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 stubborn love | christa

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 739
crédits : tetradke (c) astra (c)

stubborn love | christa Empty
▬ Jeu 3 Oct 2024 - 0:48 ▬


won't run away from you
▬ Everywhere I go I drag this coffin just in case ▬

One hour, I'll be there before ya know it. Les paroles résonnent dans sa tête, une comptine pour la demoiselle qui patiente. Une heure, elle a attendu une heure. La gosse endormie dans les bras, la promesse qui parvient à faire tenir ce calme dans l'esprit. Pourtant, les membres tremblent, le froid s'immisce. Le manque de sommeil, doublé à ces courants d'air que le hall laisse passer. Sur le banc, près de l'accueil, on l'observe puis on détourne le regard. On sait, les rumeurs vont vite, autant que les récits. On sait qui elle attend, sans qui elle ne partira pas. On sait et on refuse de s'y opposer, les sautes d'humeur de la jeune mère restant dans la mémoire de ceux qui y ont assisté. One hour, I'll be there before ya know it. Les paroles résonnent encore, symphonie sacrée qui caresse les songes pour taire les litanies des malins qui tentent de s'éveiller. Fut un temps où il promettait de revenir, fut un temps où on venait lui annoncer la mort de celui qu'elle aimait. Elle s'est faite un peu plus pâle, petite chose, son regard posé sur un coin de mur alors que la gosse remue contre elle. Endormie, elle s'est endormie sans prendre en compte les craintes de sa mère. Elle s'est assoupie, ne craignant pas de ne plus revoir les traits de son père. Elle a laissé Morphée l'emporter tandis qu'elle attend, Leaf, et que cette deuxième heure vient de s'écouler. Par delà les baies vitrées, lueurs se tassent et disparaissent, rongées par les bâtiments trop haut levés, bouffées par l'horizon qu'on ne distingue plus sous les brouillards des carbones mêlés. Tous partent, s'éloignent. Tous rejoignent ces vies différentes alors que la sienne est ailleurs et qu'elle prend peur. One hour, I'll be there before ya know it. Mais le temps passe et passe, petite chose n'a pas bougé. Assise sur le banc, elle commence à s'inquiéter. Mille et un scénarios passent dans l'esprit, des images plus sanglantes que toutes celles qu'elle a pu s'imposer. Et si ? Et si quelque chose s'était passé ? Et si on lui épargnait la vérité pour masquer qu'on aurait fini par réellement tout lui arracher ? Et si ? Elle tremble, Leaf, oubliant la veste qui attend sagement à ses côtés. Elle tremble, petite feuille, ne faisant plus attention à l'aiguille qui persiste à terminer son troisième tour de cadran. Elle tremble et elle s'est perdue. Cauchemars et souvenirs se confondent derrière ses grands yeux clairs, là où larmes se trahissent sans pour autant se déverser. C'est la peur qui témoigne de son état pour ceux qui auraient à s'y intéresser. Mais les locaux se vident et nulle présence n'approche. Pas même lui, lui que ce soleil sacré lui a confié. Pas même lui, Dieu-Roi qui manque à l'espèce de promesse qu'il lui récitait. Pas même Lui.

Trois heure et noirceur s'étend, le manteau de la nuit tombe sans faire de bruit. Dans les locaux, les bureaux sont vides, défaits de leur propriétaire. Dans les locaux, il n'y a plus que ce standard qui fonctionne, il n'y a plus que ces zélés qui veillent tard. Il n'y a plus personne, pas même Lui. Une intervention qui tarde et pour laquelle on ne lui donne aucune information. One hour, I'll be there before ya know it. Ça résonne désormais comme une triste mélodie, frayeur appose son rythme sur ces syllabes qui se répètent. Elle s'est levée, errant ici et là. La gosse endormie sur les bancs désertés, serrant contre elle l'une des créatures en peluche des légendes qu'elle ne cesse de lui conter. Et ça lui vient en tête, comme une alarme qui se met à gronder. Les vents n'étaient pas légers, un peu lourds quand elle est arrivée. Ils sont capricieux, les petits êtres qu'elle essaie de contenter par ses mets et ses verres de lait sur les fenêtres entrouvertes. Ils sont indécis, parfois aussi mordants que les brises qui accompagnent les tonnerres, parfois aussi salvateurs que les rosées lors des premiers rayons des nouvelles journées. Bons et mauvais. Trop mesquins quand ils s'en prennent à ce trésor qu'elle s'évertue de veiller ; et derrière elle, la gosse gigote qui attire l'attention. Trois heure sont passées et derrière la baie vitrée de l'entrée, la bagnole attend toujours l'amant qui aurait dû d'ores et déjà se tenir à ses côtés, loin des pavés nécrosés de cette ville damnée. Ils devraient être à la maison, enroulés dans un plaid devant ces films à la con qu'elle ne prend jamais le temps de terminer. Ils devraient être à la maison, à jouer avec les progénitures que les maux n'ont pas encore touché. Ils devraient être à la maison, mais il est ailleurs et elle est là, dans ce putain de hall sous le regard désolé de la jeune femme à l'accueil de tout ce merdier. Trois heure et demi, les pas qui résonnent à peine sur le tapis mal brossé. La gosse s'est réveillée, chantant des notes fausses des chansons enfantines irlandaises qu'elle tente parfois de faire résonner. Elles sont à attendre la silhouette qui refuse de se dévoiler. Elle va et vient, cent pas qui guident la carcasse jusqu'à cet obstacle nouveau. « Fock ! Sorry ! » Elle tremble, Leaf, cherchant à paraître sereine. Elle tremble, alors qu'elle lève déjà les mains vers celle qu'elle a percuté, essayant de s'assurer que les dommages sont moindres que tout ce qu'elle pourrait être en mesure de provoquer désormais. Rage qu'elle retient, terreur démentielle qu'elle contient.        

.tetra








like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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