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 Love me tender ft Camille Bakker

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Megane Brown
Megane Brown
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Retour à la case départ, Eight Mile Road. S'est construit un petit cocon dans les rues qui l'ont vue grandir.
ombres et névroses : Adepte des substances qui font rire, ou qui empêchent de pleurer. En quantité dé raisonnable. Oublier prend parfois quelques verres.
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▬ Jeu 3 Aoû - 21:11 ▬
And I love you so
Love me tender
Love me true
La jeune femme vient d’arriver au lieu de rendez-vous. Elle reste sur le trottoir en face de la porte d’entrée, piétine pour essayer d’évacuer le stress. C’est la deuxième cigarette qu’elle fume pendant ses cent pas. Quand elle poussera le battant, elle sera au cœur de la tanière du loup - entourée d’un monde qu’elle ne connaît pas, de codes qu’elle ne maîtrise pas réellement. Elle veut tout faire pour qu’on ne sache pas d'où elle vient, qui elle est; refuse d’être méprisée de par ses origines modestes.

Meg entend les éclats de voix, les rires et les verres qui s’entrechoquent. Un instant elle s’imagine faire demi-tour, rentrer dans son minuscule studio au prix exorbitant et faire comme si de rien était la prochaine fois qu’elle croisera ses clients réguliers. Elle écrase rageusement son mégot au sol, pourquoi ressent-elle autant de stress ? Ce n’est rien d’autre qu’un repas convivial, elle vient pour boire un verre … discuter avec Camille. Surtout discuter avec Camille.

Elle sent en son fort intérieur que si elle fait demi-tour ce soir, elle n’aura jamais le courage d’aborder le jeune homme. Un je-ne-sais-quoi lui souffle qu’elle DOIT prendre son courage à deux mains. Une fois le paquet de cigarettes rangé avec le briquet, elle prend une dernière inspiration et se jette dans la gueule du loup.

“Vous êtes là”

Il la regarde l’air d’un petit garçon qui doit prendre la parole au tableau. Meg doit se mordre la joue pour ne pas rire - tant nerveusement qu’en voyant son désarroi. Elle se rend compte qu’il est vraiment charmant. Cette pensée l’avait déjà traversée au café, la première fois qu’elle l'avait vu. Son air doux, sa barbe bien entretenue, ses yeux… Ses yeux… Restant professionnelle et ne sachant pas si cette impression était partagée par son client, Meg s’était contentée de sourire davantage, de servir les cafés avec toute l’application dont elle savait faire montre. C’est quand il avait commencé à venir beaucoup, beaucoup, beaucoup plus souvent qu’elle avait songé à lui donner son numéro. Sa plus grande résistance avait été en lien avec la profession de son client pas comme les autres, finalement elle n’avait pas eu le temps de prendre sa décision.

— Oui. Votre ami m'a invitée. Je ne pensais pas que ce serait une bonne idée, après tout, je ne suis qu'une barista et vous des clients un peu trop réguliers. Mais il a eu des arguments très convaincants.

Oui, de bons arguments il en avait fallu pour la décider à venir à un repas entre flics pour la promotion de l’un d’entre eux. Cependant, et malgré tous ses aprioris et toutes ses craintes, elle est là. Elle est là et elle tire sur l’ourlet de sa petite robe noire - juste assez classe, pas trop sexy, elle y a bien fait attention en s’habillant.

— Des arguments très… ok. Quoi qu'il ait dit c'est faux. Ou pas d'ailleurs. Mais partant du principe que c'est faux et que vous n'étiez pas obligé de venir. Enfin, si. Enfin non. Enfin… je suis ravie que vous soyez là...


Elle rit. Sa maladresse l’a détendue d’un seul coup, comme si elle se sentait avec quelqu’un qu’elle connaissait déjà. Comme un repère dans cette marée d’inconnus d’un tout autre monde que le sien. Les derniers doutes qu’elle avait sur sa décision fondent comme neige au soleil, elle est soudainement heureuse d’avoir sauté le pas - et que Camille ait un ami aussi dévoué qu’il ait fait en sorte qu’elle soit présente. Le rouge lui monte un peu aux joues - heureusement qu’avec sa peau cela se voit moins. Alors, ses muscles se détendent doucement et elle arrête de tripoter sa robe pour joindre ses mains et les poser au niveau de ses cuisses.

« Vous m'offrez un verre ? »

cactus

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Camille Bakker
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sanctuaire : DOWNTOWN - Maison dans la zone résidentiel, pas d'étage, mais une cave pour ranger ses armes et un petit jardin pour les soir de barbecue, pour voir sa gamine et ses copies s'amuser a construire une cabane de feuilles tombées; Pas d'animaux qui les accompagne, même si elle le tanne à vouloir un chien, un jour peut-être
ombres et névroses : Plutôt adepte de la barbe de trois jours // hanté par les cauchemars, prend des somnifère qui à force ne font plus d'effet // Pas un grand parleur, parle davantage avec ses poings, un sourire rarement facile avec ceux qu'il ne côtoie pas // Porté sur la bouteille depuis quelques années, souvent ça l'aide à s'endormir, même s'il veille toujours à ne pas trop l'être en présence de sa petite // Aria, sa princesse, l'amour de sa vie, sa fille, fut amputé de son bras à l'âge de 4 ans (2015) suite a un accident de voiture dont son père est responsable
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▬ Ven 4 Aoû - 15:05 ▬


F L A S H B A C K

Les verres s'entrechoquèrent tandis que les félicitations se transmettaient au biais d'une main, de tape sur l'épaule et d'accolade souvent trop enjoué. L'ambiance festive se répercutant dans une salle à deux doigts de paraître trop petite pour contenir tous les participants. Et les voix graves pour la plupart s'élevèrent si fortement dans les airs qu'elles auraient pu réveiller les voisins. Tenue tiré à quatre épingles exigés pour se fondre dans la masse, pour donner l'impression que l'événement était guindé, non loin des hautes sphères de ce monde. Alors qu'au fond, il n'en était rien. Ces invités continuèrent ces embrassades avec cet arrière-goût d'un « peu trop », ces éloges « largement en trop » et le rappel des responsabilités désormais à assurer. Plus de filet de sécurité.

Camille encaissait toutes ces louanges, un sourire sur le faciès qui avait hâte de disparaître. S'il était heureux d'y être parvenu entier, de s'être démené, il n'appréciait que très peu de devenir le centre de toute attention. Non pas qu'il préférait se terrer dans un trou de souris, mais une simple tape sur l'épaule, une poignée de main lui suffisait amplement. Pourquoi s'entêter à faire les choses en grands ? D'ici quelques heures tous auraient oubliés, repartant à des occupations bien plus urgentes. Ce n'était pas la seule âme pour qui on venait de faire sauter le bouchon de champagne, mais bien le seul qui se contentait peu.
Discussion éphémère entre deux verres. Des vacheries lancées entre deux bouchées. Détail rapidement délaissé pour laisser son regard se perdre de l’autre côté. Le sourire cette fois-ci était vrai, sincère. Presqu’enfantin. Le trentenaire sentait le sol se dérober en marchant vers cette femme qui lui plaisait tant. Elle avait ce petit « je-ne-sais-quoi » qui faisait toute la différence. Et finalement, la  soirée pouvait devenir bien plus intéressante.

Après avoir réussi à échanger quelques mots sans trop balbutier, sans trop ressembler a un adolescent perdu, prenant note qu’il faudrait remercier le vieux bougre pour cette bonne action – comme quoi il n’était pas qu’un simple vieux ronchon – il invita la demoiselle à se diriger vers le comptoir. Demandant une coupe pour lui tendre galamment. Et maintenant ? Camille n’était pas un donjuan, il n’avait pas les mots faciles, ni les codes pour parler aux filles.

« Mégane, c’est bien ça ? Très joli prénom. »

Il en était certain, il l’avait vu inscrit sur le badge accroché à son tablier, mais il souhaitait qu’elle le confirme. Pour entendre encore une fois sa jolie voix. Pour voir les formes de ses lèvres se mouvoir et dont il rêvait depuis des lustres d’attraper.
Rire gras qui résonnent aux oreilles non loin. Qui pourrait presque venir entacher cet instant où il se perdait dans la contemplation de son visage. Un léger soupire s’échappa de ses lèvres accompagnées d’un petit ton moqueur.

« Ne vous fiez pas aux apparences, pour la plupart ce sont des ours en peluches. »

Ces hommes-là, ceux riant aux éclats, à la carrure un peu trop imposante à  faire fuir les plus frêles. Une majorité aussi doux que des agneaux, quand bien même il y avait de quoi en douter. Camille préféra les ignorer, ses iris verts cherchant à se perdre dans les pupilles de sa voisine. Elle avait vraiment un « je-ne-sais-quoi » qui l’envoûtait.

« Pardonnez ma curiosité, mais... pourquoi avoir accepté de venir ? »
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▬ Mar 15 Aoû - 21:01 ▬
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Elle le remercie quand il la sert et s’appuie légèrement contre le comptoir. La coupe à la main, Meg regarde autour d’elle régulièrement, comme pour surveiller l’air de rien. Même si la présence de Camille la met étrangement à l’aise, celle de ses collègues a tendance à la glacer beaucoup plus - réflexe d’une vie dans la crainte et le rejet des forces de l’ordre. Que penserait son père de la voir discuter avec un flic le plus naturellement du monde ? L’idée qu’elle est plus ou moins entrain de trahir ses origines et son quartier la traverse un instant, elle frissonne.

« Mégane, c’est bien ça ? Très joli prénom. Ne vous fiez pas aux apparences, pour la plupart ce sont des ours en peluches. »

La voix du fameux flic que son père détesterait par principe la tire de ses réflexions. Un instant perdue dans ses pensées , elle a froncé les sourcils sans le vouloir, un tout petit peu. Quand elle entend son prénom dans la bouche de Camille, elle ne peut retenir un sourire - c’est agréable quand il est dans sa bouche. Si la banalité apparente de l’entrée en matière fait à nouveau poindre un petit rire qu’elle se garde bien de laisser sortir, cette dernière renforce l’impression douce et maladroite qu’elle a du jeune homme. Pour le reste elle se demande soudainement si son trouble n’est pas un peu trop visible, et prend une gorgée de son champagne pour se donner une contenance.

- Mégane, oui. Mégane Brown … Je crois que ce sont enfin nos présentations officielles ? J’ai cru entendre votre nom au détour d’une conversation… peut-être ai-je les oreilles un peu trop baladeuses, elle reprend une gorgée et prend une seconde avant de continuer. Camille, c’est ça ?

Autant être directe dans son approche - c’est ce qu’elle fait de mieux. Ce ne serait pas vraiment son style que de lui demander son nom et faire l’étonnée. Et puis elle aime bien prononcer son nom, lui faire savoir qu’elle lui prêtait déjà attention. Elle scrute son regard vert, lui offre ses yeux sombres. Quand ils se regardent comme ça, elle ressent une chaleur qui traverse tout son être.

- Pour ce qui est des apparences il est vrai que… je ne suis pas habituée à ce genre de réception mais… Elle jette un regard circulaire aux convives. Aucun ne me semble bien méchant !

Elle ponctue sa phrase d’un léger rire. A l’image de sa voix, il est chaud, rond et grave. Sur ce point elle ment - parmi ces regards joyeux et ces rires avinés se cachent sûrement des hommes dangereux. Sans totalement les haïr, elle n’aime pas ceux qui portent l’uniforme.

« Pardonnez ma curiosité, mais... Pourquoi avoir accepté de venir ? »

Le rouge lui monte à nouveau aux joues, cette fois-ci elle prend deux gorgées avant de répondre. Le collègue de Camille n’avait pas été le plus fin en lui lançant l’invitation. Elle avait été presque touchée par la manière qu’il avait eu de dépeindre son jeune camarade sous son plus beau jour, après avoir précisé qu’il avait de l’intérêt pour elle depuis des jours. Meg s’était sentie revenir au collège où les uns et les autres envoyaient copains copines pour décrocher le cœur de l’être désiré. Elle avait trouvé ça mignon, avait hésité un moment mais avait finalement accepté - Camille lui plaisant terriblement malgré sa profession, elle avait suffisamment réfléchi à la question et s’était fait une raison.

- Pour être honnête, votre ami m’a fait part du fait que vous sembliez me porter un … certain intérêt. Je… euh… je me suis dit que ce serait une occasion de discuter dans un autre cadre ? Et puis cette fois-ci vous n’aurez pas à prendre de café… Je crois que vous avez fait le tour de la carte cela dit !

Elle cache son trouble derrière une touche d’humour, lui jette un regard qui se veut complice. Peut-être un peu frontal comme premier échange, mais Mégane ne sait pas vraiment sur quel pied danser. Elle a soudain une furieuse envie de finir la coupe d’un trait, mais se rappelle qu’être ivre dans ce genre d’endroit n’est probablement pas de bon ton, et encore moins en prenant en compte le fait qu’elle soit venu dans ce restaurant dans l’idée d’un “rendez-vous” avec Camille. Tanguer ne la rendra pas plus séduisante.

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▬ Mer 30 Aoû - 2:06 ▬


F L A S H B A C K

Ses yeux demeurèrent fixés sur les lèvres qui énonçaient son prénom, s'accrochant à chaque syllabe qui résonnait dans l'air, comme s'il tentait de graver cette mélodie verbale dans sa mémoire. Son nom lui allait à merveille, il ne pouvait en douter. Une nuance de surprise fit danser ses sourcils pendant quelques secondes lorsqu'elle le formula à son tour, comme si elle l'avait électrisé, le figeant sur place. Si seulement elle pouvait le dire à nouveau, tant il savourait cette harmonie. Un simple hochement de tête approuva l'écho de son prénom dans sa bouche, une réponse silencieuse, comme une caresse au rythme des mots.

Cependant, une pensée sournoise s'insinua dans l'esprit de Camille, bien qu'il soit ravi de cette tournure des événements. Pourquoi donc cette femme avait-elle accepté l'invitation d'un parfait inconnu, se retrouvant ainsi plongée au cœur d'une fête qui semblait réservée à la police de la ville ? Tout cela pour se retrouver en face d'un homme qu'elle ne connaissait pas le moins du monde. La situation était flatteuse, agréable, certes, il savourait chaque instant à contempler son visage délicat et la grâce de sa robe, mais il aurait compris si elle avait décliné l'invitation. Ce serait même compréhensible. Toutefois, cela intriguait sa curiosité. Il demeura captivé par ses lèvres, observant les nuances de rouge qui semblèrent colorer son visage. Un sourire s'esquissa sur ses propres lippes, comme s'il comprenait la nervosité qui transparaissait dans sa question. Il pouvait partager ce besoin de se noyer dans un verre, un besoin qu'il assouvissait en portant la boisson amère à sa bouche.
Silencieux il l’écouta exprimer les raisons laissant ses oreilles capturer les explications de la jeune femme. Il ne put réprimer un « Oh » empreint de surprise. Jamais n'aurait-il imaginé que ce vieil escroc puisse agir comme un messager involontaire, dévoilant ainsi son propre intérêt envers elle. Il n'avait pas anticipé ce genre de petit détail en cherchant un moyen de prendre son courage à deux mains pour l’aborder.  

« Les cafés... J'ai peut-être de quoi tenir pour les prochaines années après toutes les commandes que j'ai passées. Cela dit, les vôtres étaient bien meilleurs que les autres »  

Une flatterie qu’il laissa s’envoler dans l’air. Un compliment qui était sincère cela dit, peut-être parce qu’il appréciait davantage les gestes méthodiques dont elle usait, que ceux de ses comparses. Rendant le gout de chaque boisson unique.  

« Je dois admettre que vous avez quelque chose de captivant. Et je ne dis pas cela pour espérer une réduction sur mes futures commandes , ajouta-t-il avec un petit rire nerveux. Mais c'est vrai, vous êtes éblouissante, et... j'aimerais apprendre à vous connaître. »  

Il avait enfin réussi à le dire. Il était possible qu'elle ait déjà perçu ses intentions avec toutes les fois où il commandait, ou avec les sourires qui s'échappaient naturellement de lui en sa présence. Et si ce n'était pas encore assez évident à travers ces regards qu'il aimait poser sur elle, alors il serait tenté de cligner des yeux moins souvent. L'idée de le dire à voix haute était à la fois excitante et intimidante.

« Vous pouvez le constater, je ne suis pas très doué pour ce genre de choses , admit-il en passant une main sur sa nuque, se sentant un peu gauche dans son approche. Il ne souhaitait pas la faire fuir avec une déclaration trop directe. Il estimait que chasser un criminel était plus simple que tenter de séduire quelqu'un. Êtes-vous dans les environs depuis longtemps ? »  

La question émergea finalement, bien que d'autres alternatives auraient pu être meilleures. Une amorce nécessaire pour laisser les mots se dérouler, comme une mélodie douce et progressive, avant même de songer à l'inviter à partager un repas, une nuit, ou peut-être même plus.

« Je veux dire, même si je fréquente votre établissement depuis un moment, vous n’avez peut-être pas toujours était là ? »  
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▬ Dim 10 Sep - 17:37 ▬
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Elle ne se reconnaît même pas, se sent rougir en y pensant. Le fait d’enfin discuter avec le client qu’elle prenait un malin plaisir à observer entre deux cafés lui donne envie de se dandiner d’un pied à l’autre. La vérité, c’est que Camille n’est pas seulement séduisant. Meg a connu plusieurs hommes qu’elle a trouvé beaux; des mâchoires carrées et des yeux clairs, des corps sculptés et des chevelures épaisses. Elle a aimé quelques-uns d'entre eux, a seulement cherché la chaire d’autres. Au final, tous sont conjugués au passé, et même s’ils sont rangés quelque part dans son coeur la jeune femme ne peut pas dire qu’elle a connu le grand amour, la grande passion. Quand elle se trouve face à Camille, elle sent tout au fond d’elle qu’il se joue un sentiment bien plus profond que simplement une attirance. La fille d'eight mille se retrouve en soirée flicaille à faire les yeux doux à l’un d’entre eux, met de côté ses principes et sa zone de confort. Tout ça pour un homme.

Quand Camille la flatte, elle sent une vague de chaleur la traverser. Sa voix la caresse et elle aimerait qu’il ne cesse jamais de lui parler. Elle se dit en son fort intérieur qu’elle a bien fait de s’appliquer doublement à l’ouvrage et qu’il a remarqué - ou alors que quoi qu’elle aurait pu lui servir il l’aurait apprécié. La suite de leur échange lui offre la confirmation que café ou pas, l’attirance muette entre eux était mutuelle. Meg se sent carrément rougir cette fois-ci, se cachant derrière son verre pour garder une contenance. Pourtant rompue à la séduction, elle se sent toute timide face aux beaux yeux du jeune homme.

- A vrai dire, je suis moi-même un peu… troublée par la situation. Si je suis éblouissante, vous l’êtes tout autant. Rares sont les hommes qui me font rougir vous savez ! Elle le regarde avec douceur. Il semblerait que vous soyez l’exception et je n’ai pas envie de laisser passer cette exception alors nous avons tout intérêt à faire connaissance.

La barista est quelqu’un de franc, elle choisit d’être directe pour se sortir de sa gêne et lui faire comprendre qu’elle aussi est intéressée. Captivée, absorbée serait plus juste. Elle a envie de plonger dans l’âme du policier, comprendre ce qui la perturbe autant chez lui. Ses yeux suivent ses mouvements, sa main qui passe sur sa nuque. Elle le détaille, l’admire.

- Nous ressemblons à des enfants…
Elle rit, se détend encore un peu plus. Pour vous répondre, je suis dans le quartier depuis 2006. Je travaille au café depuis deux ans je dirais? A vrai dire, c’est un emploi plutôt agréable, pas très loin de mon appart miteux que je loue beaucoup trop cher. Le paradis.

Elle secoue la tête, finissant ce qu’il restait de son verre qui lui semble un peu plus amer tout à coup. Si son quartier n’est pas si loin, elle a encore un trou dans le cœur à la place de ses racines. Pas tout à fait habituée à sa nouvelle vie, encore un peu en deuil. Pour la jeune femme il est aussi important de rester évasive : ce n’est pas le lieu d’avouer qu’elle est une proche d’un gang, pas le lieu de lâcher la boue qu’est son passé. Du coup, elle reste légère, se dissimule derrière l’humour et manipule les sujets avec attention.

- Et vous, vous sauvez la veuve et l’orphelin depuis combien de temps ? D’ailleurs je crois que je me dois de vous féliciter… Nous sommes ici ce soir pour vous, c’est le moment d’essayer de m’impressionner avec vos médailles.

Megane ne veut pas sembler insultante avec sa première remarque. Sa méfiance envers les forces de l’ordre ne l’autorise pas à mépriser ceux qui font ce métier avec leur cœur, elle le sait. Elle est plus que la plupart consciente que tout est question de nuances.

- Et si cela ne vous dérange pas, j’aimerais que nous prenions un peu l’air… Un peu d’intimité pour discuter et une cigarette me feraient énormément de bien, j’avoue ne pas me sentir dans mon élément à cent pour cent…
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▬ Mer 4 Oct - 23:24 ▬


F L A S H B A C K

Ici ou ailleurs, dans cette ville ou une autre, il se posait la question d'où elle venait. Un flot incessant de questions tournait dans son esprit, mais il n'avait pas envie de lui donner l'impression d'être soumis à un interrogatoire. Son objectif n'était pas de la faire fuir, bien au contraire. Il aimait l'idée d'être une exception à ses yeux, de voir son visage s'empourprer et ses pupilles scintiller. C'était une sensation étrange, nouvelle pour lui, bien différente de ses expériences passées avec les femmes. Comme si elles étaient restées cantonnées au charnel, comme s'il manquait une pièce pour compléter le puzzle.
Son attention se portait entièrement sur la jeune femme, écoutant attentivement sans jugement, même lorsque son modeste appartement était évoqué. Il comprenait sa situation, sachant que son propre salaire ne lui permettait guère mieux. Son logement n'était qu'un deux-pièces, une illusion de grandeur dans une réalité bien différente.

« D’ailleurs je crois que je me dois de vous féliciter… Nous sommes ici ce soir pour vous, c’est le moment d’essayer de m’impressionner avec vos médailles.
- Croyez-moi Miss Brown, je vous impressionnerai, mais pas avec mes médailles. »  

Son timbre de voix devint soudain plus rauque, une lueur de malice brillant dans ses yeux. Une assurance nouvelle semblait l'envahir, probablement parce qu'il percevait un intérêt mutuel naissant, libérant ses craintes et son stress. Il ne voulait pas se montrer ridicule en la courtisant, mais il nourrissait secrètement l'espoir que leur relation serait authentique, sincère, unique, bien loin d'une simple aventure d'un soir. Elle lui donnait envie d'en savoir plus, de percer ses mystères, de s'assurer qu'elle n'était pas un mur déjà ébréché.
Il accepta l'invitation à prendre l'air d’un simple hochement de tête, une idée bienvenue pour échapper aux regards indiscrets et aux murmures de la foule. Les bruits de la soirée importante en l'honneur des nouveaux gradés ne le préoccupaient guère, ses yeux étant entièrement rivés sur cette femme qui l'intriguait tant. Il posa à peine son verre sur le comptoir avant de s'approcher d'elle, une main galante glissant dans son dos pour l'inviter à le suivre vers la sortie. Les bruits de la soirée perdirent leur importance alors qu'ils s'éloignaient.

Dehors, l'air frais caressa son visage, dissipant la chaleur qui s'était insinuée en lui en sa présence. C'était rafraîchissant, lui redonnant presque l'impression que ses pensées pouvaient à nouveau fonctionner normalement. Il désigna un banc un peu plus loin, l'invitant à s'y asseoir.

« Pour répondre à votre question, dit-il en brisant le silence, je suis dans la police depuis quelques années déjà. Officiellement, on ne peut plus me considérer comme un novice, et je délaisse l'uniforme pour la cravate. »  

Un petit éclat de rire s'échappa de ses lèvres, emportant avec lui l'excitation de ne plus porter chaque jour cet uniforme sombre. Il savait que la fin de cette ère marquait le début d'un nouveau chapitre, une opportunité de prouver qu'il était aussi compétent que les autres et méritait pleinement son grade. Il trouvait également du plaisir à l'idée de taquiner les nouvelles recrues à sa place, une tradition à laquelle personne n'échappait réellement.

« Détroit depuis 2006 donc, vous avez certainement dû observer de nombreux changements dans cette ville au fil des années. Je peux imaginer que le café est un havre de tranquillité comparé à certaines autres parties de la ville. »

Il espérait secrètement que la douceur et la quiétude pourraient un jour envahir les rues de la ville, mais il se demandait ce que son propre poste pourrait y changer. Comment pourrait-il satisfaire son besoin de traquer les âmes méritant un châtiment en enfer ? Il écarta rapidement ces pensées étranges de son esprit.

« Et mmh, si j'ai bien compris, il y a peu d'hommes qui vous font rougir ? C'est une certaine pression que vous placez sur mes épaules. Je me dois désormais d'être à la hauteur parmi les concurrents en course.  Un rire s'échappa de ses lèvres à cette idée, à la fois amusante et terrifiante. Puis, il se pencha légèrement vers elle, susurrant avec un sourire taquin : Est-ce que cela me donne un léger avantage si je vous dis que j'aime l'idée d'être une exception à vos yeux ? »


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▬ Sam 14 Oct - 13:25 ▬
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"Croyez-moi Miss Brown, je vous impressionnerai, mais pas avec mes médailles."

- J’attends de voir; impressionnez moi !

Et ça, c’est une bonne situation femme de flic ? Elle se permet un petit gloussement, le regard brillant et les pupilles dilatées à mesure que Camille la regarde. Comme une gamine qu’elle n’est plus depuis longtemps - poussée par la force des choses - cachant sa bouche derrière sa main. Son menton se lève, elle découvre ses lèvres et passe la même main sur sa gorge. Elle se sent étonnement bien quand il pose une main au creux de son dos, la guidant doucement vers la sortie. Terriblement à sa place, alors que l’instant d’avant tout semblait presque étouffant tant l'enfant d’ailleurs était à l’étroit dans ce nid des forces de l’ordre. Les regards se font pourtant plus nombreux, les sourires en coin aussi. Pourtant, elle le suit. Megane voit bien qu’ils sont une attraction pour plusieurs collègues de Camille.
Qu’ils se régalent donc à épier !

Ils sont dehors, hors de la foule et de son tumulte. Leur intimité s’instaure doucement, à mesure qu’ils s'éloignent des autres. C’est à ce moment-là qu'elle comprend que peu importe ce qu’il lui dira ce soir, elle est déjà sous son charme. Megane la caractérielle, celle qui manie le lancé de verre dans la gueule comme personne en rencard raté. Elle comprend qu’il a gagné sans même jouer au jeu de la séduction, alors que d’ordinaire c’est elle qui mène les hommes du bout des lèvres, aujourd’hui elle se laisse bien volontiers glisser dans ce qu’elle appellera plus tard une évidence. Leur attirance est réciproque, l’air semble presque se tordre sous le poids de cette réalité pour quiconque a des yeux.
Ça a quelque chose de grisant : entre l’euphorie de sortir de ses habitudes et la tension de tomber trop vite et trop fort pour quelqu'un qui pourrait lui piétiner le cœur, la décevoir. Le frisson de l’inconnu la traverse, électrisant sa peau rendue bien plus sensible.
L’air extérieur lui donne l’excuse parfaite pour justifier ces micro secousses alors qu’elle prend place sur le banc - ils sont tout près, leurs genoux se touchent presque. Megane a gardé son verre dont elle prend une petite lampée avant de le déposer doucement sur le côté.  

" Pour répondre à votre question, je suis dans la police depuis quelques années déjà. Officiellement, on ne peut plus me considérer comme un novice, et je délaisse l'uniforme pour la cravate. Détroit depuis 2006 donc, vous avez certainement dû observer de nombreux changements dans cette ville au fil des années. Je peux imaginer que le café est un havre de tranquillité comparé à certaines autres parties de la ville. "

Le fait qu’il mentionne sa position dans la police la fait tiquer légèrement, elle en avait presque oublié ce détail. D’un mouvement de tête, elle acquiesce néanmoins à sa remarque sur la ville.

- Il faut bien des novices pour battre le pavé, j'imagine. Au moins, la cravate rassurera la femme qui voudra partager votre vie. Un instant elle détourne le regard, ne voulant pas trop  s’épancher sur les forces de l’ordre - pas entre deux œillades sensuelles, il y a un temps pour tout. A vrai dire, je suis à Détroit depuis un peu plus longtemps que ça : je suis née à Eight mile road. C’est sûr que c’est plus tranquille derrière mon comptoir, mais chaque coin de cette ville a son charme particulier. Je suis une fille de Detroit, la ville fait partie de moi, même si elle est parfois laide - très laide. Mais on n'oublie jamais ses racines.

Un sourire à moitié nostalgique, penser à ses rues qui lui manquent. La jeune femme sent son quartier jusque dans ses tripes, attachée à sa chaleur indescriptible qui a l’odeur des plats des anciennes du voisinage. Le goût des barbecues du dimanche, en sortie de messe, quand les enfants jouent sur les pelouses. Sa misère humaine aussi, celle qui ronge les cœurs des mères qui pleurent leurs fils, des pères qui perdent leurs frères. Le sang qui coule dans ses rigoles, les cadavres de ses ruelles.
Elle se permet une autre gorgée pour écarter ces images de son esprit, quand elle se retourne Camille s’est légèrement penché sur elle.
Meg écarquille légèrement les yeux, surprise de son audace. L’ambiance se réchauffe tout de suite lorsque le sujet se fait plus léger, l'œil plus taquin. Cette fois, ils se frôlent - elle s’assure d’ailleurs que son genoux touche celui de Camille, l’air de rien.

" Et mmh, si j'ai bien compris, il y a peu d'hommes qui vous font rougir ? C'est une certaine pression que vous placez sur mes épaules. Je me dois désormais d'être à la hauteur parmi les concurrents en course. Est-ce que cela me donne un léger avantage si je vous dis que j'aime l'idée d'être une exception à vos yeux ? "

- Je suis plutôt compliquée avec la gent masculine, exigeante, sélective et pourtant… Qui vous dit que vous avez des concurrents ? Elle lui rend son rire, tendant le cou vers lui pour approcher à son tour son visage et entrer pleinement dans son jeu. Chasser les ombres de son passé qui cherchent à déranger ce moment. Je crois que vous avez votre réponse en me regardant dans les yeux, Camille.

Meg se perd dans son regard, y cherche la confirmation qu’ils sont sur la même longueur d’ondes. Sa main se permet de se poser sur le bras du jeune homme, contact tendre. Elle profite de la texture de sa peau sous ses doigts - il a la douceur légèrement rugueuse qu’elle lui imaginait.

- C’est quand même fou cette rencontre. Rien n’a de sens j’ai l’impression… Je sais toujours pas ce que je fais là, et pourtant j’ai l’impression que j’ai pris la meilleure discussion qui soit. On se connait pas, on se vouvoie, et pourtant on est là à se draguer comme des ados sur un banc dans le froid.
cactus

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ombres et névroses : Plutôt adepte de la barbe de trois jours // hanté par les cauchemars, prend des somnifère qui à force ne font plus d'effet // Pas un grand parleur, parle davantage avec ses poings, un sourire rarement facile avec ceux qu'il ne côtoie pas // Porté sur la bouteille depuis quelques années, souvent ça l'aide à s'endormir, même s'il veille toujours à ne pas trop l'être en présence de sa petite // Aria, sa princesse, l'amour de sa vie, sa fille, fut amputé de son bras à l'âge de 4 ans (2015) suite a un accident de voiture dont son père est responsable
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▬ Lun 6 Nov - 18:43 ▬


F L A S H B A C K


Camille appréciait d'être une exception, une idée qui éveillait sa curiosité et rendait le jeu de plus en plus intriguant, faisant battre son cœur plus fort. Ses yeux parcoururent le visage de Megane, glissant jusqu'à son cou qu'elle étira de manière séduisante. L'idée de caresser cette peau avec un doigt pour suivre la veine qui se dessinait lui effleura l'esprit, mais il réprima ce désir, respectant son rôle de gentleman qui ne franchirait pas de limites sans son consentement. Cependant, il se trouvait partagé entre la réserve et l'attraction grandissante. En fin de compte, il exprima son admiration d'un ton empreint de sobriété

« Eh bien, vous êtes d'une beauté exceptionnelle, je ne doute pas que vous attiriez l'attention de nombreuses personnes. »

Il n'était peut-être pas le seul à lui faire des avances, et s'il en était ainsi, il avait tout intérêt à bien jouer ses cartes. Cependant, même s'il n'était pas en compétition, il n'avait aucune intention de se proclamer gagnant pour autant. En cet instant, il aurait pu céder à ses désirs, pencher son visage pour frôler doucement ses lèvres, prolonger le contact de sa main sur sa peau pour savourer encore les frissons qui l'envahissaient. Il pouvait presque entendre la voix de Kenneth lui hurler de ne pas être idiot, de se laisser aller...  Ce dernier risquerait de le traiter d'abruti quand il lui raconterait qu'il n'en avait rien fait.

« Je peux admettre être un peu cavalier, peut-être même fautif. J'ai envisagé de vous tutoyer si, par hasard, nous avions la chance de nous recroiser dans des circonstances différentes. Comme par exemple, autour d'un dîner, quelque chose de plus intime que cette soirée. »

L'idée d'une rencontre plus intime, à l'abri des regards curieux qui semblaient les épiez, comme s'ils pariaient sur lequel d'entre eux ferait le premier pas, le tentait fortement. Une seconde occasion de se retrouver, elle et lui, sans pression, afin de voir si cette étrange connexion entre eux se prolongeait au-delà de cette soirée.

« C'est clairement un stratagème pour vous proposer un dîner. J'ai peut-être une chance que vous acceptiez. À moins que vous ne soyez du genre à faire languir les hommes jusqu'à ce qu'ils donnent davantage. »

Il la taquina légèrement, un petit rire moqueur glissant de ses lèvres. Après tout, il était prêt à patienter. Il avait déjà attendu pendant des mois, n'est-ce pas ? À trouver des excuses pour venir prendre un simple café...
Et puis, un détail lui revint en mémoire, des mots qu'il avait prononcés plus tôt et qui lui semblaient tout à fait appropriés pour l'occasion. Il partagea cette pensée d'un ton taquin.

« Quoique, je me suis engagé à vous impressionner, n'est-ce pas ? Et si nous laissions de côté le repas traditionnel au restaurant ? Pourquoi ne pas opter pour un petit déjeuner, préparé par mes soins, bien entendu. Vous n'aurez qu'à vous installer et savourer de délicieux œufs brouillés et des pancakes faits maison. Ou, si vous préférez quelque chose de plus aventureux... Il laissa planer un doux silence suggestif en esquissant un sourire. Il y a de magnifiques randonnées aux alentours de la ville. »

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▬ Mer 6 Déc - 13:00 ▬
And I love you so
Love me tender
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L’air de rien elle dessine des cercles sur son avant bras, juste comme ça du bout du pouce. Entremêlant ses poils, découvrant sa peau, elle ne regarde plus que lui. Lui, lui, lui. Au fond de ses yeux, Meg cherche à découvrir ce qu’il cache derrière sa gueule d’ange. Le cœur battant la chamade, elle se permet de rire doucement à ses compliments. Chacun de ses mots tendres la cueille en chatouillant son égo et réchauffant ses joues. Alors qu’il mentionne qu’elle doit avoir une cours de prétendant, la jeune femme oublie même jusqu’à la tension qu’elle éprouvait à venir ici. Comment songer à d’autres quand Camille la regarde avec ces yeux-là ? Honnête dans ses réponses, elle lui avoue qu’il avait plus de poids que sa prétendue cour imaginaire - indiqué que l’attirance est mutuelle. Les yeux de Camille guettent ses lèvres, les caressent l’air de rien. Pourtant Megane ne fait rien, ne bouge pas. Comme si l’instant méritait d’être encore un peu suspendu, de ne pas tout de suite glisser vers la vitesse supérieure. Elle goûte un peu cet instant qu’elle aime tant dans la séduction : les prémices, le moment où les corps et les âmes se frôlent sans encore totalement se toucher.

- Je crois qu’au point où nous en sommes… Tu peux me tutoyer et tant que je suis magnanime,
elle fait un clin d'œil et resserre sa main sur celle de Camille. Pour le dîner, l’idée est intéressante mais peut-être un peu timide. J’aurais pensé qu’un homme comme toi n’avait pas peur du risque.

Elle le taquine, le titille. S’amuse de la tournure que prend la discussion. Il est trop tard pour un dîner, et la jeune femme se refuse à laisser filer le reste de la soirée avec le beau policier. Après tous ces mois à se tourner autour, elle a une folle envie de croquer à pleines dents dans ce qui se passe - comme si elle voulait rattraper le temps perdu. De le croquer à pleines dents ? Effrontée, elle attaque à son tour d’une voix douce, d’un regard assuré.

- Je suis très mauvaise randonneuse - la faute à la cigarette sûrement ! Mais j’avoue avoir un faible pour les œufs brouillés et je fais d’excellents mimosas. Cependant, pour partager un petit déj’, je crois qu’il faut partager une nuit - non ? Elle laisse échapper un petit rire, prend un air faussement offusqué en portant sa main à sa bouche. Ça commence à ressembler à une proposition plus qu’aventureuse !

Elle se redresse, lui prend la main pour l’inviter à la rejoindre debout. En bonne impulsive, la voilà tornade qui se sent à l’étroit.

- Dans tous les cas, commençons par un verre si ça te convient ? On pourrait aller dans un petit bar très sympa pas très loin - ce serait l’occasion d’apprendre à se connaître avant d'envisager la suite de la soirée. Elle incline la tête, laisse le temps à sa proposition de prendre vie dans une respiration. Je suis consciente que c’est une réception à ta gloire qui se tient ici alors si t’enfuir n’est pas envisageable je comprendrai, mais… J’ai l’impression qu’ici les murs ont des yeux et des oreilles.

Un coup d'œil circulaire. Ce n’est pas comme si on les fixait - les alentours sont assez calmes. Megane est bien consciente d’être une sorte d’attraction pour la plupart des collègues de son cavalier de la soirée qui assistent d’un coin d'œil discret à la concrétisation d’une histoire dont ils ont déjà entendu parlé depuis des semaines. Bien qu’un peu plus à l’aise, elle a envie de sortir d’ici - entraîner Camille dans la langueur d’un comptoir qu’elle apprécie, l’avoir rien qu’à elle.

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▬ Dim 14 Jan - 16:58 ▬


F L A S H B A C K


Camille avait un penchant pour ce qui sortait de l'ordinaire, pour les choses qui ne suivaient pas le chemin de la banalité. Cependant, il pouvait tout aussi bien apprécier les choses simples, en fonction des préférences de ceux qui l'entouraient. Ses idées pouvaient sembler un peu farfelues pour un premier rendez-vous. Après tout, qui serait assez audacieux pour se lancer dans une randonnée dès la première rencontre ? Se retrouver en nage pour un premier rendez-vous n'avait rien de très glamour. Cela aurait même pu être une belle façon de l'effrayer et de la faire fuir. Cependant, la vue qu'offrait une randonnée valait certainement le détour.
Quant à l'autre option, il s'était simplement imaginé lui ouvrir la porte avec un petit déjeuner déjà prêt, le déguster ensemble, puis, pourquoi pas, prendre l'air en profitant d'une balade en ville. Il était vrai qu'un petit déjeuner partagé impliquait d'abord de passer une nuit ensemble, mais pourquoi cela devait-il être une condition préalable ? Pourquoi ne pas simplement se retrouver un matin sans arrière-pensée ? C'était aussi agréable. Oui, l'idée lui semblait simple. Mais, en y réfléchissant un peu plus, dès l'instant où elle dirait oui... il serait comblé. Tout ce qu'il désirait, c'était passer du temps avec elle, profiter de sa compagnie, et découvrir jusqu'à quel point elle lui plaisait.

Camille se laissa emporter par ses mots, par cette envie partagée, qui semblait vouloir en dévoiler bien plus. L'autorisation de la tutoyer fit naître un sourire sur ses lèvres. C'était un premier pas au-delà de ce qu'il espérait. Il laissa sa main s'accrocher à la sienne et se leva à son tour. Il n'avait aucune envie de mettre fin à ce moment, de la voir partir si tôt.

« Je ne monopoliserai pas l'attention ce soir. Je cède volontiers ma place. »

D'ailleurs, pourquoi rester dans un endroit où il n'avait aucune envie d'être, en compagnie de personnes avec lesquelles il avait à peine envie de parler ? De toute façon, il n'appréciait guère d'être au centre de l'attention, il était tout à fait disposé à laisser sa place. Être le point focal des regards le rendait quelque peu nerveux. Il aurait préféré être quelqu'un qui profite de la soirée de loin.

« J'ai levé mon verre, serré quelques mains, et même prononcé un discours, c'est amplement suffisant. Et, pour être honnête, je doute même qu'il remarquerait mon absence. »

Il lui fit un clin d'œil complice, car autant profiter de l'instant avant que l'on se rende compte qu'il avait complètement disparu de la soirée. Il l'invita également à se diriger vers la destination prévue, en lui offrant son bras à saisir.

« Il est peu probable que j'aurais pu anticiper, il y a deux mois, que nous partagerions un verre ensemble. »

Camille ne croyait guère au destin ni à ces sornettes. Son credo était la réalité, les événements se déroulant à l'instant présent. Si quelqu'un lui avait prédit une telle situation, il aurait probablement éclaté de rire, affirmant que cela ne se produisait que dans les scénarios de films, où tout était prévisible et préétabli. En fin de compte, c'était une agréable surprise.

« En pénétrant pour la première fois dans ton café, jamais je n'aurais imaginé que cela finirait ainsi. Et ça me donne davantage envie de te connaître. »

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Megane Brown
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▬ Jeu 1 Fév - 15:54 ▬
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Le frisson de la rencontre. Ce moment si particulier où l’on passe d’inconnus à connus. Megane a toujours aimé les débuts de relation. On s’émerveille de tout, on regarde l’autre comme s’il était la plus curieuse et fascinante des créatures - l’être convoité, l’être redouté. Elle apprécie particulièrement les propositions de Camille qui, au mépris des convenances sociales, ose l'originalité pour tenter de la conquérir. Dans la langueur de la séduction, elle penche la tête et plisse légèrement les lèvres dans une moue amusée. Son sourire creuse deux discrètes fossettes aux coins de ses joues, lui donnant un air doux. Tout son être est tendu vers lui, attentif. Elle se surprend à être bien plus sensible à son charme que ce qu’elle aurait prévu. Presque subjuguée de le voir sourire.

- Je crois que si je suis venue jusqu’ici dans cette réception où je n’ai rien à faire, c’est qu’il n’y avait que toi que je voulais voir. Il n’y a personne à qui tu pourrais laisser ta place me concernant, personne qui ne retient autant mon attention que toi. Là, maintenant. Je me permets de te voler à ta foule en délire, égoïstement j’ai envie de t’avoir un peu pour moi toute seule…

Elle glisse son bras sous le sien, se rapprochant sensiblement de lui pour devenir sa cavalière. D’un naturel pétillant et frondeur, elle ne se lasse pas de draguer ouvertement alors qu’ils viennent à peine de commencer ce qui peut s'apparenter à un premier rendez-vous. Affamée de la vie, avide de le connaître. Amoureuse de l’amour. Ils s’en vont vers la sortie, essuyant quelques regards des convives au passage. Elle se sent un peu écrasée par les curieux, consciente qu’elle est en train d’afficher leur début devant des collègues qui ne manqueront pas de chambrer Camille le lendemain en posant toutes sortes de questions sur la belle aux cheveux afros. Le menton levé, Meg ignore, Meg avance. Le prix est dérisoire comparé à la sensation de plénitude qui la traverse au contact du policier. Accrochée à lui, elle oublie.

- C’est vrai, cette histoire a commencé d’une manière assez… peu conventionnelle. Mais je vais te dire un secret, elle se penche vers son oreille pour prendre le ton des fausses confidences. Je crois que j’ai très vite eu envie de t'inviter à boire un verre, mais que j’attendais un peu que tu le fasses. Impressionnée par l’uniforme, sûrement. Maintenant, nous avons tout le temps pour nous connaître.

Une fois à l’extérieur, manteaux enfilés et tumulte quitté, ils se retrouvent sur un bout de trottoir. L’endroit qu’elle propose n’est pas loin, perdus quelque part entre ces deux immeubles là bas. Elle tire doucement sur son bras quand elle lui parle, écoute attentivement sa voix qui sonne si douce. Charmée, heureuse dans toute sa simplicité qu’ils puissent enfin partager autre chose qu’un bout de comptoir sur son lieu de travail. Il lui tire quelques rires alors qu’ils avancent vers leur destination, des éclats qui s’envolent dans les airs quand elle ouvre la bouche. La discussion coule, trouve son propre chemin sans que l’un ou l’autre n’ait à forcer quoi que ce soit. Ah, oui, le bar. Elle l’aurait presque oublié. Presque laissé tomber pour une balade infinie, dans les rues de Midtown. Ils y arrivent au bout d’une éternité qui paraît un instant - peut-être l’inverse ? Coupés dans leur élan par la porte enluminée qui indique l’entrée de l’établissement que Meg aime fréquenter de temps en temps.

- C’est ici. C’est un peu animé, mais j’ai ma table habituelle dans un coin tranquille, on pourra discuter un moment et ils servent une bière pas mauvaise.

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▬ Lun 4 Mar - 12:43 ▬


F L A S H B A C K


Toujours plus, toujours plus loin, toujours plus proche, il en désirait encore. Déjà, en si peu de temps, il aimait cette sensation. Il souhaitait ardemment qu’il ne reste plus qu’elle et lui en cet instant, oubliant tout le reste. Cette soirée-là, cette rencontre devenait bien plus intéressante qu’une simple promotion.
Le rire de Mégane, son regard, tout ce qu’elle évoquait, sa présence, tout cela était enivrant. Bien plus délicieux que toutes les soirées professionnelles du monde, rien ne pouvait être comparé.
Étrange, aucune femme ne lui avait fait un tel effet auparavant, aucune ne lui donnait vraiment envie de se livrer comme elle. Une femme, c’était hypnotisant, mais celle-ci le captivait bien plus encore. Il aurait sans doute suivi cette femme au bout du monde, tant il se laissait ensorceler. Et son parfum, une douce note qui chatouillait encore ses narines parmi la fraîcheur extérieure, des effluves qu’il grava précieusement dans son esprit.

Arrivé au bar, c'était comme retrouver de vieux amis. L'ambiance était au rendez-vous, sans pour autant sombrer dans le chaos. Cela constituait un changement radical par rapport au bar des flics, souvent un peu louche, dont même l'odeur était différente. De même pour les regards, qu'on ignorait complètement, laissant chacun mener sa propre vie, indifférent aux nouvelles têtes, chacun absorbé dans ses propres conversations. C'était parfait pour lui, finalement. Camille se dirigea vers la table indiquée, laissant sa veste glisser sur le dossier de sa chaise avant de s'y installer.

« Une table habituelle, carrément. Tu as même ta propre boisson aussi ? »  

D'un ton moqueur et joueur, il formula la question, mais il la considéra sérieusement. À peine eut-il articulé ses mots que la carte des boissons lui fut présentée. Une simple bière suffirait. Son regard balaya la pièce, notant divers détails, comptant presque instinctivement le nombre de clients dans son champ de vision, et attirant son attention sur divers points. Le travail semblait être inscrit en lui depuis une éternité, bien qu'il n'eût pas encore vingt ans. Cependant, il écarta rapidement ces pensées, préférant concentrer son attention sur cette femme, s'efforçant de ne pas dévier son regard vers ses courbes qui lui donnait envie de s’y perdre.

« Pour être honnête, je ne sais pas à quoi je dois m’attendre avec toi. »  

Un sourire en coin accompagna ses paroles. Elle se démarquait des autres, et c'était ce qui l'attirait principalement. Il fit glisser sa chaise doucement pour se rapprocher, posant une main sur le dossier de la sienne, ses jambes frôlant les siennes.

« Tu es un brin mystérieuse et surprenante, je dirais. Et... c'est très attirant. »  

Enivrant même, presque obsessionnel. Son regard fit un vague aller-retour entre ses yeux et ses lèvres. Il en mourait d’envie. Tellement que l’adrénaline dans ses veines bouillonnait. Ses doigts glissèrent doucement dans le haut de son dos.

« Je pense que si je n’avais pas un minimum de retenue... j’aurais déjà perdu bien plus de contrôle à ton égard , déclara-t-il, hésitant quelques secondes avant d'ajouter plus doucement : C’est peut-être ce que je devrais faire maintenant »  

Son visage s'approcha lentement du sien, mais il fut interrompu avant même d'effleurer ses lèvres par la voix aiguë de la serveuse qui ramenait déjà les consommations. Intérieurement, il la maudissait, bien qu'il lui offrît un regard courtois pour la remercier avant de s'éloigner de Mégane. Attrapant la bouteille, il la leva et proposa un toast :  

« À notre première sortie et, bien plus encore. »
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▬ Ven 3 Mai - 15:00 ▬
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Malgré tout ce qui pourrait les séparer, tout ce qui pourrait les opposer, Meg se sent bien avec lui. Leurs bras qui se frôlent, leurs respirations qui se mêlent quand ils parlent et rient ensemble. Comme si le reste n’importait plus, comme s’ils étaient maintenant dans leur propre bulle qu’elle ne veut jamais voir exploser. Il sent le musc, d’une touche légèrement brute qui s’insinue doucement dans la poitrine de Meg qui est de plus en plus sous le charme de son rencard du soir. Elle l’observe, découvre chacun de ses sourires, attentive à la manière dont il la regarde. Les yeux mutins, l’air taquine. Un peu plus à fleur de peau à mesure qu’ils se parlent.

Quand ils entrent dans le bar, leur bulle personnelle se trouve englobée d’une atmosphère chaude et animée. Meg aime beaucoup ce petit pub qu’elle a découvert grâce à une collègue de boulot il y a quelque temps. Le patron la salue, quelques habitués aussi. Des regards malicieux, un clin d'œil. Ici, la fille Brown a l’impression de retrouver ses habitudes d’une ancienne vie, comme de retour dans son quartier dès qu’elle passe cette porte pourtant si loin d'Eight. Un sentiment de plénitude qui la gagne. Son sourire lumineux éclaire l’espace.

- Si je te dis oui, je passe pour une alcoolique ? J’espère que le bar te plait, j’aime beaucoup venir ici après le boulot, c’est assez calme en fin de journée.

Elle tire la langue, commande une pinte sans regarder sur la carte. Un des barman qui l’aime bien a effectivement créé un cocktail qui porte son nom. Elle le soupçonne d’avoir choisi une recette déjà existante et d’y avoir ajouté quelques modifications pour l’impressionner, mais ça la flatte quand même. Une simple bière suffira pour ce soir, l’envie de trinquer avec le beau jeune homme, de parler des heures. Assise en face du policier, elle le regarde balayer la salle des yeux, attend patiemment qu’il puisse repérer son environnement. Ne sachant rien de lui, elle se demande s’il aime ce genre de lieu, si lui aussi est mal à l’aise comme elle l’était au restaurant juste avant. Elle espère que non.

- Eh bien, je dois dire que je me sens un peu perdue aussi. Tu m’attires beaucoup, mais tout ça est assez inhabituel pour moi, déjà t’es flic et ça… C’est tout à fait nouveau pour moi.

Secouant les mains et l’air soudainement gêné, elle se rattrape dans l’instant en reprenant sa phrase.

- Enfin je n’ai pas de souci avec ça pardon, c’est juste pas trop mon univers. Mais j’imagine que toi tu as l'habitude de faire tomber toutes les femmes d’un regard dans ton joli uniforme. Moi, tu m’as faite tomber sans, juste avec ton sourire…

Le contact de la main de Camille dans son dos, la jeune femme qui se penche vers lui. Ils ne sont plus qu’à quelques centimètres, à portée l’un de l’autre. Elle s'abîme dans ses yeux sombres, regarde aussi sa bouche. Tension au maximum, air écrasant. Megane sent la chaleur qui monte dans ses entrailles, perce dans son cœur qui bat à tout rompre. Un mot et elle se laissera aller, un mot et elle oublie.

- Pourquoi nous retenir, j’en meurs d’envie. J’ai envie de te dévorer depuis que je t’ai vu, te goûter et te sentir. Son nez qui touche celui de Cam, encore un peu et elle bascule. Camille je…

Voici vos bières ! Emma qui débarque, pose les deux pintes sur la table avec un bruit des moins discrets. Meg recule par réflexe, surprise et sursaute dans la foulée. Son coude heurte le montant de sa chaise, elle le masse avec un moue douloureuse. Elle capte le visage moqueur de la serveuse, lui rend un regard noir. Les deux femmes ne s’aiment pas beaucoup, probablement parce que la métisse a passé la nuit avec le fameux barman dont nous parlions plus haut. Un barman que la serveuse adore, et qui n’a jamais eu d’yeux que pour Meg. Dans un mouvement plein de fierté, Emma balance ses cheveux en arrière. Elle bat des cils comme on bat des mains, bruyamment. Et pourtant, Camille ne lui accorde pas une miette d’attention, seulement poli, et c’est vaincue qu’elle tourne les talons. Le calme revenu, leur moment reprend, comme un film qu’on aurait mis sur pause et qui suit son cours une fois le bouton play enfoncé.

- A notre premier verre, et à la suite Camille Bakker.

Sourire enjôleur, elle récupère son verre d’une main pour venir trinquer avec son cavalier. D’un geste discret, elle se remet proche de lui, et avale une gorgée de sa bière avant de la reposer sur la surface en bois. La mousse forme une petite ligne sur sa lèvre supérieure qu’elle chasse du bout du pouce. Le liquide frais glisse dans sa gorge, réchauffe sa trachée.

- Décidément, le destin a décidé de s’incarner bizarrement pour nous dire d’être patient. Elle rit, s’amuse de la situation qui nourrit la tension patiemment. Et si on jouait à celui qui craque en premier ? Je suis sûre que je peux te faire céder dans l’heure, et si j’ai tord tu pourras me donner un gage…
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