Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Dans la vie, on a toujours tendance à idéaliser les autres

Aller en bas 
Milo Valentino
Milo Valentino
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : un petit appartement avec une chambre à Downtown
ombres et névroses : quelques tatouages non visibles de prime abord, hormis ceux sur les bras, tous liés au thème de la famille ou de la religion. Possède des yeux verts assez clairs. Mesure 1m90 pour 85 kg, assez musclé, mais sans tomber dans l'excès. Insomniaque et migraineux. Fumeur occasionnel
cicatrices : 410
crédits : Chupa Chups (avatar)

Dans la vie, on a toujours tendance à idéaliser les autres Empty
▬ Lun 10 Juil - 22:07 ▬
J'avoue avoir pris mes distances avec Sandro depuis quelque temps. Ce n'est pas très honnête de ma part, mais j'ai beaucoup de mal à me confronter à celui que je considère comme « l'homme parfait ». C'est à cette étiquette qu'il est rangé dans mon esprit, et les incessants rappels de ma mère au sujet de son adoration pour lui ne font qu'ajouter à cette pression. J'adore vraiment Sandro, il doit probablement représenter ce qui s'approche le plus d'un grand-frère pour moi, et il me donne aussi l'impression de ne pas vivre avec le poids d'être « le premier homme de la famille après mon père » sur les épaules ! Ça m'aide à prendre un peu de distances avec la pression que me mettent mes parents... Du moins durant un petit moment. Puis tout fini par dégringoler.

J'ai commencé à ressentir ce changement lorsque ma mère m'a parlé de la tristesse sans fin que ressentait Sandro depuis la mort de sa femme, elle m'a souhaité de ne jamais connaître ça, mais de vivre un pareil amour. Et ça m'a fait repenser à ce « problème » que je ressens depuis toujours. Je ne peux pas dire que j'ai eu beaucoup d'histoires dans ma vie, mais j'ai fréquenté durablement quelques jeunes femmes, et je n'ai jamais ressenti la moindre étincelle. Elles me plaisent, je me sens attiré, mais mes sentiments ne dépassent pas le stade de l’amitié avec elles. Je sais que ce n'est pas un problème plus... bah plus problématique, il n'est pas question d'homosexualité ou de quelque chose comme ça, mais juste d'autre chose. Et je sais que ça finira par me poser problème, car je ne serai jamais à la hauteur de Sandro et que ma famille finira forcément par s'en rendre compte.

Les disparitions du père de Cornelia, puis celle de Nazario n'ont rien arrangé à la situation. J'aurais pu profiter de cette occasion pour le voir et m'assurer qu'il allait bien, au lieu de quoi j'ai préféré m'enfermer sur moi-même et remplir le vide laissé par mon cousin en m'occupant – et en utilisant – Cornelia. Je n'en suis pas fier aujourd'hui, mais c'est comme ça que je gère les choses : en discrétion. Pourtant, aujourd'hui ça ne me suffit plus. Déjà parce que Sandro fait partie de mon entourage proche depuis toujours, et ça me manque donc de ne plus lui parler, mais aussi parce que je m'inquiète forcément pour lui. Lui aussi a perdu des êtres chers après avoir dû traverser le deuil de son épouse, est-ce vraiment digne de notre relation de ne pas avoir été là pour lui ? Je ne crois pas. Non, en fait j'en suis certain.

C'est donc partagé entre la honte et le doute que j'ai décidé de me rendre au casino où il travaille. Je sais qu'il risque de flairer mon « plan » dès qu'il m'apercevra puisque je ne suis pas un familier des lieux, mais peu m'importe. S'il fait semblant de ne pas comprendre, ça me suffira pour ne pas mourir de honte ! J'ai pris soin d'enfiler une tenue parfaitement passe-partout dans ce milieu et de ne pas me faire remarquer jusqu'à ce que je puisse entrer dans la zone où je crois pouvoir trouver Sandro. Il ne me faut que quelques instants avant de repérer sa silhouette familière dans la foule, et un sourire se dessine machinalement sur mes lèvres. Au moment où je m'apprête à aller vers lui, je réalise tout à coup qu'il ne sera peut-être pas ravi de me voir débarquer sur son lieu de travail. Et s'il n'a pas le temps de parler ? Bah, au pire des cas, je m'en irai après avoir prétendument joué à une ou deux tables pour sauver la face, mais je ne perds rien à aller l'aborder, non ? Ayant pris ma décision, je me dirige vers Sandro et m'arrange pour le croiser de telle sorte à ce que son regard glisse naturellement vers moi au moment où il lève le nez pour regarder devant lui. Un sourire faussement amusé ourle mes lèvres, je déteste simuler une rencontre comme ça, mais je n'ai pas d'autre idée. Je m'immobilise avant de prendre la parole d'un ton calme.

« J'ignorais que tu travaillais ce soir, mais ça me fait plaisir de te croiser. Ça fait un petit moment que tu n'es pas passé à la maison, tu sais, ma mère se languit de toi... »

Il plaît à toutes les femmes Sandro le tombeur, du moins c'est ainsi que je l'ai toujours perçu dans ma tête. Et pour un homme élevé dans les traditions italiennes comme je l'ai été, ça sonne comme un compliment !

_________________

La famille est un archipel
Une foi qui ne doute pas est une foi morte
Revenir en haut Aller en bas
Sandro Falconi
Sandro Falconi
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Downtown
cicatrices : 48
crédits : tag

Dans la vie, on a toujours tendance à idéaliser les autres Empty
▬ Mar 18 Juil - 20:58 ▬
dans la vie, on a toujours tendance à idéaliser les autres.

Milo Valentino & Sandro Falconi



Le temple du hasard illusoire, des espoirs insensés, adrénaline factice, pour une poignée de "vainqueurs". Ceux qui gagnent ont déjà perdu. Ou ont fait perdre d'autres. Pourtant l'illusion reste intacte. Les sourires sur les visages, les jurons qui partent de part et d'autre de la salle. Les bips des machines à quelques centimes. Les conversations autour des tables où les jetons s'accumulent. Il y a cette ambiance particulière, hors du temps, où tout le monde tente sa chance, utilise le voile du hasard pour aborder quelqu'un, pour croiser un regard. Un qu'il connaît pourtant bien. Un regard amical, presque fraternel. Un que Sandro soutient, petit signe de tête donné avant de tapoter sur l'épaule de la personne qui lui parlait de tout et de rien, un qui veut être important, montre sa tête, demande à être accompagné d'une hôtesse, se donner lui aussi l'illusion qu'ici, il a réussi. Femmes, argent, pouvoir. Les seuls à les détenir sont ceux liés à la Gorgone. Dans l'ombre ou la lumière, tel Falconi qui passe entre les tables, serre des mains et échange quelques mots.

Celui-là, il le reverra plus tard, ou pas. Il a vu Valentino et c'est sans sortir de son rôle qu'il s'approche de lui et le prend par les épaules pour le saluer. Milo ! Quelle coïncidence, je te savais pas amateur de jeux Oui parce qu'aucune autre affaire se fait ici. Absolument aucune. Sandro lui fait un petit clin d'œil. Dis lui que je viendrai bientôt. Ses scampis sont incroyables, dis lui aussi. Un petit rire qu'il s'octroie. Il viendra, certes, mais s'il peut manger les meilleurs scampis de sa vie, il viendra encore plus vite. Ne dites pas ça à Mama Falconi qui pourrait mal le prendre mais si elle cuisine les plats de viande à la perfection, n'a jamais su maîtriser la cuisson du poisson ou des fruits de mer. On a tous ses forces et ses faiblesses dans la vie. Voir Milo lui fait plaisir, certes, mais le hasard semble trop beau. viens, t'as le temps de prendre un verre, pas vrai? suis moi. Il lui laisse pas le choix, il fait signe à une des serveuses de s'approcher, il lui demande à l'oreille de leur ramener de quoi boire dans un des salons privés et ouvre la marche. qu'est ce qui te fait vibrer alors? Black Jack? Poker? je te vois pas trop machines à sous. tu veux maîtriser le hasard. je me trompe? Beau parleur, certes, aussi intéressant qu'intéressé.
Il l'amène dans un salon à l'écart, canapés en cuir sur lequel Sandro s'assied, tapotant le fauteuil à côté de lui pour que Milo fasse de même. qu'est ce qui t'amène, sinon? Entre quatres yeux, plus besoin de faire semblant, ils se connaissent depuis le temps.



_________________
***
Revenir en haut Aller en bas
Milo Valentino
Milo Valentino
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : un petit appartement avec une chambre à Downtown
ombres et névroses : quelques tatouages non visibles de prime abord, hormis ceux sur les bras, tous liés au thème de la famille ou de la religion. Possède des yeux verts assez clairs. Mesure 1m90 pour 85 kg, assez musclé, mais sans tomber dans l'excès. Insomniaque et migraineux. Fumeur occasionnel
cicatrices : 410
crédits : Chupa Chups (avatar)

Dans la vie, on a toujours tendance à idéaliser les autres Empty
▬ Mar 18 Juil - 21:57 ▬
Ça me fait plaisir de voir Sandro, et le sourire qui ourle mes lèvres l'indique clairement. J'ai beau avoir l'habitude de dissimuler mes émotions derrière un masque de neutralité, je m'épargne ce genre de comportement lorsque je suis en présence d'une personne que je considère comme étant de mon entourage proche. Je sais d'ores et déjà que ma mère sera aux anges lorsque je lui répéterai les compliments de son cher Sandro, et ça me fait sourire de plus bel, même si je sais que je risque de perdre mon engouement très rapidement. Je n'aime pas les faux-semblants, et pourtant, je m'apprête à mentir – ou du moins à dissimuler mes véritables intentions – à quelqu'un que j'admire, ce qui n'est jamais agréable.

Je me laisse donc entraîner sans protester, trop heureux qu'il m'offre une occasion de lui parler en tête-à-tête, mais je balaye tout de même les environs du regard avant de lui emboîter le pas. Je réponds à ses questions pour donner le change, mais je ne suis pas vraiment dans la discussion.

« J'aime bien le black Jack, ce n'est pas juste de la chance. »

Mais je ne suis pas naïf, tous les jeux présents ici n'apporteront la fortune qu'au casino. Il faut être suicidaire pour penser faire fortune en jouant toutes ses économies dans les machines à sous et autres jeux de hasard. Pour être honnête, je ne crois pas avoir déjà joué ici, et je n'ai pas spécialement l'intention de m'y mettre. Je ne serais sans doute pas ici ce soir si je n'avais pas été certain d'y croiser Sandro.

Lorsque nous débouchons dans un salon tranquille, je parcours rapidement les environs du regard pour m'imprégner des lieux, puis j'obéis docilement à Sandro lorsqu'il m'invite à m'installer sur l'un des fauteuils. En général, je préfère rester debout pour tenir une discussion sérieuse, mais je sais que ce n'est pas forcément conseillé, surtout lorsque la personne en face vous connaît assez pour deviner ce que vous lui cachez. Un bref sourire ourle mes lèvres quand mon interlocuteur s'interroge sur les vraies raisons de ma venue ici, et je hausse les épaules.

« Eh bien, l'envie de te voir pour commencer. Je dois avouer ne pas avoir beaucoup pris de tes nouvelles ces derniers temps. Je porte machinalement ma main à mes lèvres dans un signe de léger stress, puis je m'oblige à reprendre une attitude plus détendue quand je m'en rends compte. Il y a eu beaucoup de changements ces derniers temps, je venais juste voir comment tu allais. »

Je fais référence à de multiples choses, entre la disparition de sa femme, celle de Nazario et de son père, la chute lente mais inexorable de Cornelia... Tant de choses qu'un homme comme Sandro n'a pas pu rater. Pourtant, je n'ose pas les nommer, peut-être par pudeur, peut-être par peur de lui faire mal en lui rappelant des souvenirs douloureux. Je sais qu'il est très proche de Cornelia, et au fond j'espère qu'en plus de me rattraper après lui avoir tourné le dos, je pourrai compter sur lui pour aider la jeune femme. Moi ? J'en suis incapable. À chaque fois que j'essaye quelque chose, ça échoue lamentablement ! Mais Sandro... il sait tout faire, et je le regarde avec des yeux d'enfant, persuadé qu'il va tout régler d'un coup de baguette magique ! Sauf qu'une partie de mon cerveau – la réaliste – sait bien que je me plante en beauté. Tant pis. Si je ne peux plus me reposer sur Sandro, qu'est-ce qu'il me reste ?

Je finis par détourner les yeux pour balayer la pièce du regard comme si je n'arrivais pas à soutenir le regarde de mon interlocuteur, puis je termine sur une question sincèrement intéressée, et propice au détournement de sujet.

« Comment vont tes enfants ? »

Je les enviais parfois, sans doute parce que j'idéalisais trop Sandro par rapport à mon père, mais ça ne m'empêche pas de m'intéresser à leur santé. La jalousie, ça n'a jamais été dans ma nature.

_________________

La famille est un archipel
Une foi qui ne doute pas est une foi morte
Revenir en haut Aller en bas
Sandro Falconi
Sandro Falconi
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Downtown
cicatrices : 48
crédits : tag

Dans la vie, on a toujours tendance à idéaliser les autres Empty
▬ Dim 10 Sep - 23:08 ▬
dans la vie, on a toujours tendance à idéaliser les autres.

Milo Valentino & Sandro Falconi



Pour quelqu’un qui passe une grande partie de sa vie dans un Casino, Sandro ne croit pas en la chance. Il croit au hasard, au fait d’être exactement à l’endroit où l’on est censé être, à un moment précis. Bon endroit, bon moment, mauvais endroit mauvais moment, tout ça, c’est la même chose. Un chemin déjà tout tracé par ce que certains appellent Dieu, d’autres destin, karma, force supérieure, peu importe. Rien n’est question de chance. Le hasard et l’intelligence font tout. Alors quand Milo parle de Black Jack, il hoche la tête. Intelligence oui. Il en a connu combien des petits malins qui essayaient de compter les cartes? Avant de travailler ici, Sandro ne considérait pas ça comme de la triche, plutot comme mettre ses aptitudes au service de son profit. Rien de plus. Si on peut. On le fait. Fais attention, tu sais ce que la sécurité fait des compteurs de cartes par ici. Une menace qui n’en est pas une, un ton sérieux qui se transforme en éclat de rire avec une tape sur l’épaule.


Dans le salon, Sandro a pris place sur une des banquettes, se détend légèrement. Ici, il n’a pas peur de parler, de communiquer avec le jeune qu’il a vu grandir. Il se sent pas si vieux que ça, Alessandro. Seulement, lorsqu’il se retrouve face à Milo, il revoit les années passées. Comme quand il écoute ses deux fils parler entre eux, quand il se rend compte qu’ils ne sont plus gosses depuis longtemps, que bientôt ils prendront aussi leur envol. Milo serait un bon exemple à suivre, cela dit. Si les choses restaient toujours les mêmes on finirait par s’ennuyer, tu pense pas? Répond Sandro à propos des changements. Il en a vécu, oui. Et y en aura encore. Alors il essaye de prendre les choses du bon coté. Ou plutot, du coté des plus forts. Je vais bien, les affaires marchent très bien, beaucoup de chanceux entre ces murs… Livio, mon fils, il a commencé à travailler à la boutique de mon père. Les affaires marchent très bien par là bas aussi. Hésites pas d’ailleurs à passer si t’as envie d’un costumeUn plus présentable que sa tenue actuelle, un qui reflèterait mieux d’où il vient et surtout où il va. L’excellence Falconi. Comment ça se passe de ton coté? Toujours pas de jeune femme à nous présenter? Un peu plus et il aurait pu rajouter “ou de jeune homme” mais il refuse d’imaginer cette éventualité. Milo est un garçon décent et discret. Il n’a probablement pas rencontré la bonne encore. Rien d’alarmant.




_________________
***
Revenir en haut Aller en bas
Milo Valentino
Milo Valentino
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : un petit appartement avec une chambre à Downtown
ombres et névroses : quelques tatouages non visibles de prime abord, hormis ceux sur les bras, tous liés au thème de la famille ou de la religion. Possède des yeux verts assez clairs. Mesure 1m90 pour 85 kg, assez musclé, mais sans tomber dans l'excès. Insomniaque et migraineux. Fumeur occasionnel
cicatrices : 410
crédits : Chupa Chups (avatar)

Dans la vie, on a toujours tendance à idéaliser les autres Empty
▬ Lun 11 Sep - 10:13 ▬
« Sans doute. »

Je ne suis probablement pas le mieux placé qui soit pour parler de changement : ma vie est parfaitement huilée et même si je prends parfois des risques, comme en lançant ma propre entreprise, j'ai une existence très rangée et qui ne laisse que très peu de place à la surprise. Peut-être que ça finira par changer, mais je n'en ai jamais vu l'utilité jusqu'à présent. Sans doute parce que les choses fonctionnent parfaitement en l'état ?

Je suis ravi d'entendre que tout se passe bien pour les Falconi, et lorsque Sandro me parle de la boutique de son père, je comprends le message sous-entendu. J'entends le même son de cloche à chaque fois que je vais voir mon grand-père dont je n'ai malheureusement pas hérité la classe vestimentaire à l'Italienne. Il est toujours bien apprêté, même lorsqu'il bricole, à croire que c'est une seconde nature chez lui d'avoir l'air distingué. Je sais que je devrais faire plus d'efforts de ce côté, mais ce n'est vraiment pas une priorité pour moi, même si j'ai bien conscience du fait que nos vêtements reflètent notre position sociale et bien plus encore. Je hoche donc la tête, prenant l'avis de Sandro comme parole d'évangile.

« Je vais le faire, merci du conseil. »

Ce n'en est pas pas vraiment un, mais nous avons tous les deux compris ce que cette phrase innocente signifiait réellement. Il ne s'agit pas de mon sujet préféré, mais je dois admettre que je l'aurais volontiers prolongé en entendant la question suivante ! C'est sans doute le sujet que j'évite le plus, surtout lorsque je l'aborde avec quelqu'un de la famille. Et Sandra a beau ne pas partager la moindre goutte de sang avec moi, je le considère comme tel. Un bref sourire de façade fait son apparition sur mes lèvres avant que je réponde avec une neutralité que je ne ressens pas.

« Toujours pas. Les rares que j'ai pu présenter à mon grand-père n'ont pas trouvé grâce à ses yeux, alors je prends le temps. Il est bien placé pour savoir que l'avis de mon grand-père compte plus pour moi que celui de mes propres parents. Mais je n'ai pas trop en la tête à ça ces derniers temps. »

Pas du tout même. Je dois admettre que ma vie de célibataire me convient très bien et que je n'ai pas particulièrement envie de la bousculer, même si je sais que mes parents s'impatientent. Je m'estime déjà heureux de ne pas avoir eu droit aux présentations gênantes avec une parfaite inconnue que mes parents verraient comme « la femme idéale ». Mais ce sujet est bien trop compliqué pour que je veuille l'approfondir à cet instant-là, surtout que c'est une autre femme qui a motivé ma venue ici. Enfin, pas seulement, mais en grande partie. Avant que Sandro n'ait le temps de trop revenir sur ce sujet, j'embraye sur un autre.

« En fait, c'est en partie pour ça que je voulais te voir. J'admets que le hasard n'est en rien responsable de notre rencontre, mais il le savait déjà, j'en suis certain. J'ai beaucoup vu Cornelia ces derniers temps, et son état m'inquiète. Vraiment. Elle ne va pas bien du tout. Sur le plan physique et mental. J'hésite un bref instant avant de poursuivre. Elle fait des sortes de crises de panique et elle refuse qu'on l'aide. Je ne sais plus quoi faire, mais elle me fait vraiment peur. Tu lui as parlé ? Toi, elle t'écoutera. »

Je me raccroche à cette idée comme à une bouée de sauvetage. Sandro sait tout faire, Sandro est le plus compétent, il parviendra forcément à panser les plaies à vif de Cornelia, n'est-ce pas ? Pour ma part, je me sens impuissant face à la douleur de ma cousine, et même si une partie de mon esprit a conscience du fait que mes espérances sont vaines, l'autre refuse de l'admettre et continue à voir l'homme face à moi comme le sauveur tout-puissant. Pour une fois, j'ai vraiment besoin d'y croire.

_________________

La famille est un archipel
Une foi qui ne doute pas est une foi morte
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

▬ BEYOND THE VEIL ▬

Dans la vie, on a toujours tendance à idéaliser les autres Empty
▬ ▬
Revenir en haut Aller en bas
 Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
darkshore :: Among which there's no difference :: downtown :: trinacria casino hotel-
Sauter vers: