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 poison in the veins | one shot

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

poison in the veins | one shot Empty
▬ Lun 5 Déc 2022 - 23:39 ▬



poison in the veins
CODAGE PAR TETRADKE


will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun ? i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage.





AUGUST, 19TH. 2020.


Nuit tardive, nuit paisible. L'air est chaud qui flirte avec les chairs. Un souffle délicat sur l'épiderme dévoilée – quoi que de moitié, les séquelles restent qu'elle ne parvient plus réellement à braver. Et pourtant. Elle s'en remet à cette sérénité, à cette source de courage qu'elle est parvenue à trouver. Elle s'y risque, la demoiselle, jusqu'en cet appartement qu'elle aurait dû délaisser. Un repère pour la jeune femme brisée. Un refuge pour les songes abîmés, parsemés de quelques crevasses infectées. Le sourire par trop de fois contemplé en pansement sur ces failles qui ne faisaient que suinter. Elle s'élève et s'épanouit, la courbe sur les pulpeuses revenues quand elle se tient à ses côtés. Lui, pauvre âme condamnée à la folie qui gronde dans ces veines pleines d'une énergie euphorique indomptée. S'il savait, celui-là, la malédiction qu'il laissait se poser. Les mots qu'elle chantait, il y a un mois, deviennent prophétie et elle refuse de s'en éloigner. Sentence qu'elle lui proclamait et qu'il laissait résonner. L'idiot, l'entité inconsciente qu'elle s'affaire à rejoindre – comme trop souvent en vérité. Obsession qu'elle ne fait que nourrir, qu'elle ne fait qu'amplifier. Les pas sont légers sur le métal de l'escalier, la présence à peine soufflée jusqu'à cette fenêtre par laquelle elle n'a que trop grimpé. Une habitude, une fatalité. Ces sentiers qui ne mènent qu'en ces lieux qu'elle n'aurait pas dû fouler. Petite chose corrompue à tout ce que l'inconscience s'amuse à lui rappeler – ces regards échangés, ces sourires qui n'aspirent qu'à s'allier. Cette proximité bancale que les profondeurs s'amusent à lui arracher. Il y a cet instinct qui geint, ce cœur qui hésite. Il y a ce tout qui s'emmêle, les volontés, les désirs, les souhaits en plus de cette raison qui s'est mise à gueuler. L'endocarde devait chanter un autre nom, mais seul celui-ci parvient à l'animer. Celui qu'elle manque de prononcer avant que la pénombre n'ait à l'en empêcher. Le silence qui gouverne sur l'appartement, ces brèves lueurs qui s'imposent dans le séjour et ce rien qui rassure autant qu'il force le palpitant à angoisser. Parce qu'elle espérait le voir, elle espérait l'approcher. Rien qu'une fois encore, comme il en viendra d'autres puisqu'elle ne peut plus y résister. L'âme veut y rester, pleinement s'y enraciner. Les liens à serrer, l'existence même qui n'agit que dans l'espoir de pouvoir s'y condamner. L'instinct. L'instinct traître pour tout ce qu'elle aura à vivre, tout ce qu'elle aura à subir des choix qu'elle ne sait pas encore comment anticiper. Petite chose est jeune, impulsive, instable et pourtant déterminée. Petite feuille virevolte au gré du vent jusqu'à toujours s'échouer sur ce parquet. L'évidence qui gronde, et elle qui ne peut pleinement la nommer. Nuit tardive, nuit paisible. L'air est chaud qui flirte avec les chairs – un souffle délicat sur l'épiderme qui frissonne sous la caresse de cette fraîcheur dérangée. Le souffle s'extirpe, serein entre les lèvres de la demoiselle qui tient ce silence pour ne rien troubler. Lutte engagée contre l'ouragan qu'elle peut être, ces pétillements qui, proche de lui, manquent si souvent de se révéler. Elle est venue pour lui et pourtant, elle ne souhaite pas déranger.

Parce qu'ils ne sont rien. Rien de plus que des étrangers.

Ça lui arrache une légère moue, à la demoiselle, ce constat que l'esprit en vient à supposer. Les différences pointées du doigt et les mots qu'il lui confiait qu'elle ne peut que ressasser. Il n'a rien à lui donner, il n'a rien de ce qu'elle lui imaginait – mais elle s'est mise à tout fantasmer malgré cet autre que les pensées effacent petit à petit, comme chassé. Corruption sans faille qui continue sa course jusqu'aux battements d'un endocarde tremblant et déstabilisé. Une pause dans le temps, alors, rien qu'un moment pour mieux respirer – pour taire ces inspirations précipitées que la hauteur à grimper lui infligeait. Elle contemple et elle écoute. Le silence qu'elle craint d'ordinaire, qui marque l'encéphale jusqu'à parfois le paralyser. Tornade s'effraie de ce rien qu'elle se doit de braver. Parce qu'elle a fini par s'avancer, petite chose imprudente que les ombres peuvent encore couvrir. Elle s'est égarée jusqu'au couloir, jusqu'à cette pièce où vie s'est endormie, cherchant le repos mérité. Les murs qu'elle n'a pas effleuré, la porte qu'elle n'a pas touché – elle n'a fait que passer, un spectre dans cette normalité. Un mirage, comme irréel en ce quotidien qu'elle a probablement déjà trop troublé. Elle s'est imposée – et pourtant. Ils ne sont rien, rien de plus que des étrangers qui refusent presque de se laisser. Dans la mémoire rayonne encore l'or qui pouvait la couver, dans les souvenirs ne scintillent que cette magnificence qu'elle y a trouvé. Là, sous les draps fins, cette silhouette qu'elle a déjà trop contemplée, par trop de fois dessinée. Là, sous les draps fins, cette seule présence qui soit à même de lui rappeler l’accalmie que les vices et la perfidie cherchaient à lui dérober. Un sourire, une attention particulière qu'elle y délaisse. Une seconde volée à l'éternité, peut-être même d'autres dans la foulée. Elle contemple et elle s'émerveille de tout ce que les songes dessiner, petite chose qui rêvasse de ce que serait son existence si les liens venaient à définitivement les enserrer. Eux. Rien qu'eux en un monde qu'elle s'est risquée à créer, un univers désolé où ne rien encore qu'un silence, qu'un sentiment d'absence que celui-là, jusqu'alors, fut le seul à combler. Ils ne sont rien, il n'a rien à lui donner de ce qu'elle aurait souhaité ; mais elle s'est avancée, la petite feuille, jusqu'à s'y déposer. Les mouvements sont calculés, faibles et méticuleusement orchestrés. Sommeil qu'elle ne tient pas à troubler, frayeur qu'elle se refuse à insuffler. Elle n'a fait que prendre place, Leaf, aux côtés de cette ombre qu'elle appelle clarté. Sur les draps, une plume égarée. Sous les draps, parcelle d'un soleil si souvent prié. Un être qu'elle s'est mise à idolâtrer, sans même pouvoir anticiper tout ce qu'elle aurait à surpasser. Les maux et les obstacles, les césures et les impasses. Obsession, dévotion qu'elle laisse s'accentuer – sans forcer, sans batailler pour l'en empêcher. Elle s'est bercée aux hypothèses, aux rêves ; à tout ce que chacun de ces jours à l'approcher délaisse de venin aux veines de plus en plus infectées. Presque persuadée que son salut se trouve en cette sublime existence qu'elle a désorienté.

Pourtant, ils ne sont rien. Rien de plus que des étrangers.
Rien de plus que des âmes perdues qui n'auraient jamais dû se percuter.
Rien de plus qu'une évidence à néanmoins ignorer.
C'est ce qu'il disait.

Le timbre résonne, impose cette réalité contre les pensées qui ne peuvent être raisonnées. Le timbre résonne, en écho de ce qu'il lui confiait. Mais le timbre suinte ces regrets, ce tout qu'elle n'avait pas su appréhender. Il y a ces signes, ces quelques attentions offertes et qui parvenaient à tout embraser. Il y a cette proximité inscrite, ces mots qui parviennent à l'apaiser. Pilier qu'il s'était fait, Keith, pour que petite feuille n'ait pas à se déchirer. Il avait veillé sur la folie, sur toutes ces ténèbres qu'il tenait à faire reculer. Il avait couvé l'âme jusqu'à lui permettre de se relever. Lui, plus que quiconque. Lui qui choisissait son destin – ou peut-être pas, s'il savait, s'il avait su. L'importance concédée, qui nourrissait alors la démente attention qu'elle aurait à lui donner. Un poison dans les veines de la demoiselle subjuguée. Elle s'était avancée, elle s'est installée pour mieux l'observer. L'azur habitué aux lueurs précaires que les vitres parviennent à faire passer. La respiration est silencieuse, la distance encore presque oppressante maintenant qu'elle s'en tient si près. L'audace qui s'éveille alors, l'ambition dans les gestes esquissés. La pulpe des doigts qui caresse l'épiderme à portée, le bras qu'elle remonte jusqu'à la trachée, jusqu'à cette barbe où les phalanges pourraient se réfugier. Envie, besoin, nécessité presque qui beugle à l'attention d'un palpitant hésitant qui ne peut que trembler. « Ye were wrong, ye know. Les paroles ne sont que murmures, une brise toute fluette dans cette chambre où cette paix réside et s'est implantée. Ye were wrong when ye said ye can't give me what I seem to looking for and I'm starting to be sure about it. » Confidences qu'elle ne peut pleinement lui confier, cette insistance qu'elle ne tient pas à lui infliger. Petite chose sait qu'elle n'a rien à attendre, rien à réclamer. Petite feuille sait que sa folie serait blâmée, dénoncée quand pourtant l'endocarde est bien auteur des murmures qu'elle s'est mise à lui délaisser. Un soupçon d'idiotie qu'il lui trouverait, le rappel de leur première rencontre qu'il s'empresserait peut-être de faire valoir pour taire tout ce qu'elle s'est mise à entretenir des possibilités qu'il a avorté. « I saw so much more than ye think in ye. So much more than ye want everyone to see. Parce qu'elle s'est trop attardée sur ces regards qu'il lui adressait, sur la manière dont il pouvait l'observer quand elle se laissait happer par cette énergie qu'on a manqué de fracasser. Makes me realise that I wanted to be here instead of anywhere else, just to be with ye again. Looks like I need it to feel... better. Sur les pulpeuses s'impose cette légère courbe, et l'azur refuse encore d'en dévier. Les traits observés que les doigts fins en viennent à caresser. One day, we'll realise we're mean to be together and when this time will come, ye'll regret it. Un rire retenu, rien qu'un souffle amusé qu'elle laisse s'échapper. Petite chose s'est brièvement redressée. But it's alright, I'll do all I can to deserve ye. » Comme une promesse pour ce rêve qu'elle croit pouvoir acter, pour cet avenir qu'elle voudrait être à même de pouvoir s'approprier. Pour taire les gémissements d'un cœur atrophié, pour que s'apaise enfin cette tenace nécessité qui force parfois les poumons à se compresser ; celle que de pouvoir davantage s'y enchaîner, comme pour parer aux maux qu'imposent chacun des portraits qu'elle peut réaliser. Lui qui hante, lui qui corrompt, lui qui gangrène le petit être jusqu'à parfois l'essouffler. Et elle caresse encore cette magnificence, petite Leaf, avant que d'oser l'approche pour mieux s'y damner. Les lèvres que les siennes effleurent, un baiser volé que le silence gardera secret. Petite ombre qui s'imprègne du poison goûté avant de disparaître, avant de rejoindre l'obscurité. Un vent qu'elle sème derrière elle comme la fenêtre est retrouvée et bravée. Les pas légers dans l'escalier et les ténèbres sont dépassées pour rejoindre les ruines de la ville désolée. Nuit tardive, nuit paisible où s'inscrit alors les promesses et prières de quelques rêves qui ne seront jamais partagés.    





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like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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