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 pandemonium | finneas

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Eamonn O'More
Eamonn O'More
destroyer of worlds

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans la demeure familiale qui lui revenait de droit. elle semble encore appartenir au passé, les meubles n'ont pas changé et il ne règne en ces lieux qu'une atmosphère lugubre et oppressante. ne gouverne entre ces murs qu'un effroyable silence.
ombres et névroses : souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'autre dont le nom est oliver. maniaque, peut-être trop. il n'accordera d'attention qu'à ceux qui tiendront son regard, réclamera cela si les prunelles osent dévier. tatouage de son appartenance aux black crows sur l'avant-bras - seule marque d'encre sur l'épiderme. derrière les frontières de glace que sont devenus ses traits, il masque une très profonde hypersensibilité - une tare, selon lui, qu'il essaie de réprimer par un complexe divin exacerbé.
cicatrices : 195
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Lun 1 Jan - 23:39 ▬


pandemonium
▬ Now I am become Death, the Destroyer of Worlds ▬

L'ombre flirte avec la brume. Contre les quais, le fracas gronde – le courant s'y brise, la finalité d'une continuité pourtant vouée à durer. Elle s'étiole, aussi certainement que les braises d'une cigarette délaissée. Sur le bitume, la crasse qui s'accumule, l'eau et la sueur des hommes qui ne font qu'un peu plus y crever ; l'épicentre de la médiocrité, le cœur même de l'infection qui gangrène les quartiers qu'il ne foule que de moitié. Leur repaire, le sien soit-disant, mais l'antre du démon ne réside que dans l'immensité fantasmée. Il vient d'ailleurs, appartient aux tréfonds. Il n'est pas homme, il est démon. Silhouette s'élance dans la densité d'un brouillard épais, masquant jusqu'aux spectres qui attendent, sagement alignés. Formatés par les habitudes, trop diminués pour imaginer qu'on pourrait si aisément les abattre – en finir avec ces marchés insensés et tout rafler. Il ne suffirait d'un rien, d'une pression sur une gâchette huilée, et l'empire aurait à se construire sur les carcasses entassées. Il s’élèverait, Eamonn, en maître d'une nouvelle ère – un temps de chaos. L'émergence de la peur. Pour s'en abreuver, pour pouvoir s'y nourrir. Pour que la sienne s'étouffe alors, meurtrie dans la cage des profondeurs oubliées où il l'a relégué. Qu'elle disparaisse quand la leur aura à s'éveiller. L'ombre flirte avec la brume. Contre les quais, le chant de l'eau oppresse le silence qui peine à régner. Il y a ces pas qui trahissent les présences avancées. Il y a ces attentions qui se détournent des paysages pauvres et fracassés. Il y a ce tout. Il y a ce rien. Il y a Eamonn qui progresse jusqu'à ces tristes allées et ces autres qui suivent son sillage ; des pions formatés, puis le petit oisillon qu'on lui a imposé. Créature fébrile qui tente si férocement de s'affirmer, comme un gosse qui voudrait la reconnaissance d'un père qui voit plus loin, plus haut, plus grand. Il a tenu à suivre la course aux armes, le marché de mort qui s'étend par-delà les frontières. Il voulait être présent et lui, lui il y voit ce signe d'un peu plus s'imposer. L'occasion de parfaire l'étendue de son pouvoir. S'offrir l’allégeance des désespérés, la foi de ceux qui se sont égarés. Une cour pour prier en l'honneur de ce qu'il est, la vérité selon l'âme qui s'y berce, le mensonge que le gosse s'est imaginé. Un pouvoir ancestral, bien caché. Le dû du monde envers celui qui fut bafoué. L'ombre flirte avec la brume, puis les êtres s'observe. Des lignes bien serrées, les chiens qui guettent tandis que lui s'est brièvement avancé. Patience, patience à user en attendant l'interlocuteur – celui qui manque à l'appel, celui qui se fait désirer. Il s'agace, ne s'est pourtant pas animé. Stoïque, droit, fier. Une statue que le temps ne parvient pas à user, l'azur qui contemple l'opacité où se terre le marchand de feu qu'ils tiennent à récupérer. « Where is he ? » La voix perce les ténèbres, surplombe le tonnerre des vagues sur les pontons dégagés. Les mains se sont croisées, entrelacées sur le long manteau derrière lequel se cache la sécurité. Il est frimas, un blizzard sur les maigres chaleurs qui auraient à se distiller. « Not far, he wanted to check that nothing was missing from your order. » Si l'un des siens en vient à brièvement ricaner, Eamonn lui tient l'inhumanité de ses traits. Méfiance enfonce alors son étendard sur l'esprit qui tente de s'apaiser. Méfiance, elle est ce poison qui condamne la raison au linceul qui lui est destiné.

Patience s'use, elle s'égraine à chaque pression de l'aiguille contre le cadran que les phalanges ont enserré. Montre à gousset guettée, puis l'attention qu'il fait dévier, l'inintérêt pour ceux qui attendent celui qui peine à se révéler. Il s'est approché des siens, Eamonn, le cancer au bord des lèvres en une tige rapidement enflammée. « It's yer first time in a deal like that, doesn't it ? » Il délaisse les trois autres hommes qui l'ont suivi, il s'en remet au gosse qu'il n'a encore jamais approché. L'azur s'y attarde, perce par-delà les frontières des iris relevées. Il cherche les émotions, les silences, les secrets. L'appréhension ou la peur, cette sensation froide que la perte de tout contrôle irradie jusqu'à la conscience essoufflée. « They should let ye come more often, ye're with os since years now. Unless they don't trust ye, but there's no reason to that. Une pause, l'inspiration toxique qu'il inspire, qu'il expire ; une parcelle de voile en plus qui s'ancre contre le brouillard qui refuse de s'écarter. It's a shame. Ye could be so useful, that's what I hearded about ye, Finneas. » Ce ne sont que des murmures que l'instant s'approprie – une litanie dans l'éphémère d'une soirée, un chuchotement que le vent transporte avec lui. Le venin qui serpente jusqu'aux oreilles tirées. « What do ye think about it ? That man, checking our cargo. » Patience, patience dont il use. Patience qu'il laisse s'étendre, O'More, les prunelles claires qui s'attardent sur les traits. Il apprend cet autre. Il étudie tout ce qu'il a pu manquer. Les étincelles vacillantes autour des iris qui se sont relevées, qui s'abandonnent sur ce regard qu'il n'a pas fait dévier. Il lui laisse la parole, il lui donne cette légitimité. Il feint cette place que celui-là aurait alors à trouver – un semblant de pouvoir, comme une main tendue à davantage s'élever. Il s'improvise tremplin, n'aspire pourtant qu'à tous les faire ployer ; genoux à terre, la foi donnée.    

.tetra




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pull me from the dark
❝ Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now."
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Finneas Kane
Finneas Kane
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown - tout petit appartement partagé avec Potator son bouledogue français et Noctis un petit staffy.
ombres et névroses : Finn est tatoué sur les deux bras, des symboles multiples dont il fait semblant de ne pas avoir de signification.
cicatrices : 292
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▬ Sam 20 Jan - 16:07 ▬
pandemonium

Eamonn O'Moore & Finneas Kane




“Tu suis O’Moore”, lui avait on dit. Ne sachant pas très bien si c’était une promesse ou une menace, Finneas avait acquiescé, comme souvent. Comme quand il n’avait pas d’objection particulière surtout. Un deal, sur les docks. Pas son univers d’habitude mais pourquoi pas? Il a des bras, peut mettre des bonnes patates si ça tourne mal, et surtout, a la réputation de courir très vite - si ça se passe encore plus mal. Il n’ira pas se jeter dans la flotte cette fois. Ne fera pas un malaise non plus. Mais il court, Finn, c’est ce qu’il fait de mieux. Allez savoir pourquoi, la nature lui avait donné deux qualités assez random. Courir vite et savoir compter. Monsieur j’ai pas dépassé la troisième avait un petit talent pour les maths (léger hein, on parle pas de Will Hunting non plus) - Si y a des chiffres et des équations, il sait plus. Mais faire la comptabilité, gérer des stocks, des prix, des trucs comme ça, il sait faire. En fait il n'est pas mauvais en affaires, pour l’instant il s’en sert surtout pour aider Seamus à la gestion du Donegal.
Le jour du fameux deal il fait trop froid pour foutre le cul dehors. Et il est là, bras croisés, à regarder les échanges, à observer les visages. Surtout celui du corbeau qu’on appelle Gargouille. Il avait soufflé du nez lorsque Elijah lui avait parlé du sobriquet qui collait si bien au grand professeur universitaire dans leurs rangs.  Lui, l’image qu’il avait des gargouilles c’était celle du dessin animé de Disney Channel. Il n'avait pas grand chose à voir avec les grandes créatures baraquées torse nus qui auraient pu éveiller des trucs chez le petit Finneas s'il n'était pas complètement à la ramasse et avait autre chose à penser.

Il se méfie, cependant, à la phrase de leur interlocuteur, ils vérifient, ils prennent beaucoup trop de temps. Est ce qu’ils essaient pas de leur mettre à l’envers les connards là? L’instinct partagé, Eamonn qui s’adresse à lui. yeah…. Il allait pas se lancer dans son CV de corbeau surtout que c’était pas le moment. Il croise son regard, ses yeux perçant… ça vient probablement de là le surnom. On dirait qu’il sonde ton âme avec un regard. Il espère… pas. Personne ne peut aller se balader là dedans sans sa permission.
Un léger hochement de tête, l’humilité qu’il garde pour lui même si - au fond - ça le brosse dans le sens du poil et qu’il aime être reconnu. Une bonne dizaine d’années avec eux, la trentaine  déjà entamée. Il a sa place. Il la mérite sa place. Et même s’il connait pas trop Eamonn, il apprécie. they trust me. I’m in other business. But… thanks. Let’s see how it goes today Il peut se diversifier, dans le futur? Il pourrait. Mais là, l’image des autres qui fouillent le rend un peu tendu. I think it’s bullshit and they’re trying to save some time…we’re more than them… for now. Parce qu’elle est là, la question. Ils attendent quoi au juste les connards? shall I go? Il est tenté. Pas pour se donner un rôle plus important que ça. Mais au cas où, vous voyez? keep an eye on the other three. Pour lui, ils représentent un peu le bas du panier, ceux qui ont jamais grand chose à dire, pas méchants, mais il irait pas prendre une balle pour l’un d’entre eux alors qu’il hésiterait pas pour Seamus, pour Elijah, pour Junan. Là, on n'est jamais trop prudent.

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Pour mercy, Mercy on me, Set Fire to History. I'm breaking my own Rules, I'm crying like a Fool [...] I've been close enough to Touch, but I never cared for Love. It's a Church of Burnt Romances, and I'm too far gone to Pray, It's a Solo Song
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Eamonn O'More
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sanctuaire : midtown, dans la demeure familiale qui lui revenait de droit. elle semble encore appartenir au passé, les meubles n'ont pas changé et il ne règne en ces lieux qu'une atmosphère lugubre et oppressante. ne gouverne entre ces murs qu'un effroyable silence.
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▬ Ven 15 Mar - 13:38 ▬


pandemonium
▬ Now I am become Death, the Destroyer of Worlds ▬

Brume caresse les chairs froides et immuables. Elle lancine, danse sa funeste prophétie. Il y a ce sifflement strident qui vient des vagues, une mélodie macabre qui s'écrase contre les quais que l'obscurité masque encore. Les silhouettes se fondent dans ces ténèbres, elles vont et viennent. Et sous la brève clarté d'un soir à peine couvert, l'azur guette celui qu'il n'a pas encore eu à réellement approcher. Il y a ces éclats singuliers qui dansent au regard, des paroles sans son qui s'en échappent, à geindre des vérités qu'il ne peut encore réciter. Un livre ouvert de moitié, des pages manquantes qui suscitent alors son intérêt. Il observe, Eamonn, parce qu'il en a enfin la possibilité – le reste ne devient plus que prétexte. Une excuse de fond pour un dessein bien plus grand, bien plus nécessaire. Une ambiance sourde pour faire ressortir tout ce qui ne peut d'ordinaire se matérialiser ; les limites de la méfiance, jusqu'où elle peut alors s'étendre dans cet esprit à sonder. Il tente la froideur, la concentration ; il continue de surveiller les alentours malgré le regard qui stagne sur ses épaules. Brève, la courbe aux pulpeuses qui s'est dessinée – invisible en vérité, un sursaut des muscles aux pommettes qui ne se dévoile qu'à peine. « I think it’s bullshit and they’re trying to save some time…We’re more than them… for now. » Il hausse les traits, O'More, ose rompre l'observation pour s'attarder brièvement sur ce que le voile autour d'eux s'amuse à dissimuler. D'autres présences, peut-être des alliés. D'autres présences, de ceux qu'ils appellent « frères » et qu'il appelle « pions ». D'autres encore, de ceux qui sont venus pour endiguer le règne bancal d'une nuée mal domptée. Peut-être. Il propose et il suppose, Finneas. Il laisse ses ailes se déployer, une ombre nouvelle dans le néant qui s'est affermit. Dans la noirceur des heures tardives, les braises de sa cigarette s'estompent jusqu'à se consumer – à l'image de la patience qui s'effrite malgré tout ce qui peut en l'instant le captiver. Junan lui est proche, mais Junan est sien désormais. Que les griffes s'enfoncent, que le venin s'écoule. Que les veines soient corrompues et l'esprit changé ; que la foi lui soit donnée. « They can take care of themselves. Can ye ? » Elle est brève, l'interrogation. Elle ne surplombe qu'à peine les échos voisins de ce qu'ils ne sont pas à même d'observer. Les trocs et les fautes, l'affront qui pourrait être en train de prendre forme dans une tromperie supposée. Mais il s'est écarté, Eamonn. La main tendue pour l'inviter à se mouvoir, à s'illustrer. Qu'il lui montre, qu'il lui prouve qu'il vaut la peine d'un peu essayer. « The fuck you're doing ? » L'intrusion, la méfiance dans son dos. Ces revendeurs pitoyables qui s'agitent, qui s'animent.

« Me brother doesn't trust ye, neither do I. » Les traits qu'il anime brièvement, l'ordre silencieux qu'il donne à l'un de ceux qui se tiennent avec eux. Une ombre parmi les spectres, un courant d'air dans l'ambiance d'ores et déjà lourde qui leur est imposée. Il s'est avancé, fidèle qu'il a asservit aux idéaux de son esprit détraqué. Il s'est avancé pour qu'un premier sang puisse couler ; pour que le gosse qui accompagnait ce premier cadavre soit avertit des conséquences de sa stupidité. Il le voit trembler, il le voit qui hésite, qui n'ose pas crier – gosse entraîné là qui s'imaginait sûrement ailleurs. Il observe la manière dont la conscience se recroqueville pour se cacher. Prêt à déposer son arme, du temps gagner. « Ye wanted to go check, be me guest. Rankin and Liam come with ye. And... I want them alive, even if they've tried something on os. » Parce qu'ils sont imprudents, cupides et instables. Nouveaux dans ces commerces qu'ils traitent, eux, depuis des années. Ils veulent se faire un nom, groupuscule lamentable qui croit en une gloire qui ne leur appartient pas. Ils tentent, parce qu'ils en ont l'occasion. Nuée agit, parce qu'elle en a le droit, le pouvoir depuis longtemps acquis. Il s'approche une dernière fois, Eamonn, de celui qui capitule déjà. Les questions posées, le nom réclamé, le sien et celui du nouveau défunt. Une adresse, aussi, pour que la famille puisse récupérer l'alliance qu'il voit maigrement briller sur les pavés. Et dans la brume, derrière les larges murs qui cachent les actes, les caisses se vident de la moitié de ce qu'on leur promettait. Ils profitent du temps qu'ils pensent posséder, ignorent l'approche des trois vautours qui s'impatientaient. Lui, il reste là, à surveiller celui qui tremble et geint, celui qui supplie parce qu'il ne savait rien – celui qui pleure qu'ils n'ont pas à davantage punir les actes puisqu'ils ne sont rien. Un groupe d'une dizaine qui croit pouvoir s'installer là leurs ailes battent déjà. Pas un mot, seulement l'attention sur ceux qui se sont éloignés pour en finir avec cette supercherie mal orchestrée.     

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Finneas Kane
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▬ Dim 21 Avr - 21:04 ▬
pandemonium

Eamonn O'Moore & Finneas Kane




Dans l’ombre, Finneas a beaucoup observé ses frères. On n’éclot pas dans le nid des corbeaux sans en prendre l’odeur et les plumes. Méfiant de leurs interlocuteurs, perplexe par le temps qu’ils prennent, dans un échange qui ne devaient pas s’éterniser…
Il a vu Eamonn s’approcher et surtout foutre un énorme coup de pied dans les barrières mentales qui séparaient leurs deux groupes. Une affirmation. On ne leur fait pas confiance. Est ce que la confiance était pas la base de tout bon business? Relative confiance, du moins, celle qui est donnée le temps que les deux partis puissent tirer ce qu’ils en veulent tirer. Rien de plus, et chacun reprend sa vie. Les affaires. Quelle vie.
Spectateur plus qu’acteur, Finneas a suivi le mouvement. Le regard échangé avec le gosse tout tremblant…encore choqué par le corps inanimé à côté de lui… Il se redresse vers Eamonn, les sourcils légèrement froncés… oui, il leur faisait pas confiance… mais … right… if you believe this was necessary. Voir O’More perdre le contrôle, surplomber de son ombre ceux qui s’apparentent dorénavant à leurs ennemis.

Finneas qui se tourne vers le groupe qui vide la marchandise, ne se joignant pas à eux, c’est aux côtés d’Eamonn qu’il reste. come on. We need to delta. L’appréhension qui s’empare de son bide, sans avoir peur pour autant, sans avoir non plus envie de partir en courant mais il savait que si les sirènes décidaient de se pointer, ça serait fini pour leurs gueules. Ça ne serait pas juste des affaires illégales mais un cadavre. Finn a déjà du sang sur les mains et il ne compte pas les laver d’hémoglobine une fois de plus. Déjà que des flashback de ce fameux matin avec Elijah lui reviennent dès qu’il s’endort un peu trop profondément, dès qu’il n’a pas pensé indispensable de descendre une demi-bouteille de vodka pour s’anesthésier l’être et se laisser couler. Il revoit tout. Il peut sentir la lame, il entend la respiration saccadée, les suppliques, le coeur qui bat vite et puis… plus rien. Il revoit tout, il entend ce silence pesant, il le vit à chaque fois, il en rêve, encore et encore. Et parfois le pauvre type est remplacé par les personnes importantes de sa vie. Un couteau en plein coeur de Shawny. De sa mère. De sa soeur. De ses frères.

Les bruits de pas se rapprochent. Le temps gagné n’allait plus suffire. Ce qu’ils craignaient, les renforts lâches, sont en chemin. O’More. They’re coming. Parce qu’il n’a pas bougé son aîné. Parce qu’il pourrait se résigner à le laisser crever là. S’il se méfie, il a néanmoins une certaine fascination pour l’oiseau de malheur. Il a l’air si loin des êtres humains qu’il connait qu’il se demande parfois s’ils sont de la même espèce.


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