Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

 

 mythical and mighty

Aller en bas 
Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 371
crédits : chat.noir (c) astra (a)

mythical and mighty Empty
▬ Lun 1 Nov 2021 - 22:19 ▬



mythical and mighty
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




// tw ; gore, sang, violence, vampirisme //

19 octobre 2021.
Sans étoiles, cette nuit qui s'installe. Sans clarté, les lueurs argentées oubliées. Il contemple l’œuvre, il contemple ce qu'il vient tout juste de dresser – le tableau parfait d'une bestialité dévoilée. Là, sous quelques sillons tracés, le carmin qui suinte des traits qu'il a frappé et torturé. Il est bref, le souffle – à peine régulier dans ses notes élevées. Il trahi l'horreur, la folie qui s'est installée. Maîtresse d'un temps ancien, la plus vieille des compagnes qui lui soit restée. Fidèle, à n'en pas douter, puisqu'elle persiste à corrompre l'être et les chairs qui parviennent à l'animer. Jusqu'au muscle sous la poitrine, jusqu'à ce misérable palpitant qui chantonne le glas invoqué. Elle est lente et glaçante, la litanie qui se chante dans les tréfonds de ces obscurités. Il n'y a que les suppliques qui s'élèvent, que ces prières égarées dans cet enfer qu'il a lui-même créé. Là, contre la joue, le sang qui persiste à s'écouler. Il en devient presque carnassier, le sourire qui s'est installé – cette courbe dérangée qui habille les lippes de ce qu'il pensait pouvoir contrôler. L'humanité en deuil, tapie dans la noirceur de cette carcasse encore immuable, à quémander une lueur pour rendre son sort plus acceptable. Éteinte, pourtant, cette dernière. Elle s'est étiolée sous les grognements d'une bête affamée. Celle qui tient les cachots de son existence, celle qui patiente trop souvent sous les brises froides d'un univers méprisé – mais là, il le croit, presque accepté. Les rivières rouges qui s'écoulent, les cendres qui virevoltent au gré d'un vent violent et impétueux, les murmures improbables qui s'amusent à distiller cette simple idée – cette petite parcelle d'horreur qui s'est mise à flamboyer. Il a osé creuser les chairs sacrées, se défendre contre ce qu'il est devenu au fil des années – inévitable finalité. Lui, l'enfant des mille morts, rejeton de quelques ténèbres trop bien voilées. Et la pulpe des doigts y vient, elle s'élève jusqu'à la blessure portée – jusqu'à ces gouttelettes qui s'extirpe de l'épiderme entaillée. Folie, elle encore. Folie qui s'embrase, qui consume jusqu'à la raison déstabilisée. Tout n'est que flamme et lui, lui choisit de pleinement s'y avancer – d'un peu plus s'y enfoncer. Elijah, Dieu des Dieux ; pleinement ressuscité. Elle s'impose, cette couronne réfutée – déposée sur les boucles fièrement dérangées. Elle s'impose quand les traits sont dévoilés, quand le masque tombe pour tout accentuer. Là, en un pas osé, en une avancée vers cette proie dont les poignets sont prisonniers, la carcasse sur cette chaise de fortune déposée. La hauteur qui gouverne, l'azur qui s'abaisse vers ce que les mains ont jusqu'ici traîné. Ce n'était qu'une cible, qu'un spectre sans importance – une âme vouée à rejoindre la légion des fantômes qui l'ont d'ores et déjà trop accompagné. Mais il n'en restera rien, l'instinct réclame désormais son festin. Pour punir l'audace qui s'était éveillée, sentence nécessaire pour faire taire cette témérité que celui-là s'était trouvé. Là, là seulement il s'abaisse. Là, là seulement il lui vient. Sans un mot, sans une syllabe à lui confier. Rien, rien si ce n'est cette courbe encore bien inscrite sur le faciès de l'animal qui s'est enfiévré. Le Roi confronte l'idiot. Le Roi s'abaisse à ce pathétisme, à cette pitié qu'on essaie de lui quémander, rien que pour pouvoir pleinement l'admirer – elle, cette peur qui s'est mise à suinter maintenant que les prunelles s'y sont accrochées. Terreur imparable qui s'élève puisque les promesses, quoi que silencieuses, parviennent à résonner. Il en a oublié le monde, ces heures qui s'écouleront, ces secondes qui s'effritent déjà à ses pieds. Il en a oublié cette ancienne réalité, là, pour celle qu'il se refusait à confronter. Pourtant, elle glorifie l'être, parvient à faire bouillonner le sang de toute cette innommable vitalité – gorgées, les veines, de toute cette puissance trop souvent bridée. Lui, le malin des temps anciens – l'immortelle bête qui ne vit que par ces trépas assignés. Lui, compagnon d'une mort qui relègue son pouvoir aux paumes qui n'ont plus tremblé. Et l'une d'elles s'élève, gantée. Elle s'appose contre la mâchoire du malheureux qui geint, qui renforce les névroses qui se sont distillées jusqu'à l'encéphale calciné. Il croit sourire, ne fait que grogner. Loup aux crocs acérés, Lion qui se dévoile dans toute sa splendeur, toute sa gloire d'ordinaire dissimulée. Elijah, souverain de quelques sombreurs aux tristes desseins. « Hush, hush now... Save yer breath, dear friend, ye're gonna need it. » Et il s'est relevé, non sans un ricanement, l'aliénation qui cherche à quérir ce qu'elle se doit de s'approprier – cette magnifique apogée. Parce qu'il s'est mis à gueuler, l'idiot, l'égaré. Parce qu'il s'est mis à craindre la promesse des eaux troubles et algides auxquelles le Roi vient de le condamner. Parce qu'il sait, le malheureux, que ces minutes seront les dernières – que le souffle aura à s'estomper jusqu'à pleinement se taire. Ainsi s'impose cette espèce d'excitation. Ainsi se distille les vices sous les veines gonflées puisqu'elle s'est tue, honteuse, cette vieille raison. L'Homme dépose les armes, s'en remet à cet instinct, cette bestialité qui nécessite ce festin concédé. Il s'est relevé, Dieu des Dieux, les tissus qui gardaient les phalanges retirés. Le sang que ces dernières viennent quérir, le sien, qui s'abandonne encore à cette barbe essuyée. La langue qui s'y risque, qui s'abreuve de cette espèce de pouvoir que seule cette saveur semble être à même de lui accorder. Il croit en trembler, ne sait que frisonner, ronronner presque sous ce plaisir qui s'insuffle jusqu'aux lambeaux d'un cœur qui cherchait à prospérer. Noires sont les rétines, corrompues par cette infection qu'il ne pourra très certainement parer. À quoi bon, il est ce qu'il est – bête enragée que les barreaux ont trop retenu, trop emprisonné. « Ye shouldn't have done that. » Parce qu'il n'a fait que tout accentuer, que tout provoquer. Inévitable monstruosité qu'il a, finalement, de lui-même invoqué. Elle est sans étoile, cette nuit qui s'est installée. Sans clarté, loin des lueurs argentées qui pourraient éclairer ce sous-sol dans lequel il s'est retranché – la cible devenue proie pour ces griffes qui s'impatientent, qui n'aspirent plus qu'à s'y enfoncer. « Ye should have accept yer fate, everything would have be so much easier. Il lui revient, les pas lents, le jeu qu'il s'amuse à faire perdurer – le gant que les phalanges retrouvent pour ne rien laisser. Painless. Parce qu'elle chantonne sa douce comptine, impose sa rime kyrielle, cette lame qu'il élève, qu'il rappelle à l'audacieux qui ne jouira pas d'un repos éternel. Non, c'est l'exil qu'il tient à lui imposer, l'errance sempiternelle. And now ya're just gonna scream and no one's gonna heard ye. Ye're gonna beg our dear Lord to give ye some mercy 'cause I won't. I won't give ye that. » Loin, si loin de ce qu'il a été – loin de celui qu'il fut quand les halos d'un soleil présomptueux se risquaient à le caresser. Parce qu'il se penche, Elijah, parce qu'il ose offrir ces quelques murmures à l'oreille effleurée. « Ye shouldn't have touch me. » Neutres et calmes, les syllabes qu'il laisse courir jusqu'aux songes accablés. Défaites de toute cruauté, de toute animosité – malgré cette lame qui s'enfonce contre les chairs à portée. L'acier qui se fraye son sentier contre la cuisse ligotée, qui force l'hémoglobine à s'extirper ; magnificence que l'azur trop froid ne peut aisément ignorer. Qu'importe les cris, qu'importe les supplications qui s'élèvent. Il n'a d'attention que pour cette chaleur que les mains, pourtant, ne peuvent approcher. Il n'a d'admiration que pour ce qu'il vient de provoquer : fin inéluctable qu'il laisse s'approcher, qu'il retardera s'il le faut pour que la partie puisse encore s'étendre – parce qu'il est joueur, l'animal, tortionnaire qui s'ignore malgré tout ce qu'il s'est mis à orchestrer. Sa hauteur, il la retrouve. Magnifique, splendide, la silhouette qui s'éloigne, qui erre, qui revient ; le manteau qu'il abandonne finalement puisque l'embrasement est total, puisque l'enfer à lui s'est révélé. L'apothéose d'un règne qui s'installe, l'excitation malsaine qui – sous les veines – enfin, dévale. Il s'abreuve des hurlements, il s'enivre de ces gémissements. Il laisse la bête s'exalter, frémir sous la lente mélopée de ces plaintes qui se sont mises à tout surplomber. Tout, jusqu'à cette respiration brisée, ces souffles extatiques qui perdurent à malmener la trachée asséchée – assoiffé, l'animal qui contemple le début de cette œuvre encore inachevée. Plein et entier, l'animal. Il accepte, il accepte la folie qui s'est mise à tout infecter. Plein et entier, le Dieu des Dieux qui pensait ne jamais pouvoir accepter ces sombreurs dont il fut doté. Non, il ne craint plus les brumes, les affres qui s'étaient imposées. Il ne craint plus l'enfer puisqu'il croit être à même de le diriger. Là, la couronne en rappelle de ce titre qu'il a trop longuement réfuté et en lequel, le temps d'un instant, d'une seconde à peine, il se met à croire avec volonté – l'ambition plus accentuée, loin de s'être apaisée. L'ambition qui s'ancre, qui s'imprime contre les parois bouillonnantes de l'être qui revient vers ce qu'il se doit d'achever – de parfaire en vérité.

Sous les quelques éclats lumineux qui parcourent la pièce, il observe, il imprime ce tableau magnifié contre les rétines intéressées. Il s'abaisse, Haynes, s'accroupit devant celui qui supplie, qui croit encore pouvoir marchander sa pathétique et misérable petite vie. Le sourire plus accentué, plus présent sur les lippes étirées. Pas un mot, pas un souffle, les traits seulement qui s'accroche de cette plaie qu'il a creusé ; la rouille qu'il hume, poison parfait qui fait s'emballer le cœur en un rythme effréné. « Jesus... ye have no idea how I like it. » Aliéné qui ne cherche plus à se cacher. Fou, fou qui laisse ce bref rire résonner. La lame, il l'a récupère avant que l'autre cuisse ne soit transpercée. Ardent, le feu qui lèche l'encéphale transformé. Sulfureux, ce besoin qui s'est développé contre l'endocarde malade et gangrené. Excitantes, presque, ces larmes qu'il a su lui arracher – pauvre idiot qui pensait pouvoir déjouer l'enfant des ombres qui réclamaient cette pitoyable petite parcelle d'éther teinté de peur et de lâcheté – quoi qu'également d'une belle et surprenante témérité. Parce qu'il supplie encore, impose le timbre de sa voix sur les chants douloureux qu'il s'était mis à gueuler. Il le prive de cette solennelle cavatine. À en grogner, le Loup qui s'anime, le Lion qui s'impose. La main qui récupère la mâchoire à portée, qui force l'être à dévoiler sa trachée, cette jugulaire qu'il croit pouvoir entendre battre sous la peau décolorée. À en tiquer, Elijah, puisque assoiffé de tout ce que l'instinct s'est mis à réclamer. « Hey, remember what I told ye. Save yer breath... save it. Because I'm gonna break yer bones, one by one. I'm gonna take my time for it, listen to ye scream 'til yer vocal cords burst. Then... Oh, friend. Un rire, insensé. Un rire qui brave toutes les raisons pour se mettre à fracasser ce bref silence qui pensait pouvoir revenir régner. I'm gonna open that chest, shred it 'til I can break those ribs and get back what gave ye the courage to face me in this alley. » Des promesses qu'il lui concède, l'appréhension qu'il tient à voir s'immiscer, qu'il veut voir se distiller jusqu'au regard qu'il persiste à tenir, ces prunelles qu'il continue de toiser. « Things could have been so much easier. » Il secoue la tête, feintant cette moue désolée, désabusée. Non, le jeu lui plaît trop, l'extase imprègne jusqu'à l'essence même de ce qu'il est – animal illuminé qui ne jure plus que par ce qu'il s'est mis à énoncer. Les images qui déjà se dessinent, qui font trembler l'être tout entier d'anticipation, jusqu'à provoquer ce désir démesuré. À nouveau ce ricanement, à nouveau cette névrose qui se met à palpiter. Elle, elle que l'esprit parvient à dessiner – elle, la Reine que l'être tout entier à proclamer sienne puisqu'il a choisit de s'y enchaîner. Elle, elle dont les prunelles se rappellent avec aisance à la mémoire déstabilisée. Elle et cette aura sacrée qu'il croit pouvoir lui déceler. Elle, elle qui n'a jamais fait qu'accepter – elle qui n'a jamais fuit devant cette partie d'ordinaire si bien cachée. Plus sereine, la respiration alors, puisque la honte ne parvient pas à l'imprégner. Envolés, les regrets. Défaits de leur ancienne force puisqu'il n'a plus à porter ces fardeaux auxquels il se pensait condamné. Non, elle l'en a délivré – cette déesse improbable qu'il n'avait pourtant pas mérité. « No, I'm wrong. Right now, everything is much easier. » Une nouvelle fois neutre, vidé de cette démence le timbre qui s'est mis à claquer. Là, froid, immuable – statue de marbre qui jauge le captif qu'il s'est offert pour la soirée. Et l'enfer lui-même se déchaîne. Les pas qui résonnent, qui chantonnent ce glas déjà annoncé. La lame qu'il extirpe des chairs trempées de vermeil avant de le contourner. Jade, Jade qui hante les songes. Jade qui gangrène l'esprit, ce qui semble en rester. Jade, Jade qui a accepté, qui se précipitait entre les bras malgré la monstruosité dont ceux-là pouvaient user. Jade, parce qu'elle lui a permis de s'élever, de s'éveiller. Parce qu'elle a offert ce souffle qui manquait au spectre qui s'était automatiquement damné. Jade qui obsède le peu de conscience qui semble lui rester tandis qu'il s'enfonce, l'acier, à chercher ces tendons qu'il tient à sectionner. L'autre main qui s'attarde sur ces lèvres, sur cette bouche trop ouverte pour étouffer ces hurlements qui se sont mis à retentir contre les murs délavés. L'ivresse qui ne fait que croître, qui prend jusqu'à l'endocarde prêt à imploser. Déjanté, encore, ce son que les cordes vocales laissent s'extirper – cet amusement déraisonné qui défie la sanité mentale d'ores et déjà oubliée. Les deux bras qu'il prive de cette mobilité, les liens qu'il vient pourtant défaire pour le laisser retrouver ce semblant de liberté. Un souffle, une inspiration quand le fracas de ce pauvre corps résonne sur le sol de ces lieux isolés. Il tient sa hauteur, il foule les traînées que cet autre dessine à ses pieds. Là seulement s'impose ce poids sur le dos qui lui est tourné. Piétiné, celui qui aurait voulu s'enfuir, à n'en pas douter. Malmené, la main qu'il récupère dans la foulée pour lever ce qu'il vient de blesser. Tendu, le bras, avant qu'il se risque à cet ultime coup – avant que les os n'aient à craquer. Un frisson, une parcelle d'extase qui revient flamboyer. Et les cris, les cris qui ne font encore que tout provoquer. Ainsi débute le décompte avant que l'étreinte de cette mère et maîtresse n'ait à le condamner. Un souffle, encore, l'inspiration qu'il essaie de reprendre pour ne pas gémir presque sous cette cruauté qui parvient à tout éveiller. Les même gestes, les même précisions pour cet autre membre à portée. Course contre ces secondes qui s'écoulent, qui se succèdent sans qu'il ne puisse réellement y parer. Elle est déjà étouffée, la voix du malheureux. Elle est déjà brisée, presque effacée cette douce cantilène qu'il cherchait à faire prospérer. Aussi, il lui vient enfin. Là, les lueurs rougeâtres qui s'imposent aux prunelles trop noires, trop métamorphosées. Là, lui qui s'agenouille, qui se tient au-dessus de ce qu'il avait promis de creuser – ce qu'il vient finalement poignarder. Il jubile, Elijah, à voir s'élever cette sève trop adorée. Et il grogne, l'animal, quand il ose tout entailler. Large faille qu'il creuse de la gorge jusqu'au bas du ventre pour tout amplifier. Autopsie bestiale qu'il ose, qu'il impose à celui dont le souffle s'est finalement arrêté. Les côtes qu'il écarte, qu'il fait craquer jusqu'à les desceller pour s'offrir ce passage contre ce qui s'est arrêté. Déchirés, les tissus éteints. Déchiquetée, la carcasse, pour que sa promesse soit honorée. Non pas fou à lier mais aussi lié qu'un fou ne puisse l'être, ici, à cette euphorie qui suppure maintenant que les mains gantées sont pleinement maculées. Revient le silence quand, contre la paume, ce qu'il cherchait est récupéré. La lame qui lacère ce qui pouvait encore le retenir pour pleinement se l'approprier. Nulle nausée, nulle honte, nul regret. Seule cette alacrité qui corrompt et appose cette glorieuse accalmie sur les songes attisés. Serein, l'animal qui n'a plus à se cacher. Le pauvre muscle saccagé qu'il envoie valser dans un recoin de cette pièce baignée d'une toute relative obscurité. Il se penche, pourtant. Il lui vient, l'oreille qu'il rejoint encore pour ces dernières paroles qu'il tient à lui délaisser. « Yeah... Ye should have accept yer fate. » Une tape contre l'épaule déboîtée. Une tape avant que la hauteur ne soit retrouvée, avant que la prestance du Roi ne soit récupérée. Là, le spectre ensanglanté qui s'éloigne, qui rejoint ce qu'il avait déjà préparé – cette essence qu'il s'amuse déjà à faire voleter dans chaque recoin du sous-sol inanimé. Elles ont à s'élever, ces flammes qui l'ont déjà rongé. Elles ont à s'imposer, à se matérialiser sous les prunelles qui n'aspirent plus qu'à s'y laisser ensorceler. Empoisonné, Elijah, à toute cette folie si savamment insufflée – infecté aux images qui restent gravées contre la mémoire hypnotisée. Ce parfum qu'il croit pouvoir sentir malgré l'essence, malgré ces effluves si bien levées. Cette chaleur que le corps s'est mis à réclamer quand cette étincelle s'est embrasée. Les abysses se dévoilent, s'ouvrent sur ce qu'il laisse pourrir ici. L’œuvre, les vestiges de cette bestialité qui a sévit. Mais l'intérêt est ailleurs, désormais. L'envie, sur une autre âme, s'est déposée. Nécessité qui s'est mise à vibrer, besoin pressant qui s'immisce jusqu'au palpitant enfiévré. Il laisse l'incendie se propager, il laisse le bois craqué quand la cave est délaissée. Il laisse ce présent aux yeux curieux qui viendront tout admirer – lui s'en remet aux routes silencieuses, aux sentiers de terre qu'il se doit de remonter. La Reine qu'il tient à confronter, l'humanité en deuil de cette retenue qu'il a finalement bravé. La Souveraine qu'il se doit désormais d'affronter, rien que pour parfaire cette étrange et salvatrice soirée, rien que pour pouvoir se bercer aux lueurs parfaites d'une perversité partagée.  





_________________



don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
Revenir en haut Aller en bas
 Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
darkshore :: Among which there's no difference :: THE SOUTH :: residences-
Sauter vers: