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 chaos has only one name | seamus

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 207
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Dim 6 Nov - 3:24 ▬



chaos has only one name
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




L'arrogance en bouclier, lunettes de soleil sur le nez pour parer aux regards curieux qui ont parfois à s'y attarder. Il ignore le monde, il ignore l'humanité. Il s'avance dans les tréfonds de cette misérable ville pour s'approprier ce qui a été délaissé. Il veut s'enfoncer plus avant dans cette autre existence qui s'est éloignée, il veut pouvoir quérir ce qui lui aurait échappé – une importance qu'il croit ne plus pouvoir posséder quand, pourtant, il s'en estime légitime pour tout ce qu'il aurait à créer. Un nouveau monde, un nouvel univers. Une existence parallèle à la triste réalité qu'il ne tient plus à fouler, dans laquelle il ne tient pas à s'ancrer. Il veut devenir quelqu'un, le gamin qui a oublié que les années ont passé – que cette jalousie discrète qui gangrène l'âme depuis des années devrait être chassée. Résonnent les pas contre le bitume sale de ces bas-quartiers. La devanture force le rire avant que le mégot ne soit abandonné, lâché devant cette entrée par laquelle il en vient à s'imposer. Pliés, les carreaux teintés. Abandonnés dans cette poche avant que les orbes bleutées et cernées ne s'attardent sur les alentours, sur ces pauvres carcasses tuméfiées et saccagées par le temps, par l'usure – par la pauvreté. Il n'est pas à sa place, Isaac, il le sait. Il fait tâche dans ce triste décor, celui qui nourrit une certaine avidité à pouvoir s'approprier les restes de ce que Dorian a laissé. Il se souvient des récits qui étaient contés, des déboires que l'alcool parvenait à dévoiler. Il se souvient des petites syllabes que cette voix hésitante s'était mise à lui confesser. Là, il croit pouvoir quérir en ces lieux les prémices de ce qu'il n'a pas encore su approcher. Pour parfaire le dessein qu'il s'imagine, Isaac. Pour pouvoir s'élancer davantage sur cette voie toute tracée, lui qui deviendra paria – convaincu qu'ils essaieront de contrer l'ascension de tout ce qu'il croit être sur le point de changer par ces mots qu'il a tant craché. S'il savait, Isaac. S'il savait qu'il ne sera rien quand le souffle lui sera arraché, rien qu'un nom sur une plaque de marbre que la mousse viendra embrasser. Rien qu'une légende ridicule qui ne vivra que quelques jours, quelques semaines après de beaux obsèques expédiés. Semblables, finalement, à ceux qui ont été évités – par cet homme qu'il est venu trouver. Alors il s'est avancé, Wrynn. Le sourire narquois sur les pulpeuses, le jugement qui suinte jusqu'aux cernes que rien ne saurait apaiser. Là, il jauge ces alentours pour essayer d'y percevoir celui qui se rapprocherait le plus d'une description que la mémoire a en partie effacée. Presque, presque seulement – mais les bribes qui subsistent ne seront pas assez. Il en a oublié cette place qu'il aurait peut-être dû garder. Il en a oublié les conventions, comme bien trop souvent, lui qui s'élance au beau milieu d'un carré de cordes qui allait être réquisitionné. « Excuse me, sirs. » Parce qu'il n'a pas laissé le choix à ceux-là en passant à côté, en se tournant vers cette assemblée enfin captivé. « I'm looking for Seamus. » La voix qui porte, la voix qui surplombe les messes basses qui s'étaient mises  à flirter avec la brise que son passage avait soulevé. Brindille qui croit dur comme fer en cette grandeur et cette puissance.

Isaac suinte la suffisance et l'insolence.

Les prunelles vont et viennent, s'attardent sur chacun des traits à portée. Il essaie de toiser ces hommes qui se sont retournés, d'y percevoir un pas qui trahirait celui qu'il est venu trouver. Rien, rien ne s'impose à lui si ce n'est ce presque silence qui manque d'être fissuré. Les devants qu'il prend alors, jusqu'à laisser l'inconscience s’immiscer – pleinement rayonner. « Is there someone smart enough to tell him that Wrynn is here to talk to him ? » Sans pression, lui qui se croit encore intouchable. Sans pression, à scruter cette petite foule pathétique qui se dessine par delà l'estrade improvisée. Dieu qu'il l'aime, cet instant, pour ces regards qui ont à le déprécier. « Guess not. Anyway, thanks for your... assistance. Y'all go back to your... things. I'll find him by myself. » Et il a secoué les traits, Isaac, dépité en vérité maintenant que son petit instant de gloire est passé. Poison flirte avec les veines qui lui permet cette aisance à disparaître trop rapidement jusqu'aux portes dissimulées. Et il aurait pu y entrer, Isaac, si l'attention n'était pas captivée, si cette voix grave et lamentable ne l'avait pas interpellé. « Hey, lil' shit. » Les sourcils qu'il a haussé, lui qui se laisse encore empoisonné à la poudre que les narines, plus tôt, avaient inspiré. Confiant et arrogant, les orbes qui jugent de haut en bas avant que la vue ne soit troublée. Avant qu'un coup ne s'écrase contre la maigre mâchoire du blond désorienté. Celui-là même qui titube, le dos qui heurte la porte qu'il allait déranger. « Jesus... is that a way to say hello in asshole' language ? » Toujours plus. Le rire qui s'impose même d'entre les pulpeuses malgré ce fin filet de sang qui s'y est installé. Il lui faut un instant, rien qu'une seconde encore pour pouvoir s'y retrouver, remettre les esprits en place que le fracas avait fait chanceler. La main qu'il lève alors, non pas pour arrêter l'abruti qui s'était manifesté, mais bien pour toquer contre le panneau sur lequel il s'est adossé. « O'Maony, guess it's time to tell to your dogs to calm down a bit. » La voix porte assez pour se faire entendre. La voix porte assez pour pleinement résonner. Inconscient qui se relève finalement, sans prêter plus d'attention à celui qui manque de lui revenir, prêt à le saisir au col pour le dégager. Et putain qu'il l'aurait mérité.                         





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Seamus O'Maony
Seamus O'Maony
age is no wisdom

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Hebergé avec sa fille chez Elijah Haynes
ombres et névroses : Sous sa peau, y a de l'encre, une croix celte sur l’omoplate gauche souvenir des Rovers et sur laquelle s'est posé un corbeau depuis qu'il les a rejoint, ainsi que les initiales de sa mère et de ses sœurs en haut de son bras droit ~ Sur sa peau, y a des cicatrices, notamment une qui lui court sur la hanche droite, souvenir d'un mauvais coup de surin dans un couloir à Rikers et une plus petite sous les cotes cadeau accidentel de son ancien patron. Une fâcheuse tendance à trop et mal cogiter, s’il crève pas pour sa famille, c’est son cœur qui finira par lâcher sous l’anxiété.
cicatrices : 252
crédits : Vava: myself / Signa : myself

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▬ Mer 9 Nov - 11:35 ▬

Seamus

&

Isaac

Chaos has only one name


Paperasse qui s’accumule. Paperasse qui bouffe cette énergie qu’il aimerait pouvoir dépenser ailleurs. En de plus agreable compagnie que ces quelques meubles usés, au confort d’un lit et non entre ces quatre murs usés. Il y a souvent pensé, Seamus, trop peut etre à dire vrai, à ce budget qu’il lui faudrait accorder à la rénovation de cette partie là des locaux. Petit plaisir qu’il pourrait s’accorder que de donner un coup de neuf au bureau, au couloir délabré. Mais les besoins sont ailleurs, à d’autres priorités. Parce qu’il y tient, l’ex-taulard, il se refuse à tricher. Injecter là le moindre billet mal acquis, à donner la moindre raison à qui que ce soit de le forcer à fermer. Il ne cèdera pas, vieille charogne trop bornée, quand bien même ces quelques rénovations là devraient encore être retardée.

Paperasse qui s’accumule. Paperasse qu’il repousse en soupirant. Les comptes qui ont fini par lui épuiser les yeux, provoquer ce debut de migraine dans le fond du crane. Il en soupire encore, le sexagénaire, tout en poussant un peu sur ses pieds pour faire tourner sa chaise et la rapprocher de ce meuble entrouvert. Parodie de coffre où les livres comptables s’entassent à côté du précieux coffret, du verre et de la bouteille qu’il vient récupérer. Un cadeau. Un present qu’il s’efforce de faire durer. L’ambre alcoolisé tout comme les cigares qu’il a appris à apprécier. Et plus que l’anticipation de ce temps mort bien mérité, c’est le souvenir de cet imbécile, ce chien enragé au cuir trop bien vissé sur le dos et qu’il avait appris à apprécier. Petit merdeux en l’honneur duquel il porte ce toast imaginaire, bien decidé à savourer cet instant privilégié.

Paperasse qui vole, le cendrier avec dans la foulée. Et le verre les aurait accompagnés si il ne s’y était pas si bien accroché. Parce qu’il a sursauté, Seamus, comme la porte s’est mise à trembler. Vacarme qui dérange, qui ruine cette semi-tranquillité. Le couloir trop animé et lui qui se met à jurer, à siffler entre les mâchoires serrées cette floppée d’injures sans savoir encore à qui les adresser. Et ça beugle, et ça clame.
« O'Maony, guess it's time to tell to your dogs to calm down a bit. » Et ça hurle et lui qui se lève les poings serrés pour aller ajouter son timbre désormais enragé à la cacophonie qui s’est mise à gronder.

« Me dogs ain’t gonna be yer most… La porte ouverte à la vollée, la silhouette engagée dans le chambranle et le ton mauvais. Il s’impose, en impose avant de se figer.  What the hell is going on here ! » Surpris par la scène, l’irlandais, pris de court par ce qu’il pensait être digne de l’interruption de son petit quart d’heur de tranquillité. Et les gueules qu’il observe, comme pour mieux analyser. Les trognes renfrognées qu’il toise tour à tour comme si le temps s’était figé. Une en particulier, une sur laquelle il tique, s’arrete pour mieux la détailler. Gueule qui semble avoir déjà morflé. « Sorry Boss. I’ll kick this fucker out. » Oh il a relevé les yeux, l’ex-taulard, il s’est meme avancé vers ce poulain imbécile qui a osé s’exprimer en premier. Et sitôt qu’il le tient à portée, sitôt, du plat de la main, il vient lui claquer l’arriere du crane avant de se remettre à brailler. « Ye ain’t kicking nobody nowhere ye buffle brained twat ! Ye shouldn’t even’ve punch him in the first place ye bloody idiot ! What if ye’d hurt him good, hu ? Did ye think ‘bout that ? Ye’re a licensee here ye moron ! Buggers, Rory… yer hands could be designed as weapons by a good laywer, y’see ? »

Puis cet autre, celui qui s’est fait amocher, celui qui visiblement gueulait plus fort que les autres. Celui qu’il n’arrive pas à remettre et qui pique la curiosité. « Ye’re alright lad ? » A lui que d’un geste du menton il désigne avant de l’ignorer de nouveau pour revenir allumer l’abruti dont le sang a trop chauffé. « What in hell were ye thinking ! Ye want to end up in jail ? Fine, good fer ye. But don’t do it here, y’see. And for fock sake.. at least wait ‘till ye get that bloody championship ! Why do I even waist me time with ye ? » Les inquiétudes en partie sincère, la colere qui s’envenime comme pour sublimer l’ironie de la leçon qu’il s’évertue à dispenser. Parce qu’il est celui qui braille désormais, la tornade enragée, la colère mal contrôlée qui monopolise l’espace et la tension en même temps que l’attention. « But the kid went in, asked for you, then start serving us insults and stuff… » Le cigare encore pris entre le majeur et l’index, il désigne, Seamus, sans un mot. Menace silencieuse en debut d’intervention avant de se raviser. La curiosité supplantant cette fois la frustration d’avoir été dérangé, la colere d’avoir encore à les sermonner. « Oh really ? Did he now ? »

Cet autre auquel il revient. Cet autre sur lequel il se penche sans forcer la moindre affabilité sur les traits. A quoi bon. Pourquoi s’en encombrer puisque, qui qu’il puisse etre, celui-là n’est est pas moins déjà un emmerdeur. Petit merdeux qui daigne s’aventurer jusqu’en cet antre pour provoquer ceux qu’il perd son temps à entrainer, perturber ce refuge qu’il s’est évertué à créer. « Who the fock are ye lad ? Ye must be lost, coming down here, looking fer trouble.. and yet ye obviously know me name… so yeah.. very good question indeed… who the fock are ye ? Fer as much as I’ll hate to see me dumb champ here being in trouble, I must warn ye. The rest of them… well, they ain’t nobody’s dog. Straight cats, all of them… with a wolf’s bite and a bear’s punch y’see ? And...» « Wrymm he said his name was. » « Wrymm.. il répète, toise ce regard qui ne lui dit rien, y cherche l’évidence avant qu’elle ne vienne heurter comme une mauvaise gueule de bois. Wrynn ! Wrynn ye focking twat. » Le revers d’une main qui claque l’épaule de celui qui vient de se planter. L’autre paume tendue vers l’intru pour l’inciter à saisir cette chance de se présenter et chasser les malentendus. « What’s the link between ye and that basterd ? And ye better not be lying lad fer I’m really not in the mood. »


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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 207
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▬ Dim 13 Nov - 2:55 ▬



chaos has only one name
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Il a ce rire qui menace de résonner, le cœur qui palpite sous l'adrénaline qui vient de s'implanter. Il a ce rire qui menace de résonner, de couvrir les souffles colériques de ceux qui se sont avancés – chiens enragés qu'il désignait, qu'il insultait. Inconscient perdu dans les bas fonds d'une société au cœur de laquelle il reste privilégié. Lui, lui dans toute sa splendeur, sa gueule de petit con désormais tuméfiée. Les phalanges qui s'attardent à la lèvre entaillée tandis que l'accent beugle ses réprimandes qu'il n'écoute qu'à moitié. « Ye ain’t kicking nobody nowhere ye buffle brained twat ! Ye shouldn’t even’ve punch him in the first place ye bloody idiot ! » L'autre main qu'il lève pour désigner celui qui vient de s'exprimer, comme pour donner sa voix aux paroles énoncées. Il appuie ce que celui-là grogne pour parfaire cette assurance terrifiante et méprisante. L'attention qui dévie un instant avant d'être rattrapée. « Ye’re alright lad ? » Le sourire qu'il ne réprime pas, cette hauteur toute savourée. « Like a charm. » Mais coupé dans son élan, Isaac qui allait continuer sur sa lancée. Opportunité arrachée d'un peu jouer sur ces nerfs d'ores et déjà élimés. La paume encore levée qu'il abaisse finalement, patient qu'il essaie d'être en admirant cette pauvre scène qui continue de se dérouler. Il en devient spectateur plus qu'acteur, celui qui a pourtant tout engendré. Et quand l'idiot essaie de rappeler ce qui vient de se passer, lui n'en garde qu'un sourire – quoi que douloureux pour cette plaie minime que la courbe vient tirer. « Come on. » Maigre rire qu'il laisse passer. Un soupir déjà lassé qu'il laisse lui échapper tandis que les poches sont fouillées. Ses clés qu'il ignore, ces poisons dans la foulée – maigre tissu qu'il cherche pour éponger le carmin que le palais peut avoir à savourer. Rappel de cette vitalité qu'il continue de menacer par cette insouciance parfois dérangée. Mais les regards lui viennent, l'attention toute entière captivée. Cet autre qu'il cherchait qu'il en vient à toiser ; le regard rendu pour imposer cette grandeur dont il peut si bien se draper. « Who the fock are ye lad ? Ye must be lost, coming down here, looking fer trouble... Oh, les troubles, il ne les cherche qu'à moitié avant qu'ils ne viennent d'eux-même l'embrasser. Une seconde nature, comme un don qu'il ne peut réprimer. Les emmerdes qu'il suinte depuis désormais des années. And yet ye obviously know me name… » Trop bien même pour l'avoir entendu, pour avoir écouté ce cher frère vanté bien des mérites à celui qui se tient devant lui. Celui-là même à qui il ne trouve rien d'extraordinaire si ce n'est ce charisme qu'il parvient tout de même à imposer. Oh, pour sûr, il pourrait éloigner ce qui persiste à essayer de le rattraper. Ces ombres qu'il fuit comme la peste pour cette prison dans laquelle ils tiennent à l'enfermer – loin, si loin de ce qu'il dit être sa « liberté ». S'en suivent ces avertissements, ces presque menaces qui le forcent à en sourire plus encore. S'en suivent ces précisions quant à ceux qu'il avait pu chauffer, ces idiots qu'il ne considère même pas puisque au-delà de ces profondeurs décharnées. Pas impressionné, même pas inquiété. Petit con qui persiste à dévoiler ô combien l'esprit est fracassé. Pourtant, les sourcils se froncent quand le nom est écorché. Hébété par l'audace d'une telle stupidité. « Wrymm, seriously ? So you're as deaf as you're stu... » La voix qu'on coupe une énième fois, et lui qui garde cet air outré avant que rectification ne soit apportée. Là, il se souvient – il n'a pas oublié. La main qu'il tend et que les fines phalanges viennent finalement enserrer. « What’s the link between ye and that basterd ? And ye better not be lying lad fer I’m really not in the mood. » Le sourire, encore. Ce même sourire revenu, accentué. Ce sourire qui offre aux traits cet air qu'on aurait tant envie de baffer.

L'assurance, l'arrogance – cette suffisance pleinement assumées.
Ce tout qui reflète celui qu'il déteste quand il ne peut que lui ressembler.

« Oh but, according to what I heard about you, dear, you're never in the mood for anything, am I right ? » La main lâchée, les paumes qui retrouvent leur refuge dans les poches de la veste brièvement défroissée. Là, il a osé. Il s'est avancé, le bureau dans lequel il finit par s'enfoncer. Les prunelles qui vont, viennent, s'attardent sur ces tristes environs qu'il peut avoir à contempler. Il juge, sans réellement s'en cacher. « I'm glad you remember him. He's in New-York, I think, or Australia. I don't know, I don't care to be honest. » Un haussement d'épaules, Amandine qu'il n'écoutait qu'à peine parler en essayant de trouver le bon moment pour fuir ce sevrage qu'elle tenait à lui imposer. Chaos dans lequel il prospère et qu'il ne tient pas à perdre, comme une raison de vivre – l'ironie en sachant les flirtes qu'il persiste à offrir envers cette mort trop tentée. Un souffle, finalement, l'assise qu'il vient prendre derrière le bureau – là où le cul ne devrait pas avoir à se poser. Il essaie de s'imaginer à la tête de cet établissement le temps d'une seconde, rapidement étiolée puisqu'il refuse de s'y projeter davantage – peu convaincu de ce qu'il aurait à y gagner. Il s'est relevé, Wrynn, continue son tour du propriétaire comme si les terres sous le bitume pouvaient lui appartenir. « Who cares in fact ? Dorian's Dorian, hey, wandering between here and there, searching for clap-clap to boost his fucking ego. Il mime ces applaudissements sans y mettre plus de cœur que ça, dénonçant seulement cette espèce de colère refoulée – cette jalousie qu'il croit avoir depuis longtemps enterré. Gamin trop gâté que les ombres n'ont que trop chatouillé. Gamin qui n'a pas évolué, qui blâme le spectre de son frère pour ce manque de reconnaissance qu'il a lui-même suscité par ses travers, par cette folie qu'il a laissé gagner. Fucking asshole. » En un murmure qu'il laisse finalement passer. L'assise qu'il finit par prendre, sans plus s'en relever. Devant le bureau, cette fois, comme s'il y avait été convoqué. « Oh, he told me about your little girl ! Doriana ? I've to blame you for all those times he went annoying with it by the way. » Trop. Il en sait beaucoup trop, Isaac, sans imaginer tout ce que ça pourrait susciter – toutes les craintes qu'il pourrait éveiller à venir avec ce savoir pleinement exposé. Inconscient, définitivement, ou trop euphorique pour se taire puisque le poison longe encore les veines qui s'y laissent calciner. Les pieds levés, posés sur ce bureau dérangé. Le regard qu'il rend à celui qu'il était venu trouver. « Anyway, because my brother told me about you, I wanted to met you for something. Can we talk about that ? » Les mains qu'il croise enfin, posture qu'il n'abandonne pas malgré ces regards mauvais qu'il croit pouvoir deviner. Là, le cigare sur lequel le regard en vient à se poser, un index qu'il pointe dans cette direction. « Can I have one ? »                          





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Seamus O'Maony
Seamus O'Maony
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▬ Dim 8 Jan - 4:27 ▬

Seamus

&

Isaac

Chaos has only one name


Pas d’humeur, Seamus, la patience deja par trop mise à mal à force de paperasse, à grand renfort de formalités. Pas d’humeur, l’irlandais, puisque déjà trop agacé avant meme cette interruption que celui là vient d’imposer. Et Wrynn par-dessus le marché, le nom évoqué et qui vient resonner de nulle part. Les mois, les années écoulées qui n’ont rien effacé de ce temps passé aux cotés du pianiste, la dette encore bien ancrée dans la mémoire puisque subsiste cette espèce de loyauté. Wrynn et la voilà piquée, cette belle curiosité. Au point qu’il puisse en rire, le sexagénaire, quand est osée cette plaisanterie acérée. Pas d’humeur, mais ne l’a-t-il en effet jamais vraiment été. Au point de le laisser s’avancer, prendre place dans ce bureau où les autres les laissent s’isoler. Oh il devine, Seamus, l’effort qu’ils ont fait, il sait puisqu’ils ont déjà si souvent fait preuve de cette meme curiosité. Et mentalement il retient, prend note de ce merci qu’il devrait probablement leur servir, qu’il n’ira jamais formuler. Sans orgueil, sans ego, simplement parce que ces choses n’ont pas à etre dites puisqu’un regard suffit à rappeler ce respect mutuel qui n’est plus à confirmer. Et l’arrogant qui reprend, poursuit sa reponse, non sans agacer par ces quelques regards méprisants posés ça et là sur le décor et le mobilier. « How could I forget… » Absent, les mots qui lui sont venus comme un réflexe. Absent, l’esprit encore égaré à ces souvenirs qui forment lentement ce rictus attendri au coin des lèvres. New-York. L’Australie. La distance qu’il n’essaye même pas de calculer, les heures d’avions, le prix d’un billet, devant lesquels le Dorian dont il se souvient n’aurait certainement pas reculé. Et s’il couve d’un œil peu patient l’énergumène qui s’agite, s’octroie l’espace qui ne lui appartient pas, il est forcé d’acquiescer à la derniere affirmation osée. « Dorian's Dorian, hey, wandering between here and there, searching for clap-clap to boost his fucking ego. » La fin qui n’a rien pour surprendre. L’insulte nerveuse qu’il ne saurait blâmer, Seamus, pour l’avoir lui-même servi, il croit s’en rappeler, à cet employeur exubérant.  

Et il lorgne encore, l’irlandais, guette les pas trop jeunes, trop énergisés, de cet imbécile qui finit enfin par se poser. Un soupire, un seul, avant que de l’imiter, de rejoindre cette place qu’il l’avait laissé brièvement emprunter. Un soupire, un second pour ne pas en rire, quand ce prénom est prononcé qu’il n’est pas vraiment surpris d’entendre puisque le pianiste l’avait suggéré. Doriana. Responsable qu’il se disait pour la rencontre ayant engendrée cette précieuse petite vie dont ils sont à parler. Ainsi il n’a pas oublié non plus, Dorian, au point de s’en vanter à ce parent dont il essaye de se souvenir l’avoir entendu parler. Un frère donc. Un frère qui s’installe, prend des aises qu’il ne parvient pas à blâmer. Sans surprise, Seamus, presque amusé en vérité, attendri par les souvenirs qui reviennent nargués, comme réveillés par ce qu’ils pourraient avoir à évoquer. A presque en sourire, avant que les cigares ne soient désignés.
« Can I have one ? » « Ney. » Sans fioritures, sans sourcilier. La boite récupérée sur le bureau et enterrée dans le premier tiroir que la main vient trouver. « It’s a gift. From a good pal who’s.. not arround anymore. »  Shawn qu’il n’a pas à nommer, leur relation qu’il n’a pas à approfondir avec ce curieux déchainé. Précieux trésor qu’il économise, réserve aux occasions particulières qu’il est seul à pouvoir déterminer. « Buggers lad ! I don’t even know yer first name, I don’t know why ye’re here.. and even if I did knew and I did actually like that crazy basterd, that brother of yers.. I ain’t gonna share them with ye. » Franc parler, honnêteté. Celui là en sait visiblement assez, sans doute jusqu’à ce passé auquel il est supposé avoir renoncé. A quoi bon chercher à paraitre moins bourru qu’il ne l’est.

« Sorcha by the way. » Comme un cheveu sur la soupe, ce retour en arrière à ce qu’il n’a pas encore commenté. Le cadre réorienté pour lui laisser tout le loisir d’admirer la princesse en question si le cœur lui en dit. Et cet autre meuble jusqu’auquel il s’est levé, les verres qu’il vient récupérer, la bouteille avec dans la foulée. Parce qu’il est homme de principes, l’ex-taulard, et qu’il est certaines politesses qu’il ne lui refusera pas aussi promptement que les cigares qu’il garde jalousement. Par besoin surtout, l’excuse qu’il refuse de laisser passer en vérité. Comme pour justifier cette soif qu’il n’a jamais su etancher. « Doriana… buggers ! Me wee las. Her name’s Sorcha, ye see ? Guess ye’ll enjoy his frustration, ye don’t seems to be thick as thieves ye and him. » L’évidence meme qu’il retient de cette introduction. Et puisqu’il revient avec les verres, puisqu’il garde la bouteille à portée, il embraye, Seamus, enchaine sur ce qui n’a pas été dit. «  What did he say, that fucher ? What did he focking told ye ‘bout me, hum ? The jail ? The job ? Et il guette, le verre déjà aux lèvres. Il surveille les reactions. Both ? What do ye need me fer ? Me time behind bars ? Or me time as his shadow ? » Intrigué, curieux.  Encore incapable de deviner les intentions puisqu’il pense etre à meme d’affirmer que Dorian, Ô l’excentricité incarnée, lui aura probablement tout déballé sans prendre la peine de trier. Par connerie, par manque d’empathie bien plus que pour lui nuire, comme il l’a si souvent fait. « Both again maybe ? » Le sourire absent ancré aux lèvres, ni moqueur, ni poli. Simplement amusé par cette situation qu’il se surprend à savourer tant elle vient finalement agréablement bousculer la routine, tant elle rappelle ces quelques mois, ces quelques folies. « Come on lad, spit it out. What is it, that.. something ye wanted to meet me fer. What is it ye wanted us to talk ‘bout ? And don’t tell me ye need a bloody bodyguard too ‘cause I ain’t got no focking time fer that these days ye see. »


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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 207
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Jeu 19 Jan - 2:16 ▬



chaos has only one name
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Saint Graal qu'il lorgnait, Saint Graal dont il s'imaginait déjà s'approcher – pour parfaire cette faim de toxicité. En vain, l'occasion manquée et cette vision arrachée. Lueur s'étiole qui disparaît dans l'un des tiroirs hors de portée – il croit avoir juré, n'a fait que maudire en silence celui qu'il est venu trouver. Gamin pourri gâté qui se surprend alors à en être vexé. Cette justification apportée, il ne l'écoute que de moitié comme il s'en remet aux alentours, à cette simplicité qui jure avec cette présence qu'il est venu imposer. Pas un mot, toujours. Cet air outré qu'il ravale pour laisser les prunelles trop grises se relever sur l'ancien qu'il confronte, qui se fait un peu plus clair encore sur ce refus prononcer. Soit, il saura trouver mieux rien qu'en passant la porte de ce rade dans lequel il s'est aventuré. Comme une promesse qu'il en vient à se faire puisque volonté vient de s'imprimer contre l'encéphale pour ne plus le quitter. Ça deviendra sa seule priorité jusqu'à pouvoir s'en satisfaire, rien qu'un instant s'en contenter – puis s'en lasser, passant d'un venin à un autre pour davantage s'enliser aux profondeurs craintes, mais habitées. Il n'ose finalement qu'un haussement d'épaules, fouillant ses propres poches à la recherche d'une partie de cancer qu'on ne lui a pas encore trouvé. « Sorcha by the way. » Les sourcils qui se sont froncés, le regard qu'il n'a même pas pris la peine de relever. « What now ? » Les syllabes à peine articulées avant que le portrait ne soit dévoilé. Curiosité brève qui s'y attarde, le temps d'une seconde pour finalement chercher son briquet. Plus intéressé qu'il est par cette hauteur retrouvée, par ce qu'il vient lui proposer. Un verre pour que les phalanges puissent s'y aventurer, l'ambre pour apaiser la sécheresse qu'il s'imagine désormais à la trachée qui n'a rien avalé depuis une heure. Rien qu'une heure, l’exploit presque à noter. « Doriana… buggers ! Me wee las. Her name’s Sorcha, ye see ? Guess ye’ll enjoy his frustration, ye don’t seems to be thick as thieves ye and him. » Là, le rictus qu'il ne peut retenir. Cette courbe sur les pulpeuses qui s'installe pour pleinement gouverner. Oh, il l'imagine déjà, la réaction de cet aîné – cet air outré sur les traits que la rétine semble déjà à même d'imprimer. Ça a une saveur particulière, presque aussi rassurante que ce qui est servi. Le parfum dont il s'enivre avant même de s'en abreuver – l'élan qu'il retient puisque celui-là ne semble pas à même de savoir pleinement partager. « What did he say, that fucher ? What did he focking told ye ‘bout me, hum ? The jail ? The job ? Both ? What do ye need me fer ? Me time behind bars ? Or me time as his shadow ? » Les traits qui se creusent, les lèvres pincées – un « presque » mimé des épaules soulevées. Il lui a tout dit en vérité. Il ne suffit que de s'intéresser à ses récits pour que Dorian ne les complète sans rien oublier. « Both again maybe ? » Un rire, cette fois. Un tintement léger de cet amusement qu'il parvient enfin à trouver en cet échange improbable qu'il a précipité. « Come on lad, spit it out. What is it, that... something ye wanted to meet me fer. What is it ye wanted us to talk ‘bout ? And don’t tell me ye need a bloody bodyguard too ‘cause I ain’t got no focking time fer that these days ye see. » Là, le temps auquel il fait allusion. Là, cette notion détraquée dans l'esprit du blond qui ne peut que la dénoncer. Le temps est un concept qui échappe à la démence libre qu'il n'a de cesse d'amplifier.

« Impatient, ain't you ? »
Comme pour narguer un peu cette usure qui semble le menacer.

Flamboie la flamme invoquée, luisante dans les prunelles plus vides qu'elles n'y paraissent au premier regard posé. Il réapprend à se perdre, Isaac, pour fuir les démons du passé qui lancinent dans la mémoire abîmée. Il réapprend à vivre, Wrynn, dans la folie des excès qui ne font qu'un peu plus le déchiqueter. Persuadé du contraire, pourtant, depuis bien des années désormais. « He told me everything 'cause Dorian loves it when someone listen to him. But y'know that already so... yeah, I know your life more than anyone. » Sans menace, sans arrière pensée – rien que pour répondre à ces interrogations soulevés. Plutôt fier de lui, d'ailleurs, d'avoir su mettre la main sur cet atout dont son frère s'était tant vanté. « Even the stab. And they think I'm the idiot one, my God... » Secoués sont les traits, désemparés du constat qu'il vient d'énoncer. Mais presque satisfait, son propre ego qui saisit l'occasion pour se mettre à vibrer. « No, for what it's worth... I could use the service of a bodyguard. Richard became way too old for that. » Loin de là, loin d'être un garde du corps dans la foulée. Simple manager qui tente encore de l'éveiller pour le tirer de cet univers qu'il s'est créé. Jamais. « Anyway. Forget about Dorian Wrynn and shit, think Isaac Wrynn now, ok ? I need you to ward off someone who's been stalking me... Il s'est penché sur le bureau, Isaac, les traits presque plus sérieux, plus concernés. Là, cette vérité qu'il lui concède volontiers, l'appât qu'il usera selon la réponse donnée. She's... She won't stop until she find me and lock me in her house. She did it but I escaped and now... She's looking for me everywhere. I tried to call the police once, but they did nothing. La mémoire qui peine à tout remettre, lucidité qui aveuglait la vue, qui tourmentait le palpitant désœuvré. Sevrage qu'il ne tient pas à de nouveau expérimenter. Maybe you know her already, I think you do by the way... Les traits abaissés, encore cette mémoire qu'il en vient à solliciter. Le passé qu'il ressasse brièvement pour ne pas trop l'invoquer, la crainte des souffrances qu'il ne peut réprimer. Il abdique, en vient au fait. Plus vite l'accord sera passé, plus vite lui sera à l'écart de cette folie qui réclame qu'on l'écarte de ce monde qu'il s'est créé. Name's Amandine, cousin of mine. Her and Dorian were like brother-sister shit. » Là, une énième bouffée de nicotine qu'il savoure avant de s'en défaire, s'élançant maigrement vers le cendrier pour abandonner ce mégot usé. Et le regard s'est levé, posé sur les traits de l'ancien qu'il venait embaucher. Sûr de lui, Isaac – à presque ne pas douter de ce deal qu'ils auraient à passer. Le chèque qu'il n'aurait à sortir qu'en dernière bonne foi pour ce service qu'il aurait à lui rendre. « What do you think about that, old man ? A one time partnership. » Les mains entrelacées qu'il appose sur ses genoux, la moue d'ores et déjà satisfaire puisqu'il ne l'imagine pas refuser.                           





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ambrosia
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Seamus O'Maony
Seamus O'Maony
age is no wisdom

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Hebergé avec sa fille chez Elijah Haynes
ombres et névroses : Sous sa peau, y a de l'encre, une croix celte sur l’omoplate gauche souvenir des Rovers et sur laquelle s'est posé un corbeau depuis qu'il les a rejoint, ainsi que les initiales de sa mère et de ses sœurs en haut de son bras droit ~ Sur sa peau, y a des cicatrices, notamment une qui lui court sur la hanche droite, souvenir d'un mauvais coup de surin dans un couloir à Rikers et une plus petite sous les cotes cadeau accidentel de son ancien patron. Une fâcheuse tendance à trop et mal cogiter, s’il crève pas pour sa famille, c’est son cœur qui finira par lâcher sous l’anxiété.
cicatrices : 252
crédits : Vava: myself / Signa : myself

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▬ Mar 13 Juin - 23:19 ▬

Seamus

&

Isaac

Chaos has only one name


Entre curiosité et impatience, entre craintes et anticipation. En partie amusé, l’irlandais, en partie méfiant. Par habitude, parce que la mémoire rejoue les mois passés à veiller sur l’ainé déchainé de ce jeune écervelé. Mais il tient bon, stoïque, l’oreille presque attentive au baratin qui n’en finit plus. Il cause, il cause, puis il parle encore, le cadet Wrynn qui s’est perdu en ces lieux pour réclamer un service qu’il tarde à nommer. Et il acquiesce, le sexagénaire, là quand quelques bribes lui parviennent plus précisément au fil de l’attention. Que Dorian apprécie particulièrement etre le centre de l’attention ? Il approuve par expérience, pour l’avoir si bien côtoyé. L’anecdote fâcheuse que le pianiste a visiblement contée ? Il n’a ni la force ni l’envie de nier. Le fait enfin que ce morveux-là aurait besoin de quelqu’un pour couvrir ses arrières ? Pour ce qu’il a eu d’aperçu du personnage, il devine l’aisance avec laquelle il accumule les rancœurs ou les ennemis. Il en ricane à dire vrai. Rien qu’à l’idée de voir cette epoque se répéter. Il en glousse en songeant que puisque celui-ci semble moins raisonnable encore que ne l’était l’autre, le boulot en question pourrait ne pas etre plus tranquille que la vie pour laquelle il a opté.

« I need you to ward off someone who's been stalking me... »

Un sursaut, un sourcil arqué. Extirpé de sa rêverie, des souvenirs entremêlés de songes d’une éventualité qu’il n’est pas certain de voir accepter, qu’il n’a pas encore rejeté. Intrigué qu’il est désormais par l’histoire qui semble sur le point de lui etre dévoilée, les enjeux qui motivent la conversation qui se tient. Et l’effort est grand malgré la curiosité piquée, que de moquer la nature de l’ennemi qui lui est dépeint. Une femme. C’est une femme que celui là fuit. Pathétique constat qui ne surprend qu’à demi. Le reste en revanche, Ô le reste, le reste prend de court. « Amenedine ye said ? Le prénom écorché puisqu’il n’a jamais su réellement le prononcer. I know the las. » Ou du moins l’a-t-il connue. Et l’espace d’un instant le voila qui, les yeux relevés vers le plafond, les phalanges prises au menton creuse les souvenirs pour se remémorer la derniere fois qu’ils ont eu l’occasion de converser. Elle a pris ses distances, la française, peu après son incarcération lui semble-il, comment l’en blâmer. Elle l’avait prévenu, il croit s’en rappeler, à presque pouvoir la citer si tant est que la mise en garde ai à l’epoque en effet bien été prononcée. Elle l’avait énoncé, l’ultimatum pour le tenir loin des travers qu’il jurait avoir laissés au passé. Trop naïve. Trop pure. Il l’a laissée s’éloigner et tout comme il a tenté de pousser Leaf à détaler. Pour les protéger. S’il savait. Mais ignare il reste à ce sujet et il n’imagine en rien ce qui s’est tramé dans son dos de trahisons et de secrets. « Buggers lad ye know what ?  I’ll do it. » Presque autant pour se donner une excuse pour aller la trouver que pour s’acquitter de la mission qu’il vient d’accepter. « But pay me first. Ain’t no focking fool. I go to her, ye get free and ye disappear ? haha buggers.. bleeding hell neyyyy ! Ney.. not me… I know better. I’ll talk to her alright, but money first.»


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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 207
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Dim 2 Juil - 22:36 ▬



chaos has only one name
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Concentré, l'azur trop clair qui guette les traits, qui tente de lire au-delà des cernes. Il veut y lire ces pensées qui s'échappent, ces réminiscences qui semblent lentement faire leur chemin. Un sentier encore caché, des ombres qu'on ne laisse pas pénétrer. Isaac s'en détourne, un rictus sur les pulpeuses, le silence en allié quand, pourtant, bien des mots s'amassent contre le palais et les dents serrées. L'absence momentanée, un mythe sur l'âge qui s'avance et pollue les esprits effrités. Prêt à taquiner, le plus jeune. Prêt à provoquer, comme à son habitude, sabordage de sa propre issue enfin abordée. Un passage de la langue sur les lèvres, carcasse qui va et vient en suivant les balancements de la chaise malmenée. Il va pour parler, coupé. Il allait pour se prononcer, mais l'herbe arrachée sous ses pieds – le nom qu'il répète et qui force un rire. Un souffle lâché tandis qu'il lutte pour tenir cette équilibre précaire. Il la connaît, et ainsi le monde se renferme sur son petit cercle tout fabriqué. Bien-sûr qu'il la connaît, elle a erré dans les pas de Dorian pendant des années – Tic et Tac que rien ne semblait pouvoir séparer, hormis peut-être la stupidité même de ce frère qu'il en vient pourtant à surpasser en la matière. Plus imprévisible, plus turbulent ; plus chaotique. Il veut se croire meilleur, n'est qu'une continuité plus accentuée de la folie qui corrompt le frère en pleine rédemption aux quatre coins du monde. Il la connaît, et la courbe sur les traits n'a fait que s'accentuer. Tâche presque aisée qu'il croit pouvoir gérer, l'ancien, mais lui sait – croit savoir. Lui, il a sa vision de la demoiselle, quelque chose de démoniaque que les pensées s'amusent à toujours plus déformer. Mal absolu, terroriste de sa vision de l'univers. Elle est la menace qui veut fracasser les parois de son petit monde adoré. Il a tenu sa langue, ses tirades à rallonge. Il a tenu tout ce que l'instinct le pousserait à gueuler ; sa réalité des faits. Silencieux, celui qui ne se tait que quand les coups commencent à pleuvoir ou que le cœur manque d'imploser. Silencieux, à encore basculer. Mais le sursaut provoque la chute, ou presque. En équilibre dans son déséquilibre. Il va le faire ; et ça lui paraît presque trop facile, irréel. Il acquiesce en essayant de se rattraper. Il acquiesce avant qu'il n’enchaîne, avant qu'il ne suppose une tromperie qui outre plus qu'elle n'agace. « Beg your pardon ? » Il va pour partir dans ce jeu vexé, mais la chute, mais la carcasse qui s'effondre à trop forcer sur les pieds de la pauvre chaise malmenée.

Un instant, une pause.
La douleur brève, qui rappelle la vie dans les veines infectées.

Le cœur sursaute, mais se redresse – autant que la hauteur du jeune insolent qui vient poser les paumes bien à plat sur le bureau qui les séparait. Il guette, il observe, il tente ce sérieux qui ne convient pas au teint et aux poches sous les prunelles fatiguées. Les pupilles dilatées, la démence chaotique qui en suinte ; cette noirceur triste presque prête à suinter. « Y're serious ? » Et il tient ainsi une seconde, peut-être deux, avant qu'une étincelle de lucidité ne s'immisce pour mettre fin à cet imbécile élan d'arrogance qu'il laissait s'avancer. « Ok. » Il accepte, aussi facilement que celui-là s'engageait dans cette chasse qu'il réclamait. La distance à mettre avec celle qui tient à le changer, à défaire ce qu'il y a de magnifique en lui ; cette liberté autodestructrice qu'il n'a de cesse d'encenser. Il a accepté, Isaac, fouillant déjà les poches en recherche d'un chéquier malmené. Le cul posé sur le bord du bureau, un stylo qu'il s'accapare dans la foulée. Une signature approximative qu'il n'a jamais su pleinement répété, le bien tendu, récupéré, retendu – le sourire sournois sur les pulpeuses avant que cette pauvre pièce de papier ne soit déposée devant l'ancien qu'il vient d'engager. « I'll send Dorian y're love. » Un clin d’œil et la hauteur récupérée. Un bref signe qu'il lui délaisse, la porte qu'il ouvre à la volée. Là, les gorilles devant lesquels il s'arrête – les mains dans les poches, cet air de petit con qu'il ne fait qu'accentuer. « Get the fuck out of my way. » Il tente, il s'amuse du regard lancé au propriétaire des lieux avant que la voie ne lui soit laissée. La liberté adorée, le retour vers les airs pollués auxquels il aime à s'enivrer.                            





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