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 'cause we move forward

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Euros Roseburry
Euros Roseburry
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road ; un modeste appartement en compagnie de sa fille et de chats qu'elle récupère, sauveuse des errants - elle a une nouvelle colocation avec Alexis
ombres et névroses : hypersensible émotionnelle et physique, à fleur de peau - timide espoir qui se loge en ces pierres, en ces dieux qu'elle prie, ces cartes qu'elle tire - ésotérique âme - positive carcasse - petite et pâle, maigreur aux quelques attributs féminins marqués et au style sophistiqué
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▬ Mer 7 Déc 2022 - 3:40 ▬
we move forward
Musique. Anniversaire d'un anecdotique Jason célébré. Soirée d'hiver pour se réchauffer. Vacarme des basses dans la modeste maisonnée de l'hôte qu'ils ont tous connu au second degré. Musique. Entêtante. Musique violente sous les néons saccadés. Chansons fortes au dessus des liquides, des salives sur quelques verres échangés. Ondées tremblotantes des alcools qui ont à trop couler. S'amuser. Abondance. Dans le creux des mains, des cachets de synthèses parfois avalés. Musique. Brouhaha des conversations, raisonnante dissonance des rires qui viennent en rafale s'éclater au rap et autres consonances héritées. Musique. Vague à l'âme qui berce. Tape et perce. Dans les oreilles d'Euros, le rythme se saccade et se renforce au fur et à mesure que l'être en vient à se soûler. Enfin présente à une soirée où on l'a invitée, sans grand espoir de la voir arriver ; la sylphide s'est amenée il y a plus d'une heure, à la surprise générale de l'assemblée.
Musique. Les pas assurés, perchés sur des talons d'un galbe exquis, démesuré pour celle qui en vient à s'asseoir et danser. Robe cintrée, moule des coupes et des géométries, tissus couleur d'été. Partiellement dénudée, l'oisillon retapée s'ébroue au milieu des bonheurs exprimés, des sourires ancrés et exhibés. Pâture donnée pleinement à une insidieuse mélancolie qu'elle porte en fardeau depuis bientôt une année. Musique. Les coudes ancrés sur la longitude d'un bar improvisé, c'est au goulot d'une bouteille à portée qu'elle se perd en conjectures. Agonie chérie sur l'horizon morne de la raison, les lèvres dégustent les arômes affables et brûlants d'une vodka bon marché. Perte progressive des inhibitions. Tons et parfums, litanie poétique qui prend aux tripes dans l'attente d'un nouveau destin qu'elle vient provoquer.
Ce soir, Euros est venue avec des idées, des pensées, des espoirs fous pour panser la brisures de rêves avortés. Silhouette qu'elle guette entre les pièces et les fenêtres. Stature particulière cherchée alors qu'elle chancelle. Musique. Sur les cadences, le corps se meut d'une façon sensualisée. L'indolente se laisse bercer par les tambours réguliers. Sur son tabouret, contre le plastique coloré elle remue, valse en fermant les yeux. Musique. Les shots qu'on lui dépose, les blagues de mauvais goût et les potes de la soirée. Fêtards. Souvenir de la belle époque, des insouciances du lycée. Musique. Elle attend, les reins arqués, la poitrine qui s'agite, se courbe sous la preuve trop irréfutable qu'elle respire encore malgré les coups encaissés. Elle croise et décroise ses jambes, le sol semble loin malgré les quelques centimètres. Musique. Tout commence à faire effet, elle s'en rend compte quand ses ongles tapotent, psalmodie énervante. Elle tape. Elle tape et avale à nouveau les consolateurs. Médicament. Elle saisi un pétard qu'on lui tend. Elle joue. Elle joue avec la flamme d'un briquet et, plus loin, regarde de ses pupilles dilatées. Vert avalé de ses iris rétractés... Musique. Entre deux portes, pas très loin, il lui semble enfin reconnaître la gueule du bourreau. Celui qui l'a condamnée. Un visage familier qu'elle cherche à capter. Un sourire, un œil appuyé. Phoenix trouvé.

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Of course i feel to much, i'm a universe of exploding stars.
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Phoenix Ledger
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popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Mer 7 Déc 2022 - 17:27 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




L'effervescence. La brume qui s'élève, qui suinte des fenêtres mal fermées. L'effervescence d'une nuit, Saint Euphorie. Il s'est avancé, carcasse relevée. Il s'abandonne à la folie, aux démences d'un ancien temps d'ores et déjà partagées. Il a rejoint les tréfonds d'une fête, comme lorsque les années ne s'étaient pas ainsi écoulées. C'était il y a dix ans, peut-être plus, peut-être moins – et la mémoire refuse d'avoir à s'égarer. Glorieuse et légère déchéance qu'ils viennent tous s'approprier, célébration d'un anniversaire que beaucoup attendent puisqu'ils peuvent enfin se retrouver. Et lui qui s'était perdu, entre vents et marées – éloigné des rives sur lesquelles il avait tant stagné. Un retour aux sources, comme un lien vers ces passés défaits. Un retour vers des ombres lumineuses, ces paradoxes insensés. La conscience des autres, mais la perdition implorée. Coule l'ambre, pétillent les bulles des bières levées. Brume toxique emplie l'espace, la baraque en entier. Et lui, lui l'idiot désœuvré et paumé, lui ne cherche qu'à davantage s'y enfoncer. Les notes résonnent jusqu'à assourdir, musique bat son plein pour corrompre les endocardes desséchés. Sous la peau, les membres vibrent à chaque basse poussée. Le sang est affamé des vices qui auraient à venir y flirter. Il s'était trop enfermé, Phoenix, dans une cage éloignée. Il s'était laissé happer, l'oiseau, par des profondeurs plus voraces qu'il ne l'aurait imaginé. Entre doutes et incertitudes, entre regrets et culpabilité. Lacérée, la carcasse qui tente encore de se mouvoir pour subsister. C'est un sourire qu'il porte, une courbe sur les pulpeuses qui réclament déjà les liqueurs si longtemps priées. À cette ambiance soufflée, il s'enivre pour ne plus penser. Les émotions, les sentiments déchirent jusqu'à parfois l'asphyxier.

You'll always be a part of me. Some wounds will always sting.

Musique fredonne, quelques airs qu'il aimait à écouter – qui tourmente presque les songes désormais. Et les pas persistent à avancer, à se faufiler entre les silhouettes qui s'amusent, qui dansent, qui profitent de tout ce qui peut être à leur portée. Ce semblant de vie acquis à la magnificence d'une unique nuit. Il s'est enfoncé dans cette transe partagée, il persiste à rejoindre les tréfonds de cette alacrité puisque le palpitant ne réclame plus que cette ivresse proposée. Il ignore les plaies puisque, en ce crépuscule avancé, les ailes ont se déployer – un rappel de ce qu'il fut avant que l'âme ne soit souillée.

Forever in full bloom. Barely twenty two.

Syllabes chantées, qui rappellent quelques nuits désolées, où rêve et réalité cherchaient à s'allier. Une fleur qu'il a écrasé, molesté – par stupidité, s'envolant alors de lui-même en pensant pouvoir réapprendre à voler. Un souffle étouffé sous le son gueulé, les traits brièvement abaissés avant que l'encadrement d'une porte ne soit passée. Et les lueurs dansent sur la peau, jusqu'à tout magnifier – tout accentuer. Les maux sous les côtes qui se font plus virulents, bien plus meurtriers. Il cherchait le répit, une once d'absolution rien que pour quelques heures. Mais la douleur est traîtresse, unique compagne qu'il puisse mériter. Parce qu'elle est là, cette fleur qu'il avait laissé se faner. Euros et tout ce qu'elle parvient à raviver. Cette honte, cette souffrance que rien ne saurait chasser.

Summer days are growing colder. We'll know better when we're older.

Il a manqué de s'y figer, les prunelles trop bien ancrées sur cette petite chose présente et relevée. Là, le sourire qu'il capte et qu'il rend, imbécile pétrifié. Verre qu'on lui colle en main, l'attention récupérée pour quelques mots échangés, quelques taquineries quant à cette pseudo célébrité glanée. Mais le regard n'a de cible que cette jeune flamme qui cherche à crépiter. Une étincelle au milieu du brasier, pourtant bien plus luisante que ces longues traînées orangées. Il répond, brièvement. Il répond, tente de s'y intéresser – le verre porté aux pulpeuses qui en ont d'ores et déjà savouré. L'aliénation pour parer aux battements d'un cœur encore trop frêle, fragilisé par tout ce qu'il se doit de gérer. Cet ailleurs qu'il ne peut oublier, mais les images de ces trois semaines restent, nettes et clairement imprimées. Des chaleurs insufflées à la saveur des baisers qui promettaient merveilles et éternité. Il veut s'y risquer, pourtant incapable de pouvoir s'en approcher. Elle était précieuse, elle était porcelaine adorée. Et les fissures hantent encore le repos pour qu'il puisse l'ignorer. Ces attentions, cette proximité que les failles ont brisé ; ce tout n'est plus à sa portée. Illégitime de cette clarté qu'elle aurait à insuffler, l'homme qui a déjà tout saccagé.     





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Euros Roseburry
Euros Roseburry
Martyr

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▬ Mar 17 Jan 2023 - 6:12 ▬
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Synthwave. État hypnagogique. Rétrowave. État extatique. L'ancienne dulcinée demeure pourtant bel et bien, là, présente sur sa grande chaise. Statique. Synthwave. Les hanches chétives ancrées sur l'assise. Encore. Bassin d'aurore seulement en mouvement. Peau du ventre dévoilée sous les néons aérivores. Rétrowave. Arabesques sous poitrine dardée d'or. Berniesques, épaules qui dansent et scintillent comme deux jamors. Évoquée, la sensualité est, ce soir, l'apanage du vertige que la femme revêt. Tanguante. Chancelante à peine par delà la drogue fumée. Flot d'alcool qui commence à couler. Les lippes sont étincelantes et fiévreuses. Humectées à la ferveur d'un verre trop vite liquidé. Euros a cette folle envie de boire et de parler. Chaleurs recherchées par le corps anémié. Velléité. Ardeurs désirées par le cadavre glacé qu'Il a délaissé. Le regard s'est posé sans se détourner de celui qui vient d'arriver. L'électricité. Le bleu froid qui frôle l'aile, la flamme, la serre du Phoenix au loin posé. Synthwave. État hypnagogique. Rétrowave. État extatique. La distance creusée quand le pied se pose au devant pour marcher. Dans la paume, une autre dose est attrapée et jetée sans vergogne à l'ouverture du gosier. Absinthe, vodka, whisky ou bien cocktail étrange et frelaté ; aucune attention n'est portée aux liqueurs qu'elle n'a de cesse d'ingérer depuis son arrivée. Peu importe. Si on lui propose un rail elle ira le sniffer. Peu importe. Si on lui propose une pilule elle ira la croquer. Car seule compte l'ivresse. Car seule compte la liberté. Seul compte le courage offert, le don divin des désinhibés. Cadeau sauvage. Fille désormais peu sage. Image dérobée à toutes celles qu'Il fréquente. Identité volée à toutes ses pétasses, ses confiantes dévergondés ; ses célébrités, ses amies à affinités. Salopes. Il est endossé là le mirage. Elle est habillée comme toutes ses catins volages. Actrice de pacotille qui imite celles qui ont, auprès de Lui, un franc succès. Rôle qu'elle cherche vainement à récupérer celle qui veut à nouveau compter. Celle qui veut être aimée. Par Lui.
Synthwave. État hypnagogique. Rétrowave. État extatique. La distance un peu plus creusée quand les jambes vont pour danser. Voilage de la robe qu'elle fait aller. Apanage de confiance qu'elle possède désormais. Euros a cette folle envie de boire et de parler. L'expression de la silhouette qui se met à onduler. La chevelure froissée entre l'ossature des doigts aux ongles parfaits. Le friselis d'une ondée. Le galbe de la poitrine parfois remuée, soulevée, effleurée comme un appel. Langueur d'un cou sous un regard suggérant. Fauve. La pupille dilatée qui ne Le quitte pas un seul instant malgré le prodige des mouvements. Guedra frivole. Nuptiale parade de la chair qui caracole. Paupière qui ne dévient. Langue caresse les lèvres comme une promesse pour la nuit. Euros après avoir capté l'objet de ses convoitises s'est levée, elle s'est mise au milieu de la pièce avec les autres désaxés. Elle s'est mise sur une fausse piste. Elle s'est permise, s'offre et écrit de ses gestes érotisés. Synthwave. État hypnagogique. Rétrowave. État extatique. Lubricité de la bouche qui mordille..

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sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Mer 25 Jan 2023 - 19:05 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




L'équilibre déstabilisé, presque brisé. Pilier s'effrite que la cendre accueille, ses enfers personnifiés. La perfection d'un tout qu'il a saccagé ; le toucher divin devenu meurtrier. La mémoire relate les faits, accuse la conscience de ne pas avoir su s'y rattacher. Il a laissé ce soupir s'échapper, comme un souffle amer de bien des regrets. Coupable désigné, Phoenix, des affres qui ont tout emporté. Tout, jusqu'aux clartés qui semblent essayer de l'appeler. Les ailes suintent la crasse accumulée, ces traces carminées que les mots et les pleurs ont invoqué. Et les lumières vont et viennent, aveuglent autant qu'assourdissent les notes répétées. L'écho déformé, l'imagination qui suppose les battements d'un cœur affolé ; parce que le regard ne s'en est pas détaché, parce que le poids du manque et de l'absence est encore à l'écraser. Même malgré ces autres liens qui cherchaient à l'enserrer. Ce n'est qu'un souffle abandonné pour taire les litanies des malins inspirés. Réalité s'envole sous les brises qui peuvent s'immiscer – ne subsiste plus qu'un silence à peine dérangé, un son de fond qui peine à couvrir la respiration qu'il s'imagine pouvoir capter. Sensualité se distille de la nymphe qui s'éveille, se révèle – muse de quelques rêves silenciés qui en vient à se métamorphoser. Il ne voit plus, n'entend plus ; figé dans le temps à toiser les mille et une volontés qu'une seule et même silhouette représentait. Le frisson est violent qui parcoure les chairs jusqu'à manquer de l'en faire ployer. Il toise, il contemple – il admire tout ce qu'un destin moqueur voudrait pouvoir lui confier. L’inaccessible beauté, la perfection qu'il parviendrait trop rapidement à déchirer. Un souffle, un dernier ; aux saveurs de besoin, au parfum de culpabilité.

Kissed you when I saw you.
Stared deep into your eyes.


Différente qu'elle était, magnifique et innocente. Colombe que les ombres peinaient à approcher, un joyau dans l'immensité nécrosée qu'il se devait d'arpenter. Elle était phare, guide sacré. Elle était ce qu'il pouvait avoir de mieux, Euros, avant que stupidité ne dégueule son fiel ; avant que l'erreur n'ait à se jouer. La tristesse des desseins qui ne peuvent complètement se lier. Coupable, à n'en plus douter, parce qu'elle lancine encore, la silhouette qu'il admirait. Provocante et tendancieuse, à défaire la régularité d'un souffle déjà anémié. Un verre ne sera pas assez ; moins en sachant que l'âme s'est mise à tout imaginer, à en corrompre jusqu'aux souvenirs des mois qui viennent de s'écouler. Ils avaient tant à faire, tant à construire. Ils avaient une vie à mener, l'apogée de la sérénité à effleurer. Elle était l'ange, et il était le déchu ; ils se complétaient.

I meant to say I love you.
But instead I said goodbye.


Un coup à l'endocarde, ces notes qui percent le brouillard dans lequel il s'enfonçait. Un coup contre le pauvre muscle qui geint l'éternel qu'il ne pourra plus rallier, ces promesses d'avenir avortées. Il a tiqué, Ledger, avant que le verre ne soit vidé – abandonné. Liqueur qui brûle autant que les maux qu'il peut désormais ressasser. Il hésite, alors qu'elle manque de s'envoler. Il hésite, les chairs qui réclament cette ancienne chaleur quand, pourtant, d'autres caresses s'y sont déjà posées. La respiration est brève, le sourire s'est éteint. Coupable, coupable qui n'a de cesse de jouer avec les cœurs qui se tiennent entre ses mains. Les sentiments sincères, mais la stabilité est gangrenée, bien trop souvent éphémère.

For all my good intentions, there's a shadow in the dark.
He comes to me infrequently and breaks your perfect heart.


L'ironie des notes qui se joignent, qui se succèdent. L'ironie dans l'instant alors que les pas sont osés vers la belle que bien des spectres en sont à acculer. Le regard croisé, les côtes oppressées. Les mois ont passé, mais la douleur est vivace qui semble ne pas s'être apaisée. Il s'est approché, Phoenix, osant une main levée vers la nymphe ensorcelée. L'écho des instants qui pulse jusqu'à tout déranger, dans la tête ne résonne plus que les rires et les souffles, les promesses et cette autre voix qui s'immisce pour tout réprimer. Tremblantes, les phalanges qui cherchent les siennes. Tremblantes malgré la proximité, la douleur de la peau qui flirte avec la sienne avant que l'effervescence ne soit quittée. Un pas, rien qu'un pas pour se reculer, avec lui l'entraîner. Ils sont légion, les mots qu'il aurait à prononcer. Téméraire qu'il est cet espoir de croire en une quelconque facilité. Des mois sont passés, cendre à leurs pieds. Les pages qui recensaient leur histoire, il les a lui-même brûlées. « Sorry, t'was just... I saw that bastard tried to move against you and... You know. » Un haussement d'épaules puisque les propos manquent de véracité. Il n'y avait personne, rien que lui pour pleinement la contempler. Il n'y avait personne, rien que sa conscience qui gueulait à l'approche et à cette ancienne possessivité. « You look good... » Parfaite, mais différente. Parfaite, mais empoisonnée. Parfaite, néanmoins, puisque le cœur en est à chanceler, que même l'alcool n'a encore aucun effet pour l’anesthésier.      





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▬ Mar 21 Mar 2023 - 3:18 ▬
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Sunset. L'horizon dévêtu en de languissants soupirs. Sunset. Dédain sur les lendemains qui ont éloigné le pire. Bleu noir. Nuit. Néon flambe et lèche les courbes glorieuses et éblouies. Sunset. Xénon sur les jambes qui prêchent un érotisme étourdi. Cariatide inouïe qui oscille et se déhanche aux rythmes électriques. Sylphide engourdie qui émoustille et s'ébroue. Extatique. Rire. Sunset. Basses à la dérive. Pauvre fille persuadée de saisir, au loin, le regard de l'oiseau ; ivre de ses couleurs, l'incommensurable de ses douleurs. Envolée des drogues dissolues. Chaos des malins sur l'aparté d'un amour révolu. Sunset. L'horizon dévêtu en de languissants soupirs. L'écart des heures se creuse avant minuit. Fée semble avoir fait son effet, femme enfermée dans une étoffe d'une séduction affirmée. Sunset. Nymphe s'affale à l'éphémère, elle se défait, se fabrique d'indolentes foutaises face à Phoenix. Faux airs.
Regard de Meuca, béatitude de vie qu'elle feint. Chair secouée. Danse de débauchée, le corps s'accoutume à l'expression d'une personnalité qui donne envie. Euros persiste dans ses pas. Des tourbillons de tête et de tissus qui rappellent le froissement des draps. Des déhanchés de fête, des mouvements cru qui rappellent le parlé nu des ébats. Indécente. Impure et imbécile à l'excès. Insolente, impertinente, irrévérencieuse. Scandaleuse sans talent qui mime les conquêtes les plus odieuses de l'ancien amant. Elle les a vu Euros. Elle les a compté ces femmes, ces belliqueuses à la fesse galbée ; ces populaires assurées qui vendent leur sourire aux diables les plus montés. Elle les a vu. Elle l'a aperçu les reluquer, les apprécier pour une assurance qu'elle ne possédera ô grand jamais. Caricature. Poitrine sous cachemire. Mascarade se darde d'un semblant de bacchanales en guise de mire.
Et il vient. Il vient.
Un pas après l'autre. Lumières roses sur les visages enivrés. Ampoules rouges sur les cœurs abîmés. L'irrésistible attente qui cherche à être comblée. Il faut qu'elle se force à ne pas y aller d'elle-même. Nuptiale. Il faut qu'elle se force à ne pas interrompre ses parades et la retenue des labiales. Et il vient. Il vient. Il ose tendre la main, il ose un contact aussi léger qu'un gamin. Palpitant chamade. Souffle coupé. Retenue d'ingénue. Suspension crédule d'un temps qui veut se conjuguer au passé, au présent de souvenirs. Promesses et foutaises d'un futur avorté. Euros se laisse prendre et emporter, emmenée vers un mur étoffé d'intimité. Elle se laisse aller à la réflexion du rôle, au jeu qu'elle veut imposer. Il lui dit qu'elle est belle mais qu'est-ce qu'elles répondraient, Elles ? Il lui dit qu'il vient l'éloigner d'un type qu'elle n'a même pas remarqué, mais qu'est ce qu'elles répondraient, Elles ? « I know... you look good too. » Lubrique, un sourire se dessine avec l'aplomb des séductrices. Impudique, elle s'approche, passe les bras autour du cou tatoué. Silhouette contre torse tâché, caresses à peine effleurées du bassin dévoué à la musique. Les mots sont choisis, sélectionnés. Sunset. L'horizon dévêtu en de languissants soupirs qui sortent de la bouche à désirs. « So... if you dance with me, close to me... against me... i guess no bastard will come anymore. »

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ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Mer 17 Mai 2023 - 23:22 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Impression d'autre monde, univers scindé. Une faille dans laquelle il sombre, emportant avec lui bien des sécurités bafouées. Les tremblements accentués, les phalanges qui ne savent plus vraiment comment s'animer, comme se fermer – où se poser. Elle est belle dans cette apogée feinte et convaincante. Elle est belle, empoisonne davantage l'esprit déjà déchiqueté. Elle ensorcelle, sans qu'il ne puisse réellement y parer. Venin va, vient. Venin se distille dans les veines lors d'une subtile contact de ces mains. Entraînée, emportée ; le mensonge qui gronde pour offrir une raison à cette piètre avancée. L'aimant, l'amant qui y revient. L'aimant, cette pièce manquante d'un puzzle pourtant terni, aujourd'hui délaissé. Histoire d'autrefois aux effluves d'avenir qui ne peuvent subsister. Parfum illusoire et éphémère – une tentation des malins, des cruelles chimères. Une invitation à la décadence, mais l'endocarde est rebelle qui refuse de s'y laisser charmer. Elle est parfaite. Parfaite, mais loin de celle qui emportait la raison quand le regard s'y posait. Elle est parfaite. Parfaite, mais si égarée en ces brumes qui peinent à l'envelopper. Et sous le timbre qui chantonne, il y a ce chœur étrange qui s'y mêle. Un son familier, pourtant inconnu dans ces mélodies échangées. Euros changée, Euros enivrée aux poisons qu'il n'a peut-être pas assez consommé.

I could bе a comet, floating through space.
'Cause being lost in you is the best place.


Elle détourne l'attention qu'il posait sur ses frêles épaules, et elle s'approche pour que les liens puissent l'encercler. Les bras à la nuque et cette proximité qui mène son monde à trembler. Mille et un songes, l'ailleurs dans l'esprit qui cherchait pourtant à se stabiliser. Les rêves de grandeur, les fantasmes de bonheur. Ils gangrènent jusqu'à l'âme pour tout saccager, pour empoisonner ce souffle qui s'échappe d'entre les lèvres descellées. Parce qu'elle persiste, le sort qu'elle ne fait qu'amplifier. Parce qu'elle charme encore, celle qui n'a plus rien à prouver comme elle l'a tant marqué. Les lettres de son prénom en cicatrices sur le palpitant désorienté. Il l'a aimé, il l'aime encore ; quoi qu'il pourrait en dire, quelque soit le sentier qu'il aurait à choisir. Qu'importe ce à quoi il peut être voué, triste ou glorieux avenir.

Let's go back to where we started,
I'll be right here, just follow the light.


Secondes claquent, s'étiolent jusqu'à disparaître. L'instant se perd et l'éternel se manifeste, devenu pour l'âme presque traître. Les prunelles dépareillées ont guetté les pulpeuses à portée, ces traits adorés que les lueurs qui lancinent viennent transformer. Elle est parfaite, mais quelque chose a changé. Il lui reste, n'a pas daigné s'en éloigner. Il lui reste, les phalanges qui timidement s'abandonnent aux hanches à portée. « True shit... ; comme un murmure que les notes ne parviennent pas à couvrir. But y'know I'm not that good at dancing. » Un sourire sur les lèvres, une retenue presque habituelle ; comme à chaque fois lorsqu'il s'agit d'elle et de tout ce qu'elle peut représenter. Elle, parce qu'elle est parfaite et qu'il n'est pas légitime de ces attentions qui lui sont en l'instant concédées. Loin d'être méritant, lui qui ose tout de même cette caresse sur les chairs colorées. La joue effleurée, un rictus à peine marqué sur les lippes qui n'osent plus s'animer. Il y a mille paroles qui y forcent, mille volontés qui se bousculent sous la poitrine de plus en plus compressée. « You're okay, lovey ? » L'inquiétude, enfin. L'inquiétude qui s'immisce, qui s'avance à mesure que les orbes s'y concentrent. L'ivresse qui se dévoile, le voile qui se redresse. Chuchotement délaissé à l'oreille vers laquelle il s'est penché, les traits qui suintent cette appréhension mal domptée. Il craint les maux, il craint la perdition. Il craint que cette merveilleuse clarté n'ait à se faner, là, quand l'obscurité parviendra à éteindre son pouvoir désolé. Le parfum est le même qui n'a pas changé, mais l'alcool surplombe de très loin les notes sucrées des souffles que la mémoire refuse d'enterrer. Il y a ce soupçon de déchéance qui rôde, comme pour tout amplifier ; intrigué, captivé. Happé, mais enchaîné par cette retenue tenace qui encercle jusqu'à étouffer. Les mains aux hanches et à la nuque, la proximité actée. Les paumes sur cette silhouette qu'il craint pourtant de maculer, mais la raison qui brime l'instinct qui aurait déjà pu s'activer.

Maybe we could make it out here where the air is clearer.
In the blue, far away from gravity.


Il ignore tout ce que son être pourrait réclamer.
Il s'en remet à l'instant puisque depuis trop longtemps, ils s'étaient écartés.
Vies volées. Vies défaites qui se sont – malgré eux – scindées.
« Don't get me wrong, I'm not saying that you look sad or whatever but...
Mais.
How many drink did you take already ? »       





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Euros Roseburry
Euros Roseburry
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road ; un modeste appartement en compagnie de sa fille et de chats qu'elle récupère, sauveuse des errants - elle a une nouvelle colocation avec Alexis
ombres et névroses : hypersensible émotionnelle et physique, à fleur de peau - timide espoir qui se loge en ces pierres, en ces dieux qu'elle prie, ces cartes qu'elle tire - ésotérique âme - positive carcasse - petite et pâle, maigreur aux quelques attributs féminins marqués et au style sophistiqué
cicatrices : 212
crédits : ava&gif : chat.noir - sign : awona

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▬ Lun 14 Aoû 2023 - 18:28 ▬
we move forward
Peinture. Enluminure qu'elle croit rêver. Vitre. Fenêtre embrumée qu'est celle de son regard adoré. Peinture. Encadrée par les mèches d'obsidienne, le bleu de ses yeux y est délavé ; porcelaine ébréchée des perles diluviennes, le clair obscur se joue sous les néons. Peinture. Impressionnisme d'un pâle été. Enluminure qu'elle croit rêver. Absinthe dans le vert des veines ; fée sucrée... vodka orange en vérité. Peinture. Art délicat du vice. Elle s'abreuve de pleine lune ; abondance secrète de toutes les frivolités. Apanage et offre de bien des délices. Peinture. Le Bal. Edgard Degas en maître. La brosse des cils qui papillonne contre le torse brûlant. Ex voto blasphème des hanches contre la tour. Arrondies des indécences, sensualité d'une simple danse quand il vient tout contre elle. L'instant figé, dépeint à l'espoir de la couche d'une lenteur qui meut au travers des prunelles ; ignorante merveille qui ne fait que chanter. La mémoire est vide, blanche de ces pages imbibées de larmes qu'elle a séché pour venir ici se pâmer.
Peinture. Nymphe. Epicure. Euros excite les sensibleries, laisse la robe et cette chair qui s'en dérobe. « Of course i'm ok... I'm fine ! I'm with you ! » Sourire dépareillé. Piétée qu'elle a laissé tomber. Les paumes passant sous le t-shirt de l'homme qu'elle vient un peu plus enlacer. Concupiscence et amalgame d'un éveil fougueux des sens, elle se colle. Abondance s'enrôle sur ce qui lui semble déjà dense. « Oh... you smell so goood... You smell like a candy i wanna taste. » Souffle tacite, parois des lèvres qu'elle porte non loin des tempes tatouées. Souffle explicite ; le rappel d'un autrefois qui leur a échappé. Ignorance claire des inquiétudes qu'il a laissé planer concernant son état et tout ce qu'elle a bien pu ingérer. « I want to kiss you. Badly. » Rémanence qu'elle vient réclamer. Une accroche qu'elle fait, l'histoire rappelée à celui qu'elle a laissé partir ; ce coureur infâme de liberté, ce briseur de cœur qui ne sait jamais ce qu'il possède et doit désirer.
Peinture. Des lettres qu'elle n'a jamais pu effacer et qui calcinent encore le creux de sa bouche. Feu d'un oiseau pour qui elle nourrit encore quelques braises, quelques essence lubriques et sentimentales qu'elle cherche à ramener par la promesse vulgaire de la baise. L'angelot s'est paumé, il se détourne et contourne les problèmes qu'il est venu soulever. Des mois passés à le rêver encore, à serrer contre elle un souvenir envolé. Peinture. Enluminure qu'elle croit rêver. Vitre. Fenêtre embrumée qu'est celle de son regard adoré. Peinture. Encadrée par les mèches d'obsidienne, le bleu de ses yeux y est délavé ; porcelaine ébréchée des perles diluviennes, le clair obscur se joue sous les néons et la musique qui s'emballe et vient la faire un peu plus entreprenante et dévergondée.

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Of course i feel to much, i'm a universe of exploding stars.
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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 737
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Ven 22 Mar 2024 - 10:42 ▬



'cause we move forward
CODAGE PAR TETRADKE


Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Les battements deviennent orages, des coups violents contre les côtes effleurées. Les battements deviennent des sons, des mélodies perdues entre vortex levé et oubli creusé. Syllabes se perdent dans l'euphorie de l'instant, là où les minutes se sont figées, là où le temps refuse d'encore s'écouler. Une chance, la possibilité de tout recommencer – de chérir ce qu'il n'a pas su honorer. L'offrande de l'univers en rappelant celle qu'il a toujours aimé, celle qu'il n'a jamais cessé de souhaiter. Le rêve, l'évidence pour ces chemins qui persistent à se croiser. Il se corrompt au sel des larmes effacées, aux effluves empoisonnées qui bravent les lippes qu'il essaie de ne pas trop observer. Un frisson parcourt l'échine et les lueurs s'étiolent, ne laissent au regard dépareillé que la beauté de cette silhouette qui, contre lui, s'est imposée. Et elle chante ces mots qu'il a fantasmé, ce besoin de proximité. Être avec lui, se souvenir de tout ce qu'ils ont été. Les promesses et les plans, les idylles louées et l'horizon qui s'y faisait avenant. Sur les pulpeuses, le sourire se dessine que rien ne chasse ; mais le cœur s'emballe des émotions emmêlées. Elle l'anime autant qu'elle parvient à le blesser – les pages se sont tournées, il se souvient de l'ombre qu'elle traîne à ses côtés, de celle qu'il croit pouvoir imposer aux siens pour se soigner. Il en frissonne encore, Phoenix, parce qu'il se sent chavirer ; bouffé aux ombres qui persistent à l'acculer. Il ne mérite pas cette attention concédée, ces caresses et ces envies qu'elle en vient à compter. Il ne mérite rien de tout ce qu'elle aurait à lui offrir, parce qu'il a d'ores et déjà tout saccagé. Par stupidité, en croyant bien faire, en s'effrayant des réalités.

Look, I know you miss her man, but...

Mais elle est là, les paumes sur les chairs colorées, à réclamer tout ce dont ils se sont privés. Elle est là, l'étoile qui hante les rêves quand la nuit vient à tomber. Celle qui surpasse de très loin l'imagination des autres qu'il use pour encore un peu exister. Elle est là, la seule qui soit à même de raviver les flammes aux ailes démembrées. Elle est là, Euros, à réclamer que rien ne se soit jamais terminé. Comme si le temps n'existait plus, comme si des mois ne s'étaient pas écoulés. L'évidence clamée, répétée, rappelée pour qu'enfin elle puisse scintiller – eux deux, la seule et unique condition pour pouvoir se prétendre heureux.

But you can't keep doing this to yourself,
She's moved on.


« I want to kiss you. Badly. »

Meanwhile you're out there just walking the streets at night.
Alone, in a river of darkness.


Jusqu'à ce qu'elle impose sa lumière, jusqu'à ce qu'elle rappelle encore le passé pour tout raviver. Des maux aux secrets, des envies aux promesses éphémères d'un avenir scellé. Les phalanges s'y sont affermies, ancrées à la hanche fine – il appréhende la fuite, l'abandon qu'il a lui-même orchestré. Il appréhende le temps qui, silencieux, joue sa course derrière les murs et les chants étouffés. Les prunelles posées sur elle, sur ses traits. Chaleur violente qui déchire l'endocarde, un besoin plus qu'une envie. Les prunelles posées sur elle, et l'âme qui impose l'ignoble vision d'un autre être à ses côtés. L'imagination qui suppose la silhouette d'une autre derrière celle qui l'aveugle sans avoir à forcer. Il croyait pouvoir s'en éloigner, ne fait qu'un peu plus y revenir – davantage s'y accrocher. Le souffle irrégulier et sous les côtes, encore, ce pauvre muscle qui frappe à s'en faire saigner.

Il en a oublié ceux qu'ils venaient retrouver, ces autres qui ignorent jusqu'à l'importance d'un tel instant ; cachés aux indiscrets, plongés dans la marée tamisée d'un éclairage vacillant. Ils se sont retrouvés. Parce qu'il cède, parce qu'il ne parvient pas à raisonner. Parce que c'est elle qui lui est venue, comme un signe qu'on lui lègue malgré ses croyances écrasées. En un baiser pour faire trembler le monde et sa stabilité, les paroles données à d'autres de cette voix adorée, de la sienne qui vacillait. À en rendre fade tous les élans de vie qu'il croyait s'offrir ailleurs, le myocarde s'est emballé à en chanter des symphonies qui n'appartenaient qu'au passé. Des comptines d'espoir, des visions qui s'extirpent du voile noir. Des comptines d'espoir, chuchotées par des souffles qui ne peuvent pleinement se calmer. Emporté, à davantage en chercher. La pression des phalanges sur les chairs fines, la chaleur de cette présence qu'il veut imprimer sur la froideur de son existence. À s'y être acculé, Phoenix, entre l'un des pans de mur derrière et la geôlière de ses joies et misères. Jusqu'à tout rompre, les paumes qui encerclent avec douceur le faciès de l'adorée. La pulpe d'un doigt qui caresse ce qu'il goûtait, et le sourire est teinté de regret. Il veut s'excuser, n'en pense même pas ne serait-ce que la moitié. Dans l'esprit, tout s'emmêle et claque – des coups de tonnerre sur la raison qui s'accable. « What about the asshole you're with, eh ? » La réalité, elle lui revient – sa pénitence à accepter. What about the bitch I'm with, hm ? Il les retient encore, ces paroles, persuadé qu'elles n'auraient alors aucun impact s'il tente encore de les ignorer. Mais elle n'est plus sienne, il a tout brisé. Et l'alcool est traître et carnassier qui s'amuse encore à vouloir les asphyxier. « Heard you were moving on by being with that cunt, I get it... I won't blame you as I'm trying too but my god... You've got no idea how much I... » Il a tiqué, les traits abaissés, un rire soufflé comme il se rend compte de tout ce qu'il aurait à imposer. Il l'a déjà trop blessée. « I love you and I'll always. »        





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sanctuaire : eight mile road ; un modeste appartement en compagnie de sa fille et de chats qu'elle récupère, sauveuse des errants - elle a une nouvelle colocation avec Alexis
ombres et névroses : hypersensible émotionnelle et physique, à fleur de peau - timide espoir qui se loge en ces pierres, en ces dieux qu'elle prie, ces cartes qu'elle tire - ésotérique âme - positive carcasse - petite et pâle, maigreur aux quelques attributs féminins marqués et au style sophistiqué
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crédits : ava&gif : chat.noir - sign : awona

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▬ Mer 8 Mai 2024 - 20:46 ▬
we move forward
Et elle a ses yeux enfin. Elle a capté ses pupilles, volé l'or bleu et la terre de ses prunelles. Elle a ravivé la flamme de son corps surplombé, invisible, d'immenses ailes. Elle a ses yeux enfin. Capturé, captif le volatile capable de l'accabler de son seul regard. Coupable, là, à le coller, le cœur en ecchymoses. Coupable, là, à réclamer la clameur des amours ankylosés d'erreurs ; contact du type, de son torse et sa chaleur. Et elle a ses yeux enfin ; elle se laisse fondre, se consume bout à bout. Chandelle éteinte lovée au feu incandescent du Phoenix. Lune attrape Soleil dans ses bras, s'oublie, s'envole, se brûle. Lune attrape Soleil et s'élève au son de son nom tout contre ses lèvres. Un baiser. Pas volé celui là, amadoué à la bouche de l'aimée, labiales amourachées, mordues, émoustillées. Un baiser. Liqueur, sève de sa salive consommée comme un verre d'alcool, salve salvatrice et sucrée qui soule sylphide sacrée.
Et elle a ses yeux enfin. Elle a son attention, ses doigts contre elle et sa langue étalée sous son ivoire. Comble la faim. Elle l'a pour elle. Lui, revenu parce qu'elle s'est faite belle. Contre elle parce qu'elle s'est faite chienne qui l'aboie et l'appelle. Elle sans l'être. Imitation ratée des conquêtes qu'il n'a de cesse d'amasser. Fondue dans le moule de celles qui l'attirent. Bécasse, pétasse à l'aise socialement, étalage de formes et de désirs transmissibles sexuellement. Prix à payer pour être sa nouvelle ; sa moins abimée, sa plus jolie, plus sexy, plus adorée ; celle qu'il chérie. Ne plus être l'ancienne, sa plus connue, sa sans surprise, son idiote, sa conne inintéressante et pleine de sottises. Maintenant qu'elle a ses yeux. Maintenant qu'elle a ce qu'elle veut, elle ne lâche plus prise. Euros se met sur la pointe des pieds, entoure le cou tatoué, caresse les cheveux, ferme ses paupières quand il la touche, tend ses joues rouges. « I'm not with an asshole or a cunt ! » Premier degré. Aucune pensée tournée vers celui auquel elle s'est damnée. Aucune pensée envers le remplaçant, la froideur des nuits et le vide nourricier de l'homme et ses étrangetés. Premier degré. Ni connard, ni salope. Euros répond sommairement. Cringe d'un type qui a vingt ans de plus qu'elle. Quid d'un amant qui se défile et abuse d'elle. Oubli simplement à la faveur du shit, du terr, du spliff alimenté par le splean d'une quittée. Aucune pensée tournée vers celui auquel elle s'est condamnée. « I love you too ! I love you so much, it never stopped... » Un baiser. Un second qu'elle donne, appuie. La paume déraisonnée détournée sous le t-shirt capturé, captif le volatile capable de l'accabler de son seul regard. Coupable, là, à le coller, le cœur en ecchymoses. Coupable, là, à réclamer la clameur des amours ankylosés d'erreurs ; contact du type, de son torse, de son bassin et de sa chaleur. « I love you. » Murmure chahuté de l'haleine bourrée, ceinture touchée, boucle sur laquelle les ongles dérivent. Elle a ses yeux enfin.

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