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 Hit me With Your Best Shot... Or not. | Kit & Eamonn

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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 763
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Sam 25 Sep - 19:54 ▬
Hit me With Your Best Shot... Or not.
Kit Jones & Eamonn O’More



 Vous savez à quoi ça sert d’aller dans une salle de sport pour les riches? Rien, à part boire des smoothies. Et ça, c’était vrai partout. C’était vrai à Paris, à Londres, à Tokyo, à New York et… Kit l’avait découvert, à Détroit aussi. Bien sûr que son premier choix n’avait pas été une salle de boxe dans un quartier hyper dangereux où s' il se montrait trop … lui, il finirait mort dans une ruelle. Bien sûr que son premier choix avait été une chouette salle, en haut dans grand immeuble, dont l'abonnement était exorbitant. Sauf que du coup, déjà, personne ne faisait vraiment du sport - ils allaient tous au sauna ou au hammam, mais en plus, personne ne frappait vraiment.
Parce que oui, il s’était inscrit à une séance de boxe, soit disant niveau “expert”, et franchement? Nope. Même le coach n’osait pas vraiment envoyer des coups, parce qu’ici… On était surtout là pour raconter le lendemain qu’on avait mal au dos à cause d'une séance. On n'était pas là pour la vraie beauté du sport.

Parce que oui, joyeux, lumineux, précieux, riche et capricieux Kit Jones aime la vraie bagarre. Celle où parfois, un os craque un peu. Celle où fut un temps où ses articulations de la main étaient souvent rougies et abîmées par un coup trop fort dans une mâchoire trop carrée - si jamais il se battait sans gants, bien sûr.
Des fois, Kit se faisait rire tout seul à imaginer la tête de son coloc’ et meilleur ami, s’il découvrait cette partie de lui. Ah, ça n’arriverait pas de si tôt. Peut-être un jour, cependant. En attendant, afin de trouver une vraie salle, où il pourrait vraiment s’entraîner, Kit avait plus ou moins fouillé dans les affaires du British afin de trouver une adresse. Et ah, surprise, il l'avait trouvé. Pourquoi Elliot avait-il cette salle là dans son portefeuille? Une question pour une autre personne. Kit fit aussi le lien avec la salle dont Leaf lui avait déjà parlé... Intéressant.

Kit avait recherché l’adresse et tenté de s’y rendre une première fois : il s’était perdu et avait fini par tomber sur Leaf. Nous étions donc sur la deuxième tentative. Oui, Kit Jones, se rendait pour la deuxième fois - volontairement, dans le quartier du Southwest. Apparemment, c’était toujours moins pire qu’Eight Mile Road… mouais. Non, bon, même lui ne pouvait pas se mentir : il jouait avec le feu. Pas trop non plus : il avait investi dans des ensemble jogging/sweatshirt noirs, et des masques chirurgicaux de la même couleur pour cacher une partie de son visage. Parce que Kit, même sans maquillage, avait un visage trop… trop. Trop fin, trop souriant, trop brillant, vous choisissez l’adjectif préféré ici. Au moins, ainsi vêtu, il n’attirait pas trop l’attention. Il avait même - oui, des converses noires. C’est vous dire! Et ça avait été difficile d’accepter de sortir en étant aussi ennuyeux.

Un sac de sport avec un change en main, l’héritier avait appelé un taxi pour le déposer quelques rues plus loin, et avait enfin trouvé la bonne route pour sa destination. Nous demandons un moment d’applaudissement pour l’effort surhumain. Il ne s’était pas perdu, cette fois. Kit s’arrêta pour regarder la devanture de la salle, un sourire se cachant derrière son masque. Yes. Here it is. Ici, pour sûr, il trouverait si ce n’était un coach, en tout cas, des personnes qui sauraient vraiment se battre.
Alors, il n’était pas dupe. Il connaissait un peu ce genre d’endroit, il savait qu’il passerait probablement les premiers jours à s’entraîner dans son coin. Il était un nouveau venu, déjà, et puis, on était en début d’après-midi donc il devrait y avoir moins de monde. Un choix conscient, parce qu’encore une fois, Kit avait fait ses recherches et savait à peu prêt à quel point c’était stupide pour quelqu’un comme lui de se pointer dans un tel endroit.
Mais! Il savait être calme et sobre, des fois. Promis.

Ainsi, le blond passa les portes du Donegal's gloves. Il fut ravi de voir que son choix avait payé, il n’y avait pas tant de monde ici.   Par contre, il réalisa autre chose : il n’était pas inscrit. Il ne savait pas à qui parler, quoi faire, aucune idée. Il n’avait pas de contact. Est-ce qu’il pouvait juste aller à un sac et commencer à bosser sans qu’on ne vienne l’emmerder? Très, très peu probable. Ah. Well. Fuck. Furent les pensées qui lui échappèrent. Deuxième essai, deuxième ECHEC. Pourquoi ne le laissait-on pas juste frapper sur quelque chose, hein? Bien. Il s’avança vers quelqu’un et de la manière la plus plate possible, demanda:

”Where can I find the person in charge?”
“Not here today.”
”Kay.. I’ll come back, I guess.”


Kit passa une main dans ses cheveux en regardant autour de lui. C’était pas pour cette fois, alors…

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Eamonn O'More
Eamonn O'More
destroyer of worlds

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans la demeure familiale qui lui revenait de droit. elle semble encore appartenir au passé, les meubles n'ont pas changé et il ne règne en ces lieux qu'une atmosphère lugubre et oppressante. ne gouverne entre ces murs qu'un effroyable silence.
ombres et névroses : souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'autre dont le nom est oliver. maniaque, peut-être trop. il n'accordera d'attention qu'à ceux qui tiendront son regard, réclamera cela si les prunelles osent dévier. tatouage de son appartenance aux black crows sur l'avant-bras - seule marque d'encre sur l'épiderme. derrière les frontières de glace que sont devenus ses traits, il masque une très profonde hypersensibilité - une tare, selon lui, qu'il essaie de réprimer par un complexe divin exacerbé.
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crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Jeu 30 Sep - 13:53 ▬



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Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now.




Dans l'ombre des salles reculées, il s'est retranché. Elle est instable, cette existence qu'il s'essaie à contrôler. Volatile, finalement, ce pouvoir que les phalanges auraient dû avoir à effleurer. Alors, dans les ténèbres relatives qu'offrent ces quelques-murs ; il souffle cette détresse, cet agacement incontrôlé. Il souffle cette perfidie remontée, cette rage qui n'en finit plus de s'embraser. Au bord du précipice, l'animal accablé par ces trous noirs et ces absences répétées. Les paupières sont fermées, les mains prêtes à se briser contre l'ivoire qu'il persiste à serrer. À bout de souffle, celui qui s'est immobilisé. Statue immuable que le temps et l'usure semblent avoir abîmé. La conscience bataille, l'âme essaie de se défendre contre les parasites qui reviennent, qui résonnent dans cet encéphale fissuré. Il jure, Eamonn, il jure entre ses dents – prenant sur lui de ne pas se laisser aller à hurler. Troublées qu'elles sont, les pensées, à ne plus savoir comment s'activer, comment se lier. Et sous la peau à peine marquée, sous ces quelques grains dispersés qui rappellent ces contrées qu'il n'a jamais su oublier – le sang s'est enflammé. Tornade de flamme s'est éveillée pour tout balayer. Tout, jusqu'à ce calme si légendaire. Tout, jusqu'à l'azur d'ordinaire si claire qui, on pourrait le jurer, s'est finalement noirci. Il souffle, Eamonn. Il souffle pour ne pas imploser – il souffle pour taire le vacarme assourdissant de ces battements irréguliers. On lui a trop volé, on lui a trop enlevé pour qu'il ne cède encore au néant qui l'a trop longtemps piégé. No more. Une promesse, les mots qu'il tient à faire prospérer dans les corridors fracassés de son âme chancelante et effrayée. Mais la volonté et la détermination s'improvisent remparts contre cette perdition qui cherchait à l'assiéger. Il s'est redressé, O'More. Les épaules se sont redressées, l'arrogance et la fierté retrouvent leur trône sur la carcasse épuisée. Grandeur qu'il se doit de rappeler, pouvoir qu'il ne peut délaisser. Et il quitte cette brève obscurité, sans même un regard pour ce reflet qui ne ferait, une fois de plus, que tout déstabiliser. Parce qu'il craint cet autre qui erre, qui guette, qui tient son silence quand sa parcelle de conscience est éveillée. Il craint tout ce qu'il pourrait y apercevoir, lui qui clame cette aura divine possédée quand d'autres ne verraient probablement qu'un vulgaire homme à la folie trop bien alimentée. Il ne le permettra pas, et en cette affirmation silencieuse, il s'en remet aux lieux qu'il foule de quelques pas. Patience dont il use, Eamonn, puisqu'elle tarde, cette présence qui aurait dû se présenter. Rendu mauvais, finalement, par ce qu'il appellera « manque de respect ». Les phalanges agitées dans les poches du veston trop bien lissé. Le lourd regard qui balaie les alentours, qui jaugent les présences qui se sont engouffrées derrière ces murs de fortune, cette façade pleine de secrets. Gargouille tapie dans un recoin, immuable – statique qu'il en devient, les minutes qui s'écoulent sans qu'il n'ait à les compter. Qu'importe, qu'importe puisqu'une partie de son être s'est persuadée d'une pseudo immortalité.

Et dans ce tableau imparfait s'immisce cette tâche qu'il ne peut ignorer. Captivé, le regard de glace, vers cette ombre qui s'est avancée. Frêle, longiligne, qui jure avec l'aura qui devrait régner en cet endroit devenu presque sacré. Pesante, cette attention qu'il persiste à apposer sur les épaules de cette âme égarée. Perdue, pour sûr, loin de chez elle, loin d'une toute relative sécurité. Et s'il croit percevoir les mots qui sont échangés avec l'idiot qui s'était risqué à lui lors de son arrivé, il est surpris de le voir faire quelques-pas sans pour autant s'en aller. Surpris et agacé, déjà, le sang froid qu'il peine à retrouver depuis qu'il est revenu prendre la place de cet autre qu'il ne sait plus comment appeler. Ami ou ennemi. Ombre ou gardien de cette précieuse vie. Questionnement qu'il remet à plus tard quand les pas sont osés, quand finalement, il s'avance de lui-même pour faire fuir l'inconscient qui s'est imposé. Lui qui dérange par ce qu'il insuffle, différence d'aisance qui déplaît à celui que l'intolérance à embrasser. Effroyable malin qui se croit pourtant si divin. « Do you know where you are, young man ? » Froid, pour ne rien changer. Froid qu'il est, Eamonn, depuis trop longtemps, depuis trop d'années. La voix grave qui frappe, qui s'abat sur celui qu'il toise sans vaciller. Dérangeante manie qu'il n'a jamais su défaire, les prunelles qu'il tient à capter et à faire rester sur ses traits comme dans l'espoir de pouvoir y lire ce qui parvient si aisément à le rassasier. Comme un soupçon de gène, comme une parcelle de malaise. Qu'il fuit, l'ignorant. Qu'il revienne sur ses pas pour ne plus jamais revenir, pour que cette entrée lui soit enfin condamnée. « I don't know what you're looking for but you'll find nothing here. » Intransigeant dans ce qu'il vient avancer, rigidité qui semble l'avoir rattrapé tandis qu'il détaille un peu plus celui qui se tient à sa portée. Et tout, tout dérange l'encéphale si maniaque, si carré. Tout affole ce besoin de perfection dont ce monde persiste à manquer. Il s'est absenté trop longtemps, Eamonn, pour pouvoir une fois encore s'habituer à la misère de ces terres qu'il se doit de fouler.  





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pull me from the dark
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Kit Jones
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▬ Jeu 30 Sep - 20:03 ▬
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Kit Jones & Eamonn O’More


Kit était en train d’accepter la défaite, et se préparait à faire demi-tour pour cette fois, quand une voix l’interpella. Tu vois Eamonn, un peu plus de patience et la tâche dans le décor se serait effacée d'elle-même. Tant pis. Et puis, clairement, le New Yorkais comprit tout de suite que c’était pour lui, ça. Il reconnaissait le dédain à des kilomètres. Heureusement pour son joli faciès, Kit portant toujours le masque sur son nez et sa bouche, on ne put voir le petit sourire insolent qu’il n’avait pas réussi à contrôler. Bon, parce que là il se serait fait détruire.

C’était quand même facile, de lui parler comme à une merde, quand on ne savait pas ce qu’il cachait sous ses vêtements ni son passif dans la boxe. Et puis quand même quoi, un peu de respect avec les futurs clients! Il se tourna pour faire face à son interlocuteur, faisant de son mieux pour ne pas croiser ses bras d’un air trop plein de jugement, se contentant de tenir la lanière de son sac un peu plus fermement alors que son autre main se cachait dans la poche de son hoodie.
”Well I thought this was a boxing club, but why don’t you tell me?” Il dit en arquant un sourcil, ses prunelles noires rencontrant le bleu hypnotisant de celles de son interlocuteur. Wow. Ok that’s pretty. Don’t say anything, Kit. Be Straight or you’re dead. La force qu’il lui fallut pour ne pas juste mettre une main sur sa hanche je vous jure, il méritait un oscar. Il ne savait pas qui était cet homme, mais vu qu’on venait de lui assurer que le propriétaire n’était pas là aujourd’hui, Kit savait une chose: l’inconnu n’avait aucun pouvoir sur le fait de le laisser, ou non, s’entraîner ici. Ah mais ce regard. Encore une fois, le blond ne peut que demander: est-ce que tout le monde est juste sexy à Détroit? Même les gens désagréables sont chouettes à regarder… ouais… Maybe il veut bien le laisser lui donner des ordres… à celui-là...
NO. Think Straight, Kit. Literally.

L’héritier baissa finalement son masque, ne voulant pas non plus être trop impoli, surtout sachant que sa prochaine phrase fut : “Again, I’m here for a boxing club. Looks like I did find what I was looking for. So, since you seem to know so much, when can I come back to talk to the owner?”.
Le renard a conscience qu’il va peut-être un peu loin. Mais il est frustré, ok? Ca avait déjà été une aventure de réussir à arriver jusqu’ici, et le moment où il y parvient enfin : il s’est pas inscrit donc pas d’entraînement pour lui, en plus, le proprio est pas là et, EN PLUS un inconnu - certes magnifique, mais tout de même hyper grossier, essayait de venir lui chercher des poux.
Et pourquoi d’ailleurs? Kit avait fait de son mieux pour se fondre un minimum dans le décor! Ses vêtements n’avaient pas de marques, il ne portrait que du noir, il n’avait même pas sa boucle d’oreille fétiche!  Tous ces efforts pour quand même se faire juger. Quelle tristesse. Ah, peut-être que le problème c’était son origine visible. Dans l’ordre des raisons pour lesquelles on s’en prenait généralement à Kit Jones, on avait :
1 - Être ouvertement et fortement gay : mais il agissait en ce moment de manière sobre et portrait des vêtements très sobres aussi.
2 - Être ouvertement et fortement riche : mais il ne portait pas de marque ou de bijoux là, donc impossible que ce soit ça. Bon, il se tenait quand même droit et fier, mais ça voulait pas forcément dire riche ça.
Et enfin, 3 - Être clairement d’origine Coréenne, ou en tout cas, clairement asiatique. Il avait beaucoup plus pris de sa mère que de son père, à part quelques tâches de rousseurs rarement héréditaires en Asie…  Du coup, était-il face à un raciste? Si c’était le cas, ce ne serait probablement pas la peine de discuter. Il verrait bien comment l’autre réagirait à ses paroles...

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ombres et névroses : souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'autre dont le nom est oliver. maniaque, peut-être trop. il n'accordera d'attention qu'à ceux qui tiendront son regard, réclamera cela si les prunelles osent dévier. tatouage de son appartenance aux black crows sur l'avant-bras - seule marque d'encre sur l'épiderme. derrière les frontières de glace que sont devenus ses traits, il masque une très profonde hypersensibilité - une tare, selon lui, qu'il essaie de réprimer par un complexe divin exacerbé.
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▬ Jeu 7 Oct - 1:27 ▬



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Il y a le souffre qui s'avale sous les pas qu'il a osé. Il y a ces cendres qui se dispersent sur ces quelques mètres qu'il a bravé. Démon silencieux qui s'était approché, qui s'était risqué jusqu'à celui qu'il jugerait tare du haut de cette arrogance qu'il a laissé pleinement s'accentuer. À toiser, à imprimer chacun de ses traits dans la mémoire qui saura ne rien oublier. À tout contempler pour ne rien louper, jusqu'aux détails qui dérangent l'esprit malade qui ne sait plus rien tolérer. Et sous la cage thoracique, le palpitant s'est animé – affolé. Dérangé. C'est l'idée, le maître mot pour désigner ce spectre immuable qui n'a plus bougé. « Well I thought this was a boxing club, but why don’t you tell me? » Pas un rictus, pas un tremblement des traits paralysés dans un marbre corrompu et empoisonné. Il tient ce regard qu'on parvient à lui donner. Il tient cette fenêtre de l'âme qui lui est proposé. Tout, il voudrait tout lui arracher – déjà, l'instinct qui s'embrase dans ce désir trop violent, trop sanguinaire même par moment. Volonté que de défaire ces clartés qui s'amassent, qui grandissent comme si rien des pourritures alentours ne pouvait les entacher. Méprisant, Eamonn. Défait de toute humanité puisqu'on l'en a trop privé. « Again, I’m here for a boxing club. Looks like I did find what I was looking for. » Et pourtant, il est loin, loin de toutes ces belles sécurités que chacun aspire à s'approprier. Il est loin des rues bondées, loin de toute légalité puisque les malins s'affairent parfois en ces lieux désolés. Première idée qui lui vient, comme une évidence imparable qui s'est mise à résonner. Ainsi, ces animaux primitifs ne sont réellement qu'attirés par tout ce qui pourrait être source de danger. Irréfléchis, ces idiots. Inconscients qui vont et viennent jusqu'à s'effondrer, jusqu'à déverser ces quelques perles salées qu'ils ont pourtant trop méprisés. Pathétique, l'espèce humaine. Misérable pour le regard glacial qui n'a pas dévié, qui guette encore chacun des mouvements de cet inconnu qui, dans la gueule du loup, semble à même de se jeter. « So, since you seem to know so much, when can I come back to talk to the owner ? » Un battement s'y dévoile, sur la tempe. Rien qu'un sursaut, rien qu'une aliénation qui s'immisce jusqu'à l'âme détériorée, divisée. Eamonn. L'écho qui résonne, qui tente de faire taire l'animal qui s'est mis à baver – d'ores et déjà prêt à déchirer les chairs qui lui sont à portée. Les nerfs encore trop à vifs, l'impression constante d'imploser derrière cette improbable impassibilité. Parce qu'il s'y tient, à ces racines qu'il semble avoir planté en ce sol trop sacré. Parce qu'il reste malgré ce regard qui perdure, qui s'ancre contre l'épiderme pour ne plus s'en détacher. Il reste, l'idiot, jusqu'à oppresser cette raison qui tentait encore vainement de se faire écouter. Eamonn. Le silence, le silence en dernier allié à portée. Le silence pour parfaire ce semblant de sérénité qu'il se croit à même de pouvoir s'approprier. Le silence pour tenir cette fureur qu'il n'a jamais su réellement contrôler. Ce n'est qu'un souffle qui brave la frontière des lèvres scellées. Rien qu'un filet d'air que le tabac persiste à envenimer.

« Let me be clear with you. » Neutralité qui se rappelle, qui résonne presque entre ces murs comme pour annoncer ce glas qui s'est mis à menacer. Eamonn. Shut the fuck up. Parce qu'il croit en trembler, là, sous ce brasier qui s'est mis à le ronger. « You're not the welcome here. » La hache qu'il enfonce, lame silencieuse quoi qu'immatérielle qu'il essaie de faire s'immiscer jusqu'aux côtes de celui qui se tient à ses côtés. Au bord du précipice, Eamonn, puisque tout s'emmêle, puisque l'esprit n'est plus à même de rester rationnel. Pauvre petite bête qui subit cette parcelle de dédain puisqu'elle s'est retrouvée sur son chemin. Et ça aurait pu être n'importe qui, en vérité – n'importe laquelle de ces âmes sous-estimées qu'il n'en peut plus d'avoir à côtoyer. Lui, lui qui peine encore à s'y retrouver, là, dans cette vie récupérée quand le néant – enfin – s'est dissipé. « Those words are to be remembered by that focking brain. » Glacial, ce vent qu'il se risque à imposer. Menaçant, ce ton qui change à mesure que ces syllabes sont crachées. Il s'y perd, celui-là, dans cette folie silencieuse qui lancine au cœur des veines. Fracassées, les remparts de cette lucidité qui cherchaient à se défendre, au mieux à protéger cette maigre étincelle d'humanité. Vacillante, cette dernière, puisque le poison s'est trop accentué. « I don't know who you are, with who you are, why you think you can have a chance to train here or I don't focking know what but it's a no, from me and it's all that matter right now. » Puisant dans ces névroses pour s'exprimer, laissant ses sens s'infecter à cette folie qu'il n'a jamais su contrôler. Un pas, un dernier pas avant que la silhouette ne se courbe. Rien qu'un peu, faible mouvement qu'il ose pour que les murmures puissent être entendus. « I don't want to see your kind here. » Plus clair, plus concis – la violence dans les paroles qu'il n'en est plus à retenir, même plus à cacher. Eamonn. Et il tique, ce dernier. Il s'essaie à parer aux braises que les flammes persistent à attiser. Il fait de son mieux mais les prunelles qui refusent de dévier, qui refusent de perdre cette odieuse attache qu'elles se sont trouvées. Mauvaises manies, tares qui ne se sont jamais amenuisées. Jusqu'à l'espérer, finalement, cet élan d'arrogance dont celui-là pourrait encore user. Jusqu'à espérer qu'il puisse encore en user pour pouvoir pleinement imploser – par nécessité, l'âme trop chargé des horreurs, des regrets, des souvenirs qui lui ont échappé. Sur le fil, Eamonn, puisque l'absence fut trop longue, puisque les repaires se sont perdus. Sur le fil, celui-là, au-dessus d'un vide auquel il se sait comme n'étant pas destiné. Convaincu d'avoir encore de grandes choses à accomplir – à commencer par faire fuir ces êtres qui ne devraient même pas mériter son intérêt. Mais la perfidie, oh la perfidie et cette haine silencieuse sont affamées. 





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▬ Ven 8 Oct - 0:53 ▬
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Kit Jones & Eamonn O’More


Plusieurs options se présentaient au cadet des Jones. Un mensonge, ici, pas plusieurs. Deux. Il avait deux options.
La première, faire demi-tour. Simple, efficace. Il était venu ici sans passer par le contacte que Leaf lui avait proposé quelque temps plus tôt, parce qu’il voulait venir prouver qu’il y avait sa place sans piston. Mais franchement, si il fallait, tant pis, il le ferait. Il repartait, sain et sauf, appelait Leaf et choisissait la facilité. Option 1 par contre, très ennuyante. Et on sait maintenant ce que Kit pensait de l'ennui.

Option 2, plus plaisante, c’était l’énorme bouton rouge avec une pancarte qui clignotait, indiquant “danger”. Celle de répondre, de venir le chercher, d’appuyer et de se délecter du chaos qui s'ensuivrait. Et puis… On se rappelle que Kit était venu ici pour de la boxe, pas vrai? Une bonne petite baston. Sauf que. Il fallait aussi considérer l’homme en face de lui. Plus grand, plus baraqué… En y réfléchissant, Jones se disait qu’il pourrait jouer de son poids et esquiver, le faire tomber... mais l’inconnu étant sur son territoire, le blond n’était pas à l'abri qu’un autres ne se joigne et là, il était mort. Et même s' il ne terminait pas en bouillie, ça signait quand même probablement la fin de ses chances de revenir ici. Kit était l’outsider, il le savait bien. Mais quand même, l’option 1, bof bof.

Perdu dans ses pensées, le New Yorkais n’avait toujours pas lâché le regard de l’homme devant lui. Il ne l’écoutait plus trop, en vrai. Il avait commencé par le fixer juste parce qu’il était beau, à se perdre dans ce bleu incroyable que lui n’aurait même pas pu atteindre en utilisant des lentilles. Et puis, Kit avait réalisé que l’autre ne baissait jamais le regard. Ne le tournait pas, clignait presque à peine des yeux. Était-ce un genre de jeu? Vous savez, celui des enfants? Le premier qui regarde ailleurs, perds? Le blond pouvait au moins jouer à ça. Facile.

Le renard revenait finalement à la réalité, se sortant de ses pensées, entendant simplement un truc du genre, “c’est non et c’est tout ce qui importe”. - Oui, genre, comme si on disait non à Kit Ange Jones, il pouvait faire la queue derrière sa mère hein, elle attendait toujours, Moon Jones. Et puis “To see your kind”. My kind… My kind? Ah! Raciste it is alors. Né en Amérique, élevé en amérique, ne parlant pas un mot du Coréen maternel, et il se retrouvait quand même associé à la forme de ses yeux. A l’Ouest, rien de nouveau. Et devant lui, le fameux bouton rouge. Bon allez, on appuie, alors.  
“Sorry, I stopped listening, you talk too much, did anyone ever tell you that?” Il fait une petite moue en soupirant, se préparant à éviter un coup qui viendrait sûrement tôt ou tard. Kit est rapide, petit, entraîné, il est prêt. Rester sur ses gardes, il connaît. Le blond n’avait toujours pas détourné le regard, par contre. Come at me bro. Kit avait choisi l'option 2, tant pis. Ce gars, qui qu’il soit, n’était pas le propriétaire de la salle et donc, n’avait absolument aucun pouvoir de décision. Sauf si c’était genre, le meilleur pote du propriétaire et là… Ah bah là tant pis il retournerait faire du sport avec les autres chieurs qui osaient pas mettre de vrai coups. Ou alors il reprendrait les combats de rues… Mais ça, c’était quand même un peu délétère comme décision.

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Seamus O'Maony
Seamus O'Maony
age is no wisdom

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Hebergé avec sa fille chez Elijah Haynes
ombres et névroses : Sous sa peau, y a de l'encre, une croix celte sur l’omoplate gauche souvenir des Rovers et sur laquelle s'est posé un corbeau depuis qu'il les a rejoint, ainsi que les initiales de sa mère et de ses sœurs en haut de son bras droit ~ Sur sa peau, y a des cicatrices, notamment une qui lui court sur la hanche droite, souvenir d'un mauvais coup de surin dans un couloir à Rikers et une plus petite sous les cotes cadeau accidentel de son ancien patron. Une fâcheuse tendance à trop et mal cogiter, s’il crève pas pour sa famille, c’est son cœur qui finira par lâcher sous l’anxiété.
cicatrices : 252
crédits : Vava: myself / Signa : myself

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▬ Dim 28 Nov - 3:50 ▬

Seamus

&

Kit & Eamonn

Hit me With Your Best Shot... Or not.


Refuge. Havre de paix que ces lieux qu’il s’efforce de faire prospérer. Pas par appât du gain, Seamus, pas cette fois aussi étrangement que cela puisse paraitre. Pas pour ces maigres revenus qu’il en tire et qui n’ont rien à envier à ce qui, dans l’ombre, est amassé sous d’autres activités bien moins ancrées dans la légalité. Cette légalité que précisément ici il tient à faire valoir. Refuge donc. L’abri offert, la main tendue à ces frères qui comme lui auraient eu à savourer l’hospitalité de Livonia, Rikers ou autres établissements de cette franchise fédérale dont la réputation n’est plus à faire. Refuge dans lequel il s’affaire  en l’instant, paperasse qu’il lui reste à traiter quand il ne peut nier la sainte horreur qu’il porte à ces activités. Mais le choix n’est pas donné, prix à payer pour cette légalité à laquelle il tient quant à ce club qui commence tout juste à réellement prospérer.  Et la clope, encore une, qu’il revient allumer, Seamus, par reflexe, par nécessité pour ne pas laisser ses nerfs trop s’y crisper comme les chiffres n’en finissent plus de défiler. Il a donné sa journée au gosse qui d’ordinaire se charge de ce genre de corvées. Il en fait déjà bien assez, Finn, déjà bien trop pour que l’égo ne parvienne à s’y froisser à force de trop déléguer. Affairé, l’ex-taulard, à cette tache indispensable, affairé au point d’ignorer les premiers coups contre la porte ouverte du bureau. Il grogne, mise en garde, à la seconde tentative. Il relève enfin les yeux à la troisieme, toise brièvement celui qui s’est aventuré dans le couloir pour venir le trouver. « Ye beter have a good reason, lad, Ye know I ain’t supposed to be here today. » «  Yeah.. but I think you should come and see… some…  troubles incoming. » Le crayon a valsé, volé à travers la pièce dans un élan rageur et les paumes ont rejoint les traits pour marquer cette consternation. « Aye, aye.. on me focking way… » Las, le ton, las l’homme qui espérait ne pas avoir à gerer ce genre de choses en plus du reste et qui désespère de voir ces lieux sans cesse dérangés.

Refuge. Havre de paix qui en l’instant se fait théâtre d’une joute verbale qu’il devine prompt à dégénérer. La salle qu’il a rejoint, Seamus, pour observer le spectacle et mieux jauger d’une situation dont il se serait bien passé. Les deux silhouettes qu’il toise, observe avant de jurer, là entre ses mâchoires serrées. O’More, il le connait, de peu, juste assez pour savoir que la patience lui fait defaut bien plus qu’à lui qui n’en a jamais eu à revendiquer. L’autre est inconnu, gamin aux traits qui jurent parmi ceux qui d’ordinaire passent ces portes pour s’entrainer.
« Bloody hell… » Un souffle, un murmure avant de s’avancer, de forcer cette prestance qu’il a appris à endosser pour glaner ce respect. « What the fock is going here ? Il beugle, buffle qui sourjoue à peine pour gonfler cette aura. Hey Eamonn, is that lad giving ye trouble ? Ce frère au plumage familier dont il prend la défense par defaut, par reflexe puisqu’il ne lui viendrait pas à l’esprit de faire autrement. What are ye doing here anyway lad ? Ther’re plenty other places in this poxed town, ye see ? le nouveau venu qu’il détaille du regard, cherche à analyser sans retenir ni mépris ni méfiance. Yet ye have some balls I must admit. » Parce qu’il en faut du courage, ou de la folie, pour ce pointer ici où corbeaux et diables défilent à longueur de journée.

« What if he does, Seamus ? What if the kid does have what it takes ? »

Refuge. Lieu privilégié pour ces âmes avides de cette adrénaline qui vient de s’éveiller. Ils réclament, oh ils réclament, s’enjaillent, les voix s’élevant une à une pour réclamer que cette affirmation soit confirmée de la seule manière possible. La seule crédible. « FINE FINE ! Ye buggering basterds, ye want some fight ? I’ll give ye fight ! La main levée pour faire taire l’assemblée, la voix qui porte, s’emporte un peu pour venir resonner. AYE RORY ! Come over here lad. »  Le rictus mauvais, carnassier. L’instinct qui s’est embrasé pour pleinement savourer ce qui semble s’amener comme inéluctable finalité. Et ce poulain qui s’est avancé, les gants déjà enfilés, la nuque qu’il s’amuse à faire craquer. « Ye want to train yer next three month fer free ? Ye fight this kid. » « Four. Four month. » « Buggers ! Aye, fair enough. Four focking months it is. » Il cède, l’ex-taulard, lui accorde la victoire sur ces négociations brièvement menées. Qu’importe, l’enjeu est trop beau pour s’attarder sur ces quelques frais qu’il devra avancer. Et l’autre qu’il hèle, qu’il prend à partie pour l’inciter à se plier à ce jeu qui, sans son accord, s’est déjà decidé. « Ye want to came back ? Ye win this little match. Win our bleeding respect, ye see ? Otherwise ye better never set a foot ’round me place. Understood ? » Quelques coups. Quelques coups suffiront à déterminer si ce respect évoqué mérite d’etre attribué. L’œil avisé, Seamus, qui fixe ses regles puisqu’il est maitre des lieux. L’œil avisé qui s’autorise à revenir sur cette parole donnée si ce qu’il voit ne lui plait pas assez ou au contraire parvient à le charmer.

Refuge. Loin des conventions qui ont à s’appliquer au-delà de ces murs, bookmaker improvisé, Seamus, qui entend bien pleinement en profiter.
« Come on lads. Let’s have some fun. Le carnet qu’il sort, qu’il ouvre et lève au-dessus de sa tete bien en vue de la douzaine d’imbéciles amassés là et que la curiosité et l’appât du gain ont désormais pleinement captivés. I’ll take the bets, me money’s on the new shiny lad fer now. Trained Rory meself, I know what he can do yet I ‘m curious to see what we have here... » Il appâte, tend la perche à ceux qui voudraient s’y risquer. Et il note, prend soin de ranger chaque billet entre les pages usées. Et il ricane d’avance, glousse déjà quand la cloche s’apprête à sonner.  Une phrase, rien qu’une à l’oreille de celui qu’il avait laissé de coté, ce frère qui, il le sait, du moins croit le deviner, doit etre frustré de ne plus avoir le moindre os à ronger. « If he ain’t worthy.. he’s all yers brother. Not here. Backalley’s quite quiet enough… »

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Eamonn O'More
Eamonn O'More
destroyer of worlds

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans la demeure familiale qui lui revenait de droit. elle semble encore appartenir au passé, les meubles n'ont pas changé et il ne règne en ces lieux qu'une atmosphère lugubre et oppressante. ne gouverne entre ces murs qu'un effroyable silence.
ombres et névroses : souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'autre dont le nom est oliver. maniaque, peut-être trop. il n'accordera d'attention qu'à ceux qui tiendront son regard, réclamera cela si les prunelles osent dévier. tatouage de son appartenance aux black crows sur l'avant-bras - seule marque d'encre sur l'épiderme. derrière les frontières de glace que sont devenus ses traits, il masque une très profonde hypersensibilité - une tare, selon lui, qu'il essaie de réprimer par un complexe divin exacerbé.
cicatrices : 195
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▬ Mar 30 Nov - 6:42 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now.




Ils tremblent, les piliers. Ils manquent de s'effondrer à mesure que les secondes s'écoulent. Là, la ligne fine qui manque de céder, les fissures dans le sol qui s'apprête à offrir l'apogée de quelques enfers trop bien dissimulés. Les cendres qui manquent d'imposer leur parfum, ces quelques effluves viciées qui s'amusent à gangrener les tréfonds de l'être qui n'a pas bougé. Non, il persiste à le toiser, Eamonn. Il persiste à appuyer ce regard qui n'a pas dévié malgré les rappels à l'ordre, malgré ces regards qu'il sent peser sur sa carcasse immuable, comme paralysée. Là, l'envie qui s'est ravivée. Là, cette volonté d'en finir avec l'affront, avec cette audace improbable qui sert d'arme à celui qui se tient sous le regard azuré. Il a fait de son mieux, l'oiseau de mauvais augure. Il a tenu cette patience, l'a usé jusqu'à nourrir cet espoir d'un instant un peu plus sûr. En vain, et c'est ce qui termine de tout embraser. En vain, parce que les mots s'élèvent qu'il n'est pas en mesure d'accepter. Là, le glorieux chant de la témérité qui s'amuse à tout saccager. « Sorry, I stopped listening, you talk too much, did anyone ever tell you that ? » Violent, le brasier qui s'est élevé. Avides, ces flammes qui viennent tout lécher jusqu'à ne plus rien laisser. Ainsi l'enfer se déchaîne, invoqué sous ces pulsions malsaines qui se sont animées. Là, les phalanges qui se sont crispées. Là, comme un silence pour parfaire cette descente risquée dans la perfidie d'un esprit aliéné. Un pas, rien qu'un pas avant que ne résonne ce timbre connu et en l'instant méprisé. Un pas, rien qu'un pas avant que l'élan ne soit arrêté. Folie grouille contre les artères qu'elle infecte, qu'elle gangrène sans regret. « What the fock is going here ? Il n'entend qu'à peine, les névroses suintent des prunelles qui y restent accrochés. Là, l'envie qui se met à geindre sous ce besoin qui s'y est mêlé. Il veut en finir, Eamonn. Il veut laisser les orages tonner, il veut laisser les instincts exploser – nourrir cette infamie qui s'affame à trop se dissimuler, à trop retenir les crocs qu'elle pourrait avoir à planter. Là, elle est dérangée, cette neutralité qu'on peut si souvent lui reprocher. Machine qu'il semblait être mais qu'on vient en l'instant de dérégler. Hey Eamonn, is that lad giving ye trouble ? » Le nom qui interpelle. Le nom qui résonne qu'il ne parvient pas à écouter. Bloqué, le regard. Bloqué sur cette proie que l'instinct quémande de pouvoir déchirer. Folie, folie qui dépose ses mille litanies sur les brumes qui se sont immiscées. Elles en tremblent, ces phalanges qui se sont resserrées. Elles en tremblent, les tempes qui se sont mises à battre sous le flux de ce sang qui s'est mis à bouillonner. À en devenir sourd, Eamonn. À en perdre le fil de la réalité, concentré sur tout ce qui reste sous cette vue qui pourrait avoir à chavirer. Non, elle est encore trop faible, cette retenue. Elle est encore trop fragile, cette stabilité qu'il croit avoir retrouvé. Il n'entend pas les voix qui s'élèvent, il ne voit pas les ombres qui s'agitent. De ces quelques pas qu'on l'a forcé à faire en arrière, il n'a pas lâché cette silhouette des rétines qui refusent d'avoir à s'en séparer. Mais ils vont, viennent. Ils continuent à s'agiter comme des idiots, comme des putains d'animaux. Et lui, lui ne sent plus que le souffle des démons qui s'amusent à le charmer. Lui n'a plus d'attention que pour ces ombres qui semblent revenir pleinement régner. Here comes your wikness, Eamonn. Sa faiblesse, cette liberté qu'il ne peut laisser s'installer. Sa faiblesse, ces émotions exacerbées qu'il n'a jamais su gérer. Hyperémotif qui sent le sol sous ses pieds peu à peu se dérober. Don't let them see that. Là, l'aide fantasmée. Là, cette autre voix qu'il croit réel alors qu'elle n'est qu'imaginée. Mais elle apaise presque, celle-ci, avant qu'une autre ne vienne tout rompre, tout briser. « If he ain’t worthy... he’s all yers brother. Not here. Backalley’s quite quiet enough… » Don't do that.

Le palpitant qui s'acharne à frapper contre les côtes. Pauvre muscle accablé qui cherche à taire les vestiges de cette adrénaline qui s'est embrasée, de toutes ces névroses qui ont manqué de se dévoiler. Là, l'apparence immuable qui ne fait que se détourner, qui abandonne enfin l'objet de cette fureur attisée pour s'en remettre à celui qui s'est imposé, celui qui a évité le sang sur les tapis trop foulés. Il tique, Eamonn, cet air mauvais qui se trahit à peine sur les traits quelque-peu creusés. « If ? » C'est tout ce qu'il vient prononcer, tout ce qu'il se risque à reprendre de cette porte qu'on lui a désigné – cette glorieuse issue pour les abysses qui réclament cette nouvelle âme à damner. « You're focking serious, don't you ? » Là, il se dresse devant cette présence qui tient son trône en ces lieux défaits, désolés, méprisés puisque loin de tout ce à quoi il peut aspirer. Lui, la grandeur en défaut. Lui, ce complexe qui corrompt jusqu'aux pensées, jusqu'à ce pauvre muscle sous la cage thoracique fatiguée et tant abîmée. « You want to let that piece of shit train here, in the middle of os all ? » Il toise, il toise sans que les paupières n'aient à s'abaisser. Il toise parce qu'il quémande cette réponse, parce qu'il espère voir la raison l'emporter sur cette toute autre folie qui vient ici s'élever. Eamonn. « Jesus. » Il souffle, cette fois. Il souffle avant de s'écarter, avant d'oser quelques pas en arrière pour rejoindre ces maigres coins d'ombre qui se tiennent à porter. Là, le souffle qu'il se doit de poser – là, les ténèbres qu'il s'essaie à réprimer pour ne pas offrir le contrôle de son âme à tout ce qui pourrait se mettre à imploser. Elles se sont gonflées, les veines sous la peau marquée. Elles manquent de se déchirer sous la violence de ce qui s'écoule, de ce qui vient si aisément y brûler. Instable, à n'en pas douter. Instable qui pourtant tient cette prestance qu'il se refuse de céder. Non, les épaules ne se sont pas affaissées ; non, il ne fuit pas, Eamonn. Parce qu'il se relève encore, ce regard insistant et glacé. Il se relève encore pour contempler toute cette mascarade qui vient se jouer – orchestrée par l'idiotie de celui qui ignore la méfiance qu'ils auraient à faire valoir pour pleinement chasser l'intrus et sa témérité.  





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pull me from the dark
❝ Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now."
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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 763
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▬ Mar 30 Nov - 22:00 ▬
Hit me With Your Best Shot
Kit Jones & Seamus O’Maoni & Eamonn O’More


Aucun doute, Kit sentait venir la rage dans le corps de l’homme qui lui faisait face. Et au moment où il aurait pensé devoir esquiver un poing dans la figure qu’il avait bien cherché, une voix s’éleva qui lui fit briser le jeu de regard qui s’était instauré. Oui, Kit posa ses yeux sur un autre homme à l’accent fort. Oh, surprenant, soudainement le patron était disponible, hein? Le blond croisa les bras, pas vraiment impressionné pour deux sous par le cirque qui s’était installé autour d’eux, sans qu’il ne s’en rende compte, trop occupé à ne pas lâcher “Eamonn” des yeux.

“I’m here to train. Was told it’s the best place for it.” Même s’il commençait un peu à en douter. Parce qu'entre une bande de riches sans volonté, dans une salle de gym toute neuve en haut d’un immeuble de luxe, et une bande d’idiots assoiffés de bagarre et de jugement, il ne savait pas trop où il avait envie de placer son argent, finalement. En parlant d’argent, un combat lui est imposé. Bah tiens, bien sûr. Kit toisa son adversaire tout choisit, plutôt déçu qu’il ne s'agisse pas d’Eamonn. Un soupire passa ses lèvres alors qu’il laissa tomber son sac de sport pour l’ouvrir. Oh il n’avait pas peur de l’homme qui se pavanait maintenant fièrement sur le ring. Un homme plus grand, plus costaud aussi. Kit en avait étalé d’autres du genre, quand il occupait ses soirées à se battre dans des ruelles.

“Sure. Y’all have put me in quite the mood to hear some bones crack, too bad we’re using gloves.”  
Une autre créature, Kitsune, là. Une que beaucoup ne croiraient pas possible de voir un jour. Masque tombé. Air agacé. Pas piqué dans sa fierté, non, après tout il n’avait pas besoin de prouver sa valeur à qui que ce soit. Juste, ayant perdu patience. Eamonn l’avait saoulé, à jouer les chefs alors que (et clairement), il n’avait aucun pouvoir. Sans parler du coup du patron qui se planquait plutôt que d’être venu à lui directement! Quoi que, bon, en fait ça l’héritier comprenait… le boulot pouvait être prenant sans qu’on vienne l’emmerder sans raison... mais débarquer à la dernière minute pour l’entraîner dans un combat et se faire de la thunes, le plaçant contre un gros gorille, c’était limite.
Le blond entourait tranquillement ses mains avec ses bandages, retirant son sweatshirt pour rester en t-shirt tout de même. On voyait bien à ses bras qu’il s’entraînait, mais il gardait le reste de son corps caché par le tissu. Ses gênes faisaient que même musclé, il restait fin, et couvert par ses vêtements : on le sous estimait. Cet effet de surprise, il allait en profiter grandement cette fois encore. Soit, il passe entre les cordes pour monter sur le ring à son tour.
“English boxing style, correct?”  Kit confirma à son adversaire qui acquiesça, toujours clairement certain que cette affaire serait pliée. Encore une déception. Des règles qui voulaient dire n’utiliser que les points et frapper au-dessus de la ceinture. “Too bad.” Il provoque un peu le fameux poulain avec un clin d'œil, mettant finalement son protège-dent et ses gants avant de prendre position. Voyons le côté positif des choses, il avait le droit à une bagarre, finalement.

Et enfin, sous le bruit de la petite foule d’excitée, Seamus lança le début du combat. Kit se concentra, l’autre était plus fort physiquement et si le blond se prenait un mauvais coup dans la tête, la partie serait terminée bien vite. Il savait sur quoi il devait jouer. Il était plus rapide et plus léger, plus endurant. Il devait le faire se fatiguer. Pas juste en esquivant, bien sûr. Le but restait de prouver au patron qu’il savait se battre. Alors, une esquive, deux, puis un coup direct dans l’estomac de son adversaire afin de lui couper le souffle une première fois. L’autre est surpris que Kit ait pu même le toucher et avec force, alors bien qu’il parvienne à lui mettre un crochet, l’impact n’est pas violent et le blond arrive à se reculer. A partir de là, il le sent, son adversaire le prend enfin au sérieux. Oh il s’en mangea, des coups: parfois car c’était nécessaire pour arriver à ses propres fins et pouvoir toucher l’autre de manière stratégique, toujours. Mais Kitsune avait clairement la main. Il le faisait se promener, le poulain. Il lui coupait le souffle quand il le pouvait, venait le provoquer, le laissant s’agacer. Et enfin, quand l’autre fit l’erreur attendue, cherchant à lui envoyer un uppercute de pleine force, Kit l’évita, jouant du manque d’équilibre de son adversaire et répondit d’un crochet, faisant retentir un bruit sourd malgré le gant. Le poulain est sonné, déséquilibré. Il vacilla et tomba à terre.
Kit, essoufflé, cracha son protège dent plein de sang sur le côté et s'essuya la bouche avec le bas de son t-shirt. Le goût métallique, dû aux coups qu’il avait reçus dans la mâchoire l’envahit, mais il se contenta de se redresser.   “You should’ve asked for a full year, you know.” Il dit à l’autre à terre avant de se tourner pour chopper Seamus du regard, c’était la seule personne qui comptait à ses yeux, là.   “You trained him, right? He’s really good. How do I get you to train me?”    
Oh oui le poulain du patron savait se battre, mais il y avait une raison pour laquelle on séparait les combattants par catégorie. Kit avait l’avantage de l’endurance et de la vitesse... Combiné à ses 22 ans d’entraînement de boxe et les combats de rues qui avaient rythmés son adolescence, c’était peu probable qu’il perde. Quoi que, franchement, il avait eut un petit doute au bout d'un moment. Il pouvait bien admettre tout de même qu’il n’aurait pas pensé se prendre autant de coups : les prochains jours allaient faire mal niveau bleu et courbature… Ce qui voulait bien dire que le perdant avait été bien entraîné. Kit voulait son coach pour lui, parce qu’il cherchait toujours à progresser. Quelque chose lui disait qu'il y avait de grande chance qu'il se fasse virer même s'il avait gagné... m'enfin, qui ne tente rien a rien, pas vrai?  

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It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
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Seamus O'Maony
Seamus O'Maony
age is no wisdom

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Hebergé avec sa fille chez Elijah Haynes
ombres et névroses : Sous sa peau, y a de l'encre, une croix celte sur l’omoplate gauche souvenir des Rovers et sur laquelle s'est posé un corbeau depuis qu'il les a rejoint, ainsi que les initiales de sa mère et de ses sœurs en haut de son bras droit ~ Sur sa peau, y a des cicatrices, notamment une qui lui court sur la hanche droite, souvenir d'un mauvais coup de surin dans un couloir à Rikers et une plus petite sous les cotes cadeau accidentel de son ancien patron. Une fâcheuse tendance à trop et mal cogiter, s’il crève pas pour sa famille, c’est son cœur qui finira par lâcher sous l’anxiété.
cicatrices : 252
crédits : Vava: myself / Signa : myself

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▬ Dim 23 Jan - 4:47 ▬

Seamus

&

Kit & Eamonn

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La ruelle désignée comme lieu privilégié, pour épargner à ces murs tout ce qui pourrait découler de la colere qu’il croit deviner. Sans pouvoir se vanter d’être de ceux qui savent lire dans un regard, dans un geste, ceux qui savent analyser les êtres qui leur font face, il croit pouvoir l’affirmer, Seamus, là cette espèce de rage qu’il vient de provoquer, que les mots viennent confirmer. Parce qu’il s’emporte, Eamonn, quoi qu’avec une certaine retenue qu’il ne peut qu’admirer. Il s’emporte, laisse les mots se faire plus francs et traduire cette frustration d’une haine qu’il ne peut pas blâmer. Sérieux il l’est, l’ex-taulard, plus que jamais. « You want to let that piece of shit train here, in the middle of os all ? » Un signe de la tête pourtant, la négation silencieuse puisqu’en effet il n’y tient pas. Ce n’est pas l’envie, c’est le besoin. Mais sans doute ce frère là n’est pas à même de comprendre, d’entrevoir ce qui l’a poussé à oser ce pari malgré le faible risque de s’y voir contraint et forcé. « Buggers ! Should’ve though a smart man like ye would understand. Sadly I can’t be just.. one of os, les mots appuyés de ces stupides guillemets qu’il vient mimer, quelques peu gêné d’avoir à jouer sur les mots à defaut de pouvoir s’affirmer plus ouvertement, here ma friend. I’m a businessman also. Not that I’m really fond of the bloody idea meself. It doesn’t matter anyway, there’s no focking chance he could win over me boy over here. » Persuadé de ce qu’il avance, convaincu de la véracité de ce derniere affirmation. Le carnet déjà tendu pour noter les paris qui commencent à se faire entendre. Simplement pour le plaisir de la chose, pour le jeu bien plus que pour l’enjeu puisqu’ils n’en savent, pour la plupart, rien. Comme une évidence, comme un reflexe viscéral contre lequel la majorité des hommes amassés dans la salle ne peuvent réellement lutter. « Lets just make some good money on his back before we could kick his focking ass out of here, ye see ? » Les derniers mots soufflés, glissés uniquement à celui qui s’impatiente, qui semble sur le point de céder à cette hargne qu’il pourrait presque palper tant elle émane de la silhouette crispée. « And I need to know who was stupid enough to send him here… » Pour lui-même cette fois, parce que la curiosité est piquée, dérangée par cette question à laquelle il ne parvient pas à imaginer la moindre reponse cohérente.

Et si les sourcils se sont dressés, là quand cette autre question est posée, adressée sur le ring à ce poulain sur lequel il vient de miser, il ne peut retenir ce ricanement soufflé. Nerveux. Mauvais. Toupet effarant de celui qui ose jusqu’à avouer qu’il ne s’est pas pleinement renseigné avant de passer la porte. Oh il est tenté, plus que cela en vérité, de gueuler à Rory de laisser ses gants de côté, d’oublier les regles, d’oublier le fair play. Il est tenté mais trop surpris pour devancer l’échange déjà entamé.  Et il observe, et il lorgne. Et il analyse les gestes et les coups, les esquives et les attaques. Sans encouragement pourtant pour le poulain qu’il a placé là, mimant en silence, là depuis ce bord de ring, les gnons qu’il aurait portés à sa place. Sans encouragement puisqu’il veut le voir s’y débrouiller seul. Sans encouragement mais ce râle, ce flot d’insultes déversé quand le dernier pain est porté. Inintelligible imbroglio de noms d’oiseaux colorés et de jurons prohibés. Il enrage, Seamus, jusqu’à ignorer le vainqueur, jusqu’à se précipiter pour pester au plus près ce cet imbécile sur lequel il avait misé.
« What the hell was that. Yer focking lazy poxed arse wasn’t  even trying to win ! » « I tried, coach, I swear I tried ! But the kid’s to fast ! » Il souffle, donnant au sexagénaire la parfaite reponse. « To fast ? Are ye focking kidding me ? See these bloody ropes over there ? Two hundred. NOW ! And ye… » Il pivote, l’ex-taulard, fait volteface pour pointer l’index dressé vers le mioche qui vient de lui faire perdre la face en plus de quelques billets. « Ye… ye lucky little basterd, yes, ye win. I’ve one word, ye can train here. Fees are written on that wall, three months at least, house don’t do credits. »  Ce sur quoi il s’avance, franchi ces quelques pas qui les séparaient tout en fixant plus loin O’More qu’il craint de voir s’emporter. L’envie démange, l’envie ronge que de donner raison à celui là quand malgré tout le regard dévie, s’attarde sur ces murs et tout ce qu’il aurait à perdre s’il laissait cette ire prendre le dessus. « Ye can train here, but ain’t gonna bey er coach, I don’t do kids. Pour le gosse qu’il dépasse tout en parlant. And stay away from the lockers, me advice is that ye change en shower at home. » Sans détails, sans fioritures inutiles. Il comprendra s’il a deux sous de jugeotte, s’il a la moindre once d’instinct de survie. Et là il le laisse, l’ignore à nouveau pour revenir à ce frere et son aura nimbée de cette tension palpable, presque à trancher au couteau. « Come here for a sec. Plus loin, pour ne pas être entendu. This place is all I’ve got, ye see ? No. Focking. Mess. Inside. Please. I don’t give a fock ‘bout these streets outside, can’t be responsible of the whole neighbourhood, right ? Et là il gueule, là il braille pour que tous entendent ce qu’il s’apprête à déclarer. The only blood allowed is on this ring over there lads, and by fist only. » Le regard n’a pas dévié cette fois, les prunelles rivées à celles de ce compatriote qu’il essaye d’apaiser, de peu, tout en s’affirmant au mieux. Entre ordre et supplique, entre consigne et prière. Pourvu qu’il comprenne aussi. Pourvu qu’il parvienne à voir ce qu’il s’essaye à faire entendre, ce point de vue qu’il s’efforce de faire valoir ici. « Do I make meself clear ? Ain’t asking fer the bleeding moon, just… no focking mess between these walls, ye see ? »



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Eamonn O'More
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sanctuaire : midtown, dans la demeure familiale qui lui revenait de droit. elle semble encore appartenir au passé, les meubles n'ont pas changé et il ne règne en ces lieux qu'une atmosphère lugubre et oppressante. ne gouverne entre ces murs qu'un effroyable silence.
ombres et névroses : souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'autre dont le nom est oliver. maniaque, peut-être trop. il n'accordera d'attention qu'à ceux qui tiendront son regard, réclamera cela si les prunelles osent dévier. tatouage de son appartenance aux black crows sur l'avant-bras - seule marque d'encre sur l'épiderme. derrière les frontières de glace que sont devenus ses traits, il masque une très profonde hypersensibilité - une tare, selon lui, qu'il essaie de réprimer par un complexe divin exacerbé.
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CODAGE PAR TETRADKE


Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now.




Le dédain dans les prunelles, le cœur qui manque encore un battement – comme une envolée empoisonnée qui s'amuse à corrompre chacune des parcelles de cette âme souillée, nécrosée. Il toise, il guette ; il n'écoute qu'à peine. Les raisons sont données qu'il ne tient pas à accepter, il y a cet affront à l'ego qui peine à passer. Comme une plaie ouverte pour laquelle il tient à se venger, par nécessité – par ce qu'il appellerait aisément légitimité. Eamonn, la patience amenuisée qui manque de craquer, de s'étioler sous le souffre que les enfers s'amusent à lui distiller. Eamonn qui laisse ses prunelles claires lorgner ce qui est orchestré, ce combat qui ne suffira pas à apaiser tout ce qui s'est soulevé. Attentif, pourtant. Les gestes observés, cette manière de faire qu'il imprime dans un recoin de l'esprit pour ne rien oublier. Perfidie qui s'élève, qui s'abreuve de ce qu'elle peut s'approprier. Et le dernier coup qui tombe, le dernier coup qui scelle la stupidité de celui-ci à s'être risqué à ce combat ; pour rien. Pour rien puisque tout est joué qu'ils ne pourront pas défaire désormais. Actée, cette victoire qui revient de droit à l’intrus qui s'est immiscé jusqu'au cœur même d'un innommable brasier. Il a soupiré, il a retenu les mots, ces réflexes étrangers qui viennent parfois tout saccager de cette glorieuse neutralité. Les traits se sont crispés, les paupières se sont fermées. Désabusé, Eamonn, par la connerie humaine qui persiste à s'accentuer. L'audace soulevée, qui résonne presque jusqu'aux oreilles qui auraient préféré ne rien entendre, ne rien capter. Mais il laisse faire, il tient sa place. Non, ces lieux ne sont pas siens, l'ancien avait raison sur cette analyse rappelée. Il a tiqué encore, la colère qui ravage les corridors du palpitant noir et souillé. Il ne fait plus que détailler, il contemple la pathétique petite scène qui est en train de se jouer. Défait, Eamonn. Lassé par ces conneries puisque tout devrait avoir un ordre respecté. Le silence maintenu, l'attention ramenée sur cette présence qui réclame d'être suivie maintenant qu'il s'est approché. « This place is all I’ve got, ye see ? No. Focking. Mess. Inside. Please. I don’t give a fock ‘bout these streets outside, can’t be responsible of the whole neighbourhood, right ? » Il voit, il entend ce qu'il essaie de sous-entendre. Oh, il sait, Eamonn, il a bien compris ce qui était supposé. Mais rien que cette présence en ces murs pourraient être une insulte qu'il ne tient pas à laisser passer. Et pourtant, la raison s'est mise à rappeler tout ce qu'il pourrait encore avoir à glaner. Le masque à récupérer, cette sympathie à essayer de distribuer pour faire valoir ce lien qu'ils sont censés tous partager. Alors il écoute, les prunelles qui n'ont pas déviées des traits usés. Il contemple, il essaie de sonder tout ce qui est encore hors de portée. « Do I make meself clear ? Ain’t asking fer the bleeding moon, just… no focking mess between these walls, ye see ? » Oh, encore ces lieux, encore cette importance dérisoire qu'il y concède. Bref est le rictus qui s'installe. Bref à guetter la hargne que celui-ci est prêt à mettre dans ce qu'il vient d'énoncer. Soit, s'il ne suffit que de cela. Soit, qu'a-t-il à y perdre, que pourrait-il y gagner ? Oh, la réponse est là qui s'installe lentement contre les esprits avides, trop affamés. Une présence de plus pour parfaire ce complexe qui ne fait que s'accentuer. La sympathie en échange d'une allégeance à s'approprier. Il a tout à y gagner. « Fine. » Le masque qu'il se met à porter. Un soupir pour essayer d'apaiser tout ce qui vient de se calciner dans les limbes encore dissimulées. Les phalanges ont retrouvé leur refuge dans les poches de cette veste trop bien lissée. L'attention toute offerte à celui qui s'était approchée, à celui qu'il aurait dû aborder il y a bien longtemps sans que l'opportunité ne soit laissée. Trop proche qu'il est de ceux dont il est à même de se méfier. Trop proche de ces âmes qu'il ne parviendra probablement pas à faire plier – mais lui, oh, il a la volonté de s'y risquer. Enfin, le regard est déposé sur cette présence qui a tout saccagé, qui a dérangé jusqu'aux parfaites sérénités qui semblaient pouvoir être empoignées. « He saved your life today, don't you dare to forget that. » Les mots sont lourds que ceux qu'il vient prononcer. Ils pèsent dans cet abri qui suit avec assiduité tout ce qui peut désormais se passer. Tension qui s'est levée, qui règne encore en maître au-dessus des têtes captivées. « If you do anything to harm him or that place, be sure that I will find you no matter who you are, where you are and with whom. » Parce que les mots résonnent qu'il ne peut ignorer, il y tient, l'ancien, à s'approprier un peu d'or vert avant que la présence n'ait à être nettoyée. Soit, il s'y pliera – rien que dans l'espoir de s'approprier un semblant de considération pour commencer. Et c'est vers Seamus qu'il revient, rien que quelques mots à distiller puisque l'occasion lui est donnée. « I've got your back on this. I won't do anything until he becomes... annoying. » Comme un acte de bonté, comme une bienveillance à faire valoir maintenant que la faille s'est creusée. Non, il ne fera rien d'ici-là puisque cet autre, cet étranger, dans son audace et cette intrusion osée vient de lui offrir l'issue qu'il attendait sans plus vraiment y croire. Sans le savoir, il vient d'accentuer tout ce qu'il devrait pourtant éviter – l'avidité d'un pouvoir qu'il estime plus que mériter.  





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pull me from the dark
❝ Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now."
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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 763
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Ven 28 Jan - 23:29 ▬
Hit me With Your Best Shot
Kit Jones & Seamus O’Maoni & Eamonn O’More


Petit renard observait la scène, très peu impressionné. Vraiment. Le combat n’avait pas été mauvais, certes, bien que la situation en elle-même lui sembla ridicule. Et si au début il s’était dit que oui, il pourrait s’entraîner ici, et que oui, il voudrait bien Seamus pour coach… Il n’en était plus si certain maintenant. Peut-être qu’ici il trouverait des gens prenant la boxe plus au sérieux, mais aussi, des gens qui ne voudraient pas le partager avec lui. Si en plus il devait quoi? Ne pas utiliser les vestiaires? Passer son temps à vérifier derrière lui en arrivant et en partant? Ne pas avoir d’adversaire parce qu’il serait “l’intru?”. Ah, le blond comprenait bien de quoi il en retournait et, autant retourner avec les riches. Les riches ne voyaient pas les origines, juste l’argent et ça au moins, le renard pouvait le maîtriser. Ou trouver une autre solution. Il se savait plein de ressources alors, il ne s’inquiétait pas trop. Un autre gym, un coach personnel… Affaire à suivre.
Ouais, le petit blond ne faisait plus attention à ce qu’il se passait autour de lui. Il rangeait ses affaires, retenant pour seule information que les frais d’inscription étaient pour trois mois, sans crédit. Il haussa les épaules, jetant un oeil vers le mur indiqué. Pull enfilé à nouveau, sac récupéré sur l’épaule. La seule chose qu’il se demandait, finalement, c’était… Ferait-il l’affront, après tout ce cinéma, de ne pas s’inscrire au finale? Il en serait bien capable. Seulement, contrairement à ce qu’on pourrait penser, il respectait finalement cet homme qui lui disait n’avoir qu’une parole et semblait tenir à sa salle suffisamment pour au moins essayer d’aller contre l’avis de tous les autres ici. Bien que le résultat ne reste le même. Kit ne pouvait quand même que saluer le geste et de ce fait il estima qu’il lui devait bien ça. Ne pas perdre la face. ”Who do I pay to?” Il demanda simplement, et à la réponse, s’approcha du responsable pour lui donner le cash qu’il avait sur lui. Ouais, il s’inscrit, sous le nom d’Arthur Miller, l’un des faux noms qu’il avait l’habitude d’utiliser au besoin.
Besoin comme aujourd’hui, hors de question qu’aucun de ces rustres ne puisse le retrouver. Et, un peu comme il était arrivé, il repartit sans un mot. Pourtant il en avait beaucoup, des choses à dire mais cette fois, ce n’était pas son combat. Si le gérant de ce club voulait le voir couler, il pouvait continuer à faire en sorte que toute nouvelle personne ne se sente pas bienvenue.  Quand tous ses habitués finiront en prison, il pensera peut-être à sa stratégie marketing, qui sait.  


Sujet terminé.

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