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 Juste a little more | ft Phoenix

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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 738
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Mer 21 Fév - 23:58 ▬



just a little more
CODAGE PAR TETRADKE


Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




L'esprit se trouble, les songes se perdent. Raison abdique alors, défaite de son trône doré. On la tire, traîner sur les pavés de cet encéphale fracassé ; et elle se laisse faire, à bout de force, incapable de s'en défendre. Elle a abandonné, pauvre raison, il y a bien longtemps. Les liens sont fébriles qui parviennent encore à la faire subsister, rongés petit à petit par les parfums qui s'emmêlent – une danse suave des pulsions qui flirtent, se cherchent, accentuent jusqu'à l'oppression sur les poumons contractés. Il s'est laissé prendre au jeu, l'idiot qui n'a jamais su faire preuve de stabilité. Le cœur veut être chéri, les chairs veulent pouvoir s'embraser ; il veut vivre, Phoenix, rien qu'un peu encore avant que sentence ne soit proclamée, avant que destinée n'ait à le rattraper. Il veut vivre, croit y parvenir en cette partie osée, sous les rafales chaudes de quelques souffles rattrapés. I don't know why. Mensonge qu'il chuchotait, qu'il laissait s'immiscer. Un mensonge dans cette scénette improvisée. Il en a besoin pour oublier les failles qui se sont creusées, la perdition qui guette depuis que ses erreurs l'y ont guidé. Il en a besoin pour que les traits d'une autre puisse s'effacer, pour que le myocarde puisse se gonfler pour quelques heures encore – pomper jusqu'à s'asphyxier. Il en a besoin pour oublier qu'il a échoué à honorer la destinée qu'il fantasmait. Lui qui tente de taire les plaintes de cette raison molestée. Lui qui ne fait qu'un peu plus s'y enfoncer, chérissant la proximité – niant les maux qu'elle lui procure en intervalle régulier. En un baiser, en une destruction tendre des distances qui subsistaient. Il y puise cette inspiration perdue ; il se noie au venin des passions sans nom. En un baiser qui perdure, en une étreinte qu'il aurait voulu accentuer. Il en a besoin, de ces mensonges qu'ils s'offrent encore. Besoin qui cours dans les veines, qui parvient à faire succomber l'âme ; mais le sort qu'elle rompt. Les prunelles voilées, l'impression que la trachée s'est acidifiée. Il croit avoir geint, est en vérité resté silencieux. Question s'impose, hante jusqu'à la conscience qui tente de s'y accrocher. Sur les lippes, la courbe revient – instinctive, amusée. Il joue, parce qu'il réclame de pouvoir s'oublier. Il veut ne plus avoir à penser. « Maybe. » Indécence, l'arrogance qui prend les devants. Malice qu'ils ne cessent de se distiller, il observe enfin – il lui laisse l'opportunité d'un peu plus s'approcher. Toujours plus, jamais assez. Toujours plus, pourvu qu'il cesse d'y songer. Captivé, maintenu en ces eaux troubles ; il veut pouvoir s'y noyer. Captivé, à humer la saveur des baisers ratés, ceux qu'elle suppose sans encore les appuyer. Phoenix qui ne fait qu'un peu plus s'y accrocher. Les mains aux hanches à portée, la courbe du vainqueur sur les pulpeuses scellées. Elle suppose encore, diablesse aux allures angéliques. Elle prétend ce don dont elle pourrait user, cette ascension jusqu'à l'esprit qu'elle serait en mesure de marquer. Tenté d'user de curiosité, tout en sachant que rien n'effacera cet autre prénom qu'il a tant répété. Il y a ces doutes qui grondent encore dans les tréfonds de son être ; et pourtant. Les litanies sont silenciées par les caresses amenées ; échappée à la vue, elle prolonge l'agonie quant à cette nécessité qu'il lui partageait. Et la peau frissonne, et les côtes tremblent sous le courroux du cœur emballé.

« I wish you could, then everything could have been much easier for me. »

Confession silencieuse, les maux qui tentent cet assaut – la trachée qui brûle, le cœur qui s'acharne à s'animer. Il veut pleurer la trahison qu'il croit orchestrer, il feint l'euphorie de ces secondes qui s'effritent et s'étendent ; des bribes d'éternité pour que ces faux semblants ne soient plus que vérité. « But if you want to try, I won't stop you, you're right. Show me... Try me. » Tendancieux à son tour, un pied dans le piège ; les crans d'acier qui s'enfoncent dans les chairs, les chevilles bloquées. Il ne craint pas les sables mouvants, persuadé de pouvoir les dompter. Il en oublie les tares du pauvre muscle abîmé, cette tendance à trop s'accrocher ; à voir des signes là où rien ne subsiste. Parce qu'il a ce besoin d'être vu, aimé. Parce qu'il a ce besoin d'exister quelque part, ailleurs que sous le joug de sa démence et ses élans meurtriers. « I'll get it if you don't want to play a game that you know you'll lose, don't worry... » Il défit l'ordre implicite que la paume sur ses chairs en vient à supposer. Il brave la distance pour lui revenir, une paume à la lisière de cette mâchoire – le lien qu'il entreprend lui-même de tisser. Il s'enfonce là où il sait craindre de s'aventurer. Il s'avance sur ce chemin étrange où tout est modifié, où les sens n'ont plus de contrôle puisque écrasés. Il y a cette corde qui attend de flirter avec sa nuque. Il y a cette obscurité qui l'appelle, camouflé en cette lueur qu'elle distille depuis que passion s'est matérialisée. « I'm curious tho, of how you think you can do that to me... Until now, you're the only one who's falling in it. I just had to watch you to make you wanted all of... this... » L'étreinte qu'il a resserré dans la foulée, un bras passé dans le dos pour la maintenir accolée. Les phalanges flirtent avec les mèches défaites, s'ancrent là où les caresses parviennent à s'orchestrer. « C'mon, love, tell me I'm wrong... » Il imite ce qu'elle osait lui imposer, la proximité qu'il ne fait pas entière ; la simple sensation de ses lèvres sur les siennes. Mais le poison est tenace, carnassier. Il lorgne sur les veines, parvient à pleinement les gonfler. Il a tenté d'y renoncer, n'a fait qu'un peu plus s'avancer – un baiser volé, un pas de plus dans cette étrange et parfaite immensité. Là où les temps s'arrêtent, là où la mémoire ne peut plus blesser.                        





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Théodora Meyers
Théodora Meyers
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown - appartement ; T2 modeste au quatrième étage avec ascenseur, un mini balcon dans le salon et un chat qui fous l'bordel, une chambre plutôt confortable, une salle de bain pas trop dégueu. Trop de plante partout
ombres et névroses : Une bonne santé parait-il, c'pas mal. De temps en temps ça porte des lunettes de repos le soir, détail totalement insignifiant.
cicatrices : 128
crédits : chat noir

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▬ Dim 31 Mar - 17:32 ▬



L'aspiration à l'envie. L'envie de s'abandonner ici et maintenant, dans l'exclusivité de leur présence. L'envie de jouer, de taquiner, de caresser, jusqu'à frôler... peut-être même de perdre le contrôle. Si seulement cela était réellement possible. Dora le désirait autant qu'une simple inspiration. Elle aspirait à partager ce qui bouillonnait en elle, et à quel point cette envie de succomber était présente, obsédante. Un désir qu'il était impossible de ressentir avec une autre personne, impossible d'imaginer quelqu'un d'autre. En ce moment précis, les sept lettres de son nom la hantaient. La seule forme que ses lèvres avaient envie d'articuler, d'accueillir. Un problème pour un autre jour, mais pas maintenant.
Envie. Un mot apparemment faible, mais dont la puissance se révélait redoutable, laissant échapper un sourire satisfait sur son visage. Un sourire qui laissa place à la surprise lorsque le coup bas arriva.

Sa cheville bloquée, prise au piège dans son étreinte, elle se retrouvait coincée entre les souffles chauds revenant contre sa peau. Un faible sourire en coin se dessina sur son visage, porté par l'assurance qu'il affichait. Mais était-elle vraiment capable de rivaliser à ce jeu ? Ou était-ce elle qui risquait de se faire prendre au piège ? L'idée était presque séduisante, ne serait-ce que pour un instant. Presque, si ses mots ne lui rappelaient pas qu'il jouait lui aussi, qu'il pouvait la pousser au-delà des limites qu'elle s'était fixées. Elle se retint de frissonner lorsque sa peau rencontra la sienne, incapable de fuir, comme si elle en avait envie. Difficile de dissimuler la teinte rouge qui montait sur ses joues, tout aussi difficile d'ignorer ses paroles résonnant dans l'air.
Mais pas impossible d’y répondre.

« Tu as tort. »  

Un murmure s'échappa parmi une voix ironique, s'envolant entre leurs lèvres dans une lutte pour ne pas les engloutir complètement. Ses doigts remontèrent lentement le long de ses bras, se perdant finalement dans sa chevelure sombre. Quelques caresses s'enchevêtrèrent entre ses mèches, impulsées par une envie inexplicable, mais ne durèrent qu'un bref moment avant de s'éloigner, retombant finalement sur ses bras.

« Et tu sais pourquoi ? »  

Oui, pourquoi donc ? Elle était sur le point de plonger tête la première. Alors pourquoi était-ce lui qui semblait dans le faux ? Dora prit une inspiration, laissant l'air s'échapper dans un soupir. Dora. Têtue. Inconcevable de lui donner raison, même si tout son corps semblait crier le contraire. Un corps traître qui contredisait ses pensées. Mais elle fit abstraction de cela, déterminée à ce qu'il cède en premier. À ce qu'il soit celui qui vienne réclamer, quémander ce qu'elle essayait de faire taire en cet instant.

« Je suis convaincu que tu viendras de toi-même, quoi que je dise ou fasse. »  

Son assurance accompagnait ses paroles, se reflétant dans son attitude et le sourire qui renaissait sur le coin de ses lèvres. Toujours plongée dans cette lutte pour prendre l'avantage dans ce jeu dangereux. Ses mains descendirent pour saisir le bas de son propre chemisier, profitant de l'espace nouvellement gagné dans leur étreinte pour défaire un bouton, puis un autre, remontant graduellement sans rompre le contact visuel. Mais elle s'interrompit juste avant de révéler la couleur de son bustier, figée dans cette pose. La tête penchée sur le côté, elle arborait une expression faiblement innocente - ou plutôt tout sauf innocente, pour être tout à fait honnête.

« À moins que tu ne sois gêné à l'idée d'être mis au tapis par moi. Ne t'en fais pas, je comprendrais. Ça doit être dur pour toi de l'admettre , taquina-t-elle, un éclat moqueur illuminant son regard. Ce n'est jamais facile d'accepter qu'on soit faible. »
CODE BY ÐVÆLING

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Every girl wants a bad boy who's only good for her

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ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Ven 19 Avr - 12:56 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Une césure dans l'étreinte, une crevasse sur les songes. Une faille qui ne fait que s'accentuer, qui enveloppe les démons jusqu'à les silencier – il croit ressentir l'air qui flirte aux poumons, cette étrange liberté qui flamboie sous les chairs colorées. Elle corrompt de la plus délicieuse des manières, parce qu'elle permet à l'âme de se défaire de ses chaînes. Il en oublie les maux et les troubles, cette douleur lancinante qui chatouille les muscles et les os, l'endocarde tout entier avant que l'encéphale n'ait à trembler. Elle gangrène, cette petite idée implicite qui commence à se manifester ; parce qu'elle lui fait tout oublier. Tout. Jusqu'aux espoirs vains, jusqu'aux volontés d'ores et déjà brisées. Jusqu'à ce but qu'il cherchait à honorer, qu'il n'est plus certain de pouvoir s'approprier. Bloqué au passé, Ledger premier, Ledger exténué. Bloqué dans des souvenirs qui se ternissent, dans des illusions de quelques rêves que les nuits, avec elles, ont emporté. L'idylle d'un temps révolu, les possibilités qui s'exposent pour qu'enfin la pénitence puisse cesser. Il en a frissonné, Phoenix, aux caresses distillées, à cette proximité qui ne fait que s'accentuer. Il en frissonne encore, à contempler l’œuvre qui règne au-dessus de ses jambes ; il disait pouvoir se défaire de cette espèce de lumière, mais elle le rend captif sans réellement avoir à forcer. Il n'a pas bougé, n'a pas cherché à s'en défaire. Il est resté et il reste encore, à lorgner sur les pulpeuses que les siennes croient devoir posséder ; comme un besoin, comme à la recherche d'une toute autre vérité. Celle qui compose cet instant même, une parcelle d'un lointain qu'il n'a jamais voulu voir comme à sa portée.

Puis la voix lui vient, une mélodie taquine qui s'impose aux tympans.

Torts dont elle l'accuse, gouvernante momentanée sur les chairs molestées. Torts qu'elle lui confie, à lui en faire froncer les sourcils, à questionner d'un bref regard sur les traits empourprés. « Hm ? » Pour seule réponse, pour seule interrogation. Attentif qu'il en devient, une courbe aux lippes sans que les prunelles n'aient à dévier, cette dernière accentuée sous ce qu'elle en vient à clamer. La faiblesse qui parviendra à le prendre et l'embrasser quand les forces auront alors à manquer, quand l'esprit même en viendra à se libérer. Il fait taire les échos des rires éloignés, des paroles concédées sur d'autres draps. Elle efface la chevelure noire de la mémoire, le sourire innocent d'une autre pour qui il se damnait. Elle remplace cette présence dans le vortex de l'imagination ; elle l'enivre, aussi certainement que les degrés d'alcool qui restent à joncher les veines gonflées. Parce qu'elle s'anime, beauté improbable qui surplombe. Elle rend les choses plus concrètes, plus difficiles. Lambeaux de peau qu'elle dévoile aux pupilles qui essaient de ne pas trop y traîner, celles qui cherchaient encore à comprendre tout ce qu'elle n'aurait pas encore confié. Les secrets derrières le voile d'excitation qui s'est imposé. Le sort est complet, intact – le souffle s'en coupe avant que le timbre ne rappelle à la réalité. Elle joue, encore. Elle s'immisce, un venin jusqu'au myocarde décharné, si tremblant et mensonger. Elle taquine et elle pousse à la faute ; lui qui croit encore tout devoir à celle qui n'est plus que spectre pour cette étrange soirée. Elle et l'autre, en un énième combat qui s'implante dans les tréfonds de son être. « I'm not. » Ni gêné, ni faible. Il ne l'est pas, pas encore.

Parce que les fautes se répètent dans lesquelles il ne fait que s'enfoncer.
Phoenix prit au piège, refusant pourtant d'avoir à l'imaginer.

Il veut se défaire des liens qui le maintiennent hors de cette surface luminescente. Il veut quitter l'enfer qu'il s'est imposé, il veut pouvoir jouir d'un peu de clarté – d'un peu de paix dans le maelstrom des doutes et des souffrances soulevées. Faille grandit, s'approprie jusqu'aux songes emmêlés. Faille termine de l'achever, parce qu'elle avale en son sein les fausses promesses d'avenir qu'il cherchait à appeler réalité. Alors la main y vient, flirte avec la peau offerte. Elle effleure de quelques caresses discrètes, s'abandonne de la hanche jusqu'au ventre où elle daigne enfin remonter ; rejoignant les phalanges fines, terminant ce qu'elles avaient commencé. Redressé, l'être qui se délie de ses fardeaux. Redressé pour quérir les pulpeuses qui l'appelaient, parce qu'il est le premier à céder. Le besoin idiot qui se met à tout embraser, la nécessité d'être quelqu'un, encore, d'être vu et voulu, comme s'il pouvait être le seul qu'elle aurait à souhaiter. Il veut qu'on le voit, il veut exister. Il veut être, encore respirer – prétendre posséder la place en un cœur qu'il trompe puisque se suppose encore cette trop grande instabilité. Pitoyable, l'homme qui s'y laisse bercer. Misérables, les quelques sentiments faiblards qu'il laisse s'avancer quand il ne devrait si ardemment s'en éloigner. Mais il l'embrasse, Phoenix, s’époumoner. Il l'embrasse encore pour s'abreuver au poison contre lequel ils se mettaient en garde. Les paumes qui s'ancrent à la peau, la pureté qui jure avec les tatouages emmêlés. L'instinct qui prend les devants, qui anime les gestes et les actes – malgré la craquelure aux prunelles, les tremblements que le muscle sous les côtes opère. Il en soupire, il en prie dans un silence que les souffles maltraitent. Il en réclame, lui dont les pulpeuses s'attardent à la mâchoire, au cou à portée, contre la soie qu'il revendique dans un élan improvisé. Don't you see, we were meant to find each other again ; mais les mots sonnent présomptueux qu'il garde pour lui, un secret dans l'éphémère de quelques heures partagées. Il ne fait qu'un peu plus s'activer, usant des forces pour l'emporter, la surplomber – le t-shirt qu'il délaisse dans la foulée puisque l'occasion lui est laissée. « Do I look weak to you right now ? » Parce qu'il lui revient, pseudo position de force qu'il orchestre en se tenait au-dessus d'elle, à narguer l'épiderme du sien sur l'abdomen dénudé. Un dernier effort pour retarder l'imparable, puisque sous la poitrine s'emballe le triste muscle qui ne parvient plus à se stabiliser ; il frappe contre les chairs jusqu'à manquer de se dévoiler. Amoureux qu'il est, l'éternel gosse apeuré, amoureux de la sensation d'être aimé.                         





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