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Eamonn O'More
Eamonn O'More
destroyer of worlds

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans la demeure familiale qui lui revenait de droit. elle semble encore appartenir au passé, les meubles n'ont pas changé et il ne règne en ces lieux qu'une atmosphère lugubre et oppressante. ne gouverne entre ces murs qu'un effroyable silence.
ombres et névroses : souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'autre dont le nom est oliver. maniaque, peut-être trop. il n'accordera d'attention qu'à ceux qui tiendront son regard, réclamera cela si les prunelles osent dévier. tatouage de son appartenance aux black crows sur l'avant-bras - seule marque d'encre sur l'épiderme. derrière les frontières de glace que sont devenus ses traits, il masque une très profonde hypersensibilité - une tare, selon lui, qu'il essaie de réprimer par un complexe divin exacerbé.
cicatrices : 195
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Dim 16 Jan - 1:27 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now.




Rouge, l'horizon. Tendancieuse lueur qui s'éveille, qui rappelle l'aube qui s'était embrasé avant de s'échouer. Il a contemplé la finalité d'un jour nouveau, l'énième mort de ces heures écoulées. Il a hésité, c'est un fait – inavouable vérité qu'il ne peut pourtant pas nier. Elles ont été trop nombreuses ces questions qui se sont apposées. Elles résonnent encore contre l'encéphale, elles parviennent à gangrener jusqu'aux songes pourtant triés. Il y a cette brume levée, ce brouillard épais qui empêche la raison d'avoir à poursuivre le monologue qu'elle se devait de réciter. Oh, les raisons de sa venue n'ont pas changé – nécessité silencieuse que de pouvoir s'approprier l'ombre qu'il a guetté. Silhouette trop frêle dans laquelle les griffes ont à se planter. Il veut son savoir, il veut ses secrets. Il veut ces détails qu'ils ignorent et qui pourraient tant les aider. Eux, ces autres qu'il tient à manipuler. Eux, ces autres auxquels il s'est allié pour honorer ce besoin de grandeur qui s'est mis à gronder. Revenu d'entre les profondeurs, Eamonn – trop longtemps disparu. Les messages laissés sans réponse, l'ignorance parfaite qu'il ne peut accepter de la part de celle qui doit avoir été éloigné. L'autre y a sûrement veillé, incapable de pouvoir envisager qu'elle était besoin plus qu’éventualité marquée. Évidence discrète que le cœur s'affaire encore à ignorer. S'il savait, Eamonn – s'il savait que le piège pourrait si aisément se refermer. À trop vouloir la convoiter pour ces quelques finalités, les sens pourraient s'y perdre, pleinement s'en mêler. Mais il nie, celui-là – les émotions dissimulées. Trop bien cachées. Il nie, les prunelles encore posées sur cette porte devant laquelle il s'est imposé. Et elle s'élève enfin, la main. Elle réclame cette attention, elle frappe contre le bois qui sépare les êtres qui ont à se retrouver – évidence qu'il feindra si le besoin vient résonner. Là, quelques coups. Là, l'oreille tendue aux murmures, aux sons qu'on baisse pour parfaire ce mime d'absent, ce mime d'endormi. Il aurait pu en sourire, amusé ; touché, peut-être. Ça ne fait que l'agacer, trop de temps a déjà été perdu qu'il ne saurait rattraper. « Euros ? » Il insiste, calme la voix. Tonalité grave qui résonne pour faire entendre cette présence que rien ne fera s'éloigner avant que les jeux ne soient retrouvés, avant que les liens puissent à nouveau être noués. « Can we talk ? I owe you explications. » Le manteau du fautif qu'il est prêt à endosser ; la cape des fautes qu'il peut aisément enfiler. Qu'importe, finalement, tant qu'elle daigne l'écouter – tant qu'elle lui laisse l'occasion de lui faire boire ces maigres excuses, ces fausses nouvelles teintées de pseudo légitimité. Et il s'est redressé, l'homme patient. Il a retrouvé sa hauteur, cette neutralité dérangeante que les traits aiment à dévoiler. L'absence de tout, la présence de rien. Figé dans l'éternel silence, ce faciès qui contemple encore le misérable panneau de bois devant lequel on le laisse attendre – blasphème à l'égard de celui qu'on ne doit oublier. « I know you are here. » Presque lassée, mais ce sentiment qu'il ravale pour ne rien accentuer de ce fossé trop profondément creusé.      









pull me from the dark
❝ Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now."
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Euros Roseburry
Euros Roseburry
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road ; un modeste appartement en compagnie de sa fille et de chats qu'elle récupère, sauveuse des errants - elle a une nouvelle colocation avec Alexis
ombres et névroses : hypersensible émotionnelle et physique, à fleur de peau - timide espoir qui se loge en ces pierres, en ces dieux qu'elle prie, ces cartes qu'elle tire - ésotérique âme - positive carcasse - petite et pâle, maigreur aux quelques attributs féminins marqués et au style sophistiqué
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▬ Lun 24 Jan - 18:13 ▬
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Vélin. La peau fine des pages pincées et tournées. Vélin. Incunable vénéré par la douceur d'une main. Simplicité du geste. Les lignes parcourues à la hâte des yeux. La curiosité des prunelles, l'encéphale qui s'agite et donne au myocarde bien des rebondissements. Histoires d'antan où choient les enluminures et les dorures passées d'autrefois. Vélin. Le livre entre les doigts et les fables qui se comptent non sans aucun émoi. Tristan et Iseut se racontent au doux son d'une harpe. Le gramophone récupéré de ces ancêtres anglais joue le disque usé. La passion damnée d'un filtre d'amour dévoré malencontreusement défile dans la tête qui lit silencieusement. Elle lit Euros. Elle redécouvre avec ferveur cet amour sommaire ; cette passion éphémère tracée uniquement à l'opprobre d'un poison, d'un filtre d'amour malencontreusement bu. Endocarde factice qu'elle dévore avec avarice. Vélin. Simplicité du geste sur ce qu'elle tourne avec minutie. L'instant est paisible. L'instant confère au cœur endolori des dernières semaines un peu de répit.
Elles cessent les questions. Elles cessent ces interrogations impitoyables envers son propre être. Rejetée, délaissée là où les valses sentimentales s'achèvent pour la solitude et le déploiement de ses sèves. Elles cessent les questions, les larmes, les mauvaises intonations envers son reflet défait. Meurtrie. La résilience est faite sur cette vie qu'elle ne partagera qu'avec elle même. Elle et ses folies. Différente, particulière qui se distingue et demeure en solitaire. Cloche qui tinte et qui dicte les dissonances dont elle peut faire preuve face aux autres, face à ces amants encore et toujours évanescents. Les deux aimés envolés. Ceux qui l'ont oubliée. Ces mélodies criardes qui ne conviennent à personne, celles qui font qu'on la laisse inlassablement.
Vélin. La peau fine des pages pincées et tournées. Euros s'adonne à la lecture de ce qui peut bien la faire rêver. Fleur bleue fanée qui a abdiqué et persiste à se terrer, à pousser dans la limite du pot qu'on veut bien lui donner. Couleur pastel, racines foutues de côtés pour ne pas abimer le jardin où poussent plus beaux spécimens de fruits calibrés. Cloche qui tinte et qui extirpe, qui sort des sentiers médiévaux pour rappeler à l'âme que la vie persiste. Willow à l'école, la boutique fermée pour prendre le temps de se ressaisir après ces mois étrangement passés. La tête se redresse et les pieds nus vont dans le couloir. L'œil dans le judas, la respiration qui se coupe et la panique qui assiège le petit esprit embrumé. Fatigué. Abandonné par ce premier qui vient de sonner.
Sans mot dire, sans faire plus de bruit, elle laisse la musique tourner et la latence s'exprimer. Elle ne veut pas ouvrir. Elle ne veut pas faire face, parler, manquer de pleurer pour les déceptions causées par ce que sa génération appelle : ghoster. Parce c'est ce qu'il a fait celui qui se rappelle, celui qui se ravive à insister. Ton sépulcrale qui dicte, qui fait trembler la silhouette qui ne tient pas à discuter avec la carrure de ces espoirs annihilés.
Il insiste. Il soumet par la vérité de ce qu'elle ne peut feindre. Oui, elle est ici et les bruits de l'appartement en témoigne. Paupières crispées, elle sent le souffle lui manquer et tend ses doigts confus sur la porte qu'elle ouvre tout en laissant l'entrebâilleur fermé. La tête passe dans l'interstice et sans même le regarder elle cherche à le faire partir. La laisser sans revenir comme il l'a fait. « Hey... Hm... If you are here for the books you lent me, they were dropped at the university, few weeks ago. And... hm... I... Hm. I was about to leave, I don't have time I'm sorry i can't talk but here it is, your things are at the university, I didn't keep anything, it's sworn, you can go.   »


Of course i feel to much, i'm a universe of exploding stars.
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Eamonn O'More
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ombres et névroses : souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'autre dont le nom est oliver. maniaque, peut-être trop. il n'accordera d'attention qu'à ceux qui tiendront son regard, réclamera cela si les prunelles osent dévier. tatouage de son appartenance aux black crows sur l'avant-bras - seule marque d'encre sur l'épiderme. derrière les frontières de glace que sont devenus ses traits, il masque une très profonde hypersensibilité - une tare, selon lui, qu'il essaie de réprimer par un complexe divin exacerbé.
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▬ Ven 28 Jan - 2:32 ▬



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L'ombre longue les façades du palier. Elle surplombe les brèves luminosités qui auraient voulu prospérer, celles que la présence force à s'estomper. Il guette, patience mise à rude épreuve, le souffle coupé – les poumons à l'arrêt pour ne rien trahir de ce qui pourrait avoir à s'élever. Agacé, le brasier de l'infamie qui s'élève sous le palpitant qui en appelle au calme, à cette retenue nécessaire pour ne rien accentuer de ce qui s'est déjà fissuré. L'emprise n'est plus qu'il se doit de rappeler, qu'il se doit de raviver contre les chairs qui, enfin, parviennent à se manifester. Elle est hésitante, il croit pouvoir l'affirmer tremblante. Elle tient ses distances et lui, l'azur dévie de cette chaîne encore bien accrochée aux traits qui évitent d'avoir à le toiser. Il tique, retient ce réflexe qui cherche à s'élever – cette main qu'il veut tendre pour récupérer la mâchoire, forcé ce regard à l'affronter. Il croit y céder, n'en fait rien, contemplatif qu'il en devient pour essayer d'appréhender la suite de cette intrusion osée. Crispées, les phalanges, dans la poche du manteau encore bien lissé. Serrées, blanchies sous l'effort quand la petite voix s'élève, quand ces syllabes lui sont délaissées. Nul sens trouvé, rien que des banalités qui glacent ce sang paradoxalement embrasé. Il y a cette tornade qui s'élève, qui saccage l'entièreté des limbes discrètes et effacées. Là, il en soupire. Là, les paupières se ferment brièvement avant qu'elle n'essaie de fuir, avant que la parole ne lui soit retirée. Le bois qu'on tente de fermer, la main qui s'impose – par réflexe, par instinct. Trop violent, le coup. Mal contenu, la raison qui se rappelle à la mémoire pour ce qu'il devait prétendre, cet autre manteau qu'il se devait de porter. Il tique, tient sa langue – mais les secondes lui sont comptées qu'il ne peut laisser lui échapper. « Listen... I beg you. Et ça lui arrache la trachée d'avoir à oser ces quelques syllabes. Cette moue triste qu'il parvient à feindre, rien que de moitié. Assez pour appuyer ces paroles qui se forment d'elles-mêmes maintenant qu'il peut se faire entendre de celle qu'il fut contraint d'abandonner. « I wanted to come back to you, I swear. What happened when we left to Irland, it wasn't nothing. But I had to take care of... my brother when we came back. I left because he needed me but in the end, it wasn't enough and I don't want to lose what we just started back then. » Et tant pis, l'ego s'en relèvera. Il y a cet instinct qui réclame que cette partie puisse être réparée, que tout puisse à nouveau lui être à portée. Il s'est redressé de peu, alors. Les prunelles qu'il se force à dévier, à apposer sur sa main pour feindre la prise de conscience quant à cette maladresse qu'il pourrait avoir oser. Les phalanges qui s'écartent, qui se retirent du panneau en bois maintenu. « Sorry... I don't want to scare you, I just need to be honest about... us. » Les sentiments sur lesquels il cherche à appuyer – ceux-là qu'il s'essaie à susciter pour parfaire ce qu'il essaie de restaurer. « I don't care about the books. You are more important than that. » Il fait de son mieux, l'éternel silencieux. Il fait de son mieux pour honorer celui qu'il prétendait être quand les traits sous le masque n'ont plus qu'à s'affaisser, las de ce qu'il essaie d'orchestrer.      









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Euros Roseburry
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▬ Ven 28 Jan - 21:05 ▬
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Un coup. Contre le battant de fer de la porte sommairement blindée ; il y a un coup. Un seul. Tonitruant. Resonnant jusqu'aux plus lointaines pièces derrière le couloir et l'entrée d'argent. Un coup. Il fracasse sa paume non loin du judas avec la puissance d'un fou. D'un dément. Les bras frêles s'arrêtent dans le gestes qu'ils étaient entrain d'entreprendre pour se préserver, pour refermer ce chapitre qu'il avait lui même quitté. Nette. La façon est parfaite. L'épiderme frémis sous la violence de l'instant. Le fin duvet de la biche se dresse face à fusil tiré. Chasseur dressé qui fait face, qui est d'une immuable immobilité. Le bras tendu. L'équerre qu'il dessine entre son corps en i et ce coude droit. Force simple face à ce visage totalement fermé. L'épiderme frémis. Elle sursaute et se raccroche à la ferveur de la poignée. Elle songe à la chaîne. Elle prie pour qu'elle n'ait pas à céder. Elle prie pour qu'elle persiste, qu'elle résiste, qu'elle continue de la séparer de cette bien étrange entité venue pour la réclamer. Les yeux écarquillés, elle retient sa stupeur dans une singulière politesse. Elle retient derrière ses lèvres tremblantes sa frayeur fugace jusqu'à écouter. Sans regarder, contemplant le sol bigarré qui marque la frontière entre son appartement et les escaliers de l'étage, elle entend les explications données.
Lentement, les traits noirs de la daine se relèvent sur le danger. Velléitaire femelle qui déglutit avec difficulté. La luette sèche autant que les interprétations et les idées. « I...   » Elle. Elle ne sait pas. Elle souffle de façon légère sur la situation qu'il vient de présenter, sur ces mots qui l'atteignent comme une balle, comme plomb dans gibier. « I don't know if it's a good idea... I. I tried to forget about it and sometimes i did... It's... I... I don't know.  » La vérité susurrée. Le murmure qui s'étiole entre les lèvres et les paupières qu'elle clôt pour absolument éviter ce regard terrible qu'elle sent peser sur ses épaules fragilisées. La douleur, la peine, le doute qui l'ont agitée pendant plusieurs semaines sans comprendre ce qui pouvait bien se passer. Pourquoi? Pourquoi a-t-il été parmi ceux qui l'ont rejetée ? L'espoir placé, l'amour naissant qu'elle a délaissé au profit d'un autre du passé. L'espoir effacé dans la résilience. Il l'avait réduite au rang de ces fantômes qu'on cherche à oublier. Il l'a ignorée, évincée sans raisons données. Et maintenant qu'elle acceptait qu'un truc cloche avec elle, il est là à revenir et supplier. Mystérieuse roue qui se met à tourner, à l'emporter sans qu'elle ne puisse y parer. Un recommencement qu'elle jure ne pas pouvoir encaisser s'il possède la même finalité. « I... I guess it's better to talk about all of this inside. Come.  » Angoissés, les doigts nerveux montent pour faire tomber la chainette dorée. Hésitante, elle s'écarte et ouvre en grand la porte tout en prenant garde aux chats, qu'ils n'aient pas à s'échapper. D'un pas, il avance, avale la distance et se positionne. Timide, elle ferme derrière son dos qui surplombe et passe devant lui pour qu'il la suive, qu'il rejoigne le canapé singulier. Dans le salon, elle retire le diamant du vinyle qui était entrain de jouer. Le silence vient peser. « Do you want something to drink ? To eat ? I can make you a coffee or a tea.  »


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▬ Dim 6 Fév - 2:52 ▬



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Les tensions crépitent, parviennent à faire résonner les mille tonnerres dans l'esprit emmêlé. Parce qu'elle n'est rien, la demoiselle ; rien qu'un jeu qu'il se doit de maintenir, rien qu'une parcelle d'humanité qu'il ne devrait pas craindre d'entacher. Et pourtant ; dans les tréfonds de l'être résonne les battements d'ailes d'une luciole affolée. Maigre lueur qui bataille contre les ténèbres qu'il a invité pour pouvoir s'y infecter. Celle que l'enfer s'approprie puisque les mots résonnent qu'il ne peut ignorer. Elle est saccadée, la voix – elle force ce maigre mouvement à la tempe gonflée. Elle a cherché à oublier, elle l'a fait – parfois. Déjà trop. Déjà bien assez – un affront qu'il prend en pleine âme, lui devant qui le monde devrait avoir à s'agenouiller. Pourtant, les paroles sont retenues, calcinées aux flammes de la gorge qui s'est obstruée, mais l'insistance impose son coup, surin qui se plante entre les côtes pour chatouiller les plus mauvais instincts. Déliées, les lèvres. Déliées avant que le souffle ne soit rattrapé, avant que cette petite voix n'ait à nouveau s'user. Surpris, en premier lieu. Il s'était fermé lors de cette fuite qu'elle tentait d'orchestrer – et là, tout est à calculer, tout est à revoir dans les scénarios qu'il s'était imaginé. Elle est faible, cette patience anémiée. Elle est fragile qui en vient pourtant à souffler. Les malins affichent leur moue défaite et lui, lui il ne fait que contempler ces mouvements osés ; la porte qui s'ouvre en une invitation susurrée. Ainsi, la chaleur du foyer est empoignée quand il s'est avancé. La respiration est apaisée qu'il force à se réguler. Les prunelles vont, viennent, s'attardent un instant sur ces improbables alentours avant que la silhouette ne soit de nouveau toiser. Les pas sont hésitants, le canapé rallié sans encore s'y installer. Prestance qu'il tient à faire prôner, l'âme qui calcule encore ce nouvel élan à trouver. S'étiolent ces notes qui virevoltaient – le silence reprend ses droits entre les deux amants qui s'étaient déchirés, la faille entre les deux êtres ne dégueule plus son souffle puisqu'un répit est offert, pleinement concédé. Là, tout lui revient ; cette nécessité que d'avoir à l'approcher, ces paroles qu'il tient encore à lui arracher, cette étrange volonté que de la voir lui revenir pour ce muscle d'ordinaire si muet. « I appreciate. » La voix sème son timbre grave entre les murs floraux et désaxés – façades trop mal ordonnées qui titillent l'esprit qui s'est quelque-peu paralysé. Une seconde, un instant de battement. Une maigre seconde avant que la raison ne chante son éternelle comptine, ce rappel qu'elle appose sur la conscience qui s'était en partie éloignée. Il n'a pas répondu à la question, il s'était égaré en ses songes imbibés de poison. « A tea, please. » À l'attention de la jeune femme, l'azur trop clair qui y demeure avant que d'avoir à dévier. Là, cet animal qui s'est approché – qui force les tempes à battre une nouvelle fois puisque les paroles n'ont pas à s'élever. Le masque est à tenir qu'il ne peut abandonner. « Thank you for allowing us to talk. » Il n'a pas bougé ; marbre s'est à nouveau enfoncé en cette place qu'il s'est approprié.       









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▬ Jeu 10 Mar - 18:25 ▬
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Discret est le fardeau derrière les paupières. Discrets sont les maux et les pensées qui se forcent, qui se veulent subitement volontaires. Poursuivie. Errance achevée pour celle qui s'est échappée vers l'oubli. Poursuivie. Désormais l'homme dans l'encéphale qu'il empli. A chaque seconde. La voix grave de rocaille fait l'écho à l'hier. Elle ravive, elle rappelle les moments que rien n'altère. Poursuivie. Discret est le fardeau derrière les paupières. Le gout pour la beauté profonde de l'Irlande. Les regrets dans la bouche amère. A chaque seconde. Celui pour qui elle succombe. Il entre. Partout. Partout il entre. L'air en devient vicié, il colporte avec lui les effluves de tabac froid qu'il ne fait que fumer. Dans les narines se scande un parfum de musc et d'alcool. Un bois renfermé, un livre vieillot et abandonné. Il sent les bibliothèques et les musées. Il sent les tombeaux et la poussière que l'on vient d'épousseter.
Euros peine à respirer. Euros peine à contrôler l'agitation, la palpitation, le tambour à tout rompre sur la porcelaine déjà brisée. Discret est le fardeau derrière les paupières. Discrets sont les maux et les pensées qui se forcent, qui se veulent subitement volontaires. Poursuivie. L'effroi. La dissonance du cœur sur la réaction qui s'enchaine : épidermique. La peau frissonne. Les côtes se soulèvent à peine et répriment bien des sursauts à chaque geste qu'il fait. Elle veut fuir. Elle veut partir. Elle veut s'enfuir car quelque chose de profondément viscéral lui dicte qu'elle est en danger. Biche sur falaise. Femme au bord du malaise qui déglutit et humecte d'une salive épaisse son palais desséché. « Wi...wich one ? I euh I have black tea, white and gre...ok, i'll make you darjeeling without sugar and milk. » Question, réponse qu'il induit de la glace d'un regard qu'elle évite. Prétexte à son encontre, l'accort à son égard.
Dans la cuisine qu'elle rejoint bien vite, les mains tremblent. L'eau surabonde sur le sol. Les objets tombent, vagabondent de bien des fracas qu'elle caponne.
Il lui faut plusieurs minutes contre le mur pour se ressaisir. Il lui faut plusieurs minutes dans le sifflement strident des vapeurs pour y parvenir. Chuintement aux tympans. Cornement à l'être en écueil imminent. Discret est le fardeau derrière les paupières. Discrets sont les maux et les pensées qui se forcent, qui se veulent subitement volontaires. Poursuivie.
Finalement elle revient. Elle retourne dans le salon qu'il couronne pour le servir. Disposées, les tasses fumantes tracent une certaine buée contre le verre froid de la table basse. Les doigts maladroits poussent les vases et les fleurs. Elle fait de l'ordre. Elle se précipite pour s'occuper, pour minutier les lieux pour celui qui l'embûche. Un pot en grès se brise. Le mimosa se fane sur le tapis. La tulipe s'écrase sous le talon et la fille se jette à genoux devant le type impassible. «... Oh. I'm so so sorry... I... I'll clean everything. What should we talk about ? Your brother, right ? »


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▬ Mar 15 Mar - 23:56 ▬



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Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now.




Vortex deviennent les ombres autour de la silhouette inerte. Il toise, il contemple – il s'abreuve à cet éclair, à cette tension qui semble pouvoir claquer. Ainsi se dépeignent les méandres de son monde, les sévices de son règne. Le souffle est court et maîtriser, contraste avec celui qu'il croit pouvoir écouter – l'azur qui toise, l'azur qui s'implante, qui déchire la présence de cet intérêt trop prononcé. Et pourtant, le contrôle est à faire valoir – le silence à briser. À peine descellées, les lèvres. À peine animées que ce petit timbre en vient à raisonner. Il y a cette émotion qui s'impose, ce soupçon de gêne, de terreur mêlé. Trop vite, trop fort. Il a trop brusqué, inconscient qui craignait d'avoir à perdre toute l'avancée de cette ambition à honorer. Conscient de tout ça, celui qui tente de s'apaiser. La raison qui l'emporte sur cette espèce d'instabilité désordonnée. Proposition levée à laquelle il acquiesce à peine, petite chose s'éloigne pour se terrer là où les pas n'ont à la suivre. Et lui, le regard s'abaisse. À peine, de peu – le souffle est inaudible que celui qui s'extirpe de la trachée. Moyens perdus puisque les incertitudes semblent s'amuser à tout ronger. Agacé ; mais résonne le chant de cette nécessité à installer. La confiance est à récupérer et elle, elle est si fragile, prête à si aisément se briser. Un instant, une seconde volée à un semblant d'éternité. Les phalanges qui fouillent instinctivement les poches pour le poison qui y rôde, la retenue qui néanmoins s'impose. Il soupir, silencieux, gargouille immobile qui prend sur lui pour ne pas y céder. L'attention qu'il laisse lui échapper avant que cette petite silhouette n'est à lui revenir, avant qu'elle ne persiste à s'activer. Les gestes tremblants qu'il contemple, cette avancée hésitante avant que le fracas ne déchire le silence prêt à reprendre ses droits sur les lieux dérangés. Un sursaut de l'endocarde quand le marbre n'a pas encore céder. Une seconde, rien qu'un moment. L'azur qui s'est abaissé, qui imprime ce spectacle dans la mémoire affamée. Les genoux ployés. L'allégeance possédée. Mais la raison, encore et toujours, garce tenace qui se rappelle pour parfaire le jeu qu'il pourrait ne plus posséder. Les gestes imités, elle qu'il invite à ne pas s'en occuper. « Hey, it's fine. Let me take care of that. » Avenant, plus tendre qu'il ne l'avait été. La paume qui s'appose sur le poignet, sans serrer, rien que pour l'inviter à s'en écarter. Il s'y risque, à ce rictus maladroit qu'il tient à honorer. Qu'elle s'apaise, confiance est à donnée. « Ok, look at me. Take a deep breath and sit. It's nothing. » Rassurer pour mieux s'approcher. Se plier à cette posture pour tout ancrer, tout infecter dans l'esprit qu'il est venu récupérer. Parcelles aiguisées qu'il s'accapare pour les rassembler, débris qu'il emporte avec lui afin de les jeter – assuré qui n'attend nulle précision, lui qui ne fait qu'un peu plus s'immiscer. « And, for what it worth, I thought we could talk about os. » En lui revenant, en osant ces quelques pas jusqu'à la demoiselle qu'il a laissé s'installer, présence fébrile qu'il invite à prendre place sur le canapé après que les fleurs aient été ramassées. « Because I think I know how you must have felt and I'm sorry about that. I just didn't know how to position myself about all that I had to manage. I should have talk to you instead of letting you with no explanation at all. » Et il a risqué la pulpe de ses doigts sur la peau fine de cette main à portée. Sans insister, lui laissant encore le choix que de s'en défaire si nécessité vient à gronder. Patience. Patience qu'il se doit de faire régner.        









pull me from the dark
❝ Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now."
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Euros Roseburry
Euros Roseburry
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road ; un modeste appartement en compagnie de sa fille et de chats qu'elle récupère, sauveuse des errants - elle a une nouvelle colocation avec Alexis
ombres et névroses : hypersensible émotionnelle et physique, à fleur de peau - timide espoir qui se loge en ces pierres, en ces dieux qu'elle prie, ces cartes qu'elle tire - ésotérique âme - positive carcasse - petite et pâle, maigreur aux quelques attributs féminins marqués et au style sophistiqué
cicatrices : 212
crédits : ava&gif : chat.noir - sign : awona

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▬ Ven 24 Juin - 17:43 ▬
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A genoux. Jetée sur le tas de sa panique et de ses maladresses, les mains s'affairent. Tremblantes, elles ramassent les tiges, les feuilles, les pétales déchirées tout contre les brisures de verre. La pulpe s'agace. Elle manque de se couper un morceau de chair quand il vient. A genoux. Il se baisse à sa hauteur, à sa condition volage et ses frayeurs. A genoux, il a la proximité du grand soir.  Il a l'intrépide, le grand, le convaincant dans le regard qu'elle croise. Il a les perles cyan. Il a le mouvement lent de la mer. Il a l'oubli des terres, le cobalt, là où s'envole l'albatros et où finissent les guerres. Il a les falaises, les coteaux d'Irlande. Il a le tranchant des bivalves et des galets à la commissure de son visage. A genoux, tous les deux, comme une prière. Il a la tourbe et le musc. Il a les fumées des herbes hautes ramassées et tranchées. Il a la proximité du grand soir. Il est aussi proche des lèvres qu'il a, des heures durant, couvertes de baisers charmants. Figée. Figée dans l'instant. Immobile dans le temps sur ce sol dévasté. Plongée dans ses yeux, asphyxiée un court moment par les iris, par la pupille rétractée. Noyée. A genoux. Il la touche, il fend un contact comme dans les draps de deux amants. Elle tremble. Elle y boirait. Elle s'y jetterait à cet océan de prunelles éclairées ; à cette assurance rassurante qui la rend assujettie à l'admirer.
Il sait. Il sait y faire quand il s'écarte, quand il creuse la distance pour créer le manque. Il sait. Il sait y faire quand il revient pour toucher. Comme un reflux. Comme un ressac sur le corps emporté.
Désormais assise sur le canapé, troublée de ces retrouvailles qu'elle n'attendait plus, non sans les espérer... Euros se laisserait presque attraper par les pernicieux filets.
Il déverse ses paroles comme des promesses. Il manie le langage comme la litanie d'une messe. Il cherche à dire, à convaincre, à se faire ouïr par la caboche du moineau trempé. « Us ? Cause there is an "us" ? » Elle a la gorge nouée, serrée, desséchée malgré les flots dont il commence à l'abreuver. Le cœur bat, comme une étrange remontée à la surface. Les poumons se gonflent pour ne plus laisser l'air s'extirper. Figée. Figée dans l'instant. Immobile dans le temps jusqu'à ce qu'une pensée la traverse. Une réponse. Quelques mots donnés par l'instinct qui cherche à se garder, se préserver de l'indicible, de l'énigmatique ; de la souffrance invisible qu'un autre a imposé. « ... I tried. I tried to talk to you. I came to you and you treated me like nothing happened... just like... we were strangers to each other... I don't really know if there is something to say about "us". Despite your problems... I don't understand why. Why that and why we have to talk months later ? »
Le visage se baisse. Le myocarde s'accélère, pulse, se vide de son sang pour ces pensées qui se veulent solides. La peur. A genoux. Les jambes qu'elle veut prendre à son cou pour ne plus s'ébattre et s'ébrouer dans de viles vanités sentimentales. « What... What do you want to talk about... Now ? »


Of course i feel to much, i'm a universe of exploding stars.
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Eamonn O'More
Eamonn O'More
destroyer of worlds

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans la demeure familiale qui lui revenait de droit. elle semble encore appartenir au passé, les meubles n'ont pas changé et il ne règne en ces lieux qu'une atmosphère lugubre et oppressante. ne gouverne entre ces murs qu'un effroyable silence.
ombres et névroses : souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'autre dont le nom est oliver. maniaque, peut-être trop. il n'accordera d'attention qu'à ceux qui tiendront son regard, réclamera cela si les prunelles osent dévier. tatouage de son appartenance aux black crows sur l'avant-bras - seule marque d'encre sur l'épiderme. derrière les frontières de glace que sont devenus ses traits, il masque une très profonde hypersensibilité - une tare, selon lui, qu'il essaie de réprimer par un complexe divin exacerbé.
cicatrices : 195
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Dim 27 Nov - 23:22 ▬



new fable
CODAGE PAR TETRADKE


Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now.




Cause there is an "us" ? Il a retenu l'élan, les mimiques instinctives que les traits auraient pu avoir à jouer. Il a retenu les morts, ces paroles qui auraient eu à s'élever par crainte que tout puisse réellement lui échapper. Dans les limbes de la carcasse, sous les failles dissimulées, lave s'agite, implose, explose, déverse ses pierres fracassées en boulets meurtriers contre les parois de l'endocarde qui tente de se figer. Un souffle, c'est tout ce qu'il parvient à expier. Une respiration avortée pour que ce calme puisse prospérer ; presque en vain, lui qui se doit de dompter ces émotions trompeuses et assassines. Mais revient le spectre de cet autre, le fantôme innomé. L'envers du miroir, cette lumière qui aveugle et qui affaiblit – persuadé qu'il s'en fait, lui qui voudrait pouvoir s'approcher de cette perfection fantasmée. Obstacle qu'il est, celui qui a trop joué de son innocence pour défaire les liens qu'il essayait d'enfoncer en cette demoiselle qu'il est venu confronter. Perfidie et humanité bataillent pour le trône qu'elles se sont mises à revendiquer. Le droit d'exister. Non, elle ne comprend pas ; et elle ne pourrait pas comprendre. Tout n'est qu'ombre, tout n'est que ténèbres opaques et imparables. Tout n'est que silence malgré ce qu'il est venu prétendre, malgré tout ce qu'il voudrait pouvoir faire valoir. Le silence en seule arme, le silence qu'il laisse prospérer. Les paroles de la belle qui résonnent, qui animent à elles-seules l'espace qu'il est venu déranger. « What... What do you want to talk about... Now ? » L'entendement qu'il se doit de contrer, de défaire – les notions des mille et une retenues qu'il se doit de fracasser. Par nécessité, pour que se poursuive ce glorieux dessein en lequel il s'est mis à croire, ferme conviction qu'il ne parviendra plus à chasser.

Un regard, rien qu'un regard qu'il abandonne sur cette silhouette renfermée.
L'azur qui s'y perd, qui se met à y peser – rien qu'une seconde, parcelle de temps dérobée.

L'hésitation, l'instinct qui s'est mis à gronder. L'opportunité est là qu'il pourrait saisir, les illusions des rêves ressassées qu'il pourrait rendre plus réelles, plus vraies qu'elles ne le seront jamais. Il ne suffirait d'un rien, d'un élan quelconque pour faire taire ces souffles, ces requêtes silencieuses derrière les syllabes annoncées. Cette magnifique liberté qu'il pourrait retrouver, ces chaînes qu'il aurait à éloigner. La douleur qu'il distillerait, et qu'importe que le temps ne soit pas encore opportun à cette finalité. Le sang qu'il aurait à verser, les larmes qu'il aurait à faire couler. Parcelles d'endocarde qu'il pourrait avoir à piétiner. Il ne suffirait d'un rien, c'est un fait – et pourtant, inertie n'est pas brisée. « I wanted to talk about... Il tente un rire, léger, à peine audible. Il tente cette gêne, cette hésitation ; cette normalité, cette humanité qu'on lui imagine parfois, quand les regards sont biaisés. The way ye make me feel alive at this time. » Et le regard n'a pas dévié, posé sur le faciès de cette fleur qu'il finira par faire faner. Il le sait, ne l'a pas oublié – et qu'importe puisque la destinée réclame ces sacrifices pour cette quête à laquelle il s'est pleinement dévoué. « I shouldn't have react the way I did, but I didn't want ye to... to deal with what I've to manage. Et si la trachée s'est serrée, il s'y risque tout de même – quand bien même ces paroles peuvent en l'instant lui coûter. Guess I was wrong because now, I know what I could lose. This means ye. » La main brièvement levée, petite chose désignée. « What happened back there was real. » Pour tout acter, pour tout sceller. Précision dans les paroles qu'il se met à formuler. Et tant pis pour l'offrande que les profondeurs réclamaient, il usera de patience pour que les maux aient l'impact tant souhaité.         









pull me from the dark
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