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 i need her gone (slowed + reverb) | nate

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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 774
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Mer 24 Juil - 22:48 ▬


i need her gone
If I pull the trigger now then the demons go away.

Nouvelle nuit, elle est sans réelle clarté. Sur les rues qu'il observe, il ne subsiste plus qu'un voile opaque, sale, gorgé d'une pourriture d'ores et déjà trop installée. Elle s'immisce dans les demeures, envahie les rêves et les espoirs. Elle est le poison qui provoque les insomnies, celle-ci devenant la prison rouillée des encéphales désorientés. Nouvelle nuit, au-dessus des immeubles se tiennent des nuages épais qui vont et viennent ; semblables aux vagues d'un océan agité. Et il attend, Phoenix. Il se cherche un élan, une raison d'aller braver le crépuscule et ses démons. Les prunelles dépareillées qui s'attardent sur les recoins à peine éclairés, sur les ombres qui, en bas, s'entassent et se quittent. Nouvelle nuit, de nouveaux appels ignorés. Il avait soufflé, il avait juré. Le téléphone avait valsé dans le séjour, toisé par ce regard qui ne parvenait pourtant pas à s'en détourner. Mère détestable avait insisté jusqu'à finir par se faire discrète, jusqu'à presque se faire oublier. Une heure est passée, deux peut-être en vérité. Une heure durant laquelle il a songé à cette gamine qu'il ne parvient pas à voir autant qu'il le voudrait – la différence à ancrer dans l'esprit vis à vis de celle qui le sollicitait. Il n'est pas comme elle, il ne le sera jamais. Et s'il parvient presque à s'en convaincre, le silence qui pèse sur cette demeure réussit à le faire douter. Absent, ailleurs, enfoncé dans ses lubies du moment – l'envie d'éclater, de devenir plus grand qu'il ne le devrait. Parcelle narcissique qui s'est mise à briller, le besoin de prouver au monde qu'il n'est pas que ce pathétisme que sa propre génitrice décrit parfois, quand folie devient compagne. Des lèvres s'échappent d'autres paroles, des songes égarés que la colère dicte et embrase, modération des propos envolés. Il a finit par s'animer, quittant l'infâme intérieur qui chantait ces litanies stridentes et assourdissantes. Il a retrouvé l'effervescence d'une Detroit qui s'endort, dans son ambiance froide et bruyante. Malgré les chaleurs qui s'accumulent, il y a toujours cette brise délicate qui rappelle les dangers et les risques, ces promesses glaciales de glas promis et plus près que jamais. Sur les traits, ces crevasses qui se noircissent. Aux lippes, la cigarette qui se consume, l'odeur qui s'accroche aux lianes noires mal domptées. Phoenix s'enfonce sous le voile sombre de la perdition.

Le moteur qui grogne, les idées désordonnées. Il se souvient des coups, des insultes – il se souvient de ce qu'elle clamait, la culpabilité qu'elle apposait sur les épaules du gosse qui s'effondrait. Sa faute si ses frères ne sont plus à portée, sa faute si la vie qu'ils mènent est chaotique et fracassée, sa faute encore si elle s'emporte jusqu'à l'abandonner sur le perron à la nuit tombée. Il avait dix ans et il essayait de se faire pardonner pour des faits qui le dépassaient. Il avait dix ans et il a grandit, cherchant encore à l'aider malgré tout ce qu'elle lui infligeait. Les tapis lavés quand l'estomac se retournait, la carcasse apaisée quand le manque venait à frapper. Il en a pris soin, il le fait encore quand les appels deviennent des « au secours » exagérés. Il le fait encore, Ledger premier, à essayer de se souvenir de ses propres démons, de ses propres paternes. La déchéance qu'il ravive pour la mémoire, la fuite du monde qu'il orchestrait pour ces doses à avaler. Il a soufflé, puis la voiture s'est arrêtée. Sur le pare-brise, lueur rouge qui flamboie. Puis le jaune, puis le vert, puis le désordre – le temps qui passe sans aucune cohérence. « Fuck. » La gueule contre le volant, les mains crispées sur ce dernier. Les tremblements qui prennent jusqu'à corrompre l'être et sa stabilité. Il a juré, parce que mémoire est compromise qui refuse de s'aventurer sur ces tristes années. C'était un autre temps, une autre vie – une ère où les ressemblances avec cette garce étaient plus nombreuses que manquantes. Alors il se concentre sur l'instant, sur les réussites, sur ces quelques instants de paix. Il s'en remet au présent, Phoenix, jusqu'à saisir cette idée au vol. Il ne sera pas cet enfoiré qu'elle dit avoir enfanté ; il usera d'un dernier effort pour se prouver qu'il lui reste une étincelle de bonté.

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

_______________To : Nate
_______________From : Phoenix

_____________________________Today, 11:56pm
_______________Yo man i need u 4 something. U'r free ?

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

Elle est là, sa seule idée. Elle se tient là, sa glorieuse dernière main tendue pour celle qui ne l'a jamais aimé – rongée aux pilules, bouffée par les poisons qui voguent sous ses veines bleutées. Il l'imagine là, à pleurer ce fils dont elle se sert pour encore s'envoler. Il l'imagine, sous l'ombre d'une bâtisse fissurée, à haleter puisque la trachée est sèche, que les poumons sont cramés. Il a tiqué, amorphe sur son siège. Il regarde le feu qui continue de s'illuminer, ce silence étrange qui vient planer. Il s'y abandonne presque, idiot figé, jusqu'à ce message reçu, jusqu'à ces coordonnées données – jusqu'à laisser la taule reprendre sa course dans la ville saccagée. Théâtre mortuaire de bien des vies, de bien des volontés. Derrière les vitres, le triste spectacle de la perdition et de la misère. Sous les prunelles aux lueurs de terre et mer, la réalité qui frappe plus violemment que les mots qu'il se prépare à affronter. Puis Nate qui se dévoile. La silhouette familière et rassurante, l'ami qui perce dans les ténèbres qui tentaient de l'avaler. Des appels de phare, la voiture trop reconnaissable. Le luxe qui jure avec l'ambiance alentour, avec tout ce qui traîne en ces quartiers. Là, la reconnaissance sur les lippes malgré ce sourire pincé, cette note dérangée qui y traîne pour trahir tout ce qui peut l'assaillir en cette étrange soirée. « I'm sorry, I know it's late. » Parce qu'il prend conscience de l'heure qui s'est avancée, de ce temps qu'il a déjà perdu – main tendue qui ne s’élèvera peut-être que pour un corps pendu. Et finalement ? Qu'importe. Non, il doit valoir mieux qu'elle. Il le doit. « Think you're the only one who can help me with... that shit I'm in right now. So... here the thing. Il tousse, s'éclaircit la gorge. La jambe tremble, tressaute. I need to find... someone, quickly. She used to takes pills and shit, she still does and I thought you could help me to know where she could have ends up. You know what I mean ? » Il fronce un peu les sourcils, essaie d'étudier ses propres paroles. Il se reprend dans la foulée, redressé sur son assise, les prunelles qui fuient puisque vérité est au bord des pulpeuses encore scellées. Rien qu'un soupire pour récupérer sa conscience et ce presque calme, il essaie, Phoenix. Il essaie tant bien que mal de s'exprimer. « I was like her back in the days but... I'm clean, alright, I'm clean since few years and, to be honest, I don't know where to start. »       

.tetra








❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Nate Walker
Nate Walker
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : la maison familiale à Southwest.
ombres et névroses : fumeur compulsif de tout ce qui se fume / nez cassé / mythomane
cicatrices : 662
crédits : avatar (c) TAG / gif (c) cool baby blue

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▬ Jeu 25 Juil - 20:40 ▬
La chaleur écrasante te contraint à vivre la nuit. Pas que tu sois du genre à aimer le jour de toute façon. La nuit, les gueules sont moins dégueulasses, les filles moins farouches, les cœurs moins lourds. Les alcools moins chers, les gens plus enclins à partager, ou…

Ouais, non, des couilles.

La nuit comme le jour, ce quartier craint et c’est pas une bière qui suffira à te voiler la face. Ni deux, ni trois, ni les potes avec qui tu traines sous un pont que l’un d’eux est occupé à tag avec un fond de bombe rouge. Ton téléphone vibre, message. Un parmi trente-six mais le nom attire ton regard. Phoenix. Ouais, celui là, tu vas pas le laisser en attente. Sourcils froncés, tu réponds même dans la foulée. Deux trois échanges plus tard, tu te lèves en annonçant aux débiles que tu te casses.

Tu marches, mains dans les poches de ton pantalon cargo troué. T’as enfilé un débardeur qui mériterait un passage en machine pour retrouver sa couleur blanche d’origine et t’as les cheveux qui plaquent tellement t’as chaud tout le temps depuis une éternité, t’as l’impression. Tu mets quelques minutes à arriver à pattes là où ce mec que t’admire t’attend dans sa caisse. Un appel de phare plus tard, tu poses ton cul sur son siège passager.

« I'm sorry, I know it's late. »
Tu déconnes ? C’est l’matin.

Pas comme si tu dormais à cette heure-ci en général de toute façon. Lui comme toi vous avez une vie qui fait que…

« Think you're the only one who can help me with... that shit I'm in right now. So... here the thing. I need to find... someone, quickly. She used to takes pills and shit, she still does and I thought you could help me to know where she could have ends up. You know what I mean ? » Tu acquiesces d’un bref signe de tête. Tu lis son langage corporel, il pue le stress, l’angoisse, t’en viens à douter de s’il cherche vraiment quelqu’un, une nana apparemment, ou si c’est une crise et qu’il va replonger. Toi t’es pas vraiment accro, ça t’arrive de prendre des trucs en soirée mais tu connais tout le monde dans ce quartier. C’est ton univers tout entier. « I was like her back in the days but... I'm clean, alright, I'm clean since few years and, to be honest, I don't know where to start. » Tu decides de le croire. De toute façon, tu t’en cognes un peu au fond. T’es surtout flatté qu’il soit venu vers toi plusieurs que vers Alec et Jace. Tu vis dans l’ombre de tes frères et là, carrément, Phoenix Ledger vient pour toi et tes connaissances. T’vas plus passer la porte de ta chambre.

Elle tourne à quoi précisément, t’sais ? Parce qu’en fonction, on va pas voir le même gars ni au même endroit. J’peux t’emmener faire le tour des endroits qui m’viennent. Tu devrais laisser ta caisse de riche ici, t’attireras trop l’attention. On bouge au plus près, sous l’pont là. Bon alors, c’est ta nana ?

Quoi ? T’es curieux, c’est pas interdit. Au pire il te dira de fermer ta gueule, ça t’empêchera pas de lui filer un coup de main. Enfin… Ouais, non. Pas lui, il t’a pas laissé dans ta merde au taff même quand t’as foiré. Mais tu lui feras quand même un doigt.

@Phoenix Ledger



cutie bastard
Between dark questions and indiscriminate accusations
What do we fight for
It is all dirty (Am I also clean?)
It is all dirty (Are you clean?)
(polar night - agust d)

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sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Lun 19 Aoû - 18:43 ▬


i need her gone
If I pull the trigger now then the demons go away.

Les secrets restent en suspens, des non-dits dans la noirceur qui s'étend. Les secrets restent siens, tapis dans les tréfonds de son être – comme bloqués dans une urne que rien ne semble pouvoir faire basculer. Il se souvient des maux, de la perte, de l'absence. Il se souvient des restes, du manque, des folies qui gangrenaient l'âme. Il se souvient de tout, il a tout oublié. Entre images et certitudes, le cœur aux abois d'avoir à ainsi errer. C'était il y a longtemps, mais tout lui semble si proche. Alors il s'attarde sur celui qui se tient à ses côtés, il marque une pause, cherche un semblant de sécurité dans ces orbes fatiguées. Mais elle ne peut venir que de lui, cette force à glaner. Elle est sienne, doit naître de sa volonté. La retenue à préserver, la cécité à faire rester sur ce qu'il aurait à observer. Les chairs tremblent, la peau frissonne. Les réminiscences d'antan sont tenaces, brûlent les veines comme si c'était hier. Il lutte, Phoenix. Il lutte contre les démons qui restent, patients et affamés. Il bataille, idiot, contre toute cette partie de lui qui pourrait encore s'y risquer, s'abandonner au creux froid d'une dépendance qui n'a jamais été réellement rassasiée. Et il en sursaute presque, alors, à la voix qui s'élève, qui creuse là où les informations sont nichées. Des détails à confier, une voie à dessiner – par où commencer. Oh, il sait, il sait que les endroits diffèrent selon les vices. De la pourriture à l'indécence, de la médiocrité à l'euphorie qui guide jusqu'à l'insanité. Il sait, mais elle touche à tout l'idiote. Elle se perd là où on l'accueille, elle s'avance vers les tréfonds qui accepteront ses maigres offrandes. En constante recherche d'immatériel, d'un Éden qu'elle croit pur quand il n'est que mensonge. Elle lui a légué cette part d'elle, l'infâme génitrice qu'il tente encore de retrouver – trop bon et trop con, le cœur sur la main qu'on oublie parfois de préserver. Et s'il hésite encore une seconde, il lui concède au moins la véracité de son conseil ; son luxe qu'il sait devoir laisser derrière lui comme ces quartiers peuvent être mal famés. Quelques mètres, le moteur qui finit par se taire – puis la noirceur d'une nuit d'ores et déjà bien entamé. Il observe les ombres qui vont, viennent, titubent sur les trottoirs désolés. C'était un autre temps, une autre vie. « If it was ma girl here, trust me on that, I wouldn't be here to search for her. » Il en rigole légèrement, croit en ce qu'il avance quand il aurait au moins essayer de comprendre pourquoi une telle déchéance se serait manifestée. Non, les raisons qui l'ont poussé sur ces pavés sont autres, plus tristes, plus médiocres. « Na, I'm here for the trash one I call mother. » Il tique, ne s'attarde pas plus sur les réactions qui pourraient s'en suivre. Il a déjà assez honte de devoir entraîner quelqu'un dans cette expérience, il ne tient pas en plus à devoir affronter le moindre jugement.

Quelques pas, les pompes qui claquent dans le néant. Il a cette allure d'ange déchu, les lianes noires qui flirtent avec les brises qui viennent tout soulever, la poussière derrière les pas qui dansent jusqu'à s'étioler. Ces lieux ont le parfum des vices, de la décadence. Ces ruines ont l'allure du pathétisme des séries où Humanité s'éteint sans résister. Des zombies par hordes qui attendent, qui succombent à l'appel d'un met matérialité en petites pilules immaculées. « So, hm. To be honest with you, she used to touch eveything as long as she can't think, you know what I mean ? It's easier for her to forget she got kids than take the responsibilities about it. Her life's mess, she chose to waste it but... yeah, I know that fucking feeling and as much as I hate her, I can't stand to watch her keep going that way. » Il hausse les épaules, à peine convaincu lui-même par les raisons qui l'ont poussé à vouloir la retrouver. Comme à chaque fois, comme chaque mois. Il est fatigué, oppressé par le simple fait qu'elle puisse encore subsister. Il est exténué, Phoenix, d'avoir à jouer l'adulte quand elle devrait être celle qui aurait à le réprimander. « I barely know this area. Mensonge, il y a un corps qui pourrit dans les tréfonds des quais qui portent la marque de sa folie. Came few times back in the days. Quelques fois. Mensonge, il y venait trop souvent – jusqu'à manquer d'y rester, jusqu'à l'overdose qui a presque tout enseveli, son rêve et ses opportunités, ses chances et les promesses récitées. I don't know how you can like to live near by, no shit man. » Il n'a pas peur des environs, il a peur de lui-même.        

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▬ Sam 31 Aoû - 10:52 ▬
« If it was ma girl here, trust me on that, I wouldn't be here to search for her. Na, I'm here for the trash one I call mother. » T'as commencé à rire aussi mais le son meurt sur tes lèvres quand il parle de sa mère. Ah ouais. Tu connais bien ce problème là. La tienne aussi, elle a le démon de l'alcool comme celui de la drogue, en plus d'autres sales habitudes comme celle de disparaître sans un mot, pendant une semaine, un mois, un an. Tu détestes ça, comme t'as horreur de la compassion alors tu fermes ta gueule à sa confession. Y'a rien à dire, en vrai. Aucun mot qui apaise. Rien que la frustration de devoir jouer l'adulte. Ou de se démerder seul avec sa frustration.

« So, hm. To be honest with you, she used to touch eveything as long as she can't think, you know what I mean ? It's easier for her to forget she got kids than take the responsibilities about it. Her life's mess, she chose to waste it but... yeah, I know that fucking feeling and as much as I hate her, I can't stand to watch her keep going that way. »
Ouais j'connais le bail.

Faut bien que tu le sortes et de toute façon, t'imagines que Phoenix n'est pas le dernier des débiles. S'il t'a appelé toi, y'a une raison. Il a du entendre des rumeurs, connait un peu ton histoire de merde, faut dire que les Walker, dans le coin... Y'a presque une légende à bâtir. « I barely know this area. Came few times back in the days. » Ouais, s'il le dit. Tu t'en tapes de si c'est vrai ou pas. Il peut être clean ou non, ça change vraiment rien pour toi.

« I don't know how you can like to live near by, no shit man. »
Bah, qu'est-ce que tu veux. On fait avec c'qu'on a. Quand j'en ai ma claque, j'vais squatter ailleurs, mais on y revient toujours hein, quand on nait dans la merde. L'odeur colle à la peau.

Tu le dis sans tirer la gueule, juste un fait parmi d'autres. Tu laisses ton regard trainer dans la déchéance des alentours, en essayant de repérer une gonz, ou une tête connue quelconque à qui poser des questions.

La preuve même toi t'es là, au final, si c'pas pour toi c'pour quelqu'un d'autre hein. et les mères, on peut pas vivre sans même si elles nous bousillent. C'quoi sa description ?

Finalement t'as dit un truc quand même. Tu claques une poignée de mains à un vendeur appuyé contre un mur crasseux, tu glisses une question à son oreille et il secoue la tête. Moins d'une seconde après, t'es déjà reparti avec Phoenix. Le manège risque de se répéter souvent...

@Phoenix Ledger



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