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 Only Devil protects Angels - Lestat

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Cat Porter
Cat Porter
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Eight Mile Road, terre où elle a grandi, fidélité envers ce fief retrouvé mais le coeur qui réside aussi à Midtown où elle finit par passer de nombreuses nuits.
ombres et névroses : 1m70 de musculature tout en finesse et parfaitement entretenue par la rigueur militaire qu'on lui a imposé pendant 7 années et qu'elle s'impose encore aujourd'hui | Fière représentante de ses origines afro-américaines elle exhibe ses boucles d'ébènes comme emblème de son identité | La peau est marquée par endroit par les stigmates de ses années au front.
cicatrices : 187
crédits : Vava : Jospleen ♥ | Signa : Drake.

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▬ Lun 1 Avr - 18:19 ▬
ft. Lestat Roseburry
Only Devil protects Angels

- Do you want something to drink? Coffee maybe?
- Water will be fine, thanks.
Les mains croisées devant elle, elle regarde autour d’elle cette pièce que de nombreux criminels avaient dû regarder de la même manière qu’elle.
Rapidement, elle regarde sur son téléphone si Lestat a répondu à son message. Elle n’avait pas voulu le déranger dans la nuit, pas alors qu’elle le savait en filature quelque part. C’était donc Erin qui, enceinte jusqu'au cou, était venue payer sa caution. Sachant qu’il allait déjà sûrement criser en l’apprenant, elle avait tout de même tenu à l’informer de sa présence au poste de police ce matin.
- So, reprend le policier en revenant avec un verre d’eau. You wanna fill a complaint about a policeman that arrested you last night, correct?
- Positive. Wrongly arrested might I add.
Cat prend tranquillement une gorgée d’eau, essayant de cacher le léger tremblement de sa main pour ne pas montrer à quel point l’humiliation de la veille avait pu laisser des traces.
- Ok, can you tell me your side of the story.
- Yesterday evening, I was going out of the boxing gym where I go multiple times a week and when I opened the door of my car to put my bag in it, a patrol came by. They asked me if it was my car, what was in my bag but when I wanted to show them the papers, one of them said and I quote : “So it’s not a legend, Blacks do smell bad”.
Les mâchoires se serrent, la violence des mots qui lui font encore l’effet d’un coup à l’estomac. A cet instant précis, elle aurait voulu lui faire ravaler son sourire moqueur à coup de pieds. Mais elle n’en avait rien fait, le regard noir et les poings fermés, elle avait donné ses papiers.
- Then they started to say I could never afford this kind of car, that I was just "another drug dealer’s bitch". That’s when some friends got out of the gym and asked if I needed help. After that, everything went blur. I don’t know why but the policemen took their guns and started to threaten them. I tried to intervene and make sure the situation was under control and a second later my face was on the ground and I had one of the police officers on my back.
Elle voulait voir le monde brûler, que ces enflures, ces soit-disant “protecteurs de la loi” voient l’enfer s’abattre sur eux. Cat ne savait pas ce qui était le pire dans cette situation.
L’humiliation d’avoir été traitée comme un animal, rabaissée à l’état d’objet qu’on pouvait maltraiter selon son bon vouloir. Ou l’impuissance de ne pouvoir rien faire pour réclamer cette humanité qui lui appartenait tout entière. Elle aurait pu les massacrer ce soir-là, profiter de leur inattention pour les mettre à terre, après tout, elle avait survécu à des situations bien plus périlleuses. Mais elle s’était contenté de subir, subir leurs insultes, subir leur haine, subir pour survivre dans cette société où les gens nés avec une peau couleur de la nuit ne pouvaient pas se permettre de répondre aux insultes sans manquer d’être traîné dans la boue. Elle en avait vu plus d’un être arrêtés pour avoir seulement protesté, des frères et des sœurs qu’on avait accusés de comportement violent, d’injures à agents quand la seule injure était eux portant un uniforme censé les protéger.
Mais le pire dans tout cela, c’était l’idée qu’elle était finalement chanceuse dans cette histoire. Elle était toujours en vie, personne n’avait été tué. Elle aurait dû être reconnaissante, et cette simple pensée lui donnait envie de laisser exploser cette rage bouillonnante.
- According to them, you tried to run away when you saw your friends and while they were trying to arrest you, you resisted.
- Nonsense, commence-t-elle à s’agacer. I didn’t say a word when they insulted me and look at my face, see what they did?
L’index qui montre cette lèvre fendue, ce bleu sur la pommette, cette même pommette qu’ils avaient écrasée sur le trottoir.  Elle inspire par le nez pour se calmer avant de se laisser aller contre le dossier, les poings serrés devant elle.  
- These are your words against theirs. If your friends wanna testify on your behalf…
- No. There is no need to ask for them. I saw the two cops had cameras, you just need to look at it and you’ll see I’m telling the truth.
Elle n’en démord pas, peu importe le temps, l’énergie et l’argent qu’il faudra, la police de Détroit apprendra qu’ils ne peuvent pas agir impunément.
- Unfortunately, it was too dark to see.
Un rire mauvais s’échappe et elle lève les yeux au ciel.
- Of course, and then what? You're gonna tell me there is no sound either?
Le silence se fait et elle soupire. Bien sûr qu’ils avaient effacé les preuves, ou peut-être même qu’ils n’avaient tout simplement jamais allumé la caméra.
- You need to calm down.
La colère qui manque de la faire se lever, mais ce n’est que le poing qui s’abat sur la table.  
- I’m perfectly calm considering I’ve been harassed by two policemen and I should even be lucky to be alive today to talk about it.
- Calm. Down.
Le ton est froid, sans appel, et elle sait qu’elle joue avec le feu, qu’elle ne devrait pas réagir ainsi. Elle sait qu’il seraient capables de le retourner contre elle, pour la faire passer pour la folle qui a agressé des policiers mais elle ne supporte plus de devoir surveiller tout ce qu’elle dit, tout ce qu’elle fait pour ne pas voir l’injustive de ce système raciste s’abattre sur elle.
Dans un nouveau soupir, elle dépose une clé USB sur la table.
- You will find everything on this. I have cameras in my car, they start recording once the door is open so they filmed everything. Both images and sound. And don’t even think about deleting anything to protect your friends, I have copies ready to be sent to every journalist I know.
- Is that a threat Miss Porter?
- It’s Doctor Porter for you and don’t tempt me.


@Lestat Roseburry

_________________
Pride & Prejudice
She saved everyone
but couldn't save herself


Only Devil protects Angels - Lestat Avld
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Lestat Roseburry
Lestat Roseburry
east wind

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown ; au beau milieu du seul intérêt qu'il se soit jamais trouvé. il s'est hissé en ces milieux inconnus, dans une petite maison qui borde mille et une avenues.
ombres et névroses : atteint d'asymbolie totale à la douleur. il en ignore les ressentis, ne peut éprouver la moindre douleur physique - un handicape qu'il passe régulièrement sous silence, agacé qu'il peut être par les préventions que chacun aurait à lui réciter vis à vis de ce qu'il est. arrogant et suffisant, incapable de se mettre à la place de qui que ce soit. les banalités lui échappent, autant que les sympathies de façade.
cicatrices : 211
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Dim 21 Avr - 14:43 ▬


only devil protects angels
▬ we've all tasted death too much it seems ▬

Un filet d'air qui brave les lippes, nuit longue et sans progression. Un filet d'air qui s'échappe de la trachée, nuit infernale qui se répercute sur les songes et sur les motivations qui se ternissent. Il s'est laissé choir dans le fauteuil retrouvé, au milieu des murs blancs où le son n'est qu'à peine altéré. Les lieux commencent à prendre vie, des voix agaçantes résonnent sur les maigres cloisons avant de s'évanouir, comme les pas qui vont et viennent. Le silence, une once de ce dernier. Le silence qui prend à l'âme pour quelque peu apaiser ; la paume a trouvé refuge sur les traits. Paupières lourdes qui peinent à dévoiler l'azur trop clair des yeux plus incertains ; il rumine sans le vouloir. Il essaie de comprendre ce qui lui échappe, ces changements qui opèrent encore dans l'immense merdier d'une vie jusqu'alors si figée. Des affaires sans fins aux événements personnels qui prennent davantage de place. Un rituel nouveau qui prend les devants sur l'engrenage du passé ; Lestat est en perdition, cherchant un sentier où se sentir en sécurité. Parce que la peur devient de plus en plus imposante, elle s'immisce jusqu'à gangrener les veines qui s'y gonflent. Claquent les minutes, tombent les secondes – puis cécité s'estompe, rappelant le regard sur la bague qui s'est installée le long de ses phalanges. Sourcils froncés, le temps qu'il a mal compté. C'est un œil curieux qu'il abandonne sur l'écran de son téléphone avant que les coups ne fassent trembler la porte. « Huster wants to talk to you, sir. » Un soupir, ces appels manqués qu'il ne prend même pas la peine de vérifier. Le devoir qui condamne encore l'homme et en appelle à la machine. Sans un mot, il a retrouvé de sa hauteur. Sans un mot, il a rejoint les couloirs, s'attardent sur les vitres des bureaux voisins, des salles comblées des suspects, des dépôts de plaintes et des attentes sur les bancs dans le hall. Mais la silhouette, elle interpelle. Mais cette vision soudaine, elle met fin à cette course entamée. Les sourcils froncés, fatigue qu'on chasse dans la foulée. Silhouette qui interpelle, qui met à mal toutes les certitudes et les fondements de ce qu'il fut, de ce qu'il était avant qu'elle ne vienne tout renverser. « Not now. » Pour le plus jeune qui l'accompagnait jusqu'à l'autre bureau, celui qu'il ne compte plus rejoindre. Il s'en détourne, n'offre nulle explication. Il s'en détourne, Lestat, parce que le clair de ses iris s'est arrêté sur la blessure sur la peau adorée.

Il n'a jamais rien dit, jamais rien ébruité.
Il n'a jamais fait preuve de confession, Lestat, mais s'apprête pourtant à entrer.

Un pas dans la salle mal éclairée, un autre pour rejoindre la table où discussion se poursuit, où les voix semblent s'être haussées, où toute la tension d'un monde pend au-dessus des esprits décontenancés. « Sir, you can't... » Mais il s'installe quand même, récupère la clé qui était déposée – elle flirte contre la paume, lancine entre les doigts. Il observe et il guette, Roseburry. « Judging the situation here, I can assume that you were insulting miss Porter by not listening the facts she told you. Am I wrong ? » Et l'attention est rendue à celui qui menait la discussion, jusqu'au badge et le nom qui y trône. La mémoire qui s'active, qui remet, qui rappelle le dossier dans lequel celui-là est impliqué. Il a tiqué, Lestat, sans pour autant réellement s'animer. Une statue de marbre au milieu des tensions qui dansent et crépitent. « Is it just you or the entire police who decided to end all of that hope we're supposed to give ? » Réponse qu'il n'attend pas, qu'il n'espère pas réellement. Parce qu'il se lève déjà, Lieutenant arrogant. Preuves en main qu'il ne lègue pas, l'attention offerte à celle que les secrets protègent, mais pour qui l'azur en vient à se liquéfier. Glace qui se laisse submerger, en une oeillade sur les traits, en un coup d’œil sur cette bague qu'il lui passait. « I'm taking this and I'm gonna take care of this situation. » Un geste envers la jeune femme pour l'inviter à suivre son élan, à rejoindre la porte. Il ne se fait pas prier, Lestat, il insiste même jusqu'à quitter cet air nauséabond de pourriture accumulée. Son bureau vers lequel il guide, la porte qui claque sans discrétion ; puis le regard, enfin, la clé jetée sur le bureau dérangé. « What the hell happened exactly ? » Il est resté dans l'entrée, laissant cette silhouette prendre place entre les chaises prises d'assaut des dossiers relus et revisités. Il s'était brièvement figé, Roseburry, avant qu'un instinct étrange, mais de plus en plus présent, n'active les pas jusqu'à laisser la pulpe des doigts relevé ce menton arrogant pour observer la blessure sur l'arcade. « You can't act like that with them. » Non pour reprendre cette attitude qu'il apprécie plus qu'il n'oserait l'avouer, mais bien pour s'éviter les problèmes qui auraient à l'ensevelir jusqu'à l'asphyxier. Malédiction de son nom qu'elle semble trop prompt à oublier.    

.tetra




_________________



no justice, no peace
I've let the sun set three hundred sixty five times with murder running deep in my heart. If I didn't directly pull the trigger, I sure as hell played my own part. Cause you know that it's a snake eat snake world. We slither and serpentine through. But we all took a bite and six thousand years later, this apple is getting harder to chew. Cause tonight, boys, we're eating like kings. Cause we've all tasted death too much it seems.
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Cat Porter
Cat Porter
Martyr

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sanctuaire : Eight Mile Road, terre où elle a grandi, fidélité envers ce fief retrouvé mais le coeur qui réside aussi à Midtown où elle finit par passer de nombreuses nuits.
ombres et névroses : 1m70 de musculature tout en finesse et parfaitement entretenue par la rigueur militaire qu'on lui a imposé pendant 7 années et qu'elle s'impose encore aujourd'hui | Fière représentante de ses origines afro-américaines elle exhibe ses boucles d'ébènes comme emblème de son identité | La peau est marquée par endroit par les stigmates de ses années au front.
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▬ Dim 21 Avr - 20:29 ▬
ft. Lestat Roseburry
Only Devil protects Angels
Et le voilà qui arrive : Lestat Roseburry.
Lestat, qui fait figure d'autorité entre ses murs. Il entre, s'approprie la scène en un regard tel le prince charmant en chemise blanche venu la délivrer.  
Le parti de celle qui partage sa vie qu'il prend tout naturellement, sous le regard médusé du policier en face d'eux. Il ne sait rien, ne se doute pas une seule seconde de ce lien qui les unit. Son innocence qui le fait fulminer.
Mais comment aurait-il pu savoir ? Car ils ont veillé, tout mis en oeuvre pour se protéger de ceux qui auraient à dire sur l'union de leurs deux noms.
Les détracteurs déjà bien assez nombreux dans une certaine partie de la ville.
La tension qui monte d'un cran, quand Lestat récupère la clé et lui indique la sortie. Une main tendue vers la porte qu'elle aurait voulu pour elle. Le coeur qui se serre un peu plus de devoir jouer la comédie même dans des circonstances pareilles.
Pourtant, c'est la tête haute et avec un dernier regard noir qu'elle finit par le suivre.
L'inhabituel silence de ses pas, talons qui d'ordinaire marquent toujours la cadence. Mélodie qu'une jeune femme matrixée par de trop nombreux films, avait associée à la réussite professionnelle.
Aujourd'hui, tout lui semble bien loin. Le coeur ne s'enorgueillit pas, ego marqué au fer rouge par l'affront de la veille. Mais sa dignité qu'ils ne lui enlèveront pas encore une fois. Droiture toute militaire qu'elle impose à sa démarche alors qu'elle ignore royalement les regards que leur duo soulève.
Attention nouvelle qu'ils deviennent, encore plus quand Lestat vient claquer la porte de son bureau.
Elle sursaute. Cat ne s'attendait pas à un tel fracas, qu'elle interprète comme un geste de colère. Colère qu'elle pense lui être adressée et ce sentiment d'injustice qui la gagne de nouveau. Les poings qui se ferment alors qu'elle pourrait frapper tout ce qui se trouve à porter de mains. La pauvre chaise et les dossiers qui y reposent qu'elle envoie voler dans un excès de rage.
Elle en tremble, la respiration désormais difficile alors qu'elle regarde partout sauf dans sa direction. Et cette question qu'il lui pose, situation dans laquelle il s'est fourré sans même l'avoir cernée.
Cat soupire, épuisée de devoir s'expliquer encore une fois.
- What happened when? Yesterday or right now?
Amère qu'elle devient, le regard qu'elle lui adresse encore plus noir que se boucles ébènes.
- The fuckin' system you're fighting for is broken. That's waht happened
Mauvaise qu'elle devient, mais toujours aussi enragée. Son visage qu'elle ne dégage pas quand il s'approche et s'en saisit pour inspecter les ttraumatismes de la veille.
Morale qu'il ose lui faire et l'ego de nouveau piqué quand elle le fusille du regard.
- Fuck you Lestat. I'm doing what I can ok?.
Le ton est vexé mais la proximité qu'elle vient paradoxalement réclamer. Une étreinte que le corps à bout de nerf vient quémander. Les poings qui se referment sur sa chemise avant de l'attirer à elle.
Le silence ainsi demandé, sa présence dont elle a besoin pour le moment à défaut de l'avoir eu la veille. Cette bulle rien qu'à eux où elle souhaite venir se réfugier car il était le seul avec qui elle osait être elle.
Cat Rose Porter avec toutes ses faiblesses.
Cat Rose Porter et future Roseburry.
- I was so scared to never see you again.
Confession qu'elle lui fait, simple murmure car c'est son visage qui s'est imposé à elle quand le sien s'écrasait sur le bitume.


@Lestat Roseburry

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Pride & Prejudice
She saved everyone
but couldn't save herself


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