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 we're the ones who live | jade

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Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 370
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Dim 6 Nov - 3:10 ▬



we're the ones who live
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wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Étrange sérénité qui règne, un silence presque salvateur pour l'âme qui ne sait plus comment prospérer. Il s'était perdu en des songes brisés, il s'était laissé aller à cette noyade que les eaux sombres avaient orchestré. Il s'y enfonçait, Dieu des Dieux, en cette morosité que le deuil et les craintes avaient accentué. Pourtant, les prunelles claires n'ont de cesse d'y rester – pénitence autant que réconfort pour l'endocarde fissuré. Beauté sur qui le regard s'ancre jusqu'à parfois s'y voiler. Elle éclaire, elle aveugle, elle transcende autant qu'elle blesse cette vision adorée. Nymphe que les maigres lueurs du séjour viennent faire flamboyer. Nymphe qu'une plaie trop profonde heurte encore aux cuisses idolâtrées. Il a tiqué, soupiré. Il a laissé cette observation traîner jusqu'à s'animer. Hauteur retrouvée, les phalanges qui s'accaparent ce verre par trop de fois vidé. Poison nécessaire. Venin que la trachée accueille par nécessité, pour que les pensées puissent s'effriter, pleinement se perdre dans l'immensité de quelques limbes terrassées. Mais elle qu'il ne parvient pas à ignorer. Elle qui s'est imposée à cette vie jusqu'à pleinement y régner. Elle, elle devant qui la culpabilité ne fait que gronder jusqu'à faire trembler les fondations de tout ce qu'il s'était mis à prier ; cette place à ses côtés, cette sécurité qu'il serait à même de pleinement honorer. Une promesse aussi ancienne que l'écho des rires qu'il craint de ne plus pouvoir raviver. La gorge est obstruée qu'il essaie d'apaiser. Il allait pour s'éloigner, s'en ravise – trop impliqué. Besoin viscérale, vital que d'encore y veiller. « What's that ? » Le magazine qu'elle tient et qu'il désigne dans la foulée, carcasse abandonne la hauteur pour s'écraser à ses côtés – délicatesse dont il fait preuve, tendresse sur cette présence qu'il vient enserrer. Les prunelles qui essaient de ne pas s'abaisser, qui tentent au mieux de fuir les vestiges sur la peau qu'il ne mérite pas d'effleurer. Coupable proclamé, coupable qu'il se sait quand bien même ces sentiments encensent l'égoïsme de lui rester. La pulpe des doigts qui s'abandonne contre la crinière détachée, l'épiderme qu'elle effleure comme pour s'imprégner de cette réalité à sa portée. Il y cherche cette force qui manque, ce réconfort que les souvenirs écrasent et saccagent. Il écoute à peine les voix qui, du téléviseur, s'échappent pour offrir un peu d'animation à ce tableau jusqu'alors immuable et discret. Il aurait pu la perdre. Elle aurait pu lui être arrachée. Il aurait pu la perdre, sans pouvoir y parer, l'absent que les balles cherchaient à creuser – nuit d'horreur qui gangrène encore la conscience jusqu'à n'y distiller que ces angoisses trop bien imprimées. We're the ones who live. Dieu qu'il voudrait pouvoir s'en assurer, s'abreuver à ces quelques dires qui, un soir, entre deux souffles exténués et passionnés, s'échappaient. You just lost somebody important to you right now... just now. La solitude qu'il croit entendre lui susurrer ces syllabes à l'oreille malgré cette chaleur à laquelle il vient s'enivrer, comme lorsque le manteau de cette effroyable nuit régnait, comme lorsque les nouvelles lui étaient données. Solitude qui tente de retrouver son trône en chatouillant cette folie qui aurait à pleinement l'oppresser. Il a tiqué, les traits brièvement enfouis dans la cascade brune, parfum qu'il hume en quête d'une toute relative accalmie. Les bras s'y sont refermés, instinctivement. Trésor sacré que, contre le torse, il vient un peu mieux installer – elle n'est pas rêve, elle est réalité. Elle se tient là, magnificence à laquelle il s'est trop lié. Elle se tient là, à ses côtés.    

    





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don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
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Jade Lincoln
Jade Lincoln
siol na tine

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : l'antre de l'être aimé, une longère d'un blanc sale ; maison de fortune, ruines de bois rapiécées aux extensions pour loger cinq personnes et deux chiens
ombres et névroses : femme de courbes et de chair - succube - sexuelle déesse tatouée - possède de nombreux bleus et contusions causés par sa maladresse, ses soirs d'ivresse et ses pratiques charnelles - de longues cicatrices ornent ses avants bras, suivent le chemin de veines qu'elle a ouvertes - vice facile - soumission pour la violence, gout du sang dans la bouche avec ces vis dressés - damnation de l'être et perpétuelles provocations d'une enfant des corbeaux, black crows, pères, frères démons, vampirisme en oraison
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▬ Jeu 30 Mar - 23:23 ▬
all thrones come at a cost
Roi. L'auteur de bien des jours alourdi soudainement la vue. Roi. Souverain de toujours qui entre dans la pièce, lumière dont elle était tant dépourvue. Portes d'or qu'il vient passer, les montants de bois délivrés de son ombre vagabonde et attristée. Auguste posture qui, à elle, vient s'imposer. Chevelure de freux aux reflets d'argent. Sous les lustres aux cristaux ballants, l'homme n'est que pâle silhouette. Ténèbres affables sur Loup blanc. L'orage gronde sans cesse à la profondeur des commissures. Il a les traits tirés, asphyxiés plus loin que l'amertume. Nuit levée comme en plein jour à l'aube du front. Roi. Fardeau de la mort au bleu de ses yeux. Le deuil à porter des âmes au corps de givre. Cadavres. Poussières remises au sort des vers. Passage à Cerbère après l'assassinat par les vouivres. Terribles adieux. Gorgo s'est vengée, emportant avec elle bien des Irlandais. Balles cuisantes. Air incandescent, eau des pleurs durcie par les vents. Roi. Fardeau de la mort au bleu de ses yeux. Est venue désormais le temps des terres retournées ; là où les pétales des fleurs parsèment les cimetières de granit trempé. Là où fermentent, sous les linceuls, les diluviennes de tant de veuves éplorées. Printemps à peine passé. Été présent. Les blessures ne sont pas encore soignées.
Sur la couche, odalisque laisse trainer ses chairs putréfiées et dévêtues. Sur la couche, les palabres assommantes d'un magazine sont consommées à la seule et unique clarté d'une lampe. L'ocre dessine sur les murs les mouvements retenus, les arabesques des mains, les boucles brunes et les soupirs déconvenues. Roi. L'auteur de bien des jours alourdi soudainement la vue. Stature abaissée, genou ployé pour s'allonger aux côtés de la belle ennuyée. Draps léger poussé par un pied paresseux sous une étreinte donnée. L'odeur de menthe et de cèdre brûlé. L'odeur d'alcool jusqu'aux narines enivrées, le tabac qui se mêle au souffles échangés. Entre les bras faits d'un airain infrangible, la femme est enserrée jusqu'au craquement léger de quelques os. Jusqu'à la nuque ployée contre le torse bouillant du suzerain défait. Are you ok ? Elle se détache. Jade se défait. Elle se redresse difficilement, traine sa patte de biche amochée. Le trou du plomb encore trop parfait. Elle se détache. Jade se défait. Roi qu'elle vient contempler. Les deux paumes délicates viennent encercler le visage arrasé des dernières batailles. Les ongles écartent les mèches, viennent griffonner quelques caresses dans le poil de la bête fatiguée. Une moue inquiète. Le même sentiment de faiblesse qui vient l'habiter. Quelques minutes passent ainsi avant qu'elle ne décide de tourner la page ; changer de sujet, ne pas ressasser la défaite et les pertes qu'ils ne peuvent oublier. You wanna' talk to me or do some rotten magazine's tests to find out if you're made for me ? Or, if you're more goat or buffalo in bed ? I, also, have pagesabout a diet for you to put on your best bikini this summer !

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▬ Lun 15 Mai - 20:00 ▬



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Sympathie des tourments qui se taisent, comme un repos, comme un silence feint. Clémence des fardeaux qui tendent à s'effacer, rien que pour ce répit qu'il s'est mis en quête de trouver ; les bras salvateurs qu'il s'est mis à chercher. Mais elle quitte l'étreinte, elle s'éloigne de cet étau qu'il instaurait. Redressée, grandiose lumière qui vient jauger. Elle guette et observe, lui ne peut que faire disparaître l'azur brisé derrière les paupières désormais abaissées. Il s'y laisse prendre, captivé comme biche sous des pleins phares trop proches. Il s'y laisse perdre, sentant l'endocarde vaciller sous les côtes abîmées. « Are you ok ? » Et elle enserre les traits, s'immisce cette chaleur qu'il n'a jamais mérité. Elle enserre le faciès, s'appose cette fracture un peu plus large contre le muscle qui s'est affolé. Il porte la marque noire d'une mort affamée, il porte ces deuils qu'il n'a pas su leur épargner. Il porte, en son for intérieur, les maux de ceux qui lui sont proches ; cette douleur lancinante qui refuse de s'écarter. La sienne, celle de ce père qui se sacrifiait. La sienne, face aux images qui défilent et rappellent le bois carminé du pub embrasé. Il aurait dû être là, il aurait dû être partout. Mais Dieu des Dieux n'est qu'Homme. Entité n'est que chairs et os qui ne peuvent se dédoubler. C'est un soupir qui brave les pulpeuses, défait et minable, avant que son front ne trouve le sien, avant que le silence ne les entrave. Non, il ne va pas bien – mais il s'accroche à la seule qui parviendrait encore à le sauver. Elle est clarté dans ses ténèbres, elle est cette ancre qui l'empêche de chavirer. Elle et ce timbre qui revient, qui chantonne ces inepties qui forcent le sourire aux pulpeuses trop figées. Un souffle nouveau. Un souffle léger, et l'accalmie offerte par les songes est perpétuée. « Talk to me 'bout that diet then... Un peu mieux installé, la proximité réinstaurée. Shame I can't wear me bikini anymore. Must be the fifties coming... but, who knows. » Il veut entendre le rire, il veut s'enivrer à cette symphonie. Prêt à tout, l'homme, pour cette parcelle de normalité. Mais l'âme est ailleurs tandis que les phalanges caressent et effleurent l'épiderme à portée. Arabesques discrètes qui vont et viennent, s'attardent jusqu'à la cuisse où la course s'arrête. Les prunelles posées sur ce qui s'y dévoile, ces métaux qui condamnent la mobilité ; qui retardent encore ce principe de quotidien que l'infamie passée à condamner. « Ye tell me more 'bout all of these secrets things fer me shape... and I should be able to talk to ye 'bout something. What do ye think about that, hm ? It's a win-win here... » Le nez qu'il laisse revenir là où il peut se nicher, la nuque contre laquelle il s'enfouit comme dans l'espoir de mieux respirer. Parce qu'il en vient à ce futur qu'ils auraient à s'approprier, cette espèce de renouveau qui se tient à leur portée. Une clarté dans la pénombre, une lueur sur les horizons voilés.     





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▬ Dim 23 Juil - 22:28 ▬
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Niché. La crinière bouclée s'emmêle aux lianes de l'ébène blessé. La sève coule, ressort des pores enfermés sous une alcôve de plâtre effrité et brûlant ; écorce maltraitée contre laquelle le loup vient pourtant se coucher. Bercé. Niché. Pelage duveteux parsemé de neige et de grisaille ; la couleur d'un nuage, la couleur terrible des cieux. Tempête portée à la gueule canée où se dissimules les canines luisantes et les crocs. La patte calleuse posée sur la Belle, Elle a pour lui une caresse scabreuse et délicate, la tendresse crue du désir endigué de toute forme de brutalité. Accalmie portée au bosquet qui est leur. Cahutte de bois blanc isolée aux confins du sud délaissé. Rosée. Humidité du lierre grimpé jusqu'aux mansardes, crépitement de la mousse sous le passage des canins libérés. Un faisceau lumineux, la tamise d'une lueur orangée par delà la fenêtre où le jour n'est qu'une anecdote qui parsème le ventre fuselé de la nymphe allongée. Yeah... You're old...but gold my king... I love every gray hair on your head, each white hair in your beard, all the wrinkles when you worry. Sortie, une griffe du rouge qu'ont les roses d'hiver, dessine l'invisible sur le flanc de la bête. Niché. Il délaisse l'affaissement de son museau pour regarder celle pour qui il ferait tout faner. La crainte sous les paupières, elle embrasse les signes cunéiformes de ses babines, de ces pages blanches, alvéolées de tâches, de ces rousseurs que l'âge burine. Dans l'anfractuosité brune, les lippes fouillent l'écho d'un volatile baiser ; elles retrouvent les bribes de l'inquiétude, de larmes qui n'ont pas voulu couler et qui se dissimulent encore derrière des palabres, des billevesées. Il blague, il fait semblant d'aller bien, de ne pas se soucier du cimetière et de ses brumes, des morts et des cris écho... Prétendre, apaiser la chasse pour retourner la terre. Mornes sont les nuits, tristes sont les veuves et les orphelins du Clan et de sa guerre.
Is a compliment not enough for you to tell about your secret thing ? I don't think you really want to talk about bikini or horoscope here, what do you want to tell me? And don't ... don't you dare to try some shitty suspens, i'm going to insist until you spill the beans. Le magasine posé sur la tranche du canapé, elle relâche l'étreinte qu'ils se donnaient. La senteur du lila et des grappes de groseilles s'ébroue avec elle et ses mouvements. Piquée, la curiosité fait se redresser le corps, elle peine, souffle ramène tant bien que mal le poids mort de sa jambe pour s'asseoir. La paume attrape le bras du loup qui n'est alors plus qu'un homme au sourire taquin. Un type bouffé, las et fatigué qui cherche à taire les douleurs de son quotidien. if you don't tell me, i'll push you out of the couch Haynes.

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▬ Mar 1 Aoû - 16:02 ▬



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Voix parfaite, voix sirène sur l'âme qui s'abreuve des versés dictés. Elle flatte et le rictus se dessine sur les lippes crispées. Elle flatte, l'adorée, pour rappeler à la conscience cette vision qu'elle est seule à posséder. Magnifique qu'elle parvient à déceler sous la nécrose qu'il ne cesse de distiller. Parcelle de ténèbres qu'il n'a fait qu'accentuer sous les faits, méfaits, cruautés. Elle voit la magnificence dans ce qu'il craint de dévoiler. Les tréfonds de l'encéphale et les malins qui peuvent y festoyer. Elle vante l'âge qui aura à les séparer, ces années déjà usées qui l'éloignent de cette ancienne prestance presque saccagée. Elle berce les tourments, beauté, et lui s'y laisse trop aisément captiver. Ensorcelé. Piégé par la chasteté d'un baiser, la douceur d'une attention qu'il s'approprie dans la foulée. Nécessité. Pour que cessent les orages, les tumultes des pluies violentes. Pour que soit chassé l'ouragan qu'ils ont essuyé, que cicatrisent les séquelles qui ont été laissées. Elle lui insuffle cette force qui manque et s'effrite. Elle lui insuffle ce qu'il ne parvenait pas à trouver, une ancre dans les eaux troubles de cette perdition imposée. Beauté-clarté. Ange grimé en nymphe dulcinée. « Is a compliment not enough for you to tell about your secret thing ? » Maligne petite chose blessée. Maligne qui joue avec les sens, les sentiments exacerbées – ceux qui hantent, qui prennent, qui rongent jusqu'à la lucidité. Poison-cure qu'elle est devenue, maîtresse de l'animal qui se laisse flatter sous la paume levée. Un rire soufflé, un tintement discret. Amusé, lui qui semblait lentement dépérir, prêt à ployer. Une étincelle de vie, retrouvée parce que c'est elle ; parce qu'il ne peut qu'un peu plus y succomber. Un rire soufflé, une courbe délicate quoi que cachée. L'azur ailleurs, qui s'imprègne encore de ce qu'il compte quitter ; le temps passé, les souvenirs imprimés dans les murs usés. Elle s'élève, ordonne. Elle se redresse, déesse, et lui ne peut qu'admirer. Les blessures s'effacent, disparaissent. Soignées puis enterrées ; laissées à l'oubli de l'âme puisque d'autres maux auront à les remplacer. Spirale néfaste de ce monde qu'ils ont à fouler ; et pourtant, l'horizon dépose ses éclaircies sur les landes qu'ils essaient de préserver. Elle s'élève, ordonne, menace. Parfaite. « I want to see that. Should I... ye know, help ye to throw meself ? I don't want ye to break yer arm also... » L'inquiétude soudaine qu'il s'amuse à feindre, tendresse presque pour parfaire cet élan de légèreté, ce souffle nouveau qui gonfle les poumons calcinés. Puis le silence. Puis ce rien. Ces prunelles dans lesquelles il baigne pour encore un peu respirer ; semblant de vie qu'il peut pouvoir honorer. Il chasse les brumes, le soufre sous ses pieds. Il chasse les murmures, défait le chœurs des litanies embusquées. « Alright... Just because I want ye to compliment me again... ; levé avant ce clin d’œil donné. Levée, la silhouette qui errait jusqu'à ces rives désignées. Elle en promesse de nouvelles terres à fouler. Elle, en destinée à chérir et réaliser. How about we go out ? How do ye feel about that ? Promise it's not that far. » Une main tendue, l'invitation à ployer. Genou à terre pour la demoiselle qu'il n'a pas su protéger, pour cette splendeur qu'il se doit de veiller. Genou à terre pour porter la blesser, pour quérir les chairs abîmées ; un aller vers les prémices de tout ce qu'ils ont encore à créer.      





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▬ Mer 16 Aoû - 0:12 ▬
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We have to go out ?... To go where ? Sourcils qu'elle fronce à l'immédiateté de l'instant. La voix alors enjouée s'éteint pour quelques affres de gravité et de jugement. Il y a cette main pourtant qu'il lui tend et qu'elle vient attraper. Force des bras à même de pouvoir la porter. Les paumes s'avancent, se perdent sur le détail indélébile des tatouages de l'homme qui l'aide alors à se hisser. Volontairement, elle a occulté la blague. Elle n'a pas relevé les palabres et les boutades, la légerté du moment. Curiosité est trop prise, trop piquée pour que réside calme sur l'esprit désormais inquiété. Elijah...love... come on. I don't want to see people... and i don't like surprises and i don't like people too you know... If we have to go out to speak to the neighborhood, it's not a gift. Paroles juvéniles. Paroles infantiles qui dénotent l'humidité des draps d'avril.
Depuis la blessure, le temps a filé entre leurs doigts. Arrêté. Accéléré. L'ensevelissement par les vivants. La terre tournant sur les orbites blanchies, sur les bouches pâles des mourants aux mots éteints ; portés à l'oubli. Lettres sans réponses, poussières des visages qui ne sont plus que silence à présent. Traits ternis par les souvenirs qui ne veulent se raviver. Paroles juvéniles. Paroles infantiles qui dénotent de l'humidité des draps d'avril. Elle ne veut plus voir personne. Elle ne peut voir les âmes des errants se perdre sur les trottoirs et dans les ruelles mouroir. La solitude hagarde et criante des veuves et des orphelins pleurants ; la décrépitudes des maisons dérobées au quartier, à la faveur des brasiers ardents. Tas de cendres. Tas de fumée qu'elle n'a plus le cœur de croiser. Enfermement. Mutisme qu'elle s'est imposé sous l'excuse de ses pansements.
Elle ne veut plus voir personne. Elle ne veut plus en parler, ni même y penser. Une évocation suffit à la navrer. Une idée, un regard en elle fait vibrer une inexprimable amertume, une tristesse, une angoisse à réprimer. Horreur du printemps qui les fait tant souffrir - encore - jusqu'à saigner, jusqu'à mourir. Elle ne pourrais en garder ne serait-ce qu'un doute, qu'une peine de savoir que les rivières de sang versées en ce terrible soir, ne sont plus que des tâches, des larmes et des gouttes. Paroles juvéniles. Paroles infantiles qui dénotent l'humidité des draps d'avril. Depuis la blessure, le temps a filé entre leurs doigts. Arrêté. Accéléré. Elle souffle désormais, se résigne à attraper son déambulateur pour pouvoir se chausser. Ainsi debout, parfaitement relevée ; le poids mort de sa jambe est un cri de douleur qu'elle se force à réprimer. Elle le protège, elle le préserve de ces maux qu'il aurait à exprimer. Ce n'est pas de sa faute. Ce n'est rien. Ils vont sortir, découvrir et aller bien. Ok...let me... just give me two seconds. Livide comme à chaque mouvement, veines qui se vident par un élan trop franc. Jade force l'impassible. Sourire feint entre les dents serrées, mouvement âpre des incisives. Grincement. Tremblement. Elle respire, ne dit rien, fait semblant. Elle le protège, elle le préserve de ces maux qu'il aurait à exprimer. Ce n'est pas de sa faute. Ce n'est rien. Ils vont sortir, découvrir et aller bien. Ok...we can go.

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▬ Lun 8 Avr - 19:26 ▬



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L'accalmie pour contrer les litanies. L'accalmie pour parfaire l'espèce de sérénité qu'il tente de provoquer – une once de paix pour parer aux maux qui surchargent l'esprit et la conscience fracassée. L'accalmie, encore, pour parfaire tout ce qui doit subsister, tout ce qui doit être construit. Un souffle léger, une inspiration complète pour les poumons compressés. Un maigre rictus sur les lippes, les complaintes qu'il écoute sans encore les confirmer, ni même les nier – les paroles tenues au secret. Il n'appose rien que cette petite étreinte pour l'aider, pour la rassurer – pour que la terreur puisse s'estomper, que les souvenirs n'aient pas à trop se manifester. Rien qu'une main tendue, les bras offerts pour que nymphe abîmée puisse se mouvoir et se hisser. Pourtant, sous les côtes, la décharge est immédiate, instinctive. L'azur s'attarde sur les traits, sur la magnificence qui se ternit. Les séquelles qui serpentent, l'éclat brisé dans le regard qui s'éloigne jusqu'à lui échapper. Un pincement singulier qui condamne l'effervescence et ce bref enthousiasme qui parvenait à l'enserrer. Muet, l'homme qui observe désormais sans bouger, l'autonomie qu'il lui concède quand une petite voix réclame pourtant qu'il est à s'activer. Il prend sur lui, serre les lippes, les dents, la trachée nouée. La paume aux traits, le souffle craché quoi que réduit au silence ; pour ne rien accentuer. Elles tremblent, les phalanges usées. Elles tremblent de ce trop plein d'émotions qu'il peine de plus en plus à maîtriser. Elles tremblent, mais il tient cette distance – il lui laisse cette pudeur. Pour lui permettre de ne pas avoir à se cacher, pour se permettre de ne pas avoir à flancher. Pudeur pour la femme brisée. Pudeur pour l'homme qui croit être à même d'en dégueuler – la trachée nouée des excuses qu'il a tant répété. Le silence en bouclier, la distance qu'il laisse se faire ; jusqu'à ce que cette voix ne parvienne à l'éveiller, effaçant les souvenirs, les images qui hantent encore, le chant des banshees sur l'âme qui ne parvient pas à trouver la paix.

Il s'est avancé, Haynes exténué. Il s'est avancé pour parer à l'élan qu'elle se cherchait. « I got ye. » Comme une promesse qui résonne encore, des mots tant chantés, tant chuchotés – des murmures que les murs ont écouté plus d'une fois, avec cette même intensité. I got ye ; parce qu'il refuse de la voir davantage s'y abîmer. La main tendue, l'appui qu'il lui concède. Les paumes maculées sur la peau adorée, sur la hanche qu'il s'affaire à maintenir jusqu'à quitter l'antre de sécurité. L'air frais, la caresse du vent qui emporte alors les échos du passé. Il guide, il s'improvise pilier, jusqu'à la voiture garée au plus proche, le sentier qu'il ne lui impose pas. Il guide, le moteur qu'il laisse vrombir dans les ruelles calmes et désertées, chassant le paysage des façades délavées. Il quitte la mort pour rejoindre la vie, celle qu'il tient à offrir, celle qu'ils ont à s'approprier – un semblant de rêve, comme un pas vers ces fantasmes que seuls les regards étaient à même de s'échanger. Dix minutes. Dix petites minutes à rouler sur les routes chaotiques, vers ces autres rues préservées des spectres et des oubliés. La main à la cuisse de l'adorée, la pression qui s'estompe pour laisser place à cette étrange satisfaction. Jusqu'à l'arrêt, jusqu'à l'ombre de ce qu'il manigançait ; cachée derrière les feuillages indomptées ; comme un paradis isolé du pathétisme de cette ville infectée. « No people, no neighborhood. Just os. Just os and what I've to show ye. Here. » La main qu'il lève, ce qui demeure encore invisible qu'il désigne parce qu'il sait, lui. Il sait ce qui se cache là où nature s'est imposée. « Let me help ye. » Il devance, s'extirpe et s'avance. Il devance pour éviter à ce bout de femme trop têtue d'avoir encore à s'y malmener. La main proposée, une fois de plus, comme l'évidence qui ne cesse de se répéter. Guidée, la belle, jusqu'au secret. Guidée, jusqu'à la façade verte qui enfin se dévoile à l'ambre du regard adoré. « Ye wanted me secret, here it is. »      





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don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
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