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 the man i can't defeat | phoenix

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Eamonn O'More
Eamonn O'More
destroyer of worlds

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans la demeure familiale qui lui revenait de droit. elle semble encore appartenir au passé, les meubles n'ont pas changé et il ne règne en ces lieux qu'une atmosphère lugubre et oppressante. ne gouverne entre ces murs qu'un effroyable silence.
ombres et névroses : souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'autre dont le nom est oliver. maniaque, peut-être trop. il n'accordera d'attention qu'à ceux qui tiendront son regard, réclamera cela si les prunelles osent dévier. tatouage de son appartenance aux black crows sur l'avant-bras - seule marque d'encre sur l'épiderme. derrière les frontières de glace que sont devenus ses traits, il masque une très profonde hypersensibilité - une tare, selon lui, qu'il essaie de réprimer par un complexe divin exacerbé.
cicatrices : 195
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Dim 12 Juil - 17:49 ▬



the man i can't defeat


The raw hunk of meat that used to be my enemy makes a sound, and I know where the mouth is. And I think the word he's trying to say is 'please'. Pity, not vengeance sends my arrow flying into his skull.
(sarasvati)


Patience mise à mal. Des heures et des heures qui s'écoulent sans qu'il ne puisse réfléchir. Les pensées se sont emmêlées. La tornade cette furie enterrée s'est éveillée. Il guette, Eamonn. Les prunelles claires qui lorgnent sur l'allée qu'il devrait emprunter. L'autre, parasite qui insiste et demeure – qui encombre encore quelques parcelles de cet autre cœur. L'évincer, faire taire cette voix qui parfois s'élève, qui provoque sans savoir, sans appréhender – il veut tout arracher, jusqu'aux vaisseaux sanguins qu'il a déjà vu pulser sous cette peau ornementée. Il tique, Eamonn, essaie à tenir cette furie enragée. Quelques secondes, encore. Quelques minutes qui s'éteignent sans qu'il n'ait bougé des ombres aux promesses de mille horreurs. Et il ne cesse de battre, cet étrange cœur. Animé par les idées qu'il se fait, les images qui prennent d'ors et déjà place en cet encéphale tourmenté. Il l'imagine, ce sourire qu'il pourrait lui arracher, cette langue qu'il pourrait couper. Ces yeux dépareillés qui perturbent et mettent mal à l'aise celui qui essaie à souffler. Malgré le vent, les quelques brises imposées, il peine à contenir cet air qui vient à manquer. Cigarette en main, fumée qui emplie les poumons serrés. Cigarette en main quand l'autre n'épouse d'une lame trop connue, trop usée. Il tremble, Eamonn, sous cette rage amenée. Cet autre, oiseau pitoyable que le hasard a choisit de leur mener, il voudrait le voir disparaître, crever. Il pourrait si aisément l'amener à saigner, l'éloigner de celle qu'il ne peut perdre, celle qu'il se refuse à voir partir, celle que personne ne pourra lui arracher. Elle, elle qui mène Eamonn jusqu'aux abords des précipices les plus redoutés. Et lui, lui qui ne fait naître qu'un semblant de pure folie, qui éveille jusqu'aux instincts les plus névrosés. Il est le danger, il est cette pierre bancale qui pourrait pourtant tout faire flancher. Il jure, finalement. La nicotine jetée au loin avant que sur ses traits s'imposent ses mains. Il souffle, il essaie à calmer le brasier qui s'est enflammé. Ce feu de joie que le cœur n'a su contenir, qu'il n'a fait que nourrir un peu plus à chaque songe osé – prêt à rejoindre les flammes et à y périr. Et s'il perdait cette place acquise ? Et s'il perdait ce pilier qu'elle est devenue, la belle des temps anciens et nouveaux qui apaise par ces caresses qui, contre lui, s'enlisent ? Ce manège n'a que trop duré, le dernier pas fut franchit par l'inconscient qui s'impose enfin sur ce goudron déformé. Patience mise à mal. Des heures et des heures qui se sont écoulés en attendant que cet instant puisse être dérangé. Les prunelles claires du corbeau dévie de cette petite fille qui accompagne les bras qu'il veut arracher. Il pourrait céder, vriller. Pour les larmes qui ont coulé des prunelles aimées, il pourrait défaire cette brève humanité qui perdure à tenir la conscience quoi qu'acculée. Il n'aspire plus qu'à cela et il s'imagine cette scène, ces flaques vermeil qu'il pourrait faire siennes. Le démembrer, le dépecer, réduire à néant cette imperfection qui n'a de cesse de les hanter, de la blesser. L'ange qu'il convoite doit en être libérée.

Un instant, rien qu'un instant. Un dernier moment, et les secondes qui s'imposent au rythme du vent. Un instant avant que la silhouette ne lui revienne, avant que ne vienne cet effroyable élan. Il s'avance, Eamonn, il suit les pas jusqu'aux ruelles voisines, jusqu'à l'absence de témoin pour ce potentiel trépas. Les mains prennent, s'emparent de cette carcasse qu'elles traînent, qu'elles font dévier jusqu'aux ombres légères d'un cul-de-sac abandonné. Il pourrait en grogner, l'animal affamé. Démon d'un temps ancien qui vient s'y presser. Il le fait prisonnier, là, sous la lame levée, ancrée contre cette joue qu'il ne souhaite plus qu'entailler ; plus que jamais. Le rictus est bref mais appuyé, tenu sur les traits qui suintent de cette folie qu'il n'a su contrôler. « Don't. » Il a vu une main s'animer, il a vu cette main tenter une avancée sur ce poignet qu'il ne veut pas voir souiller. Les prunelles guettent, toisent, tiennent ces déficiences aux deux couleurs. Ça perturbe l'esprit, ça dérange l'instinct. Eamonn, du haut de cette persuasion à lui être supérieur, tente encore de tenir les envies qui s'immiscent jusqu'aux muscles de ses mains. Dieu qu'il tente, Dieu qu'il essaie – maigre est la pression qui, pourtant, parvient tout de même à verser ce carmin en quelques sillons. « Insult me from your phone like a coward, I can accept it. I can. But make her cry ? I can't. » Voix caverneuse qui délaisse son venin, impose ce poison exacerbé contre l'être qu'il laisse à la merci des malins devenus siens. You'll lose her if you do it. Sages sont les paroles, éprises de cette véracité qu'il ne peut nier. She loves you but if you do it, she'll never forgive you. Il en trésaille, Eamonn. Il essaie à tenir cette effusion à laquelle il s'est soumit – là, en risquant le plus beau joyau qui ait pu ornementer sa vie. Sous les prunelles qui perturbent par cette similarité manquante, sous ce regard qu'il n'arrive plus réellement à tolérer, il parvient tout de même à retenir la lame quelque-peu ensanglantée. « See this like a warning. If you hurt her again, I swear to God, I'm gonna come for you. »        





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pull me from the dark
❝ Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now."
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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 735
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Jeu 16 Juil - 22:33 ▬



the man i can't defeat


The raw hunk of meat that used to be my enemy makes a sound, and I know where the mouth is. And I think the word he's trying to say is 'please'. Pity, not vengeance sends my arrow flying into his skull.
(sarasvati)


Silence qui reprend, mélodie légère qu'il ne supporte plus tellement. Willow délaissée, remise à cette femme qu'il n'ose plus tellement regarder. La honte, peut-être, l'impression de fauter – pas envers elle, paradoxalement. Il tique, Phoenix, s'éloigne en laissant ces songes le contrôler, l'amener loin de cette garde qu'il aurait dû laisser levée. Idiot qu'il est, persuadé que le monde ne peut être aussi menaçant qu'il le fut par le passé. S'il savait, s'il connaissait la nature des démons qui rôdent et traînent, ceux qui guettent quand l'ombre parvient à les cacher. Recoins sur lesquelles ses prunelles ne viennent même pas se poser. Il continue sa route, s'en remet aux habitudes lointaines d'un tout autre royaume – dépravé, fissuré. Attention donnée au seul qui soit à même de l'élever comme de l'enfoncer. Bourreau et sauveur, contraire à lui seul de tout ce qui s'anime en lui depuis qu'ils se sont condamnés à cette spirale sans fin qu'il peine à accepter. Et pourtant, Phoenix sait qu'il se devrait de l'admettre, il ne pourra alors que plus avancer. Jurons qu'il retient, bloqués derrière la frontière des lèvres closes. Les mains s'activent, envoient ce message qui lui est destiné. Il rentre, il s'en remet aux murs qui ont accueilli ce brin de vie pour quelques jours. Il rentre, s'en remet au pathétisme qui n'a pas encore jouer tous ses tours. Mais l'occasion n'est pas donnée, liberté qu'on revient lui arracher. En quelques gestes, en quelques secondes à peine, on l'y traîne. Là, vers l'obscurité que la clarté des cieux n'a pas su illuminer. Le cœur s'affole, draine l'essence d'accalmie qui y régnait. Hauteur qu'on met à mal, pression contre les courbes qui essaient à s'animer mais la lueur flamboyante de la lame qu'on laisse percevoir calme l'idiotie. Il tique, Phoenix, prend sur lui pour taire cette rage nouvelle, cette crainte qui embrase cette furie qu'il n'a jamais su pleinement contrôler. Dieu qu'il pourrait imploser, en l'instant, sur cette silhouette qu'il reconnaît quand la vue le rend un peu plus conscient. Contre la joue, le métal froid rappelle la lucidité. Il tient les réflexes, l'instinct qui tente à se faire entendre pour pouvoir répondre aux menaces silencieuses d'ors et déjà placées. Il tient le regard, ose s'armer de cette audace inutile. Le démon s'est trahit, exposé aux prunelles qui inscrivent en la mémoire chacun de ses traits jusqu'au plus futile. Sous la trachée se perd ce grognement bref et instinctif, celui qui s'est levé quand l'entaille fut creusée. Il le sent couler, le carmin qui embrasse les pores jusqu'au t-shirt qu'il vient tâcher. « Insult me from your phone like a coward, I can accept it. I can. But make her cry ? I can't. » Surprise qui s'impose elle-aussi le long de ce faciès tourmenté. Il peine à comprendre jusqu'au lien qui se rappelle. Euros, gardienne du mal qu'elle a laissé l'approcher. Euros, amante d'un temps ancien qu'il n'avait pas su pleinement conquérir à cause de sa stupidité. « See this like a warning. If you hurt her again, I swear to God, I'm gonna come for you. » Il est tenté d'en sourire, Phoenix. Tenté seulement, avant que l'azur qui le toise ne vienne accentuer cette vérité donnée. Pour une fois, la raison l'emporte en cette bataille acharnée.

Finalement, il ose. La main s'accroche au poignet, à cette main armée. Il la fait reculer, prend sur lui pour ne pas laisser son venin lui échapper. Il le repousse, cet homme qu'il ne peut nommer – aberration ou seulement aliéné. Pulpe des doigts qu'il porte à l'entaille qui saigne, qui parcoure l'avant-goût de ce qu'il lui a promis ; sans savoir. Ignorant qu'il est, l'autre, à aller se mêler de ce qu'il ne peut voir. « Go fuck yourself, man. » Il crache, n'y tient plus. Il s'est animé, Phoenix, imprudent qui n'a de protection que cette peau déjà trop abîmée. « I didn't hurt her, ok ? So stop acting like a dumbass and go back to your own business. » Il le voit fulminer, il le voit cet éclat étrange qui s'installe sur l'océan qu'il ne sent que trop peser. « And you know what ? Do yourself a favor and get the fuck out of here. I'm not gonna hurt her but you will, you fucking psycho. » La plaie qu'il a à peine creusé en preuve pour ses dires, pour ce qu'il laisse lui échapper. Les veines qui pulsent sous l'épiderme colorée, l'impression de trembler qui commence à l'imprégner. Une pensée pour ces deux âmes qui vivent sous le même toit que ce taré, une pensée envers cette femme pour qui il aurait pu tant donner, envers cette petite fille qu'il essaie encore à connaître dans son entièreté. Crainte se lève, crainte s'immisce jusqu'à l'encéphale embrumé. « My turn to give you an advice, if I hear that you touch Euros or Willow in a way or an other, it will be me who gonna find you and fucking drag you in hell alive, man. » Colère qui s'expose de peu, qui se relève malgré la menace imminente, malgré l'étoile qui se dévoile depuis la lame qui l'a déjà caressé. Il tique, devant son reflet. Il tique mais ne revient pas sur les paroles données, cette promesse hautement balancée. « Are we done ? »        





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Eamonn O'More
Eamonn O'More
destroyer of worlds

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans la demeure familiale qui lui revenait de droit. elle semble encore appartenir au passé, les meubles n'ont pas changé et il ne règne en ces lieux qu'une atmosphère lugubre et oppressante. ne gouverne entre ces murs qu'un effroyable silence.
ombres et névroses : souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'autre dont le nom est oliver. maniaque, peut-être trop. il n'accordera d'attention qu'à ceux qui tiendront son regard, réclamera cela si les prunelles osent dévier. tatouage de son appartenance aux black crows sur l'avant-bras - seule marque d'encre sur l'épiderme. derrière les frontières de glace que sont devenus ses traits, il masque une très profonde hypersensibilité - une tare, selon lui, qu'il essaie de réprimer par un complexe divin exacerbé.
cicatrices : 195
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Jeu 20 Mai - 20:44 ▬



the man i can't defeat


The raw hunk of meat that used to be my enemy makes a sound, and I know where the mouth is. And I think the word he's trying to say is 'please'. Pity, not vengeance sends my arrow flying into his skull.
(sarasvati)


Contact qui creuse, qui fait bouillonner les chairs, la raison même qui persiste encore à essayer de gueuler. Oh, il lutte en l'instant, Eamonn ; il bataille contre ce besoin viscéral d'en finir avec celui qui s'impose sous son regard. Erreur vivante qui persiste à parader quand ce droit aurait dû lui être refusé. Tremblant et pourtant inanimé, figé, Eamonn, quand la présence s'extirpe des griffes qu'il y avait apposé. Il ose, se soustrait au joug qu'il aurait dû déjà abattre sur cette carcasse pathétique et méprisée. « Go fuck yourself, man. » Un rictus, à peine. Rien qu'une courbe légère que les lèvres qui n'ont pas bougé. Il ne fait que toiser, qu'écouter – les prunelles trop claires qui se sont abandonnées sur la marque que celui-là aura à porter. Rappel éternel de ce qu'il lui a promis, la chute destinée s'il revient s'approcher de cette femme qui lui fut donnée. « I didn't hurt her, ok ? So stop acting like a dumbass and go back to your own business. » Et le cœur qui brûle, qui consume jusqu'aux lueurs de calme qui tentaient d'y prospérer. Aliéné, en effet, celui-là. À s'y perdre, s'y abandonner – la soif de vengeance pour ce qui fut osé. Il veut rendre l'affront qui fut fait. Il veut réparer les séquelles que cette audace mal placée a apposé. Colère, fureur qui ne se risquent qu'à s'allier. Les flammes qui lèchent jusqu'à l'éther embrasé, l'essence même de cet esprit tourmenté. Il croit pouvoir s'en repaître, là, des lambeaux de chairs qui se dessinent à portée. Il croit pouvoir s'avancer, briser la nuque colorée de celui dont les mots ne se sont que trop levés. Assouvir cette soif, cette faim qu'anime le misérable petit chien. Jusqu'à ces paroles-là, jusqu'à ces syllabes qui paralysent jusqu'au bout des mains. « And you know what ? Do yourself a favor and get the fuck out of here. I'm not gonna hurt her but you will, you fucking psycho. » Pression contre la conscience qui croit pouvoir s'en briser. Pression contre l'endocarde qui manque encore un battement sous son rythme incontrôlé. Parce qu'il a raison, et Eamonn le sait. Parce que ça arrivera, parce qu'au-delà des certitudes, il y a ces imprévus contre lesquels il ne peut lutter. Il la blessera, l'ange parfait que le cœur s'est approprié. Il délaissera ces quelques maux contre sa présence quand, pourtant, les volontés seront toutes autres, lui qui n'aspire qu'à ce bonheur pour elle, celui qu'il croit parfois pleinement pouvoir lui donner. « My turn to give you an advice, if I hear that you touch Euros or Willow in a way or an other, it will be me who gonna find you and fucking drag you in hell alive, man. » Vaines paroles qu'il ne parvient qu'à peine à entendre, qu'il n'a pas écouté. Éperdu, l'homme, sur ces sillages brumeux faits de ce trop plein de doutes tumultueux. Et il a osé, Eamonn, abaisser ce regard qui n'avait pas encore dévié. Il a osé, décontenancé par ce que les mots ont instauré de possibilités. Il veut nier, mais la raison l'emporte, rappelle cette pleine et entière vérité. « Are we done ? » Les doutes, les doutes qui ne font que s'emmêler. Les doutes, les doutes qui appuient comme pour ne plus rien laisser de clarté. Les ombres en seules alliées, les seules qui soient restées, qui l'aient couvé jusqu'à complètement l'empoisonner.

Les mots, perdus. La volonté, brisée, là, sous les limbes qui semblent s'être mis à trembler. Un instant, rien qu'une seconde à peine. Un instant, une fraction de ce dernier pour tout taire, faire régner ce silence dans l'encéphale en proie à l'instabilité. Don't. Don't do that, Eamonn. Respiration prisonnière de la trachée, la gorge serrée sous le venin qui vient s'y accumuler. You'll hurt her. Ça résonne, ça réussi à tout surplomber. Les lueurs qui s'estompent, qui se perdent sous l'ouragan qui s'est levé. Les lueurs perdues, étoiles fatiguées qui abdiquent devant toute cette noirceur incontrôlée. À manquer de s'effondrer, celui-là qui, pourtant, relève ses prunelles sur celui qui s'est de peu avancé. Les émotions qui s'entremêlent ; les unes aux autres fracassées. Les émotions en seules faiblesses, ici trop acharnées, trop bien levées pour qu'il puisse aisément les ignorer. Froideur détériorée, les traits mauvais qui portent la perfidie d'un homme et toute cette folie d'ordinaire plus ou moins bien cachée. Il l'a lâché, alors, cette lame qu'il s'était approprié. Tintement de l'acier sur le sol humide où ses pas, déjà, se sont empressés. Contre lui, il est venu fondre. Contre lui, il s'est risqué ; les phalanges fermement agrippées au col qu'elles sont parvenues à enserrer. Il jure, Eamonn, contre la barrière d'ivoire trop bien serrée. Il jure, venin qui s'impose sous ce misérable instinct. « The only reason I can have to hurt her is if she give her attention to a piece of shit like you. You want to protect her, right ? Then stay away from her. Stay away from what is mine. Do I make myself clear enough for that shitty little brain of yours, Phoenix ? » Crachées, les syllabes de ce prénom méprisé. Crachées, sans trahir la moindre pitié, la moindre luminosité qui pourrait lui rester. Dieu qu'il s'abstient, en l'instant, de ne pas davantage s'élancer ; lui qui n'aspire plus qu'à se défaire de cette menace qu'il n'osera jamais ainsi qualifier. Il s'y refuse, le cœur réclamant une dernière once de confiance envers les mots qui furent déjà prononcés. C'est lui, lui seul qu'elle a choisit malgré la présence fantomatique de cette silhouette qui tente encore de le raisonner. Et il s'y risque, à cette liberté rendue. Il s'y risque, à défaire son emprise sur le col à portée. « Be careful, cara. »         





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pull me from the dark
❝ Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now."
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