Of course things end badly or they would never end. | Kit & Eliott

Of course things end badly or they would never end.

Kit Jones & Eliott Lloyd

Kit posa son téléphone à côté de son ordinateur ouvert sur des graphiques sans fin. Il n’arrivait plus à se concentrer, franchement. Il passa ses mains sur son visage, frottant ses yeux un instant, puis s’accouda à la table pour maintenir sa tête et fixer l’écran intensément, comme si les courbes qu’il connaissait pourtant si bien d’habitude, allaient soudainement se remettre à faire du sense dans son cerveau épuisé. Impossible. Il avait enchaîné les nuits au club depuis l’ouverture, sauf le lundi qui était le jour fermé, et d’ailleurs il y avait été cette nuit aussi. Puis, il était rentré à l’appartement, était parti courir un peu, se doucher, dormir une heure et hop, il avait prit son ordinateur pour revenir bosser au Foxes.

Même son Barista l’avait regardé de travers en le voyant passer la porte. Ce n’était pas Abi aujourd’hui, et tant mieux, forte probabilité qu’elle l’aurait renvoyé chez lui à coup de pied au cul sinon. Ouais, Kit et June avaient très bien embauché pour le club, mais tout le monde avait une personnalité plutôt forte et pas vraiment peur de dire au renard qu’il avait une sale tronche. Au moins ils le respectaient tous comme étant le patron, et s’inquiétaient juste sans doute de le voir brûler trop prêt du soleil. Non mais comment faisait Jun? Il lui semblait lunaire de se dire que son frère pouvait enchaîner les nuits blanche et toujours réussir à gérer un business qui atteignait maintenant les milliards en bénéfice. Lui à son échelle minuscule, il se sentait presque ridicule. Mais Kit et ses complexes quand il était question de Jun Arthur Jones, hein… Incapable de voir que lui même soulevait des montagnes, juste parce que son exemple était extra-ordinaire.

Il se pinça l’arrête du nez, fermant les yeux pour essayer de retrouver la concentration, quand son téléphone vibra. Il put y lire une réponse de son joli Kenneth annonçant plus ou moins que puisqu’il était si doué en cuisine il avait cas lui préparer quelque chose vendredi soir. Ah. oui. Kenneth. Les deux se parlaient par message, plutôt tous les jours depuis la soirée au Foxes, et au cours d’une conversation, Kit lui avait fait savoir que si, il savait cuisiner. Et au détour d’une autre, que l’appartement était vide ce vendredi. Les mathématiques étant assez simple, pas étonnant que l’avocat ne propose de se voir… Sauf que Kit n’avait pas le temps. Il ne répondit pas tout de suite au message, passant ses mains dans ses cheveux, la tête baissée, les yeux se fermant. Tout était trop dur là tout de suite.

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Eliott Lloyd & Kit Jones

Or… you can just shut the fuck up. What about that, Eric? Les nerfs à fleur de peau, la patience qui s’est barrée bien loin de son être aujourd’hui, et encore et toujours l’autre connard qui cherchait la petite bête dès qu’Eliott soumettait une idée. Le regard que sa supérieure lui avait adressé suite à cette remarque en voulait dire beaucoup. Un espèce de “ok, je comprends d’où tu viens, mais non”. Pourtant, elle avait juste prononcé son nom. Ce genre de pouvoir et charisme que certaines personnes ont..Incroyable going for lunch. Will work from home this afternoon L’anglais s’était levé et avait quitté la pièce après s’être excusée brièvement… pas à Eric, non, mais à celle qu’il respectait et avait probablement déçu en perdant son calme. Pourtant, le calme, il l’avait tout le temps, bien trop souvent, il souriait et avançait, il disait souvent oui même pour les projets les plus chronophages, parfois à la limite de la débilité. Heureusement, il avait Archie. Archie qui allait se lever et qui se prit un regard désapprobateur de la part de son mentor. Qu’Eliott se permette d’envoyer chier quelqu’un et se barrer c’était une chose, il ne risquait pas son poste. Mais jamais il ne voudrait risquer la place du petit MacArthur. Il n’a rien fait de mal. C’est d’ailleurs avec un SMS qu’il s’expliqua en sortant de l’ascenseur, sac sur l’épaule. you can use my office for the rest of the day - there’s chocolates in the top drawers and some drafts of articles, enjoy Eliott se doutait que quelqu’un allait finir par dire à Archie d’être leur “assistant” // esclave pour l’aprem s’il lui donnait rien à faire. Lloyd espérait juste que l’autre homme ne lui en veuille pas trop.

Une seule chose allait le sortir de son état mi-enervé, mi-frustré. Il aurait pu rentrer à la maison, foutre de la musique, chanter à tue-tête et faire chier les voisins … mais Eugene allait prendre peur, ou allait s’exciter et détruire l’appart. Ça lui arrive quand il a un vent de folie. La dernière fois il avait trainé un rouleau de papier toilette dans tout l’appartement et l’avait explosé sur le tapis dans le salon. Ses pas le menèrent vers le Foxes. Naturellement. Il était bien trop tot pour aller boire trop sur le compte du patron avant d'entraîner le plus beau des barmans dans un coin sombre… mais il pouvait toujours aller se chercher un café. Peut-être croiser Abi et … non ne pas penser à ce qu’il ferait à Abi s’il la croisait dans cet état là, d’ailleurs. Un café équitable, lait d’amande là, parfait. Il poussa la porte du Foxes, bien mieux habillé qu’a l’habitude. Chemise, veste de costard qui allait avec, long manteau ouvert et mallette en cuir en bandoulière, transportant juste son ordinateur pour “télétravailler” bien sûr. En arrivant, il vit Kit, justement, sur son ordinateur…un air fatigué mais pour la semaine prochaine aussi. I thought you were here already last night. Did you sleep here? Forget it. Lloyd s’installa à la table de Kit, déposant sac, manteau et ne lui laissa pas le choix, l’enlaça par derrière quelques secondes, laissant un baiser sur sa tête en se redressant. I thought I was tense but I found my master. Coffee? What’s going on? ça s’entendait au débit de parole bien plus rapide que d’habitude que Lloyd n’était pas dans son état normal. Mais eh, l’état de Kit était bien plus urgent là.

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Kit Jones & Eliott Lloyd

Peut-être qu’il devrait mettre une pause sur la partie “boursière” de sa vie. Le temps que le reste se balance… Non, mauvaise idée, il avait besoin que cette rentrée d’argent continue surtout pendant que le Foxes ne faisait pas de bénéfice. Il savait que ça arriverait, si le rythme depuis l’ouverture continuait ainsi il n’y avait pas de raison. Et si non, il verrait… En tout cas, pour le moment le plan ne devait pas être de mettre quelque chose en arrêt mais bien au contraire de faire un nouveau placement. Si pas en bourse, peut-être qu’il devrait réfléchir à ses “quelques” Bitcoin qui dormaient tranquillement. Ah ouais, y’avait ça aussi, il avait plus trop touché à ses crypto depuis qu’il était en ville mais ça ne voulait pas dire qu’elles n’existaient pas… “...did you sleep here?” L’héritier ouvrit les yeux en entendant la voix d’Eliott, sa tête se redressant pour le regarder s’installer. “No I did go home in-between.” Il confirma, ses mains se posant automatiquement sur les bras venus l’enlacer. Quelque chose lui disait que si il fermait les yeux maintenant il y avait de grandes chances qu’il s’endorme comme ça, mais son cerveau se concentra plutôt sur la voix de son ami. Parce que si Eliott pouvait le lire facilement, l’inverse était aussi vrai. “I’m good, on my matcha and just… Work. What’s up with you?” Il demanda donc en se tournant un peu, forçant la fin de l’étreinte mais le permettant ainsi d’observer le visage de son journaliste préféré. Le mouvement lui donna un léger vertige. Bon, faudrait pas qu’il se lève tout de suite. Pour l’instant, le sujet n’était pas son cerveau en aquarium mais son ami. Un Lloyd contrarié était assez rare à voir, il espérait que ce n’était rien de grave. Juste un truc au taf, peut-être ce collègue chiant dont il avait déjà entendu parler. Ou juste un manque de sommeil parce que le marmot passait ses nuits à crier? Quelle idée de procréer, aussi.
Le souci de cette version d’Eliott restait qu’il était moins facile à endormir. Si il décidait de passer sa frustration sur Kit en lui tirant les vers du nez, il fallait se préparer pour une bataille épique. Kit, répondant à côté pour ne pas changer, Eliott, se frustrant et insistant, pas forcément une scène qu’il voulait partager avec ses clients venus ici pour papoter et passer un bon moment. Il verrait, au besoin le ferait descendre et se poser dans la salle de repos.

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Eliott Lloyd & Kit Jones

Facile à première vue de juger Kit Jones comme un fils de riche, qui ne foutrait rien de plus de ses journées que de dépenser une fortune qu’il n’aurait jamais contribué à agrandir de lui même. Kit et ses belles fringues, son bel appartement - ( avant Detroit , of course - même si dans le coeur d’Eliott , son nid de Midtown est le top du top de ce qu’il a pu faire dans sa vie d’adulte ) - les sorties, les voyages. Ouais, bien sur, à première vue et sans le connaitre. Ce qui n’était absolument pas le cas d’Eliott qui avait vu Kit évoluer dans ce monde depuis presque cinq ans maintenant. Il sait que Kit est un bourreau de travail. Même si le renard garde une partie de sa vie privée, quand on est si proche de quelqu’un y a des choses qui loupent pas. Quel héritier superficiel passerait du temps à regarder le cours de la bourse ou du parc immobilier d’une ville, au petit dej? Bah Kit justement, qui était en train de se tuer à la tache à tout vouloir gérer au Foxes depuis l’ouverture. Il faudrait bientot le forcer à rester au lit ou à l’appartement quelques temps. Comme d’habitude, Eliott avait une façon de régler beaucoup de chose… un calin. Une étreinte qu’il donna que rapidement à Kit, profitant quand même de sa présence et de ses mains sur ses bras. Au rythme de respiration de Jones, un gros calin dans un endroit confortable et il partait pour le royaume des cieux. Un baiser déposé sur sa tempe et Lloyd s’était relevé. you know, people are actually hiring other people to work during the hours where they are supposed to… you know… doing some activities like living, sleeping, eating, fucking, if you’re lucky..

Respire toi même, Eliott. Parce que là, il parlait bien trop vite et Kit l’avait remarqué, sinon il n’aurait pas posé une question sur son travail… Et bien sur, comme souvent, Eliott avait choisit d’ignorer pour aller vers le comptoir et demander un café et un croissant. Everything is GREAT ! I’m off this afternoon, I will pretend to work a bit later. But seriously Kit, you need to sleep.. Le café dans une main et le croissant dans l’autre, il s’installa en face de lui pour manger, sans le lâcher du regard. what’s wrong? You can’t fool me. I live with you, I know you. It’s not just work. Which ones of the curly-haired is bothering you? D’habitude la vie sentimentale de Kit est facile à suivre mais là , faut bien avouer qu’Eliott ne sait pas ou il en est avec Ulric ou Kenneth. Les deux noms reviennent souvent dans sa bouche et Eliott a eu le plaisir de voir les deux se faire des cafés dans sa cuisine de bon matin. Il n’allait rien dire là dessus, vu ses habitudes de consommation personnelles… de… café, Bien sur. Quoi d’autre?

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Kit Jones & Eliott Lloyd

”You know, I’m employing around 20 people already…” Avait-il répondu en lui tirant un peu la langue comme un gamin qui ne savait pas comment gagner le débat. Aucune idée de comment il s’était retrouvé patron de tellement de personnes, vraiment. Et pourtant il avait une assistante personnelle et deux assistants administratifs! Mais voilà bien le soucis. C'était tous des “assistants”, aucun n’avait un vrai statut de management, de lead, Kit prenait toutes les décisions et ça lui mangeait un temps fou. Il fallait qu’il accepte de passer quelqu’un en direction. Difficile quand on était si peu doué pour faire confiance aux autres… Pourtant il se rendait à l’évidence. Pour l’instant, il embaucherait sans doute un gérant pour le Foxes. Seulement, il n’en pouvait plus d’embaucher. De passer des entretiens d’embauche à tout va, lire les CVs, il faisait une overdose.
Plus simple donc de se concentrer sur Eliott qui oui, parlait trop vite, prouvait ainsi qu’il ne passait pas la meilleure journée de sa vie. “I do sleep.” Moui, pas assez, mais en soit il y avait quelques heures par si par là. C’était chiant ce principe d’avoir besoin de se reposer, vraiment. Le renard aurait voulu être un surhomme. Il passa une main dans ses cheveux, fermant son ordinateur quand son ami s’assit en face de lui. Pas que le boulot… Oui, il y avait aussi cette dynamique étrange. Avec Ulric mais aussi avec ce bel avocat qui s’était immiscé dans sa vie sans même qu’il ne réalise comment. L’héritier fixa Eliott en silence un moment. Le réflexe aurait été de ne pas répondre, de détourner le sujet, comme d’habitude. Pourtant, il décida d’aller contre et fit glisser son téléphone vers l’anglais pour qu’il voit la dernière conversation.
“Kenneth wants to come over on Friday. But I should probably decline, I have to go to the club.” Le vendredi soir et le samedi soir étant les plus grosses soirées, il ne voyait pas de monde où il pouvait se permettre de ne pas y être, pas vrai? On aurait besoin de lui. Et si quelque chose se passait mal, hein?

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Eliott Lloyd & Kit Jones

Kit, patron de 20 personnes. Une information qui surprend et ne surprend pas Eliott à la fois. Un vrai homme d’affaires, le renard. Parfois, Lloyd se demandait s’il serait un bon patron ou pas. Il aime beaucoup la semi-liberté que lui laisse son job en ce moment, à écrire beaucoup, à se tourner vers des sujets plus longs, complexes, mais aussi, il sait qu’il doit rendre des articles en temps et en heure, et surtout, avoir à faire aux exigences du big boss. Rédac en chef, ça lui plairait… Ou tout simplement bosser en freelance ou… juste.. Finir . Son . Putain . De . Livre. Oui. avec une majuscule à chaque mot, les pauses et tout ça. Bien trop longtemps que c’est en chantier et qu’il trouve toutes les excuses du monde pour ne pas mettre la tête plus profondément dedans. Mais pas maintenant, par pitié, pas maintenant alors qu’il avait envie de bruler tout le Detroit Free Press , la ville, et l'État du Michigan par la même occasion. right, so rely on them a tiny bit more, maybe? Or hire one that can actually do your job once in a while. Do you have a manager at the Foxes? You’re already the owner babe, you need at least someone to be responsible here. Sincèrement et du plus profond de son cœur il aurait pu dire à Kit d’arrêter d’être con 5 minutes mais il le ferait pas. Il avait son café et s’était installé en face de Kit qui avait fermé son ordinateur. Une longue gorgée de son latte but et il posa sa main sur celle de Kit. Il aurait pu faire ça avec Adam, clairement. Mais là c’était Kit et … il le faisait quand même. Peu importe des regards des autres. Si on ne peut pas toucher la main de son meilleur ami dans un temple dédié à la communauté LGBT , où va le monde??

Le dit meilleur ami d’ailleurs, pour répondre à sa question, lui tendit son téléphone. Il lit le SMS. et deux ou trois des précédents pour avoir le contexte. Une histoire de Kit qui savait cuisiner - oui, Eliott confirme. Il fait des quiches végétariennes fantastiques, et rien que pour ça, il méritait d’être épousé un jour ! Un sourire en coin étire les lèvres de l’anglais en relevant la tête vers lui. it’s easy, Babe, if you come to Foxes on Friday, I will have Adam to kick you out. And you might be taller… he’s very strong, and very stubborn, and very in love with me so he would do it. Une menace pas si sérieuse mais si conne que ça non plus. don’t decline. I will leave you the apartment for the evening, we’ll stay at Adam’s. Ok? This guy is cool, and you need to relax… so… do it. Il lui laisserait pas le choix, il répondrait à son SMS à sa place s’il voulait.

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Kit Jones & Eliott Lloyd

Patron surprenant et pas tant que ça, baigné dans une famille élitiste et surtout ambitieuse, Kit pouvait essayer de renier les Jones autant qu’il le voulait, il en était un. Au début, il avait été question de se prouver que lui aussi pouvait le faire, même sans eux, même s' ils l’avaient “rejeté”, éloigné de ces affaires familiales… Et puis c’était aussi pour combler l’ennui. Juste puiser dans son héritage commençait à le rendre chèvre. Finalement, il avait investi tellement de son temps dans ses affaires, qu’il ne s’imaginait pas tout perdre si un jour les Jones tombaient. Si la vérité éclatait au grand jour. Alors il avait poussé, bossé comme un acharné, et voilà qu’il avait sa propre entreprise, finalement. Par contre, il avait quand même réussi à faire un petit pied de nez, à rendre la chose légèrement “ridicule”, juste pour le fun de voir le visage de Jun se décomposer. Parce que ses business étaient tous sous le toit de “K. Inc.”, sa société, et oui. Si vous lisez correctement, cela fait “Kink” à la lecture. Vanessa avait essayé de s’y opposer ardemment mais ne put pas y faire grand chose finalement.
”I hear you. But Vanessa is already on the Housing and Stock market front and I don’t think I have anyone as competent as her that I’d want to manage the Foxes. Or that would be interested for that matter.” Adam? A la limite, mais ce cher petit soldat n’était là que pour se faire un salaire pendant qu’il étudiait, pas du tout l’ambition de partir dans le business. Willow? Il avait un sentiment que la jeune femme était surtout un coup de vent. Elle faisait un travail parfait et serait sans doute parfaite dans le rôle, mais ça ne servait à rien de promouvoir quelqu’un qui pourrait bien partir dans un an. June? Voulait surtout aller dans le médicale, s’il avait tout suivit. Hazel? Ah… peut être Hazel… Il lui en parlerait.
La conversation se tourna finalement vers ce vendredi et un certain maître Kenneth. Résultat sans appel, Eliott ne le laisserait pas dire non. Le blond fait une petite moue mais en soit n’avait pas dut out l’énergie de se battre. Il se gratta la nuque, lâche un soupir et reprit son téléphone pour confirmer donc à Kenn’ qu’il l’attendait chez lui pour un dîner, alors. “Fine. It’s done… Happy?” Mais il avait un petit sourire Kit. Surtout parce qu’il se rendait bien compte que sa “corvée” était d’avoir un date avec l’homme le plus sexy qu’il ait jamais rencontré, donc pas trop de raison de faire un caprice d’enfant. “Why are you so upset today?”
Il avait joué le jeu. Au tour d’Eliott.

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Eliott Lloyd & Kit Jones

Point commun entre le Lloyd et le Jones? La pression qu'ils se mettent sur les épaules. Si la pression de Kit peut être externe, de la part de ses parents, d'une famille qui réussit et en espère autant de son petit dernier (même si, bon, c'était facile de l'exiler à un âge où il aurait eu besoin de leur soutien...) ... celle d'Eliott est principalement interne. Les attentes de sa mère n'ont jamais été très hautes. "Be happy, do whatever you like" c'était ça, ok, mais on passe pas 8 ans à étudier et à collectionner les diplômes pour juste "faire ce qu'on a envie". Il se devait de réussir, pour elle, pour lui-même, se prouver qu'il était parti de que dalle et était arrivé à... bon, pas très haut pour l'instant. Bosser pour le Freep était un pas en avant, alors qu'il se sentait encore retenu par des liens invisibles, dans son dos, lanières clouées au sol. Écrire, étudier, c'est ce qu'il aime, dans quoi il est doué, d'ailleurs. Le chemin à parcourir est juste si long que le découragement n'est parfois pas loin. Alors...c'est facile de "s'en prendre" à Kit dans ces moments-là de frustration, de lui mettre le nez dans ses problèmes au lieu de résoudre ses propres troubles. Vanessa's not in the clubbing industry. I don't doubt the woman is gifted ... BUT you need another one of her, for the Foxes Il avait marqué une pause en pensant que l'employée de Kit était douée. Pas de commentaire sur comment et pourquoi il savait ce genre de choses, Eliott. Il n'a pas vraiment recroisé son chemin depuis qu'elle est à Détroit, pas "comme ça" en tout cas.

Fier de lui malgré tout quand Kit avait répondu à Kenneth et donc décidé de mettre sa vie personnelle au premier plan l'espace d'une soirée au moins, Lloyd lui avait sourit, un premier vrai sourire depuis son arrivée, un qui avait eu du mal à sortir, alors que l'anglais est d'habitude rayonnant. extatic. I'll spend the night at Adam's, the flat will be yours.. Une bonne excuse pour aller chez le Texan, même s'il en avait pas besoin. En parlant de lui, il hausse les épaules quand Kit demande ce qu'il va pas, la main fermement accrochee sur sa tasse. I'm looking for a way to get that twat fired. a guy from work... Eric... told you about him. I'm...tired of his comments and I will soon throw him by a window. And just...work...too many things to do, I don't have as much creative freedom as I was promised and... fuck it, right? Et un Eliott qui jure en se passant la main dans les cheveux, un grand soupir, avant de boire une grande gorgée de café. I'm sick of Detroit sometimes.. but...everyone's here, you're here. let's say it's just a phase, mum! Otherwise... I could be the new Foxes boss. you know, Adam likes when I give him orders sometimes. Il avait gardé son sérieux vraiment pas longtemps. Une proposition qui n'était absolument pas concrète ni sérieuse. Eliott en patron serait incapable de dire non dans tout ce qui était "humain", genre vacances, rota, et se retrouver lui même dans la merde. Puis être sous Kit et au dessus d'Adam c'était plus un bon rêve érotique qu'une carrière durable.

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Kit Jones & Eliott Lloyd

Il avait besoin d’un autre Vanessa. Ah, ça, Eliott n’avait pas tort. Le blond ne s’intriguait même plus que son ami semble connaître la jeune femme plus que nécessaire, parce qu’il avait finit par comprendre en arrivant à Détroit qu’Eliott en savait plus sur beaucoup de chose. Il aurait dû s'y attendre. Quand votre meilleur ami est journaliste c’est bien qu’il passe sa vie à poser les bonnes questions et faire les bonnes recherches. Surprenant même que Lloyd n’ait pas encore mit le doigt sur la véritable identité des Jones. Peut-être qu’il avait des doutes, que ça le démangeait, mais que par respect pour son amitié envers Kit et pour sa famille, il se retenait de chercher trop. A se demander ce qu’il ferait avec l’information.
Parfois, Kit avait peur que Jun joue avec le feu et ne mette tout dans les mains d’Eliott. Juste pour voir sa réaction, juste pour s’en débarrasser. Il serait capable, l’aîné Jones, si Lloyd devenait un problème. Certes, Kit le tuerait lui-même et Jun devait bien en être conscient. Probablement la raison pour laquelle le joli anglais vivait librement et pouvait embêter son cher frère à tout va. Soit, nous parlions de Vanessa. Vanessa qu’il connaissait via Jun, justement, et Kit ne pouvait pas continuer à embaucher des gens qui avaient des dettes envers sa famille. Il voulait que le Foxes soit entièrement libre des Jones, et ainsi il trouverait quelqu’un tout seul.
En parlant de ce cher frère aîné, Kit écouta la mention sur ce fameux Eric - ça lui faisait étrange qu’un gars aussi horrible porte un prénom si cher à son coeur, à Kit, mais bon. Le prénom ne fait pas le moine. Soit, il se demande s’il ne devrait pas voir si Jun n’avait pas quelques cordes à tirer pour libérer Eliott de ce chieur de première. Pas certain de comment mais l’aîné Jones était plein de ressources. “I mean, say that to my mum and the man will be gone by tomorrow.” Même pas besoin de penser au fils, en vrai, quand la mère avait tellement d’amour pour l’anglais qu’elle soulèverait l’entièreté du Free press pour s’assurer de son bonheur.
Kit croisa un peu les bras sur la table, écoutant Eliott lui dire qu’il en avait marre de Détroit parfois, mais que c’était sans doute un passage, que ça irait mieux, que peut être il devrait être le nouveau boss du Foxes. Un rire échappe au renard. Eliott Lloyd avait bien des qualités mais pas celle de manager. En tout cas pas dans le sens administratif. C’était un incroyable mentor, il fallait bien voir comme il prenait soin du petit Archie, mais il serait perdu à une telle position. Et puis il savait bien qu’il faisait une plaisanterie et ne le pensait pas vraiment.
“I’m sorry but I’ll have to decline. However I really do like Detroit you know. Even if it changed me a little too much.” Il doit bien l'admettre. Kit n’avait pas été Kit depuis un moment. Il avait mûrit. Pour le meilleur ou pour le pire. ”We should go on holidays. I think that’s what we both need. Just take a week away soon. Adam and Noah can come. Or just the two of us.” Mais Eliott avait besoin de voir autre chose que Détroit ou New York, et Kit devait faire un break. La solution semblait évidente.

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Eliott Lloyd & Kit Jones

Eliott n’est pas étranger au pouvoir que les Jones peuvent avoir. Il est pas con, le journaliste. Déjà, les New Yorkais ont de l’argent. Beaucoup d’argent. Il semblerait également que leurs pions soient aux bons endroits. Les hôtels, les investissements…Jun serait bientôt à la tête d’un empire dont Kit ne voudrait pas. Peut-être qu’il se trompait mais le renard aimait sa liberté. L’argent, maintenant un peu la renommé d’un nom dont il avait été privé une grande partie de sa vie, mais surtout, la liberté. Par exemple, prendre la décision d’ouvrir un club comme le Foxes sur un coup de tête, un soir à l’arrière d’un taxi, en rentrant de soirée avec son meilleur ami. Une grande soirée. Tout ça pour revenir au fait que si Eliott voulait Eric loin de lui, il pourrait. Sans problèmes. it’s very tempting…but he’s a twat, he doesn’t deserve Moon Jones’ attention Il ne la dérangerait pas pour ça. Jamais. L’anglais devrait faire avec et s’occuper du parasite lui-même. Il finira bien par y arriver.
Fort heureusement, Kit n’avait pas pris au sérieux sa proposition d’être le nouveau patron du Foxes. Heureusement car quand Kit a une idée en tête il l’a pas ailleurs et Eliott voudrait éviter de contrarier son meilleur ami. Encore pire, le blesser en refusant une offre si intéressante. Alors , soulagé, mais avec un faux air déçu, petit air de chien battu vous voyez, Eliott baissa les yeux vers son café. I understand, you don’t look at me the same way anymore Sa main se posa sur celle du blond, caressant son dos avec son pouce , laissant apparaître un vrai sourire cette fois. I love Detroit and I have to say, I really like Detroit Kit. He’s.. the same… but different… but still the same. Eliott Lloyd, le même sur pattes qui aurait pu citer un gif du film “the interview”. I mean. I feel like more people are getting the chance to see the Kit I knew all along. And I’m glad you feel good here, it’s my fault you left New York. Plus vraiment énervé mais maintenant un brin coupable, et pourtant heureux à la fois un peu mélancolique/nostalgique. Un mood particulier en pensant aux vacances. We should go yes. I need it. I need drinks, going to the beach and … yeah. Be with you. Il voulait bien sûr passer des vacances avec Adam et Noah , mais peut-être pas les mêmes. Faudrait y penser. Maintenant il pensait à amener les hommes de sa vie en vacances.
I’m supposed to work this afternoon, but you know what, fuck it. I’ll stay with you I can make latte and look pretty if you need to Oui donc bosser gratuitement et faire un truc qu’il ne fait pas normalement. Logique.

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Kit Jones & Eliott Lloyd

Kit leva les yeux au ciel à la remarque sur sa mère. Eliott jouait un petit jeu, il savait bien qu’il n’était qu’à 10% sérieux dans ce qu’il disait quand il était question de la matriarche. Jun lui courrait un peu plus, mais c’était son côté fils à maman insupportable. Fallait dire qu’il avait grandi dans les jupons de madame Moon. Un personnage, sa mère. Kit et elle étaient constamment en conflit et en même temps, s'aimaient quand même. C’était compliqué. Le renard ne se voyait pas courir vers elle pour du réconfort ou de l’aide. Il se voyait aller voir son chauffeur, Eric. Et même Marie Lloyd, il irait plus facilement. D’ailleurs il comptait bien aller la voir la prochaine fois qu’il irait à New York. Mais certes, lorsqu’il pensait esprit parental, Moon et Arthur ne lui venaient pas en tête. Encore moins Arthur, pour être honnête. Bien que son père ne semble le comprendre parfaitement, il n’en restait pas moins distant.
“I came here because you needed me, and, turns out, I needed to be here.” Il dit en haussant les épaules. Kit était dans une boucle infernale à New York. Il avait atteint un rond-point et ne semblait pas capable de prendre une sortie. Rejoindre l’anglais l’avait fait prendre ce chemin, semblait-il. Et ouais, il ne savait pas bien où ça allait, mais ça changeait. Il évoluait. Le futur lui dirait si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Ne pas trop y penser aide à ne pas partir dans la panique la plus totale. Soit, le blond sourit et prend la main de son anglais préféré. “Deal. You check your calendar, tell me when, and I’ll book the trip.” Des petites aventures juste eux deux. Ca leur ferait le plus grand bien. Pas parce qu’il fallait être adulte qu’ils ne pouvaient pas s’offrir un petit morceau d'oubli. Quelques jours d’adolescence. Proscrire les appareils photo, peut-être, juste pour être safe. Au moins ils savaient que même au pire de leurs états d’ébriétés ils n’étaient pas capable de déraper.
“I… Have so much work left.” Il soupire en se reculant, ses yeux se posant sur son ordinateur. La liste ne faisait que s’allonger, et il trouvait toujours de quoi y ajouter si jamais il lui semblait en voir le bout. “Well, I guess it’ll be less painful if I have a hot barista to look at.” et quelques minutes d’Eliott à faire des cafés lui fidéliserait bien la moitié de la ville, il n’en doutait pas. Le Journaliste ne fut pas impressionné à l’idée que Kit continue de travailler, mais accepta qu’il n’avait pas vraiment le choix. Ainsi Eliott partit derrière le bar, et le renard termina quelques dossiers avant que son ami ne dise stop, et le traîne hors du Foxes pour rentrer chez eux et se faire une soirée film méritée.

Sujet terminé.

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	I don't wanna get older
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.

‡ ▬ BEYOND THE VEIL ▬ ⚖