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 popular monster | owen

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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 726
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Mar 16 Juin - 16:38 ▬



popular monster


I think I'm going nowhere like a rat trapped in a maze. Every wall that I knock down is just a wall that I'll replace. I'm in a race against myself, I try to keep a steady pace. How the fuck will I escape if I never close my case ? Oh my God, I keep on stressin', every second that I waste Is another second sooner to a blessing I won't take. But my therapist will tell me that I'm going through a stage. Yeah, it's not a fucking stage, I just wanna feel okay.
(sarasvati)


There ain't no Heaven, only Hell. Le verre danse, va et vient entre les doigts fins. Il joue, Phoenix, il s'amuse du mieux qu'il peut. L'esprit enseveli, éperdu en des songes corrompus qu'il n'a pas fuit. Cette silhouette, elle tient sa régence. Cette silhouette, elle le mène lentement vers cette espèce de démence. Et il y cède, malgré lui, la volonté qui choisit cette voie à défaut de le laisser prospérer. La chute, elle n'est plus si loin. Les abords de ce monde créé sont approchés, longés. Il tombera, d'ici peu. Il tombera celui qui pensait pouvoir devenir Dieu. Un soupire, les lèvres qui flirtent une énième fois avec le poison d'antan. Il y revient, aux malins incessants. Il y revient constamment – pauvre idiot qui ne peut tirer de leçon de ce qui est important. Il tique, choisit de ne pas s'en bercer. La stupidité en alliée qu'il doit abandonner, délaisser pour mieux avancer. Au moins essayer de se relever. La chute, glas qui persiste. Les ténèbres, matérialisées en mélopée qui chaque jour insiste. Les forces commencent à manquer. Un verre de plus, pour ne pas succomber. Le paradoxe, le réconfort dans le plus grand des dangers. L'abus, la perdition réclamée. L'abus, cet effroyable désir de ne plus pouvoir se souvenir de ces images qui ne peuvent s'effacer. La chaleur d'antan, l'erreur d'un temps. Les caresses interdites, réclamées. Cette proximité à laquelle il n'aurait jamais dû succomber. La cité qui s'élève, qui se rappelle. Les allées n'ont de voix que la sienne, les tableaux des manoirs ruinés n'ont de traits que ceux qu'il se refuse à pleinement contempler. En vain, faible qu'il devient. Phoenix jure, en proie à cette spirale infernale qui ne peut plus que s'ancrer. La torture en manteau de fourrure. Cette fin craint sous les prunelles bleutées qu'il avait admiré jusqu'à plus faim. Et, autour du prisonnier, la vie persiste à résonner. Elle s'étend par delà les pensées brisées, effritées – par delà les frontières de cet univers qu'il s'était créé. Les conversations s'élèvent, se rappellent. Elles reviennent tirer l'oiseau de légende de ses profonds enfers. Sans ailes, sans avenir en lequel investir toute son âme, tout son fer. Sans promesse d'immortalité, Phoenix en revient à cette existence qui s'écoule et se fracasse contre tous ces sentiments emmêlés. Il sait, il a deviné ; il connaît la nature des maux qui l'ont touché mais se refuse à l'admettre par fierté. Ce serait tomber, ce serait devoir un peu plus imploser. Ce serait devoir se sauver, vaincre l'amertume du monde et cette incompréhension qui persiste à prospérer. Personne n'ira comprendre, personne n'ira l'entendre. Il ne serait plus que l'un de ceux-là, l'un de ces hommes qu'on aime à tirer vers le bas. Paria. Il jure encore, il les sent ces tremblements qui se sont invités le long de son corps. La distraction manque, l'âme dévie vers ces envies décadentes. Il se perd, Phoenix. Il se perd contre les ravins aux mille et une piques. We all got devils, stories to tell. Exulter, il doit s'élever, retrouver cette légèreté qu'il aimait à partager.

Les pas s'emmêlent mais il retrouve cette hauteur, là, sans un haut-le-cœur. Il s'élance, Phoenix, au-travers de cette salle bondée, vers ce bar qu'il n'a que trop foulé. Dernière liqueur avant que viennent les voix, cet horrible chœur. Elles comptent ces histoires d'ors et déjà chantées, celles qu'il avait par quelques mots confiées. Mine is scary, no light ahead. Il tique, souffle. Il tique, n'a pas le courage de faire ce qu'il sait faire de mieux ce soir. Se donner, se faire remarquer, attirer l'attention comme pour se rappeler les bienfaits de ces sensations qui parvenaient à le faire voler. Celles qui l'éloignent de ce poison auquel il se laisse aller, celles qui permettent à l'âme de persévérer. Loin des maux, loin de cette douleur qui pèse sur son dos. Loin de tout ce qu'il craint, cette évidence qui saura marquer sa fin. The monsters aren't livin' under your bed, they're the voices in your head. Les prunelles cherchent, balaient les alentours avant d'accrocher à ces traits – ce faciès qu'il connaît. Les souvenirs aident, sa mémoire n'est pas si brève. En quelques photos sur Instagram, il l'avait aperçu. Il se souvient de cette main qu'il tenait, la même qui – un soir – l'avait aidé à s'élever des ténèbres qui le consumaient. Ce rictus qui l'avait abandonné se retrouve, vient teinter les lèvres en une large courbe. Au-delà des photos dont il se souvient, les récits de Leaf à son propos sont ancrés, rappelés en l'instant quand les prunelles dépareillées se portent sur cette scène où personne n'ose encore monter. Son terrain de jeu, là où se transcendent l'âme et l'ego en ce qu'il sait faire de mieux. "You best play dead." That's what I heard them say. Ça n'arrivera pas, probablement jamais. Il s'est avancé, Phoenix – jusqu'à lui il s'est risqué. « Hey yo, Elvis ! Remind me ? The idiot who jumped off the roof ! » Elvis, pour ce qu'il a su à son propos, pour l'avoir déjà vu user de ses talents quand il n'était pas de l'autre côté du rideau. Assise qu'il prend, verre qu'il balance sans même le remarquer, la moitié qui dévale presque sur celui dont il s'est approché. Et ce large sourire qui revient rayonner, l'idée commence à germer.          





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Owen Burgges
Owen Burgges
elvis

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
cicatrices : 220
crédits : vava : Tag / gifs : mine or unknow

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▬ Jeu 18 Juin - 20:03 ▬

Owen

&

Phoenix

Popular monster


Un battement de cils et il la voit. La frêle silhouette au milieu de la rue, il reconnait les traits, il devine le sang sur ses mains. Il contemple la course, la partie de cache cache qu’elle leur a imposée. Il perçoit l’ombre du paternel enragé, la confrontation qui a suivi. Il visualise la mansarde en ruine, la catastrophe, la poussière soulevée par l’effondrement. Il discerne encore les dernières lueurs dans les prunelles de la gamine, bientôt noyée par celles des gyrophares. Il les noie d’une lampée du poison ambré que contient son verre.

Une chaise tirée avec un peu trop d’empressement sur sa droite et il l’entend. Il perçoit le vacarme, l’hystérie de la foule en colère. Il écoute les ordres aboyés dans le commissariat. Il distingue les bruits de verre brisés et les détonations des grenades lacrymogènes. Il appréhende l’écho de l’arme, la panique, l’empressement, l’adrénaline. Nouvelle gorgée de ce cocktail trop sucré.

Un client trop imbibé ou poussé par la foule qui s’appuie brièvement sur son épaule et il le sens. Il tâte la sève vermeille à sa tempe. Il palpe un pouls absent au poignet d’un corps au milieu des décombres. Il tâtonne à la recherche d’une sortie qu’il ne trouve pas. Il presse à la plaie au flanc du pianiste. Le rhum encore, pour oublier, pour effacer.

Un flash trop vif un peu plus loin, photo d’un groupe dont il ne fait pas partie, et il le flair.  Il sent l’odeur acre des cendres, l’air brûlant, trop lourd. Il respire les arômes de bois et de pierres léchés par les flammes. Il devine les émanations à travers le masque, tout ce que la fumée transporte derrière la visière. Il capte les relents de chair carbonisée, son échec, ces vies perdues. Le verre est presque vide qu’il repose sans le lâcher des yeux.

Une dernière gorgée et par-dessus le rhum il reconnait le reste. La bile amère de la nausée qui l’a pris devant le corps sans vie de la gamine. L’agressive vapeur destinée aux manifestant ce jour-là. La poussière épaisse avalée dans les décombres. L’acre fumée des pneus et des corps carbonisés. L’infecte vase enfin, l’eau croupie de cette piscine où il s’est vu couler à pic. Et Owen, il lui faut un autre verre.

Ce soir, le crooner, il n’est pas venu chanter. Il est venu oublier. Il est venu faire le tri. Où qu’il aille, quoi qu’il s’essaye à faire, ces fantômes, ces cauchemars persistent. Frayeurs qu’il peine à contenir, qu’il craint de voir prendre le dessus. Terreurs qu’il redoute de voir surgir à l’instant où d’autres vies dépendraient de lui. Il est épuisé, las. L’impression d’être déjà plus vieux que le nombre des années vécues. Ces derniers mois ont compté double, dernière année sans répit ou presque. Et cet ange qu’il voudrait préserver mais à qui il ne veut plus rien cacher. Cet ange à qui il faudra bien qu’il parle avant que la spirale infernale où il l’a entraînée l’hiver dernier ne s’impose à nouveau, avant qu’il n’en vienne à la faire fuir pour de bon cette fois.

Elvis. On l’appelle, il sursaute. Sobriquet qu’il reconnait sans mal quand la voix reste un mystère. Le visage en revanche est reconnu avant même la présentation. Avant même cette plaisanterie qui lui tire un rictus mauvais, agacé. Il ne veut pas le repousser, ne veut pas etre désagréable, il a simplement gardé un souvenir cuisant de cette soirée, un de ceux qu’il voudrait oublier. Et tandis que cette silhouette familière bien que peu fréquentée encore prend place il se redresse, se résigne à faire un effort. Effort qui prend fin dans un sursaut. Un verre renversé.
« Jeez man, you… » Il va pour pester, exploser, mais il se fige. Les bras levés, la mâchoire pendue dans l’élan injurieux et colérique qu’il allait laisser s’élever. Le sourire est trop beau, le regard trop loin, et il sait, Owen, il sait que le sien ne doit pas être bien plus glorieux. L’ironie est trop belle, la situation pathétique. Alors il ricane, il soupire, les bras retombe, sa brève colère avec. «  Of course I remember. To be fair, I remember the party, the begining of it. I missed your jump still. » Nouveau soupire. « Well.. I Missed almost everything. I was to bussy drawning  in that pool. » Dernier soupire et il force un sourire qui finalement s’ancre, s’installe, devient sincère. « But worry not, Ô king of all party ! Worry not, my jump was quite pathetic your crown is safe. » Le rire est franc, comme si tourner ses cauchemars en dérision « tait finalement la solution miracle qu’il cherchait. Le verre déjà vide prend le chemin de ses lèvres avant qu’il ne réalise qu’il lui faut le remplir. « I’m gonna need another one. What’s your poison ? The one you were drinking before my shirt and jeans enjoy it for you I meen. This one’s on me. » Il est déjà debout, Owen, déjà prêt à joindre le geste à la parole.




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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Lun 29 Juin - 23:57 ▬



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I think I'm going nowhere like a rat trapped in a maze. Every wall that I knock down is just a wall that I'll replace. I'm in a race against myself, I try to keep a steady pace. How the fuck will I escape if I never close my case ? Oh my God, I keep on stressin', every second that I waste Is another second sooner to a blessing I won't take. But my therapist will tell me that I'm going through a stage. Yeah, it's not a fucking stage, I just wanna feel okay.
(sarasvati)


« Jeez man, you… » Il a levé les bras, sursaut que Phoenix ne comprend pas. Dans la foulée, il fait de même, l'imite à la perfection avant de se rendre compte de ce qui l'a fait presque pester. Pour cause, ses mouvements ayant entraîné cette légère pluie ambrée sur ses cheveux à peine coiffé. Mais l'instinct reste tout autre, sourire qui n'a fait que s’accroître, bras qu'il abaisse pour faire signe que ce n'est rien. Ce n'est rien qu'un verre, d'autres pourront aisément suivre. D'autres plus tard, d'autres quand le besoin de tenir debout deviendra illusoire. En attendant, c'est sur cette autre âme qu'il donne son attention, sur cette silhouette tant aperçue mais jamais trop approchée. Pour sûr, il en a entendu parler de cet homme-là, de ses prouesses comme de ses défaites – bien que tout dépend des lèvres qui énoncent les récits, les ragots, toutes ces histoires qui vont et viennent sans cesse, parfois refaites. Mais l'une d'entre elles l'a intrigué, l'une d'entre elles demeure bien ancrée. Elle s'est installée sous ses songes, attendant le bon moment, que l'occasion parfaite ne se présente enfin. Et là voici, délaissée là entre ses mains. Non, il ne pouvait se tenir à l'écart de cette tentation, il ne pouvait se résoudre à écouter cette maigre et lamentable raison. Phoenix n'a jamais cédé qu'à ses plus plates pulsions. « Of course I remember. To be fair, I remember the party, the begining of it. I missed your jump still. » Moue triste qui s'affiche, offusqué presque. C'était le dernier et le meilleur de ses tours, là, avant que Euros ne s'immisce jusqu'à lui, avant qu'elle ne lui rappelle le sens que devrait prendre sa vie. Le pincement prend place, enserre le cœur délicat en quelques lianes de glace. « Well.. I Missed almost everything. I was to bussy drawning  in that pool. » L'outrage cette fois, c'est ce qu'il surjoue. Il hésite à feindre un malaise mais s'en abstient, son verre déjà pratiquement vide à cause de ses conneries. C'est qu'il n'a pas la notion de ses exagérations, pauvre de lui. « But worry not, Ô king of all party ! Worry not, my jump was quite pathetic your crown is safe. » Couronne qu'il lui rend, qu'il lui rappelle. Fierté qui lui revient malgré toutes ses pensées qui essaient à l'en défaire, à l'en soustraire. « I’m gonna need another one. What’s your poison ? The one you were drinking before my shirt and jeans enjoy it for you I meen. This one’s on me. » Enfin, ses prunelles se défont de cette nouvelle compagnie, déviant aussitôt sur ce verre qu'il tenait, divisé de son contenu qu'il a perdu bêtement – pour ne rien changer. Ce qui parcoure son sang ne l'a d'ors et déjà que trop contaminé. Il ne changera jamais, Phoenix ancré dans une spirale infernale de déchéance trop bien installée. « Uh, I don't even know. In fact, I stole it. » Épaules qu'il hausse dans la foulée, sourire qui n'a pas faiblit – l'absurdité sur le sentier de sa plus belle apogée.

« Take me the same as you, I don't care ! » Il a jeté le verre qu'il tenait, l'a laissé rejoindre le sol derrière lui en un arc-en-ciel défait. Pulsion, encore. Plus rien n'a réellement de sens quand il ne peut même pas contrôler son propre corps. Patience dont il use finalement jusqu'à ce que cette compagnie ne lui revienne – lui qui n'a même pas songé qu'il aurait pu s'envoler, fuir cette présence parfois trop agité. Mais il lui revient, liqueur qui s'annonce entre ses mains. Comment résister ? L'instinct prend et, déjà, ses lèvres s'y perdent, s'abreuvent de ce venin devenu presque cancer. « So ? What the fuck you doing here Elvis ? You looks like you going to kill yourself for some reasons. Smile man ! » Tape qu'il appose contre l'épaule, maigre coup destiné à l'inciter à raccrocher ce bref sourire qu'il avait cru percevoir un peu plus tôt. Cette chute qui le guette, il refuse de la voir s'étendre sur d'autres dos. Il aimerait l'en soustraire, qu'importe ce que ce puisse être. Il aimerait pouvoir l'en défaire, lui qui sait à quel point cette douleur puisse être prise de tête. Il s'imagine déjà le pire des scénarios, de ceux qui n'arrivent finalement qu'une fois toutes les décennies pour ne devenir que fardeau. « What's happened man ? The fight rap was a mess ? Yeah... sorry, Leaf told me about that. » Une nouvelle fois, il lève les bras, excuses matérialisées en un mouvement cette fois contrôlé. Il y tient, à cette boisson généreusement donnée. Il y tient, à ce poison dont il ne peut plus vraiment se passer.           





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I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Owen Burgges
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ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
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▬ Mar 14 Juil - 1:33 ▬

Owen

&

Phoenix

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L’humeur maussade, le spleen qui s’évertuait a lui pervertir l’esprit, voila qu’il veut les oublier, le crooner. Cette rencontre est un signe sans doute, un fabuleux coup du sort. Et quelques verres de plus aideront à chasser la morosité, il en est persuadé. Le choix lui est laissé, par la force des choses, quant au breuvage dans lequel il se noieront, et Owen il s’en remet au hasard. A la chance qui vient selon lui de provoquer cette rencontre. La carte des cocktail est parcourue des yeux, du bout d’un doigt, les yeux fermés. Et paff. Blue Lagoon. La vodka par-dessus le rhum, pari osé devant lequel il ne recule pas pour autant. Peu importe dans quel état il termine, il a dans l’idée de noyer son spleen dans tout ce que le barman osera lui servir. Il devine déjà la soufflante qui l’attendra une fois rentré, anticipe déjà la leçon de morale que lui servira son ange. Il devine et pourtant il ignore, étouffe la voix de la sagesse qui s’efforce de résonner encore un peu et revient à cette table où l’autre l’attend. Les deux breuvages aux reflets trop criards sont posés l’un dans la main tendue, l’autre sur le bois de la table, son postérieur sur celui de la chaise. Il s’apprête à énoncer son choix, à nommer le poison bleuté qu’il vient de rapporter, mais les mots restent en suspens. Surpris qu’il est par la rapidité à laquelle ce comparse s’enivre déjà. Amusé par ce miroir qu’il croit voir de l’état qui est le sien, de cette envie de succomber à cette facilité, cette joyeuse agonie. Ricanement léger qui lui vient à cette hypothèse saugrenue soudainement évoquée. Lui, se foutre en l’air ? Non. I won’t have to, my luck will do it for me soon. Probably. Soupire bref, nouveau ricanement nerveux. Non en effet, il n’y songe pas. N’y songeait pas. Refuse de laisser l’idée s’installer. Et le verre est porté aux lèvres, ironie formidable que celle de l’homme qui redoute le bruit des vagues et qui tente de se noyer dans ce lagon trop bleu. Non, il n’y songe pas. Et le rire revient, comme un réflexe, un instinct de survie attisé par le souvenir évoqué. Une brève lueur, un éclat au milieu du brouillard. Cette soirée qu’il s’était offert cette folie soudaine, délicieux interlude entre deux coups de poignards imposés par le destin. « Of course she told you. » Comment aurait-il pu en etre autrement.

Et voila ses doigts qui marquent le tempo sur le coin de la table, et voilà sa mémoire qui fredonne déjà l’air esquissé ce soir là. Composition dont il tire une certaine fierté bien qu’il en ai volé les paroles.
« Well to be fair… I can’t remember how it ended that night. It wasn‘t a fight really. You need to fighter at least for that. » Parce qu’il est trop honnête pour se vanter d’une victoire qui n’est serait pas une, et trop fier pour admettre une défaite qui n’aurait pas été avérée. Parce qu’il a déjà replongé dans la vodka qu’il reste en son verre. Parce qu’il se prend à imaginer quelle aurait pu etre l’issue de ce duel pathétique si l’adversaire avait été digne de ce nom. Et le regard revient à celui là, comme pour tenter de deviner ce qu’il pourrait en penser lui qui certainement a plus à dire sur le sujet. Il hésite, le crooner, n’ose questionner encore bien que l’idée lui brule déjà les lèvres. « What exactly did she… what do you know about that joke of a rap battle ? »  Une parodie, un ersatz  de comédie, voilà sans doute ce à quoi son petit jeu a pu ressembler ce soir là. Et pourtant « Doesn’t matter. It felt good you know. I felt alive that night. Feels good when I stop thinking and.. you know… just.. sing. » Le sourire est mélancolique, pensif comme il se laisse aller à cette idée. Il ne ment pas, Owen, il cogite moins une guitare entre les mains.


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▬ Dim 19 Juil - 23:38 ▬



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I think I'm going nowhere like a rat trapped in a maze. Every wall that I knock down is just a wall that I'll replace. I'm in a race against myself, I try to keep a steady pace. How the fuck will I escape if I never close my case ? Oh my God, I keep on stressin', every second that I waste Is another second sooner to a blessing I won't take. But my therapist will tell me that I'm going through a stage. Yeah, it's not a fucking stage, I just wanna feel okay.
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Cartes déposées, il vient de tout dévoiler. Une partie des raisons de sa venue, ce qui l'a mené jusqu'à ce spectre qui erre sans réellement de but. C'est l'impression qu'il en tire, ce qu'il imagine en posant ses prunelles sur lui, en usant de ce temps pour lui imposer son ennui. Ou presque, le sourire lui vient. Imposé sur les lèvres qu'il pensait scellé, il parvient à le tirer des tourments qui l'ont peut-être trop accablé. « Of course she told you. » Ils ont finalement la même vision de cette jeune femme, ce trop plein de vie qui ne peut être calmé, ni même arrêté. Et, de son côté, Phoenix n'en possède aucune volonté. Elle parvient à raviver quelques brasiers délaissés, elle peut être le soleil des pluvieuses journées. Comme beaucoup, il s'y accroche. Comme beaucoup, il puise en cette force qu'elle accepte de partager. Sourire qu'il lui rend, haussant les épaules devant cette dernière constatation. Bien-sûr qu'elle en a parlé, bien-sûr qu'il a noté le rapprochement entre l'homme dont elle parlait et celui qu'il est enfin venu déranger. Leaf, Amandine, Baby – ils ont beaucoup en commun, ces deux-là. Et maintenant qu'il y pense, c'est même incroyable qu'ils n'aient pas eu à se rencontrer avant, bien au-delà de cette soirée ratée en laquelle sa folie s'était déversée. « Well to be fair… I can’t remember how it ended that night. It wasn‘t a fight really. You need to fighter at least for that. » Attention qu'il lui donne, plus encore. Il délie la langue, lui permet quelques détails qu'elle n'a pas su donner – ou qu'elle a choisit de ne pas divulguer. Il ne sait pas trop avec elle, parfois étrange, hors du monde, des normalités. Hors de ce système solaire sur lequel elle s'est crashée. Non, il s'en remet aux paroles de celui qu'il est venu plus ou moins importuner, intérêt levé par ce qu'il voudrait lui proposer. D'ailleurs, les prunelles lui viennent – cet air un brin inquiet. Dieu qu'il pourrait se moquer, Dieu qu'il pourrait se remettre à rigoler tant cette moue est équivoque de tout ce qui n'a pas été confié. De son point de vue, toujours, l'esprit parfois trop inventif à côté des réalités. « What exactly did she… what do you know about that joke of a rap battle ? » Il hausse les épaules, choisit de jouer sur le mystère comme persuadé qu'il pourrait en apprendre davantage. Les lèvres flirtent avec le verre qu'il lui a ramené, les prunelles dévient de peu, déposent leur deux couleurs ailleurs jusqu'aux mots qui s'élèvent, qui reprennent. « Doesn’t matter. It felt good you know. I felt alive that night. Feels good when I stop thinking and... you know… just... sing. » Attention qu'il parvient à s'approprier totalement, néanmoins. Il lui vient, Phoenix, s'attarde sur ces mots qui lui parlent plus qu'il ne pourrait l'avouer. Il a tendance à s'y perdre, en ce moment – cœur qu'il met à l'ouvrage, cœur qu'il fait exulter sur des paroles qui, selon lui, demeurent tout de même insensées.

« Yeah, I know. » Peiné devient ce sourire qu'il possédait jusqu'alors, peut-être trop large pour refléter une quelconque vérité. Il tient le masque, néanmoins, ne souhaite s'en défaire. Il parvient à l'éloigner de peu des tourments qui accablent, de ce qu'il ne peut réellement taire. « For you know, she just told me that you were a real badass. Her words, not mine, I swear. » Vérité qu'il ne compte pas énoncer sans en voir les raisons, les causes qui ont conduit l'excentrique petite âme à ainsi le surnommer. Courage qu'il se donne finalement, les veines déjà gorgées de ce dont il vient abuser. Phoenix, dans tous ses excès, il ne fait que tout accentuer – cette chute qui menace depuis les limbes de sa conscience enflammée. Qu'importe, finalement, ce soir n'est pas encore venu le temps où il devra tomber. Phoenix persiste à s'accrocher, à revenir vers ce souffle de vie qu'il ne peut nommer – celui qu'il termine toujours par regretter, même malgré ce bien-fou qu'il lui transmet. Paradoxe interminable qui n'en finit plus de blesser. « Anyway, the fact is... I want to see that by myself. » Verre qu'il a levé, d'une traite terminée. Verre qu'il délaisse contre le bois verni et souillé, les coudes qui s'y ancrent pour lui donner la parole et appuyer cette volonté de le voir accepter. Il ne partira pas tant qu'il ne l'aura pas embarqué dans son délire, il ne partira pas tant qu'il ne l'aura pas assez provoqué jusqu'à le faire céder, passer cette barrière de retenue pour pleinement la franchir. « Come on, don't be shy. You and me.... oooooooor... Clin d’œil qu'il laisse s'imposer, les traits qu'il avance comme pour lui confier un secret – jeu qu'il n'a jamais cessé de faire perdurer. Tout est une partie de surréaliste avec l'homme enivré. You against me. » Il tapote sur la table, imite le roulement des tambours légendaires.            





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I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Owen Burgges
Owen Burgges
elvis

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
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▬ Ven 18 Sep - 22:57 ▬

Owen

&

Phoenix

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Il questionne à son tour, le crooner, veut savoir ce qui a put etre dit, rapporté de cette fameuse soirée. Quelques souvenirs s’essayent à s’imposer et en lesquels il n’a plus tellement confiance. Devant lui la vodka semble quémander un peu d’attention quand un arrière-gout du rhum qui coulait à flot lui revient comme l’esprit tente de faire travailler la mémoire. Et malgré ce flou, malgré l’alcool ingéré ce jour-là et celui déjà bu ce soir, il est certain que ses mots sont les bon, certain de ne délivrer que cette vérité. Tout simple plus simple lorsqu’il chante, lorsque la raison s’efface sous quelques mots, sous quelques notes, quelques accords. Aveux que celui-ci semble comprendre, dans lesquels peut-être se reconnait il meme puisqu’il dit savoir de quoi il parle. Quant à ce doute qui subsistait, ce qu’elle avait pu dévoiler, l’avis qu’elle aurait eu à donner sur toute cette soirée, sur sa performance surtout, il est finalement levé. Merveilleuse surprise que celle-ci. Il veut voir par lui même, il veut l’entendre. Curiosité piquée, curiosité qu’il n’avait pourtant pas cherché à titiller, Owen, lui qui cet hiver n’aspirait qu’à un peu d’évasion, à cette douce diversion. Et qu’il semble déterminé, celui là. Et il s’en étonne Ô combien, le crooner, lui qui n’est personne, lui qui parvient à peine à divertir une salle de poivrots trop occupés à siroter leurs cocktails ou leur biere. Pourtant, pourtant il l’a senti pulser, ce bref élan d’orgueil, ce battement sourd sous les cotes. Where are you going with that, man ? Parce qu’il peine à comprendre dans l’immédiat, parce que l’esprit est encore trop embrumé, trop ancré ça ces angoisses dont il cherchait à se débarrasser. Et, somptueuse apothéose, il ose. Defi lancé, complicité réclamée et l’attention est captée, et l’attention est acquise. Le regard dévie, s’éloigne vers cette foule encore ignorante qui n’a pas la moindre idée de ce qui pourrait se tramer, ce qui pourrait s’animer. Tambours. Battements affolés qui ne blâment cette fois plus la peur mais cette merveilleuse adrénaline que seul la musique a toujours su distiller. This is stupid, Burgges, you’re about to make a joke of yourself. La raison tente, petite voix fluette qui déjà se perd, s’égare sous les autres, sous cette passion que le challenge déchaine. « Well… it’s a terrible sin to live a life on a might have been… »



En silence, il toise, le crooner. En silence il observe sous les sourcils froncés, l’expression figée, surprise trop ancrée bien qu’il aurait eu mille et une raisons d’anticiper. Elle est sitôt entendue, sitôt comprise, qu’elle commence à s’ancrer, cette idée ? Elle resonne, d’écho en échos, s’étend jusqu’à ramper comme une vigne, s’agripper, s’enraciner à chaque parcelle de raison pour mieux s’y insinuer, mieux s’immiscer. Et l’imagination qui déjà s’élance, les mots qui déjà s’écrivent, les mélodies qui démangent. Les doigts flirtent en rythme avec le verre, avec le bois de la table, reviennent s’entacher à la condensation laissée par le cocktail désormais trop entamé et pourtant délaissé. Et pas un instant un seul, le regard ne flanche. La curiosité trop forte, l’intérêt tout acquis à cette prodigieuse perspective. What do you have in mind ? Tout le reste semble s’effacer. Brouhaha devient silence, flou artistique des silhouettes autour d’eux. Le voilà conquis, cet esprit pourtant si lourd de toutes ces angoisses accumulées, si lourd de regrets, si pesant de tous ses actes manqués. Le voila tout à fait séduit par l’idée, lui le crooner que la depression guettait. Elle est salutaire, en vérité, cette proposition inespérée. Et ce sourire qui vient s’ancrer à en tordre lentement les traits, à en faire s’illuminer le regard de ces quelque lueurs, malice presque puérile mais Ô combien délicieuse. «  So what about both ? » Parce qu’ils ne sont pas seuls malgré cette attention qui ne parvient plus à se détacher de son interlocuteur. Et il ne tient plus en place, Owen, s’est penché presque tout entier sur cette table pour souffler sa reponse, pour questionner du meme trait, puis le dos a retrouvé cet appui, cette prestance feinte contre le dossier de la chaise. Et la patience enfin se brise, cède à cet instinct éveillé, ce jeu trop tentant, grisante envie d’exercer ce talent, là en l’instant. « Here and now. You, versus me. » Le sourire plus franc, gosse qui trépigne devant un jouet nouveau qu’il lui tarde d’essayer. « Me, versus you…. Whatever. But us both to give them all hell of a show ! Some real entertainment. Place’s boring as fuck tonight anyway. » Vulgarité qui d’ordinaire ne lui vient pas meme en pensées, qu’il n’ose que rarement exprimer mais qui en l’instant sous l’euphorie lui échappe. « Your idea, man, you got to pick the rules. I wont be picky about it. As long as we give them a show they won’t forget and we both get some fun doing so. » And God! God, I will ! Il en jubile déjà, le guitariste, déjà s’emballe à l’idée de relever ce defi, somptueuse diversion qu’il lui offre au milieu des tourments. Quelques mots, quelques notes pour briser le spleen, pour sortir la tete de l’eau.



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Phoenix Ledger
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sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Mer 23 Sep - 17:06 ▬



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I think I'm going nowhere like a rat trapped in a maze. Every wall that I knock down is just a wall that I'll replace. I'm in a race against myself, I try to keep a steady pace. How the fuck will I escape if I never close my case ? Oh my God, I keep on stressin', every second that I waste Is another second sooner to a blessing I won't take. But my therapist will tell me that I'm going through a stage. Yeah, it's not a fucking stage, I just wanna feel okay.
(sarasvati)


Oh, il l'a vu ce regard s'animer, ce sourire s'étirer. Il l'a vu reprendre vie sous ses prunelles dépareillées. Challenge qui semble l'encenser. Challenge qui parvient à faire palpiter cette étincelle de vie qui s'était ternie. Il aurait pu le parier, Phoenix, dès lors qu'il s'est mit à en parler. Entrée en matière peu commune mais finalement efficace – l'impression que sa nuit commence enfin, l'impression que les ombres n'ont pas tout à faire gagné. « So what about both ? » Son sourire, à son tour, vient s'accroître. Il entendrait presque son cœur en battre sous cette opportunité, sous l'aliénation des sens que cet instant lui apporte et sur lequel il ne vient pas rechigner. Parce qu'il en a fait une passion, trop brève, trop éphémère mais un passe-temps trop important. Parce qu'il aime à s'y perdre, Phoenix, sous l'attention, sous l'adrénaline de quelques mots, de quelques phrases qui occuperaient les cœurs le temps d'un instant. « Here and now. You, versus me. » Légère provocation que ces mots-là, l'attention toute tournée vers celui qu'il est venu déranger – en vérité encenser. Parce qu'il l'imagine déjà, ce moment qu'ils ont à s'offrir, cette perdition inoffensive à laquelle ils peuvent si aisément s'adonner. Aux récits écoutés, entendus, il sait déjà qu'il ne pourra être déçu de s'y risquer. C'est la curiosité qui l'a guidé jusqu'à cette proposition. C'est la curiosité et l'élan qui l'ont mené jusqu'à oser sa présence à cette table où bien des promesses sont à ériger. Un répit comme un autre qu'il peut lui apporter, celui-là ; peut-être tout autant qu'il n'en porte la nécessité, il croit pouvoir le deviner à l'étincelle qui, dans son regard, s'est embrasé. « Me, versus you… Whatever. But us both to give them all hell of a show ! Some real entertainment. Place’s boring as fuck tonight anyway. » Il acquiesce, haussement des sourcils comme pour appuyer les derniers dires qu'il vient de laisser s'imposer. Parce qu'il est bien placé pour le dire, pour l'affirmer – lui qui hésitait déjà à rentrer après que bien des verres soient liquidés. « Your idea, man, you got to pick the rules. I wont be picky about it. As long as we give them a show they won’t forget and we both get some fun doing so. » Et l'encens qui prend, qui anime l'âme comme pour ne plus rien laisser. Entraînement qu'il suit, envoûtement que l'appel des mots qu'il pourrait pouvoir user, don qu'il aime à posséder et qu'il en vient à être fier de pouvoir partager. Parce qu'il lui offre finalement, sans le savoir sûrement, l'opportunité d'oublier tout ce qui l'anime, tout ce qui torture l'esprit jusqu'au beau milieu de trop nombreuses nuits. Parce qu'il s'y perdait, Phoenix, dans les ombres qu'il avait laissé s'immiscer, dans tout ce chaos qu'il a laissé s'embraser. Porte de sortie momentanée qu'il vient lui offrir, l'attention toute détournée des sombreurs infernales qui s'étaient imposées. Répit dont il se doit d'user, répit qu'il vient prendre au vol comme un affamé. Il s'y engouffre, Phoenix, dans cette idée – les prunelles qui pétillent de toute cette excitation qu'il n'a même plus envie de dissimuler.

Et il s'est levé, Phoenix. Hauteur qu'il a retrouvé, les mains qui se frottent déjà entre elles comme pour accentuer cette impatience qu'il ne peut plus réellement réprimer. « Ok, you know what ? The first rule is that we only have thirty seconds each. » Et les prunelles qui dévient, qui vont et viennent sur les alentours pour essayer d'appréhender à quel point leur nouvelle connerie pourrait fonctionner. Il n'a pas tort sur un point, les lieux sont trop calmes. Trop ennuyeux. Devoir qu'il ne prend pas à la légère, la volonté de redonner un peu de vie aux alentours qui semblent sombrer dans un silence trop pesant pour lui qui aime à flirter avec ce trop plein d'énergie. « You good with that ? Thirty seconds each and, I don't know, four round ? » Il hausse les épaules, essaie de trouver un compromis pour ne pas non plus monopoliser la soirée, quoi qu'il serait prêt à parier que certains voudraient s'y risquer quand leur nouveau jeu viendra à se terminer. « And you fight with me if some of those dumbass want to try. » Meilleure partie, la meilleure suite qu'il puisse envisager. Et la main qu'il tend déjà, incontrôlable qu'il en deviendrait presque face à ce qu'ils amorcent encore en secret. « Oh and... Leaf told me you can be a killer sometime, use what you want for your turn, I can handle every move. » Et son verre qu'il termine d'une traite avant de s'en approprier un qui passe, la demoiselle qui jure dans la foulée mais à laquelle il délaisse un billet avant de la laisser s'éloigner. L'audace, l'audace incroyable d'un homme qu'on a mené jusqu'à ce désir de s'oublier le temps de quelques mots, le temps d'une soirée qui s’annonçait pourtant lamentable et sans attraction pour l'âme trop peinée. « If it's good for you, I go take that fucking mic for you. » Maigre estrade qu'il désigne d'un bref geste de la main, ce nouveau verre qu'il termine aussi rapidement qu'il se l'est approprié avant de l'abandonner sur la table, retourné. Il compte bien en profiter. « In advance, sorry man. You can be cute for women with that face but I'm gonna take all the hearts. » Et les bras qu'il écarte cette fois, ce trop large sourire qui trahit néanmoins toute la satisfaction qu'il trouve en cette opportunité donnée.             





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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▬ Dim 1 Nov - 4:42 ▬

Owen

&

Phoenix

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Ô glorieuse perspective que celle qui vient à se profiler, somptueuse occasion qu’il se refuse à laisser filer.  Occasion qu’il cherche à sublimer, là en ces regles qu’il le laisse établir. Challenge qui ne saurait etre trop haut en couleur, difficulté potentielle qui sublimerait l’exercice. L’âme toute entière qui déjà anticipe cette libération, cette trop belle échappatoire à tout ce qui ces derniers mois est venu l’entacher. Et lui, adversaire que le hasard lui a si parfaitement attribué, complice qui s’est imposé et qui semble savourer cet interlude au moins autant que lui, lui il est déjà debout. Il est déjà prêt à en découdre, les mots pour toute arme, la voix pour seul instrument. Lui il énonce déjà ce qui à premiere vue n’a rien de ces difficultés élevées auxquelles il s’attendait. Trente secondes. Trente petites secondes pour laisser agir l’instinct et convaincre un public. Trente secondes pour s’évader, joindre l’utile à l’agreable, duel, duo, qu’importe. Et il acquiesce, Owen, il acquiesce puisqu’il y consent, puisque cette règle-là lui semble parfaitement acceptable. Et il acquiesce encore à la suite, à ces quatre rounds proposés. « Yup. That sounds good. » Quatre. L’égalité laissée au sein des finalités probables, duel, duo, victoire permise mais non essentielle, finalité qui n’est pas fatalité. That sounds good. Perfect even. You play fair, man, I like that. Parce qu’il ne peut s’empêcher de relever  cet effort sans etre certain pour autant qu’il fut volontaire. Le sourire déjà trop bien ancré aux lèvres, le verre déjà oublié, l’esprit tout accaparé par ce qui les attend. Et pour tout parfaire, voila que l’éventualité d’un partenariat parfait est évoquée. Il l’a réclamé, le crooner, us both to give them all hell of a show, ses propres mots. Et il acquiesce encore, donne de la voix pour pleinement valider cette idée. « Hell yes ! Let them try ! »  Puis le sourire devient rictus tandis qu’il vient serrer la main tendue pour sceller tout ce qui vient d’être dit, pour valider les regles posées du jeu qu’ils vont entamer. Le sourire qui devient rictus, amusé qu’il est par les propos qu’il rapporte. Oh I had every intention to do so ! I know my strenght and wickness, man. Amusé encore par cet élan qui lui vient, cette arrogance audacieuse avec laquelle il s’approprie ce verre à sa portée. Il se lève à son tour, Owen, galvanisé par cette énergie soudaine ravivée par la promesse de cet interlude musical. Il se lève, l’encourage  d’un signe à prendre les devants, à aller chercher le micro en question quand lui déjà s’élance vers l’estrade. Un simple haussement d’epaules en guise de réaction à cette derniere affirmation osée qu’il assorti d’une précision que le cœur juge indispensable quand la place est prise sur cette scène de fortune où il le rejoint. « I don’t need groupies hearts, all I need is the one waiting for me back home. So they’re all yours, man. Yet… I’m gonna steal their attention. »

Il joint le geste à la parole, le crooner qui s’improvise d’un autre genre pour un soir. Le regard qui balaye la salle du regard, qui cherche un complice, une peut-être, une âme prise à partie qui leur fournirait de quoi démarrer leur petit jeu. « No second though ? » Derniere mise en garde sans sérieux lancée à ce comparse que le hasard a so judicieusement placé sur son chemin. Derniere mise en garde dont il n’attend pas la reponse. Il s’est déjà penché, Owen, vers ce petit groupe de femmes devant eux, il a déjà l’idée en tete qu’il veut mettre à profit. « Good evening ladies ! My friend and I here wanted to spiced up this place a lil’ bit. Just a few songs, a lil’ contest between the two of us. You know, just man pride, ego and stuff. » Un clin d’œil osé, l’orgueil qui savoure ce bref élan de ce vieux talent qu’il a trop longtemps délaissé, les mots qu’il a toujours su manier mais qu’il n’a plus osé manipuler quand l’esprit s’est fait trop lourd. « Would you mind give us something to start with ? We just need a word, pick the one of your choice. Oh and please… don’t make it to easy, I don’t want him to use it for an excuse if I’m to win your applause. » Sourire radieux qui s’ancre contre les traits et elles, elles qui gloussent, elles qui se laissent charmer. « So you just need a random word you’ll have to use in a song ? » « Yes maam’ » Sourire encore comme il les observe se concerter avant de se mettre d’accord. «  Taxman. » Il arque un sourcil, le crooner, lui qui s’attendait à quelques niaiseries le voila pris de court, surpris par ce choix mais la mémoire fouillant déjà à la recherche du morceau parfait, quelques idées qui viennent et qu'il rejette, les Beatles auxquels il renonce ne sachant quoi en faire. « What ? Is that too difficult for you ? » Elles gloussent encore mais il les ignore. Déjà il s’est relevé, déjà il a porté le poing à ses lèvres pour éclaircir la voix. Le répertoire n’est probablement pas idéal mais le choix s’impose comme une évidence. Et le voilà lancé, Owen, le voila qui fixe cet adversaire d’un instant, le voilà qui réitère l’expérience de novembre. Les mots qu’il emprunte, le rythme qu’il improvise. « Some folks are born silver spoon in hand. Lord, don't they help themselves, oh. But when the taxman comes to the door, Lord, the house looks like a rummage sale, yes. »  Et il poursuit, lui que le jeu vient encenser, il poursuit sur sa propre mélodie, les mots rapés plutôt que de les chanter. « It ain't me, it ain't me, I ain't no millionaire's son, no, no. It ain't me, it ain't me; I ain't no fortunate one, no. » L’attention qui bascule de l’estrade à ce public encore ensuqué, encore peu captivé. Mise en scène qu’il sait pouvoir faire la différence, ces quelques cœurs qu’il ne veut pas séduire mais qu’il sait devoir toucher s’il veut remporter ce duel. « Some folks inherit star spangled eyes, ooh, they send you down to war, Lord. And when you ask 'em, "How much should we give?" Ooh, they only answer "More! More! More!" » Et cette fois il revient à ce qu’il sait faire de mieux, cette fois la voix s’élève pleinement, les notes sont retrouvées, le morceau reprend ses couleurs d’origines sur le dernier refrain. « It ain't me, It ain't me, I ain't no military son, son, no.  It ain't me,It ain't me, I ain't no fortunate one, one, no ! » Cœur qu’il y a mis, énergie retrouvée pour ce premier tour de chauffe. Exercice difficile qu’il connait pourtant bien, handicap imposé que celui dépasser le premier mais qu’il croit avoir assumé avec assez de ferveur. L’oreille désormais attentive à ce que la foule aura à apporter de réaction et d’avis malgré l’attention rendue à cet autre à qui il tend le micro sans se défaire de ce large sourire. Yeah... feels good when I stop thinking and just sing. Just feels like being alive.



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▬ Mer 11 Nov - 22:52 ▬



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I think I'm going nowhere like a rat trapped in a maze. Every wall that I knock down is just a wall that I'll replace. I'm in a race against myself, I try to keep a steady pace. How the fuck will I escape if I never close my case ? Oh my God, I keep on stressin', every second that I waste Is another second sooner to a blessing I won't take. But my therapist will tell me that I'm going through a stage. Yeah, it's not a fucking stage, I just wanna feel okay.
(sarasvati)


Manège qu'il ose suivre, Owen. Oh, il ne sera pas déçu du voyage – lui s'en imprègne même déjà, Phoenix. Défait de cette espèce de réalité à fuir, à ignorer. Défait des fardeaux qui hantent, qui veulent l'écraser. Il s'y soustrait, de cette cage trop bien fermée, à la rouille bien installée. Le cœur qui flamboie d'une flamme nouvelle, d'un regain insufflé sans qu'il n'ait cherché à l'esquiver. Besoin, nécessité – il se perdra avec volonté dans tout ce qui vient lentement prendre place. Estrade qu'il a rejoint, micro en main ; impression d'un renouveau qui pourrait ne pas avoir de fin. Dieu qu'il le voudrait, Phoenix, s'y perdre jusqu'au matin – ouais, au moins jusqu'à demain. Attention qu'il rend à celui qu'il a traîné dans cette nouvelle folie. Attention qu'il lui rend puisque le jeu impose sa première partie. Lentement, doucement, l'euphorie qui corrompt les sens d'un parfum trop aisément envoûtant. « I don’t need groupies hearts, all I need is the one waiting for me back home. So they’re all yours, man. Yet… I’m gonna steal their attention. » Il hausse les épaules, lui laisse l'occasion d'y croire pour quelques instants. Il lui a donné l'avantage, il le laisse prendre ses aises. Il l'a perçu, Phoenix, cette détresse dans ce regard qui semble pourtant vouloir pétiller à nouveau. S'il peut lui épargner quelques malheurs, quelques tourments qui pèsent encore sur son dos. Le choix est fait, volonté que de rendre cette soirée plus sympathique qu'elle n'a commencé, il remerciera Leaf de ne pas savoir s'arrêter de parler. Il la remerciera de lui avoir ouvert la voie vers cette brève folie salvatrice pour les esprits fatigués. Attention rendue, une et entière, à celui qui commence déjà à s'offrir quelques faveurs – tricheur qu'il pourrait se mettre à gueuler, mais il l'aime déjà trop, cette nouvelle lueur. Qu'il fasse, qu'il s'approprie quelques points puisqu'il en aura besoin. Convaincu qu'il s'en fait, Ledger, persuadé de cet infime don qu'il aime parfois à user et qu'il garde encore précieusement entre ses mains. Curiosité à celle qui vient enfin donner son idée, le mot qui l'amène à sourire, à appréhender déjà ce qu'il pourrait trouver pour parfaire ce duel qui n'a même pas encore commencé. L'esprit qui cherche jusqu'à ne rien trouver, l'esprit qui abdique, imagination qu'il essaiera de faire valoir quand son tour devra être honoré. En attendant, il s'en remet à celui qui s'est redressé, celui qui vient à s'avancer. Celui dont la voix, enfin, vient à résonner. Captivé qu'il se fait, Phoenix, pour tout écouter. Le sourire qui ne peut se décrocher, ivresse qui gangrène jusqu'à l'âme qui s'y est accrochée. Oh, il parvient déjà, doucement, à détourner les attentions des conversations levées ; celles qui s'arrêtent pour guetter, pour prendre part à ce spectacle qu'ils cherchent à offrir en cette misérable soirée. Et lui qui insiste, lui qui persiste. Cet autre qui semble y laisser un cœur improbable en cette aliénation encore qu'à peine effleurée. Sourire qu'il vient lui rendre, Phoenix qui s'empare de ce qui lui est confié. Non, il ne peut nier les quelques réactions qui viennent se lever, celles qui trahissent alors que l'attention peut bien être pleinement captivée.

Rire qu'il laisse se lever de peu, les traits qui dévient un instant de cette hauteur qu'ils tenaient pour fouiller la mémoire, stimuler l'imagination afin qu'elle ne soit pas ennemie mais bien alliée. « That was... really good. Yeah, really good but hey, I'm gonna use my words for this. » Petite provocation qu'il ose, Phoenix. Petite pique lancée parce qu'il veut s'y ancrer, en cet élément déjà foulé, en lequel il s'était déjà ancré bien que différemment, Jade en accompagnatrice qui ne permet pas forcément ce genre d'exercices puisque les goûts ne s'y sont jamais portés. Qu'importe, voilà qui se met à en devenir plus sûr qu'il n'aurait pu l'être, Phoenix croit qu'il saura se démarquer. « Ok, ladies, listen carefully... » Voix qu'il éclaircit, pression sanguine qu'il laisse s’accroître contre les veines gonflées, déjà empoisonnées par ces quelques verres qu'il s'est déjà enfilé. L'attention rendue à Owen, l'attention qu'il laisse faire valoir, qui longue et y traîne. Rythme qu'il improvise dans sa tête, rythme qu'il parvient à s'approprier avant que la voix ne parvienne enfin à se poser. « Lil' boy, I have listened all the words that you've said. Man, I hope you got enough money for that plagiat you will have to paid. Hey ! Maybe I don't have a song to use, but I swear to God I'm gonna leave you confused. » Attention qu'il laisse faire planer sur les alentours, regards auxquels il s'accroche. Qu'ils s'y perdent, tous ces autres, en ce qu'ils tentent d'apporter, effervescence imparable de deux esprits qui n'aspirent plus qu'à se libérer des poids qui s'y sont apposés. Jeu en lequel il souhaite se perdre, jeu qui parvient à effacer tout ce dont il pensait ne pas pouvoir, lui, se défaire. « Yo, I came to you for a skill battle, the one I was thinking that you, you could handle. Elvis, it's time to let the past to the past, without that, I have to tell you, the win will be for me, maybe too fast. » Les épaules qu'il hausse, Phoenix, désormais épris de cette ambiance qu'il parvient à faire valoir. Cœur qu'il y met à son tour, fausse guerre qui enfin vaut le détour. « I can admit, the try was perfect to make them sing with you when you said « more ». Shame they just think about you when their thoughts only singing « please, no more ». I told you before the game beging that I'll be like a fucking taxman, I'm gonna win tonight and leave you with nothing to your arm, no fucking fans ! » Prunelles qui reviennent enfin à cet interlocuteur qui a choisit de prêter son temps à cette partie entamée. Sourire qu'il ne peut défaire, Phoenix désormais trop fier. Le rire qui dépasse finalement la barrière d'ivoire, lueur parfaite en laquelle il ne peut que se perdre ce soir. Les bras qu'il écarte, sur-jeu qu'il fait valoir avant de lui venir, son tour terminé. Brève étreinte qu'il appose quand il tient tout de même à s'excuser. « I couldn't resist, sorry. » Oreille qu'il n'a même pas tendu à l'égard de ceux qui se sont approchés. Oreille attentive que pour cet allié de cette improbable soirée.              





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I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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