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Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
cicatrices : 369
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Dim 28 Mai - 23:06 ▬



lost in thoughts
CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Une ode aux tréfonds. Une ode aux ténèbres. Le silence malgré le vent qui frappe, les structures qui grincent. Le silence en cure aux tourments, aux questions qui lancinent jusqu'à tout couvrir et étouffer. Le silence pour encore subsister, ne pas sombrer. Un souffle expiré et les poumons néanmoins calcinés. L'azur s'élève qui s'attarde sur les recoins isolés, sur ces bordures rongées par le lac qui s'étend par-delà les canaux surveillés. Un rêve d'ailleurs, comme un rêve d'extérieur – loin de l'espèce de cage que deviennent ces rues grisées, tristes et ensanglantées. Loin de ce qu'il est devenu, de ce qui semble peu à peu s'affirmer. Loin, aussi loin qu'humainement possible des vices qui s'amusent parfois à le torturer. Une ode aux tréfonds. Une ode aux ténèbres. Parce qu'il n'y a nul horizon qui puisse lui être promis, nulle clarté à laquelle s'accrocher pour cette rédemption qu'il sait ne pas pouvoir posséder. Il n'y a que les profondeurs pour choyer l'enfant que les enfers ont rejeté. Dieu des Dieux exténué ; Haynes en proie aux doutes qui ne font qu'amplifier. Le silence pour tout enterrer, l'éphémère paix qui prend les devants jusqu'à offrir une once de clarté aux quais qu'il observait. C'est un souffle léger qui passe les pulpeuses, avant que les conversations ne reviennent, avant que les pas ne fracassent cette solitude dans laquelle il s'enfonçait. Rappel brutal à la réalité, cet air nouveau étiolé. Il en soupire, Elijah ; prêt à s'éloigner avant que les traits ne s'imposent, avant que le frère ne se révèle dans la cohue qui s'avance vers les frontières de ce monde à part qu'ils ont à faire tenir. L'heure est tardive malgré ce soleil qui prédomine encore au-dessus des sentiers préservés, bosquets intacts que l'Homme n'a pas encore écrasés. La chaleur est brève qui s'estompe, le poids de l'astre enflammé devenu moindre sur les épaules que les tissus n'ont pas quitté. Il n'a pas suivi le mouvement, s'est contenté de fouiller les poches à la recherche du poison que rien n'a su chasser. Cigarette qui crache déjà ses premières fumées, le dos qui épouse la façade froide à portée. Journée s'est terminée sans qu'il ne puisse réellement la voir passer. « Ye're going with them ? » Il désigne ces hommes qui s'éloignent, les voix qui se perdent dans l'immensité de ces lieux reculés. Il désigne ceux parmi lesquels il peine à s'intégrer, chien solitaire aux habitudes tenaces, au caractère trop trempé pour pleinement coller aux ambiances qui semblent tous accepter. Certains sont pourtant des leurs, mais ces autres diffèrent des rangs auxquels ils appartiennent. Il ne souhaite plus s'y risquer, le deuil et les marques sont devenues des remparts contre l'extérieur de la communauté. Il ne juge pas, enfin, quand la réponse est donnée. Il n'a fait qu'acquiescer, empoignant la veste avant de suivre les pas de ce petit frère qu'il essaie au mieux de veiller. L'inquiétude de l'existence est rattrapée, remplacée par celle qu'il ne cesse de nourrir pour celui qu'il a toujours cherché à préserver. L'instinct qui réclame que perdure ses manies acquises, par nécessité. Il se souvient de la blessure de Kieran, de la fatigue de Aubran. Il se souvient de cette impuissance qui s’immisçait, venin mauvais qui condamnait le reste de clarté qui se cache sous les chairs marquées.

Il a fait vœux ne plus jamais avoir à ressentir ces émotions délétères.
Bêtement, il s'en remet au Tout-Puissant rien que pour cette prière.

Une main qui s'appose à la nuque du plus jeune, la satisfaction qui s'implante par le silence, par la proximité. Il se défait des incertitudes, des choses qui s'amusaient à l'oppresser. La brume dans l'encéphale s'estompe de moitié, remplacée par cette fumée toxique inspirée. Tampon sur les songes qui s'étaient emmêlés. « How ye're doing little brother, hm ? Everything's good ? » Il lui semble que des mois et des mois se sont passés sans qu'il ne puisse ne serait-ce que poser cette question. Les dimanches à l'église ont cette saveur de tristesse depuis la nuit qui emportait leur sécurité, les repas sont un peu plus calmes qu'ils n'avaient pu l'être. Il y a ces absences qui pèsent sur chacun d'entre eux, tous à ruminer sur ces temps anciens que rien ne semblait pouvoir impacter. S'ils avaient su, idiots qu'ils ont été, que ce jour viendrait ; peut-être auraient-ils pu se prémunir et réduire l'ampleur des rivières de larmes qui se sont déversés. Peut-être que les cicatrices auraient été moins profondes, moins saignantes qu'elles peuvent l'être quand tombe la nuit et les démons qui y sévissent dès qu'approche minuit. « I'm... sorry 'bout Grandpa, I know he's but a pain in the ass sometimes, but he wasn't that happy in the new house anyway. And I can't... force him to stay when everything he ever loved is in that focking house, ye know ? » Parce qu'ils n'ont pas eu le temps d'en parler non plus, de cette passation. Le vieux qui réclamait son ancien confort, les souvenirs qui résident dans les murs tremblants de la baraque que le plus jeune a récupéré. Ils n'ont eu le temps de rien, ces frères qui ne se sont jamais quittés. Parce qu'ils ont eu beaucoup à faire avant qu'un semblant d'accalmie ne vienne enfin les embrasser.        





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don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
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Soan Haynes
Soan Haynes
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, dans la veille demeure des Haynes.
ombres et névroses : Le nez a été cassé plusieurs fois, plusieurs cicatrices se battent en duel sur ton corps, sur l'épaule droite la marque des corbeaux est gravée, sur l'avant bras droit une croix celtique. Sur le haut du torse, un voilier a trois mats est tattoué. Sur la nuque, une ancre. Sur les pieds, a droite un coq, a gauche un cochon. Sur le bras gauche, un phare.
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▬ Ven 9 Juin - 15:10 ▬



Lost in Thoughts




Passer la journée à charger, décharger, bouger les caisses, conduire les chariots élévateurs pour mettre la précieuse marchandise légale, alors que tes yeux avides de faire du profit ne voyaient que des marchandises à détourner, pour mieux revendre sous le manteau.


Mains avides qui doivent rester à faire les bonnes choses, alors que le soleil frappe la peau qui n'est pas recouverte du bleu de travail. La marquant, la brunissant un peu plus, plus qu'elle ne l'est déjà. Travail ingrat que tu effectues, mais tu t'en es accommodée, il y a toujours pire. Tu pourrais t'occuper de gosses qui passent leurs temps à crier. Tu pourrais... T'sais pas, balayer dans des hôtels, y'a plein de job de merde.


Seuls problèmes des docks, c'est qu'il y a rarement une nana qui passe. M'enfin... ne peux pas avoir la crémerie, l'argent de la crémerie et bourrée la crémière. Alors que la fin de la journée s’approche, tu te mets a discuté avec les gars, comme une fin de journée traditionnelle pour aller se pinter la tronche ensuite, dire d'oublier l'espace d'un instant la misère ambiante de Southwest.


'' Eh ouais Roger... Faudrait s'faire une bouffe à l'occasion... ''


Qu'un viens dire, les écoutant d'une oreille, l'autre étant d'écouter qui franchit la porte. Guettant, alors que ce sont les traits fatigués du Lion, qui se dessinent. Un sourire, venant se graver sur tes lèvres alors que ton grand-frère s'approche, les autres se mettre à partir. Alors que tu t'approches de l'homme fatigué.


'' Nah ! Mon frère en premier. ''


Que tu viens dire alors que le sourire s'ancre encore plus sur tes lèvres, te faisant empoigner alors que vous commencer à marcher ensemble. Alors qu'un confortable silence se met en place, la voix usée le casse.


'' Aussi bien qu'une truite hors de l'eau... on fait avec, la fatigue. ''


Petite tape que tu viens donner sur l'épaule du frère protecteur, même si tu caches l’inquiétude qui se met à ronger ton intérieur, au vu de la tête d'Elijah. '' Toi ? '' que tu viens glisser, haussant un source-le, constatant de plus proches que la fatigue qui ronge le Lion.


Nouveau silence qui s’impose, alors que la voix du plus ancien s'élèves. Un sourire se perchant sur les lèvres, alors que le rire suis. Il suit... Tu te plais plutôt bien avec le vieux Aubran. Quelques tapes fraternelles son accordé sur l'épaule du plus vieux.


'' ça vaaaa, j'ai profité de mes quelques jours de calme dans la maison. Mais l'vieux est sympathique, tant que j'touche pas au meuble... ça devrai l'faire, j'le plain quand j'vais ramener des gonzesses. ''


Rire gras, touche d'humour qu'il faut pour relancer la machine, même si... La question que tu redoutes tant, va devoir être amené sur le plateau.


'' Ta une sale gueule... Un air pensif eh , fait pas trop d'esprit, tu risques de perdre tes cheveux. ''


▬ by tetradke ▬






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Elijah Haynes
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ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Lun 19 Juin - 16:39 ▬



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wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Les vents changent, soufflent aussi certainement que s'avance une nouvelle ère improbable. Il y a ce parfum d'antan, comme un relent de sang. Il y a ces espèces d'effluves qui stagnent, comme des spectres insondables. Il a tiqué, Haynes tourmenté, essayant de fuir les affres des réflexions dans lesquels il s'enfonçait. Il s'en remet au présent, aux bribes d'un passé qui construisent l'avenir supposé. Les sentiers découverts et les voies désignées. Il veut pouvoir avancer, mais les questions sont légion et les incertitudes tortionnaires. Silencieux, l'animal calme. Silencieux malgré ces excuses offertes, ces justifications qu'il n'avait pas à apporter. Pas en sachant qu'ils ne sont qu'invités dans la demeure désignée. Elle ne l'a jamais réellement possédé, autant que Soan ne pourra prétendre le moindre droit sur cet héritage qui doit demeurer intacte jusqu'aux derniers souffles à cracher. Le vieillard qu'il nommait parviendra à les enterrer, il s'en fait cette imbécile idée qui reste jusqu'à trop bien s'ancrer. Et pourtant, le temps n'a pas cessé ses courses, longeant inlassablement les lignes de leur petite et triste existence. La leur, la sienne. Damnés condamnés que rien ne pourrait encore sauver. Il viendra un temps où l'un de ces grands hommes aura à s'éteindre et il appréhende tout ce qui pourrait alors trembler – la stabilité de cette espèce de lignée tout juste redorée. C'est un soupir discret qui a bravé les pulpeuses, finalement. Rien qu'un souffle à peine réprimer sous ce que celui-là se met à sous-entendre. C'est un sourire qui anime les lippes, une courbe légère sur les pulpeuses pour trahir l'amusement, mais aussi les doutes quant à ce qu'il croit pouvoir s'offrir maintenant que ses pas sont hantés. Liberté est réduite de moitié avec ce grand-père à ses côtés, il l'apprendra à ses dépends quand il pensera pouvoir jouir de quelques plaisirs en pleine nuit. Mais il n'a rien dit, il n'a rien ajouté. Il y a ces autres pensées qui continuent de flirter avec l'essence fatiguée. Il y a ces possibilités, cet héritage qu'il croit pouvoir délaissé pour quand les blessures auront raison des chairs déjà abîmées. Songeur, Elijah. Ailleurs, Dieu des Dieux. Les traits qu'on vient critiquer, la fatigue qui s'accumule et qu'il n'a pas su chasser. Elle traîne et lancine, accentuant les crevasses aux pommettes et les cernes sous le regard à peine relevé. Ne pas faire trop d'esprit, lui qui n'a jamais cessé de s'y enfoncer. Cherchant une rédemption qu'il ne pourra jamais caresser, quémandant une accalmie tout en sachant qu'elle ne pourrait être éternelle. « Yeah... I know. » Ailleurs, encore. Ailleurs puisque préférant s'imaginer un avenir plutôt qu'une marre de sang dans laquelle reposer. « I was thinking to... something and... well, ye know me, right ? » Un sourire de plus, enfin. Un sourire pour apaiser l'inquiétude qui semble lui peser ; parce qu'il n'a pas ignoré ces œillades penchées, cette attention toute particulière qu'il vient de s'approprier sans pour autant la souhaiter. « Don't worry, hm ? » Si peu convaincant, pourtant sincère dans cette réclamation.

Qu'il ne s'inquiète pas, l'homme, puisque bien des choses pourraient rentrer dans l'ordre.
Qu'il ne s'inquiète pas, le frère, parce qu'il n'aspire qu'à retrouver ces piliers forts.

« Do ye remember that place, little brother ? » Et il s'arrête, Elijah. Ils longeaient les docks avant que la carcasse ne s'abandonne contre l'une des immenses boîtes de taule – et la mélodie reste la même que dans ces souvenirs. Un fracas léger contre le bitume qui s'est trop avancé, semblable aux falaises isolées. Les brises sont similaires, elles caressent la peau pour apaiser les brûlures d'un soleil cruel. Il ne manque que le sel, que le silence. Il ne manque que cette paix qu'ils s'étaient mis à chercher quand l'orage de la démence se mettait à gronder. « That perfect piece of paradise, down to the house. I used to call it Lost River. » C'était il y a des années, c'était il y a un temps infini désormais écrasé. Et le sourire pince les pulpeuses tandis que les traits s'abaissent, tandis que les songes reviennent en une houle incontrôlable sur l'âme qui s'y laisse charmer. Il ne suffirait d'un rien, finalement, pour que cette tranquillité qu'il y glanait puisse alors être partagée. « I wish we could've find a place like that again around here... but there's not such things in this shit hole we living in, doesn't it ? » Il s'en amuse à peine, un rire soufflé et rapidement brisé, enseveli sous les tendresses d'un vent miséricordieux. « I was thinking about that today, I don't know why. » Oh, il le sait, les idées germent qui ne peuvent être chassées ; elles restent et subsistent, insistantes sous les côtes si souvent malmenées. Il y a cette volonté de parfaire ce nom qu'il aurait à laisser, un héritage à offrir à tout ce qu'il peut représenter. Plus encore maintenant qu'une chance lui est donnée de rendre sa vie plus légitime d'une parcelle de clarté. Ailleurs, Elijah. Enfoncé dans ses suppositions, l'homme qui semblait à même de pouvoir ployer le genou et tout abandonné. Mais la force, mais la conscience qui refuse de tout délaisser. Mais l'instinct braille enfin pour que la grandeur soit récupérée, pour que cette prestance puisse être soignée. « Nothing's last, right. That the end of our story, to all of os. » C'est un haussement d'épaules qui termine l'expression des sentiments qu'il lui confiait. Rien qu'un bref mouvement avant que pleine hauteur ne soit retrouvée, avant qu'un dernier pas ne soit fait pour se tenir au bord de l'un des quais. Il guette le courant qui va et vient. Il contemple la force et la détermination des vagues qui finissent finalement par se fracasser. Elles s'élèvent pour succomber. Elles s'élèvent pour, en quelques secondes, tout à fait disparaître et ne rien laisser.         





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▬ Lun 26 Juin - 15:02 ▬



Lost in Thoughts






Le sourire d'Elijah te redonne un peu d'espoir, sur la sanité mental de ce dernier. Il est encore capable de sourire, il est encore un minimum vivant à l'intérieur. C'est bon signe que le lion, montrent encore des caractéristiques humaines. Les réflexions qui l'animent, tu voudrais bien les savoirs. Ça a l'air grave, ça doit être quelque chose d'important... mariage ? Gamin ? Tu vas devenir tonton ? Oh bordel de merde, déjà que tu ne sais pas comment dialoguer avec la gamine de Seamus... Putain l'angoisse de devoir gérer le gosse de son propre frère... Tu veux bien en accepter des choses, mais non pas ça, ça va être un stress supplémentaire.


PUTAIN DE MERDE ELIJAH HAYNES ! DECONNE PAS !


Bon.. ok Roger, tu pars un peu en couilles, un peu trop. On va prendre une grande respiration , on va se calmer et l'écouter. Rire qui s’échappe, alors que tu hausses le sourcilles. COMMENT TU VEUX QUE JE M'INQUIÈTE PAS BORDEL !

Tu te racles la gorge, avant de froncer légèrement les sourcils. '' J'te connais frérot, je sais que quand ta quelque chose en tête, ça peut t'bouffer les neurones. ''


Il se met à divaguer, le dieu parmi les hommes, il divague. Ce petit bout de terre, ou nous avons vécu pendant trop longtemps. Mais, ce con, il arrive à te faire plonger dans la nostalgie, alors que vous marchez... Tu te renvoies plus de vingt ans en arrière, quand vous descendiez dans les rare moment de calmes ou dans les moments où il fallait fuir pour éviter une tempête d'injures et de coups. Impuissant que tu as été.

'' Oui... oui, je m'en souviens parfaitement.''


De cet endroit, qui t'a donné cette fascination pour le monde marin. Aussi, cette envie de prendre un voilier est de partir là ou le vent t’emmène. Échapper a tout et vivre une vie remplis d'aventure, pirate des temps modernes que tu aurais pu être. '' Ouais... Lost River, c'est un beau nom pour ce coin magique. Ça me manque aussi... Heureusement que j'ai les docks a proximité, sinon j'serais malheureux sans eau. ''


Et c'est à ton tour, de partir, de divaguer sur des choses. '' Un jour frérot... J’achèterai un voilier ou une connerie dans s'genre là... Pis on prendra la mer, juste un instant pour profiter. ''

Avant que les paroles, du frére-lion se fassent entendre. Les yeux qui se reposent sur lui... Il y pensais de retrouver cet endroit. En vrai, bonne idée qu'il a.

Ta regardée dans les environs ? À l'extérieur de Détroit, si il y avais pas des lacs ou on pourrait glander ? ''

Que tu viens dire, interrogateur. '' Ou même... Un endroit que l'on pourrait créer et aménagé. ''


Pour finir sur une note dépressive, rien ne dure, à part le sang. Les bâtiments s'écroulent, les maisons vieillissent. '' Il y a des choses qui durent... Qui perdurent même quand on aura passé l'arme à gauche et qu'on sera devenu des Saints-Patrons que des crapules invoqueront avant de commettre un méfait. Le sang, mon frère. Le sang dur, aussi longtemps qu'un Haynes serra en vie, que se sois notre petite fille, comme notre petit petit petit petit-fils... Nous serons la. Même de là-haut. ''


Que tu viendras souffler lentement, alors que le bras vient se serrer autour de ce vieux frère.


▬ by tetradke ▬


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Elijah Haynes
Elijah Haynes
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sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Dim 9 Juil - 22:38 ▬



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Il guette un signe, un ailleurs que le reflet grisé aurait à matérialiser. Une autre vision des choses, un avenir plus radieux que celui qu'il imagine depuis quelques années – même malgré cette nouvelle clarté à ses côtés, malgré ces sentiments réanimés. Cette perfection inégalée. Il songe à ce futur incertain, aux plaies qui attendent de pouvoir s'installer, creuser les chairs jusqu'à les démembrer. Litanies lointaines continuent de chanter, résonnent alors les promesses d'un néant insondable pour les loger. L'antre des profondeurs, l'enfer personnel de cette lignée. Damnée, maudite sur des générations par la folie qui s'est insufflée. Corrompus, ces hommes qui n'espéraient que vivre, prospérer, survivre à la démence qui s'amusait à les blesser. Et dans la houle d'un courant léger, il n'y a que ce vide pour se révéler. Un rien sans fond, un silence assourdissant qui envenime l'espoir et les rêves jalousement gardés. Il a tiqué, inspiré. Il a tiqué, soufflé, essayant d'ignorer cette indéniable vérité. Ils sont voués à s'effondrer sans chœurs, sans note, sans symphonie pour supposer qu'ils aient changé quoi que ce soit. Ils ne sont que démons que les crépuscules couvent, ils ne sont que les rejetons des trous noirs, carcasses aux semblants de vie ; mais vidées bien souvent sans envie. C'était un beau titre pour cet endroit isolé, ça reflétait un peu l'immatériel auquel ils sont voués. Perdus, lointains. Égarés, des rivières finalement desséchées. Légendes que le monde finira par oublier, un nom destiné à s'éteindre sans le moindre impact sur tout ce qu'ils auront pourtant touché. Mais le rictus, mais les fantasmes qui en viennent à s'installer. Il écoute les suppositions de ce frère qui y plonge, qui nage vers des rives plus radieuses, plus prometteuses. Un voilier, une liberté acquise, saisie à pleines mains et serrées. Joyau d'un oasis que les nuages finiront par faire disparaître quand les paupières se seront fermées. Il écoute, jusqu'à manquer de s'y laisser charmer. Mais les vagues s'écrasent, les quais sifflent leur fragilité latente. Vanité des souhaits, ils ne sont pas méritants d'un tel présent pour ce nom qu'ils ont à porter. Oh, il a regardé les alentours, il a fouillé les environs. Il s'est perdu pendant des heures, cherchant l’Éden derrière les bosquets mal entretenus, ces feuillages oubliés que tous ne regardent même plus comme ils se laissent diriger. Rien n'a retenu l'attention, rien n'a su apaiser les plaies intérieures de celui qui refuse de les révéler. Il n'a fait qu'errer, sans succès. Il n'a fait qu'errer, animant les traits pour trahir ces recherches déjà orchestrées – jusqu'à cette proposition, cette idée d'ores et déjà soulevée. Il y a pensé, parfois, il a supposé ce bien qu'il pourrait s'approprier. L'entendre de l'extérieur à cet effet d'un peu plus toucher. Ça a un semblant de réalité, là, quand il n'est pas celui à y penser. Les traits creusés, les sourcils froncés. Les traits qui se figent dans les réflexions comme il s'égare sur les images d'une imagination fatiguée. Et s'il restait quelque chose en ce monde que les battements des cœurs Haynes auraient alors à hanter quand les souffles se seront étiolés ? Autre que le sang qui aura séché, autre que le nom déformé, que les récits et histoires qu'on finira par transformer.

Un bien où l'âme pourrait alors s'éterniser.
Reposer à jamais sans craindre l'oubli affamé.

Le bras sur l'épaule, proximité qui rappelle les anciennes années – quand la brise était la seule à pouvoir les bercer. Il contemple les reflets, Elijah, constatant que le temps passe, que l'usure s'acharne. Mille et une vies en tête, l'impression d'avoir déjà trop encaissé. Et pourtant, il y a cet élan nouveau qui s'immisce, un venin salvateur qui flirte avec les veines gonflées. Le sourire est bref qui s'ancre sur les lippes, qui trahit brièvement ce manque de foi en un projet à peine évoqué. « I don't know. » Et les paupières sont closes tandis qu'il soupire, les poches déjà fouillées, une énième cigarette cherchée. Fumée s'élève, terrasse l'air libre qui s’immisce et se retrouve chassé. Inspiration profonde, les songes qu'il essaie de ranger – les idées à trier. Rêves et réalité qu'il se doit de démêler. « Fer what ? Legacy ? C'mon, look at me. » Cicatrices gisantes sur les traits, sous les tatouages usés. Il porte sur lui la trace des guerres futiles qu'ils ne finiront jamais – la violence d'un monde dans lequel néanmoins il se complaît. Pour rassasier l'animal qui sommeille dans la carcasse abîmée, pour apaiser les voix qui dans sa tête s'amusent d'ordinaire à le torturer. Pour contrôler cette nature qu'il essaie de ne pas dévoiler, qui alimente les conversations, le soir, quand bière s'écoule dans les verres servis. Rumeurs-légendes. Récits glaçants et sanglants qu'il n'a jamais confirmé, qu'il n'a cependant pas nié. Il n'a pas l'étoffe de maître de lignée, folie pullule dans son sang qu'il craint d'avoir à transmettre comme il se sait définitivement damné. « I've nothing to offer and ye know it. » Fataliste, convaincu de cette triste finalité. Il n'a rien à offrir, même malgré les envies qui animent parfois ses nuits quand Morphée daigne l'enlacer. Il y a pensé, Elijah, et plus d'une fois. Il a en mémoire les rires qui pourraient animer la baraque récemment achetée, cette vitalité indomptable qui viendrait déranger les habitudes déjà parfois bousculées par l'adorée. Il y a songé, Haynes molesté, à cette famille qu'ils pourraient créer avec cette pierre précieuse à ses côtés ; mais le monstre rappelle toujours sa présence, déchirant alors les dessins d'avenir serein, dégradant les films posés qu'il aimait s'inventer.          





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ombres et névroses : Le nez a été cassé plusieurs fois, plusieurs cicatrices se battent en duel sur ton corps, sur l'épaule droite la marque des corbeaux est gravée, sur l'avant bras droit une croix celtique. Sur le haut du torse, un voilier a trois mats est tattoué. Sur la nuque, une ancre. Sur les pieds, a droite un coq, a gauche un cochon. Sur le bras gauche, un phare.
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▬ Lun 24 Juil - 12:52 ▬



Lost in Thoughts






Il ne sais pas Elijah, son esprit parcourant sûrement de longue distance de pensée. Bras qui se resserre autour de ce frère, alors que tu le regardes. L'air toujours inquiet, alors que les mots lourds de sens tombent, fer what ? Legacy ? C'mon, look at me. Des mots qui tranchent aussi fort qu'un couteau, tu le sens ton cœur se serrer à ses mots là.
Ta du mal à avaler ta salive, alors que ce beau salaud vient en remettre une couche, mettre du sel dans la plaie pour que ça face un peu plus mal. I've nothing to offer and ye know it


Frère qui s'écroule sur lui-même, dents qui se serrent et mâchoire crispée. Non, tu ne peux pas lui laisser dire ça, le sang qui se met a brûlé dans tes veines. Tu l’empoignes part l'épaule, commencent à aboyer comme un clébard enragée,

'' Listen to me, ye piece of fooking seagull shit ! Don't play this game, ye have thing to offer. ''

Tu reprends ton souffle, vu avec l'intensité a là quel, tu viens de gueuler, te vider de tout ton air, alors que tu plantes ton regard dans celui de ton frère adorée, adulée, presque divinisée. Tu ne peux pas le laisser dire, ça tu préférerais te couper les couilles que d'entendre d'autre connerie sortie de ça bouche.

'' Ye are a courageous one, ye are brave. I don't fooking know somebody, no one who would have take care of us like ye did. No one could have ever done that ! ''

Tu viens de nouveau beugler, alors que pose ton index contre son torse.


'' Josiah, is proud of ya' for takin' care of me when he wasn't there. This ol' bastard of Seamus will leave his daughter, his jewel with ya to keep ! ''


Tu te décolles de lui, d'un pas furieux, pour venir mettre un coup de pied dans une poubelle, qui tombe au sol,l'ordure s'étalant sur le bitume déjà dégueulasse. Te tournant de nous vers lui, le visage défiguré par la colère, haine qui s'est installé en toi, frère que tu tiens en haute estime, alors que tu le pointe de l'indexe a nouveau.

'' And we talk 'bout Jade ?! SHE FOOKING LOVE YA !  Been how long since she is with ya' ? Always comin' back for ya face, not enough love to  leave somethin' who mark ya passage on this hell of kingdom ?! ''

Le cœur qui se met à battre, rapidement, qui envoie ce sang impur, le sang du démon dans tes veines.

'' Ya have thing to offer, ya have the knowledge to repair a fooking house, not everyone can't do that. Ya have qualities to give. ''
Nouveau coup dans cette poubelle, Douleur qui te prend au pieds. Alors que tu serres les dents.

'' Ya are just fookin' tired, to say dat. ''
P { margin-bottom: 0.21cm }


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Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Lun 14 Aoû - 1:46 ▬



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wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




L'humanité en berne, trahie par les lippes qui se sont animées. L'humanité en deuil de ce qu'elle a tant supposé, de ce qu'elle aurait souhaité préserver – les instincts d'antan qui ne conduisaient pas à la mort, ni aux ombres maladroitement chassées. Les ténèbres affamées, chérissant ce fils qu'elles ont vu s'éloigner. Elijah et son errance, la perdition au fond des prunelles fatiguées. L'humanité en berne, la malédiction désignée. Sans nom et sans importance, pourtant plus pressante que jamais. Les chemins se voilent, les futurs se précisent – se brisent. L'espoir submergé. Il lutte, bataille – à coup de poignard, guerres éternelles qui persistent à tout ravager. Stabilité s'est effritée. Il veut rendre les armes, offrir aux vents et marées l'essence qu'ils insistent à réclamer. Il veut défaire les efforts, persuadé qu'un semblant de paix pourrait alors lui être accordé – s'il savait. Mais colère gronde, tonnerre lointain. Un éclair sur les berges de bitume, sur les quais épuisés. La voix qui claque jusqu'à résonner, qui flirte avec les battisses qui se sont mises à trembler. Il y a cette espèce de peur qui se dévoile dans le regard qu'il parvient à croiser – une infime petite étincelle de frayeur derrière la colère qui essaie de le protéger. Il comprend, n'a pas besoin de trop s'y attarder. Il sait ce qu'il vient de supposer, la manière dont les notes sonnent solennelles quant à ce qu'il exposait. Les faits, l'évidence sur cet horizon couvert depuis des années. Chemin sans nulle autre destinée que les enfers qui lui sont attribués ; finalité qu'il a probablement supposé plus proche que jamais. Il ne sait pas, ne sait plus – les volontés sont là pour encore subsister, les forces manquent pour se persuader d'en avoir le droit, ne serait-ce que de le mériter. Même malgré les mots qui lui sont confiés. Même malgré tout ce que celui-là tient à lui faire écouter. La bravoure encensée, ces tristes années déterrées – soulignées pour parfaire le plaidoyer. Il a veillé, n'a jamais réellement cessé. Il a veillé, Elijah, à ce que ses frères ne manquent de rien – il a cherché à les protéger, jusqu'à pleinement s'y laisser transformer. Créature informe et tourmentée, bête instable et assoiffée. Une moitié d'âme pour un encéphale contaminé à la cruauté. Josiah qu'il nomme, Seamus sur lequel il enchaîne. L'humanité en berne, un sursaut pour la réanimer. Un coup de tonnerre qui surpasse les coups de colère. Un coup contre ce qui se trouvait à portée, cet attrait indompté qui circule dans le sang qui parvient enfin à se révéler.  Il s'emporte, Soan, parce qu'il voit le sol se fissurer. Son sol, façonné aux actes que Haynes molesté cherchait à honorer. En voulant le protéger, il devenait ce monde auquel le plus jeune irait se référer. « Soan... » Il essaie de couper court à la folie, il essaie de faire taire les malins qui se sont avancés. Jade sur qui il vient s'épancher, Jade dont l'amour est pointé – cette démence incertaine qui consume les deux êtres finalement reliés. L'évidence qu'ils peuvent être sans qu'il ne parvienne pleinement à s'en assurer. Les traits se sont abaissés, il a tiqué. « Soan. » Il essaie encore, il veut pouvoir l'en préserver. Il essaie, Elijah, d'apaiser les maux qui semblent s'être éveillés.

Un nouveau coup, et la fatigue est blâmée.
Un nouveau coup, et le souffle s'est brièvement brisé.

« And ye're just too stubborn to understand. » L'attention à capter, le silence dont il profite pour oser cette avance, pour rappeler ces choses qui dépassent tout ce qu'ils ont à braver. « It's not that I don't want to, it's that I don't know how. » Vérité poussée, plus détaillée. Vérité qu'il lui concède, parce qu'il est celui qui écoutera, même malgré la difficulté dans laquelle il se drape quand il s'agit de voir les troubles chez l'aîné. Il lui offre une importance qui dépasse l'entendement, il le croit sans fêlure, sans craquelure. Il l'imagine à même de pouvoir tout supporter, mais la pression sur les épaules pèsent plus qu'il ne pourrait l'avouer. Fatigué, c'est fait. Exténué d'avoir à tant réfléchir pour prétendre un soupçon de rédemption pour cette vie d'ores et déjà entachée. « Build a house won't help fer anything if something happen, ye know that, right ? » Oh, légèreté. Secouée et empoignée, étranglée pour rester à sa place, pour revenir flirter avec l'instant qui leur avait échappé. Il en use, il cherche à faire valoir ses bienfaits. Rien que pour celui qui se tient à sa portée, rien que pour ce jeune frère qu'il ose approcher ; sans peur, sans retenue, sans hésitation. Fureur qu'il ne craint pas, qu'il n'a pas à appréhender – les maux sur sa chair témoigne de sévices plus profonds qu'un coup mal anticipé. « Alright, I know what ye mean... but, yeah, really ? Can ye see me hold a focking thing like that ? » Enfin s'élève cette espèce de rire, comme un souffle amusé. Les images lui viennent qu'il ne peut ignorer, quelques murs levés pour tenir en leur sein le fond de ce qu'ils sont, une famille démembrée, mais bien trop liée. « What do ye suggest exactly, little brother ? » Parole qu'il lui rend, l'idée déjà faite depuis des années, mais la curiosité l'emporte pour taire le joug des maux qui s'était manifesté. Il lui offre la possibilité de souffler, de s'éveiller – il lui désigne l'issue vers laquelle s'engager, loin de cette rage qui s'amuse par trop de fois à les dévorer. « C'mon, tell me, ye made me curious. » Qu'il les étrangle, ces réminiscences de colère. Qu'il s'en sépare, Soan, parce qu'il doit œuvrer dans la paix – loin des tâches que le passé pourrait avoir laissé sur les idées.           





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❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
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Soan Haynes
Soan Haynes
Martyr

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sanctuaire : Southwest, dans la veille demeure des Haynes.
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▬ Sam 16 Sep - 12:31 ▬



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La colère qui s'instille aux plus profonds de ton cœur, fureur qui vient maintenant couler dans ton sang qui te brûle, qui te fait vivre, rage dans l'âme qui est un brasier sans fin. Alors que marche dans la vallée de la mort de ton esprit, la voix lointaine, fatigué de ton frère, frère, idolâtrée, adorée.

Tu l'entends, presque un murmure, ton prénom. Peu a peu, ça te tire de ta sordide torpeur, gouttes de sueurs qui viennent ruisselle sur ton front, perlé jusqu'à s'écraser au sol. Le regard qui se pose sur la forme d'Elijah, qui s'est approché un peu. Tu l'écoutes... Trop borné pour comprendre ? Caractère de cochon que tu as, il ne sait pas comment faire ? Tu lèves les sourcils, à cette énonciation. Surpris que tu es, une sueur froide te parcourrait quasiment l'échine aux mots du plus vieux des Haynes.

'' Ouais j'le sais, mais qui sait, savoir construire des maisons... ça lancera p'être un business. '' Question d'argent, qui revient. L'opportunisme des Blacks Crows, gravé dans ton éducation, vautour qui guette n'importe quoi pour faire un peu de billets verts en plus...

L'image mentale d'Elijah tenant un nourrisson à peine né, à essayer de lui donner le biberon... t'entraînerait bien un rire dans une autre situation, beaucoup moins dramatique mais eh... T'penses que ça s’apprend, comme à l'école. '' Pourquoi pas ? On a bien géré Sorcha '' que tu viendras dire, après tout... On a tous vécu avec Seamus et sa fille qu'on a commencé a considéré comme l'une des nôtres, c'est ce que tu penses et personne n'était prêt à l'arrivée d'cette gamine pour finir... T'penses que tout l'monde c'est bien démerdé pour l'intégré... Du moins, tu penses, tu n'es pas vraiment sûr.

Il s'approche, te retrouvant face a face alors que la colère est de ton côté passé,ça s'en va et ça revient comme une chanson populaire. Alors qu'il demande des réponses, des idées. T'hausses les épaules '' J'en sais rien, mais j'suis sûr que tu pourra bien te démerder en tant que daron. Pis que Jade ferra une bonne mère même si j'arrêterais pas de la tacler pour la faire chier. ''


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Elijah Haynes
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ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Dim 1 Oct - 19:31 ▬



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Il y a une étincelle d'espoir qui flamboie dans le regard de ce frère ; comme une aube nouvelle, comme une clarté imparable que rien ne saurait effacer. Grandiose détermination qui scintille pour chasser les ombres, ténèbres épaisses qui rôdent et stagnent, affamées autant que meurtrières. Il y a cette étincelle de bravoure qui sommeille, qui attend le glas des combats à mener pour s'éveiller, un tambour ancien qui gronde le nom de la lignée sacrée. Et le sourire se dessine, quoi que maigre, bien que sincère. Il s'apaise, l'endocarde tourmenté, apeuré. Il retrouve quelques notes moins délétères, plus singulières. Symphonies vouées à rester, pas même éphémères. Raison qu'il ne peut que lui donner, il s'était illustré. Petit bout de chairs qu'il tenait entre ses bras, qu'il persistait à veiller. Un joyau que les mains caleuses parvenaient à choyer ; nécessité. Il s'était improvisé père parce que le choix ne lui avait pas été laissé et les instincts, alors, s'étaient rapidement installés. C'est un soupir de résignation qui passe les lippes dissimulées. C'est un filet d'air moins toxique qui fracasse le brève calme tout juste posé. Une brise sur les cœurs malmenés. Un rappel d'un temps ancien, comme si les années parfois refusaient de passer. La mémoire qui aide à taire les démons qui peuvent encore les oppresser. Il se berce à ce qu'il ose prononcer, il se laisse prendre par ces possibilités. Père qu'il deviendrait, lui dont les desseins s'étaient faits plus sombres jusqu'à ce que Jade et ses lueurs ne viennent tout égayer. Elle l'a réanimé, sorti de cette léthargie présente depuis des décennies. Elle lui a rappelé ce que voulait dire vivre, prospérer. Elle lui a offert cette seconde chance qu'un Dieu rancunier hésitait à lui concéder. Elle se fait plus ferme, la main sur l'épaule. Elle appuie comme pour y délaisser ces « merci » qu'il peine à formuler ; Elijah bien trop discret. Et l'azur s'envole, fuyant les traits du plus jeune, s'abandonnant sur le triste tableau des quais dans lesquels il commence à s'enraciner. Brumes légères dansent, supposent les ombres qu'il aurait à combattre si ce jour venait à arriver. Et si l'âme craint l'avenir, le cœur réclame que le courage soit gouverneur de cet empire. « Yeah, maybe. » Peut-être. Et peut-être que tout pourrait bien se passer, peut-être qu'enfin se dresse à lui une parcelle de cette rédemption tant pleurée. Peut-être, mais les rêves sont tenaces qui refusent de se laisser chasser. Peut-être, peut-être parviendra-t-il à rendre ces hypothèses réelles, loin des fantasmes improbables et inlassablement ressassés. Loin de ces barrières immatérielles qu'il s'imposait, possiblement par lâcheté. Plus par peur en vérité, la peur d'échouer. « But I wasn't talking about that. Y'all are obsess with this idea, doesn't it ? Y'all want us to have a child so bad, man. Un rire, cette fois, sans ironie. Rien que ce constat, cette joie qu'ils leur espèrent tous ; et qu'il ne peut s'empêcher de chérir derrière ses marques mal feintes d'agacement. No, I was talking about something else, like, I don't know... A place I could have on me own. »

Un sanctuaire qui porterait ses fardeaux et ses joies enfouies.
Un lieu où sérénité aurait enfin à être proclamée.
Le règne d'une glorieuse prospérité pour ceux qu'on a tant blessé.

Il rêvait d'héritage, Haynes molesté, quand les cieux étaient encore noirs, quand les barreaux encore le retenait. Il avait cet espoir fou de pouvoir léguer quelque chose à ceux qui l'ont tant aidé, famille recomposée de bien des traits. Il avait ce besoin, fut un temps, qui s'éveille encore maintenant. Une impulsion qui refuse de s'effacer, une ligne directive que les pas semblent forcés de suivre – sentier parsemé d'embûches qu'il est prompt à remonter. C'est un rire presque salvateur qui passe, une note à peine audible dans le brouhaha de la vie qui continue son œuvre alentour. Au détour d'une prière d'antan, dans le cheminement des choix qu'il a fait, il y a cette ouverture de futur qui semble se profiler. Une famille à créer, un monde qui n'appartient qu'à son nom à bâtir. « Lost River, hm ? I miss it. » Pour que les pas reprennent, pour que la marche éloigne les spectres de ces étendues défraîchies et grisées. Les rues mornes à suivre, ces bâtisses délaissées qu'ils ont à effleurer. « I'll think about that first. » Elle est là, l'occasion de créer ce qu'il ne peut délibérément pas pleinement s'approprier jusqu'alors. Une stabilité, la promesse d'aisance pour celle qu'il s'est mis à aimer, pour ces projets pour lesquels on continue de les oppresser. Famille. « It could be the first place where ye won't have to face Isaiah fer a broken chair if it happens... but ye will have to face me. » Taquinerie qu'il ne retient pas, les habitudes trop sanguines qu'ils partagent peut-être tous, davantage dans cette fratrie abîmée. Là, il parvient à respirer. Là, il parvient à prendre sur lui pour taire les murmures des malins qui cherchaient à le silencier. Elijah plein de volonté. Elijah qui croit en un avenir, quand pendant longtemps cette porte lui semblait fermée. Elijah qui réapprend à vivre, sous le regard de ceux qui le pensaient depuis longtemps condamné à cette pénitence morose et trop bien ancrée. « I'll think about it, and about the rest too before ye ask. » Pour prévoir, cette fois – parce qu'il y a cette vision qui ne semble pas les quitter. Parce qu'il le sait, au fond de lui, lignée Haynes doit encore pouvoir subsister.            





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▬ Lun 16 Oct - 14:05 ▬



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Tu la sens, cette main qui se pose sur ton épaule. Tu ne la connais que trop bien, cette façon détournée pour éviter les futiles mots, ce merci, détourné, cacher, gestes que les frères connaissaient comme une tradition sacrée. Tape amicale que tu viens donner, répondant à ce geste part un de rien frérot. Regarde qui se porte encore une fois sur le plus vieux, sourcilles qui se haussent.

'' Oh.'' que tu viens laisser échapper... Comme surpris, aux révélations d'Elijah, ce n'est pas un gosse qu'il pensait... oh, ta semi-pété une durite pour rien, on dirait. Tu hausses les épaules, soulevant un sourcilles. '' J'sais pas, c'est l'sujet l'plus logique sur le quel j'pouvais argumenter. ''

Tu t'éloignes un peu, levant les bras au ciel, prenant un air faussement outré. '' Pis a qui j'vais enseigner un tas d'connerie sinon ? Pis eeeh... Tout l'monde est obsédé avec s't'idée là... Fait combien d'pige que t'es avec Jade ? '' Du plus loin que tu te souviens, tu te souviens qu'ils ont toujours été ensemble, après niveau mémoire, tu n'es pas l'meilleur pour ça.

Mains qui viennent se fourrer dans tes poches alors qu'il parle d'un endroit, de quelque chose a possédé, du dur donc ? Ouais, pourquoi pas. T'hoches la tête, buvant les paroles du plus vieux. Alors que tu marches a ses côtés, tête baissé sur le sol à la recherche d'idée. '' Cette bonne veille rivière perdue... Lost River... ouais, ça a du potentiel. ''

Les souvenirs remontes, alors qu'Elijah se plain des chaises cassée, qui viens te faire arracher quelques grognements-rire dont tu as le secret, tel un sanglier en pleine cavale. '' Pas d'ma faute si les gens méritent des chaises cassées sur l'coin du groin. J'préfére mille fois m'excuser auprès de toi que d'Isiah ''

Pensée... Penser que le frère annonce, il y pensera. T'es pas du genre à réfléchir.

'' Quand tu dis un endroit à posséder... Un truc privé ? Genre, on retape et aménage un hangar pour nos p'tite sauteries avec les copains ? Ou un truc ouvert au public, genre une quincaillerie ou un bar ? '' Que tu viens demander, relevant la tête vers lui.

Essayant de filer le peu d'idée que ton maigre cerveau peut pouvoir donner, le peu de neurones pas encore bouffés par la cocaïne et l'alcool se mettent presque a brûlé... Si tu fais trop d'esprit, t'va te mettre à perdre tes cheveux. Ta soyeuse crinière que tu n'entretiens pas vraiment d'ailleurs.


▬ by tetradke ▬


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Elijah Haynes
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▬ Lun 6 Nov - 22:56 ▬



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Derrière les remparts de l'encéphale, quelques images s'imposent. Les éclaircies par delà la grisaille d'un horizon jusqu'alors si pâle, épais. Quelques notes singulières, des rires étouffés, les lueurs qui scintillent aux prunelles gamines qui observent et s'impatientent – avides de savoir, avides de voir. Au-delà des monts ténébreux, au-delà des cauchemars que le sang a déjà expérimenté. Une force nouvelle, portant le nom d'une ligne qu'on estime, mais qu'on a tant molesté. Derrière les frontières de l'esprit, l'humanité vibre sous les chœurs de cette sérénité tant convoitée. Ils l'ont tous supposé, lui commence seulement à prendre conscience de ces envies qui dormaient. Loin, dans les tréfonds de son être, ce besoin stagnait, prisonnier de cette culpabilité qu'il ne parvenait pas à accepter. Et pourtant. Les temps changent, ils s'étiolent pour mieux renaître, laissant alors apparaître tout ce qu'il se refusait d'envisager. Une vie autre, un destin plus radieux que celui auquel il se condamnait. Il en a soupiré, Dieu des Dieux, sous cette si brève parcelle d'accalmie qui en vient à l'effleurer. Sujet logique, sujet sur lequel beaucoup en viennent à se perdre sans savoir, sans comprendre les obstacles que l'homme s'impose dans la foulée. Il craint la mort, désormais. Il craint celle avec qui il a tant festoyé. Il craint qu'elle ne le réclame à son tour, Haynes, puisque les offrandes seront moindres – le pacte déshonoré. Il craint, désolé, d'avoir à tout construire pour finalement s'éteindre, le sang aux lippes, le cœur gorgé de regret. Il tique alors, non sans un sourire dissimulé. Et il s'indigne, le jeune frère qui semble si facilement s'y voir, ce nouvel être à portée de ses enseignements bancales. Il suppose l'évidence, Soan, comme pour parfaire ce que Morphée, parfois déjà, dessinait dans ces rêves emmêlés. L'évidence de cette idylle devenue réalité. L'évidence qu'ils ont probablement toujours été, lui et la dulcinée pour laquelle les songes s'envolent, accentués. « Not long enough as I failed her so many times before she let me this chance to being with her now. » Sans rancune, sans hostilité – rien que ces regrets qui guettent encore l'âme, écrasant son ascension quant à cette pénitence qu'il doit encore supporter. Et le reste apaise, les mots portent et claquent comme des caresses sur les plaies qui tremblaient. Ils s'enfoncent là où ténèbres n'ont pas leur place, destituées du règne qu'elles cherchaient à s'approprier. D'un rêve en d'autres hypothèses, sur des faits plus concrets. Cet ancien paradis qu'il nomme lui aussi, la voix devenant un chant de nostalgie. En une interrogation innocente, il vient donner corps à ce qu'il s'était mis à envisager. Un héritage matériel, une sécurité pour ceux qui auront à rester quand son souffle s'envolera, quand les forces auront à manquer. Un endroit, là où vie se célèbre sans que Faucheuse n'y soit conviée. Un havre de paix, loin des tourments du passé. Une rive sûre, bordée par les remous qui forgent les frontières qu'elle aurait à s'octroyer. Et l'azur s'est levé, habité d'une si belle lueur, d'une si simple clarté.

« I don't know yet. »
Parce que ce n'était qu'une idée.

Derrière les remparts de l'encéphale, de nouvelles images s'imposent. Il y a ces conversations qui se superposent, des rires qui éclatent – loin des larmes versées, loin des maux qui affaissaient les épaules des guerriers fatigués. Le calme, la quiétude tant réclamée. « Something public, I guess, but still ours. Ye know what I mean ? » Une couverture, un masque sur la réalité. Un lieu où les faux semblants trahissent pourtant la réalité – ils ne sont pas ces créatures supposées, ils n'ont rien de différent de tous ceux qui arpentent cette ville et sa tristesse. Ils n'essaient que de vivre, que de prospérer. Ils essaient de faire au mieux, même malgré les choix faits et la voie arpentée. Ils ne sont qu'hommes, parmi tant d'autres. Une couverture à déposer pour couvrir l'envers du miroir, les vices qu'ils suivent comme attirer par les ombres qui les ont créé. Un masque sur la réalité, tout en laissant percevoir ce que beaucoup oublie, cette humanité partagée. « Anyone could come to just enjoy a night away from all of what we know, but not really anyone 'cause it will be me. It will be os in a way. » Les épaules se sont haussées, les mots manquent comme il peine d'ordinaire à s'exprimer. Il fait de son mieux, comme aider par cette présence – parce qu'il n'a pas peur de délier les cordes qui enserrent l'endocarde face à celui qui sait, qui a vu ; celui qu'il a tant essayé de préserver des maux qui l'accablaient. Les pas guident alors, loin des quais rongés par le sel des rivières carnassières. Ils s'éloignent du brouhaha incessant, ils quittent ce bitume mal choyé. Sur les berges boueuses des terrains vagues jusqu'aux pavés à peine déterrés, ils rejoignent la frontière de cette ville infectée. Le regard ailleurs, à lorgner sur les façades fatiguées, sur ces lieux que tous voient sans pour autant les observer. Ça fait des mois qu'il vient s'y réfugier, ça fait des mois que le cœur s'est mis à trembler pour l'une d'entre elles, gorgée d'un potentiel encore effacé. Là, jusqu'à ces ruines encore branlantes, il guide le plus jeune en ce secret qu'il n'avait pas encore révélé. Des poches, les clés sortent, rouillées et passées. Sans un mot, il laisse le panneau de bois s'écarter, grincer pour offrir l'intérieur poussiéreux de cette tanière qui n'est encore qu'abandonnée. « I buy it two months ago, I managed to had it fer nothing. » Il ose, il confie les actes d'ores et déjà orchestrés. Ce n'était qu'une idée, et il a songé à réellement lui donner du corps – avant que les événements n'aient à s'enchaîner. Le temps a manqué, mais il le prend en cet instant pour que celui-là aussi puisse rêver d'un avenir plus serein que celui auquel ils se sont damnés.             





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don't fear the reaper
❝ If only I had an enemy bigger than my apathy I could have won. wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.
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Soan Haynes
Soan Haynes
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, dans la veille demeure des Haynes.
ombres et névroses : Le nez a été cassé plusieurs fois, plusieurs cicatrices se battent en duel sur ton corps, sur l'épaule droite la marque des corbeaux est gravée, sur l'avant bras droit une croix celtique. Sur le haut du torse, un voilier a trois mats est tattoué. Sur la nuque, une ancre. Sur les pieds, a droite un coq, a gauche un cochon. Sur le bras gauche, un phare.
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▬ Sam 9 Déc - 14:45 ▬



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'' Elle est raide dingue de toi Frérot, elle te lâchera pas. Tout l'monde fait des erreurs, l'temps permet de les réparer. '' que tu viendras dire, te retrouvant a presque donné des conseils sur l'amour, alors que tu n'as jamais su garder une longue relation... Mais, c'est parce que t'es un connard qui aime pouvoir baiser à droite à gauche ou comment certains le disent, ta juste p'être jamais était assez amoureux pour te poser qu'avec une seule nana. C'est p'être bin vrai.

Il ne sait pas... On ne sait rien à l'avance, certains pensent que c'est écris, d'autre pensent qu'ils doivent écrire leurs propres histoires et toi, tu penses que Dieu est un tissu de chose trop complexe et qu'il n'écrit rien à l'avance, mais improvise avec ce qu'il a. Les idées du plus vieux sont disposée, un sourcil haussé. '' Ouais j'vois ce que tu veux dire. ''

Un coin d'paradis pour les crapules qu'on est... c'est beau, approximativement poétique, que ça ferait trembler Freud dans ses écrits. Les pas du plus vieux qui suit, curieux de voir où la route de sainghin va le mener, curieux de voir ce que le frère a pu acheter, posséder.

'' Une nuit pour être à l'abri, dire de souffler un peu... j'aime comment ça sonne.'' alors que les traits d'un vieil endroit se dessinent, branlant à souhait, un pet de mouche pourrait tout faire effondrer. Incroyable mais vrai, pour la première fois... la trilogie des Haynes aller posséder quelques chose, une première dans leurs vies minables.

Les clefs entrent, ouvre la porte vers l'endroit qui n'est pas Narnia... il laisse le plus vieux rentrer, le suivant de près, curieux de découvrir cette veille bicoque. La poussière vient t'agresser le nez comme un coup de couteau, venant te provoquer trois éternuements d'affilée. '' T’aurais pu donner un coup d'balais quand même '' que tu viens ajouter sur le ton de l'humour, observant les ruines... Tu attrapes une caisse qui traîne là, qui semble encore assez résistante pour résister à ton séant.

'' p'tain... c'est spacieux malgré tout. C'était quoi à l'origine ? '' t'arrives pas vraiment dire ce que ça a pu être à l'époque, trop ancien, trop endommagé... mais ce qui te semble sûr. '' on va en avoir du boulot pour retaper ça. T'connaissant, ça va être ancien, bois brut, j'me trompe pas ? '' goût vieillot que le frère possède, qui te font marrer alors que tu n'es pas mieux avec tes maquettes de bateau en bois, sur lesquels tu passes un temps religieux.

Les yeux continuent de s'émerveiller, encore un peu plus a vrai dire. '' J'vois ce que tu veux dire part sanctuaire... y'a moyen qu'on transforme ça en quelque chose de vrais pas mal. Faudra juste se bouger les doigts du fion, entre la toiture et l'intérieur, l'électricité à refaire...Fin, on en a pour quelques mois. ''



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Elijah Haynes
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the king

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sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Dim 28 Jan - 19:14 ▬



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wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Poussière s'élève en un voile d'éphémère. Les murs deviennent visions, le sol comme un sable mouvant – destiné à tout emporter, tout s'approprier. Des espoirs aux rêves, des ambitions à la détermination. Et pourtant, il y a cette espèce de sécurité qui s'échappe des vapeurs anciennes et fatiguées. Comme un air nouveau, comme une bouffée singulière digne des remous lors des mers apaisées. Il s'en abreuve, Haynes molesté. Il prend place en ces lieux qu'il s'est approprié – un roi dans son empire de cendres et de fumée. Le Seigneur destitué d'une destinée brisée. Sur les lippes traîne quand même la courbe qui s'élevait, la moquerie silencieuse quant à ce frère qui s'y empoisonne ; rattrapé par les valeurs lourdes des particules soulevées. Plaisanterie, un halo bref de sérénité dans tout ce qu'ils ont à encaisser. Le poids des épaules qui s'élève un instant, les poumons se libèrent et ainsi parviennent à brièvement respirer. Il ne compte plus les insomnies et les strangulations immatérielles des craintes qu'il ne parviendra pas à nommer. L'azur ne fait qu'errer sur la beauté du désolé, sur la perdition qui prend le pas en cet acquis encore infortuné. « It was a boat shop, I think... Something like that. » Il hausse les épaules, le nouveau propriétaire. Il s'élance dans la pièce qu'ils sont venus animé, délaissant son passage dans la couche grisâtre qui recouvre le bois qu'on a laissé craquer. « But yeah, I would like to keep it that way. I need it to be... fully mine, if it can make any sense. » Et sur le comptoir que le temps cherche à condamner, la pulpe des doigts s'attarde – elle impose son passage, sa trace comme pour y distiller une partie de lui. Une parcelle d'âme pour que ces projets puissent exister. Un lambeau de ses espoirs pour que ces instants puissent réellement être appréciés. « No matter the time, I don't care, ye know. » Peu importe le temps qu'ils y passeront. Qu'importe les plaies et les maux, la fatigue et la déraison. Qu'importe puisqu'ils ont la possibilité de s'émanciper, d'un peu plus s'élever – redorer le nom qui leur fait défaut, lever la malédiction qui persiste à les noyer. Grandeur momentanée qu'ils ont à pouvoir effleurer, ne serait-ce que de moitié. Pour que cet empire puisse avoir l'importance qu'il mérite. Pour que cette lignée, quelle qu'elle soit, puisse encore un peu marquer les esprits de ceux qui les ont malmené. « It's gonna be real. I can promise ye that. » Assuré, l'homme qui s'est arrêté dans son errance, dans l'étude des planches et des espaces désertés. Assuré, celui dont le regard s'élève, l'éclaircie sauvage aux iris bleutées. « It's gonna be real, 'cause I refuse to leave with nothing to left to Jade or ye when... When I... Anyway. » Il ne prononce pas la sentence qu'il lui sait réservé. Il ne prononce pas cette finalité qu'il n'a de cesse de s'imaginer. Dans quelques mois, quelques années. Dans un temps certain, quand le sang aura encore à couler – celui qu'il séquestre à quelques bâtiments de là, rien que pour parfaire la promesse infernale qu'il soufflait à ceux qui ont osé les approcher.              





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▬ Lun 5 Fév - 20:06 ▬



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Un éternuement pas vraiment caché à cause de la poussière environnante, qui se porte à ton nez. Un, puis deux. Il faudra donner un bon coup d'aspirateur pour commencer, alors que tu observes un ne peux plus comment c'est fait, ce qu'il faut faire... Voir en quoi ton frère veut le transformer. Les yeux se reposent sur le plus vieux, en admiration devant le potentiel de son endroit. La main qui passe dans la barbe, alors que t'essayes de te projeter, voire pour garder du matos de l'ancienne fonction du bousin.


'' Ça peut être totalement à toi, Frérot. Ça demandera un peu d'effort, mais... ouais, c'est possible. On demande à Jade de nous fournir en sandwichs et on peut retaper s'bordel. '' Si elle fait pas cramer la baraque en utilisant un toaster pour faire griller le pain, ça, c'est moins sûr.


Tu agites la tête pour dire oui. '' Le temps, on l'as, on est débrouillard... Ta pas à en faire. S't'endroit sera aux Haynes, plus vieux et jeune, dans quelques générations, ils feront la fête là-dedans. '' Perspective de futur que le plus vieux donne, chose a laquelle tu ne penses pas vraiment. Trop occupé à vivre au jour le jour.


Mais le regard se durcit un peu, à l'énonciation de cette fatalité. '' Oi ! Pense pas à ça, t'es encore fringuant, ta barbe est encore pleine de vie. Tant qu'on la coupe pas, tu vivras vieux. Longue-barbe qu'on t’appellera ! '' Tu viens le pousser amicalement au niveau de l'épaule, pour le faire sortir de ces pensées à la con.


'' Imagine nos p'tits fils et filles qui créent une société Haynes&familly! De quoi faire pâlir Amazon'' Putain l'dallache... ça serrait génial de les voir mais malheureusement, l'centenaire, on n'y arrivera pas.



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Elijah Haynes
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ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Ven 15 Mar - 15:54 ▬



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Dans la brume qu'invoque la poussière, les litanies chantent ce dessein qui lui revient. Une marque noire, la prophétie ancrée contre la peau, au creux de la main. Une promesse des ombres, l'appartenance aux enfers méprisés. Dans la brume, il entend les malins qui moquent les ambitions et les volontés, cette espèce de sérénité qu'il essaie de s'approprier. On moque l'accalmie qu'il aurait voulu quérir, un répit à chérir quand s'effondrera les dernières remparts de son empire. Dans la brume, il laisse cette finalité s'étioler, s'inscrire en prédiction sur les murs que le temps a usé. Las d'avoir à lutter, incapable de s'en éloigner. Les pavés en front constant, un terrain de jeu pour ce qu'il ne peut museler. La soif insatiable qui refuse de ne jamais être satisfaite – il y a cette part de lui-même qui beugle aux mensonges quand il soupire de fatigue. Alors l'azur s'est relevé, quittant la noirceur des lattes fissurées pour s'en remettre à l'ombre qui veille, là, à ses côtés. Le soutien, l'épaule dont il feint ne pas avoir l'utilité. Soan en parcelle de stabilité ; s'il savait. Il prolonge les rêves, leur offre comme un semblant de légitimité ; believe a little bit longer qu'il croit l'entendre tenter de chuchoter. Il veut qu'il croit en ce qu'il vient de dévoiler, en cet avenir improbable qu'il serait à même de s'approprier. Défiant alors les lois qui érigent leur fin, le mérite qui leur revient et qui se compose de rien. Et il s'anime, l'endocarde malmené. En un sursaut pour le nom récité une fois encore, pour tout ce que ces simples syllabes sont à même de lui procurer. Un rire pour parfaire l'idiotie que celui-là lui concède. L'aide qu'elle aurait à leur apporter, pensant bien faire avant de les empoisonner. La courbe aux pulpeuses est réelle, instinctive et sincère. Et il a continué, Soan, jusqu'à reprendre sur la brise glaciale qu'il laissait en suspens. La tape à l'épaule, l'élan pour permettre à la conscience d'un peu plus se défendre contre ce qui rampe sournoisement jusqu'en son sein. Le poison de la réalité. Il essaie de s'y bercer alors, respirant une trop grande bouffée de cendres avant de laisser la carcasse reposer. Sur l'assise à côté, il s'installe – le roi des ruines qu'il a fait siennes. Sur les monticules grisés, il laisse les restes de son cancer se déposer. Cendres parmi les cendres, qu'un pied maladroit dérange dans la foulée. « Maybe. » Un rictus plein d'espoir pour ce qu'il vient de supposer. Un avenir meilleur pour la lignée qu'ils feront perdurer. Une trace dans le monde, une légende à raconter – la manière dont ils ont saigné pour que ces lettres puissent finir dorées. « Anyway, ye were right... Let's stick to the present fer now, this focking place's a mess. » Ils partent de rien pour construire un tout. Ils partent de rien, mais ils l'ont toujours fait – et ils prospèrent, les frères que l'univers n'a pas su faire ployer. « But not today, brother. Later, when I'll be sure of meself. » Une invitation à se lever, à quitter ce paradis promis. Ils y reviendront, il le sait, lui qui ignore pourtant encore qu'elles seront bien sombres, ces fameuses heures. Ils y reviendront, quand le linceul sera à parsemer de fleurs.               





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