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 sounds like a nightmare if you ask me | clarence&william&l'intrus

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Jakob Hanson
Jakob Hanson
greeting the menace

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans une maison aisée d'un quartier résidentiel calme et serein. la faute - ou grâce - à ces nouvelles âmes qui se sont ajoutées au portrait de famille. il trouve toujours quelque-chose à refaire pour s'occuper.
ombres et névroses : quelques cicatrices ici et là, les restes des guerres menées, de son précédent métier.
cicatrices : 229
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Mer 12 Juil - 21:50 ▬



sounds like a nightmare
if you ask me
CODAGE PAR TETRADKE


Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




Étrange et nouvelle effervescence. Étrange et douce euphorie, un vent frais sur les traits tandis qu'il attend, patient. Dans l'air à peine installé, ces fumées qui se mélangent – ces poisons d'antan, l'habitude qui reste, qui stagne, qui corrompt les âmes pour la soirée. Patient, Jakob, quoi qu'à ne plus vraiment tenir en place. Il lorgne sur les véhicules qui s'approchent, sur ces traits familiers qui font le paysage des mille et une journées déjà écoulées. Le brun du regard baissé sur la montre, et voilà l'agacement. Deux minutes de retard. Deux minutes de trop tandis que leur audience attend probablement dans les murs devant lesquels il s'est posté. C'est fleuri, c'est calme – c'est presque reposant. C'est chiant. Le passage est maître dans cette allée, la résidence éloignée des nuisances de cette ville torturée. Et lui, il guette encore, la pauvre petite robe qui vit ses dernières heures sur le bras. S'il l'a demandé à la principale intéressée ? Bien sûr que non. Il a vu les regards terrorisés rien qu'à l'idée d'en être loin pour la soirée, de ce frère qu'il tient à faire souffrir une dernière fois avant que la source principale de ses maux ne soit plus ses conneries adorées. Il avait déjà deviné qu'elle finirait en panique rien qu'à l'idée de savoir celui-là avec seulement ces pauvres tissus pour le couvrir dans ces rues, qui selon la vision de cette femme-là, sont pleines de succubes prêtes à tout pour se l'approprier lui. Qu'importe, elle semblait pourrir dans les tréfonds d'une armoire mal rangée, paradoxalement ordonnée. Il en a soupiré, Jake. Il allait pour encore gueuler avant que l'épave de la voiture ne se révèle enfin sous les clartés tout juste allumées. Ville s'endort, l'euphorie s'éveille. Il siffle, rappelant cette équipe à l'ordre. Et ils se lèvent, tous, ligne stricte qui se forme pour accueillir le futur défunt, son frère dans la foulée... cet improbable invité qui vient de se dévoiler. Surpris, presque désemparé le temps d'une seconde avant qu'il n'essaie de se reprendre. Un pas, un deuxième, la hauteur de ce petit frère ralliée. « I know it's gon' be difficult, but hold on, ok ? Ya've no choice now. » Une main sur l'épaule, un geste réconfortant qu'il essaie de faire valoir. Un regard triste, presque, mais le sourire qui suinte derrière les traits forcés. Et il veut l'y habituer, Jake, il veut déjà lui offrir un aperçu de ce qui l'attend – ses choix qui ne seront plus écoutés, ses désirs qu'il devra revoir pour coller à ceux d'une âme bien moins stable que celle à laquelle lui-même s'est lié. S'il ne peut pas attester réellement de cette difficulté contée, les autres s'en chargent pour lui – au moins ceux qui ont su trouver « chaussure à leur pied ». La robe tendue, le regard sévère. « We're eight, ya're alone. Don't try to decline, alright ? At least, we're still good guys ya know... we spare ya the shoes. C'mon. » La main sur l'épaule, elle force, elle invite à suivre l'assemblée qui déjà s'élance vers les lieux qu'ils ont dégoté. Grandiose soirée, pourvu qu'il soit prêt. « Hurry, people waiting for ya man. Ya don't want to disappoint yar guests, hm ? » Putain, s'il savait. Mais l'attention, déjà, s'envole et s'attarde sur l'autre partie qui accompagnait le retardataire. Le bras de William qu'il empoigne brièvement, menant à un pas de côté. La voix qui tente de murmurer, bien qu'en vain étant donné l'intensité. « What the fuck he's doing here ? » L'intrus qu'il désigne. L'intrus qui fait tâche dans ce tableau presque parfait.        





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alone and together
“You've nothing but war inside you” ; they said. And I spoke to God today, and she said that she's ashamed and I feel the same. Arms wide open, I stand alone. I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell. »
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William Duncan
William Duncan
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
cicatrices : 52
crédits : jospleen

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▬ Mar 18 Juil - 22:56 ▬

very bad trip

en août ou en juillet je sais plus 2023

Il aurait dû être le seul à organiser tout cela pour son frère. Le seul de cette fratrie de deux dont un troisième s’était immiscé sans que William n'ait jamais eu son mot à dire. Jakob auprès duquel il avait combattu, Jakob et sa famille parfaite, Jakob le capitaine, Jakob par ci, Jakob par là; William n’en pouvait plus. Composer avec Hanson n’a pas été une chose aisée pour le cadet Duncan qui a pris sur lui tout au long du processus organisationnel de fin de vie de ce frère aîné dont il a été séparé.

En sortant du véhicule, Duncan grille une clope longtemps tenue éteinte à bord de la voiture de son frère. Ce soir, Clarence entre en soins palliatifs, et ils sont là pour l’accompagner vers son tombeau. L’homme n’était pas vraiment sûr que le choix de se marier avec la mère de la petite Moïra était quelque chose de judicieux, mais ils étaient heureux, et c’était bien là tout ce qui comptait. Leaf n’était pas un sujet que les deux frères avaient évoqué. C’était une spécialité chez les Duncan, d’éviter ce qui pourrait fâcher. Un besoin incessant de fuir la moindre fissure dans le tableau parfait qu’ils vendaient au monde qui les entourait.

Une longue inspiration arrache les cendres de son mégot et William sourit à l’homme qui l’accompagne en lui faisant claquer le dos de sa main contre son épaule. “It’s gonna be a great night !” En face d’eux, mister america tend une robe appartenant à la future mariée à son frère qui n’a pas d’autre choix que de jouer au jeu qu’ils ont mis en place. C’était d’ailleurs ce but commun qui avait aidé William à prendre sur lui, cette envie de faire vivre une soirée mémorable à ce frère qui allait s’enfermer pour le reste de sa vie. “Come on Clarence, we’re invited !” Il presse son frère afin qu’il enfile cette robe et laisse la troupe de colosses du SWAT se mettre en route. Il est rapidement rejoint par Hanson qui le tire par le bras, visiblement mécontent de l’invité surprise que William lui a ramené. Dans un sourire, William se défait de l’emprise de l’homme et tire sur sa cigarette avec une insupportable nonchalance. “He’s cool.” Ce n’était certainement pas ce qui venait à l’esprit lorsque l’on rencontre pour la première fois l’invité de Duncan, mais ce dernier est déterminé à rendre la soirée mémorable. Une légère tape sur l’épaule, et le voilà de retour auprès de son frère qu’il empoigne par le cou dans un rire gras. “ You ready for a night you'll never forget ?” C’était bien ce qui inquiétait la future mariée à laquelle il avait promis de veiller sur l’homme qu’il allait accompagner dans une nuit de débauche. Il était évident que William n’allait rien veiller du tout.

Non, Clarence n’est certainement pas prêt à cette mise en bouche qui s’ouvre à eux alors que la joyeuse bande pénètre dans l’établissement de santé. Aux environs aseptisés, se mêle l’odeur si particulière de l’eau de Cologne vieille d’une bonne dizaine d’années. Dans la salle principale, tout le monde semble s’être mis sur son trente et un.

“Clarence, this is Harriet and Jane. Ladies, my brother Clarence.” Les sourires âgés s’étendent, et les mains tachées de vieillesse invitent à s’asseoir à leurs côtés, le regard revigoré à la vue du futur marié. Les politesses s’échangent, les compliments fusent et William retient un rire alors qu’il prend place en face de son frère. “Good looking, right ?” L’oeil rieur, il regarde les deux résidentes puis se tourne vers la personne qui l’accompagne. “Guess it’s in the family. Well, come and sit, don’t stand still !”
(c) DΛNDELION

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All your faith, all your rage.All your pain, it ain't over now.And I ain't talking about forgiveness.All your faith, all your rage.All your pain, it ain't over now. It's the cruel beast that you feed. It's your burning yearning need to bleed through the spillways. Ghost
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Lestat Roseburry
Lestat Roseburry
east wind

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown ; au beau milieu du seul intérêt qu'il se soit jamais trouvé. il s'est hissé en ces milieux inconnus, dans une petite maison qui borde mille et une avenues.
ombres et névroses : atteint d'asymbolie totale à la douleur. il en ignore les ressentis, ne peut éprouver la moindre douleur physique - un handicape qu'il passe régulièrement sous silence, agacé qu'il peut être par les préventions que chacun aurait à lui réciter vis à vis de ce qu'il est. arrogant et suffisant, incapable de se mettre à la place de qui que ce soit. les banalités lui échappent, autant que les sympathies de façade.
cicatrices : 211
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Mer 19 Juil - 23:33 ▬



Sounds like a nightmare
if you ask me
CODAGE PAR TETRADKE


Felt like the weight of the world was on my shoulders but should I break or retreat and then return facing the fear that the truth, I discover. No telling how, all these will work out but I've come to far to go back now. I am looking for freedom, looking for freedom.




Las. Las d'avoir à prétendre, d'avoir à s'animer ; d'avoir à suivre cette idée improbable dans laquelle on l'a imposé. Las, Lestat, de cette soirée qui n'a pas même encore commencé. Il pense pouvoir les appréhender, ces rires et ces conversations dans lesquelles il ne pourrait se mêler – le silence à tenir jusqu'à ce que les esprits soient essoufflés, embrumés. Las, pourtant déterminé à s'y risquer. Il a fouillé, cherché des réponses. Il s'est aventuré jusqu'en des pages partiellement brûlées, outrepassant les droits pour s'offrir quelques informations sur ceux qui se tiendront bientôt à ses côtés. L'homme pour qui Rivera voue un culte, cette équipe aux dossiers parfaits qui intriguent et élèvent les questions ravalées. Puis cet autre, la victime de ce triste bizutage dont il ne sait rien et quant auquel il ne veut rien avoir à faire. Disparu de la circulation pour deux années – un passé lourd qu'il ne cesse d'accentuer. Un avenir incertain qu'un nom trop bien connu vient entacher. Las, et pourtant captivé par ce qu'il a pu s'approprier ; ces quelques informations qui l'ont mené à accepter cette invitation quand elle a été énoncé. Se rapprocher de ce collègue insistant pour mieux s'immiscer là où les pas ne se sont pas encore aventurés. Il n'a pas accepté de rejoindre ce groupe pour la détente et les festivités ; il l'a fait parce qu'il y voit la parfaite occasion d'éclaircir les zones d'ombres qu'il ne parvient pas à accepter. Le devoir, encore. Le devoir, toujours. Palpitant suintant le besoin de creuser plus loin. Il a trop stagné dans cette léthargie nouvelle, bien que colorée. Il a trop erré dans cette espèce de paix retrouvée, Lestat s'était égaré de son principal sentier.

Las, cependant, puisque les voix s'élèvent quand la destination est atteinte. Animaux indomptés qui vont et viennent, s'accueillent comme des adolescents qu'on aurait pas assez surveillé. C'est un monde qui diffère du sien et la posture en appel à l'évidence même de ce constat. Il n'est pas des leurs, Roseburry, quoi que puisse prétendre celui qui l'a ici conduit. Silencieux, muet. Juge qu'il en devient, l'ombre derrière ceux qui s'embrasent d'une euphorie incontrôlée. Juge, celui qui contemple l'accoutrement qu'on impose à la cible qu'il s'est trouvé. Juge de ses manières qui ne coïncident pas avec sa vision de normalité. Juge silencieux qui ne fait que suivre puisque les pas s'avancent vers cette demeure trop tranquille. Maison de repos qu'un ouragan envahi d'éclats lourds et graveleux. Pauvres résidents qui n'ont pas la moindre idée de ce qui se trame comme jeu. Les mains aux poches, l'attention qui va et vient. Les regards détaillent le capitaine qui se vante et s’esclaffe, cette unité bien plus soudée qu'on ne l'imagine et sur laquelle il voudrait pouvoir lire les secrets. Puis sur le futur marié ridiculisé, jusqu'à ce que la voix familière ne l'appelle à prendre ses aises, s'installer. Les sourcils se sont froncés, pour la première fois il y a cette incertitude qui vient s'immiscer. Vont-ils réellement rester entre ces murs trop blancs et sans jovialité ? Un souffle, avant que place ne soit prise. Un souffle léger, discret ; carcasse qui se meut uniquement pour de nouveau se figer. Il les sent peser, ces coups d’œil. Il les sent rester et toiser, quémander les raisons de sa présence parmi cette pathétique assemblée. Las. Las d'avoir à prétendre, d'avoir à s'animer ; devoir faire comme si ces choses ne lui étaient pas si étrangères en vérité. La voix jure avec les syllabes prononcées, la carrure n'inspire aucune effervescence quant à ce qu'ils ont à célébrer. « What's up, guys ? » Ridicule, à n'en pas douter.               





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no justice, no peace
I've let the sun set three hundred sixty five times with murder running deep in my heart. If I didn't directly pull the trigger, I sure as hell played my own part. Cause you know that it's a snake eat snake world. We slither and serpentine through. But we all took a bite and six thousand years later, this apple is getting harder to chew. Cause tonight, boys, we're eating like kings. Cause we've all tasted death too much it seems.
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Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 437
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

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▬ Mer 2 Aoû - 23:40 ▬

Clarence

&

Boys

Sounds like a nightmare
Aout 2023
 

L’esprit trop occupé. Trop préoccupé. L’esprit comme obnubilé par ce qu’il laisse pour la journée, l’âme trop fragile, trop imprévisible à laquelle il a choisi de se lier. Les prunelles rivées au rétroviseur comme il regarde s’éloigner la baraque en regrettant presque déjà de devoir s’y plier. Trop inquiet pour tout ce qu’il devine déjà de névroses réveillées par la jalousie et la peur de l’abandon chez l’écureuil qu’il va épouser pour se soucier vraiment des tours que lui auront concoctés ses frères et les amis qu’ils auront triés. Un soupire, Clarence, quand le premier virage chasse le reflet qu’il n’avait pas cessé de fixer. Un second quand l’attention dévie à cette autre image, intru qu’il n’a pas souvenir d’avoir mentionné dans la liste des gueules avec lesquelles il voulait passer la soirée. Il le connait pourtant, ce collègue que son benjamin impose. Par deux fois les chemins se sont croisés, par deux fois quand lui était cagoulé. S’en souvient-il seulement, celui-là, au milieu du reste. Cadet probable des soucis qui a à gerer, dérisoires petites rencontres qu’il n’aura pas pris le temps d’enregistrer. Un soupire, Clarence, le second, certainement pas le dernier. Resigné à s’abandonner à tout ce qui lui est réservé, enterrement de vie de garçon qu’il devine bien planifié. La confiance, pleine et entière, qu’il leur a accordée quoi que cette jeune moitié endiablée puisse en penser.

L’esprit trop occupé mais qui pourtant s’apaise, se laisse bercer aux idées qui vont, viennent, anticipent le programme qui ne lui a pas encore été dévoilé. L’esprit comme libéré au fil de la distance parcourue, au fil de celle qui s’amenuise entre eux et la destination pour l’heure inconnue. Surprise qu’il imagine à meme de le prendre de court, soit trop proche, soit trop éloignée de ce qu’il est en train d’imaginer. Surprise assurément que le bâtiment devant lequel ils s’arrêtent, la bagnole garée pour ne laisser aucun doute s’installer. Mais le sourcil est arqué sans que la moindre question ne soit osée. Curieux, Clarence, de voir ce qu’ils lui ont concocté. Le rictus amusé, le ricanement soufflé devant la tenue qui lui est imposée. Pitié, Goliath, pitié pour la pauvre robe qui n’avait rien demandé. Il s’en doutait, un peu, croit se souvenir que son ainé mentionnait pareil costume quand il était celui qu’on malmenait pour une derniere soirée.
« Ooooh it’s gonna be more dificult for the gown than for me…  and ya didn’t spare me.. ya spared the shoes, poor things.» Pitié pour ce qui n’aurait pas survécu à n’en pas douter. Un soupire, encore un, avant que de se défaire de ce qu’il porte, sans pudeur, a quoi bon puisque la robe, il le sait, ira craquer, dévoiler ce qu’il n’a pas grand intérêt à cacher. Le menton levé dans la foulée pour adresser à Roseburry la plaisanterie qui démangeait. « Ya saw me dressed from head to toes already, quite literally, yet this is the less dressed ya’ll ever have, sorry. » Comprendra-t-il l’allusion, celui-là. Ce rappel à ces fois précédentes, cette silhouette encagoulée qu’il se met au defi de lui faire reconnaitre avant la fin de la soirée. Petit jeu qu’il s’impose au milieu de ce qui lui a etre préparé.

L’esprit aux aguets, Clarence, à l’affut puisqu’il connait l’ainé, sur ses gardes puisqu’à son grand regret il sait trop peu de son cadet. Le ricanement nouveau pour répondre au rire de ce dernier.
« I’m not. But ya better pray I don’t forget it, what the point of it if I do, hum ? » Parce qu’il entend bien en profiter, colosse dont les soucis se sont pour un temps éloignés. Parce que s’il a déjà trop tardé, l’enterrement de ces années de célibat n’est pas quelque chose qu’il voudrait pouvoir, moins encore devoir, oublier. Promesse qui semble bien engagée, là dans le hall foulé de la maison de retraite qu’il ne s’attendait pas à fouler. Là à peine couvert par la robe déjà déchirée, déjà bonne à jeter, le dos trop large, les bras trop épais, le buste trop haut en comparaison du petit brin de femme à qui la robe est empruntée. Là en la charmante quoi que séculaire compagnie qu'on vient lui présenter, octogénaires bien éloignées des clichés, des plantureuses poupées qu'ils auraient put lui réserver. La main droite qu’il tend pour accepter celles qui lui sont proposées. Harriet et Jane à qui il adresse son plus charmant sourire avant de fusiller Jakob d’un bref regard amer pour ce qu'il peine à retenir de se dechirer au moindre geste esquissé. La main gauche en bas des reins pour empêcher la robe de totalement céder, de finir de craquer. En vain puisque quand il prend place, puisque que quand ce siège est rejoint entre ces dames retenti le bruit des fibres qui rendent leur dernier souffle. Un soupire, Clarence, définitivement loin d’etre le dernier, un soupire avant d’y renoncer. Les epaules haussées, les bras croisés. Pitié pour cette robe qui finit en tablier. Le dos que plus rien ne vient cacher, le fessier qui s’affiche dans le rouge et le noir du caleçon dans lequel il ne pensait pas avoir à pavaner. A la merci des inventions qu’ils ont encore à devoiler.


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Jakob Hanson
Jakob Hanson
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▬ Mar 15 Aoû - 18:25 ▬



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He's cool. Les dents serrés, l'attention bouillante qui s'immisce d'ores et déjà dans les veines gonflées. He's cool. Il a envie de gueuler, de cracher l'échec de cette soirée rien que par ces conneries imposées – Jake pourtant silencieux, à laisser l'autre s'avancer. Las. Las de ne pas savoir sur quel pied danser. Las, craintif à l'idée que cette soirée ne soit que fiasco quand il espérait pouvoir tout arranger – ne serait-ce que les songes de ce frère qu'il sait parfois tourmenté. Un souffle, alors. L'attention qui vogue vers des cieux dégagés. Une prière pour qui voudrait l'entendre, un souhait à exaucer. Que le calme prospère, que le sang n'ait pas à davantage s'embraser. Il a juré entre ses lippes à peine scellées. Les silhouettes qu'il lorgne un instant, les pas qu'il finit par orchestrer. Ignoré, l’intrus qu'il ne tient pas trop à inclure dans ce qui est à jouer. Ignoré tandis qu'il rejoint les autres et cette étrange et timide effervescence. Les couloirs à fouler, le sourire qui revient comme il s'y laisse griser. Blanche lumière qui jure avec la joie momentanée – corridors qui supposent la mort et les vieux jours, la fin de toute chose. La fin de bien des sentiers, des enterrements à appréhender, un autre à parfaire dans la foulée. Attablés, les invités. Patients et presque silencieux, ceux dont les regards se tournent pour les observer. Les bras levés, Jake, désignant son frère dans la foulée pour le présenter. Théâtrale, jusqu'à faire en sorte que Clarence soit acclamé. Quelques mains serrées, des âmes qu'il connaît très bien en vérité. Il s'est éloigné un temps de sa petite troupe pour cueillir des nouveaux de ces résidents familiers. Mais il leur revient, Hanson, puisque l'autre prend les devants pour déjà tout orchestrer. Les deux veuves affamées vers qui il l'a conduit, là où le petit frère s'est installé. « Fucker. » En un murmure craché, place qu'il vient prendre rapidement pour continuer sur cette lancée. « So... Ma'am, we've promised ya the best night of yar life, right ? » Enjouée, la plus âgée. Ses paupières bien relevées pour continuer de reluquer celui qu'ils viennent d'attirer jusque dans ses filets. Salauds qu'ils sont, qu'ils n'ont pas cherché à nier. Un sourire aux lèvres du plus vieux quand les regards osent se croiser. « Sorry, brother. But she's gonna need that dance we've promised her from ya. » Comme une moue désolée surjouée, un haussement d'épaules en excuses qui ne sont même pas pensées. Qu'il suppose la soirée entière entre ces murs, rien que pour écarter tout le reste – ces autres destinations qu'ils auront à rallier. Pourvu que l'autre les abandonne avant la fin, rien que dans l'espoir de rendre les choses moins macabres et tristes. Parce qu'il a tiqué, Hanson premier, la voix qui interpelle pour ces manières mal imitées. Parler qui jure avec ce qu'il a déjà pu entendre de cette momie sans conscience ni humanité. « Don't, just don't. » Parce que c'est ridicule, parce que ça fout comme un malaise autour de cette table animée. Le regard s'attarde sur William dans la foulée, plein de jugement encore face à l'audace d'avoir amené cet autre trop pincé. « Anyway... Hm... » Froid, ce bref silence qui vient de s'immiscer. Froid qu'un autre s'avance pour essayer de le chasser. Il se balançait sur sa chaise, discutait avec quelques résidents derrière lui avant que l'attention ne lui soit donnée. Jake qui prie encore pour ces souffles puissent être plus légers. « So ! Albert here wants to know when the orgy begins ? » Elle s'est redressée, la veuve qui réclamait sa danse pour la vue supposée. Elle frétille presque, joue à merveille ce petit jeu supposé.         





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William Duncan
William Duncan
Martyr

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cicatrices : 52
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▬ Ven 8 Sep - 21:31 ▬

very bad trip

en août ou en juillet je sais plus 2023

Tout engoncé dans sa robe, Clarence tente de faire bonne figure, jouant le jeu face aux efforts de la fratrie divisée pour lui rendre la soirée agréable. La robe cède, faisant glousser l’assemblée qui découvre le dos du futur marié. La soirée ne fait que commencer, et déjà, l’aîné montre des signes de faiblesse que ses comparses ne laisseront pas passer. Non, il est certain que Clarence n’était pas prêt d’oublier la soirée qu’il avait organisée avec Jakob. L’homme avait mis de l’eau dans son vin, prenant sur lui pour ne pas cracher les vérités qu’il brûle de hurler au visage de celui qui a emmené Clarence loin de sa famille. S’il y avait mis du sien, accepter que Hanson partage bien plus que lui avec Clarence était au-dessus de ses forces. Et pourtant, il avait été amer de constater que ce grand frère révélé le connaissait bien mieux que lui. En s’éloignant, William avait tant manqué qu’il lui semblait maintenant trop tard pour tout rattraper. La tentative de socialisation de son collègue jette un froid sur l’assemblée que William tente de combler par un raclement de gorge. Dieu que Lestat est mauvais lorsqu’il s’agit de se retrouver entouré d’être humain. Se comporte-t-il différemment avec les animaux ? Et avec Cat ? Il l’espère. Avec Cat tout du moins. Afin de dissiper le malaise, il tend un verre à Lestat. “Come on Roseburry, drink this.” Il espère que cela suffira à détendre l’homme.

Le regard du faux frère est croisé et William lui répond par un sourire en levant son verre de vin en sa direction. Première provocation. Mais lui, la présence de Roseburry ne le dérange nullement, au contraire, il espère pouvoir découvrir un autre homme, et ainsi persuader le reste du commissariat qu’il ne s’agit là que d’un vulgaire masque qu’il met sur son visage afin d’éviter d’avoir à trop s’investir auprès des autres. Il ignore les pensées que cache le regard de Jakob en se tournant vers les fleurs qui se fanent aux côtés de son aîné qui enchaîne les soupirs bien plus vite que la boisson. Alors, William s’empare du pichet de vin bon marché pour remplir les verres qui sont à sa portée. Une œillade à Harriet, un sourire et le voilà en train de prendre la suite de l’homme du SWAT. “Yes, what kind of dancing would you like to do with my brother?” Le sourire de d’Harriet n’est pas dissimulé, elle hausse les épaules en se tournant doucement vers Clarence. “A slow.” William retient un rire derrière son poing fermé qu’il maintient contre ses lèvres avant de se reprendre. “Oh a slow ! Very good idea ! A slow !” Et ainsi, le lieutenant se lève pour s’approcher d’une enceinte bluetooth à laquelle il connecte son téléphone avant de s’aventurer sur Deezer. Il sait déjà ce qu’il va leur mettre, ce slow réclamé par la dame âgée. Et c’est avec un rire étouffé qu’il lance les premières notes de Seize the night, chanson qu’il connaît malgré lui, que Clarence a usé sur les murs de sa chambre d’adolescent. “Clarence ! That’s your moment man !” Pas vraiment un slow, mais Harriet s’en accommodera et son sourire ne dit pas le contraire.
(c) DΛNDELION

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