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Sebastian O'Malley
Sebastian O'Malley
el lardono

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans un motel délaissé par la plèbe depuis, lui semble-t-il, des années. profil bas qu'il se doit de tenir, la foule des grandes allées qu'il fuit par nécessité.
ombres et névroses : bipolaire & satyriasique ; tatouage du gang le long des bras, de vilaines cicatrices quant aux règlements de comptes en ville. pervers narcissique qui jongle entre l'euphorie et la dépression de sa bipolarité. de plus, ses consommations de stupéfiants lui provoquent des hallucinations discrètes qui ne sont désormais plus que la matérialisation de sa culpabilité ; il croit devoir supporter la présence de billy, son jeune frère qu'il a assassiné, et de keith, ancien devils décédé qu'il n'a pas pu sauver.
cicatrices : 428
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Dim 9 Juil - 18:58 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


I'm looking for freedom and to find it, may take everything I have. Oh not giving up there's always been hard, so hard, but if I do the thanks lase the way I won't get far. Mhm, life hasn't been very kind to me lately but I suppose it's a push from moving on. In time the sun's gonna shine on me nicely, sudden tells me 'cause things are coming and I ain't gonna not believe.




Ils ont chassé l'ouragan, mis un terme au règne de terreur. Ils ont chassé les voix lancinantes, ces menaces silencieuses qui stagnaient. Ils se sont écartés des ombres, s’enfonçant en plein cœur d'un enfer personnel où croupir, errer, s'éteindre sans aucune bataille. Les portes closes d'un monde qui n'appartient qu'à eux, mais il a hésité à suivre les pas des frères conquis et charmés. Obnubilés par la promesse d'une paix, d'une grandeur d'un autre ordre que celui qu'ils s'étaient mis à chasser. Ils passent à autre chose, comme si le règne de l'ancien n'était plus qu'un souvenir à rayer. Crowe enfermé, et les voilà à faire de même en reposant sur des acquis tremblants et fatigués. Il a juré, Sebastian, jusqu'à rebrousser chemin. Il y a cet autre feu qui crépite dans les tréfonds de son être, une colère ancienne qui refuse de s'amenuiser. Il y a cet autre but qu'il ne veut pas abandonner, une rancune tenace pour un homme que les tirs n'ont qu'à peine fait ployer. Mauvais, désireux d'un chaos bien plus conséquent que ceux d'ores et déjà essuyé. On lui avait promis le sang, la vengeance, cette finalité à l'histoire ancienne qui s'était jouée. On lui avait fait miroiter la réalisation des rêves répétés, la sérénité quant à cette vie placée sur la sellette depuis cet épisode raté. On lui a tant promis, jusqu'à tout reprendre pour ne plus rien laisser. Il a tourné le dos aux décisions communes, au confort d'un profil bas qu'ils choisissent de rallier. Mort levé, mort qu'il est. Le nom en seul souvenir, le croit-il. Sur le marbre, les lettres de l'infamie, mais sur le bitume, les pas du démon qui guident jusqu'à ce qu'il a pu observer. Une nouvelle présence à faire plier, une nouvelle âme à marquer – l'attention à attirer de cette seule proie qu'il tient à décimer. Il veut susciter la colère, l'inconscience. Il veut provoquer cette inattention, cette impulsivité pour pouvoir enfin se l'approprier – déchirer l'essence qui palpite encore dans la dernière prunelle de cette cible qu'il n'a pas su pleinement éliminer. Mauvais, celui qui s'est renseigné jusqu'à profondément creuser ; du mieux qu'il a pu, à suivre les pas quand crépuscule pointait le bout de son nez. L'ombre sur les façades, le souffle nécrosé qui s'élevait parfois quand silence semblait seul souverain des rues désolées. Fantôme. Mort levé, mort qu'il est. Spectre drapé d'un pull trop grand, le cuir laissé à reposer sur le canapé de l'appartement changé. Capuche sur les boucles qui commencent à se reformer, les traits masqués par la noirceur protectrice des tissus tirés. Il a suivi, encore, la jeune femme isolée. Il a suivi cette autre voie, cette autre destinée – loin de la sécurité que les siens sont déjà à glaner. Loin de l'antre dans lequel ils se sont retranchés. Il continuera sa guerre, Sebastian, puisque sérénité ne pourra s'élever tant qu'elle ne sera pas terminée. Par le souffle volé, ou le sien arraché. Qu'importe l'issue, qu'importe la finalité ; mais pourvu que succès puisse être célébré. Patience qu'il se doit néanmoins d'user, même malgré ces travers qui poussent à l'imprévisibilité. Patience. Patience à utiliser, ne serait-ce que pour ignorer ce que le regard a pu contempler dans ces recherches misérables qu'il menait. Chasser de la mémoire les vices imparables qui condamnent cette piètre parcelle de stabilité.

Patience.
Pour une heure, deux.
Patience.
Jusqu'à ces pas qu'il capte, cette silhouette qui s'élance sous les maigres feux.

Motel, cage de secrets éternels. L'antre désigné des débauches, des tromperies silenciées. Motel, dernier arrêt auquel elle s'en remet. Patience exténuée, sur le point de céder. Il a tiqué, capuche n'a pas bougé. Il guette, surveille les alentours. Il laisse les billes brunes s'attarder sur chaque véhicule, sur chaque visage brièvement aperçu. Motel, les profondeurs où il a tant erré quand débauche et folie s'alliaient pour le transformer. Mais les flammes diffèrent de ces soirs passés, plus violentes, plus belliqueuses que charmeuses. Motel, il s'y avance pour parfaire l'illusion, lui qui connaît les habitudes de ceux qui peuvent s'y égarer. Habitué. Ombre solitaire qui va et vient d'ombres en recoins. Il suit l'itinéraire, le paterne enclenché. Chambre après chambre éclairée, jusqu'à cette pénombre perpétuelle où elle s'enlise sans songer les malins qui peuvent y résider. Patience récompensée, les pas se sont plus avancés. « I'm sure we know each other already. » Sans menace, sans hostilité. Rien qu'une approche lente, normale – les mains aux poches, les traits à peine révélés. Un rictus pour saluer la jeune femme, l'épaule qui s'appose contre la façade la plus proche pour marquer des aises, une banalité à pleurer dans cette rencontre forcée. En paix avec lui-même dans cette rancune démentielle qu'il choisit de faire prospérer. Les ordres de ce nouveau Président finalement contrés, ignorés comme il s'enfonce dans cette guerre prête à de nouveau éclater. Par sa faute, comme lorsque l'arme se tendait et que le chargeur s'y vidait. Par sa faute, parce qu'il ne peut délibérément s'en détourner. « Remember me ? I let you some extra last time I slept here. » Mensonges, la mémoire qu'il espère ne pas la voir forcer ; un parmi tant d'autres peut-être, il joue sur l'imprévisible pour davantage s'approcher de ce but auquel il s'est obsédé. « That's fine if not, don't worry. » Un sourire amical, un haussement d'épaules pour appuyer le fait qu'il n'y verrait aucune offense. Acteur entraîné, animal aux mille masques que la bipolarité s'amuse d'ordinaire lui dresser. Le jeu qui nécessite ces travers, de toute manière ; il est chasseur, elle est proie de choix pour un plus gros gibier. Aussi pourri soit-il pour ce qu'il peut être aux yeux de celui qui fait mine de ne pas en être dérangé. « I'm Billy. »          





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salt and the sea
i took the pistol and i shot out all the lights, i started running in the middle of the night. the law ain’t never been a friend of mine, i would kill again to keep from doing time. you should never ever trust my kind. i’m a wanted man, i got blood on my hands. do you understand ? i’m a wanted man. if you ask me to change, i don’t know if i can. i’ll always be who i am. »
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Wynona Dawkins
Wynona Dawkins
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : 8M
cicatrices : 49

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▬ Dim 27 Aoû - 18:25 ▬
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ft. @Sebastian O'Malley
Juillet 2023.

Douce habitude, le rituel rassurant d'une vie bien rangée, ordonnée, parsemée de quelques fausses notes volontaires mais pas bien méchantes. Faith aurait pu être mise en maison médicalisée depuis longtemps, une partie des frais aurait été prise en charge par l'état, l'autre aurait été plus ou moins difficilement payée par Wynona sûrement avec l'aide de Kadeuce si elle avait demandé, mais elle refusait cette alternative. Elle lui donnerait pourtant le temps de vivre, de profiter de son âge, de ses amis, de prévoir un avenir, même maigre, elle avait même déjà pensé trouver un mec, fonder une famille, acheter une ruine et la retaper. Une jolie perspective à laquelle elle ne voulait pas réfléchir parce qu'elle ne voulait pas se séparer de cette femme qui l'avait aimée comme sa propre fille et élevée du mieux qu'elle le pouvait. Winnie crèverait pour sa grand-mère, elle lui donnerait tout, jusqu'à la moindre parcelle d'énergie. Alors oui, sa vie était rythmée par le travail et les soins à sa grand-mère, mais le tableau n'était pas aussi triste qu'il y paraissait. Elle aimait ça. Se sentir utile, donner tout son amour à la personne qu'elle aimait le plus au monde le temps qu'il lui restait à vivre, profiter de chaque instant avant qu'il n'y en ai plus. Se rendre au motel, cinq fois par semaine, parfois en journée, parfois en soirée, faisait partie de ce rituel, des étapes à franchir pour boucler cette organisation qui recommençait chaque jour.

Quelques paroles échangées, des petites consignes, un post-it avec quelques informations, et la collègue de Wynona quitta l'accueil du motel. La jeune Dawkins posa son sac sur la chaise derrière le bureau, retira la petite veste avec son téléphone dans la poche sur le dossier, et se pencha sur l'ordinateur pour allumer sa session. Le soleil tapait fort en ce moment et la vieille bécane ajoutait un peu plus de chaleur dans la pièce, même une fois la nuit tombée. Heureusement, le propriétaire n'était pas très regardant sur les vêtements de ses employés et Winnie pouvait s'habiller comme elle le voulait, dans la limite du raisonnable. Aujourd'hui, elle portait un short en jean délavé et un t-shirt oversize blanc. Simple mais assez professionnel pour l'endroit et efficace pour ne pas crever de chaud. Un coup d'oeil sur les réservations, puis sur le post-it, et elle sortit son carnet à dessins de son sac pour le balancer sur le bureau. Elle avait deux ou trois petites choses à faire, puis elle n'aurait plus qu'à attendre que la nuit passe. Elle prit les clés de l'accueil, ferma à clé, et s'aventura dans les quelques chambres que sa collègues lui avait désignées pour mettre les serviettes et autres accessoires de bain qu'elle n'avait pas eu le temps d'installer. Il fallait aussi qu'elle renfloue les distributeurs de bouffe et de boissons, qu'elle décongèle le pain pour ceux qui voudraient leur petit déjeuner le matin, et qu'elle ouvre les fenêtres des chambres inoccupées pour éviter que ça sente le renfermé. Deux heures de travail, tout au plus.

Elle referma la porte de la dernière chambre derrière elle, glissant le badge dans sa poche, et frôla la crise cardiaque en croisant le regard d'un type encapuchonné qui se tenait non loin d'elle. Pas super nerveuse de nature, cette frayeur se traduisit par une inspiration un peu forte qui fut soufflée aussitôt que le cerveau comprit que ce n'était pas une créature du film d'horreur qu'elle avait vu la veille. « Do we ? » La chaine youtube, son onlyfan, son instagram, les raisons d'avoir l'impression de la connaître étaient nombreuses, bien que la plateforme un peu plus sexy ne comporte à aucun moment son visage. Elle avait déjà eu un "fan" d'une de ses chansons postée sur youtube qui l'avait reconnu et avait demandé un autographe, mais c'était arrivé une seule fois. La probabilité pour qu'elle en rencontre un à Détroit sur la petite centaine de personnes qui suivait sa chaine était déjà folle. La mémoire activée, le regard se dévia une seconde, le temps de chercher une quelconque information de ce genre, avant de revenir sur lui pour l'observer avec hésitation. « Yeah, I'm sorry... Lot of people around. » Elle n'aimait pas trop ça. Enfin, ce serait pas la première fois qu'un mec de passage lui glissait une invitation, un numéro, un compliment, mais généralement ils faisaient ça à l'accueil. Jusque là, elle n'avait pas bougé, et elle avança finalement d'un pas vers lui en tendant le bras vers les escaliers, dans une invitation tacite. « You want a room, Billy ? Let's go to the reception to check you in. »
(c) AMIANTE


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X's on the back of your hands
Had red and purple lipstick all over the page. ☽ Be-be-be-bruises cover your arms. Shaking in the fingers with the bottle in your palm and the best is no one knows who you are. Just another girl alone at the bar. She wants to touch me, she wants to love me, she'll never leave me. Don't trust a ho, never trust a ho cause a hoe won't trust me.
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Sebastian O'Malley
Sebastian O'Malley
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▬ Mer 13 Sep - 17:02 ▬



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Contemplation. Il y a ces traits qui dérangent, ce rejet qui tente de faire valoir ses droits sur cette conscience obsédée. Une ombre parmi tant d'autres, les dangers plus proches ; en plein cœur des entrailles de cette misère. Créature s'est avancée, faisant fi du danger – ignorant ces murmures qui pourraient encore subsister. Des avertissements lointains, comme des conseils que lui aurait laissé son frère avant de le laisser à sa solitude et son misérable destin. Défunt. Mort depuis des années, le spectre qui restait – désormais envolé. Toutes ses barrières abaissées, tous ses remparts fracassés ; Sebastian sans frontière derrière laquelle se tenir ; folie qui ne fait que s'accentuer. Et plus il observe, spectre, plus cette ancienne haine en revient à s'embraser. Il a des buts pour parer au silence qui s'est propagé. Il a ces envies insistantes qui continuent de le tourmenter – comme un besoin d'assurer ce qui lui reste de sécurité. Mais, idiot, il ne fait que la provoquer – il flirte avec les risques, avec cette mort déjouée. Il joue avec les consciences, O'Malley, déstabilisant la sienne dans la foulée. Piégeur piégé. Il voulait hanter, se retrouve habité par cette simple et petite idée. Nécessité, finir ce qu'il avait commencé ; les prémices de ce qui a causé plus de dégâts encore, vengeance qui réclame qu'une âme soit arrachée. La sienne, celle de cet autre à qui celle-ci est reliée. Qu'importe, tant que le cercle se brise, tant que l'histoire s'achève sur le carmin à faire couler, sur un regard vidé des étincelles qui n'auront plus à briller. Folie amorcée, folie accentuée. Et il contemple encore, carnassier, la demoiselle qu'il vient surplomber – l'ombre au-dessus d'une innocence qu'il refuse d'envisager. L'humanité écrasée, silenciée au profit des ténèbres qui réclament le festin imaginé. Contemplation. Parce qu'elle tient encore la distance, parce qu'elle est plus maligne qu'elle n'y paraît – parce que le regard lorgne les traits comme pour les mémoriser ; l'instinct des proies en dernière image à retenir pour les pénitences à essuyer. Il s'en délecterait presque. Mais la mémoire ne replace rien, pas un souffle, pas un sourire, pas même un mot. Mensonge qu'on évince à la va-vite, l'excuse qu'elle lui fournie, le monde qui aurait pu déjà se présenter ; la similitude avec d'autres passants, d'autres étrangers moins avares en générosité. Il acquiesce, un signe de la main orchestré pour signifier que ce n'est rien. Un pas, alors. Rien qu'une approche qu'elle lui épargne d'avoir à jouer, le bras qu'elle tend pour qu'il suive, qu'il se pli à cette normalité. Folie vibre, chantonne dans les tréfonds de l'encéphale. « You want a room, Billy ? Let's go to the reception to check you in. » Avenante, serviable ; comme si simplicité pouvait être à supposer. Mais rien n'est simple, et les banalités n'ont pas leur place dans cette quête qu'il s'est approprié. Qu'importe, qu'importe tout ce qu'il aurait à tenter ; le vrai nom est mort, inscrit en lettres dorés sur un marbre que plus personne ne vient visiter.

Qu'importe.

« Oh, you know, I'm fine. I've what I need already, I came just for you actually. » Un haussement d'épaules, normalité qu'elle essayait probablement de faire valoir – qu'il suppose presque malgré ce qu'il vient avancer. Il a bravé les pavés sales et méprisés de ces quartiers, Sebastian, rien que pour cette entrevue improvisée. Il a délaissé ses devoirs, ses murs sécuritaires rien que pour s'approcher de ce qui semble compter pour celui qu'il n'a pas réussi à tuer. Un chargeur. Un chargeur n'a pas suffit, c'est l'âme qui doit périr avant que les chairs n'aient à saigner. Ce sont les songes qui sont à briser avant les os, le cœur à assécher avant de pouvoir l'arracher. Déterminé. « Sure you're gonna have few minutes for me, don't you ? » Les mains aux poches, encore. Les mains qui s'agitent, qui voudraient pouvoir s'élever, s'approprier tout ce qu'il refuse d'ordinaire de toucher. La peau pour serrer, marquer, délaisser son soufre sur l'épiderme à nécroser. Un appel, l'instinct qui rappelle sa puissance jusqu'à se matérialiser ; le bras qu'elle tendait qu'il est venu récupérer. Pression, pression pour forcer les pas vers cette pénombre qui subsiste encore – recoin délaissé. Et les spectres sont si peu nombreux en ces heures avancées, voie libre qu'il ne cesse de vouloir emprunter. Sebastian O'Malley et cette démence que rien n'a su empêcher. La voix de la raison envolée, l'allié sur qui se reposer qu'il ne parvient plus à retrouver. Les fantômes se sont tus, le laissant en proie à lui-même – à ce qu'ils parvenaient sans le savoir à canaliser. « Come here, come here. » Il l'approche, il force, ne se fait plus prier. Jeu brisé, jeu terminé. « You know, you weren't what you are... Oh girl. » Effroyable, cette courbe aux pulpeuses – néfastes, ces sous-entendus qu'il suppose en un sifflement discret. « Don't you dare to scream... I'm gonna need you for some things... Let's just find somewhere to speak about a friend we have in common first, shall we ? » Il désigne l'une des portes précédemment fermées, il désigne ces murs dans lesquels s'enfermer. Et pour la presser, cette main qu'il récupère pour la guider, flirter à la ceinture – tendancieux – puis brièvement cette crosse sur laquelle sa propre paume finie par s'aventurer. « Come on, find us a little paradise. »           





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Wynona Dawkins
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▬ Dim 1 Oct - 22:44 ▬
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ft. @Sebastian O'Malley
Juillet 2023.

Une voleuse. Parfois, une dealeuse. Rien de bien méchant. Rien de plus. Rien de jamais engagé. Le quartier l'avait vu grandir, entourée de cette grande famille qui protégeait les siens. Un astéroïde qui gravitait autour d'un noyaux plus solide, plus sérieux, pas vraiment incluse dans le pire, pas vraiment extérieure non plus. Des liens du sang, des liens du coeur qui forçaient sa participation même indirecte à cette cause perdue qu'était légalité à une époque où elle devrait être normalisée depuis longtemps. Elle n'était rien, insignifiante, discrète. Elle n'avait aucun ennemi. Peut-être quelques amertumes de la part des personnes à qui elle avait volé un bracelet ou un portefeuille mais Billy n'en faisait pas partie. Malgré tout, sa présence soulevait un nuage poussiéreux de gêne qui piquait les yeux et encombrait la gorge. « For me... ? » Elle en avait déjà croisé, des types qui tentaient de faire les yeux doux, qui croyaient qu'ils pouvaient avoir la petite réceptionniste parce qu'ils laissaient quelques dollars de pourboire. Pire, sa collègue avait même failli se faire agresser dans la petite cabine d'accueil une fois. Wynona était arrivée à temps pour lui éclater le panneau de bienvenue de l'entrée sur la tête. Malgré tout, leur patron avait refusé d'engager un mec de la sécurité.

« Hey, listen mate, I have some work, so... » So what ? Dégage de là ? « Mayb... hey !! » La pression sur le bras, l'incompréhension, la panique, le mouvement engagé, forcé, et la pénombre rapidement rencontrée. « Let go ! » Quelques mouvements, brusques, pour tenter de se dégager, en vain. Et la parole de Kadeuce qui revenait dans sa tête, la prévenant de ce qui pourrait arriver si elle continuait ses conneries sur son compte Onlyfan. C'était forcément ça.

Crier. L'idée ne lui avait pas traversé l'esprit avant qu'il n'en parle. Parce qu'ils étaient actuellement quatre clients dans l'hôtel, trois en bas, un en haut, et que même si l'un d'eux entendait et décidait de se bouger le cul, elle aurait le temps de bouffer le mur une bonne dizaine de fois. Alors elle la ferma. Elle la ferma et hocha seulement de la tête, électrisée de dégoût par cette main qui n'avait rien à foutre sur sa taille. La mâchoire serrée, les mains moites, elle se contenta de tirer le badge de sa poche pour le lui tendre et faire un petit signe de tête vers la porte la plus proche. La carte glissa sur le boitier électronique, la pastille verte s'alluma, la porte s'ouvrit. Eviter le pire. Une pièce moyenne, une petite table ronde et deux chaises directement sur la gauche, une fenêtre sur la droite. Le lit devant, une commode en face, et une autre porte, ouverte, qui menait à une micro salle de bain, elle aussi munie d'une petite fenêtre. La bible dans le tiroir, la télécommande de la télé un peu ancienne et lourde, ou juste une chaise. Un coup sec, rapide, aussi fort que possible. Elle ne fit rien. Tétanisée. « What do you want now ? Who are you ? »
(c) AMIANTE


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ombres et névroses : bipolaire & satyriasique ; tatouage du gang le long des bras, de vilaines cicatrices quant aux règlements de comptes en ville. pervers narcissique qui jongle entre l'euphorie et la dépression de sa bipolarité. de plus, ses consommations de stupéfiants lui provoquent des hallucinations discrètes qui ne sont désormais plus que la matérialisation de sa culpabilité ; il croit devoir supporter la présence de billy, son jeune frère qu'il a assassiné, et de keith, ancien devils décédé qu'il n'a pas pu sauver.
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▬ Lun 6 Nov - 22:57 ▬



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Geint le temps qui s'arrête, bloqué dans sa course. Geint l'humanité qui s'étiole, perdue dans cette folie qui ne fait que s'accentuer – en une idée de rage, dans un vortex de haine. Maelstrom de démence qui ne fait que s'accentuer, ses vents violents venant prendre d'assaut la dernière tourelle de décence qui restait. Geint le monde, devant l'aberration que les ombres ont recraché. Mort qu'il était, mort qu'il aurait dû rester – et peut-être aurait-il pu ainsi se sauver. Mais il creuse plus profondément, plus avidement encore ; la terre est meule sous ses pieds, il s'enfonce vers ces cachots qu'il craignait d'avoir à expérimenter. Il se damne, Sebastian, rien qu'en cette présence là où son nom n'a plus à être murmuré. Souvenir qu'il fut, souvenir dont les battements résonnent encore. Ils ne sont plus que litanie que le soufre parvient à faire chantonner, des plaintes inaudibles qui émanent des profondeurs ignorées. Elle s'éveille encore, l'engeance des malins. Elle s'éveille en croyant suivre ce triste destin – achever ce qu'il a commencé, réduire à néant l'obstacle qui, un jour, s'était hissé en travers de son chemin et qu'il pensait faire ployer. Survivant des balles qu'il faisait siffler, cœur de ces entre-liens qu'il croit pouvoir faire flancher. L'atteindre pour tout briser. L'atteindre pour que cet univers qui gravite autour de l'adorée puisse alors s'effondrer. L'atteindre, pour que tout espoir ne se ternisse d'un côté, pour que les siens puissent à nouveau exister. L'atteindre, par celle qu'il guide jusqu'en ces lieux isolés. Chambre triste, impersonnelle. Chambre fatiguée par le temps, l'usure, qu'on essaie tout de même de faire résister. Entretenue, par la malheureuse qu'il entend s'approprier. Il n'y a plus que les souffres pour trahir les silhouettes que la nuit épouse. Il n'y a plus que ces respirations malmenées, rien qu'un chœur défait de sérénité. Elle s'est figée, et sur les lippes du démon, un rictus est né. Les pas claquent, résonnent presque. Les pas bougent cette légère poussière qui s'accumulait – invisible, à se plaindre de la pourriture qui s'y dépose. Par lui, le damné qui refuse sa sentence, la destinée qui lui est réservée. L'oubli, ces quelques lettres sur un marbre sous lequel il devrait être couché. « What do you want now ? Who are you ? » Symphonie tremble, réclame ce qu'elle ignore. Le timbre est vacillant, attire avec plus d'ampleur encore l'attention de celui qui ne fait que lorgner. Les lippes se meuvent, sans pour autant que la voix ne porte. Il laisse le temps se perdre, gâché. Il laisse l'instant se faire, l'homme trop assuré. Déterminé dans cette quête futile qu'il croit nécessaire – loin d'apercevoir tout ce qu'elle peut alors lui promettre. Cette voie qu'il croit s'être épargné. Ce chemin sur lequel il refusait de s'engager – il ne fait qu'un peu plus s'en approcher, persuadé de s'en éloigné. Il court à sa perte, O'Malley, aveuglé par cette vengeance sans légitimité.

« Don't worry, you don't know me. »
Et les prunelles y reviennent, contemplent la petite chose terrifiée.
Un sursaut s'empare du cœur, puis l'âme s'éteint.
La raison s'y laisse terrasser.
« Sit. »

Le lit qu'il désigne dans la foulée, la pulpe qui manque d'effleurer les mobiliers – il s'en abstient, O'Malley, conscience réprime ces traces à laisser. Il tique, le combat s'accentue dans les tréfonds de son être. Partagé entre cette violence qui guette et flamboie, acculé par ces étincelles d'humanité qui subsistent encore et tentent de virevolter. Il tique, Sebastian, avant que les pas ne ramènent jusqu'à la jeune femme qu'il vient de piéger. « I saw you lately. Traqueur qui guette la proie, qui s'enquiert de ses habitudes. Traqueur qui court dans la gueule du loup, cécité ne fait que grandir, qu'un peu plus le tromper. He's like a father to you, didn't he ? » Malsaine, la courbe qui s'est installée. Elle tire un peu les traits, dévoile les vices qui se cachaient derrière les iris trop sombres, jusqu'alors dissimulées. Il s'expose sans vaciller, l'homme que les ombres ont transformé. Créature instable qui joue avec la terreur distillée. « That's the main error of our man, sweetheart. He has so much to lose. » L'erreur la plus simple qu'un homme puisse commettre. Laisser le cœur s'exprimer, s'accrocher à toutes ces futilités qui peuvent si aisément se déchirer. Et derrière la perfidie qui gouverne, l'âme saigne ces pertes qu'il ne parvient pas à supporter. Il n'a plus rien à perdre, O'Malley, et c'est peut-être ce qui le rend aussi inconscient, aussi effrayant. Il n'est que spectre, il n'est plus qu'une parcelle de mémoire qu'on tente d'enterrer. Rien qu'un nom qu'on méprise, qu'on maudit – mais dans la douleur de l'ignorance s'en vient alors la liberté, un pouvoir incommensurable comme il ne craint pas les conséquences qui auraient à se former. « Like you do, in a way. You've got people you care about and I know it. That's why you're gonna listen and help me, because you don't want them to be part of this. » Et il ose, prétentieux. Il lui vient, l'assise à ses côtés – le sourire qui n'a pas fané, qui tient encore le faciès qu'il vient lui présenter.            





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salt and the sea
i took the pistol and i shot out all the lights, i started running in the middle of the night. the law ain’t never been a friend of mine, i would kill again to keep from doing time. you should never ever trust my kind. i’m a wanted man, i got blood on my hands. do you understand ? i’m a wanted man. if you ask me to change, i don’t know if i can. i’ll always be who i am. »
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Wynona Dawkins
Wynona Dawkins
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : 8M
cicatrices : 49

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i'm looking for freedom and to find it, may take everything i have. oh not giving up there's always been hard, so hard, but if i do the thanks lase the way i won't get far. mhm, life hasn't been very kind to me lately but i suppose it's a push from moving on. in time the sun's gonna shine on me nicely, sudden tells me 'cause things are coming and i ain't gonna not believe.


ft. @Sebastian O'Malley
Juillet 2023.

Le lit était bien la dernière chose qu'elle avait envie de rejoindre. Premier objet des craintes les plus féminines possibles. Et pourtant, elle obéit. Elle aurait pu pleurer si la fierté n'avait pas été assez forte pour garder la tête haute. Le coeur enveloppé d'une terreur qu'elle ne pensait pas possible de supporter, dont elle n'imaginait même pas l'existence jusque là, et pourtant elle en avait fait des conneries dans sa vie, elle en avait pris des risques. Mais la peur des petites courses d'adolescente qui tente d'échapper à la police après un petit vol mineur n'avaient rien à voir avec ce qu'elle ressentait aujourd'hui. Une chaleur désagréable irradiait son corps tout entier, l'adrénaline, étouffante, seule barrière contre l'extinction complète du cerveau sous la panique. Kadeuce. Jamais elle n'avait eu d'ennuis dans sa vie malgré les activités de son parrain, elle savait bien que ça pouvait arriver un jour ou l'autre, mais pas comme ça. Pas maintenant. Le silence pour réponse, mais les traits rongés par l'inquiétude, la salive difficilement avalée comme validation de ses paroles. « And so, you know him, you know who I am, and you still decided to go through this shit ? Man... What're you looking for ? Dead wish ? » Les menaces bancales, l'affirmation douteuse. « I saw your face, everyone in 8m gonna track you down if you hurt me. Just stop it... » La voix éteinte, soudainement étouffée par la proximité de l'homme à ses côtés, tout comme le souffle dans ses poumons. Un milliard de pensées intrusives, violentes, sanguinaires, douloureuses, l'imagination débordante sur ce que cet homme pouvait bien attendre d'elle, et l'incapacité de savoir si il bluffait ou si il avait vraiment une emprise sur ses proches. Sur Faith. Sur Caden. Sur Bennie. Sur tous les autres, étoiles flottant autour d'elle. Faith. Une bouffée de rage grimpa en elle à l'idée qu'il puisse s'en prendre à cette pauvre petite vieille à la mémoire défaillante. Elle serait capable de suivre n'importe qui dans la rue, d'ouvrir la porte à n'importe quel étranger, de servir le thé au diable. Et ce sourire écœurant, cette face satisfaite, condescendante. Wynona n'avait que très peu été violente dans sa vie, il y avait eu la fois où sa collègue avait été agressée, celle où un petit con avait humilié sa grand-mère dans la rue, et peut-être une fois aussi où cette petite pute avait coupé les cheveux de sa seule vraie Barbie quand elle était petite. Sinon, c'était la douceur incarnée. Là, elle sentait que sa vie était en jeu.

Option 1. La main tendue dans un geste rapide et précis, elle attrape la lampe de chevet pour l'éclater en pleine face du démon dans la pièce. Un coup envoyé de toutes ses forces, à tel point que l'abat-jour se brise, que l'ampoule se tord. Un coup suffisant pour lui donner les quelques secondes dont elle a besoin pour se lever et sortir de la chambre. Elle n'est pas violente en temps normal mais elle court vite, depuis toujours. Son plan, c'est de rejoindre le poste d'accueil et d'appeler les flics. Si elle arrive jusque là.

Option 2. La main tendue dans un geste rapide et précis, elle attrape la lampe de chevet pour l'éclater en pleine face du démon dans la pièce. Mais il est plus rapide qu'elle, plus habitué peut-être, parce que la lampe n'atteint jamais son visage. Et elle sait à cet instant précis qu'elle a probablement fait la pire connerie de toute sa vie.
(c) AMIANTE


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X's on the back of your hands
Had red and purple lipstick all over the page. ☽ Be-be-be-bruises cover your arms. Shaking in the fingers with the bottle in your palm and the best is no one knows who you are. Just another girl alone at the bar. She wants to touch me, she wants to love me, she'll never leave me. Don't trust a ho, never trust a ho cause a hoe won't trust me.
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FATE
FATE
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sanctuaire : elle rôde ici, là, là-bas. elle guette depuis les ombres, suit votre chemin
ombres et névroses : sans traits, sans visage. l'indissociable, l'entité qu'on imagine affamée. amaigrie par le néant
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Le membre 'Wynona Dawkins' a effectué l'action suivante : Coup du sort


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CAUCHEMAR

ultimate horror often paralyses memory in a merciful way. --
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Sebastian O'Malley
Sebastian O'Malley
el lardono

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sanctuaire : southwest, dans un motel délaissé par la plèbe depuis, lui semble-t-il, des années. profil bas qu'il se doit de tenir, la foule des grandes allées qu'il fuit par nécessité.
ombres et névroses : bipolaire & satyriasique ; tatouage du gang le long des bras, de vilaines cicatrices quant aux règlements de comptes en ville. pervers narcissique qui jongle entre l'euphorie et la dépression de sa bipolarité. de plus, ses consommations de stupéfiants lui provoquent des hallucinations discrètes qui ne sont désormais plus que la matérialisation de sa culpabilité ; il croit devoir supporter la présence de billy, son jeune frère qu'il a assassiné, et de keith, ancien devils décédé qu'il n'a pas pu sauver.
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I'm looking for freedom and to find it, may take everything I have. Oh not giving up there's always been hard, so hard, but if I do the thanks lase the way I won't get far. Mhm, life hasn't been very kind to me lately but I suppose it's a push from moving on. In time the sun's gonna shine on me nicely, sudden tells me 'cause things are coming and I ain't gonna not believe.




L'arrogance force les pas, l'attention – la proximité. L'arrogance en vient à gouverner, alliée qu'elle en devient, bourreau qu'elle pourrait si aisément s'improviser. Il s'enfonce dans cette folie qui s'est mise à gronder, un venin sous les chairs qui ne craignent plus les flammes des enfers qui lui sont destinés. Il en sort, il s'en est élevé. Engeance de l'infamie, forgé par le soufre et les vices qui y ont macéré. Il distille la fumée opaque d'un feu affamé, il invoque les profondeurs sous chacun des pas osé. Démon s'est dévoilé. Sur les lippes, le rictus qui tient son règne, la courbe infecte qui tire sur les traits, transforme l'infime parcelle d'humanité qui semblait subsister. Il n'est rien, rien qu'un spectre qui cherche à exister, rien qu'un amas d'impulsivité qui réclame une vie qu'il ne peut pourtant pas contrôler. Pour réparer l'affront qu'il croit lui avoir été fait. Pour taire les moqueries que l'esprit détraqué s'est mis à imaginer. La honte quant à ce qu'il n'a pas su s'approprier – le dernier souffle d'un homme qui s'est relevé. Il tique, animal. Il s'en amuse, effroyable. Il joue avec les sens, cherche à davantage creuser les chairs, les failles qui se dévoilent à mesure que pénombre s'immisce – carnassière à lécher les chairs qui peuvent presque se frôler. Il joue des vulnérabilités, l'homme qui ignore les risques qu'il en vient à se créer. « And so, you know him, you know who I am, and you still decided to go through this shit ? Man... What're you looking for ? Dead wish ? » Il veut sentir la peur, il veut voir s'imposer la crainte tant réclamée. Il veut pouvoir s'en abreuver, se prouver qu'il a encore ce pouvoir à sa portée. Il veut exister, rendosser le poids monstre du danger pour un peu pouvoir trembler. Et le sourire ne fait que s'accentuer, dévoilant les crocs, les gencives qui salivent devant la proie qui s'est recroquevillée. Derrière les prunelles qui lorgnent la demoiselle acculée, bataille se rompt – le cor des tréfonds en vient à sonner. L'humanité perdue, genou à terre, les larmes aux joues. Le démon qui lève le bras, clame l'ère d'un empire nouveau – la vengeance à quérir, la démence perçue comme un guide plein de vérité. L'issue à la raison qui tente si vainement de le sauver. Il hume les effluves des doutes et des incertitudes. Il hume jusqu'à cette supériorité qu'il croit pouvoir revendiquer ; Sebastian et cette insouciance qui parviendra à le faire tomber. « I saw your face, everyone in Eight Mile gonna track you down if you hurt me. Just stop it... » L'appel de la menace, le charme du sang à verser. Il s'y noie, ne fait qu'un peu plus s'y aliéner. L'appel du danger, des promesses mauvaises qui perlent jusqu'à l'ouïe qui ne peut que s'y porter. Il croit en frémir, monstre, tandis que les serres se sont un peu plus refermées ; ou presque, la tentative des deux côtés. Les phalanges qui se perdent, qui s'élèvent. L'impact promis, déjoué. L'arme qui s'écrase au pied du lit, le cœur qui s'est gonflé – animé, embrasé au silence pesant qui en vient à les enserrer.
Et le rire en vient à presque résonner.

Bref, profond, à suinter la perfidie de l'homme qui vient se l'approprier.

Les poignets récupérés, malmenés. Les poignets serrés, gardés contre les paumes qui refusent de s'en écarter. Il l'a forcé à s'élever, demoiselle qu'il guide jusqu'au pan de mur à portée. Proximité ajustée, plus accentuée. Son souffle qu'il mêle à celui qu'elle tente d'expirer – il se fait venin pour la prisonnière qu'il veut sentir trembler. « You remind me of him right now, back to that exact night. He was so convince he can do what he wants and... bang, just like that, he was on the ground, shocking in his own blood. Et les pulpeuses s'y risquent, en un parcours éphémère sur la nuque à portée, jusqu'à l'épaule qu'il imagine marquer. It's because he didn't accept to die that you're here today, with me... maybe all the night, 'cause I fucking love when they fight back. » Malsain, celui qui termine de briser la légère distance qui subsistait. Malsain, ce qui ne peut être avoué, mais qui se manifeste avec trop de facilité contre les chairs infectées. « Look at me, bitch. Une pause, la sentence qui tarde. Une main libérée, la sienne qui s'appose à la trachée sur laquelle elle s'est mise à appuyer. Mauvais, enfin, le regard qui se noirci, transformé par la démence qui ne fait que crépiter. Les échos des démons se sont amplifiés, des symphonies traîtresses qui envoûtent jusqu'à lui faire perdre pied. La honte s'est mise à parler, rappelant les faits, l'échec auquel il a été confronté. Il aurait dû l'anéantir, défaire l'éclat de cette prunelle qui sur lui s'était vainement posée. Il aurait dû l'abattre, rendre aux caniveaux cette carcasse abjecte que la destinée lui offrait. Il aurait dû, il n'a pas su – six balles, et l'homme est encore une menace pour cette nouvelle vie qu'il voudrait quérir. If you help me with him, you won't never see me again. What about that, hm ? » Il tente une dernière fois, fervent défenseur d'un espoir si vacillant. Il lui offre cette chance, grand prince qu'il s'imagine, tandis que le souffle s'étiole, se perd, pourri sur l'épiderme qu'il vient saccager. « It's just a little message, just a few words to give him... Just a reminder for him to remember that I own everything he cares about. » Et il appuie un peu plus, Sebastian, à jouir du pouvoir de la crainte qu'il en vient à exercer. Lâche qui ne parvient qu'à régner que lorsqu'il se croit en position de supériorité. « I can't hear you, love. » Lâche qui persiste dans sa démence, qui continue de jouer, la paume écrasée à la trachée gonflée – ses lèvres qui narguent celles qu'il clame mépriser.             





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Wynona Dawkins
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Juillet 2023.


Inévitable, l'escalade de violence qui allait forcément arriver suite à cet échec cuisant. Le cerveau obligé de traiter trop d'informations à la fois, la lampe qui s'écrase par terre, la lueur de satisfaction dans le regard du démon, et puis cette joute, courte, perdue d'avance. Elle s'attendait à pire, c'en était presque un soulagement de ne rencontrer que le mur. Et pourtant ça suffisait puisqu'elle imaginait encore pire. Le souffle aride sur sa peau, cette voix mielleuse, débordante de contentement, de vice. Trop proche, il était beaucoup trop proche, à la limite de sentir ses lèvres avec les siennes, et aussi loin qu'elle se souvienne même les pires gastros ne lui avaient pas filé une nausée aussi forte. « You disguste me, you fucking pig. » Si elle avait pu lui dégueuler sa haine à la face, elle l'aurait fait. Elle ne connaissait pas la totalité de l'histoire de l'œil de Kadeuce, elle ne l'avait jamais demandé parce que c'était le genre de choses qu'on évitait de faire remonter à la surface pour ne pas enfoncer les gens dans leurs terribles souvenirs. Jamais elle n'aurait imaginé un truc pareil. « Six bullets and still you just took him one eye ? No shit you're mad, i'd be mad too if I was as shabby as you. » Il voulait qu'elle le regarde ? Elle le regardait. Droit dans les yeux, de son regard de renard mesquin et méprisant. Sa témérité aurait pu décrocher le plafond si la main n'avait pas formé un collier mortel autour de sa gorge. Partagée entre la peur viscérale de mourir et la conviction que, de toute façon, s'il avait décidé de lui faire du mal autant lui donner des raisons légitimes. Cet espèce de petit enfoiré à l'ego bouffé. L'air passait à peine, elle sentait qu'il se frayait un chemin difficile entre sa gorge et ses poumons, empêchant toute forme de son intelligible. Et pour dire quoi de toute façon ? Oui amen ? Et puis quoi encore ? Elle pouvait aussi bien lui mentir pour qu'il lui foute la paix, lui dire tous les oui qu'il voulait entendre, et après ? Jamais elle n'irait raconter un traître mot de ce qu'elle avait vécu ce soir à Kadeuce. Son pauvre parrain en deviendrait fou, surtout s'il se rendait compte qu'il ne pouvait pas la protéger. Il insisterait probablement pour qu'elle change de travail ou qu'elle soit constamment accompagnée, et elle n'avait pas besoin de ça, persuadée qu'il s'agissait là d'une unique manœuvre d'intimidation qui aurait encore moins d'impact si elle était répétée. « F...fuck... you... Tell him yourself, you little weak bitch. »
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Sebastian O'Malley
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ombres et névroses : bipolaire & satyriasique ; tatouage du gang le long des bras, de vilaines cicatrices quant aux règlements de comptes en ville. pervers narcissique qui jongle entre l'euphorie et la dépression de sa bipolarité. de plus, ses consommations de stupéfiants lui provoquent des hallucinations discrètes qui ne sont désormais plus que la matérialisation de sa culpabilité ; il croit devoir supporter la présence de billy, son jeune frère qu'il a assassiné, et de keith, ancien devils décédé qu'il n'a pas pu sauver.
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I'm looking for freedom and to find it, may take everything I have. Oh not giving up there's always been hard, so hard, but if I do the thanks lase the way I won't get far. Mhm, life hasn't been very kind to me lately but I suppose it's a push from moving on. In time the sun's gonna shine on me nicely, sudden tells me 'cause things are coming and I ain't gonna not believe.




Bataille, petite guerre qui se déclenche. Bataille, les voix qui s'emportent et la tension qui s'accumule. Il sent l'air qui change, vicié, infecté. Sur les lippes, la courbe refuse de s'effacer – le masque du malin qui fusionne avec les traits creusés. Mauvais, l'homme qui refuse de lâcher prise malgré les provocations, malgré tout ce qui en vient à faire trembler l'instinct et la raison fatiguée. Il écoute, les phalanges qui tremblent à se resserrer. La pression plus accentuée, la conscience qui s'étiole – des morceaux brisés d'humanité. Il a soufflé son fiel, Sebastian, l'éclaircie aux prunelles devenue plus rouge, plus sombre. Elle frappe avec ses mots, elle enfonce le couteau un peu plus loin dans la plaie sur l'ego. Lame qui tourne, creuse davantage les chairs jusqu'à les arracher. Dépeçage orchestrée sur ce qu'il lui reste de patience. Parce qu'elle insiste encore, gazelle prise au piège. Elle ose ce regard sur le sien, le mépris qui y rayonne avec violence. Elle le confronte comme il le réclamait, O'Malley, et il y puise ce besoin d'en finir avec tout ce qui s'est orchestré. Mais les sourcils se froncent, une once de surprise s'impose sur le faciès. Il essaie de comprendre, se souvient des tirs qui résonnaient – le fracas sur les façades alentours et les gémissements torturés. Il se souvient du tableau qu'il créait ; il n'a rien à voir avec ce qu'elle évoque, et une part de lui en vient alors à se fracasser. Parce qu'il n'a laissé que des cicatrices, pas même une marque digne de ce nom sur la carcasse infâme de celui qu'ils évoquent. C'est la honte qui pointe le bout de son nez, l'impuissance qui suppose son règne sur tout ce qu'il aurait à jouer. Bataille. Petite guerre qui continue de tout dévaster. Bataille qu'il livre désormais contre lui-même, Sebastian, alors qu'elle persiste sur sa lancée. L'affront fait, le refus d’obtempérer. Colère se distille jusqu'à tout surplomber, à devenir ce brasier qui consume les songes et la réalité. Flammes d'un enfer qu'il connaît, qu'il doit honorer. Flammes des profondeurs auxquelles il appartient, lui, le mort au souvenir trop oppressant sur les vivants. Il serre davantage, insiste pour faire taire les mots qu'elle vient de prononcer. L'écho qu'il veut chasser, les crocs presque sortis pour parfaire la monstruosité. La prise qu'il finit par défaire sur la trachée, les phalanges qui craquent en silence avant d'épouser la joue à portée.

Conscience s'est cachée.
Honteuse de celui qu'elle accompagne et des malins qui l'accable.

Il a frappé, sans réfléchir, sans même hésiter. Sous les côtes, le cœur ne fait que gronder – à pomper la démence que l'esprit distille, corrompu jusqu'en ses tréfonds. Il a frappé, pour encore y revenir, rajouter une plaie sur la peau de celle qu'il abîme ; la bague en alliée pour faire craquer l'épiderme et invoquer le sang. Pas un son, pas un souffle craché. Les dents serrées alors qu'il lui revient, le col saisi pour mieux la stabiliser. C'est un rire qui prend les devants, un mélange de folie et de satisfaction. C'est un rire qui prend l'air pour otage, alors que le regard s'est noirci sous l'insanité. « Oh, girl... I will. I'll tell him myself, don't worry about that. I wanted him to wait for it. I wanted him to beg... but it's ok. It's ok. » Il feint le calme dans le timbre, une once de réconfort qu'il tente de surjouer. « Maybe his little girl will do that for me, you know ? » Des menaces implicites, des possibilités qu'il expose pour parfaire l'infamie autour de lui. Une aura saccagée, lui qui promettait à la dulcinée qu'il serait à même de changer. Mais il n'y tient pas, cherche à préserver tout ce qui a forgé le spectre qu'il est devenu. Il se plaint de tout ce qu'il a semé, continue néanmoins à en cultiver ce qui a germé. « 'Cause you're right, you won't tell him shit. You want to know why ? 'Cause it's gonna hurt as hell. » De nouvelles promesses, plus urgences, plus instantanées. La pression qu'il a encore relâché, Sebastian, pour se faire auteur des tourments qu'il supposait. Les phalanges qui craquent, la joue en cible, l'élan saisit pour réparer l'affront fait. Par sa cruauté, il essaie de faire taire cette petite voix qui lui rappelle ô combien il a échoué. Jusqu'à laisser le souffle s'emballer, jusqu'à s'en relever ensuite, à contempler la triste toile tout juste réalisée. « It's alright, baby girl. You're gonna be ok in the end. » Du pied, il dégage les débris de la pauvre lampe brisée vers celle qu'il molestait ; dans un souffle presque rassasié. « Tell him or not, I don't care. I'll see you again. »              





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Wynona Dawkins
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▬ Mer 20 Mar - 13:13 ▬
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Juillet 2023.

La bulle avait éclaté. Détruite en quelques milliards de particules savonneuses qui retombaient doucement pour venir former une mare glissantes. Les coups pleuvaient et Wynona mesurait pleinement la folie des hommes qui, comme Kadeuce, comme son père, cumulaient les ennemis sans jamais se demander jusqu'où ça pouvait entrainer leur famille, leurs proches. Jusque là, elle n'avait eu que des aperçus, des rumeurs, parfois des après-coups lorsqu'elle rendait visite à des amis à l'hôpital, souvent des accroches avec la police qui avait la main leste mais qui était plus stupide que méchante. Là, avec lui, c'était un tout autre univers qui s'étendait devant ses yeux qui paraissaient bien innocents face à toute cette violence gratuite. Les photos de charme, le petit trafic de drogues occasionnel, les petits vols, ce n'était rien à côté de ce dans quoi étaient embourbés Kadeuce et le BBG en général. Et elle, bien qu'elle fasse partie indirectement de cette très grande famille, n'avait jamais vraiment voulu avoir affaire à tout ça. Bien sûr, ça l'arrangeait bien lorsqu'il s'agissait de régler des problèmes, de demander vengeance ou de faire plaider son innocence sur une connerie, mais de là à rencontrer ce genre de terreur ? Le pire était qu'elle aurait pu être totalement clean et n'avoir absolument rien à voir avec le gang, il lui serait quand même tombé dessus. Elle était la filleule de Kadeuce, c'était tout ce qu'il fallait. Et ça, ça lui foutait la rage.

Elle sentait chaque parcelle de sa peau craquer sous les coups, marquer, se fendre, dégouliner de son sang, elle pensa même, à un moment, avoir perdu une dent tellement elle eut mal à la mâchoire, mais elle s'était mise à pleurer sous la pression et la douleur et n'arrivait plus à aligner ses pensées pour situer sa souffrance tant elle était divisée en plusieurs parties. Roulée en boule sur la moquette dégueulasse de la chambre -elle l'avait pourtant dit que c'était une merde, ce truc-, elle sanglotait avec la peur au ventre de crever ce soir, dans une situation aussi conne. La fierté, elle n'en avait que faire, ce n'était pas son genre de parfaire son image, de vouloir la garder intact, l'avis des gens lui passaient au dessus, et elle n'avait aucun soucis à lâcher ses meilleures larmes devant l'ennemi. Seule comptait sa détresse, dévorante. Elle ne dirait rien à Kadeuce, pas pour emmerder son agresseur, même si ça ajoutait un bonus, mais parce qu'elle n'avait pas envie d'être responsable d'une nouvelle bataille. Son parrain serait ingérable s'il apprenait ça. En revanche, elle avait déjà en tête quelques personnes qu'elle allait pouvoir rassembler pour tenter de mettre la main sur cet enfoiré et lui rendre la monnaie de sa pièce, et elle comptait bien mettre sa vengeance à exécution.
(c) AMIANTE


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