et culpabilité en poison dans la carcasse qui s'est affaissée.             

    





_________________



don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
Revenir en haut Aller en bas
Lorcan O'Connell
Lorcan O'Connell
wreak havoc

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux enragés.
ombres et névroses : 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont chaque emplacement a été oublié.
cicatrices : 253
crédits : Moonsthetic (avatar) ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus (icons) ; solosands (sign).

play with fire | lorcan Empty
▬ Mer 6 Sep - 0:46 ▬

(Play with fire)
Et pendant un instant, une fraction de seconde, le doute s'immisce. Du côté du mentor de façon évidente, mais du tien également. Un doute qui se fraye un passage dans ton cerveau conditionné à une dévotion sans faille envers ta famille de chair, de sang et de cœur. Une dévotion qui semble aujourd'hui tiraillée, ou du moins partagée, avec celle qui n'a jamais trouvé sa place dans le nid.  Peut-être que tout ce qui t'a été inculqué n'est pas parole d’évangile. Peut-être que ceux que tu pensais ne vouloir que ton bien sont bien plus nuancés. Peut-être qu'ils te trahiront, d'une façon ou d'une autre, dans un futur proche ou lointain. Et cette pensée, aussi brève soit-elle, aussi potentiellement futile soit-elle, suffit à complètement t'ébranler, à te faire perdre pied. Et cet appartement qui est pourtant le tien, semble soudainement terriblement étranger. Froid, impersonnel, comme le regard que pose Elijah sur toi. Tu ressens sa colère vibrante, qu'importe qu'elle soit justifiée ou non, elle frappe aussi puissamment qu'une claque en plein visage. Le doute est là. Le doute envers ton jugement, le doute envers ta fidélité, le doute envers ta personne toute entière. Et toi qui prend si soin de cacher tes faiblesses, de ne t'attacher à personne pour ne pas voir ces gens que tu aimes être utilisé contre toi, tu réalises combien tu es vulnérable désormais. Jamais tu ne t'étais autant révélé à quelqu'un, y compris à toi-même. Suspendu aux lèvres du corbeau, tu attends le verdict, la sentence d'un crime que tu ne penses pourtant pas avoir commis. Coupable anticipé. Injustice que tu peines à supporter. Puis, injustice qui n'aura finalement pas lieue. La respiration bloquée reprend son rythme régulier, la poitrine se soulève de plus en plus aisément, à mesure que la confiance semble se réinstaller. Fragile, instable, qui peut si facilement être entaillée, mais toujours tissée malgré tout. Un soulagement que tes traits ne manqueront pas d'exprimer. Puis un signe de tête en guise de remerciement pour cet acte de foi. Homme taiseux qui n'a jamais su apprivoiser ses émotions, et encore moins mettre des mots dessus.

Maintenant que le soulagement est venu atténuer les tensions, t'aimerais sceller le pacte officiellement avant de passer à autre chose. Tu comprends son inquiétude, puisque toi-même tu ne sais plus bien où t'en es dernièrement, cependant, tu feras tous les efforts nécessaires pour dissiper son ressentiment s'il te fait la promesse attendue. Avec clarté et éloquence. Pas un sous-entendu. Tu veux sa parole d'homme. Tu veux qu'il mette en jeu son honneur. « T'inquiète pas pour moi, c'est juste une mauvaise passe. De l'accumulation de fatigue et d'impuissance après tout ce qui s'est passé au Shamrock. » Il a raison, tu t'es terré dans l'ombre, préférant faire un deuil silencieux plutôt que de le manifester. C'est toujours difficile pour toi depuis ce qui s'est passé sur le ring quand t'étais encore qu'un gamin. Le traumatisme est ancré, et même quand tu penses qu'il commence à disparaître ou que la blessure décide enfin à cicatriser, il jaillit parfois sans crier gare pour asséner un nouveau bleu à l'âme. Violences conjugales entre ta conscience et toi. Elle tape fort, et t'es bien trop fier pour demander de l'aide à qui que ce soit. « Je vais retourner à l'église. Je vais m'impliquer encore plus dans la communauté. Je serai disponible pour n'importe qui, n'importe quand. » Bien que tu t'acharnes dans le travail dernièrement, t'es prêt à en faire encore plus. Parce que tu sais que vous manquez d'argent, que des familles ont perdu des êtres chers et que vos rangs en ont perdu tout autant. Tu seras le parfait petit soldat, celui que t'as toujours été, mais à une seule condition. La même. Toujours. Et si tu devais aller jusqu'à signer une entente avec le diable pour obtenir ce que tu veux, tu le ferais. Déjà condamné, qu'est-ce que t'aurais à perdre de plus. « Je vais faire attention à moi et au groupe, mais Elijah, j'ai besoin que tu me fasses cette promesse là. J'ai besoin que tu me le dises de vive voix, que tu t'engages tout autant que moi. » C'est la dernière fois que tu vas en faire mention, parce que t'estimes qu'après ça, le message aura été correctement passé. Et vous pourrez retourner à votre quotidien, et à prétendre que la confiance est exactement ce qu'elle était auparavant. « Je veux que tu me promettes que personne ne touchera à Keira Thompson. Je veux que tu me donnes ta parole. » Tu ne veux laisser aucune faille dans le contrat. Tu ne sais que trop bien comment ça fonctionne. Une promesse explicite en guise de signature entre deux hommes d'honneur, voilà ce que tu lui demandes.

( Pando )

_________________

irish blood ☩
We're all killers. We've all killed parts of ourselves to survive. We've all got blood on our hands. Something somewhere had to die so we could stay alive.

moodboard
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 370
crédits : chat.noir (c) astra (a)

play with fire | lorcan Empty
▬ Dim 24 Sep - 21:06 ▬



play with fire
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Une étincelle s'élève, discrète et presque illusoire. Une étincelle pourtant déterminée, qui loge aux iris brièvement croisées. Une étincelle d'un brasier faiblard, épuisé. Une brise passe et le silence reprend ses droits, comme une symphonie étrange autour des hommes qui en sont à se jauger. Doutes, doutes à effacer. Méfiance, méfiance qui ne peut stagner. Pas ici, pas en sachant les promesses confiées, les paroles données. Le temps est à la confiance qu'ils évoquaient. Puissante et impardonnable, parfois mensongère, d'autres fois véritable. Il ne sait pas, ne sait plus – le monde semble changer, se transformer en un théâtre où nul contrôle ne peut être empoigné. Il prend ces faits comme une lame savamment enfoncée, il ne peut régner totalement sur ces terres désolées. Ces esprits ne sont pas pantins, ces âmes sont encore libres de se fourvoyer. Dieu qu'il aspirait à un dessein plus serein pour celui qu'il est venu déranger. Il ne sait pas, ne sait plus, Elijah. Partagé entre mille et une idées, tourbillon s'installe jusqu'à saccager les piliers sur lesquels il reposait. Ces morts ont rappelé à cette grande et glorieuse famille ô combien leurs remparts se sont fissurés. Doute. Doute qui ne peut être contré. Qui sera le premier à céder ? Qui sera le premier à s'éloigner ? Les regards se cherchent, dans le quartier. Tous ont ces questions à poser qui ne font finalement jamais formuler. Et après ? Et après quoi ? Qu'adviendra-t-il de ce règne lorsque les ténèbres surgiront d'ici bas ? C'est un souffle qui brave les pulpeuses, l'attention offerte aux dires qui vont et lancinent, s'impriment jusqu'à l'encéphale embrumé. Inquiétude à pousser, le deuil encore désigné. Il a acquiescé, Haynes. Les traits qui s'animent à peine, compréhension qu'il est en mesure de lui concéder. Parce qu'il peine à braver ces maux, cette léthargie nouvelle qui prend jusqu'aux ambitions anciennes, jusqu'à la détermination désormais fracassée. Ils sont tous fatigués, ils ont tous l'impression de peu à peu se noyer. Comment pourrait-il l'en blâmer quand ses propres émotions sont à calquer sur ce qu'il vient d'accuser. Et pourtant, lui semble vouloir retrouver de sa hauteur. Sa présence à l'église qu'il en vient à proclamer ; silhouette reviendra se greffer dans les rangs malmenés, implication plus marquée sera à célébrer. Il veut leur revenir, il ne s'est jamais réellement éloigner. C'est un rictus qui pare les lippes, un rire presque inaudible qu'il souffle dans la foulée. Le cœur s'apaise, conscience s'inquiète. Il veut le voir déployer le charbon commun de leurs ailes, mais l'humanité rappelle les risques, les dangers qui lorgnent sur la nuée. Il veut le voir leur revenir, il voudrait le voir prospérer. Il veut le voir leur revenir, mais une part de lui s'imagine qu'il aurait pu en être sauver. Bataille silencieuse que se livrent loyauté et humanité.

Mais il attire l'esprit qui divaguait. Il parle et suppose, réclame ces promesses sans intitulé. Sourire subsiste, quoi que tiré. Sourire tient son joug derrière la barbe immuable qui camoufle en partie les cicatrices des traits. Il croit savoir, ne peut en douter. Il n'ignore pas ce qu'il lui réclamait ; mais les conditions à cette parole réclamée ne bougeront pas, valides même malgré tout ce qu'il aurait à réciter. Il leur viendra, Haynes dévoué, si le moindre mal devait leur être accusé. « Hm ? » Pour parer à l'absence de note, pour le laisser finir – pour que volonté soit pleinement énoncée. Il s'en remet à tout ce qui peut les lier, ces valeurs qu'aucun ne souhaite bafouer. Il s'en remet à ce qui fonde la communauté dans laquelle ils se sont enfoncés. Il s'en remet, une dernière fois, à la confiance qui se doit de gouverner. Souffle. Soupir. Un pas, Elijah, l'esprit qui use des mots partagés pour les tourner à son avantage ; il n'a jamais prétendu être un saint. No one's gonna touch her, except me if ye don't when the time will come. Il aurait pu le dire, mais les mots ne sont que pensée. Il aurait pu le clamer, quand les paumes se seraient embrassées – mais il n'a fait qu'acquiescer.

« Ye have me word. » Levé, l'azur. Il confronte son hôte, il guette cette étincelle qui s'était mise à danser. Sans émotion, l'homme qui s'est invité. Sans clarté dans ce regard d'ordinaire un peu plus expressif ; malsain dans les songes qui peuvent se deviner. Mais rien, rien qu'il ne laisse paraître cette fois-ci. Fermé, en pleine réflexion, à tenter de prévoir l'avenir selon les pires scénarios. Et s'il n'osait pas, le gosse qu'il a essayé d'élever ? Et s'il échouait, Lorcan, dans cette simple mission de tous les préserver. L'arrogante créature ou cette famille qui prospère depuis des années à le chérir malgré les méfaits. Il essaie d'appréhender ce futur pas encore dessiné, Elijah, par principe et nécessité. Pour savoir l'ampleur des maux qu'il aurait alors à porter. Mais l'instant, ce moment seul auquel il se doit de s'en remettre. C'est une main sur l'épaule qu'il ose, l'étreinte presque paternelle sur celui qu'il a pu couver. Folie qui faisait écho aux démons qu'il essaie de dissimuler – par ces simples souvenirs, il parvient à s'apaiser. Il le ferait très certainement, de l'achever elle, si menaces venaient à être actées. « Like I said, we lost so many friends already, we can't afford to lose ye too, right ? » Brefs sentiments lâchés, cette place affirmée qu'il n'a pas à remettre en cause comme tous sont irremplaçables dans cette unicité. Ils sont tous un et entier. « And don't forget I'm here. Ye know that, it was also one of me promises to ye back at the time. » Les souvenirs, le passé sollicité. Les souvenirs à chatouiller, les sens à recentrer. Qu'il se souvienne, O'Connell, de l'ombre des ailes qu'il lui offrait pour se relever.              

    





_________________



don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
Revenir en haut Aller en bas
Lorcan O'Connell
Lorcan O'Connell
wreak havoc

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux enragés.
ombres et névroses : 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont chaque emplacement a été oublié.
cicatrices : 253
crédits : Moonsthetic (avatar) ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus (icons) ; solosands (sign).

play with fire | lorcan Empty
▬ Dim 19 Nov - 22:12 ▬

(Play with fire)
Quelle écœurante vulnérabilité qui te soulève le cœur. Un cœur pourtant anesthésié que tu sentais à peine s'animer dans cette poitrine nécrosée. C'est ton âme que tu viens de sceller à celle qui t'a pourtant tant repoussé. Qui t'a privé de tant d'années juvéniles. Qui n'a jamais daigné t'accorder la moindre chance de t'en rapprocher pour toucher du doigt ce que tu désirais en silence. Mais malgré ce dégoût prononcé envers toi-même, t'estimes faire ici le bon choix. Une conscience qui te remercie en toute confidentialité, elle qui porte encore le poids de ce corbeau envolé vers les cieux par ta faute. La nuit encore tu te réveilles en sursaut, le front perlé de sueur, cette scène rejouée sans cesse comme une cassette VHS brisée. L'ironie est là, tu voulais t'en débarrasser, et te voilà aujourd'hui condamné à le laisser te hanter. Hanté par tant de fantômes que tu n'arrives même plus à les compter quand ils se dressent devant ton lit une fois la nuit tombée. Ils portent le visage de ces vies emportées par ta faute ou des tiens emportés par d'autres. Ils portent aussi le visage de tes erreurs passées, présentes et futures, comme un certain Noël où ce bon vieux Scrooge fut lui aussi visité. Ils portent aussi le visage des regrets, tout ce que tu n'as jamais pu assumer, tout ce que tu as trop assumé sans évaluer les conséquences. Mais aujourd'hui, aucun fantôme ne portera le visage de Keira Thompson. Tu ne la laisseras plus s'échapper, encore moins contre ton gré. C'est bien vivante que tu la veux à tes côtés, que ce soit pour la raison préalablement donnée en laquelle tu crois fermement, cette possessivité maladive dont tu t'es persuadé dès lors que vos regards se sont croisés et que tu as vu en elle ce que tu n'as jamais su retrouver chez les autres après. Ou que ce soit pour ces pensées taiseuses, tapis quelque part dans l'ombre de ton cerveau démantibulé et qui parfois jaillissent pour te rappeler que tu n'es pas que roi mais aussi esclave de tes émotions.

T'aimerais croire que tout ceci est vrai. T'aimerais sincèrement le croire. Que cette promesse sera aussi solide que le marbre, qu'Elijah sera toujours là pour toi, quoi qu'il arrive. Que tu n'auras pas à confronter – ou perdre – la principale concernée ou l'un des tiens, que tout se déroulera comme tu l'espères et que rien ne s'écroulera comme un château de cartes. En ces temps tourmentés, t'as besoin de croire que pour une fois, tout ira bien. Et peut-être que tu le crois vraiment. Le corbeau a déjà été là dans le moment le plus sombre de ta misérable existence, quand tu pensais que plus rien ne ferait jamais sens. Il a déjà prouvé qu'il était l'aile sous laquelle se loger quand tout autour s'effondre. Peu importe ce que vous réserve l'avenir, pour l'heure, tu es simplement soulagé, satisfait d'avoir pu obtenir cette promesse tant importante à tes yeux, sans que tu ne sois obligé d'expliquer pourquoi – à lui, mais surtout à toi-même. Tu t'accroches à ce qu'il te reste pour ne pas complètement sombrer dans la rancœur et la colère, pieuvre de sentiments nocifs qui cherchent à t’étouffer et contre laquelle l'Hydre semble trop simple à affronter. « Merci. » Tout simplement. Parce que tu n'es pas du genre à partir dans de grands discours éloquents, et que tu tu n'en as pas besoin pour exprimer ta gratitude, encore une fois. L'esprit s'apaise, le poids sur les épaules s'allège un peu. Tu commences à entrevoir l'herbe repousser sous les cendres. Les cendres de tout ce qui vous a été pris, et qui porte l'emprunte d'une autre de tes afflictions récentes. Si Keira est un côté de la pièce, l'autre porte définitivement les traits de la vengeance. Vengeance acerbe qui te prive de sommeil tant les songes sont maculés de sang. « J'ai une autre chose à te demander... » L'ombre passe sur le visage épuisé, rongé par ces émotions refoulées et qui n'attendent que d'être relâchées. « Je veux les buter. Je veux tous les buter. » Peut-être que c'est ainsi que tu pourras faire ton deuil. Peut-être que c'est là ta façon d'exprimer ta souffrance. Qu'importe, ça fait juste du bien de le dire. De crier à l'homme face à toi ce qui à la fois compte pour toi et ce qui te bouffe comme un acide corrosif que t’arrives pas à tempérer. D'être un être humain, dans toute son écœurante vulnérabilité. D'être un être humain, dans toute sa somptueuse ambiguïté.   

( Pando )

_________________

irish blood ☩
We're all killers. We've all killed parts of ourselves to survive. We've all got blood on our hands. Something somewhere had to die so we could stay alive.

moodboard
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 370
crédits : chat.noir (c) astra (a)

play with fire | lorcan Empty
▬ Dim 7 Jan - 17:02 ▬



play with fire
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.





A time to love and a time to hate ;
A time for war and a time for peace.
▬ Ecclesiastes 3:8

Pression s'estompe, dissipe les ombres. Pression s'étiole, en une brise légère au-dessus des épaules. La caresse d'une éternité retrouvée, les promesses ancrées sur ces supports illusoires et teintés de vanité. Le spectre de l'accalmie s'avance, enveloppe les enfants désolés ; sous les bras étouffants des rêves, les corbeaux parviennent à respirer. Ils rappellent à l'instant les paroles de loyauté, l'attachement des myocardes aux idées qui leur ont été inculquées. Aux poignets scintillent l'étrange lien du passé, la filasse des serments pour ces soutiens à répéter – il a promis, Dieu des Dieux, malgré l'engeance des malins et l'impulsivité de ce qu'il dissimule depuis des années. Sous les prunelles patiente la folie silencieuse, mais les traits témoignent de sincérité. Ainsi s'imposent les vers singuliers, les remerciements qu'il n'attendait pas – un cran de plus au serrage qui peut les relier. Les traits s'en sont détournés, observant les alentours ; en un réflexe instinctif, en un besoin de se préserver. Les ailes frémissent sous le joug du silence retrouvé, sous cette espèce de pause improvisée dans la réalité. Une faille dans le temps, les tréfonds de l'instant. Il y a ce rien qui prend les devants, comme une litanie discrète qui serpente jusqu'aux hommes qui ont à tout reconstruire, défaire les rumeurs qui lancinent dans les rangs partagés. C'est un souffle nouveau qu'ils essaient de s'approprier, une inspiration improvisée dans laquelle se décharge l'oppression des non-dits et des secrets. Mais ils en gardent plus de la moitié, confiance et méfiance se bataillant au-dessus des fronts désolés. Puis l'éclat, les prémices du tonnerre qui se languissait. Il fait rompt l'accalmie, le plus jeune des vautours. Il s'avance dans la brume, rejoint l'obscurité où Créature repose – une ode à sa soif qu'il en vient à déverser. Une autre requête, un pas de plus dans ce qu'ils ont à consolider. Une autre demande et l'attention lui revient, les sourcils brièvement froncés. Il écoute, patience dont il use. Il écoute, Dieu des Dieux, le regard concerné par celui qui se meut autant qu'il en vient à se figer. L'éclat est brûlant de haine, suintant de colère. Il y a cet orage qui claque, en un tambour sourd pour revendiquer ce qu'il finit par nommer. L'infamie des volontés, le besoin de taire les deuils qu'ils peinent à surpasser. Il veut tous les tuer, arracher les âmes, sacrifier les corps pour ces ténèbres affamées. Il implore l'ère de la guerre quand il n'a pas encore jouit d'un semblant de paix. Et il sait, Elijah, les fantasmes sont les mêmes que ceux qui se trahissent ici. Une rivière à carminer, des sangs à faire couler, sur lesquels amplement crachés. L'infection à soigner, les défunts à honorer. Justice est priée, pourtant si lointaine, hors de portée. Les forces manquent et les plaies ne sont pas encore pansées.

Then I looked again at vanity under the sun.
▬ Ecclesiastes 4:7

La vengeance pour la vengeance. Le sang pour le sang. Une justice pour une autre, puis les égarés auront à se multiplier. Les spectres deviendront légion, une armée sur les rues oubliées d'un Sud désemparé. La vengeance pour la vengeance, puis la longue liste de ceux qu'ils ont à pleurer deviendra un fardeau sur les épaules de ceux qui auront à prospérer. Le faciès abaissé, la compréhension dans le soupir qu'il délaisse entre les murs qu'il venait déranger. « Like all of os. » Une pointe amusée s'immisce dans le timbre qui s'exprime, il y a également cette lueur d'espoir, comme un souhait qui refuse d'être pleinement nommé. Il a songé à cette finalité, à ce dernier coup d'éclat pour que l'honneur soit redoré. Il y a songé, Elijah, avant de se souvenir de tout ce qu'ils ont à risquer, tout ce qu'ils auraient à perdre à ainsi s'avancer. Les promesses d'avenir, la possibilité d'un futur qui pourrait être à leur portée. « But we can't aford to do something like that. Not now. I mean... Did ye saw them lately ? Some still crying, some still injuried from what happened. Ye can't denied it and I'm ashamed to say it but we're weak. Fer now, we are. » Les larmes coulent encore quand les ténèbres s'imposent, l'absence des frères blesse ceux qui sont condamnés à rester. Ils ont tous ce même désir, mais la raison s'impose, enveloppe la conscience dans cette retenue plus meurtrière, quoi qu'assez salvatrice pour les épargner. Ils ont à se retrouver, à pleinement se relever. Ils ont à se souvenir de ce qu'ils furent, ces hommes brisés, avant que les tambours ne reprennent leur droit sur les allées maculées. « There will be a time fer that. Trust me. Ye're gonna have what ye want. Just... We've to be careful. » Patience à user, le silence à laisser traîner – puis les cris, à l'avenir, la rédemption de leur nom par la mort des hérétiques proclamés. Un temps pour la vie, un temps pour la mort ; en espérant que vanité n'est pas à s'étendre, en priant les Dieux silencieux pour cette cause qu'ils n'essaient que de protéger. Des valeurs qui différent, mais des valeurs qui importent pour ces cœurs malmenés. Justice portera leurs couleurs, et avec elle se dessinera ce qui leur revient de droit, le fantasme d'un trône d'or.              

    





_________________



don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
Revenir en haut Aller en bas
Lorcan O'Connell
Lorcan O'Connell
wreak havoc

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux enragés.
ombres et névroses : 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont chaque emplacement a été oublié.
cicatrices : 253
crédits : Moonsthetic (avatar) ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus (icons) ; solosands (sign).

play with fire | lorcan Empty
▬ Ven 1 Mar - 23:54 ▬

(Play with fire)
La haine des chiens enragés qui t'assaille. Comme si la flamme s'était faite trop petite pendant trop longtemps, étouffée par une sagesse pourtant factice. Maintenant, le brasier supplie de pouvoir s'embraser. Déclencher un incendie qui consumerait tout sur son passage. Cette perte de contrôle à la fois dévastatrice mais aussi terriblement libératrice qui est propre aux électrons qui ne rentrent pas dans les codes bien définis de la société. La colère est vibrante, presque une entité à part entière dont tu pourrais voir l'ombre se dessiner à tes côtés. Tu la ressens encore, des nuits plus tard. Tu ressens encore l'impuissance, la rage, la tristesse, le besoin oppressant de vengeance. Œil pour œil, dent pour dent. Une évidence que tu peines à faire taire. Comme vous tous, peut-être. Mais toi, c'est en train de te consumer. Tu comprends pourquoi vous ne pouvez pas foncer tête baissée. Pourquoi il faut vous armer de patience avant de vous armer de revolvers. Mais ça ne rend pas les choses plus faciles à accepter. « Mais on va se redresser, pas vrai ? » Le gamin à qui personne n'a appris la vulnérabilité. Qui associe les larmes à une faiblesse démesurée. Tu vois la souffrance des autres, tu la comprends aussi, pourtant tu n'arrives pas t'y abandonner. Tu ne peux pas. T'y arrives pas. Tu n'as jamais pleuré, et tu ne penses pas pleurer un jour. Parce que ton père t'a mainte et mainte fois dit que c'était là le procédé des faibles. Qu'un homme fort ça ne pleure pas, jamais. Alors ta souffrance, celle qui vibre autant en eux qu'en toi, t'as besoin de l'exorciser autrement. Tu te bats sur le ring, tu fais des courses de voitures, tu côtoies brièvement des femmes pour souiller leurs draps. Plutôt flirter avec la Mort elle-même que de faire couler les larmes. Plutôt cracher ta haine sur les italiens que de faire le deuil des tiens. « Je veux dire, on peut pas les laisser gagner. On peut pas salir la mémoire des nôtres en laissant leurs bourreaux poursuivre tranquillement leur vie. » Ce n'est pas de l'incompréhension. Tu es d'accord avec Elijah, vous ne pouvez pas vous permettre de vous lancer dans une bataille qui pourrait vous coûter encore plus. Mais la frustration est assourdissante, elle te fait perdre pied, et tu sais pas comment la rendre muette.

Perdition. Dérapage incontrôlé. Si proche du précipice. Alors tu fais quelques pas en arrière pour t'en éloigner. Pour ne pas plonger vers ce côté obscur qui te tend les bras. Tu ne veux pas donner des raisons à Elijah de croire que tu es assez instable pour faire n'importe quoi. Comme toujours, tu suivras les directives – non pas des ordres, t'aimes pas ce mot là. Tu ne te comporteras pas en chien fou insolant et inconscient. Encore une promesse silencieuse que tu lui fais, même s'il te connaît assez maintenant pour mériter sa confiance. « Je vais prendre mon mal en patience. Et faire ce que j'ai à faire. Tu peux compter sur moi. » La communauté avant tout, même si tu l'oublies parfois. Pas vraiment égoïste, juste désireux de vivre sa propre vie. Mais peut-on t'en vouloir ? Élevé pour devenir un corbeau, toujours loyal, toujours volontaire. Enfermé en prison pendant cinq longues années, jeunesse happée. Souvenirs encore hantés par l'âme que t'as volé. T'es tout ce qu'il y de plus de dysfonctionnel, et t'apprends, chaque jour, à te construire sous aucune aile. Prendre ton envol pour découvrir ce que tu veux vraiment. Qui tu es vraiment. Comme une adolescence retardée. Handicape émotionnel évident. Sale gosse qui parfois s'abaisse à la crise de rébellion. Tu lui fais confiance, à Elijah. S'il te dit que tu obtiendras ce que tu veux, alors tu n'as pas de raison de douter. Pas sur ça, en tout cas. Pour le reste de votre discussion d'aujourd'hui, tu restes méfiant, bien que tu veuilles plus que tout croire en ses paroles comme à celles de l’Évangile. « Merci d'être venu aujourd'hui. On se verra à l'église. » Tu n'es pas en train de le mettre dehors, t'as juste l'impression que chacun a été entendu. Que le plaidoyer est terminé.  Il vous reste tant à faire encore, tu ne le retiendras pas ici plus longtemps. Advienne que pourra. Voilà comment tu pourrais conclure ce qui s'est échangé entre vous. Thompson, les italiens, tant de points de suspensions et d'incertitudes. Seulement des promesses pour garder l'espoir. Et à ça, tu t'y accroches fermement. Pour ne pas sombrer comme les autres.    

( Pando )

_________________

irish blood ☩
We're all killers. We've all killed parts of ourselves to survive. We've all got blood on our hands. Something somewhere had to die so we could stay alive.

moodboard
Revenir en haut Aller en bas
Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 370
crédits : chat.noir (c) astra (a)

play with fire | lorcan Empty
▬ Dim 24 Mar - 22:44 ▬



play with fire
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.





Les promesses dansent et chantonnent. Elles se perdent, des marques sur les murs silencieux – des cicatrices sur les endocardes malmenés. Une lueur dans l'océan de brouillard qui s'est levé ; il veut croire, Dieu des Dieux, pour qu'enfin sérénité ait à s'imposer. En une caresse sur les songes, en une pression sur la conscience divisée. Les promesses dansent et chantonnent, enveloppent les enfants égarés de leurs bras fermes et sécurisés. Le sentier désigné, ces pavés désolés à remonter – cette seule et même voie qu'ils ont à emprunter. Il l'observe, celui qu'il craignait de voir s'envoler. Il le voit battre des ailes, le charbon infecté s'en échappe pour corrompre jusqu'à l'impatience qu'il se doit pourtant de museler. Les instincts à faire taire, patience à user – à asphyxier jusqu'à l'épuiser, jusqu'à ce que le brasier puisse progresser. Ils se redresseront, eux qu'on a tant blessé, il a acquiescé quand la mélodie froide de cette voix s'est élevée. La tête haute, les cœurs renforcés, les forces retrouvées. La tête haute, nuée qui n'aurait alors qu'à s'avancer pour soigner les blessures qui ont tant saigné, pour défaire un peu l'ampleur des failles dans lesquelles ils se sont engouffrés. « We won't let them win, alright ? » Pour le rassurer, pour que s'éteignent les craintes qu'il voit perler aux iris captées. Et il l'entend qui rappelle son allégeance, cette loyauté envers ce qu'ils sont devenus – eux et les autres, cette espèce de famille recomposée. Il s'en imprègne, il cherche à pleinement s'en convaincre – pour que les rumeurs soient effacées, que les appréhensions puissent enfin s'estomper. Le fantôme derrière le gosse à faire disparaître, cette silhouette spectrale qu'il suppose au-dessus de sa tête qu'il veut chasser de son esprit. Les traits qui s'animent encore, Haynes qui consent à lui accorder cette ancienne et pleine confiance. Viendra le temps où ils auront à œuvrer, à marcher sur ceux qui leur ont déjà trop pris. Et quand la voix porte encore, c'est une courbe légère qui s'appose sur les lippes dissimulées. Un sourire de circonstance, teinté d'une certaine frayeur bien que devenue faiblarde. Les remerciements qui claquent, qui viennent s'imposer – cette presque parole qui marque la conscience par tout ce qu'elle en vient à supposer. Le retour du fils prodige dans les rangs des frères désorientés. « Yeah, sure. » Ils s'y retrouveront, ils parviendront à tout surmonter ; parce qu'ils ont à parfaire l'honneur de ceux qui sont tombés. Parce qu'il l'a vu, il le croit, cette étincelle de volonté qui flamboie autour des iris du plus jeune. Convaincu, Elijah, que celui-là n'est pas si perdu qu'on le craint. Persuadé, celui dont le cœur est impliqué dans cette trop grande amitié, qu'il pourrait encore rejoindre les voies sacrées de ce qu'ils ont toujours été – capable qu'il l'en croit de fuir l'influence de la harpie qui rôde depuis bien trop longtemps dans son sillage. « Ye take care, eh. And ye know that if ye need me, I'll be there. » Un rappel ; les vieilles comptines que les années ont porté qu'il ravive en une phrase, en une main tendue sur laquelle encore se raccrocher.               

    





_________________



don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

▬ BEYOND THE VEIL ▬

play with fire | lorcan Empty
▬ ▬
Revenir en haut Aller en bas
 Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
darkshore :: Among which there's no difference :: THE SOUTH :: residences-
Sauter vers: