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 become the night | finneas

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Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 371
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Dim 8 Jan 2023 - 4:22 ▬



become the night
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Dans les effluves d'ivresses installées, dans la cacophonie assourdissante qui résonne et s'implante – deux silhouettes se sont écartées, défaites d'un amas qui constituait ce tout, cette glorieuse unicité. Dans les sous-sol de cette bâtisse délaissée, fumée s'élève qui serpente jusqu'à tout recouvrir, jusqu'à propager la sensation d'un enfer qui se serait ouvert. Les portes ne sont plus scellées. Il y a ces rires gras, mauvais. Il y a ces conversations qui se sont emmêlées. Et dans le creux des fenêtres brisées, l'air est glacial qui passe et trépasse. Des lèvres se trahissent les souffles expirés. Des pulpeuses s'égarent ces volutes d'un air infecté. L'un a grogné, l'autre s'est renfrogné. Les informations manquent au cœur des dires qui sont échangés, les précisions sont maigres qui ne mêlent nulle part si ce n'est à l'avortement d'un projet pas même envisagé. Il a été convié, Elijah, à devoir se perdre sur une seule et petite idée. Un en-cas, ou presque. Avide de la traque, affamé d'un jeu qui ne satisfait que lui et dont l'issue est carminée, maculé d'un sang qui aurait à couler. On lui avait promis un contrat, des traits à figer. On lui avait promis une proie, quelques chairs à broyer. Vanité. Les traits se sont baissés, le soupir est lâché qui s'implante dans l'exaspération dévoilée. Ils ne le trouveront pas, ce fantôme qui a sévit, qui s'est amusé à les voler. Là, la raison au grognement qui semble presque avoir résonné. Ils n'ont ni adresse, ni plaque à traquer. Ils n'ont ni quotidien, ni routine dans laquelle s'implanter. Ils n'ont rien de cette ombre qui a bafoué cette ascension qu'ils essayaient de s'approprier. Le conteneur était vide, les armes envolées. Maigre pactole raflé par une petite phrase qui connaît les profondeurs pour visiblement pouvoir s'y cacher. Il a tiqué, mauvais. Silencieux, pour ne rien changer, le faciès est noir de cette sourde colère qui s'est mise à l'infecter. Au-delà de l'animal qui reste muselé, il y a cette loyauté qui tremble d'être impuissant face à ce qu'ils ne peuvent que laisser passer. Mauvais, Elijah, sous ces paroles qui hantent l'encéphale même lorsque la moustache de cet homme en vient à s'éloigner. Il n'a pas bougé, figé. Le souffle expié pour calmer l'implosion qui, aux poumons, semblait lentement pouvoir s'acter. Les bras retrouvent les hanches, les phalanges retrouvent les poches. Nicotine cherchée, trouvée. L'assise réclamée par la carcasse au sang corrompu, déjà légèrement dilué. Il est fatigué, l'oppression s'est installée qui ne peut être chassée. Et les litanies sont légion contre l'âme qui s'est mise à trembler. Mauvais, Dieu des Dieux, attablé à ce bois reculé. Le bout des doigts qui flirte avec la photographie qu'on lui a laissé. Il a ignoré les alentours, les oreilles indiscrètes et les curieux éméchés. Il a ignoré jusqu'à ces lieux qu'ils n'ont pas à troubler en attendant que le nid soit reconstruit, prêt à tous les rassembler. Mauvais, l'homme qui s'est levé. Ce faciès photographié qu'il a chiffonné et abandonné – le contrat est avorté. « See ye. » Une main presque paternelle sur l'épaule de Finneas qui se tenait presque à côté. Il est parti, il en vient à se résigner. Nul fond pour cette communauté d'ores et déjà brisée, les forces anémiées par ces pertes qu'ils ne pourront retrouver. Mauvais. Au passage du spectre qui rejoint ses quartiers, il y a cette vieille aura qui l'accompagne et qui s'étiole, sentier de souffre discret qui rappelle cette avancée qui ne se fera pas. Ils sont diminués, n'ont plus que la misère à bout de bras.

Et le temps est long, les nuits trop courtes pour celui qui aura essayé.

Il a erré, parade lugubre sous les pins au parfum distillé. Il a erré, guetté – sans rien trouver. Il a essayé, jusqu'à parfois s'y épuiser. Mauvais qu'il est resté, Dieu des Dieux dont les prunelles n'ont rien capté. L'espoir qui s'envole, qu'on arrache avec violence comme on tire les pansements des tristes plaies. Prédateur est assoiffé, pourtant relégué aux failles dans lesquelles il prospère et s'assèche jusqu'aux heures de prières. Il a essayé, en vain ; et les songes s'éloignent peu à peu de ces nouvelles qu'ils ne peuvent changer. Une semaine, deux sont passées. Des crépuscules aux aubes jusqu'à ce que la conscience ne soit sollicitée pour ces choses banales, pour cette vie qu'il se doit de ranger. Les plaies pansées de la belle adorée, les siennes en suspens sur la peau déjà bien marquée. Il s'est émancipé de ce besoin néfaste pour mieux respirer. Le contrat avait été avorté, le contrat donné a été oublié. Ni eux, ni les commanditaires ne parviendront à s'approprier cette satisfaction fantasmée. Sérénité d'esprit volée que rien ne saura leur apporter. S'il savait. Il y a bien des regards qui vont et viennent, lorgnent les allées connues de ces rues protégées. S'il savait, lui qui s'enfonce dans ses propres ténèbres pour mieux se ressourcer. Aveugle à tout ce qui peut bien se passer, ignorant qu'il est de cette menace si proche qu'il pensait ne jamais pouvoir pister. Petite proie se promène, un mirage que seule la nuit est à même d'observer. La nuit, alliée et ennemie. La nuit, elle était compagne, la voilà maintenant distante et effacée. Il s'est reposé sur ces habitudes installées, il se repose encore sur ces changements qui se sont instaurés. Elle l'a vu s'en détourner, progressivement, comme si quelques lueurs pouvaient désormais venir l'embrasser. L'enfant des ombres s'est écarté des chemins qui lui étaient destinés. Pleurent les ténèbres ce fils qu'elles n'ont pas su garder. Pleure le crépuscule qui, de nouveau, est voué à muer en cette clarté méprisée. Il n'y a que ces murmures pour s'élever, que ces voix imaginées pour parvenir à l'éveiller. Il est six heure du matin, les brises commencent à peine à souffler. Sur les vitres, un semblant de glace s'est matérialisé et au-delà des voilages trop légers, il n'y a que cette noirceur pour gouverner. Un souffle, et carcasse s'est à nouveau levée. Un soupir, et l'être s'est réfugié en quête d'un café. Les prunelles claires lorgnent la rue déserte et obscurcie, jusqu'à la percevoir, cette silhouette qui s'est avancée. Les pas décidés qui interpellent, qui force les muscles à se crisper. Sur le perron, le bois grince des pas qui s'y sont invités. « What the fock ye're doing here ? » La voix basse pour ne rien déranger, les prunelles baissées sur ce gosse que les ailes ont à protéger. Finneas s'est pointé, il est six heure passé. Paranoïa vient de s'éveiller.      

    





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don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
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Finneas Kane
Finneas Kane
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown - tout petit appartement partagé avec Potator son bouledogue français et Noctis un petit staffy.
ombres et névroses : Finn est tatoué sur les deux bras, des symboles multiples dont il fait semblant de ne pas avoir de signification.
cicatrices : 294
crédits : tumblr / tag

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▬ Dim 29 Jan 2023 - 17:44 ▬
become the night

Finneas Kane & Elijah Haynes



Il est de ceux qui brillent par leur discrétion, ceux qui évitent d’en rajouter quand c’est pas le moment, ceux qui ouvrent leur gueule quand c’est nécessaires. Place donnée jeune, confirmée avec les années. Ne pas faire de vague, mais être présent, baisser les yeux quand il faut, aller à la confrontation quand c’est attendu. Il était de ceux qui ont vécu le brasier de l’année passée, Finneas, un qui met la main à la patte depuis pour faire renaître leur phénix de ces cendres de bois carbonisé, en ces lieux qui sont les leurs. Les piliers de sa famille qu’il soutient au mieux, le soutien silencieux donné quand cette main se pose sur son épaule. La résignation du lion qui n’arrive pas à foutre la main sur sa proie. Ville charognard qui se nourrit sur le corps d’une bête déjà affaiblie mais pas tout à fait morte, luttant pour une dernière lueur d’espoir.. Le regard posé sur cette photographie, des traits qu’il croit reconnaître, incertain encore, il s’empare de la boule de papier froissée et l’enfonce dans la poche de son pantalon discrètement avant de quitter les lieux à son tour.

L’idée tenace, les traits du visage de l’inconnu mémorisé, Finn prend l’initiative. Ne rien dire à Elijah tant qu’il ne sera pas sur de ces idées. Une routine bien installée, Finneas levé avant le soleil, baskets aux pieds, sac sur le dos, avec ou sans le petit chien qui l’accompagne presque partout, parcours les kilomètres qui le sépare de son domicile de Midtown jusqu’au Donegal’s Glove. Y a les raccourcis et au contraire les moments où il explore la ville qui l’a vu naître, battant le pavé pendant des heures, entretenant une forme physique presque olympienne. Si l’idée est tenace, c’est bien qu’un type à l’accent approximatif, qui s’engueule avec sa bonne femme, quasiment tous les jours sur les coups de 5 heures du matin, ça marque.  Nouvelle routine, nouveau parcours, chaque matin depuis le début de la semaine, Finn passait au même endroit. Ça ne loupe pas. 5h45 et il frappe à la porte de ce pavillon au jardin qui n’a rien à envier avec une décharge. La mégère qui sort la gueule de la fenêtre, qui lui dit d’aller se faire foutre mais qui fini par balancer des clés, lui ouvrir, non sans insultes. Et puis y a eu cette fois ci, les menaces proférées par la bonne femme de dégager ses affaires, de plus vouloir gérer ses conneries. Un nom. Manny. Ou “fucking Manny!” prononcé.

La piste qu’il ne peut plus garder pour lui, l’ombre de Finn qui reprend son jogging comme tous les matins, comme si de rien était. Il atttendit le bon matin, un calme, un où Manny est bien rentré chez sa bonne femme sans trop de vaggues pour que Finn décide d’accélerer le mouvement en direction de chez les Haynes. Avec les années il avait appris à ne pas débarquer sans s’annoncer, discrétion qu’il appréciait également à son égard. Différent, cette fois. Six heures, l’ombre imposante de son ainé sur le péron, souffle légèrement coupé par ses paroles. Il lui fait signe d’attendre et sort de sa poche la photo froissée qui ne le quitte pas depuis des jours. I know where he is. I know who he is. Photo qu’il déplie et montre. listen… I run…everyday…and…I’ve seen him. He’s going back to the same place… almost every morning. Regard qu’il plante dans celui de l’autre corbeau. I can take you there




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Pour mercy, Mercy on me, Set Fire to History. I'm breaking my own Rules, I'm crying like a Fool [...] I've been close enough to Touch, but I never cared for Love. It's a Church of Burnt Romances, and I'm too far gone to Pray, It's a Solo Song
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Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Ven 3 Fév 2023 - 1:22 ▬



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wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




L'air crépite, le brasier s'est éveillé. Phare que la nuit ne magnifie plus, mais fumée s'élève qui grandit et s'implante, signal marqué dans un horizon à peine couvert, à peine caché. Il y a ce parfum d'appréhension qui s'élève, comme une saveur rouillée sur la langue derrière les pulpeuses scellées. Il toise et il lorgne la silhouette élancée. Carcasse s'est figée, prête à imploser. Et sous les côtes, l'endocarde s'anime pour battre son plein, chanter les anciennes litanies, conter les récits sacrés. Finneas s'est avancé, il est six heure passé et dans le gris d'un nouveau jour invoqué, les étincelles dansent pour ces rituels commencés. Patience réclamée qu'il manque de lui refuser. Patience qu'il force un instant puisque celui-là s'anime, contorsionné pour quérir l'offrande qu'il a apporté. Curieux, à n'en pas douter. Inquiet, certainement, plus qu'il ne pourrait réellement l'avouer. Elles sont trop rares ces âmes qui s'aventurent jusqu'à ce terrain, jusqu'en ce royaume trop bien gardé. Elles sont parfois honteuses, parfois respectueuses de cette sérénité qu'il tient tant à chérir, ne serait-ce qu'à essayer de quérir. Parce qu'il prospère en une nouvelle ère, l'homme qui s'est accepté. Plus ouvert, quoi que plus à même de vaciller. Dans le regard brûle depuis avril cette méfiance que rien ne saurait chasser. Et pourtant. L'azur s’égare, s'abaisse pour s'enquérir des traits confiés. « I know where he is. I know who he is. » Ce cliché, il le connaît pour l'avoir lui-même chiffonné le premier. L'abandon d'une mission, un contrat noyé. L'ombre est devenue spectre inapprochable, envolé au gré des vents que chaque nuit peut soulever. Sans émotion, sans humanité. L'instant figé et la Bête s'éveille d'un repos qui n'a que trop duré. « Listen… I run… everyday… and… I’ve seen him. Trachée s'est asséchée, carmin y manque pour qu'un semblant de paix soit récupéré. Dans les profondeurs de l'être, l'orage s'est mis à chanter, à tonner, à briser chaque muraille érigée. Mauvais dont la patience devient infinie, l'instinct qui réclame que lui soit accordé cette chance d'en finir, ce besoin de s'y salir. He’s going back to the same place… almost every morning. Un instant de battement, comme une éternité qui s'abat avec brutalité sur l'entièreté de cette seconde néanmoins écoulée. Là, il en tremblerait – la main se brûle à la tasse qu'elle tenait. I can take you there. » Ça sonne comme une prière, ça résonne comme une comptine meurtrière. Il toise et il lorgne, le gamin qui s'est avancé pour offrir aux ailes protectrices cette fontaine de Jouvence en une liqueur poisseuse à verser. Affamée, la créature qui ne peut que s'en extasier. Le Loup avide des os qu'il aurait enfin à ronger. Et dans les brises qui caressent l'épiderme, il y a cette caresse sur le pelage indompté. Comme une invitation, comme une supplique à s'animer. La mort attend son dû, cette marque d'affection d'un fils qui s'est trop écarté de ses sentiers. Elle est Mère adorée, il se doit de l'honorer. Elle est Mère tant louée, il a accepté ce poison depuis si longtemps couvé.

L'azur s'est assombrit et l'océan s'est agité.

Un pas, une avancée. Un pas, la distance qu'il réduit, les phalanges qui s'enquiert de ce qu'il apportait. Il surplombe, dépose son ombre sur cette présence téméraire qui vient tout parfaire. « Ye sure it's him ? » Les certitudes à faire flamboyer, ce nouveau phare dans les prunelles qui se sont noircies, obscurcies malgré l'éclaircie qui tente son apogée. Transformé, l'Homme, en l'entité parfois supposé. Ils ignorent, mais ils entendent quand craquent les os frappés. Ils savent sans savoir, en un paradoxe qu'ils ont fini par accepter. Là, matérialisation s'enclenche des démences qu'il peut avoir à silencier. « Ye stay here. » Un conseil, un ordre que la voix s'est mise à cracher. Les planches craquent sous les pas orchestrés, finalité s'avance et s'apprête qui guide la silhouette partie s'habiller. Pourtant, dans l'immondice qui s'élève, clarté réverbère encore qu'il ne peut ignorer. La chambre foulée qui couve sagement la demoiselle adorée. Endormie, sereine sous les draps dérangés. Endormie, en paix, aveugle à la manière dont les traits se sont creusés. Une fois encore, il passera la porte avec la promesse de revenir, parce qu'ils ont à régner, à faire prospérer ce nouvel empire. Une fois encore, il passera la porte avec l'assurance de pouvoir la protéger, les protéger – il ne peut subsister que les ombres qu'ils ont avec eux à traîner. Un baiser déposé, les lèvres qui s'abreuvent à la chaleur d'une peau maintes et maintes fois caressée. Promesse scellée, les brises emportent l'animal qui s'en remet à cette chasse promise. Sur le perrons, les bottes claquent qui amorcent le trépas à donner. Là, Bête s'est éveillée. « Lead the way. » Il passe et s'avance, les phalanges fouillent déjà les poches, nicotine nécessaire puisque café fut abandonné. Dans l'air s'envole les bourrasques de fumée, la toxicité qui rejoint l'immensité déjà infectée. La clope du condamné, qu'ils disaient. Le titre qui ne lui revient pas, mais il fumera pour celui-là. « How did ye know I was looking fer him ? » Par curiosité, encore, pour voir ô combien les regards savent traîner – il surprend, celui-là, par cette initiative suivie et actée, par ces pas qu'il a pu faire jusqu'à l'antre pour lui offrir le festin qu'il délaissait. Par nécessité, pour s'assurer finalement que les leçons sont écoutées, que l'enseignement donné a été assimilé. Il lui conseillait de faire profil bas, de jauger et d'écouter – de voir au-delà des images que tous s'accordent à donner. Il lui avait dit de rejoindre les ombres pour mieux s'y retrouver, comme pour parfaire l'ascendance qu'un jour certain pourrait mettre à l'épreuve pour le faire ployer. Satisfait, Dieu des Dieux, dans cette neutralité qu'il persiste à montrer. Satisfait, en vérité, de voir que celui-là déplie ses ailes comme ils l'ont toujours fait. « Is he alone ? » Enfin, sait-on jamais. Qu'importe, en vérité, il est cible dont l'attention n'entend pas dévier.       

    





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Finneas Kane
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▬ Dim 19 Fév 2023 - 18:48 ▬
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Finneas Kane & Elijah Haynes




Il le voit dans le regard de son aîné, Finneas, que ce n’est pas des simples informations qu’il vient de donner, mais une condamnation à mort. Informations nécessaires pour conclure un contrat, pour retrouver la trace de celui qui leur a nuit, de celui qui veut leur nuire, de celui qui par sa cupidité entache leur famille, piétine leur communauté. Il n’a jamais été bourreau, Finn. il est le messager funeste, l’élément perturbateur, salvateur, celui qui a mis la hache dans les mains de l'exécuteur. certain. Le regard qui a croisé celui d’Elijah avant de le laisser partir, obéissant sagement à l’ordre donné.

La patience limitée, celle qui fait bouillir son propre sang, qui fait activer son cerveau. Il doit se rappeler de tout. De l’endroit, de ce qu’il a vu, de tous les détails. Ils doivent se fondre dans l’aurore et ne pas faire de vague. Tueurs silencieux. Finn se perd un instant dans ses pensées avant que le brun revienne, plus tout à fait le même. Finneas réfléchi… il est venu en courant jusqu’ici, est ce qu’il sait combien de temps ça leur prendrait à pied? hm. Shall we take your car or … we can walk. I was running. Pas nécessairement le plus préparé pour ça mais sa mobilité lui avait permis de ce fondre dans la nuit, de passer inaperçu, d’être cette ombre que personne remarquait, d’être ce type lambda,celui qui court le matin avec son clébard, le petit jeune qui doit avoir rien d’autre à faire de sa vie. Il se rappelle de la rue, de l’adresse approximative et l’information il la donne à Elijah. I’ve seen the picture… and I heard… I’m often there in the background you know…I took the picture, I’ve seen him before and… I tracked him down. Until today. Il a parlé un peu vite, il a parlé un peu trop, mais il a besoin de se justifier. Il n’était pas en train d’espionner qui que ce soit, il avait eu un instinct. Une putain de rage au ventre qui avait mené ses pas et ses actions ces dernières semaines.

he should be. Usually, that woman was shouting at him and sending him the keys… this morning… nothing. Just him, getting in. I guess he is. But he might not be. Better be careful Pas que la bonne femme appèlererait la police mais … un nom, un visage, et les choses vont très vite. Alors Finn a mené Elijah à la planque de leur cible, restant silencieux sur tout le trajet, essayant de calmer son propre rythme cardiaque. Il serait le guide un instant, puis deviendrait l’élève. Il demande que ça, apprendre , soutenir son ainé,  trouver sa place dans cet écosystème dans lequel il a grandi et baigné depuis gamin. S’il ne pourrait jamais concilier les deux parties de sa vie, il a bien compris l’importance d’être irréprochable avec les corbeaux pour avoir l’espace nécessaire, la liberté relative dans sa vie personnelle. Personne ne vient frapper chez lui. Personne ne remet en cause sa relation avec Abigail, Et tout le monde se porte bien. it’s the flat on the first floor… here on the left. This window with the red curtain. Finn lui montre discrètement. I follow you. à partir de maintenant et jusqu’au bout de leur enfer.





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Elijah Haynes
Elijah Haynes
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ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Mar 28 Fév 2023 - 22:39 ▬



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L'aube s'étend et s'appose, lueurs s'éveillent, deviennent grandioses. Fine clarté tente son ascension sur la ville désolée. Elle flirte, caresse les maisonnées abîmées. Le destin tremble, vibre sous le joug de quelques terreurs embusquées. Dans l'azur qui guette les alentours, certaines flammes se sont élevées. L'enfer derrière le calme, la tempête derrière les éclaircies imitées. Non pas Homme, mais Bête affamée. Non pas lucide, mais transcendé. La Mort appelle et réclame cet enfant de putain qu'elle a trop laissé vagabonder. Il erre et il s'égare, l'imbécile ignorant. Elle sait et s'avance, la créature au glas sifflant. Nul moteur à faire grogner, nulle attention à s'attirer. Le silence, lévitation au-dessus des pavés souillés. Téméraire, celui qui pensait pouvoir se cacher. Et s'il craint que bien des conversations puissent désormais être écoutées, il n'en remercie pas moins le hasard d'avoir permis à celui-là de s'en mêler. Il lui offre la proie, la cible qui l'a tant fait patienter. Il lui offre ce loisir, cette chasse dont il se languissait. Les chaînes sont brisées, les liens détachés. Aucun cachot ne retiendra l'animal qui réclame son offrande trop longtemps éloignée. Pourtant, derrière l’allèchement que provoque l'opportunité, la mention d'un témoin réprime bien des envies, bien de funestes volontés. Sous les côtes, l'endocarde se serre qui manque de céder. Sous les côtes, il y a cette impression de césure qui se creuse, l'humanité en berne quant à ce qu'il se doit de planifier. Triste fin qu'il devra orchestrer, et tant pis pour les cicatrices que l'âme supportera – il le fait pour ceux qui ont été offensés. Les siens, communauté-famille qu'on a bafoué. Et quand la façade des lieux se dévoile, quand les murs se dressent en ultime allée à braver – lui contemple et s'approprie les lieux d'un regard habitué. Chasseur se prépare aux issues qui auraient à être empruntées. « It’s the flat on the first floor… here on the left. Une ombre qui se terre encore dans ce que le crépuscule peut encore glaner, les recoins et les impasses qu'il se refuse à encore dépasser. Il apprend, lorgne l'antre désigné. Il s'enquiert du moindre détail puisque tout ne dépend plus que de lui désormais, parce qu'il y a cette présence qui attendra son retour quand l'aurore pourra entièrement gouverner. This window with the red curtain. » Il a tiqué, croit avoir grogné – n'a fait que tenir ce silence qui suintait. Rien qu'un mouvement des traits pour seule réponse, rien qu'une attention léguée à celui qui guidait jusqu'en ces tréfonds reculés. L'essence réclame cette bestialité, le sang bouillonne sous les veines agitées et gonflées. Mais le sentier sur lequel il ne s'aventure pas, les pas qui ne se font pas. Timbre résonne qui s'accapare l'attention et le reste de sa lucidité. Les traits s'abaissent qui s'égarent sur l'auteur des paroles prononcées. « I follow you. » Comme une évidence qu'il se risque à faire tonner, comme une nécessité par ces syllabes actées. Et lui, Loup Solitaire, s'en voit en l'instant décontenancé.

« Beg yer pardon ? »
Instinctive, la voix qui tonne comme claque les vagues sur les falaises du passé.

L'azur toise et détaille les traits du plus jeune. Il y cherche cette petite étincelle qui pourrait tout faire vaciller, cette fragilité qu'ils ont tous eu à portée – celle qu'ils ont à réprimer. Là, non plus Haynes, mais Beast déchaînée. « Ye know what will happen in that place, don't ye ? » Certitudes qu'il se met à glaner ; parce qu'il ne peut délibérément pas le laisser de côté puisqu'il est celui qui a traqué. Craintive, en vérité, la vilenie qui contemple l'homme qu'il suivait – craintive de voir cette opportunité s'envoler si l'âme n'est pas en mesure de le supporter. Et lui s'impatiente, lui tique encore comme pression s'installe sur cette nature embrasée. « That son of a bitch stole from os when we needed these shit the most. I would've no mercy fer that kind of cunt. Un avertissement, le sort qu'il lui dévoile comme déjà scellé. Il ne reculera pas, Elijah – pas même malgré les risques d'une pauvre demoiselle qu'il aurait entraîné dans sa folie, dans cette démence démesurée. Et si l'humanité, encore, tremble devant ces simples hypothèses, elle est rapidement muselée par ce qui règne, par ce qui gouverne avec puissance et volonté. That being said, ye do as ye want. » Et des poches, il en tire ce qu'il avait prévu. Paire de secours qu'il ne peut négliger, gants tendus qu'il lui délaisse s'il tient tant à apprendre, s'il tient réellement à prendre part à la défense des remparts qu'ils ont à faire prospérer. « Ye want to learn so here we're, I need to know everything he might have, I need to know where he hides what's ours. That's the plan... end'll depend on him. » Et il s'affaire déjà à avancer, les prunelles qui lorgnent sur les alentours, sur le vide qui empli l'espace jusqu'à cette triste entrée. Bâtisse mal gardée, mal surveillée. Bâtisse insalubre dont les fissures flamboient aux côtés des fenêtres mal isolées. « Not a word until we find him. If ye're the first, make sure he don't scream. » Avertissement de mise comme les pas, déjà, se sont avancés. L'ombre se révèle qui jure aux maigres lueurs qui tentent leur joug sur ce sentier. Enfant des ténèbres s'en remet à son but premier ; derrière les lippes, les crocs salivent d'une démence qu'aucun n'a jamais pu observer. Oh, l'humanité condamne ce spectacle qu'il aurait à donner, cruauté se défait du moindre regret. Sur la poignet, les phalanges gantées s'attardent déjà – son étouffé laisse place au silence parfait des lieux ensommeillés. Il n'a pas fermé, l'idiot qui aurait dû fuir et se cacher. Sécurité bafouée comme Dieu des Dieux s'est avancé ; louveteau sur les talons qu'il entraîne dans ces profondeurs adorées. Que grondent les orages indomptés, que gueulent les tambours que la fin aurait à faire chanter.        

    





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don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
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Finneas Kane
Finneas Kane
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown - tout petit appartement partagé avec Potator son bouledogue français et Noctis un petit staffy.
ombres et névroses : Finn est tatoué sur les deux bras, des symboles multiples dont il fait semblant de ne pas avoir de signification.
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▬ Mar 18 Avr 2023 - 20:06 ▬
become the night

Finneas Kane & Elijah Haynes




S’il n’avait pas l’habitude de ce ton, de cet accent, de cette voix, il aurait pu sentir son sang se glacer à l’injonction de son aîné. Comme s’il n’avait pas été clair, Finneas. Ils sont venus jusqu’ici, il irait jusqu’au bout. S’il savait ce qui l’attendait? Oui. Et pas exactement à la fois. La bête à sa réputation. Il sait bien ce qu’on dit sur l’irlandais, les histoires qui se racontent, les légendes urbaines dans la communauté, une chose est vraie, ceux qui croisent son chemin ne sont plus là pour confirmer ou non leur véracité. Et pourtant, là, Finn a besoin de savoir, a besoin d’agir. Il sait qu’il a une place à se faire, à confirmer, à marquer au fer blanc. S’il veut qu’on lui foute la paix sur sa vie privée, faut bien qu’il soit là, qu’on puisse compter sur lui. Qu’il ne recule pas. being merciful with that son of a bitch was never part of my plan. Avait il affirmé. Sinon, il n’aurait pas donné une piste au rapace pour trouver sa proie. Il l’aurait laissé traqué ou se décourager, laissé le rat vivre en profitant de leur butin.

Le silence qui reprend possession de Finn, suivant les pas d’Elijah, comme son ombre. Il écoute. À l’affut du moindre bruit. Ne pas crier, c’était ça, les instructions. Dans l’appartement, leurs pas se séparent, Finneas partant sur la gauche. Il a entendu une respiration… un bruit venant de la chambre. Porte qu’il pousse du pied délicatement, ne réveillant pas le pauvre diable qui ne s’attend pas à la suite. Le corps endormi. Ne pas le faire crier. Il regarde autour de lui et attrape un plaid posé sur une chaise. S’approchant à pas feutrés, Kane d’un geste rapide enroule la tête du type avec et l’attrape, le bras sous la gorge pour étouffer tous les cris qui pourraient sortir de cette gorge. Il se débat, il bouge des pieds, mais le corbeau garde sa prise, attendant qu’Elijah le rejoigne. got him ! Pas de prénom prononcé, pas de longues phrases non plus. Juste lui signaler que la suite allait pouvoir commencer. Aucune autre présence humaine dans l’appartement, pas que Kane ai remarqué, en tout cas.




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Pour mercy, Mercy on me, Set Fire to History. I'm breaking my own Rules, I'm crying like a Fool [...] I've been close enough to Touch, but I never cared for Love. It's a Church of Burnt Romances, and I'm too far gone to Pray, It's a Solo Song
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Elijah Haynes
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Sam 13 Mai 2023 - 23:33 ▬



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Une pulsion, un souffle discret. Une pulsion, le sang agité qui va, vient, s'échappe pour revenir et s'embraser. Lave qui parcoure les veines, qui forcent la peau à s'y gonfler. Il y a ce souffre qui émane, la pestilence des tréfonds qu'il distille par les pas feutrés. Non pas Homme, mais prédateur embusqué. Ils se sont avancés. Pénombre dérangée, l'appartement scruté. Par delà les vitres fatiguées, il y a cette lueur qui s'élève, qui s'appose. Et l'azur guette, noir d'une faim carnivore qui dévore les songes et les pensées. Non plus humain, mais nuée de corbeaux déterminés. Il est l'ombre, le spectre qui s'élance dans les corridors délaissés. Il n'y a que les pas pour trahir la présence, il n'y a que le parfum des pins dans les lianes brunes indomptées pour imposer sa trace sur la distance avalée. Mais les froissements résonnent, un pas arrêté – figé. Il attend, il laisse les secondes s'écouler. Il attend, silencieux. Il patience, minutieux. Les consignes ont été données, les consignes semblent en l'instant suivies à la lettre. Pas un cri, pas un son ; rien qu'un rictus satisfait sur les pulpeuses de la créature qui allait s'animer. Mais il ose, il parle – il impose son timbre dans ce royaume tout juste conquis. Un soupir. Une pulsion sanguine. Un souffle défait, l'exaspération sur les traits. Carcasse n'a pas encore bougé. Carcasse reste, immuable, comme une statue de pierre que le temps peine à fracasser. Un instant, rien qu'un instant pour jurer vers ce Dieu qui n'écoute plus. Rien qu'un laps de temps avant que les pas ne reviennent vers les portes dépassées, vers la triste scène en train de se jouer ; magnifique pour le regard aliéné. L'arme rangée, patience qu'il se doit désormais d'user. De la poche sont sortis les rilsans qu'il tend à cet improbable associé ; qu'il l'attaque comme celui-là doit encore vivre pour honorer sa dette, réparer l'affront qu'il a orchestré.

Dans l'atmosphère grondent les tambours de l'infamie.
Dans l'air claque déjà le glas qui scellera cette pathétique petite vie.

Sous les chairs, derrière les lambeaux marqués, les malins parlent et réclament, que soit offerte l'offrande du sang, que s'animent les griffes sur la peau à déchiqueter. Mauvais, le loup aux crocs dévoilés. Mauvais qui s'anime enfin pour que le tissu sur les traits ne s'enfonce davantage là où l'air peine à rentrer. Il assourdit les souffles, il rend l'instant plus tempétueux. Il s'enivre de cette piètre défense orchestrée. Il s'abreuve à la peur qui s'est mise à suinter. Elijah transformé. Elijah aliéné, exalté. Elijah qui dévoile les traits du malheureux sans que l'opportunité de parler ne lui soit donnée. Curieux de la manière dont les traits peuvent se creuser, curieux de cette étincelle ternie dans les prunelles effrayées. Le souffle trahit cette excitation à peine feinte, à peine réprimer. « Look at him, sure he ask himself how all of this happened. See that boy behind ye, friend, he's the one who found ye, not even me. » Il a serré la mâchoire, il l'a forcé à tenir le regard du plus jeune qui l'a accompagné. Il lui offre l'occasion d'imprimer ce faciès dans son esprit qu'il sait d'ores et déjà sur le point de céder. Spectre redevient menaçant, les syllabes ne sont que litanies pour les secondes à venir de celui qu'ils viennent de dénicher. « Means ye've became lazy, or reckless. » Un premier coup, par nécessité. Un premier coup, en se redressant, en récupérant cet ascendant sur celui que l'élan a fait s'effondrer. Il l'entend gémir, il l'entend essayer de se plaindre. Il entend la peur qui s'écrit pitié. « Do yerself a favor... Pour Finneas sur qui l'azur trop noir s'est relevé, pour celui qui n'a pas à subir la folie trop contenue, trop souvent réprimée. Find what we're looking fer. »         

    





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▬ Ven 16 Juin 2023 - 19:54 ▬
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Finneas Kane & Elijah Haynes




Comme un gardien de zoo venu déposer une carcasse d'agneau dans la cage du lion. L’offrande de chair, prête à subir le sort inévitable. Mais l’agneau est bel et bien encore vivant. Une souris ramenée par un chat ambitieux à ses maîtres, toujours en train de gigoter, à essayer de se défendre. Ils savent tous les trois que c’est déjà trop tard. Les liens en plastique donnés par son aîné, Finn lui attache les poignets derrière le dos, fermement Peu d’espace pour laisser le sang couler dans ses mains, peu de chance de le laisser s’en tirer.
C’est l’adrénaline qui fait fonctionner le corbeau à cet instant précis, la pression qui fait battre son corps de plus en plus vite, qui a éteint toute trace de réflexion. L’instinct. S’il n’est pas le plus belliqueux, le plus violent, le moins agité des siens, il sait être efficace dans les bons moments. Il sait apprendre, il sait écouter les ordres, les accepter. S’il a traqué le malheureux jusqu’à chez lui, il sait qui aura le dernier mot, qui mène la danse, au final. Presque admiratif, Finneas, de cet homme qu’il connait depuis gamin, qui a sa réputation, qu’on appelle bien des noms. Il lui laisse le champ libre dégageant le plaid de la gueule de l’homme maintenant attaché. Un regard mêlé de peur et de défi, les prunelles que le malheureux essaye de planter sur Elijah, quand il est forcé à regarder ailleurs, à croiser celui de Finneas. i don’t give…. A fuck… about… your gigolo… what...do you want…from me Il a accusé les coups…il a ouvert sa gueule, à deux doigts de se pisser dessus.

Le mot “gigolo” qui a résonné plus fort que les autres, qui a forcé Finn à faire volte face, laissant l’armoire qu’il venait d’ouvrir pour la fouiller… deux pas rapides et une droite dans la mâchoire du malheureux. Un coup vif, franc, sans un mot de plus. Assez fort pour lui déloger les dents sans pour autant le mettre KO. Le mot qu’il ne fallait pas dire. Les accusations qui sont bien trop vives, bien trop douloureuses pour laisser impunies. Le passif, sa mère, et tout ce qui tourne autour… Le coup a été fort et lui a enlevé l’envie d’ouvrir sa gueule. Le regard glacial, Finneas s’est éloigné pour retourner chercher les preuves du butin que celui-ci s'était approprié, des biens qui appartenaient à son clan, laissant Elijah décider du sort du pauvre diable.
Il a retourné des armoires, fouillé tout ce qu’il pouvait jusqu’à trouver deux sacs de sport, du fric, des armes … mais aussi des carnets, cryptés, des chiffres, des paris, des preuves que le connard ici présent avait foutu la main sur leurs biens. Et il allait payer pour ça.
Les sacs qu’il pose aux pieds d’Elijah comme preuve en revenant dans la pièce. it’s the right motherfucker…. Comme s’ils avaient un doute depuis qu’ils étaient arrivés. Mais maintenant que les preuves sont là, ils ne peuvent plus reculer.





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Elijah Haynes
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▬ Lun 19 Juin 2023 - 18:20 ▬



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Souffre. Cendres qui s'élèvent, qui quittent les profondeurs pour se relever. Un air vicié, l'appel d'un sang qui se doit de s'écouler. Une rivière-offrande. Un carmin pour prier, le vermeil pour s'y baigner. Elijah ne fait que s'y enivrer. L’œil fou, l'attention toute donnée. Il contemple et il en soupire, les poumons écrasés sous la pression, sous l'adoration de cette peur matérialisée. Sous les côtes, l'endocarde est vivace qui gronde et frappe les chairs marquées. Démence. Folie adorée. Il s'y perd, s'y noie ; s'y retrouve. Il parvient à respirer, l'homme d'ordinaire enjoncé dans une retenue qu'il peine à rendre stable et à honorer. Parfaite opportunité que de pouvoir tout défaire, les liens aux poignets où les phalanges se sont serrées. Prêt à frapper, encore et encore, jusqu'à sentir les os craqués. Et pourtant. C'est un sourire qui anime les pulpeuses, une attention discrète pour la scène qui se matérialise ; le coup donné, le filet rougeâtre qui tâche les tissus dont ils l'ont tiré. Un sourire, l'écoute des souffles fracassés. Un rictus tandis que le plus jeune s'éloigne, fuyant l'air condamné de cette pièce aux nouvelles allures de tombeau à fermer. Silence. Silence qui prospère tandis qu'il ne fait que s'approcher, guettant un peu les alentours jusqu'à s'offrir la réclamation d'un pauvre haut qui traînait là. « What's next, hm ? Ye want to talk 'bout that poor girl ye will left behind ? » Mais la réponse qu'il lui refuse, les tissus d'ores et déjà avancés, coincés entre les dents du malheureux qui tente si vainement de s'exprimer. Ça l'amuse, ça l’encense. Ça l'amuse, Elijah, plus qu'il ne le devrait. Embrasé à l’harmonie des ombres qui ne font que choyer la créature qu'il a tant de mal à dissimuler. « I wonder... How long will she resist before dying... ? How many hours will she hold with blood flowing out of her veins... ? » Il demande, prenant place à son tour. Il guette les prunelles dilatées, ces quelques larmes qu'il croit y deviner ; bien que retenues, sauvegardées afin de ne pas tomber. C'est un sourire satisfait qui s'appose aux lèvres, comme une victoire d'ores et déjà actée. Il s'y laisse charmer, enfin. Haynes pris de court par la voix qui vient néanmoins s'élever. Les sacs à ses pieds, ces biens qu'ils cherchaient. Là, la sentence proclamée en l'apparition de tout ce qui a pu être volé. « Lazy then, even to hide yer price. » Parce qu'il n'y a nulle difficulté, ici. Parce qu'ils n'ont fait que s'imposer, s'avancer dans l'antre et tout déranger – l'accalmie brève d'un repos empêché. Spectres que les ombres se sont permises d'invoquer – spectres d'un temps évident qui finirait par s'écouter. Démons imparables qui viennent réclamer le paiement pour cet affront orchestré.

Mais patience s'éternise qu'il ne cherche pas à chasser.
Elle reste et elle berce.
Elle offre ce temps nécessité pour tout exulter.

Parce qu'il s'est animé, Haynes molesté. Une main qui flirte à la hanche, qui cherche l'acier qui y reposait. La lame qui luit sous le bref éclairage, avant que de pouvoir se loger. Les chairs creusées et le genou heurté. Là, il croit en soupirer de ce cri étouffé, de cette souffrance qui se dévoile enfin sur le faciès méprisé. Les larmes, elles coulent enfin – flots sur les joues rougies des maux déjà attribués. Il laisse l'instant passé, il laisse les secondes s'écouler. Il prend sur lui ne pas imploser, piètre contenance qu'il s'essaie encore à garder comme il sait cet autre regard braqué sur les faits. Il tique, l'animal. Il tique en réprimant cette espèce de grognement sous la vision adorée. « I'm gonna ask once and once only, so listen carefully. Ye did it alone ? » Il insiste, la paume qui flirte avec le manche du couteau. Il hésite, se retient d'appuyer avec plus de volonté. Il hésite, Haynes embrasé, prêt à céder avant que ce dernier ne réponde ; songeant probablement à la pitié. Et quand les tissus sont retirés, c'est pour entendre un nom, une adresse, une description. Un recensement complet de ce qu'il aurait à chercher, des heures perdues qu'on lui épargne dans la foulée. Et s'il tient à parfaire les légendes et les rumeurs, il ne s'est que redresser. Le dos tourné à l'idiot qui pensait pouvoir impunément les dérober. Le dos tourné pour faire face au gosse dont il suivait les pas jusqu'à pouvoir honorer son dû quant à un contrat qui tardait. L'arme confiée, prêtée pour cette occasion-succès – pour la première fois. Son bien le plus précieux tendu en direction de celui qui guidait jusqu'à l'hôte déjà amoché. « Ye find him, right ? Then... He's yers. »          

    





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▬ Ven 30 Juin 2023 - 19:34 ▬
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Le muscle cardiaque étrangement lent. Ce rythme qu’il a réussi à contrôler, cette panique qui ne s’est pas installée. Il est redevenu le corbeau, l’animal de l'hiver, celui qui en a passé plusieurs à l’ombre, imperturbable et irréprochable. Il observe tout, il écoute tout. Les battements de cet autre qui leur a nui, eux, ils ne sont pas aussi lents, ils ne sont pas aussi réguliers. La bête est lâchée, les menaces prononcées de la voix rauque du lion, prêt à dévorer sa proie.
Le butin trouvé, le premier sang versé. Il observe le couteau se planter dans la jambe du malheureux sans vriller. Pas une goutte de sueur ni de mouvement de recul. Le cœur toujours lent, plus régulier que jamais. Il écoute, essaye de percevoir le danger. Il y en a pas. Pas pour eux, pas maintenant.
La liste s'agrandit. Des noms qui s’inscrivent dans leur mémoire, des pistes qu’il faudra explorer, plus tard. Finneas s’est reculé, il pensait juste laisser Elijah en finir. Il l’a amené sur la piste, il lui a ouvert le chemin vers la vengeance et même s’il n’aurait pas détourné les yeux, … il était prêt à repartir vers sa vie. Vers la normalité somme toute relative. Et pourtant y a ces mots qui le sortent de sa réflexion. Le regard de Kane qui se plante sur Haynes, et sur l’arme tendue. La lame ensanglantée qui a déjà sévi ce matin. Comme une offrande, l’arme de la mise à mort, celle qui va mettre fin à tout ça.

Alors là, son cœur s’emballe un peu plus fort. Pas plus vite. Fort. Il a l’impression de l’entendre résonner dans sa poitrine. D’un geste pourtant assuré, il attrape le couteau dans sa main droite. Il sait qu’il n’a pas le choix, qu’il est au pied du mur et qu’il les a conduit lui-même devant. Contempler les briques ne va pas changer grand-chose. Il entend les mots. Les suppliques de l’autre qui répète en boucle de l’épargner, que les noms ont été donnés, qu’il ne recommencerait plus… et tout ça commence à taper sur les nerfs de Finn qui tient la lame de plus en plus fermement. Un hochement de tête vers Elijah et il s’approche du type. La main gauche portée sur son épaule, il approche sa main droit de lui et d’un coup sec, plante la lame au niveau de sa cage thoracique. Un coup franc, sans trembler, la lame qui s’est plantée dans son myocarde qui s’arrête de battre en même temps que celui de Finneas. Moment suspendu. Il reprend son souffle et lâche le couteau, recule et s’adresse à Elijah. he won’t be any trouble now.. La lame toujours plantée dans le corps du malheureux, il laisse au propriétaire le plaisir de la récupérer. Et maintenant quoi? Maintenant qu’il a mis fin à ses jours de sa propre main, sans réfléchir, sans laisser la chance de s’en sortir… il devient quoi? Il ne va pas se laisser submerger maintenant. Y a d’autres choses à faire… avancer… disparaitre. Personne ne saura qu’ils ont passé cette porte.


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ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Dim 9 Juil 2023 - 19:04 ▬



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Silence brisé. Silence défait. Les tambours résonnent, chant d'un cœur en pleine démence, en pleine détresse. Sans tendresse. Le glas qui gronde, en un éclair qui passe et se fracasse. Destinée faite, destinée tracée. Ainsi s'étiolent toutes les promesses d'existence d'une seule âme ; sous le choix d'hommes, Dieu délaissé. Devancé. Ils sont Seigneurs de ce monde dans lequel ils se sont ancrés. Un souffle, une note de plus – l'appréhension quant à la peur qui pourrait trop aisément s'installer. Il guette, animal concentré, exalté. Il contemple cette silhouette dont il s'approchait ; ami, frère qu'il épargne de cette folie embrasée. Il observe pour essayer d'y lire les pensées et tout ce qu'elles auraient à clamer ; vanité. Un souffle, encore, avant que le jeune vautour ne daigne enfin s'animer. Les pas font trembler l'équilibre, les supplices dérangent les démons qui fantasmaient. Silence brisé. Silence restauré. Et les prunelles s'y attardent, attirées par ce qui s'écoule, pas cette pitié réclamée qui s'éteint lentement sur les traits tirés et bleutés. Le silence salvateur, carnassier. Le silence qui se met à régner, qui enveloppe ses enfants dans son drap de sûreté. Menace triste vient de s'étioler. Les chairs se sont creusées, s'ouvrant maladroitement pour ce qu'il a confié. Un sang de plus sur la longue liste des péchés ; et pourtant. Responsable, mais non pas auteur. Responsable, mais à blâmer de moitié. Souverain des terres ailleurs supposées n'aura rien à son encontre pour cet acte orchestré. Il s'anime, le maître improvisé. Chef d'orchestre meurtrier qui n'offre pas un rictus, pas même une satisfaction en ces mots prononcés. Il n'a fait que s'éloigner et l'azur l'a suivi jusqu'à revenir ce qui ne cesse de l'attirer. Il contemple, regrette presque la sagesse et la propreté du coup porté. Mais ils en ont fini et les démences intérieures sont à ravaler. Ils en ont fini, le silence seul est en mesure de gouverner. Accalmie improbable s'installe, prends ses aises là où l'infamie vient de passer. Il n'y a que ces souffles discrets qui sabotent cette étrange tranquillité. Scène macabre qui prend alors des allures de peinture céleste. Le bleu-noir du regard conquis, un pas de plus, le manche de la lame que la paume gantée vient caresser. Pas un sursaut, pas un nerf tremblant – rien que cette immuabilité qu'il fait frisonner en récupérant ce bien adoré. Ils en ont fini, et l'humanité culpabilisera encore sur cette monstruosité qui parvient si aisément à l'animer. Vivant, excité. Pris d'un souffle nouveau, comme à chaque fois qu'un autre s'estompe.

En paix, Haynes relevé.
En paix comme carmin s'est écoulé.
En paix, de manière momentanée.

Et dans la légère brise qui brave encore les murs mal isolés, l'ombre se meut qui rejoint le pauvre être qui, avec lui, s'était aventuré. Pas un mot, pas une note, rien qu'une brève main sur l'épaule comme il passe pour rejoindre le jour jeune et les clartés éveillées. Les malins rejoignent les profondeurs puisque spectacle s'est terminé. Et dans l'esprit, elles résonnent encore ces syllabes tremblantes qu'on lui délaissait. D'autres buts, des proies que cruauté veut s'approprier. Plus tard. L'occasion qu'il ira saisir. Plus tard ; quand l'humanité exténuée laissera à la carcasse l'opportunité d'ainsi s'égarer. « Ye're ok ? » Parce qu'il n'avait rien dit jusqu'alors. Il s'était tu, Haynes. Il avait tenu ce silence reposant pour pouvoir s'y apaiser, pour taire le vacarme assourdissant des songes emmêlés. Les envies et les besoins, l'infernal tourbillon funeste qu'il n'a pas pleinement rassasié. Entre tréfonds et surface. Entre lucidité et perdition mal domptée. C'est l'homme qui s'en remet au plus jeune comme Bête en vient à le mépriser pour son manque d'enthousiasme. « Ye did what we needed to do. » Certitudes qu'il appuie, seule et unique vérité qu'il se doit de retenir. Dans ce monde qui n'appartenait qu'à celui qui s'est exprimé, les pieds se sont aventurés sans pour autant découvrir toute la vérité des rumeurs contées. L'instinct, l'instinct humain qui réclamait que celui là, plus que tout autre, soit finalement épargné. La honte aussi, peut-être. La honte de n'être qu'un démon parmi tant d'autres quand il espérait pouvoir quérir une rédemption depuis bien des années. La honte de ne plus savoir comment accepter ce qu'il peut être, ce que les histoires de comptoir peuvent dans son dos supposer. « I'll tell to Isaiah it was ye who found him. » Quant au reste, il ne niera pas la vérité si elle est réclamée. Parce qu'il a agit comme tous l'aurait fait, le gamin dont les traits lui semblent désormais plus tirés.          

    





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don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
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Finneas Kane
Finneas Kane
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown - tout petit appartement partagé avec Potator son bouledogue français et Noctis un petit staffy.
ombres et névroses : Finn est tatoué sur les deux bras, des symboles multiples dont il fait semblant de ne pas avoir de signification.
cicatrices : 294
crédits : tumblr / tag

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▬ Dim 3 Sep 2023 - 20:40 ▬
become the night

Finneas Kane & Elijah Haynes




La vie s’était échappée du corps du pauvre diable qui avait voulu voler trop près du soleil, voler aux corbeaux. Le souffle a échappé à Finneas, qui, oiseau de malheur, a fait que perpétuer le funeste destin de ses frères. Il a tué. Il a pris la vie de sa propre main. S’il a déjà entendu les os se briser, senti les organes défaillir et le sang s’engouffrer dans les entrailles de ces autres, sous ses coups… Il ne s’était jamais senti tueur, jamais senti comme celui qui avait le pouvoir de reprendre ce que le Seigneur leur avait donné. Est ce être plus proche de Dieu que de prendre la vie? Pourtant, il a dit, tu ne tuera point. Est-ce un privilège qu’il voulait se réserver? Les pensées du corbeau vont partout et nulle part, le regard vide, quand il sent une main sur son épaule, quand il entend la voix rauque de Elijah, le sortir de ses pensées. Une question à laquelle il répond d’un hochement de tête simple. Ça va.
Ça ira. En tout cas. Yeah… I know…thanks Elijah. La main qu’il pose sur son épaule en suivant, une tape donnée, avant de regarder le bordel qu’ils ont fait. let’s take care of him and go home… I need a drink. Il sait pertinemment, Kane, que rentrer à la maison passerait par un échange avec Isaiah. Y a un rapport à faire, des informations à donner, ramener les biens volés.

Il bronche pas, Finneas, il écoute les directives et lorsque leur travail dans cette maison funeste, ils repartent comme ils sont venus, sans un bruit, sans se faire remarquer. Ils n’ont jamais été là. Personne ne les a vu et personne ne saura non plus ce qu’il est advenu du malheureux. Un point virgule à une histoire qui a hanté Finneas pendant des jours, un animal qu’il a traqué, dont il a envahi le terrier, dont il s’est débarassé. Les pensées qui ont échappé son cerveau, qui le laissent un peu tranquille, le rendant comme un pantin, automate des gestes et des habitudes. Elijah parle, il écoute. Il suit.
C’est chez le Corbeau en Chef qu’ils se retrouvent en cette matinée. Il fait beau. Le froid qui s’était imprégné dans les chairs du plus jeune s’échappe petit à petit à la chaleur de la maison d’Isaiah. C’est ça en fait. Chaleureux, un vrai foyer. Ils n’ont plus le shamrock mais ils sont jamais orphelins. C’est ça que Finn aime dans sa communauté. La famille dont il fait partie. Lui qui a grandi parmi eux, lui qui prend son envol dans des chemins différents dans sa vie privée, mais qui reste toujours fidèle aux siens. we found the bastard who stole our gear… Il laisserait Elijah faire le reste de la conversation, il a brisé la glace, a annoncé surtout pourquoi il l’a dérangé de bon matin.




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Pour mercy, Mercy on me, Set Fire to History. I'm breaking my own Rules, I'm crying like a Fool [...] I've been close enough to Touch, but I never cared for Love. It's a Church of Burnt Romances, and I'm too far gone to Pray, It's a Solo Song
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Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 371
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Mer 20 Sep 2023 - 10:23 ▬



become the night
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Les ténèbres crient au règne. Dans les vents qui serpentent aux fenêtres entrebâillées s'immisce le parfum d'un sang arraché ; corrompu aux péchés. Ils rendent aux murmures celui qui s'était échappé, les complaintes des damnées. La symphonie du scélérat qu'on finit par silencier. Lueurs bercent et s'élèvent. Lueurs témoignent d'un nouvel aube à essuyer ; corbeaux s'envolent pour rendre à la nuit ce qui lui a été volé. Pénombre instaurée. Pénombre marquée. Les habitudes, les réflexes, les mots qui ne viennent pas alors que les gestes se succèdent. Dieu des Dieux s'est hissé une dernière fois sur ce regard figé, sur la peur qui peine à s'en extirper. Malsain, celui qui contemple à inscrire ce tableau désolé dans l'esprit détraqué. Malsain, les songes qui vont et viennent ; mille et une possibilités, les fantasmes réprimés en un souffle extirpé. We're the ones who lives. Et l'arrogance s'en repaît par nécessité, pour encore briller ; Bête plutôt qu'Homme qui croit en un meilleur ailleurs, en une gouvernance faite de carmin et de terreur. Mauvais, celui que colère et soufre forgeaient. Puis le joug des clartés, matin qui s'éveille comme pour les menacer. Les pas lents, discrets ; l'air libre que les poumons inspirent, la folie à faire passer. Ils délaissent l'antre ensanglanté, ils délaissent ce feu follet à l'errance méritée. Qu'il repose en paix, parmi les traîtres et les délaissés. Dans les vortex de tourments et de regrets, à ressasser les erreurs qui n'auraient pas dû être jouées. Qu'il repose en paix, qu'il repose en souffrance pour les conséquences à l'affront fait qu'il n'a pas su anticiper. Eux, ils ne font que rentrer là où leurs se tiennent. Eux, ils ne font que revenir à la réalité ; en quelques pas, en une marche calculée. En un souffle apaisé quand la porte du lieur est passée.

Un geste de la tête, les prunelles encore obscurcies. Un geste de la tête tandis qu'on ne s'attarde pas sur lui, il n'est pas celui qui annonce les nouvelles et les dettes réglées. Gosse dont le courage se rassemble pour s'exprimer. We found the bastard. Un rictus sur les lippes, le silence encore tenu en allié. Une courbe simple sur les pulpeuses, le dos qui trouve refuge contre l'un des pans de mur à portée. Il invite à s'asseoir, celui qu'ils sont venus trouver, mais lui ne compte pas s'éterniser. « He found him. Was nothing more than a guest in it. » L'attention portée sur la carrure reculée, sur l'ombre qui refuse d'encore trop s'avancer. Sous les chairs, venin se distille encore pour corrompre les sens et la lucidité. Animal rassasié de moitié, sévices n'ont pas été entièrement honorés. « And ? Are ye focking spit it out someday or what ? » L'impatience de l'impétueux, les énigmes qu'il ne supporte pas, cette manière de parler qu'il leur reproche à eux, Haynes, depuis bien trop d'années désormais. Ça ne fait que l'amuser, ça ne fait qu'un peu plus provoquer ce qui reste tapis à sa trachée. Bête se voit à sa place, l'Homme ne fait qu'acquiescer. Le sac qu'il tenait, il le délaisse à côté du canapé. Armes, chargeurs, munitions qu'ils pensaient finalement perdus à jamais. Il s'est approché, Corbeau dérangé, il s'enquiert de l'offrande apportée. La moustache lissée, le regard qui se relève sur l'ancien avant que l'autre ne soit désigné. « Ye were searching him for weeks and he found him, just like that ? » Un claquement de doigts, provocation sous-entendue qu'il ne peut qu'écouter. Vibrent les veines, grondent les instincts ravalés – il entend les chuchotements que supposent son sourire narquois. Les années passent et défilent, entraînent avec elles les ambitions d'antan, les forces de plus en plus anémiées. Il a tiqué, sans répliquer. Il a tiqué, Haynes molesté ; tenant les volontés muselées dans le fond de ses tréfonds embrasés. « Alright... » Et il s'éloigne, Byrne. Prestance qu'il semble avoir retrouvé, la main fièrement fermée sur les hanses du sac qu'il récupère dans la foulée. Il va et vient, parade comme un Lord jusqu'à l'ombre qui n'avait pas bougé. « Ye don't mind ? » Chemin qu'il lui réclame, et Elijah qui se meut pour s'en extirper. Si créature geint son bien, l'Homme laisse les choses se faire. Fierté dissimulée, fierté naturelle comme il craignait de voir celui-là, comme certains, brièvement chercher à s'éloigner. « He said it, right, ye found him. Sure ye're the one who... saved him from his sins, otherwise ye wouldn't be there. » Un bref regard vers l'animal que les rumeurs s'amusent à déformer. Mauvais, malsain ; elles ne sont pas toutes fausses, certaines criantes de vérité. L'enveloppe qui lui était réservé, il l'a laisse se glisser entre les doigts fins du plus jeune qui venait le chercher.

Les traits s'abaissent enfin, conscience rappelle tout ce qu'elle se doit de prendre en compte. La nouvelle maison, les frais d'hôpitaux, cette vie à mener qui devient de plus en plus compliquée de gérer. Ce travail sur les docks, cette normalité dans laquelle il peine à s'installer – il y reviendra, parce qu'il ne privera pas Finneas de ce qui lui revient de droit. « Here, I'm proud of ye, son. Now, get the fock out before my wife shows up. » Grands gestes, chassés qu'ils deviennent de cette demeure où paix parvient encore à suinter. Sans être prier, l'air clair qu'il revient humer. Les pas machinaux tandis que les poches sont fouillées. « Keep yer head low for a week or two, just in case. I'll see what I can do fer the friends he may had. » Il lui épargne le reste, la fatalité qu'il refuse de laisser paisiblement s'installer. Il se souvient du silence et de la pâleur des traits. Il se souvient de cette ligne bafouée qu'il outrepassait ; il est passé par ces cauchemars, par ces angoisses répétées. Il les a entendu bien trop de fois, les premières questions quand à cette rédemption qu'il ne pourra désormais plus espérer.            

    





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Finneas Kane
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▬ Lun 13 Nov 2023 - 18:41 ▬
become the night

Finneas Kane & Elijah Haynes




I saw him… everyday… when I was running… early in the morning… Les bras croisés, le regard d’Isaiah qu’il soutien, qu’il refuse de laisser lui échapper. Il revient de loin, ce soir, Finneas. Il est persuadé d’avoir tué une partie de lui même en même temps que ce pauvre type. L’innocence échappée, la mort qu’il a du accepter comme étant partie de lui. De toutes façons c’est pas comme s’il l’avait pas déjà accueillie en son sein depuis des années. Il a pris l’habitude de détruire chaque parcelle de vie, d’espoir, d’humanité débordante qu’il aurait pu avoir. Sensible, Finn.Terriblement humain, aussi. Il s’était laissé poussé des plumes pour ne pas finir recouvert de celles des autres sous une épaisse couche de goudron. Châtiment symbolique pour son être qui non conventionnel, pour ses démons qui l’habitent chaque jour, pour cet autre homme qu’il ose aimer profondément, pour son corps dont il ne peut se passer. I got a good visual memory…I tracked him down. Until… This morning.

Oiseau de malheur à la carne endurcie, le Lion dont il s’est fait élève, mentor qu’il a suivi jusqu’au bout et même de l'autre côté de la ligne. L’ADN modifié par une action, mais aussi par les mots qui résonnent dans la pièce. Ceux qui sortent de la bouche du chef de meute. La fierté partagée, celle de ne pas avoir déçu, ni l’un, ni l’autre. Une récompense plus importante que l’enveloppe qui lui brule les doigts, que le cachet donné à un professionnel. Il a aidé, Finn. Il a fait ce qui lui semblait bon pour eux, pas pour se faire payer. Un hochement de tête pour remercier Isaiah et ils s’éloignent de la maison de l’Irlandais.
Il reprend légèrement ses esprits aux mots d’Elijah. Un nouveau hochement de tête et une enveloppe qu’il lui donne, qu’il appuie sur la poitrine du lion pour ne pas lui laisser le choix de la refuser. keep it… for your wife… for the kid…. They deserve it more than we do… please. Sorcha, la gamine de Seamus, celle qui vit toujours chez les Haynes. Il ne pourrait pas le dépenser de son côté. Il a changé, aujourd’hui, Kane. Il sait qu’il ne sera plus le même. Il sait aussi où va sa fidélité, plus que tout. Pardon Akim, pardon à tous ceux qui croyaient qu’il était mieux que ça.
S’il veut sa liberté, un jour, il sait très bien par où et quoi il doit passer, ce qu’il doit accepter. Et puis peut-être qu’un jour, il serait libre.



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