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 escape the fate | harvey

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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 726
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Dim 16 Avr - 18:16 ▬



escape the fate
CODAGE PAR TETRADKE


Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




L'ivresse et l'euphorie, la détresse et l'infamie. Tornade s'élève, gronde et tonne ; pluies diluviennes s'abattent sur les esprits emmêlés. Il n'y a plus que cette brume, plus que ce silence – plus que ces absences pour régner. Le néant matérialisé, insufflé en une solitude qui s'est mise à peser. Il est entouré, Phoenix ; pourtant égaré, en proie à ses tourments, en proie à ses regrets. Il est entouré, Phoenix ; ils se sont tous déplacés pour rejoindre l’allégresse d'une énième et pathétique soirée. Les verres sont vides qu'on ne cesse de remplir, le sien épouse les phalanges depuis des heures et des heures ; il est égaré. Ivre et fatigué. Ivre et blessé. Le cœur déchiré, les poumons oppressés – la conscience enterrée. Les profondeurs sont de nouveaux ces compagnes fidèles qui guident, mènent vers des sentiers plus brisés que ceux dont il s'était déjà éloigné. En perdition, l'homme qui semblait pouvoir se relever. Il avait tout pour s'y retrouver, ses frères et sa sœur à portée, quelques sentiments encore innommés qui maintenaient l'âme dans cette glorieuse stabilité ; une entente presque neutre et lumineuse avec celle que le cœur n'a pas oublié. Mais ils ont leur vie, ces liens du sang. Elle refait sa vie, l'amour d'antan. Quant à cette autre, elle n'a fait que lui échapper – elle a fuit, elle s'envole, échappe aux liens qu'ils avaient à consolider. Et lui, lui ne fait plus que se noyer. Un ultime verre, les nausées plus violentes, plus pressantes – la trachée est obstruée. Liqueur brûle les chairs, condamne la raison. Il s'enfonce en des enfers jusqu'alors cachés, il s'enfonce là où personne ne souhaite aller. Perdu, paumé. Aliéné à la folie, à la déchéance de l'esprit. En proie aux rancœurs, prisonnier d'une toute nouvelle douleur. Seul. L'abandon marqué, acté. L'abandon qui terrasse tous les efforts qu'il avait pu fournir pour se redresser. Seul, Phoenix, bien qu'il soit entouré. Il y a ces rires qui résonnent, cette musique qui chantonne. Il y a cette effervescence qui tente une percée, une avancée dans sa morosité. Le coude sur le comptoir, le regard vide et effacé. Les prunelles dépareillées manquent de vie, elles manquent de clarté. Les étincelles se sont étiolées, les volontés sont faiblardes qu'il n'aspire qu'à chasser. Ivre et fatigué. Exténué d'avoir à lutter pour que tout son monde, à chaque fois, n'est qu'à se briser. Et dans l'encéphale se succèdent toutes ces images, toutes ces scènes d'autrefois. Le tintement parfait des rires emmêlés, le bonheur sur les traits d'une petite fille qu'il craint de ne pas pouvoir correctement élever, la magnificence d'un amour d'adolescent qui grandit en même temps que le cœur qui abandonne lâchement. Puis la sombreur, le néant. La brune dont les affaires ont disparu, la brune qui écoutait jusqu'au plus lourd des secrets pour finalement lâcher prise, s'exiler d'une relation à peine entamée. Il a juré, en silence. Il a juré, Phoenix, avant que les traits ne se relèvent, avant que carcasse n'essaie de se redresser. Il a juré ; parce qu'une épaule heurte la sienne, que les excuses de cet autre sont bafouillées. Il n'entend qu'à peine, mais l'âme est traître qui se concentre quand elle devrait pourtant s'effondrer.

« Hey, I know you. You were with that blond hair guy months ago. »
Les souvenirs se transforment en souffre.
Cendres calcinées virevoltent.
Elles s'apposent sur les mains comme le sang s'y était séché.

La mémoire ressasse les maux, plongée en une pénitence plus infernale que la damnation à laquelle il aurait dû succomber. Il est fatigué, exténué – honteux des images que les pensées se sont mises à rejouer. Honteux. Mauvais.

Les phalanges claquent et craquent. L'instinct s'éveille, embrasé, léché des flammes qui n'aspiraient qu'à s'élever. Il a cédé, la conscience abandonne les rennes, délaisse la retenue qui ne faisait que s'émietter. Les phalanges claquent et craquent, embrassent la peau qu'elles viennent marquer – les coups donnés, la colère crachée. Il avait juré, Phoenix, avant que ces tares n'aient à l'emporter – pour d'autres raisons, pour des faits bien plus minimes que tout ce qui vient de s'enclencher. Il a le cœur au bord de l'implosion, les ténèbres qui s'installent sur la vue. Il n'a fait que frapper, Ledger, avant que l'air frais ne frappe les traits, avant que la conscience ne soit convoquée. On essaie de le faire sortir, on essaie de le tirer de cette prise qu'il a imposé. On essaie de le faire de sa torpeur ; et pourtant. Il y a cette haine qui brûle, cette fureur qui ne fait qu'amplifier. Qu'on l'y laisse se vider, qu'on le laisse expier. Qu'on le laisse exploser comme tous les sens sont déchirés. « You think you know me, hein ?! » Et il a craché son fiel, il croit pouvoir déchirer sa gorge à la manière dont le timbre s'est mis à trembler. Les rires ne résonnent plus, la musique s'est tue. Il y a ce sang sur ses mains, il y a ce rappel d'un temps ancien – les regrets, la honte, la peur. Il y a ces secrets qui tremblent, il y a cette mémoire qui travaille pour tout effacer. Ivre et fatigué. Ivre et écarté du pauvre homme qui n'insinuait rien, qui ne faisait qu'énoncer les faits. Ivre et mauvais. Il a lutté pour se défaire des mains qui l'enserraient. Il a lutté pour essayer d'échapper aux serres qui tentaient de le retenir. Prédateur sur la défensive. « C'mon, open your damn mouth again, you cunt ! » Triste, le spectacle qu'il en vient à donner. Triste la manière dont l'être semble briser, esseulé. Triste, Phoenix, dans cette seconde chance que le monde lui conférait ; cette nouvelle ère qu'il n'a fait qu'un peu plus piétiner à chaque décision suivie et actée. Il a bousillé ses chances, ne fait qu'encore tout briser. Pourtant, il sort, Ledger – il sort pour s'épargner les regards, les attentions, pour répondre aux questions. Il sort, l'air encore frais qui frappe la carcasse pour enfin l'éveiller. Un souffle, un soupir, le cœur presque à l'arrêt. Ivre, mais conscient. Ivre et défaillant. « Don't fucking touch me. » Pour ceux qui se sont approchés, ces uniformes que les orbes bicolores n'ont même pas encore remarqué.                        





_________________



❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Harvey Booker
Harvey Booker
l'ogre joviale

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Un petit appartement a Eight Milles Road.
ombres et névroses : Le physique est digne d'un ogre, certain disent qu'il fait deux mètres cubes... Un mètre quatre-vingt-huit pour une centaine de killo, fit. Ancien boxeur poids lourd et ancien joueur de foot américain au poste de défensive back.
cicatrices : 187
crédits : Avatar : TAG

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▬ Mar 18 Avr - 15:30 ▬

Escape the fate
Ft. Phoenix

Ce qui est bien avec Détroit, c'est que ça fait partie des grosses villes qui ne dorment jamais. Toujours un épicier ouvert, toujours une boîte de nuit ouverte...toujours un snack ou un fast-food ouvert.

C'est beau l'Amérique quand on y pense, la démesure à l'état pur, la folie des grandeurs. Mais les Hommes étaient le vrai poison de l'Amérique, qu'une mafia nommée Police avait été créer pour les contrôler dans un sens. Ce qui nous différencie des animaux, ce sont les règles, toi t'avais choisi le camps de ceux qui font respecter les règles. Mais bref... il était tard, ton service se finissait dans quelques heures. Avant de recommencer le lendemain...

Tu t'étais arrêté a un de ses nombreux snacks de nuit, venant commander un hot dog XL ketchup moutarde, bacon, jalapeños et oignon fris, avec un supplément fromage. Une petite faim en somme... Tu viens croquer un bout dans le hot-dog, mâchant... Découvrant des saveurs que tu connais déjà, mais c'est toujours un plaisir de bouffer du pur gras. Sa touche ton p'tit cœur... tu parles pas que des accidents cardiovasculaires et des crises cardiaque. La bouffe, c'est un bon moyen de réconfort...

Plus tu avances, plus tu vieillis, plus te dis que tu devrais créer un bouquin des meilleurs recettes de cuisine, pour un maximum de food-porn. Mais, tu n'as pas vraiment plus de temps à réfléchir que ta radio se mets à parler. Une bagarre aurait éclaté dans un bar non loin de ta position.

'' Je prends. ''

Que tu dis en décrochant la radio, puis surtout entre deux bouchées. Remettant le parleur de la radio dans son socle avant de mettre tes gyrophares en routes. Les lumières se mettent a scintillé, tu regardes à gauche, a droite qu'il n'y est personne... Rétro, clignotant comme on dit a l'auto-école... Nique, t'es la loi.

Tu viens jouer avec les pédales, pour faire une sorte de drift, pour te retrouver sur l'autre voix. Mettant un bon coup sur l'accélérateur pour rejoindre au plus rapidement ta destination, finissant bien-sûr ta dose de gras sur la route.

Tu te gares, un coup de main dans les serviettes. Tu vérifies que ton arme est chargé, le remettant à ton holster. Menottes en place... Let's rock baby.

Tu sors de ta voiture, claquant la porte fortement pour observer le monde en ébullition. Deux autres binômes sont ensemble, un duo s'occupe de recueillir des témoignages pendant que deux autres galèrent avec un autre. Tu t'approches du premier duo, venant récupérer les informations. Tu mou-voies ton ogresque corps jusqu'au deuxième duo.

'' Inspecteur Harvey Booker, reculer. Je vais m'en occuper. ''

Que tu dis de ta forte voix, grave et profonde. Les deux se reculent, alors que tu t'approches. Sourire amicale gravé sur le visage qui transpire la bienveillance, du moins... Tu essayes. Tes yeux se portent sur le visage du plus jeune, l'observant. Sa tête te dis quelque chose... Tu n'arrives pas vraiment àle remettre.

'' Alors comme ça, ça joue la forte tête ? ''

Ta truffe est aussi aiguisée que celle d'un chien, tu peux sentir l'alcool qui émane du jeune.

'' Je vais vous demander de vous lever et de mettre les mains sur la nuque. Je vais vous embarquer pour aller au poste. Je vous rappelle que vous avez le droit de garder le silence, toute chose dite pourra être retenu contre vous. ''

Ta large main viens sortir les menottes. Avec un peu de chance, vu ta carrure, il ne fera pas vraiment le malin. Ça t'emmerderais de devoir lui mettre une giroflée a cinq pétales. Surtout que plus tu le regardes, plus il te dit quelques, plus sa t'emmerde de pas savoir où tu la vue.

:copyright:️ Belzébuth
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Mar 9 Mai - 21:19 ▬



escape the fate
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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




L'adrénaline en torture, le souffle putride en poison. Il se souvient des brumes, de la nuit, des cris et des litanies. Il se souvient des fracas contre l'encéphale qui n'aspirait qu'à se briser, des songes qui réclamaient de pouvoir s'étioler. La détresse sous les côtes, la mort dans l'âme pour l'endocarde maculé. Il se souvient de tout malgré les sens malmenés, malgré le poison aux mille degrés qui flirte avec les veines gonflées ; il se souvient qu'il aurait aimé ne plus exister. C'est un mélange de fureur et de honte, une amertume sans fond teintée d'une triste damnation. Le néant derrière les prunelles dépareillées, cette image qu'il veut échapper, mais qui ne fait qu'un peu plus s'installer. Lucidité l'a imprimé sans qu'il ne puisse y parer, comme un fardeau-secret pour celui qui ne sait plus comment s'animer. Il avait cru en quelques lueurs, déposé ses espoirs de rédemption dans des bras-leurres. Il s'est fourvoyé, Phoenix, s'enivrant aux mensonges que le hasard s'amusait à lui distribuer. Et là que les phalanges tremblent, que la vue s'est troublée ; il ne sait pas si subsiste encore cette ancre à la réalité. Noyé dans les tourments, noyé dans l'infamie des sentiments qui révulsent et qui oppressent. Brisé ; plus qu'on ne peut l'imaginer. Molesté, décharné. Spectre en peine qui ne parvient même plus à errer. Il aurait dû s'effondrer, les alentours cachés par les paupières trop lourdes, la respiration courte – jusqu'à la laisser s'arrêter. Il aurait dû s'y laisser bercer, accepter la finalité. Il aurait dû ; mais n'a pas pu. Phoenix désorienté, Ledger malmené par les malins qui poignardent, qui déchirent les chairs sous l'épiderme colorée. Il tremble encore, n'aspire qu'à ce sang versé. Il tremble encore ; pourrait prier pour qu'enfin le temps parvienne à le tuer. Que les maux cessent, que la douleur s'élève. Que le poids sur son esprit soit défait, chassé – que ne réside plus que ce silence assourdissant auquel s’accommoder. Titube la carcasse élancée, chancelante enveloppe de nerfs qui recule ; qu'on sépare de celui qui n'avait fait que questionner. Il ne sait plus, ne sait pas où les pieds peuvent mener. Il ne sait pas, il ne sait plus qui avait raison, qui avait tord ; où commence la folie, où débute la déraison. Bousculé, entravé ; finalement relâché. Il lui faut un instant, rien qu'une seconde – les timbres qui s'élèvent sont lointains, presque surréalistes. Il n'existe pas, l'instant n'est plus fantaisiste. Une projection de l'âme en pleine explosion. Quelques syllabes chantonnent, quelques paroles résonnent. Enfin, le regard s'élève qu'il peine à stabiliser. Il contemple l'ombre qui s'est imposée, geôlier qui réclame la hauteur brièvement affaissée, que les bras soient levés. Ailleurs, prisonnier. Ailleurs, enfoncé dans les tréfonds de ses réflexions empoisonnées ; Phoenix ne s'est pas animé. « What ? » Mais elle chante, la mélodie des bracelets qu'il a tant redouté. Et il s'ancre sur les lippes, ce sourire triste qu'il ne peut pas renier – il attendait ce jour, il savait que le moment viendrait, que cette chance supposée n'était qu'une vaine lumière sur un sentier truqué. Ainsi claque le glas qu'il a tant appréhendé.

« Fuck... »
Résigné qui ne fait que se redresser.
Ces traits qu'il frappait ne sont même plus observés.
Résigné.
Parce qu'il n'a nul destin à honorer maintenant que ses espoirs se sont tous fanés.

« Let's go then, that bitch deserves it. » Probablement pas, il ne fait que s'enfoncer un peu plus dans cette aliénation survenue. Il se persuade de ce qui n'est pas à acter ; il se convainc de sa propre vérité puisque la leur ne peut lui convenir et ne lui conviendra jamais. Coupable, Phoenix, de bien des faits. Coupable encore ce soir, l'homme, de cette déchéance qu'il n'a jamais su dompter – le sang est trop chaud que les braises de quelques enfers effleurés persistent à alimenter. Mais s'avance l'ami imbécile, aussi trop éméché. S'avance ce vieux frère d'un autre temps, la main tendue pour se hisser entre l'armoire imposée et l'idiot qui s'emportait. Lui, il n'a fait que sourire, que soupirer. Lui, il est déjà lassé des excuses que celui-là pourrait lui trouver. Il a juré, entre les dents serrés, les paupières closes pour s'épargner une nouvelle envolée brutale comme on déplace l'abîmé. « Please, sir, it was nothing more than a mistake. I'm sure ma friend here wanted to help him to look better, y'know ? » Pathétique, mal amené. Les justifications sont pires que toutes celles qu'il s'était mis à supposer. S'il réprime l'espèce de rire qui lui vient ? Bien-sûr que non. « Jesus Christ... Can we go before he talks shit again or what ? » Parce qu'il craint que les paroles censées le sauver ne fasse qu'un peu plus l'enfoncer. Parce qu'il craint que celui-là soit également embarqué quand il est le seul responsable de cette scène en train de se jouer. Il est la raison des quelques gouttes carminées qui parsèment le t-shirt mal ajusté. Il est la raison pour laquelle flamboie derrière les grandes vitres ces lueurs bleutées et rougeâtres que tous peuvent craindre et parfois mépriser. Il est le seul qui soit à enchaîner. « Plus, he got a stream to do tomorrow. C'mon, life in here is already difficult, he needs it for his daughter. » Il en a froncé les sourcils, Ledger. Il essaie de comprendre à quel moment les conneries ont pu être remplacées par l'impact des sentiments. Il a l'air con, enfin, à se taire et contempler ces deux hommes qui discutent ; cet ami de toujours et cet autre que le serment doit pousser à tout ignorer. Un devoir est un devoir et lui, Phoenix, il est le fautif de l'histoire.                         





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▬ Ven 26 Mai - 20:49 ▬

Escape the fate
Ft. Phoenix Ledger

Tu le vois coopérer et faire le tout docile. Peu-être que ta stature impose plus que les deux autres agents, tu t'approches, passant derrière lui alors que tu peux sentir les types d'alcool qu'il a pu boire. Voir la quantités et le gramage dans l'air expulsé. Ils s'en occuperonst quand il arrivera au poste, ta pas envie de lui passer l'éthylomètre et qu'il commence à te vomir dessus car, il est trop plein, ça t'es arriver trop de fois. T'attrapes ses poignets, venant lui poser une boucle de menotte, suivis de la deuxième sur l'autre poignet, lui serrant pour lui mettre les mains au bas du dos. T'hausses un sourcilles, néanmoins. Il a encore du répondant l'animal alcoolisé, un sourire venant ce graver sur tes lèvres, alors que tu places ta large main sur son épaule.

'' J'ai jamais vu quelqu'un aussi pressé pour ça garde à vue, c'est ta première ? ''

Que tu viens souligner ironiquement, alors que tu avances, appuyant ta main pour le faire avancer également. Observant les personnes alentours, prenant l'air méchant pour dissuadé de faire quelques choses. Alors que même pas trois pas après, tu te fais arrêter part quelqu'un, d'autant plus bourrer que ton captif.

Il parle l'homme, tes sourcilles se froncent. Tu écoutes les mots, quoi que difficile à comprendre. Un soupire se faisant entendre de ton côté.

'' Vous allez être bien mieux avec des menottes au poignet si vous continuez. Entrave a l'exercice de la justice, vous connaissez ? ''

Jusqu'au moment où ton captif ce mets à lui aussi grogner quelques choses, tu ne peux pas être plus d'accord avec ce qu'il dit, tu hausses les épaules alors que tu le conduis vers la voiture.

'' Effectivement, si c'est pour entendre de la merde.Je préfère me tailler aussi.''

Mais l'homme continue de t'attraper à la manche, à gratter pour la libération de son pote... Il fait des lives... Son visage qui te disait quelque chose...

OH PUTAIN OUI !

C'est le streameur que tu suis sur twitch... Bordel de merde. Situation délicate, tu ne laisses rien transparaître alors que tu viens forcer le Streameur à s'asseoir à l'arrière.

'' Monsieur, reculez. Il a commis une agression, la justice doit s'occuper de son cas. ''

Tu claques la porte, venant t'assoiresà ton tour au volant avant de démarrer une fois la ceinture attacher. Décidant de prendre le long détour pour rentrer au commissariat. Venant ajuster ton rétro intérieur, pour avoir sa gueule en gros plan.

'' Si ta envie de vomir, hésite pas à le dire. On s'arrêtera. C'est quoi ton p'tit nom ? ''



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▬ Lun 29 Mai - 18:20 ▬



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L'appréhension en éclair aux prunelles dépareillées. L'appréhension qui suinte, force l'épiderme à frémir puisque les incertitudes se sont mises à gronder. Il a osé, il s'est avancé pour tenter de défaire le chant métallique qui claquait contre les poignets. Il a essayé, ce vieux frère d'un temps passé, cette ombre vacillante aux paroles mâchées ; jusqu'au rappel de cette gamine que le cœur ne cesse de chérir. Et dans l'esprit, les souvenirs sont légion qui forcent la culpabilité. Honteux, l'homme qui ne laisse passer qu'un soupir. Rien qu'une brindille d'air pour permettre aux poumons de ne pas imploser. Il n'est pas l'homme meilleur qu'il promettait, Phoenix ; il fait semblant de le devenir, ne serait-ce que pour se mentir à lui-même, par souci de préservation, pour ne pas avoir à trembler. Mais ses mains liées sont la preuve de ce qu'il ne peut réfuter, ce triste destin qui l'attend puisque depuis longtemps acteur de bien des méfaits. Non, la rédemption ne peut être approchée – elle est vaine et illusoire, éphémère et de toute évidence trop belle pour qu'il puisse y prétendre volontiers. Il abdique, Phoenix, il suit les pas qui se sont orchestrés. Il s'y résigne, à ce sort qui l'attend enfin – les rires des démons embusqués plus puissants qu'ils l'avaient été, bien plus tortionnaires qu'il ne l'imaginait, sa destinée entre leurs mains. Un souffle expiré, comme une dernière preuve de vie en cette carcasse vacillante et malmené. Il y a ces voix qui résonnent, ces rumeurs qui lancinent. Il y a ces murmures qui s'avancent, s'approchent, poison nauséabond que la porte vient pourtant entraver. Le silence, le rien – le néant que quelques lueurs viennent déranger. Il a soufflé. La tête contre l'arrière du dossier, les paupières trop lourdes qu'il a laissé s'abaisser. Il n'est pas l'homme meilleur qu'il promettait, il n'a pas changé ; fraude au masque qu'il essaie de montrer, un mensonge envers lui-même pour ces fantasmes qui empiétaient sur la réalité. Et s'il s'y perd, s'il se lamente sur la manière dont les choses semblent lentement se dessiner ; il y a ce timbre qui brise la triste méditation qu'il s'était mis à expérimenter. Une attention donnée, le regard qu'il parvient à abaisser. Il toise un instant ce faciès, laissant un bref rictus s'immiscer. « For what it worth, it's not my first time and no, I'm fine. I'm used to it. » Peut-être trop en vérité, les anciens vices comme n'ayant jamais été effacés. Il s'était sevré, l'idiot, des liqueurs qui condamnaient raison et conscience. Il s'en était défait, Ledger, avant que les maux ne soient trop lourds à porter, avant que nécessité n'ait à ainsi gronder. Il s'était relevé, l'homme, avant d'encore s'effondrer. Éternelle boucle, cachots habituels aux issues condamnées.

L'eau et la terre des prunelles qui s'attardent sur l'habitacle.
Les souvenirs ressassent sa dernière fois dans une cage similaire.
Il se souvient de la raison et la lucidité qui s'étaient faites obstacles.
Jusqu'à l'impact, le frein à main tiré et les maux qui précédaient sa fuite téméraire.

Il y songe encore, Ledger, avant qu'un bref élan de la main ne rappelle cette fois les bracelets solides qui le condamne à une patience déjà trop usée. Tenté de provoquer, l'idiot, avant de s'en raviser. « Phoenix, what's yours ? » Il s'est décale, le tatoué. Usant des places restantes pour étendre les jambes trop pliées. Il a même essayé de récupérer son téléphone, l'abruti, bien que sans succès. Ce n'est qu'un souffle fatigué qui brave les pulpeuses, une résignation encore marquée sur les traits qui ne se creusent plus, qui ne font alors que s'affaisser. « How long am I winning in the drunk tank exactly ? 'Cause you can't really arrest me, right ? He hasn't filed a complaint yet. Il se rassure comme il peut, l'idiot prit sur le fait. Il s'essaie à se rassurer, rien pour espérer ne pas rejoindre une fois encore les barreaux derrière lesquels l'humanité s'écrasait, ne laissant finalement qu'une coquille vide, une enveloppe sans âme et sans espoir. I don't even know if he can do it, given his fucking face now... » Un sourire en coin, un coup d’œil vers le rétroviseur dans l'espoir d'y voir un rictus rendu. « C'mon, Buddy was right, he wasn't... that good looking before, if he got some scars from tonight, he owe me a favor for all the girls he'll take to his bed from now on. » Un haussement d'épaules tandis que les lueurs défilent encore, éloignant celui qui n'aspirait qu'à souffler du point d'arrêt qu'il s'était trouvé, direction droit dans la gueule du loup – ces lieux méprisés et craints pour tout ce qu'ils peuvent représenter. Plus encore pour ce qu'il porte en lui, cette âme qui hante encore les nuits légères quand l'obscurité s'affermit. « No ? Guess not... ; les traits qui s'abaissent, l'instinct qui supplie que les lèvres puissent enfin se sceller. Parce qu'il semble s'enfoncer plus qu'apaiser l'air qui s'était alourdit jusqu'à manquer de l'étouffer. Il s'y risque, Phoenix, à cette légèreté ; même malgré ce siège sur lequel on l'a installé, rien que pour taire les maux qui l'ont conduit jusqu'à cette pathétique finalité. Arfff... Fuck me. » En un murmure pour lui-même comme il commence à comprendre que cette tâche sur son dossier ne sera pas aisé à balayer ; une nouvelle goutte d'eau qui s'ajoutera au casier à côté de ces presque deux ans déjà enfermé par le passé. « Can we stop at least for me to smoke a last before we go there ? » Parait que qui ne tente rien n'a rien, et il y a ce soupçon d'espoir qui persiste encore à flamboyer. Comme une réminiscence d'une ancienne vie, comme un rappel de ce qu'il a un jour été.                          





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I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Harvey Booker
Harvey Booker
l'ogre joviale

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Un petit appartement a Eight Milles Road.
ombres et névroses : Le physique est digne d'un ogre, certain disent qu'il fait deux mètres cubes... Un mètre quatre-vingt-huit pour une centaine de killo, fit. Ancien boxeur poids lourd et ancien joueur de foot américain au poste de défensive back.
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▬ Lun 26 Juin - 14:54 ▬

escape the fate
Ft. Phoenix Ledger



Tu roulais tranquillement, dans ce silence de mort, alors que ton passager, prisonnier, viens casser le silence de plomb qui s'est installé, t'arrachant un sourire presque narquois. Récidiviste hein ? T'es curieux de savoir ce qu'il a pu faire, pour ne pas être à son prochain rodéo. Vu le type, la gueule et la façon d'agir, si c'est violence sur voie publique, ça ne t'étonnerait pas. Entre trente et quarante balais, du genre paumé... Arrogant sur les bords, a tâté de l’alcool comme si c'est de l'eau, ouais... Violence sur voie publique. T'en mettrait ta main à couper.

Les mots qui te tirent de tes pensées habituelles, alors que tu réfléchissais à ce que tu allais mettre sur ton rapport, Phoenix ? Putain... Tu m'étonnes qu'il soit agressif avec un nom comme ça, il a dû prendre une paire de vannes. Ironiquement, le phénix renaît de ses cendres... Si ce n'est pas son premier rodéo, il renaîtra de ses cendres dans la cellule de dégrisement. Ça lui ferra un bien fou, alors que la question est posée... Le tien ?

'' Harvey. ''

Que tu viendras répondre solennellement et sur un ton plat, venant avec ta large main régler le rétroviseur, qui n'est pas à ton goût, pour le voir lui et voir ce qu'il se passe derrière toi. De nouveau, le sourire se pointe alors que les réflexions sortent de la bouche de l'Oiseau, tu calcules, a tes narines, il est au moins à plus d'un gramme, si en temps normal, c'est six heures... Tu vas lui coller un p'tit dix heures.

'' Une p'tite dizaine d'heures, ça te laissera le temps de passer le mal de cheveux que tu vas te payer le lendemain. Pour ce qui est de la plainte... Pour le moment. Mais en dix heures, des choses peuvent se passer. ''

Pour avoir vu la gueule du gonzo, c'est vrai qu'il la pas loupé. Un petit rire qui vient accompagné la réflexion, alors que tu viens mettre ton clignotant pour tournée.

'' Tu l'as salement amoché en vrai. Même avec une cicatrice, il reste dégueulasse. S'il arrive à niquer avec ça... ça serait étonnant. ''

D'toute façon, tu peux être dégueulasse, Phoenix s'en souviendra pas vraiment. Mais, cette demande, qui suit ce dialogue, te surprend un peu, depuis que tu es flic , c'est bien le premier qui tente sa chance... Tu tournes encore, pour t'éloigner de la ville, pour t'arrêter sur un coin discret après cinq minutes de trajet, tu pourrais te faire virer pour ça.
Tu coupes le moteur une fois posé, retirant les clefs du contact avant d'ouvrir la porte, sortir et ouvrir du côté de Phoenix, l'aidant à sortir et venant lui passer les mains à l'avant, toujours menotté. Pour le laisser fumer. Tu le regarderas faire, la curiosité te démangeant.
'' Si j'ai bien capté les paroles de ton pote, t'es streamer ? ''

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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Dim 9 Juil - 19:02 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Derrière les vitres, clarté s'étiole qui disparaît. Lentement, l'obscurité reprend ses droits – instaure son voile de ténèbres. Les malins lorgnent, guettent, assistent au triste spectacle. Silhouette enchaînée, les poignets liés, les pupilles dilatées – perdition a encore frappé. Ils savent, s'extasient de cette misérable réalité. Il n'est plus soleil, rien que cendres éparpillées. Parcelles de présent et de passé, Phoenix en bataille constante entre ce qu'il fut, ce qu'il aimerait devenir, ce qu'il est. Les pensées infectées, emmêlées, alcoolisées. Mille et une idées, stupides et baignées d'opacité. Il songe à la fuite si la porte venait à s'ouvrir, aux maux qui s'en suivraient comme il finirait par s'y effondrer. Les forces maigres, la volonté à demi enterrée. Mille et une idées, toutes ravalées et effacées. Rien, alors. Le néant de l'âme, le silence pour parer aux envies et aux regrets. Dix heures à venir. Dix heures à ruminer sur son sort jusqu'à ce que fatigue ne parvienne enfin à l'emporter. Dix heures, et il a soupiré quand celui là le supposait. Ailleurs, approbation de l'homme qu'il n'entend que de moitié quant à celui qu'il amochait. Les prunelles se perdent encore sur ce paysage qui disparaît, sur la noirceur qui reprend son droit sur les vitres à peine teintées. Un autre monde, un autre songe. Démons s'avancent qui veulent l'enserrer, mais vitesse se perd jusqu'à ce que l'habitacle soit à l'arrêt. Les sourcils froncés, Ledger premier, à se redresser au mieux comme il s'était affalé. Il essaie d'y voir quelques signes, quelques indices quant à cette localisation éloignée. Rien, rien qu'un néant infâme qui chatouille l'instinct alerté. Sur la réserve, sa propre demande oubliée. Sur la défense, le tatoué qui se laisse lever, mener. L'air frais qui éveille quelques parts de lucidité. Il inspire, retient les mots et les questions qui se succèdent dans l'encéphale embrumé. Le regard qui stagne sur les traits de cette présence, sur l'uniforme qui flamboie presque malgré le manque de clarté. Les sourcils toujours froncés, le silence qu'il laisse perdurer. Immuable, pour une seconde – peut-être deux. Les mains devant, les poches qu'il pourrait aisément fouiller. Les alentours balayés, l'analyse de l'instant jusqu'au souvenir de ce qu'il supposait. C'est un rire soufflé qui brave les pulpeuses avant qu'il ne daigne enfin s'animer. Ça a eu l'effet de faire taire la mémoire, les douleurs de quelques images trop bien ancrées. L'appréhension quant aux erreurs commises, ces secrets qu'il garde en lui, préservés d'une justice qui finirait de l'achever. Pour un temps bref, Phoenix n'a en tête que cette nicotine à embraser. Les pulpeuses avides d'une sensation de paix à inspirer, la trachée qui supplierait pourtant qu'on lui offre un répit dans l'infection continuelle et habituelle.

Flamme s'éveille qui révèle le poison osé.
L'audace dans ce qu'il vient inspirer.
Et les mots résonnent, animent un peu le terrain vague où ils sont isolés.
L'attention rendue, la surprise sur les traits levés.

« Yeah. » Il s'était attendu à tout, Ledger. Mille et une questions quant à cette aisance à s'animer malgré les mains liées – cette espèce de savoir qu'il possède déjà quant à ces balades improvisées. Les réminiscences du passé qu'on aurait alors secouer, quels maux ont déjà été orchestrés pour que ce séjour en cellule ne soit finalement pas le premier. Il s'était attendu à voir le sol craquelé, la sécurité de l'ivresse s'envoler. Il appréhendait cette culpabilité quant à la manière dont ses paumes se sont salies au cours des dernières années. Rien, pas un éclat de souffrance – seulement ces banalités qui s'immiscent pour tout apaiser. « On somet'ing call Twitch. » Parce qu'il ignore, parce qu'il imagine celui là loin du monde dans lequel il peut baigner. Parce qu'il n'a pas l'étoffe d'un spectateur régulier ; s'il savait. « Basically, I get paid to play some shit like Call Of by some who definitety likes to watch me getting mad at games. » Un haussement d'épaules, l'arnaque parfaite qu'il en vient à décrire – de la pire des manières, l'arrogance presque dans les syllabes usées. Mais fier, Phoenix, fier d'avoir pu se composer un nouveau masque derrière se cacher ; un autre visage où dissimuler les maux et les regrets, la peur et la fureur indomptées. Et dans la foulée, dans cette espèce de calme qu'il retrouve, il l'ose, cette proposition. Cigarette improvisée qu'il en vient à tendre, un partage pour celui qui lui a autorisé cette pause dont il en est à trop profiter. Parce qu'elles s'élèvent enfin pleinement, ces effluves autres, mélangées à la nicotine habituelle sur laquelle il aurait dû rester. Dépendance ancienne vers laquelle, lentement, il s'en remet pour encore se lever, acquérir un semblant de force quand l'aube pointe le bout de son nez. Poison destructeur pour l'esprit déjà matraqué, paradoxalement salvateur pour les nerfs qu'il croit pouvoir apaiser. « You should take a look one day, you search twitch and you add my name of it. 'Fashionably dot late' and I'll be your best friend if you subscribe. » Toujours plus, les limites qu'il n'a jamais cessé de piétiner. Toujours plus, Phoenix, comme les sens sont asphyxiés à une effervescence qui refuse de s'effacer.                           





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▬ Lun 24 Juil - 12:53 ▬

escape the fate
Ft. Phoenix Ledger

Moteur a l'arrêt, alors que tu le fais sortir, passant ses mains devant lui, laisser une prise sur son paquet de cigarette et son briquet. Tout homme devrait pouvoir savourer un dernier verre ou une dernière cigarette, avant d'aller au trou, dans son cas... il a passé l'étape du dernier verre.


Alors que tu viens attaquer son métier, celui de streamer. Tu viens l'écouter, attentivement, essayer de capter tous les sons qu'il fait, car tu n'es pas fou, tu l'as déjà croisé sur twitch, durant tes heures d'errances devant ton ordinateur, le besoin d'avoir un fond sonore quand tu passes tes heures à farm invincible sur world of warcraft, sa p'tite gueule te parle de plus en plus. Des années de dur labeur, a poutré la gueule du Roi-Liche avec ton chevalier de la mort spécialisé sang, des heures a ragé, à retourner ton appartement, car tu ne l'as pas eux. Attendre le reset des donjons pour le refaire, une fois de plus ou une fois de moins...


'' Oh t'inquiète pas, je connais déjà twitch. À vrai dire, je crois même que je suis abonné a ta chaîne, un de tes viewers à balancer des subs, j'ai eux la chance d'être dans le lot, j'ai un pseudo passe-partout SuperFoodAK69. ''


Que tu viens confesser, alors que tu jettes un regard au niveau de l'homme en retard. Esquissant un sourire en coin, alors que tu attends la répartie de se loser magnifique. Mais, tu vas sauter du coq a l'âne, car c'est ta grande spécialité.


'' J'ai entendu dire que t'avais une gamine... part ton pote. '' curieux, de savoir comment un adulte responsable se retrouve à se faire prendre pour une simple bagarre, alors qu'il a une gamine a charge. T'aimes pas vraiment la tourne des choses, tu sais très bien comment ça va se finir pour la gamine, placé dans des réseaux sociaux part l'Etats, elle aura une chance sur dix de bien tourné car séparé de son père et balancer dans une famille qui n'en prendra pas soin.


Des gamins et gamines qui s'en sont sortis avec un père dysfonctionnel, y'en à eux.


'' Willow hein ? Joli prénom.''


Tu te tournes vers lui, plantant ton regard dans le sien. Ton visage, prenais cet air grave des mauvais jours, alors que ta voix tonne comme un éclair menaçant


'' Je t'ai donnée assez de courtoisie pour le moment. ''


Tu te gonflerais presque, pour te rendre plus imposant que tu ne l'es, avec ton mètre quatre-vingt-huit et tes cent cinquante kilo. Ogre jovial, que tu es en toute occasion, sauf quand tu fais ton boulot.


Tu viens tendre l'indexe, comme le professeur qui engueule son élève.


'' Tu t'es fait chopper pour une bagarre, c'est bien fait pour ta gueule. Mais je ne pense pas que tu es un mauvais gars dans l'affaire, juste paumé. Je vais faire un pari sur ta gueule, car la vraie justice n'est pas là pour punir et asservir, elle est là pour servir et protéger.


Je vais m'arranger pour que la plainte n'arrive jamais au bureau, mais tu vas devoir te sortir les doigts du cul, tu vas aller voir un psy et t'occuper de ta gamine, c'est clair ? ''
 

©️ Belzébuth
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ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Mar 8 Aoû - 23:38 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Poison néfaste, la folie en gouvernance sur l'âme fissurée. Venin tenace, la démence qui persiste à se distiller pour mieux condamner. L'encéphale embrumé, corrompu aux malins qui s'amusent à le faire ployer. Genou à terre, dans l'esprit les étendards blancs sont brandis pour un semblant de paix – une trêve réclamée pour laisser à l'homme l'occasion d'encore respirer. Loin des tréfonds, loin des cachots ; loin de ce qu'il redoute. L'isolement et le silence, la perdition d'ores et déjà expérimentée, guidant vers les fractures infectées, vers ces plaies à l'âme qui peine encore à se redresser. Il a feint l'assurance, il a fait cette résignation ; un masque sur les traits effrayés. Il craint ce qu'il deviendra, les promesses d'avenir incertain. Il craint ce qu'il sera, spectre de lui-même voué à crever, les éclats de son avenir entre ses mains. Pèsent alors les secrets, les épaules écrasées. Le sang qu'il imagine encore parfois sur ses phalanges crispées, la cigarette qui manque de l'y brûler. Brumes épaisses, la mémoire qui lutte contre les marées agitées. Mille et un souvenirs, mille et une terreurs. Malheur. Les tripes retournées, la conscience qui essaie de s'accrocher. Fumée toxique à laquelle il s'intoxique. Fumée étouffante dans laquelle il cherche à noyer cette tension oppressante. Feint, la courbe aux pulpeuses qu'il en vient à lui concéder. Feint, ce sourire brisé qui pare les lèvres quand il ose ce pas vers ses activités. Le sujet qu'il guide, mais qu'il ne contrôle pas. Il avance sur un fil, sachant les ténèbres l'attendant ici-bas. L'audace en armure, la parole en arme. L'audace pour se protéger, pour ne pas offrir le trône à l'appréhension qui s'est mise à vibrer. Mais il enchaîne, il sait déjà tout ce qu'il pensait pouvoir vanter. Il enchaîne, celui qui se tient à ses côtés – rien n'est à jouer pour parfaire la pause qui lui a été accordé. Destin scellé. Minutes gagnées aussitôt arrachées. « Oh, ok... That's... Fuck, that's good ! Welcome in, man ! » Il s'y essaie, l'insouciance mimée dans cette main qu'il lève avec l'autre jusqu'à l'épaule de l'uniforme pour y tapoter. Brièvement, attention rapidement stoppée. Pourtant, la belle assurance s'effrite. En quelques syllabes, en un nom qui parvient à l'ébranler. Willow. Clarté parfaite qui éclaire jusqu'aux rêves empoisonnés ; le phare dans l'océan de troubles qu'il s'essaie de surmonter. Elle est l'étoile qui brille même lorsque noirceur se drape d'opacité. Elle est la raison des perditions et des lucidités empoignées. Tout et rien, sa vie et son dessein. Et il a acquiescé, Phoenix, remerciant d'un murmure celui qui complimente ce choix donné à la belle petite chose adorée. Le sourire triste, cette fois, comme le rappel est instantané quant à tout ce qu'il pourrait perdre, tout ce qu'il pourrait avoir à laisser derrière lui par sa stupidité. Les traits plus froids, plus ternes – affaissés. Les traits fermés, coupables qui suintent de ces regrets. S'il sent ce regard sur lui, il l'ignore dans la foulée. Concentré, Ledger premier, sur ces souvenirs qui lui viennent, sur l'écho des rires qu'il ne peut plus autant entendre que par le passé. Il a tout foutu en l'air, et ça ne date pas de cette triste soirée. Il a tout foiré, Phoenix, mettant un terme à tout ce qu'aurait pu être cette vie parfaite s'il ne l'avait pas piétiné. Désolé, coupable désigné. Désolé, l'homme qui ne prête que trop peu d'attention à cet index qui vient contre lui se planter.

Le souffle est bref et anémié.
Le mégot abandonné, les prunelles dépareillées finalement levées.

Il guette celui qui s'est animé, il écoute ces dires qui lui sont confiés. Ordres, conseils. Responsabilités à prendre, à honorer. Un chemin qu'il lui dépeint dans des directives soufflées. Il a froncé les sourcils, Phoenix, essayant de comprendre la compassion, cette chance qu'il prend le risque de lui donner. Il n'inspire pas confiance, le tatoué, il fait partie de ceux dont il est coutume de se méfier. Instable, imprévisible. Le sang chaud, bouillonnant, indompté. Instable, paumé – égaré en des profondeurs trop bien creusées pour lui permettre une issue, une rédemption pour laquelle il a tant espéré. Damné, celui-là, par lui-même puisqu'il n'a jamais su se redresser. Il y a cette part de lui qui reste massacré, un morceau de l'âme envolé – arraché quand les actes défiaient Dieu et ses droits usurpés. « You think I don't try already to take care of her ? » Sans peur, pas même impressionné. Petit con dont les ailes persistent à se calciner. Trop proche du soleil, près à chuter ; les cendres vouées à s'éparpiller, sans possibilité de se réformer. « I fucking try everytime I've the chance to have her, means two fucking weekends per months because I wasted my chance with her mother. » Il déballe les vérités, ce poids qui pèse à la poitrine depuis trop longtemps – depuis que ses pas se sont éloignés de ce foyer où paix s'était installée. Il crache ses regrets, Phoenix, la langue qui se délie puisque le cœur s'est emballé. Les battements mauvais, irréguliers. Les battements mal rythmés, fatigués. Épuisés. Épuisé. « If you think I don't know what I've to do for her, then you don't fucking know anything, man. » Tremblent les mains, tremble la carcasse qui s'est embrasée. Parce qu'elle s'immisce, cette douleur intérieure. Elle s'éveille, crépite, ronge jusqu'aux chairs colorées. Les poumons serrés, la trachée déchirée. « What happened tonight, it was me trying to find some fun just to forget how I screwed everything up, right before that asshole came to insult me. I fucking try, ok ? » Vérités. Il ne cherche même pas à s'en cacher ; ses fautes prises à bras le corps, serrées contre lui comme pour encore supporter cette pénitence méritée. Le boulet à sa cheville, la corde au cou pour ces faux pas qu'il n'a jamais su rattraper. Le boulet à sa cheville, les fardeaux en ballon à balader. Les tourments incessants suintent au regard dilaté, les prunelles transpirent cette peine que rien ne saurait apaiser. Brisé, l'homme qui tente de défendre les seuls faits qui ne pourraient lui être reproché. Il fait au mieux, Phoenix, depuis que cette petite âme lui a été présentée. Il fait au mieux, pour elle, cherchant à changer malgré ces obstacles sur son sentier.                           





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▬ Sam 16 Sep - 12:33 ▬

escape the fate
Ft. Phoenix Ledger

Tu le sens ses tapes sur ton épaule. Mastodonte que tu es, avec le cuir épais. Mais les mots que tu viens prononcer viennent casser ce bref moment de joie quant à cet abonnement twitch. Dureté que tu es obligé d'imposer en tant que flic, même si tu es compatissant et tu te répètes... Tu es là pour protéger et servir, pas pour punir et asservir.
Tu sembles agir dans ton bon droit, certaines âmes sont perverties jusqu'à l'os mais tes ressentis sur le Phoenix sauvage, ne sont pas si mauvaises que ça... c'est juste un gars paumé qui a besoin de prendre une soufflante, mais la prochaine fois que ça arrive... Tu t'assureras qu'il prenne son dû et que sa fille sois confié entre des mains beaucoup plus expertes, qu'on lui donne un avenir descend. L'ogre jovial est un surnom qu'on te donne... mais tu restes un ogre, figure maléfique des contes pour enfants, tu t'assures d'être une figure maléfique pour les adultes aussi.
Les sourcils se froncent alors que les paroles fusent du côté du plus jeune, il dégueule ce qu'il a besoin, l'acide qui lui ronge les intestins, colères et sûrement pression qui lui bouffe le peu de nerf qui lui reste. Tu l'écoutes, avec un silence d'or, observant le triste spectacle de cette stature tremblante, les yeux dilatés à cause d'une certaine tristesse ? Ou l'alcool fait bien ses efforts.
Mais de le voir s'énerver tel un chihuahua qui essaye de se faire caresser, te conforte dans ce choix que tu es en train de faire, de défier ouvertement la loi. Des riffs d'heavy metal bien classique viennent se mettre en route automatiquement dans ta tête...
Breaking the law... Breaking the law.
Ton épaisse main vient se poser sur l'épaule du plus frêle, serrant son épaule. '' Je me doute que tu fais de ton mieux.'' que tu viens dire, presque comme un paternel. '' Je suis obligé de te gronder, au moins un peu, que cette intervention reste gravée dans ta mémoire. ''
Puis pour accessoirement, te faire comprendre que tu viens de cramer ta carte chance avec la police de manière générale. Ton autre main vient trouver les clefs des menottes, venant lui enlever et les récupérer.
'' Aller, je pense que je t'ai assez malmené pour aujourd'hui. On rentre à la maison. '' Que tu viens dire, sur un ton plus léger. Alors que tu te diriges vers le côté conducteur, venant redémarrer une fois qu'il s'est installé et rentrant l'adresse, sur waze. Te remettant en route, écumant de nouveau Détroit à la recherche du fameux Sanctuaire de l'oiseau sauvage.
'' Je te comprends dans un sens. '' Ajoutant ça sur un ton calme et neutre. '' Je suis grand-frère de deux sœurs, c'est à cause d'une d'entre elle que je suis devenu flic. '' les mains se crispent sur le volant. '' Je sais ce que c'est, de devoir se sacrifier pour quelqu'un. ''
 

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▬ Lun 16 Oct - 18:03 ▬



escape the fate
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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Un coup de tonnerre dans l'encéphale embrumé – une éclaircie soudaine pour briser un instant le règne des ténèbres. Il dégueule son fiel, il crache ses mots – tous ses maux. Il s'égare, se perd dans l'immensité tourmentée qui habille les parois de cet esprit brisé. Il s'expose, Phoenix, vulnérable et abîmé. Les ailes pliées, ensanglantées par ses propres erreurs, ses décisions affreuses qui le guident lentement vers cette solitude amère et méprisée. Il s'enfonce dans sa propre cage, l'homme qui pensait pouvoir voler. Il s'égare dans la folie, sans songer une seule fois qu'une porte de sortie pourrait lui être destinée. Parce qu'il ne suffirait d'un rien, d'un élan salvateur pour lui faire prendre conscience de l'ampleur de sa chance. Les secrets qu'il garde ne seront jamais plus qu'un souvenir du passé et cette seconde chance que le monde lui accorde pourrait alors réellement être embrassée. Mais les plaies, oh les plaies. Elles stagnent et suintent encore leur infection sur la conscience qui peine à se relever. Convalescence lourde qu'il ne parvient pas à encaisser – il se croit monstre quand il n'est que victime d'un abus quant auquel on l'avait mis en garde. Idiot et ignorant. Cécité partielle qu'impose parfois la passion qu'il exulte parce qu'il est trop entier, trop vivant pour subir une quelconque morosité. Il est feu ardent, étincelle éternelle qui flamboie par delà les landes calcinées. Il était soleil fut un temps, Phoenix, avant que les malins ne parviennent à l'enlacer. Avant que la honte ne vienne ternir tous les rêves fomentés. Il la tient, cette position. Le retrait, la défense. L'envie d'encore un peu exister, rattraper ce temps qu'il a perdu à ainsi s'égarer. Il essaie, qu'il gueulait. Il essaie, jusqu'à parfois en perdre son souffle, jusqu'à parfois s'y embraser – sentant la chute lui venir, emporter jusqu'à ses désirs les plus enfouis, ses volontés adorées qu'il craint parfois d'avoir à réaliser. Craintif, Phoenix, tandis que les prunelles dépareillées guettent encore celui qui se tient à ses côtés. L'instinct qui s'immisce pour prendre les devants, un soupçon de peur dans le regard que les larmes refusent de maculer. Et pourtant. Il y a ce temps qui s'étend, comme étiré. Il y a ce temps qui se perd, une pause dans la perdition orchestrée. Il guette, il observe – et celui-là refuse de bouger, jusqu'à cette main qui s'attarde à l'épaule crispée.

Pression ne fait que s'accentuer.
Pression qui pèse, pèse et écrase jusqu'à l'étouffer.

Et pourtant.

Elle s'élève, se soustrait de son existence. Les mots sont calmes, presque rassurants. Il y a cette forme de compréhension qui s'impose, comme une caresse sur toute la douleur supportée. Un tintement dans l'immensité ténébreuse qu'ils rejoignaient, les poignets qui respirent et carcasse en manque de trembler. Les sourcils se sont froncés, il reste stoïque, figé – appréhendant un piège que les démons ne viendront pas refermer. Il l'a libéré et il devient cette porte de sortie qu'il oubliait d'observer. Parce qu'il comprend, parce qu'il entre dans les vestiges de ses ruines pour y apposer cette prière silencieuse. Il l'invite à suivre, il l'invite à rentrer – il lui épargne les réminiscences du passé, la claustrophobie entre les murs des cellules par trop de fois expérimentée. Silence, silence qui règne alors qu'il a rejoint cette place proposée, alors qu'il essaie de penser – de tout ruminer. Le regard sur la noirceur qui défile avant que les mots n'interpellent, avant que ces parcelles de récit ne soient écoutées. La compréhension, ces parties de lui envolées. La compréhension, ces sacrifices sous-entendus – aussi brutaux que ceux qu'il a du orchestrer. « It's always because of someone but we need to do it, right ? » Psychologie moyenne qui prend les devants, comme une lueur de raison dans l'esprit d'ordinaire trop simplet. « I didn't lied when I said I try my best everyday, trust me. » Parce qu'il s’époumone à vouloir honorer ce titre qu'on lui a confié. Père. Père qu'il doit être malgré tous ses défauts, malgré ce tempérament contradictoire à tout ce qu'il peut posséder de responsabilité. « But we forgot about ourselves and it's something else... I supposed. » Oh, la compréhension. Elle se distille et elle se partage. Terre et mer s'abandonnent sur l'homme au volant, sur cette carrure dont il use pour effrayer, pour faire régner ce qui pourrit dans cette ville depuis des années. « Just... Yeah... thanks. You're right. Guess I need that sometimes. » Un haussement d'épaules, mais véracité suinte de ce qu'il vient annoncer. Il en a besoin, parfois, Phoenix, rien que pour se souvenir que toute beauté n'a pas complètement disparue de ces allées décharnées. « I would pay you a drink for that but I guess it's not really a good thing right now at the moment, right ? » Il essaie de ne pas en rire dans la foulée, semblant de légèreté prend les devants pour apaiser tout ce qui s'était mis à trembler. Crainte chassée, remplacée par cette presque paix qu'on vient de lui concéder. Il en soupire, Ledger premier, il en soupire comme sur les poumons le poids semble brièvement s'anémier.                           





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Harvey Booker
Harvey Booker
l'ogre joviale

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Un petit appartement a Eight Milles Road.
ombres et névroses : Le physique est digne d'un ogre, certain disent qu'il fait deux mètres cubes... Un mètre quatre-vingt-huit pour une centaine de killo, fit. Ancien boxeur poids lourd et ancien joueur de foot américain au poste de défensive back.
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▬ Lun 30 Oct - 13:34 ▬

escape the fate
Ft. Phoenix Ledger

'' Effectivement... C'est toujours à cause des autres. Amen a ce que tu viens de dire. '' Que tu diras, alors, que tu ré-arranges encore une fois le rétro pour l'avoir, pour pouvoir le guetter en cas de besoin.

'' Tu me fileras ton adresse, j'en ai besoin pour te raccompagner. '' Waze que tu viendras lancer sur ton téléphone, accrocher au porte-téléphone que tu prends a chaque fois, rentrant l'adresse avant de démarrer une fois tout le monde bien installer.

'' Je ne sais pas ce que ça fait d'être père, mais je suis sûr que tu fais ce que tu peux. Même si ça ne dois pas être facile ici-bas. Détroit est pourri jusqu'à l'os, rare sont les rues encore sur des gangs. '' Tu travailles pour ça, pour rendre le monde un peu plus sûr, dire que les bonnes gens peuvent dormir sur les deux oreilles tranquilles.

'' Nous perdons nos âmes à un moment donné dans la vie, à savoir si on s'enfonce encore plus profond dans l'errance ou si on arrive à revenir sur le droit chemin. Grâce a mon dieu, je me suis pas encore éloigné du droit chemin. '' Philosophe à deux balles du dimanche soir que tu commences a improvisé , service trop long, trop fatiguant. Les yeux grattent, luttant contre la fatigue alors qu'il te reste encore quelques heures à écouler, café que tu vas bientôt faire culer en intraveineuse. Tu te racleras la gorge alors que tu tournes pour reprendre un axe principal, pour rejoindre Détroit la poisseuse plus rapidement.

Un p'tit sourire en coin vient se dessiner sur tes lèvres alors que l'heure des remerciements arrive. '' Pas la peine. '' que tu diras dans un premier temps, l'air tranquille se dessinant sur ton visage. '' Je suis ici pour protéger et servir. Pas pour punir et esclavager... Beaucoup l'oublie, malheureusement.'' Policier, peut-être trop honnête.

Si lui ne rigole pas, toi, tu rigoles à ça vanne. '' P'être pas de l'alcool mais je tuerai pour du café, la nuit va être longue, vraiment longue. '' que tu viens dire, alors que tu te mets à baillée. Alors que le trajet se fait plus rapidement. '' Tu me donneras ton numéro de téléphone, je veux te revoir une fois sobre. '' Pour t'assurer qu'il se souvient de toi et de parler de deux trois choses, tu places des espoirs sur quelqu'un... T’espère qu'il saisira cette chance.

©️ Belzébuth
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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 726
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Dim 17 Déc - 12:58 ▬



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Il l'entend qui chantonne, la mélodie de l'espoir. Elle est douce, presque rassurante, elle se faufile dans les paroles qui sont crachées, dans ces mots qu'on lui concède quand, pourtant, la conscience est encore embrouillée. Elle est là, elle déverse son poison dans les veines meurtries, jusqu'à l'endocarde qui s'essouffle plus que de raison depuis des jours, des semaines, peut-être des années. L'espoir, il est presque magnifié en cette chance qu'on lui accorde – on place des parcelles d'humanité là où il croit ne plus en posséder. Phoenix est désorienté, mais sous les côtes, le pauvre muscle se gonfle de cette reconnaissance envers l'homme qui venait l'arrêter. Les prunelles s'abaissent, par instinct. C'est la honte qui prend le relais, l'infamie qui rappelle ses maux et méfaits. Non, il ne mérite pas l'attention qu'on lui offre, mais il est prompt à en jouir pour avoir l'impression d'encore un peu exister ; ne serait-ce qu'au-delà de ses croyances, au-delà de ses cauchemars répétés. Et il l'écoute, cet autre. L'adresse donnée, les paysages qui vont et viennent, ces rues parfois arpentées, ces autres en lesquelles il n'a probablement jamais foutu un pied. Il croit redécouvrir le monde, Ledger premier, parce qu'on lui donne l'occasion d'être un être parmi tant d'autres – comme si ses mains n'étaient pas ainsi maculées. Et il met le doigt sur ce qui dérange, sur ce qui accable. La pourriture qui s'élance pour tout s'approprier, l'infection qui règne en ces ruelles désolées ; celle qui l'a un jour enserré jusqu'à apposer sa marque. Elle en devient étouffante, cette vitalité à maintenir hors des eaux troubles en une cité aussi fatiguée. Mais il doit le savoir, peut-être mieux que quiconque, ce conducteur bavard et attentionné. Par son devoir, il s'enfonce un peu plus dans les profondeurs que lui ne peut alors que fouler. Il tique, Phoenix, presque désolé pour l'homme qui lui donne une énième occasion de se racheter – le café supposé, le maigre sourire qui s'arrache à ses pulpeuses serrées. Il a acquiescé alors, sans se faire prier. C'est la moindre des choses, finalement – une main tendue presque trop minime pour la fleur qu'il est décidé à lui faire. « Yeah, why not. » Il lui donnera, Phoenix – quand les pieds fouleront ces terrains sûrs qui entourent l'appartement. Quand, enfin, l'air de ses poumons pourra s'apaiser aux parfums étranges qui enveloppent le séjour où ils auront à s'échouer. Et il essaiera, Phoenix, de tenir la promesse immatérielle qui fut faite – taire ses démons pour essayer de se recentrer. Elle est répétitive, cette parole, il lutte à chaque jour pour l'honorer ; mais les habitudes sont tenaces et les émotions calcinées au point de trop rapidement implosées. Il s'essouffle, lui aussi. Il se perd dans ses ambitions, ses craintes, ses doutes. Ses douleurs. Il s'y laisse empoisonner, l'oiseau aux ailes malmenées. « I'll do what I can, you know. » Il l'a dit, il l'en a assuré. Et il essaiera vraiment, l'idiot qui sait pourtant son initiative vaine – puisque tout est voué à changer.                            





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