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 As if nothing really matters / Leaf

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 915
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▬ Sam 12 Fév - 15:09 ▬


✻✻✻
(( as if nothing really matters ))
w/ ›› @Leaf Haynes
05 février : Tu choppes le micro de ce karaoké. Toi qui chantes faux. Toi t'es bien trop bourré pour t'en préoccuper. Et tu t'en fous de ne pas arriver à lire les paroles parce qu'elles sont ancrées dans ton cerveau, c'est peut-être même la seule chose dont il est capable d'encore se rappeler sans déformation. Parce qu'elles sont vraies. Parce que tu les vies. "Love of my life, you've hurt meee.. You've broken my heart, and now you leave me" Toi qui a toujours aimé Queen, à présent tu comprends encore plus les paroles. Elles t'empoignent le cœur "Love of my life, can't you see ? Bring it back.. bring it back... Don't take it away from me.. Because you don't knoOow what it means to me" parfois tu chantes, parfois tu ne fais plus que parler. Bring it back.. Please... Bring it back... "Love of my life, don't leave me... You've taken my love, and now desert me" c'est ça... Il t'a abandonné. Piétiné le cœur qu'il avait conquis. Tu ne fais que renifler et murmurer un mot par ci par la pendant le reste du couplet.. T'attirant quelques regards de pitié ou de jugement. C'est vrai que tu fais pitié. T'as l'air d'un vieux cliché de film. "You will remember when this is blown oOover and everything's all by the waay...." plus tard vous en rirez. Parce qu'il va revenir non ? Il ne peut pas t'oublier.. Tout laisser derrière lui comme ça.. "When I grow older... I will be there at your side to remind you how I still love you.. I still loooove you..." toujours.. encore... depuis des années... Est ce qu'un jour ça pourra réellement changer ? T'as l'impression de le voir partout. Oui, tu t'imaginais vivre et vieillir à ses côtés... "Back.. hurry back... Please, bring it back home to me.." please... Tu ne chantes plus, ta voix est brisée dans ta gorge.. T'arrives à peine à prononcer ces derniers mots "Because you don't know.. what it means to me.. Love of my life... Love.. of my.. life..." Tes larmes ont coulé sur tes joues. Tes yeux encore embués. Ton âme éteinte et le cœur vidé. Tu restes accroché au micro, immobile. Mort. Mort à l'intérieur. Non c'est faux.. ça serait moins douloureux. Si ça fait mal c'est parce que t'es toujours vivant. Après quelques longues secondes quelqu'un vient te chercher pour te faire descendre de la scène et tu rejoins le bar. Pathétique. Tu l'es oui. Tu redemandes un verre. Tu ne sais même plus ce qu'il y a dedans quand t'en bois quelques gorgées. Est-ce que tu lui as précisé ce que tu voulais ? Ou bien t'a-t-il simplement resservi la même chose qu'avant ? T'en sais rien. C'est pas mauvais en tout cas. Tu crois. T'as les papilles un peu déviantes avec ce que tu leur as fait subir depuis plusieurs heures. Tu prends ton portable et t'envoie la vidéo de la chanson que tu viens de chanter à Liv. T'auras pas de réponse tu le sais mais tu ne réfléchis pas. Tu veux qu'il sache. Tu bois à nouveau quelques gorgées et pose ta main sur l'épaule du mec à côté de toi "Liv, je t'aime tu sais" tes yeux ancrés dans les siens, plein de détresse. L'image qu'il doit voir, lui, de son côté. Il tapote à son tour ton épaule de pilié de bar "T'as des beaux cheveux mais pas assez de poitrine pour moi, déso l'ami" tu lâches son épaule et attrape une mèche de tes cheveux que tu frotte entre tes doigts avant de te mettre à sourire puis à rire. Tes cheveux. Il les aimait tellement. Il voulait pas que tu les coupes. "Monsieur barman s'il te plait il m'faut des ciseaux !" Oooh gentil monsieur barman, il n'a pas refusé ! Mais il garde tout de même les yeux sur toi pour être sûr que tu n'éborgne personne, à commencer par toi. Mais non, ce sont bien tes cheveux que tu coupes. Mèche après mèche sans même regarder ce que tu fais. T'en coupe tout de même bien dix centimètres sous les yeux perplexe des autres clients proches de toi. Quel spectacle tu leur offre. Tu reposes les ciseaux, te penche pour ramasser du mieux que tu peux tes cheveux et les pose sur le bar "Voooilà !" ce qui ne manque pas de faire râler le barman "Mais c'est pour pas laisser trainer comme ça tu peux y jeter !" mais avant tu prends une photo. C'est à ton papillon que tu décides de l'envoyer, non sans galérer à écrire un message avec. Bien sûr qu'elle ne comprend pas pourquoi t'as fait ça. Faut dire qu'à part aux bouteilles t'en as pas encore parlé de ce qu'il s'est passé. Faut que tu la voies, de toute façon elle veut te voir aussi. Après quelques messages difficilement échangés tu récupères son adresse puisqu'elle n'est plus la même qu'avant et tu sors du bar dans le but de t'y rendre. Tu ne devrais pas, mais tu montes dans ta voiture. Même si t'es vraiment pas loin t'as vraiment bien trop bu pour conduire. Mais tu ne réfléchis pas à cet instant. Plus depuis longtemps en fait. Tu démarres et après avoir calé deux fois tu te mets enfin à rouler. T'as de la chance, à cette heure-ci, dans ce coin de la ville jusqu'à cette maison dans cette ville voisine tu ne croise personne. Nul doute que t'aurais fait une catastrophe sinon vu la façon dont tu slalome sur la route. Tu ne fais qu'accélérer et freiner sans changer de vitesse, elle râle la bagnole et toi tu ris et parle tout seul. Chante encore par moments. En arrivant prêt de chez eux tu te trompes de pédale l'espace d'une seconde et le coin avant de ta bagnole fonce dans le poteau auprès duquel t'essayais de te garer. Heureusement t'étais plus qu'à un mètre et l'impact n'a du coup pas été très violent. Secoué tu sors pour regarder les dégâts. En voyant ton capot enfoncé et le phare pété t'as ce rire étouffé qui s'échappe de sa gorge. C'est parfait. Tout est parfait ! T'as pas pris de manteau, tu l'as oublié au bar, mais t'as pas spécialement froid. T'oublies aussi tes clés sur ta bagnole, de toute façon personne ne va vouloir la voler celle-là. Tout ce que tu prends c'est le rétro que tu viens de voir à tes pieds. Habillé d'un tee-shirt à Liv et d'un pantalon moulant tu frappes à la porte de la maison qui doit être celle de Leaf et de son colosse. Si tu ne t'es pas trompé d'adresse. Ce qui est encore une possibilité. Mais non, c'est bien ta douce et merveilleuse amie qui apparaît quand la porte s'ouvre. Et toi, t'es plié. "J'ai cassé la voiture" tu ris comme un con, levant ta main qui tient le rétroviseur "Je casse tout, ça s'arrête plus, tout se casse" c'est les nerfs. Tu craques. Tout s'accumule. Tu ris tellement que t'en as les yeux qui pleurent. Des larmes qui viennent retracer le chemin des larmes précédentes que tu n'as pas essuyé. T'en as mal au ventre. Aux joues. T'es littéralement en train de péter une durite. T'as envie de pleurer, t'as conscience que tu devrais pleurer mais tout ça semble tellement improbable que tu ne peux qu'en rire. Un rire qui, au final, n'a rien de joyeux. T'as juste les nerfs qui lâchent.

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The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Lun 14 Fév - 3:28 ▬



As if nothing really matters
CODAGE PAR TETRADKE


When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




Peur soulève son poison. Il s'immisce, parvient à se faufiler par cette fenêtre, par ces maigres interstices. Elle a tiqué, la demoiselle. Ses grands yeux clairs qui lorgnent encore l'écran – cette brève luminosité qu'elle ne tient pas à voir s'étioler. Elle hésite encore, la petite chose, à pleinement se manifester. Les doutes sont là qu'elle ne sait pas comment réprimer – elle le connaît. Elle le connaît même trop bien en vérité ; et c'est ce qui l'effraie. S'il a demandé son adresse, c'est pour s'y réfugier. Mais elle est loin, désormais. Si loin des ruines de cette ville aux mille tourments encore trop bien ancrés. La lèvre est pincée et, enfin, le regard s'en détourne de ces messages qui ne viennent plus. Rattrapée, la jeune femme, par cette ombre qu'elle veillait, qu'elle contemplait – qu'elle dessinait en vérité, comme à chaque fois que le sommeil s'étiole et que la nuit protège son presque secret. Les lignes sont là sur lesquelles elle s'est arrêtée, petite chose qui tente de se bercer à cette chaleur qui se tient à ses côtés. Abandonné alors, le carnet. Délaissé de côté pour venir se blottir contre celui qui lui offre tout, cette vie rêvée. Seconde chance qu'elle enlace, contre qui quelques caresses sont distillées. Les traits auxquels elle se damne encore, obsessionnelle petite feuille qui ne peut s'en détacher. S'effondrent les minutes, passe ce temps qu'elle a laissé filer. Hypnotisée. Charmée. Envoûtée à ce souffle qu'elle parvient à capter. Ça apaise les frayeurs qui s'étaient soulevées, cette inquiète pour l'ami le plus cher qui semble rappelé aux ombres qu'il ne devait plus avoir à rallier. Un soupir, le palpitant qui s'alarme encore avec violence. Il gronde assez sous les côtes et elle n'entend plus que cela, Leaf. Jusqu'à choisir de se lever, quitter les draps chauds où elle aime d'ordinaire à rester. L'inquiétude bat son plein sous les veines agitées. Morphée s'est éloigné, Morphée l'a abandonné et les heures ont encore à passer. Elle n'a rien dit concernant les doutes qui se sont soulevés, cette supposition quant à cet invité qui pourrait avoir choisi de faire l'idiot jusqu'à cette grandiose demeure dans laquelle elle peut désormais subsister. Les pas sont silencieux, les pas sont feutrés. Elle s'installe, petite feuille, dans le canapé. Elle laisse ces deux êtres à leurs rêves en attendant des nouvelles qui ne devraient pas tarder, l'espère-t-elle depuis ce sofa où elle s'est enfoncée. Les réseaux qu'elle arpente, ce silence auquel elle se soumet pour essayer d'ignorer la cacophonie de l'endocarde qui croit se renverser. Et s'il lui arrivait quelque-chose ? L'idée provoque le sursaut que ces nuisances viennent accentuer. Un bond presque. L'azur qui s'est tourné vers la fenêtre, vers cette rue de nouveau silencieuse malgré ce fracas qu'elle croit avoir entendu en une seconde trop brève. Raison tente de faire valoir ses mots et elle parviendrait presque à s'en convaincre avant que ces coups n'aient à se manifester. Hazel, ye asshole. Parce qu'elle se doute de cette ivresse qui couvrira les traits. Elle se doute du poison qui longe les veines vu la nouvelle qu'il lui a confié. Et elle s'empresse d'aller ouvrir, la demoiselle, pour éviter que tout cela n'ait à éveiller son Dieu-Roi. Il est là, cet astre adoré qui semble pouvoir désormais se déchirer. Il est là, débris en main à la regarder. « What the... » Ce n'est qu'un souffle, rien qu'une inspiration avortée. La voix résonne qui calcine toutes les certitudes qu'elle aurait pu posséder. He breaks him. He destroys that focking light. Fureur et douleur. Colère qui s'immisce pour tout surplomber, avant que l'instinct n'ait enfin à s'éveiller. Elle y vient, cette étreinte qu'elle impose sans lui laisser l'opportunité de négocier.

Les rôles s'échangent, la nécessité est portée.
Elle doit tenir, elle doit rester – elle y veillera. Devoir qu'elle a accepté.
Petite chose laisse d'ores et déjà ce nouveau but s'ancrer, une promesse qu'elle ne peut bafouer.

« Ye shouldn't have drive in that state... » Ce n'est qu'un murmure qu'elle offre, rien qu'une voix faiblarde pour ne rien accentuer. Chaleur est distillée, la volonté de bien faire pour ce pauvre muscle brisé qu'elle ne peut décemment pas laisser couler. « Come here. » Elle l'y force en vérité, la main déjà attrapée pour le guider jusqu'au séjour à peine éclairé. Cet être qu'elle guide à cette place qu'elle avait adopté – la pulpe des doigts qui s'attarde sur les joues qu'elle veut essuyer. Ces perles salées à faire disparaître, au mieux à annihiler. « Look at me. Elle insiste, ses grands yeux clairs qui se perdent dans cet océan qui déborde, qui délaisse ces marées froides et désolées. I'm here, ok ? Ye're gonna stay here and I'm gonna take care of ye. » Bref, ce rictus qu'elle appose sur les pulpeuses qui cessent alors de s'animer. Elle continue sur cet élan, elle fait de son mieux Leaf, sa lumière à irradier pour apaiser les maux sous lesquels celui-là est en train de s'enfoncer. Avant de reculer brièvement, ce qu'il tenait qu'elle lui retire, qu'elle file abandonner sur le comptoir de la cuisine puisque ce qu'elle cherche est là, verre d'eau nécessaire pour faire reculer cet inéluctable trépas. Elle en tremble, petite furie. L'aliénation qui réclame d'avoir à sortir, cette volonté de tout embraser, de déverser cette haine et ce mépris envers l'innommé qui persiste à le heurter. Elle n'y tient plus, Leaf, et il lui faut tout de même une petite seconde pour pleinement souffler – pour se souvenir que le plus important est ici, entre les murs de cette demeure vers laquelle il s'est risqué. Hazel, seule et unique priorité désormais. Hazel vers qui elle revient s'avancer – le cœur s'acharne à dégueuler ses litanies et la raison pleure encore cette clarté qui s'estompe, qui s'étiole sans qu'elle ne puisse réellement y parer. Parce qu'elle sait, Leaf, elle connaît trop bien cette souffrance qui vient l'empoisonner. Foyer de ces craintes qui s'amusent à cogner contre la conscience déstabilisée. « Take this and no, no joke, no « but », ye take it and ye drink it. C'mon. » Et elle guette, sœur qu'elle s'improvise – pour ne pas dire « mère » puisque cette possibilité ne peut être envisagée. Petite chose qui s'anime encore pour récupérer l'un des plaids qu'elle avait laissé traîner, couverture qu'elle passe sur les épaules de ce joyau qu'on a trop entaché. « Now ye breath. Hey, like me, look. Elle imite, elle tente à lui donner ce rythme à prendre. Elle continue jusqu'à ce qu'il s'y pli, exercice qu'elle tient à faire valoir avant que la question n'ait à se poser, avant que les choses aient à être prononcées. What happened ? » La voix calme qui tente ce réconfort à lui concéder. Qu'il s'apaise, qu'il respire. La main s'est aventurée dans le dos, l'étreinte est offerte qu'elle ne tient pas à briser. Non, il en aura besoin et elle s'épuisera à s'en occuper. « It's okay. Ye're here, with me. Ye're gonna be fine. » Parce qu'il est en sécurité, loin des ombres qui pourrissent sur les façades de cette ville dont il s'est éloigné pour la trouver. Parce qu'il est au cœur de la seule demeure qui soit à même d'abriter ce trop plein de clarté.      





_________________



like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

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sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Lun 14 Fév - 12:17 ▬


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(( as if nothing really matters ))
w/ ›› @Leaf Haynes
05 février : « What the... » ah heuu ouais, tu as peut-être un peu oublié de la prévenir que tu débarquais. Dans ta tête c'était logique mais dans ta tête c'est le bordel. Y'a plus rien d'à l'endroit la dedans. T'es s'coué comme une boule à neige. T'es même pas stable sur tes deux jambes. Un déséquilibre reflétant celui ta santé mentale. Elle se fait béquille ton Papillon. Etreinte qu'elle t'offre. Tes bras qui, automatiquement, se referment sur elle. « Ye shouldn't have drive in that state... » le rétro que tu tiens encore dans tes mains en témoigne oui. T'as malheureusement jamais été du genre raisonnable. Peut-être t'étais tu un peu stabilisé depuis que tu étais en couple mais ça n'était plus le cas. Tu poses tes mains sur ses épaules pour te redresser et tu écartes vivement les bras "Je suis un survivant !" t'es immortel ! Tu crois même pas avoir une égratignure. En même temps t'as pas eu un si gros accident non ? La voiture a pris pour toi. Et puis si t'avais été blessé t'aurais peut-être été à l'hôpital et t'aurais eu de la morphine gratos. Un moyen comme un autre de t'anesthésier. Ca serait plus simple de ne rien ressentir à cet instant. Cette douleur elle est si puissante que t'as l'impression que quoi que tu fasses elle continuera à te marteler le palpitant. « Come here. » tu ne luttes pas, de toute façon t'es venu pour ça. T'as besoin d'elle la. Alors tu la suis à l'intérieur. Ton regard se perd dans la pièce que tu découvres pour la première fois. Ca aurait dû se faire en d'autres circonstances.. plus joyeuse.. Encore un truc que tu casses. « Look at me. » tu sens ses mains sur tes joues et tu reposes tes yeux rougis sur elle « I'm here, ok ? Ye're gonna stay here and I'm gonna take care of ye. » tes lèvres s'étirent dans ce sourire affectueux. Elle est si gentille, si douce avec toi. Et tu sais qu'elle dit vrai. Elle va prendre soin de toi. Ce petit ange. De quoi tu te plains sérieux ? T'as de la chance. T'es si bien entouré.. Tu devrais être heureux. Te contenter de ce que t'as au lieu de pleurer ce que tu n'as plus. Et pourtant... Tu contrôles plus rien. L'alcool n'aide pas. De toute façon, t'es pas dupe, t'as pas bu en espérant aller mieux. T'aurais pris quelques pilules que ça aurait été plus efficace. La dernière fois que t'as fait des mélanges de petites pilules colorées t'as appelé Liv alors que vous ne vous voyiez plus. Il a débarqué en trompe quand il a su ce que t'avais avalé. l'inquiétude de l'ambulancier. T'as pas voulu recommencer. Par peur de l'appeler encore. Par peur que cette fois ci il ne décroche pas. Il est partis... Peut-être bien que cette fois ci, il ne reviendra pas. Tu lui délaisses le rétroviseur et reste planté la, le regard dans le vide. Les pensées qui se perdent toujours là où tu ne voudrais pas qu'elles aillent. « Take this and no, no joke, no « but », ye take it and ye drink it. C'mon. » voix qui te ramène à la réalité. De quoi parle-t-elle ? Tu baisses tes yeux sur le verre d'eau et tu ne peux t'empêcher de rire à nouveau "Bien mon capitaine !" pas de "mais" ! Tu prends le verre entre tes deux mains pour le vider, tu sens à peine le liquide traverser ta trachée qu'a déjà subit bien plus fort ce soir. Tu lui rends. Elle est si adorable. Si gentille avec toi alors que tu déboules complètement arraché chez elle. T'y penses seulement maintenant mais la Montagne doit être ici aussi. « Now ye breath. Hey, like me, look. » tu la regardes faire. Tant bien faire pour t'aider. Alors tu t'y plies. Tu imites ses inspirations. Ses expirations. Et c'est vrai que l'espace de quelques secondes ça semble calmer les battements de ton cœur. Jusqu'à ce que la question tombe « What happened ? » évidemment.. il va falloir que tu lui dises. Normal qu'elle veuille savoir ce qui te met dans cet état. Tu déglutit, le rire qui ne te viens plus si facilement. Et à nouveau tu l'enlaces? Cachant ton visage sur lequel coulent de nouvelles larmes « It's okay. Ye're here, with me. Ye're gonna be fine. » ça t'en sais rien. T'imagines que ça finira par aller parce que t'as pas vraiment d'autres choix, mais cette finalité te semble si loin. "C'est ma faute" tu resserres un peu plus tes bras autour d'elle alors que tes yeux s'embuent "J'ai tout cassé" Tu renifles. T'es juste un putain de con qui s'amuse sans penser aux conséquences. C'est normal que ça finisse par te retomber sur la gueule. Tu te détaches d'elle et titubes jusqu'au canapé sur lequel tu te laisses retomber. Parce que tu te sens trop lourd pour te porter. Trop faible. Fébrile. Comme une feuille abimée et roussie qui s'est détachée de son arbre pour chuter lentement jusqu'à impacter le sol. L'automne de ta relation avec Liv est arrivé. Elle veut savoir, et toi, t'as besoin de vider ton sac. T'essayes de chercher par où commencer, les souvenirs baignant dans l'alcool n'aidant pas. Tu te frottes les yeux, essayant de t'éveiller un peu plus "J'ai rencontré son frère par hasard, il m'a pris pour quelqu'un d'autre avec qui il devait avoir rendez-vous et j'ai su qui il était quand il m'a dit son nom mais lui ne savait pas que je sortais avec son frère. Avec ses remarques homophobes j'ai un peu mieux compris pourquoi je devais garder tout ça secret" tu le savais déjà mais t'avais vraiment pu le constater à ce moment la. T'as pas l'esprit aussi embrouillé que t'aurais voulu, tu te rappelles encore bien de tout les détails "Je l'ai recroisé à une soirée. J'étais une femme ce soir la, tu m'aurais vu j'étais si belle" tu ris légèrement et ta gorge se serre. Il te trouvait belle aussi Liv comme ça.. "Il était d'accord le frangin aussi parce qu'il s'est mis à me draguer. Un peu trop alcoolisé pour remarquer quoi que ce soit et.. j'ai flirté avec lui. Pas parce qu'il m'intéressait mais j'me suis dis que quand il capterait alors il ne pourra plus rien dire. Que si un jour il savait que j'étais avec son frère il ne pourrait pas lui reprocher alors que lui même s'est intéressé à moi" tu soupires. Pourquoi tu te justifies ? C'était complètement débile comme idée, faut bien que tu l'assumes vu les dégâts que ça a fait "Quand ça commençait à aller un peu loin, qu'il me faisait comprendre qu'il voulait qu'on aille ailleurs tous les deux, j'ai voulu lui faire comprendre mais faut croire que j'ai été trop subtile pour qu'il comprenne directement" non ça il n'a rien compris c'est clair, t'aurais mieux fait de lui balancer clairement que t'avais une bite. "Il m'a embrassé avant que j'ai le temps de lui faire mieux comprendre. C'était pas du tout rpévu, je voulais pas, vraiment pas.. Evidemment j'ai pas répondu et ça n'est pas allé plus loin mais je voulais pas lui cacher alors... je lui ai tout dit" à Liv. Quelques semaines plus tôt t'avais appris qu'il avait une fille et ça t'avait fait extrêmement mal qu'il te l'ai caché. Alors après lui avoir reproché tout ça tu ne pouvais pas te mettre à lui cacher des choses toi aussi. T'avais pas envie de ça "J'suis tellement con putain. C'est son frère.. son frère ! Pas n'importe qui mais son frère !" tu te tapes le crâne avec tes paumes. Certes c'est pas toi qui l'a embrassé mais t'as flirté avec. T'étais coupable. Même si tes intentions te semblaient louables sur le coup, t'aurais dû réfléchir plus. Inconscient. T'en payes le prix aujourd'hui et putain ça te coûte vraiment très cher. A nouveau tu te mets à rire nerveusement "Tu te rends compte à quel point c'est débile ? Je suis complètement con !" complètement ! Tout aurait pu continuer à bien se passer, mais non, y'a fallut que tu bousilles tout "Ca allait faire un an..." et tu viens de gâcher toute chance de la souffler cette bougie.

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When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




Veilleuse attentive. Petite chose qui s'accroche à tout ce qu'elle pourrait avoir à capter – la moindre émotion qui puisse suinter des traits qu'elle voudrait pouvoir apaiser. Le cœur s'est affolé, il gronde sous les côtes à peine relevées. Elle croit pouvoir y céder, la demoiselle, à ce torrent dévastateur – rien que dans l'espoir de pouvoir venger ce palpitant que rien n'aurait dû ainsi briser. Mauvaise, Leaf. Le sang trop chaud qu'elle ne parvient pas à apaiser ; moins encore devant ce sourire qui s'est affaissé. Même la démence ne parvient pas à offrir ce semblant de clarté sur ce faciès que nulle larme ne devrait avoir à caresser. Les mots résonnent qu'elle voudrait lui arracher – une faute qu'il tient à porter quand il ne devrait avoir à l'encaisser. Sûre qu'elle en devient, de cela. L'idée s'est ancrée que rien, jamais, ne parviendra à effacer. Il n'est fautif de rien, Hazel. Il ne l'a jamais été. Néanmoins, le silence est tenu qu'elle ne tient pas encore à briser. Attentive, plus que jamais. Attentive, comme rarement en vérité. Parce qu'il s'agit de lui, parce que la concentration est portée sur l'une des âmes qu'elle estime le plus en ce monde trop infecté. Nécessité. Volonté que de taire les tourments qui semblent l'avoir touché. Lui qui persiste, lui qui s'enfonce un peu plus dans cette noirceur qui s'est hissée au-dessus des lueurs qui le couvaient. Oh, elle est mauvaise, la petite chose – d'ores et déjà prête à remuer ciel et terre pour défaire la tyrannie d'un homme dont elle ne sait rien, pas même le nom qu'il pourrait posséder. Parce qu'il parle du frère de celui-là, parce qu'il a supposé qu'il s'était envolé. Sans drame, sans tragédie à avaler. Sans sépulture, sans effet à garder. Il est parti, il l'a laissé. Lui, ce joyau de pureté que rien ne devrait avoir à entacher. Mais elle écoute, la petite feuille. L'attention toute donnée à celui qui vide ses songes, qui délaisse ses pensées entre les paumes de la jeune femme bien remontée. Le sourire qu'elle essaie de lui offrir, la pulpe des doigts qui vient jouer avec quelques unes des mèches atrophiées. Pour appuyer ce qu'il lui concède, cette image qu'il possédait. Bien-sûr qu'elle était belle, bien-sûr qu'il est beau. Il l'a toujours été, qu'importe les tissus qu'il pouvait choisir de porter. Il est la magnificence d'un monde incompris et trop souvent molesté. Preuve en est puisque « l'erreur » vient de là, le récit qui se concrétise jusqu'à la faute qu'il s'était accordé. Cette même faute qu'elle ne peut toujours pas lui laisser – il n'a fait que ce qu'il pensait être juste, les intentions étaient louables que nul ne pourrait contester. Mais il persiste à se blâmer, les paumes qui heurtent les tempes qu'elle voudrait pouvoir enserrer. Patience, patience qu'elle essaie de faire valoir pour ne pas le brusquer. Petite Leaf encore dépassée par cette douleur qu'elle aurait voulu lui épargner. Ces maux ne sont pas pour lui, elle le sait. Les cauchemars qui n'en finissent plus, les souvenirs qui résonnent, qui s'emmêlent jusqu'à tout surplomber. Il est bref, en l'instant, ce regard jusqu'aux escaliers qui mènent à ce rêve qu'elle peine parfois encore à réaliser. L'attention rattrapée, ces mots sur lesquels elle tique quand ils sont énoncés. Non, il a été honnête et il a voulu tout arranger. Il a voulu pouvoir vanter cet amour qu'il possédait – il n'a fait que ce qu'il devait faire pour que tout puisse au mieux s'arranger. Convaincue qu'elle est, la demoiselle, sur ce constat qui vient de s'ancrer contre l'encéphale de plus en plus concerné, déjà trop porté sur cette présence qui s'est invitée.

« Hey, don't say that. »
Les mots qu'elle pourrait reprendre, cette même demande qu'il lui avait un jour formulé.
« I know a lot of morons and you're not one of them. »
Non, il en est loin – lui, parcelle d'innocence et de volonté.
Lui qui n'aspirait qu'à faire le bien mais qu'on blâme pour une erreur qu'il n'a pas orchestré.

« Don't say that about me friend, please. I'll be really angry. » Les yeux colériques qu'elle essaie de faire valoir – ridicule petite chose qui tente cette moue dangereuse quand elle n'est que trop attristée. Là, cette joue sur laquelle la main s'appose, le pouce qui tente de chasser ces perles qui persistent à couler. Que cesse cette pluie diluvienne, que cesse l'effroyable souffrance qui lui a été donné. Il ne mérite que la chaleur, que la candeur, que la bonté. Que la beauté d'un monde qui s'affaire pourtant à essayer de les briser. « Ye did nothing wrong, ye were right, trust me. » Elle tente, elle essaie d'ancrer cette vérité dans le cœur de celui qui semble à même de pouvoir s'effondrer. Pilier qu'elle doit être, pilier qu'elle peut être puisque les forces lui reviennent qu'elle se doit désormais d'user. « Think about it, Haz. His brother kissed ye, he did – not ye. » Elle appuie cette vérité, elle appuie sur ce qu'il vient de lui confier. Qu'il prenne conscience des choses, qu'il puisse analyser un instant cette situation avec plus de discernement, plus de réflexion – même malgré ces brumes qui l'ont assiégé. Elle l'y aidera, ne serait-ce que pour apaiser les mélopées de cet endocarde trop souvent malmené. « Ye did that for him to see the truth about his own brother and ye succed. But, more than that, ye finally see how stupid they can be in that focking family. » Conclusion qu'elle y amène, l'attention qu'elle tient à garder. Là, cette main sur sa joue qu'elle n'a pas fait dévier ; ses grands yeux clairs qui traînent encore pour captiver cet ébène abîmé. « His brother kissed ye and he blamed ye ; here the thing, he's an asshole. » L'index qu'elle a levé, apposé sur les lèvres qu'elle ne tient pas à voir répliquer. Pas de suite, pas maintenant – pas en sachant qu'elle ne fait qu'énoncer ce qu'elle estime être vérité. Et les souvenirs viennent qu'elle ne peut renier, ces paroles qui lui étaient destinés quand la honte s'était immiscée, quand l'affront fut fait pour les sentiments et le corps qu'elle persiste encore à cacher – bien que les faits soient tout autre, les conséquences bien opposées. « And ye've to make it regret that. Ye know how ? Let him drown in his shit and don't offer him the light ya meant to him. She's yours and no matter how much ye loved him, he has no right to take her away from ye. » Dieu qu'elle voudrait pouvoir tout lui offrir, de cette sérénité à cette même seconde chance dont elle a pu bénéficier ; mais loin, différente. Loin de celui qui s'est envolé, loin de celui qui l'a esquinté. Une autre, plus lumineuse encore, plus salvatrice. Elle donnerait beaucoup, Leaf, pour que celui-là puisse se relever – pour qu'il puisse comprendre qu'il vaut bien mieux que les larmes qu'il laisse s'écouler pour un homme assez con pour les provoquer.       





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like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Ven 18 Fév - 4:50 ▬


✻✻✻
(( as if nothing really matters ))
w/ ›› @Leaf Haynes
05 février : « Hey, don't say that. » c'est pourtant vrai.. Tu sais qu'elle veut te préserver. T'as été à sa place quand elle était à la tienne. Mais tu peux pas t'enlever cette idée de la tête. Si t'avais pas fait ça, vous seriez toujours ensemble. Mais demain quand tu rouvriras les yeux il ne sera pas là. Pas contre toi. Pas si paisiblement endormis comme un enfant. Tu pourras pas le regarder avec amour et caresser sa joue avant d'aller lui préparer quelque chose à manger pour le faire sourire. Parce que t'aimes le voir heureux. T'aimes le savoir bien. Et t'as juste réussi à le mettre en colère et à le décevoir. C'est le pire ça.. la déception dans ses yeux. T'as tout foutu en l'air. Et tout ce que tu caresseras demain ça sera les draps froids avant d'ouvrir les yeux sur la triste réalité que t'as provoqué. Parce que t'es responsable. « I know a lot of morons and you're not one of them. » peut-être... ça ne t'as pas empêché d'agir comme tel. « Don't say that about me friend, please. I'll be really angry. » T'espère que tu foutras jamais en l'air cette amitié extraordinaire. Aujourd'hui t'as l'impression que t'es assez con pour tout foutre en l'air mais si un jour ça arrivait ça ne serait qu'enfoncer les clous pour fermer ton cercueil. "Tu peux l'être.." De toute façon elle ne pourra pas être plus en colère contre toi que toi même. Tu mérites qu'on t'en veuille à cet instant. C'est la logique des choses. « Ye did nothing wrong, ye were right, trust me. » Raison ? Non ! Non.. en quoi est ce que tu pourrais avoir eu raison de faire ça ? Ca ne t'auras apporté que douleur et pleurs. Qu'une perte que tu n'as jamais su encaisser et que tu n'imagines pas mieux encaisser cette fois ci. Y'a presque un an t'étais dans un état tout aussi lamentable à ne pas réussir à te passer de lui. Y'a presque un an il est revenu dans ta vie pour la sauver et il a choisi d'y rester. Y'a presque un an il a fait de toi le plus heureux des hommes et aujourd'hui tu l'as fait tellement souffrir qu'il t'as arraché ce bonheur. Tu l'as trahis. « Think about it, Haz. His brother kissed ye, he did – not ye. » ça tu le sais oui mais.. il l'a pas fait sans raison non plus. Tu peux pas jouer les innocents dans cette histoire. T'as juste pas songé à tout à ce moment la et c'est la ta faute. T'as été stupide. T'as pas réfléchis correctement. « Ye did that for him to see the truth about his own brother and ye succed. But, more than that, ye finally see how stupid they can be in that focking family. » non, non c'est faux. T'as réussi à rien. Il l'a très mal pris quand il a compris que t'étais un homme, évidemment. Et il ne sait toujours pas que son frère est gay. Et t'es certainement pas convaincu qu'il réagisse bien si un jour il vient à l'apprendre. Et tu seras pas la pour soutenir Liv... Parce que si un jour Junan l'apprend ça sera parce que son frère fréquente quelqu'un d'autre que lui.. Ca te tord le cœur comme une éponge qu'on essore. L'imaginer embrasser quelqu'un d'autre. L'imaginer aimer quelqu'un d'autre. Pourquoi ça fait si mal... « His brother kissed ye and he blamed ye ; here the thing, he's an asshole. » t'allais répondre mais son index est déjà poser sur tes lèvres. Te sème de te taire et de ne pas contredire ce qu'elle avance. Mais l'entendre insulter l'homme que tu aimes toujours si fort ne te fait aucun bien. Ne te procure aucun soulagement. Peut-être que ça aurait fonctionné si tu avais été en colère contre lui, si tu lui en voulais. Mais ça n'est pas le cas. « And ye've to make it regret that. Ye know how ? Let him drown in his shit and don't offer him the light ya meant to him. She's yours and no matter how much ye loved him, he has no right to take her away from ye. » Non... L'idée que tu puisses le laisser s'enfoncer dans sa merde après l'y avoir poussé et en plus de ça vouloir le faire regretter.. tu peux pas. Ca ne te fais que culpabiliser encore plus. Tu voudrais pouvoir lui retirer toute cette douleur que tu lui as insufflé. La porter à sa place pour ne plus le savoir en souffrance. Tu voudrais mais tu ne peux pas. Tu fermes tes paupières, fort, faisant couler encore les larmes qui recouvraient tes yeux. Pourquoi ça fait si mal ? Comment c'est possible ? "C'est pas un connard.. Peu importe ce que son frère a fait, j'ai flirté avec et j'aurais pas du. J'ai joué avec le feu et j'me suis brûlé.." au troisième degré. La peau, les muscles, les os. Le cœur. Tu te laisses aller contre elle, tête contre son épaule. Tu t'effondres. Parce que c'est fini. Il s'est barré. Il t'a quitté. "Il me manque déjà tellement Leaf... Je l'aime tellement..." si seulement tu pouvais revenir en arrière, tout effacer. Tu chutes jusqu'à ses genoux sur lesquels ta tête trouve repos. Tu ne ris plus. Non cette fois ci tout sort. Tu pleures. Silencieusement. Ton corps secoué par les spasmes comme seul témoignage. Tu glisses, tu bascules et tu tombes sur le dos, par terre. Tu sens rien. Le corps lourd. Tes yeux se perdent dans le vide. Pathétique une fois encore. Jugement sévère que t'as envers toi mais qui pourtant te semble juste. "C'est Liv. C'est Liv que j'aime" y'en a qu'un. Elle saura de qui tu parles. Bombe lâchée. T'étais toujours pas censé lui dire. Tu viens de faire un coming out à sa place. Mais t'as plus la force. T'as plus la force de cacher cette information si importante à la personne la plus proche de toi. Tu cherches ton portable dans tes poches jusqu'à le trouver et fouiller dedans. Tu t'arrêtes sur une photo dans ta galerie. Un nouveau coup dans le cœur. Parce que ça te renvoie direct à tes souvenirs. Vous étiez si heureux à ce moment la. T'arrives pas à croire que tout soit terminé. T'imaginer ne plus jamais le revoir. Tu tends ta main vers elle pour qu'elle prenne ton portable et puisse voir la photo. Tes bras retombent mollement sur le sol "J'retrouverai jamais ce que j'avais avec lui. Il a été le seul.. il est unique" t'as eu des amourettes avant, mais jamais rien d'aussi fort que ce que t'as partagé avec lui. Et peu importe ce qu'il se passe, tu l'aimeras toujours.

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The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Mar 22 Fév - 2:46 ▬



As if nothing really matters
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When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




Elle voulait que brûlent encore ces magnifiques flammes dans les prunelles qui se sont délavées. Elle voulait voir cette vitalité y régner. Elle voulait pouvoir parfaire cet éclat qui s'était mis à trembler. Mais le voile s'abaisse, les paupières se sont closes pour offrir ces sentiers aux larmes qui menaçaient. Elle sait, Leaf, elle connaît bien assez cette douleur pour se souvenir que rien ne saurait apaiser les affres que l'âme ira ressasser. Rien, rien ne peut endiguer les battements qu'un cœur parvient à faire lever pour un être trop adoré, trop aimé. Chérit finalement jusqu'à l'implosion de tout univers, de toute réalité. Elle le sait ; mais elle a essayé. Oh, elle n'aspire qu'à ce bien, qu'à cette sérénité pour celui dont la clarté s'estompe à mesure que coulent les secondes brisées. Ainsi, il réprime les dires qu'elle avait pu lever, ces insultes qu'elle avait laissé lui échapper sous cette rage si bien éveillée. Pincées sont les lèvres, honteuse qu'elle en devient puisque les sentiments sont les mêmes que ceux qu'elle a posséder. Bien-sûr qu'il renie ce qu'elle a supposé, la faute toujours portée – ces détails sont là qu'elle ne peut réellement ignorer. Il a été trop loin, peut-être ; pour la bonne cause néanmoins. Et elle, elle en devient impuissante. Elle, elle ne fait que contempler cette chute que rien ne pourrait endiguer. Les fines phalanges qui s'abandonnent contre les bouches atrophiées, ces quelques caresses qu'elle délaisse dans l'espoir d'apaiser quelques maux à défaut de tout lui arracher. La douleur qu'elle ne tient pas à lui laisser, qu'elle accepterait de porter si l'occasion lui était donnée. Parce qu'elle résonne encore cette détresse, parce qu'elle se détaille en quelques syllabes, en une émotion si lourde et trop puissante. Le manque. Ce vide qui reste, qui creuse, qui taillade les chairs jusqu'à ne plus rien laisser. Les failles qui ne font que s’accroître sur les existences abîmées. Le manque ; celui qui condamne alors celui qu'elle n'a pas su pleinement veiller. Celui qui lui échappe, qui s'effondre. Ce sursaut qu'elle ne parvient pas à parer qui prend tout le corps, qui force la petite chose à rejoindre la carcasse affalée. Les mots sont bloqués, la trachée serrée. Elle voudrait faire mieux, Leaf, mieux qu'offrir cette présence inutile à celui qui s'est risqué jusqu'à elle dans l'espoir d'une clarté à exploiter. Un dernier élan, une larme qu'elle ne peut aisément retenir. Dépassée, acculée devant cette déchéance qu'elle pensait pouvoir lui épargner. Elle y a cru, Leaf. Elle y a cru jusqu'à devoir reconnaître les faits – elle s'était perdue dans son rêve jusqu'à tout délaisser. Ce rôle qu'elle s'était attribuée. Putain, elle devait le veiller. Et elle s'accable, la demoiselle, en silence. Coupable qu'elle en devient, dans cette tornade que l'encéphale se doit d'encaisser. Elle s'accable encore jusqu'à ce nom qu'il ose prononcer. Liv. Les sourcils se se sont froncés, les tempes se sont mises à battre cette fureur réanimée. Liv. Coupé, le souffle. Un soupire qui s'étiole pourtant d'entre les lèvres qui se sont descellées. Sur le cul, pour reprendre l'expression. Sur le cul puisque bien des hommes auraient pu être supposés, mais lui n'appartenait pas à la liste de son imagination.

Et pourtant, quand le téléphone est récupéré, c'est bien ces traits qu'elle se met à contempler.
Hazel et cet autre. Hazel et celui-ci malgré tout ce qui les opposait.
Hazel qui s'est entiché du sol qui ne pourrait jamais rien lui donner.
Le croyait-elle, l'idiote, avant que ces sourires, que ce bonheur ne lui soit confié.
En une photo, en un souvenir qu'il aura à garder.
En une photo, en une réalité qu'elle n'apprend que parce que l'autre s'en est détourné.
Furieuse petite chose qui retient alors ces crachats et ces insultes qui chatouillent la trachée.
Parce que les mots sont lourds que ceux qu'il vient faire résonner.
Le seul, l'unique. Elle sait d'avance que les maux persisteront jusqu'à l'assécher.

Colère gronde encore. Les tremblements s'installent sur les phalanges qui essaient de se stabiliser. Au mieux, en vain. Le carmin devient lave. Volcan qui menace d'exploser sous les côtes qui se sont enfin relevées. Elle tique, elle prend sur elle. Verrouillé, ce téléphone. Elle l'abandonne, le délaisse contre la table basse avant que cette crinière attaquée plus tôt ne soit caressé. Présence qu'elle doit faire régner, présence qu'elle doit rappeler à cet esprit qui s'affaire à couler, qui s'enfonce dans les eaux troubles de cette souffrance instaurée. « Everyone is unique for someone, Haz. » Qu'elle tente, cette espèce de courbe désolée qui s'accroche contre les lèvres. Non, les mots ne serviront à rien – la perte est trop récente, elle poignarde encore le pauvre palpitant qui jouissait de cette stabilité trouvée. « Ye're unique to me, to him, to Owen. He was unique for ye. Clarence is unique for me, that focking bastard was unique for me – not in the better way now, I've to admit. But, here the thing, everyone is. » Vérité qu'elle tient tout de même à ancrer dans ces songes désordonnés, très certainement bien embrumés à en juger les effluves alcoolisées qui en émanent depuis qu'il est arrivé. Si elle l'en blâme ? Bien-sûr que non. Elle ne peut que comprendre, Leaf. Oh elle comprend – probablement mieux que personne en cet instant. « Let me tell ye something, lovey. Life is full of pain, it's a fact. There is nothing we can do about that... but there is also love and beauty. Ye know it, ye felt it. And yer life is not over. I won't let that happen. I'll be there, with ye, until ye can cross the void to keep going. » Le manège des phalanges persistent, la pulpe des doigts qui joue encore avec les quelques boucles qui ont résisté. Calme est le ton, sereine est la voix. Réconfortante qu'elle s'essaie encore à devenir – un autre angle d'attaque qu'elle se doit d'essayer. Qu'il s'apaise, qu'il déverse les peines qui auront encore à l'obstruer. Qu'importe, qu'importe puisqu'elle ne fuira pas, elle restera. « Do ye hear me ? » Les paumes qui s'attardent sur les joues, qui viennent les enserrer avant qu'elle n'essaie de le regarder, d'attirer ce regard sur elle malgré les sens inversés. Là, ce câlin qu'elle se risque finalement à imposer. Elle qui se pli, la courbure du dos qu'elle force pour venir au mieux l'enserrer malgré cette tête qu'elle a fait reposer sur les jambes repliées. « I'm gonna keep ye here, ye won't be able to leave 'til ye can find again that beautiful smile of yours. » Gardienne qu'elle en devient avec plus de sérieux, plus de volonté encore. Gardienne de cette âme qu'on a trop bafoué et qu'elle ne laissera plus rien approcher. Fière guerrière qui bataillera contre ces enfers jusqu'à pouvoir pleinement les trancher, jusqu'à pouvoir enfin les chasser. Et qu'importe le temps que ça prendra. Qu'importe, il est cette partie de ce tout qu'elle refuse de voir s'étioler.        





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Hazel Monroe
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sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Mar 22 Fév - 13:48 ▬


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(( as if nothing really matters ))
w/ ›› @Leaf Haynes
05 février : Par terre. De toute façon tu es au sol depuis son départ. Alors au final, tu t'y sens à ta place, comme chez toi à cet instant. Si loin du ciel et des étoiles qu'il a pu te faire toucher. Ta tête a quitté les nuages et tu es retombé. La chute a été brutale. Douloureuse. Gravité qui s'est rappelée à toi. Toi qui vivais perché depuis trop longtemps. T'aurais voulu le rester pour toujours. Mais on a pas toujours ce qu'on veut dans la vie hein. Parfois on ne peut que la subir. Mais cette fois ci tu ne subis que les conséquences de tes actes. Tu ne peux remettre la faute sur personne d'autre. Tu sais bien que Leaf ne voit pas les choses sous le même prisme. Qu'elle blâme celui qui, par son absence, te fait souffrir. Mais le fait est que si tu n'avais pas fait les mauvais choix il serait encore présent. Et t'en fais un nouveau de choix. Un choix qui peut-être lui portera encore préjudice mais tu n'arrives plus à le garder pour toi. De plus l'alcool t'empêche de réfléchir correctement. Tu finis par le balancer ce nom que tu tiens scellé depuis si longtemps. Des années à vrai dire. Secret que t'as toujours porté pour lui. Secret que pour la toute première fois tu dévoile. Baby le savait oui, mais parce qu'il avait deviné. Tu ne lui avais jamais dit. Elle est la première à qui tu le confis. Quelque part c'est logique. Ca devait être elle. Ton âme-sœur. Et bien que tu te sentes toujours aussi mal t'as l'impression qu'un poids se libère. Comme une enclume s'envolant en fumée dans les airs. T'as plus besoin de faire constamment attention à ne pas laisser échapper son nom malgré ta parole parfois si spontanée. Liv.. Ce prénom qui a tant traversé tes lèvres. De tant de façons différentes. La voix tremblante de chagrin, de supplice. La voix excitée par les moments que vous passiez ensemble. La voix soupirant son plaisir. Amoureuse. Tous ces souvenirs se rappelant à toi sans que tu n'ais la force de les balayer. Photo délaissée à ton papillon. Photo que tu pourrais regarder des heures, comme toutes les autres, même si ça te fait encore plus mal. « Everyone is unique for someone, Haz. » c'est vrai... Il était peut-être pas unique pour tout le monde, mais pour toi oui. T'arrives pas à imaginer ta vie sans lui. Il en fait partie depuis si longtemps, que vous soyez ensemble ou non. Tu vas faire comment maintenant sans lui ? Un gros vide. Une place qui n'est plus occupée. Une place que tu n'imagines occupée par personne d'autre. Tu l'aimeras toujours. Toujours... « Ye're unique to me, to him, to Owen. He was unique for ye. Clarence is unique for me, that focking bastard was unique for me – not in the better way now, I've to admit. But, here the thing, everyone is. » et voilà.. tu as salit son image aux yeux de Leaf. De toute façon il n'est plus la. Ou peut-être que si, il n'aurait pas abandonné sa fille... Non Haz tu peux pas être jaloux de sa fille, c'est ridicule. C'est un bon papa. C'est une bonne personne. Et t'es passé à côté. T'as laissé passer ta chance, ou plutôt, tu l'as gâché. Tu poses ta main sur la sienne, sa toute petite main "Toi aussi t'es unique pour moi Leaf" qu'elle n'en doute pas. Bien sûr qu'elle est unique à tes yeux. Et à n'en pas douté tu serais également complètement dévasté si elle quittait ta vie. Mais t'arrives pas à croire que ça puisse être possible. « Let me tell ye something, lovey. Life is full of pain, it's a fact. There is nothing we can do about that... but there is also love and beauty. Ye know it, ye felt it. And yer life is not over. I won't let that happen. I'll be there, with ye, until ye can cross the void to keep going. » son calme te fait du bien, t'apaise. Ce cœur qui bat trop fort. Tu n'as aucune envie que ta vie finisse. C'est vrai que parfois tes réactions sont si excessives qu'on pourrait croire que tu t'en fiches de ne pas survivre. Que tu laisses le choix à la grande faucheuse. Tu vas tellement trop loin dans tes excès. Mais non, tu n'as pas envie de mourir. Tu aimes beaucoup trop la vie pour ça et la mort n'a jamais été une option envisagée. Tu sais que toute blessure guérit avec le temps et que te tuer n'est pas la solution pour ne plus souffrir. Au delà de ça tu sais que ça ferait souffrir beaucoup de personnes autour de toi et tu ne seras pas celui qui leur infligera ça. Non. Tu veux vivre même si, en cet instant, t'as l'impression de mourir un peu. « Do ye hear me ? » oui... Tu ne réagis pas beaucoup mais tu l'entends.. tu l'écoutes. Quand tu sens ses mains sur tes joues tu tournes la tête pour poser tes yeux sur elle. Sur elle qui se penche pour t'enlacer. Tu fermes les yeux et relève l'avant bras sur elle pour tenter de la serrer contre toi, des quelques faibles forces qui te restent. « I'm gonna keep ye here, ye won't be able to leave 'til ye can find again that beautiful smile of yours. » tu te reconnais dans ses paroles. Proposition que tu lui as toi même fait plusieurs fois l'année passée. Pour autant tu ne peux pas accepter "Non non Leaf.. je vais pas rester ici, je vais pas squatter entre toi et ton chéri" et son gamin aussi, t'avais presque oublié ! Non, t'es de trop dans cette maison. Tu vas pas te taper l'incruste comme ça. En plus voir ta tête de déprimé tous les jours à qui ça ferait du bien ? Tu ne ferais que contaminer tout le monde avec ta morosité. Et le pauvre gamin n'avait pas à en subir les conséquences. "Et puis.. je crois que j'ai besoin de rester seul.." tu vas pas être d'une bonne compagnie si tu restes ici. T'as pas envie de leur faire vivre ça, ils ont assez morflé, ils ont droit à leur bonheur. Non t'as juste envie de t'enfermer chez toi et de plus en sortir. De parler à personne. T'as toujours besoin de ce passage la quand ça va vraiment pas de toute façon. C'est aussi ce que t'as fait après ton viol avant qu'Alena ne vienne de sortir de la. T'as besoin de te couper de la réalité. "Comment je vais faire sans lui.." encore ces larmes que tu ne cherches pas à retenir "Tu sais qu'à mon anniversaire l'an dernier il a été chez un fleuriste pour lui demander de lui expliquer le langage des fleurs et il a fait un bouquet qui me représentait ?" tu souris tristement. T'es pas forcément du genre à réclamer des fleurs mais t'avais trouvé l'attention si belle "Et une autre fois, il était bourré, il croyait que je lui en voulais je sais plus pourquoi alors il est venu chez moi avec des roses qu'il avait arraché dans un jardin. Il avait la main toute ouverte à cause des épines" tu ris alors que tu pleures toujours c'est étrange. "C'est un ptit bébé Liv" tout les souvenirs te remontent. Ca te fait du bien d'y repenser et ça te fait tant de mal de te dire qu'ils appartiennent au passé. C'était pas un grand romantique Liv mais y'avait toutes ces ptites attention, tous ces petits moments où il essayait, et ça ça valait bien plus que des grandes démonstrations de films. "Lui en veux pas.. tu le sais que c'est une bonne personne" une bonne personne oui. Tu le sais depuis bien plus longtemps que lui même. T'as essayé de lui faire comprendre. De lui renvoyer son propre reflet dans tes yeux. Qu'il se voit comme tu le voyais. Qu'il se rende compte qu'il est bien plus, tellement plus, que ce qu'il pensait.

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Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Jeu 24 Fév - 0:35 ▬



As if nothing really matters
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When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




L'enfermer, le protéger. Offrir ces éclats orangés à cette âme qui chavire, qui se laisse prendre dans le courant qui s'est accentué. La volonté est là qu'elle ne tient pas à le voir contester. Elle avait promis, Leaf, de veiller. Parce qu'il est cette ancre sur laquelle elle s'est trop reposée, parce qu'il a tout fait quand les vents violents cherchaient encore à l'entraîner. Il s'était tenu à ses côtés, il a œuvré dans le savoir à ce que ces jours puissent arriver. Il l'a maintenu à cette réalité malgré cette chaleur qui s'était envolée. Là, la raison de cet acharnement qu'elle est à même de pouvoir lui offrir. Elle y tient, la demoiselle, peut-être trop. Âmes jumelles qui se sont retrouvées, qui n'aspirent qu'à pouvoir prospérer loin des démons qui réclament leur beauté. Et pourtant, il ose. Il réfute ce qu'elle vient de prononcer. Non, il ne veut pas rester. Non, il ne tient pas à s'imposer entre elle et cette entité qu'on lui a rendu, cette seconde chance donnée. Non, il ne veut pas qu'elle puisse se faire gardienne de ces esprits troublés. Les lèvres sont pincées, la trachée serrée. Les mots sont là qu'elle ne sait plus comment prononcer. Elle aurait tant à dire, tant à lui faire entendre pour qu'il sache que sa place peut aisément être à ses côtés. S'il savait, Hazel, s'il ne pouvait ne serait-ce que voir la place qu'il occupe dans cette existence qu'on a trop abîmé. Lui, plus légitime que beaucoup de pouvoir s'approprier toute cette chaleur qu'elle peut avoir à partager. Mais les paroles sont plus violentes, elles creusent cet endocarde trop concerné. Il veut être seul ; et c'est ce qui termine d'asseoir le joug de cette inquiétude sur l'âme déboussolée. Elle ne veut y voir qu'un mensonge, rien que de fausses pensées pour l'en tenir éloignée, elle qui s'est remise à trop briller. Une faveur qu'elle ne veut pas lui accorder, une faveur qu'elle ne peut lui accepter. Petite chose qui tient sa place, qui enserre encore cet être qu'elle voudrait pouvoir apaiser. Le souffle est triste qu'elle laisse lui échapper. Petite chose qui ne sait plus comment s'y prendre, qui commence à comprendre qu'en l'instant : elle n'est qu'inutilité. Parce qu'il s'égare encore, la question qui résonne pour tout accentuer – ces maux et cette léthargie qu'il laisse un peu plus s'installer. Elle l'enserre avec un peu plus de fermeté, elle s'y ancre comme dans l'espoir de taire les murmures qui semblent vouloir plus férocement résonner. Reviennent les souvenirs, ces paroles qu'il se risque à lui confier. Là, ces quelques instants qui ne pourront pas s'effacer – les traces de cet amour qui hanteront les nuits et les rêves éveillés. Oh, elle sait, elle connaît. Elle se souvient des tourments qui lui étaient infligés – elle veut l'en préserver, Dieu qu'elle voudrait que celui-là puisse à jamais être épargné. Tendre est le sourire qu'elle affiche malgré cette rage qui pourrait aisément l'embraser. Petite tornade d'un mélange d'émotions contradictoires et enfiévrées. Non, elle ne doute pas de tout ce que cet ami commun pourrait avoir à cacher – non, elle ne peut réellement penser qu'il puisse être mauvais mais les faits sont là qu'elle ne peut accepter. Celui à qui elle tient le plus est brisé et il est le responsable tout désigné.

Lui qu'elle avait laissé le raccompagner quand les songes étaient embrumés.
Lui qu'elle imaginait assez proche pour veiller sur cette âme si chère à sa vie fissurée.
Lui, lui pour qui elle aurait aussi tant fait avant que tout ceci ne soit raconté.
Elle tique, la demoiselle, mais le silence est de mise qu'elle ne tient pas à briser.

Non, elle se contente de lui rester, d'encore l'enlacer. Elle appose son éclat trop solaire, elle distille cette volonté de le rassurer, cette présence nécessitée pour que l'endocarde puisse enfin se calmer. En vain, en tout cas au mieux. Leaf qui lui revient, qui dépose un baiser sur ce front comme pour instaurer ce pouvoir qu'elle pourrait posséder. « I'm not... mad at him, just disappointed. » Non, elle ne l'en blâmera pas – quelques conversations lui reviennent qu'elle ne peut ignorer. Ils sont trop nombreux ces êtres qui refusent de pouvoir pleinement aimer – ceux qui se ferment aux idées reçues sans imaginer que le monde puisse être plus ouvert, plus aisé à accepter quand les sentiments sont pleinement imprimés et vantés. C'est ce qu'elle voudrait pouvoir lui souhaiter, ce qui ne peut réellement être forcé. Triste est la moue qu'elle porte, Leaf. Triste pour celui qu'elle ne sait plus comment bercer. Pourtant, elle se redresse. Pourtant, elle s'y essaie. Petite chose qui tend ses mains pour s'emparer des siennes, pour le forcer à se redresser. « C'mon, ye can stay on the floor. » Parce que sa place est ailleurs, bien plus haut que les humides terres sur lesquelles ils se sont trop effondrés. « Ye know... I'm sorry but... I've to insist. I don't want ye to leave before a few days. Stay with us, please. » Qu'elle quémande alors, sans l'affirmer cette fois. Elle réclame qu'il lui laisse la possibilité d’œuvrer à son tour pour cette sérénité qu'il ne peut plus posséder. Elle l'a aidé à s'installer sur le canapé, elle s'est assise sur la table pour pleinement le toiser – ses grands yeux clairs qui s'attardent sur ces traits tirés, sur ces larmes qui persistent à couler. Celles qu'elle essaie d'essuyer, de faire fuir par la brûlure de cette peau à nouveau colorée. « Stars don't cry, they shine ; remember ? » Présente qu'elle veut être, l'attention brièvement tournée vers les escaliers qu'elle guette tout de même – par principe, pour ne pas éveiller ces âmes trop adorées que Morphée persiste à câliner. Mais la nuit est encore jeune, le pouvoir de ce dernier encore bien prenant sur ces êtres dont elle ne pourra plus non plus se passer. Et elle se redresse, la demoiselle. Le plaid qu'elle récupère, qu'elle dépose sur les épaules du bouclé. « Here, it will be better. Et elle retrouve sa place à ses côtés, elle revient plus ou moins l'étreindre sans risquer pourtant de l'étouffer. These memories... ye have to keep them and make them a strength for ye to rise again. » Qu'il s'en serve de force. Qu'il parvienne à pleinement se les approprier – ce ne sont pas des choses à regretter, ce ne sont alors que des parcelles de beauté auxquelles s'enivrer.        





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like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Jeu 24 Fév - 17:17 ▬


✻✻✻
(( as if nothing really matters ))
w/ ›› @Leaf Haynes
05 février : Comment t'arrives encore à penser à tout ça après tout ce que t'as bu. Est-ce ton corps qui est trop habitué ? T'as développé une certaine résistance à l'alcool, c'est plus assez pour te noyer l'esprit. Il faudrait plus. Toujours plus. Tout est toujours trop à vif, les réflexions qui s'imposent auxquelles tu ne voudrais plus réfléchir. Mais t'as pas le choix. De toute façon t'as beau essayé de penser à autre chose ça ne fonctionne même pas un petit peu. Comment tu vas faire ? T'es tellement habitué à l'avoir dans ta vie, comment tu vas faire si tu ne peux plus espérer après lui. Parce que c'est ça non ? Maintenant que t'as toi même tout foutu en l'air t'as plus le droit d'attendre quoi que ce soit de lui. T'as gâché ta chance. Jamais t'imaginais que ça puisse réellement finir entre vous. Vous avez toujours eu vos haut et vos pas, voir vos très haut et vos très bas. Mais la.. La déception que t'as lu dans ses yeux.. Elle t'a fait si mal. Si mal.. t'as pas le droit de lui demander de te pardonner.. T'as pas le droit... Et ce petit papillon qui s'évertue à te faire comprendre que t'es pas responsable. Mais elle n'a pas vu ce regard. Tu ne peux pas l'en blâmer, à sa place t'aurais fait pareil. A sa place t'as déjà fait pareil. Essayer de la déculpabiliser quand elle ne voulait rien entendre. Tu te rends bien compte à quel point tu ne peux te débarrasser d'un tel sentiment. Tu vas juste devoir apprendre à vivre avec jusqu'à ce que tu l'acceptes et que ça fasse moins mal. Tu n'as pas d'autre choix. Tu fermes les yeux au baiser qu'elle dépose contre ton front. Si douce avec toi « I'm not... mad at him, just disappointed. » une de plus. Une déception de plus. Finalement cette histoire ne fera que décevoir tout ton entourage. Au moins elle n'est plus énervée... Parce qu'il ne mérite pas sa colère, ça n'est pas lui qui est en faute la dedans. Tu n'as jamais été de ceux qui détestaient leurs ex mais celui la tu sais que tu ne cesseras jamais de l'aimer. Ce que t'as vécu avec lui est exceptionnel et tout ces souvenirs te remontent.. Les meilleurs souvenirs. Que les positifs. De quoi te faire regretter encore plus ton geste à la con. « C'mon, ye can stay on the floor. » tu lâches un grognement plaintif alors qu'elle tire sur tes mains, tentant de te relever quand toi tu ne fais aucun effort pour. T'es bien au sol... Pourquoi elle veut t'en faire bouger ? « Ye know... I'm sorry but... I've to insist. I don't want ye to leave before a few days. Stay with us, please. » Leaf... Tu sens bien qu'elle ne va pas te lâcher, et t'as pas envie de la vexer parce que tu comprends pourquoi elle insiste temps mais... T'adores passer du temps avec elle, la n'est pas la question, simplement tu sais parfaitement bien à quel point tu ne seras rien d'autre qu'un boulet dans les prochains jours. Peut-être même semaines ou mois. T'en sais rien. Vraiment tu ne sais pas comment tu vas te remettre de tout ça. Tu soupires en te redressant avec les peu de forces qu'il te reste. Tu la suis avant de te vautrer sur le canapé. « Stars don't cry, they shine ; remember ? » tu lui accordes un léger sourire fatigué. Elle est trop mignonne. Mais l'étoile a filé jusqu'à venir s'écraser sauvagement. Morceau de météorite brûlé, encore fumant. Tu n'as pas été très brillant sur le coup la. Tu tournes la tête vers elle quand elle te pose le plaid sur les épaules et tes sourcils se creusent. Elle est si gentille avec toi. Ton petit papillon de lumière. Tu attrapes le plaid pour le resserrer autour de toi « Here, it will be better. » tu te laisses aller contre elle, ta tête venant se caler contre son épaule. « These memories... ye have to keep them and make them a strength for ye to rise again. » une force.. tu sais pas. Ca a plutôt tendance à te foutre à terre quand tu te dis que ce ne sont justement plus que des souvenirs. Qu'il n'y en aura pas d'autres... "J'te promet d'essayer..." parce que tu ne peux pas t'abandonner toi même. Tu ne veux pas. Mais tu sais que ça va prendre du temps.. Du temps que t'as besoin de prendre pour te retrouver avec toi "Tu sais j'vais être chiant, j'vais être juste une loque inutile, ça sert à rien que je reste. Toi ça va te faire mal au cœur, Clarence j'en sais rien mais son fils il va pas comprendre et j'veux pas lui miner le moral" qu'est ce qu'ils vont lui dire hein ? Comment justifier la présence d'un tonton qui pu l'alcool et qui pleure chez eux ? Pauvre gosse, il a pas besoin de ça. Aucun d'eux n'a besoin de ça. Il n'a pas à leur faire subir. Il n'a pas non plus la force de faire des efforts. De faire semblant. Pas si tôt. Les larmes ont arrêté de couler, les yeux fatigués, épuisés. Fixant le vide.. Ouais, t'es K.O. Pourtant t'as l'impression que t'arriveras pas à dormir. Le cerveau qui ne s'arrête jamais de tourner "T'as pas un truc, un cachet ou une poêle pour m'assommer ?" au moins comme ça t'es sûr d'arrêter de penser. Tu relèves la tête pour la regarder. Les yeux encore rougis "Merci.. Merci d'être toujours la" alors que tu débarques à.. tu ne sais même pas quelle heure il est en fait.. et t'as même pas vraiment prévenu d'ailleurs. Tu t'es juste incrusté comme un virus d'hiver.

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ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Dim 27 Fév - 20:35 ▬



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When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




Ils sont tristes, ces conseils qu'elle distille – et pourtant, elle a finit par y voir une presque vérité dans ces propos insensés. Petite chose s'était armée des souvenirs qui lui restait pour accepter de tout abandonner – une force, en soit, aussi vile soit-elle. Mais elle s'était égarée, elle s'était perdue, fermée. Lui, il a osé, il a fait tout ce chemin jusqu'à cette demeure où règne les mille lueurs d'un soleil ravivé. Lui, il a cette volonté de vivre – besoin plus puissant que tout ce qu'il pourrait avoir à braver. Et qu'importe les fossés qui auraient à se creuser, elle sait pertinemment qu'il parviendra à les enjamber. Modèle qu'il peut être pour beaucoup, cet homme-là, même dans ces instants-là. C'est ce qu'elle aimerait pouvoir lui faire entendre, ce qu'elle voudrait pouvoir imprimer dans l'esprit à la dérive qui saigne encore cet amour arraché. Pincées sont les lèvres, elle est si légère cette moue qu'elle s'est mise à porter. Là, ces dires qui viennent, qui s'apposent. Il promet d'essayer, c'est déjà beaucoup – ça peut changer bien des choses en vérité. Elle fera de son mieux pour que cette conscience puisse s'y raccrocher. À son tour d'être pilier, à son tour d'user de tout ce qu'elle peut posséder pour l'élever, lui offrir à nouveau cette flamboyante clarté qui s'est dissipée. Elle s'en serait contenté, Leaf, si ces autres paroles ne venaient pas tout défaire de cette sérénité qui semblait pouvoir s'imposer. Chiant qu'il dit être pour les jours à venir ; ne l'ont-ils pas toujours été en vérité ? Eux, les infernaux qu'on ne tient pas à provoquer, pas quand les deux âmes peuvent chantonner de concert comme si rien, jamais, ne serait à même de les briser. Non, l'argument ne peut être reçu, elle secoue brièvement la tête – même lorsque ces autres présences sont mentionnées. Il se trompe, Hazel, sur bien des choses. Elle était à bout de souffle, Leaf. Elle était éteinte, exténuée d'avoir à vivre sans cette chaleur arrachée – aux portes de la mort quand ils lui sont revenus. Et il a veillé, Clarence. Il a usé de ce pouvoir improbable, Ethan, pour parvenir à l'éveiller. Sa place est ici, là où les lueurs parviendront à l'atteindre. Sa place est ici, parce qu'il est cette partie d'elle que rien ne pourrait éloigner, pas même malgré les batailles que ça pourrait engendrer. Elle a tout réfuté, en silence, distillant quelques caresses sur la peau à portée. Tendresse inaudible qu'elle a fait valoir pour que ce cœur puisse taire les tourments qu'il s'était mis à faire gueuler. Là, une manière comme une autre de pouvoir l'assommer ; sans maux, sans douleur, sans cachet. Rien que cette présence pour laquelle ces remerciements s'élèvent qu'elle ne souhaite pas recevoir, qu'elle ne tient pas à accepter. Devoir qu'elle s'était donnée, la petite demoiselle, dès lors que les chemins se sont croisés. Une mission qu'elle persistera à honorer – et qu'importe les obstacles, elle est prête. Ravivée, la petite feuille, plus féroce qu'elle n'avait pu l'être avant que les ombres n'aient à se manifester, avant qu'elles ne soient chassées.

« Don't thank me. »
Le sourire qu'elle lui rend.
Ce besoin d'un peu de clarté.
Qu'il se souvienne des lueurs dont ils ont toujours été doté.
Eux, les exilés de quelques cieux magnifiées, agents des merveilles qui ont à tout partager.

Elle s'est redressée, Leaf. À peine, de peu – l'extrémité du canapé qu'elle a rejoint, une invitation pour celui-là à s'allonger, ses jambes en oreiller. Elle y tient, l'y guide même en vérité ; les phalanges qui s'emmêlent aux boucles pour tout accentuer. « And it won't work on me. Ye can stay. » Qu'elle affirme encore, petite guerre en laquelle elle ne renoncera pas. Là, cette partie d'âme entre ses bras. Les traits sur lesquels la pulpe des doigts se met à longer. Sérénité qu'elle se doit de faire valoir, qu'il n'aille pas craindre le moindre mal – elle se fait sécurité, elle se fait havre de sûreté. « Ye know, when he came back... he took me home with him. His son was here, he saw me like ye saw me too – I was low, ready to give up on everything. Ye remember that... » Bien-sûr qu'il s'en souvient – ils sont trop à s'en souvenir, trop à s'être inquiétés. Parce qu'elle se souvient aisément de cette peur qui régnait dans les regards qui lui étaient donnés, ces frayeurs qui se bousculaient avant qu'ils ne baissent les bras puisqu'elle était perdue, la peine trop bien ancrée qui refusait de s'amenuiser. « But having them, Owen... having ye by my side, it helps me to get up. That joy y'all gave me that time, it was all I needed. » Parce qu'ils étaient puits de lumière inestimable. Parce qu'ils étaient tout ce dont elle avait besoin pour se redresser. « Yeah... it's not negociable, ye stay. » Là, ce sourire qu'elle lui délaisse – sincère, la demoiselle, dans cette démarche qu'elle met à cœur d'honorer. « And for now, ye just have to close yer eyes. I can even sing for ye if ye want. » Le rire qu'elle laisse quelque-peu s'élever, ridicule qu'elle pourrait être – loin de prendre conscience de tout ce potentiel qu'elle peut posséder. Ces instincts qu'elle ne pense pas avoir mais qui ici encore parviennent à se révéler. Rôle qu'elle prend peut-être trop au sérieux puisqu'elle s'était trop profondément enfoncée pour rendre tout ce qu'ils lui ont donné. Et pour ce cœur qu'elle tient à faire subsister, pour cette quête qu'elle s'était mise à porter ; elle ignore tout ce qui pourrait avoir à l'attirer, ce sommeil avorté qu'elle a délaissé au profit d'une contemplation habituelle sur les traits endormis, tout autant que pour celui qui s'est risqué jusqu'à ces murs où se retrancher.         





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Hazel Monroe
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ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Lun 28 Fév - 12:39 ▬


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05 février : « Don't thank me. » bien sûr que si. Parce qu'elle est là. Toujours là. Eternelle présence à ses côtés. Elle l'accompagne dans les bons comme dans les mauvais moments. Presque comme une promesse de mariés. Fidèle dans le triomphe et dans les embuches. Dans la santé comme dans la maladie. Vous vous aimerez chaque jour de votre vie. Pour seule différence que même la mort ne pourra vous séparer. Elle n'a jamais réussi cet exploit. Merci à elle d'être la personne qu'elle est. Pilier solide de ton existence. Ca n'est pas pour rien que c'est elle que tu as contacté ce soir. Pas pour rien que c'est elle que tu es venu voir. Pourtant t'es très entouré, t'en as des proches à qui tu peux rendre visite. Même des très proches qui n'aurait aucunement hésités à t'accueillir. Mais t'as eu besoin de votre connexion. T'as besoin d'elle. Tu le laisses aller contre elle. Tu t'allonges, tête que tu viens reposer contre ses jambes. Le mouvement des doigts de ton papillon dans tes cheveux parviens à t'apaiser un peu « And it won't work on me. Ye can stay. » Maintenant qu'elle brille à nouveau elle affirme qu'il ne peut pas entacher cette lueur avec sa morosité. Et tu la crois. Elle est forte sa lumière. Elle te réchauffe. T'enlaces dans un cocon de bienveillance. « Ye know, when he came back... he took me home with him. His son was here, he saw me like ye saw me too – I was low, ready to give up on everything. Ye remember that... » oui mais elle était l'amoureuse de son papa. Toi il ne te connait pas, c'est différent. Tu ne t'imagines pas lui imposer ta présence et ton état de fatigue. T'es pas en mesure de faire beaucoup d'efforts et t'as peur que ton chagrin vienne le contaminer. « But having them, Owen... having ye by my side, it helps me to get up. That joy y'all gave me that time, it was all I needed. » Oui vous avez tout fait pour l'aider c'est vrai mais dans tes souvenirs elle allait toujours très mal. C'est le retour de Clarence qui a réellement amélioré les choses pour elle. Est ce que ça veut dire que seul le retour de Liv pourrait t'aider à aller mieux ? Est ce que t'allais rester dans cet état pendant des mois ? « Yeah... it's not negociable, ye stay. » ouais, tu crois bien que t'as pas vraiment le choix, elle ne te laissera pas gain de cause. En tournant la tête vers elle tu peux voir ce sourire qui t'attendris. Ca te fait toujours du bien de la voir sourire. Ca touche ton cœur. « And for now, ye just have to close yer eyes. I can even sing for ye if ye want. » son éclat de rire raisonne dans ton oreille et finis même par t'arracher un sourire, malgré tout. Tu remontes ta main sur la sienne et resserre tes doigts autour. Remerciement silencieux. "J'adorerais que tu chantes" vraiment oui. La musique t'as toujours fait du bien, pas pour rien que t'en as fait ton job durant un temps. Alors si en plus c'est avec la voix de ce petit ange qui t'accueille comme une maman, que demander de plus. C'est peut-être la façon la plus douce pour cette journée de se terminer. Tu fermes les yeux. T'es épuisé, vidé, alcoolisé. Ton cerveau pourtant n'arrête pas de tourner mais peut-être que si tu te concentres sur sa voix alors tes pensées cesseront de s'éparpiller. Au moins le temps de laisser Morphée t'emporter.

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Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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