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 You just remember what your old pal said | Keira

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Rebekkah Walker
Rebekkah Walker
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : ((Southwest)) vieille barraque qui tient encore par on ne sait quel miracle ; plein de chambres, une cave, petit jardin, une salle de bain ; bordel constant ; véritable moulin constamment squatté par les chiens errants
ombres et névroses : ((Cicatrices)) de multiples cicatrices sur son corps, vestiges d'un relation toxique, violente et d'une vie dans les bas quartiers ((Tatouages)) Sur sa hanche, trois oiseaux prenant leur envol ((Vices)) Cigarette, alcool, drogue occasionnelle, addiction malsaine au sexe
cicatrices : 203
crédits : Fassylover

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▬ Mer 15 Fév - 19:09 ▬

You just remember what your old pal said
Keira & Rebekkah
11 février Putain de bordel de merde ! Cinq frangins et pas UN qui était foutu de répondre au téléphone ??? Alors que c'était l'aînée qui appelait ?! Il y avait généralement deux raisons principales pour lesquelles Rebekkah téléphonait : soit l'un d'eux avait fait une connerie et elle allait le/la démonter ; soit il y avait urgence. Alors à moins qu'ils aient tous un truc à se reprocher là maintenant tout de suite, qu'est-ce qu'ils étaient tous en train de branler ? Le flic commençait à perdre patience, il ne lui restait plus qu'un essai sinon elle allait rester en cellule pour un moment. Déjà qu'elle n'avait plus les yeux tout à fait en face des trous avec tout ce qu'elle avait pu picoler... sans parler des ecchymoses qui commençaient à se former après qu'elle se soit foutue sur la gueule dans un bar. On se serait cru dans un vieux western vu la vitesse à laquelle ça avait tourné baston générale. Du coup ils avaient fait venir le shérif... Et Beks se retrouvait comme une conne parmi ceux qui n'avaient pas pu se barrer avant l'arrivée des flics. Si aucun de ses frères et sœurs ne répondait, qui il restait ? Ce n'était pas ses plans cul qui allaient payer sa caution... Il lui restait un dernier recours, c'était le moment de vérifier si Keira était sincère dans sa quête de récupération de leur amitié. Mais avec tous les mois que Rebekkah avaient laissé s'écouler depuis leurs retrouvailles, la brune avait sans doute déjà lâché l'affaire. De toute façon, au point où elle en était, elle n'avait plus grand chose à perdre.

Meuf ! bonjour ? Si t'étais pas une mytho, c'est l'moment d'le prouver peina-t-elle à articuler avec son taux d'alcoolémie Ramène ton joli cul chez les keufs et fais moi sortir de là

La version Rebekkah de "Est-ce que tu pourrais venir me chercher ? J'te rembourserai la caution, promis" L'impertinence de la blonde ne dut pas plaire au flic qui la surveillait car il lui arracha le téléphone des mains et raccrocha avant qu'elle n'ait pu avoir une réponse positive ou négative.

Oh ça vaa, là ! C'est bon m'touche pas !

La blonde dégagea le bras qu'il avait saisi pour la ramener dans sa cage non sans manquer de se casser la gueule en arrière avec l'élan. Les Walker et les flics, ce n'était pas une grande histoire d'amour... de cul, éventuellement parce que ça la sortait toujours d'un paquet de merdes. Mais sinon plus elle en était loin, mieux elle se portait. De retour dans sa cellule avec quelques autres ivrognes, elle se laissa glisser jusqu'au sol en soupirant.
code by EXORDIUM. |  @Keira Thompson


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❝I'm your hell, I'm your dream
I'm nothing in between ❞
I'm a bitch, I'm a lover, I'm a child, I'm a mother, I'm a sinner, I'm a saint, I do not feel ashamed. So take me as I am, this may mean you'll have to be a stronger man. Rest assured that when I start to make you nervous and I'm going to extremes.
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Keira Thompson
Keira Thompson
b!tches be crazy

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Maison dépitée en plein coeur du Eight Miles où il est rare d'apercevoir le deux roues, moteur coupé, sur le pavé fissuré. Modeste refuge trop souvent déserté au profit des bars délabrés ou d'une preccint d'autant plus crasse que les recoins peu recommandés du quartier.
ombres et névroses : Les yeux souvent plongés au fond d'une bouteille dans laquelle se jouent les épisodes d'une enfance dysfonctionnelle, d'une adolescence tourmentée et d'un service pour sa patrie qui a bien manqué deux fois de l'achever. Le myocarde pompe sans relâche dans ces veines anesthésiées une animosité nécrosante pour le genre masculin.
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▬ Ven 12 Mai - 1:29 ▬

You just remember what your old pal said
Migraine qui tape. Résonne entre les quatre murs de la psyché comme résonnent ces pas tirés sur le carrelage lustré. Équilibre qui laisse à désirer, menace de trébucher dans ces pieds entremêlés. La conscience est comateuse. La logique, abandonnée sur l’oreiller. Somnambule errant dans ces corridors trop souvent empruntés, funambule narguant dangereusement le fil de l’éveil, à peu près de sombrer dans un sommeil trop longtemps délaissé. C’est un indéniable miracle – de ceux qu’on vante à perte de mots dans les textes sacrés – que d’avoir réussi à t’hisser jusqu’à la preccint sans t’échouer de tout ton long sur l’asphalte fracassée. Moto ayant bien risqué de s’étaler entre deux bâillements imprudents, ou même encore de s’écraser lamentablement contre une bagnole au tournant. Or, te voilà. Saine et sauve. Le loup de retour au bercail. Le coyote jamais loin du poulailler. Sauf que cette fois, t’es pas venue pour déplumer les piafs qui te font office de collègues, ni pour te noyer dans la mare de dossiers qui traînent sur ton bureau désordonné. À vrai dire, t’ignores tout simplement la véritable raison pour laquelle tu t'es ramenée, toi, l’enfoirée sur laquelle on ne peut jamais compter, pas même en dernier recours, pas même dans un élan désespéré. T’en as laissé tomber plus d’un plus d’une fois, t’es allée jusqu’à te barrer à l’autre bout du pays sans l’aviser, elle ou quiconque, parce que t’estimais ne rien devoir à personne. Pourtant, c’est toi qu’elle a appelée. Qui s’est pointée. Inutile de se gaver d’illusions, t’étais assurément le dernier nom sur la longue liste hachurée, mais à quelque part, la surprise demeure, chez toi autant qu’elle, et tandis que tu débarques complètement écorchée, on ne peut s’empêcher de se demander : Est-ce que c’est par automatisme, que t’as décroché quand sa photo est apparue sur le combiné? Est-ce par réflexe, que t’as pris les clés au vol pour venir la sortir de son merdier? Ou est-ce par désir inavoué de rédemption que t’as finalement décidé d’être quelqu’un sur qui cette fois, celle-là seulement, elle pouvait compter?  

« Tu t’es fait de nouveaux potes à ce que je vois. » Affaissée, l’Italienne, contre les barreaux encageant blondine. Regard assoupi qui luit, malice qui ne dort jamais. La svelte se drape de désinvolture, les mains agrippent l’acier tandis que, d’un air bercé entre l’amusement cynique et le foutage de gueule, tu dévisages la concernée dans toute sa splendeur. Pur moment de gloire que tu ne pourrais guère t’empêcher de savourer, même si tu le voulais, même s’il te restait un semblant de bonne conscience à quelque part, au fond. Il faut le dire, elles sont toujours si éclatantes, ses illustres débandades. « Vous semblez partager un paquet en plus. L’haleine de fond de baril, les guenilles barbouillées, les poches vides. Tu sais, habituellement, tu cherches les problèmes seulement si t’as l’fric pour t’le permettre. » Ce qu’elle n’a vraisemblablement pas, vu ce à quoi elle s’est abaissée. « Enfin, vois le bon côté des choses: Le bleu,  ça te met vachement les yeux en valeur. Quand ça jaunira par contre… » L’esquisse qui se dessine, l’arrogance qui suinte, parce qu’à quoi bon se déplacer jusqu’ici si, au final, tu n’étires pas un peu pour en profiter? « Tu devais être sacrément au bout de tes moyens pour en arriver là... Alors, qu'est-ce que t'as encore foutu? »

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On my way to damnation
Keira Thompson ☽ Some people survive chaos, and that is how they grow. Some others thrive in chaos, for this is all they know.
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Rebekkah Walker
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Martyr

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▬ Dim 2 Juil - 23:19 ▬

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Keira & Rebekkah
11 février Le cul par terre sur le sol froid, Rebekkah grommelait toute seule, pestant contre le flic qui l'avait balancé là-dedans sans ménagement. La blonde n'avait pas la moindre idée du temps qu'elle allait passer là car elle ne savait pas si Keira viendrait. Si oui, elle ignorait quand. Elle n'avait aucune envie de passer la nuit ici. Sans déconner, ils pourraient faire des cellules plus confortables pour les gens bourrés. « Tu t’es fait de nouveaux potes à ce que je vois. » Rebekkah redressa la tête, reconnaissant bien cette voix. C'était parce qu'elle avait trop bu ou Keira était vraiment belle ce soir ?

Va te faire foutre...

On ne dirait pas comme ça, mais ça voulait dire "je suis contente de te voir". « Vous semblez partager un paquet en plus. L’haleine de fond de baril, les guenilles barbouillées, les poches vides. » Est-ce qu'elle pouvait seulement la contredire ? Pas en étant honnête en tout cas. Elle espérait avoir quand même meilleure allure que le probable SDF qui dormait dans un coin. Au moins, même déchirée, elle restait canon. « Tu sais, habituellement, tu cherches les problèmes seulement si t’as l’fric pour t’le permettre. » Elle se trainait à quatre pattes jusqu'aux barreaux de la cellule, pouvant la toucher à travers les barreaux si elle le souhaitait. Un rire sarcastique s'échappant de ses lèvres écorchées.

Si c'était vrai, on n'aurait jamais eu d'emmerdes chez moi Beks avait tendance à penser que moins on n'avait de fric et plus on avait d'emmerdes, c'est ce que reflétait sa famille Pi si c'est les 'blèmes qui nous cherchent ça compte pas

Aimants à emmerdes qu'ils étaient presque tous. Malédiction à laquelle le cadet de la famille semblait avoir échapper jusqu'à présent, bien plus futé que ses aînés. « Enfin, vois le bon côté des choses: Le bleu,  ça te met vachement les yeux en valeur. » Ses yeux bleu profond qui la faisaient passer pour une innocence blonde un peu fragile jusqu'à ce qu'on s'approche trop près. Un peu comme une jolie plante carnivore attirait ses proies avant de les bouffer. « Quand ça jaunira par contre… » Rebekkah gromela un Nia nia nia puéril. Quand ce serait jaune ça mettrait en valeur ses cheveux puis voilà. Rah ce petit sourire, c'est bon, Rebekkah regrettait de l'avoir appelée. « Tu devais être sacrément au bout de tes moyens pour en arriver là... Alors, qu'est-ce que t'as encore foutu? »

Pour en arriver chez les flics ou pour en arriver à t'appeler, toi ? C'état pas clair pour son esprit enfumé C'est pas moi qu'a commencé grogna-t-elle comme une enfant Ça va, j'ai trop picolé et ça a viré saloon de western, t'es contente ? Sors moi d'là maintenant
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▬ Ven 28 Juil - 3:30 ▬

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« Tu veux vraiment jouer la carte de la garce, là, maintenant? » Un peu exécrable, dira-t-on, d'ainsi prendre son pied à la savoir princièrement crapahuter. S'étaler, en long et en large. En toute élégance et définitive disgrâce. Barbouillée, décoiffée, ecchymosée. L'esprit éparpillé, les bonnes manières égarées, et la dignité laissée quelque part derrière le bar où on l'a ramassée. Un splendide cas d'école, en somme, mais pas n'importe lequel: Un de ceux qui vous donneraient étrangement envie de s'attarder plus longtemps en classe. Elle est ce qu'elle est, Beks, et c'est justement ce qui fait son charme plutôt singulier. Ce qui t'a accroché quand vous vous êtes rencontrées pour la première fois. D'une certaine façon, la voir aller te rappelles nostalgiquement vos épisodes passés, le vieux film de votre lointaine adolescence qui ressemblait, jadis, bien plus à un documentaire cynique sur la déchéance humaine qu'une enquiquinante comédie romantique. Langue fourchue, poings toujours prêts, les crêpages de chignon et le cassage de burnes étaient à l'époque chose courante dans votre quotidien dépravé. Bref, rien de tout ça n'est nouveau pour vous, alors tu te le demandes bien, si c'est l'excès d'alcool ou la vieillesse qui la rattrape désormais au point de se faire misérablement choper. Dans un cas comme l'autre, t'es inconsciemment reconnaissante envers la vie pour lui avoir fragilisé l'estomac. Ou endommagé les rotules. Parce qu'en d'autres circonstances, elle ne t'aurait probablement jamais contactée. Parce que t'avais fait une croix définitive sur cette atypique - quoique toxique, quoique authentique - dynamique que vous partagiez avant que tu ne viennes tout faire foirer. Et qu'aujourd'hui, à quelque part, t'es un peu - juste un tant soit peu - heureuse de t'être trompée. Faut croire que le malheur des uns fait effectivement le bonheur des autres, le tien le premier. Sans regret.  

Sors moi d'là maintenant

« Hun hun, et si tu le demandais plutôt gentiment pour commencer, mh? » Sans attente, vraiment. Impossible n'était peut-être pas dans ton vocabulaire, mais t'imaginer qu'un jour, aussi distant soit-il, Beks sache demander les choses avec politesse et délicatesse, c'était plus risible encore que de croire à Saint Nicholas. Ou d'espérer enfin décrocher le moindre respect de ton paternel. En vérité, tu voulais simplement l'emmerder plus qu'elle ne l'était déjà, profiter un max de cette situation où elle n'avait pas envie de tout simplement t'envoyer balader. Ou pire. Et puis, l'espoir fait vivre, non? « Allez. C'est pas que j'aime pas t'voir t'éterniser en supplications mais... » Mais t'es crevée. Et tu passes déjà suffisamment de temps dans ce trou pour ne pas avoir à te taper l'indigeste personnalité des rats qui l'habitent plus qu'il ne le faut.

« Je m'en charge, Ramirez. Inutile de t'étaler sur la paperasse, je te couvre. » Lancé, sans s'en soucier. Engagée, sans réellement compter en faire ta priorité. C'est un soupir que t'arrachent tes jambes éreintées lorsque tu en viens à te redresser. Vacillante. Chancelante. Les heures de sommeil écourtées fourmillant au travers de la carcasse achevée. Les yeux cherchent au loin le gardien familier qu'ils ne semblent pas enclins à convaincre au-delà des négociations entamées. Terminées. Délivrée, la porte s'ouvre douloureusement dans un grincement à faire serrer les dents. Ironiquement, si tes articulations pouvaient se plaindre, c'est sans doute à ça même que l'horreur ressemblerait. « N'hésite pas à me remercier, surtout. » Elle s'en tire, pour le coup, Blondine. La chance qu'elle a d'avoir une si bonne âme pour veiller sur son cul. « Oh, ma douce et adorable Keira, que ferais-je sans toi! » Le sourire qui revient aux recoins, fatigué, mais jamais assez pour manquer à l'appel de ton insolence débridée.« Vas-y, essaie. Ça vient tout seul, tu verras. » Ou pas. « J'dormais paisiblement, tu sais? Tu m'le revaudras, honneur entre épaves. » Et la voie que tu ouvres d'un geste nonchalant du bras. « Dis-moi au moins qu'il est plus amoché que tu ne l'es. »

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Rebekkah Walker
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▬ Mar 5 Sep - 19:27 ▬

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Keira & Rebekkah
11 février - Est-ce qu'elle regrettait déjà d'avoir appelé Keira ? Oui. Est-ce qu'elle avait vraiment une autre solution ? Non. Ça lui faisait mal au cul mais elle avait dû foutre sa fierté de côté. C'était, cela dit, un bon test pour vérifier l'honnêteté de la brune et son retour la bouche en cœur. « Tu veux vraiment jouer la carte de la garce, là, maintenant? » La blonde lui lança un regard blasé. Elle s'attendait vraiment à autre chose de la part de Rebekkah ? Même sobre elle était chiante alors bourrée, contusionnée et dans une cage, il ne fallait pas attendre grand chose d'elle et surtout pas de soudain jouer à la gentille petite fille reconnaissante. Puis elle connaissait trop bien Keira, même si dix ans avaient passé, pour savoir que jouer les carpettes se retournerait contre elle. Alors quitte à se faire foutre de sa gueule, autant rester fidèle à elle-même. « Hun hun, et si tu le demandais plutôt gentiment pour commencer, mh? » Elle avait demandé aussi gentiment qu'elle en était capable. Ça manquait peut-être d'un "s'il te plait" mais pas question de lui faire ce plaisir tant qu'elle n'était pas dehors. Pour toute gentillesse, elle lui offrit un majeur bien tendu. « Allez. C'est pas que j'aime pas t'voir t'éterniser en supplications mais... » La blonde haussa un sourcil mais son visage s'apaisa quelque peu, laissant sa rancœur se faire plus discrète dans son regard. « Je m'en charge, Ramirez. Inutile de t'étaler sur la paperasse, je te couvre. » Froncement de sourcil incrédule. Elle connaissait ? Et il l'écoutait sagement en venant libérer Rebekkah de ses fers. Okay, elle poserait les questions plus tard, d'abord se tirer de là. Elle se releva en prenant péniblement appui contre les barreaux. « N'hésite pas à me remercier, surtout. "Oh, ma douce et adorable Keira, que ferais-je sans toi! " » La blonde ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt.

J'comptais l'faire mais tu viens d'me couper l'envie, c'est pas beau de réclamer

Véridique. Aussi butée qu'elle soit, elle comptait bien dire merci à Keira. La brune avait quand même pris la peine de se déplacer au lieu de la laisser dans sa merde et elle l'avait sortie de là sans faire de vagues. Quand Beks faisait sortir ses frangins de garde à vue, c'était souvent en passant sous le bureau. « Vas-y, essaie. Ça vient tout seul, tu verras. »

T'es aussi douce que moi, ce s'rait pas crédible. J'te f'rai pas l'affront de raconter des cracks

« J'dormais paisiblement, tu sais? Tu m'le revaudras, honneur entre épaves. » Ça, elle voulait bien le croire. Et si ça lui arrachait la bouche de le dire à voix haute, elle était reconnaissante à son ancienne meilleure amie d'avoir pris la peine d'interrompre sa nuit pour une emmerdeuse. Pour l'instant, elle voulait surtout s'arracher d'ici avant que les keuf changent d'avis et elle s'empressa de sortir du commissariat. Dehors, elle prit une grande bouffée d'air. « Dis-moi au moins qu'il est plus amoché que tu ne l'es. » sourire qui étire finalement ses lèvres abimées, maintenant qu'elle était plus détendue.

Ils le sont pas peu fière d'elle, la blonde. Ils avaient vu des chandelles et elle ne comptait pas remettre les pieds dans ce bar avant un bon moment, de peur que le proprio lui présente la facture des dégâts occasionnés Merci d'être venue finit-elle enfin par dire avant de sortir son paquet de clopes et d'en tendre une à la brune Pourquoi il m'a laissé sortir si facilement ? Tu couches avec ce gars ? c'était l'éventualité la plus évidente pour elle, de là à laisser sortir n'importe qui, c'était chelou, aussi beaux soient ses atouts.
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▬ Dim 10 Sep - 23:50 ▬

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Liberté regagnée. Quoique éphémère. Temporaire. Quoique les minutes soient évidemment comptées. Retour à la case départ qui ne saurait tarder, aller direct en prison sans passer go n'attendant que d'être pioché. Tant pour l'une que pour l'autre, pour la délinquante que la flic condamnée. Les murs jaunis sont quittés, les lourdes portes du pénitencier, traversées, là maintenant dehors à la ramasse sur le pavé, mais aucune de vous deux ne se fait réellement d'illusions; Vous le savez, inutile de nier, vous y remettrez toutes les deux le pied dès l'occasion. Sans doute, sans hésitation. Toi, logiquement, aux premières lueurs du matin qui s'annonce déjà à l'horizon. Elle, la prochaine fois que l'impulsivité décidera de passer à l'action. Au fond, vous vous ressemblez, malgré les chemins empruntés diamétralement à l'opposé. Et dire que si t'étais restée, dix ans plus tôt, vous auriez ptêtre été prises derrière les barreaux sans rien ni personne pour vous tirer de votre merdier. C'en est presque ironique, quand t'y penses.

« C'est ce que j'me disais aussi. » Fidèle à elle-même, la blonde. Toujours à chercher les embrouilles, mais jamais à se désister quand vient le temps de cogner. Les jours passent, les gens changent, les choses évoluent, mais tu trouves quelque part confortant de savoir que certains vestiges demeurent à l'abri des ravages du temps. Elle. Cian. Lorcan. Les gangs et leurs guerres perpétuelles. Détroit aura beau avoir été transformée, ses ruelles repensées, ses voisinages dynamités et remplacés par des tours à condos huppés, tu retrouves malgré tout de ta ville d'antan lorsque tu reviens vers ces repères par les âges graciés. « Me remercie pas. Ça te va mal en fin de compte, la reconnaissance. » Ta main se perd dans les profondeurs de ton coat que le visage, lui, se tourne pour lui adresser un air mitigé, partagé entre la grimace et le sourire d'enfoiré. «  Ramirez? Tu veux rire? Pas besoin d'avoir les genoux rouges pour tenir un mec par les couilles. » Briquet que tu sors après avoir fouillé les coutures de ta poche, que tu lèves en sa direction pour allumer le cierge cancérigène entre ses lèvres coincées, refusant son gage de paix, si d'un gage de paix il s'agit bien, d'un simple geste de la main. Pas que tu sois soucieuse de ton bien-être, vraiment, t'es loin d'avoir les habitudes de vie recommandées par le ministère de la santé, mais l'air vicié du dépotoir dans lequel vous vivez t'encrasse déjà les poumons, tu préférais ne pas en rajouter. Et puis, t'as suffisamment d'addictions pour à tout le moins t'épargner un énième boulet à traîner. « Nah, tu vois, je l'ai surpris à photocopier sa brindille en sandwich sur la Xerox du bureau. Et ce serait chaud que son supérieur mette accidentellement la main sur une copie. Qui traînerait. Par hasard. Au fond de son tiroir. » Y songer te fait marrer, mais rien qui soit comparable au fou rire ou à la satisfaction que tu ne pourras qu'en tirer lorsque tu jugeras qu'il sera l'heure d'abréger les souffrances de sa dignité. « Par contre, si le roleplay du flic, menottes et tralala, c'est ton kiffe, y'a toujours moyen que t'y retournes pour lui demander. J'préviens juste que y'a pas fallu une tonne d'encre pour immortaliser la gloire de l'homme sur papier. » Preuve à l'appui, tu mens pas. C'est seulement la dure réalité. « Et de toute façon, j'suis dégoutée du mâle alpha. Dans l'ensemble. » Des pensées qui vont fouiner là où elles ne devraient pas s'aventurer. Qui sortent des visages, des moments, des classeurs verrouillés. T'amènent à te demander ce qu'il doit être en train de glander. Finalement, fuck la santé. C'est surfait. Tu piques à même les lippes le tube barbouillé de rouge à lèvres duquel tu t'intoxiques d'une grande bouffée. Comment elle aurait pu savoir, c'est pas avec votre dernière discussion que vous avez pu rattraper tout le chemin tracé depuis vos jeunes années. « Enfin. Ils branlent quoi, tes frères, à pas décrocher aux petites heures du mat? Me dis pas qu'un Walker ronfle à une heure pareille? »

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Rebekkah Walker
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▬ Dim 12 Nov - 16:57 ▬

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Keira & Rebekkah
11 février - Pour des gens qui n'aimaient pas les flics, les Walker pourraient avoir droit à une carte fidélité. Du genre pour x arrestation, on laisse couler à la suivante. C'était miraculeux qu'aucun n'ai été réellement incarcéré jusque là. « C'est ce que j'me disais aussi. » Quand Rebekkah n'était pas celle qui commençait la bagarre, elle se sentait quand même obligée de la terminer. Et si elle devait finir dans un sale état, elle se devait que ses adversaires soient au minimum dans le même. Au moins, elle n'avait aucune plaie qui méritait des points de suture, c'était déjà ça. « Me remercie pas. Ça te va mal en fin de compte, la reconnaissance. » Cette réflexion eu le mérite d'arracher un sourire au visage boudeur de Rebekkah.

Tu vois que ça valait pas la peine de le dire

Il y avait certains cas de figure où remercier arrachait la langue de la blonde. Notamment lorsqu'un "merci" était amplement mérité car l'aide apportée avait été nécessaire et que Rebekkah était dans une merde noire. Comme ce soir. Bon, au pire des cas, elle aurait passé une nuit pourrie, ce n'était pas dramatique mais plus elle se tenait loin des commissariat, mieux elle se portait. Sans compter le risque d'ajouter quelques outrages aux accusations. «  Ramirez? Tu veux rire? Pas besoin d'avoir les genoux rouges pour tenir un mec par les couilles. » Hm venant de Keira, elle n'en doutait pas un instant, c'était facile d'avoir un mec sous sa coupe. Rebekkah avait suffisamment de poigne pour en faire ce qu'elle voulait mais elle n'arrivait pas à garder les cuisses serrées, c'était plus fort qu'elle même quand elle essayait de faire taire ses ardeurs. Keira refusa la cigarette de Rebekkah qui n'en tint pas compte, ça en ferait une de plus pour elle. « Nah, tu vois, je l'ai surpris à photocopier sa brindille en sandwich sur la Xerox du bureau. Et ce serait chaud que son supérieur mette accidentellement la main sur une copie. Qui traînerait. Par hasard. Au fond de son tiroir. » L'anecdote était plutôt amusante, le chantage : une valeur sûre. Surtout quand ça touchait à la queue d'un mec qui ne pouvait pas s'en vanter. « Par contre, si le roleplay du flic, menottes et tralala, c'est ton kiffe, y'a toujours moyen que t'y retournes pour lui demander. J'préviens juste que y'a pas fallu une tonne d'encre pour immortaliser la gloire de l'homme sur papier. »

Je vois, non merci alors, j'ai beau voir un faible pour les uniformes, ça suffit pas à compenser si y'a rien à tâter. Mais attends y'a un truc que je pige pas Tu l'a surpris... C'est à dire ? Me dit pas que t'es devenue keuf ?

Si elle lui avait dit ça quand elle avait débarquer au salon de tatouage, la blonde n'avait pas écouté. Imaginer Keira faire respecter la loi, ça lui paraissait surnaturel. Une énorme blague ce truc. Enfin c'était bon à savoir pour se sortir de la merde mais.. woh, elle l'imaginait plutôt de l'autre côté des barreaux. Comme elle, quoi. « Et de toute façon, j'suis dégoutée du mâle alpha. Dans l'ensemble. » Rebekkah haussa un sourcil.

Et tu pouvais pas passer dans la team des chattes à l'époque où je t'aimais bien ?

Encore du gâchis ça. Parce que Keira, Rebekkah lui aurait volontiers arracher ses fringues. Aujourd'hui encore plus si elle n'avait pas autant de ressentiment à son égard. Rancune ou pas, Rebekkah avait des yeux et Keira était une bombe. « Enfin. Ils branlent quoi, tes frères, à pas décrocher aux petites heures du mat? Me dis pas qu'un Walker ronfle à une heure pareille? » Ça, c'était la question à un million. S'ils un seul d'entre eux avait répondu, elle n'aurait pas eu besoin d'appeler Keira.

J'sais pas, ils se branlent, ils ken ou ils sont en coma éthylique dans un caniveau quelque part. Ou ils ont fait une si grosse connerie qu'ils ont eu peur de décrocher. J'sais pas mais maintenant j'vais les défoncer par contre...
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Keira Thompson
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b!tches be crazy

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Maison dépitée en plein coeur du Eight Miles où il est rare d'apercevoir le deux roues, moteur coupé, sur le pavé fissuré. Modeste refuge trop souvent déserté au profit des bars délabrés ou d'une preccint d'autant plus crasse que les recoins peu recommandés du quartier.
ombres et névroses : Les yeux souvent plongés au fond d'une bouteille dans laquelle se jouent les épisodes d'une enfance dysfonctionnelle, d'une adolescence tourmentée et d'un service pour sa patrie qui a bien manqué deux fois de l'achever. Le myocarde pompe sans relâche dans ces veines anesthésiées une animosité nécrosante pour le genre masculin.
cicatrices : 213
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▬ Dim 19 Nov - 17:25 ▬

You just remember what your old pal said
« Surprise. Tu peux m'appeler inspecteur, si ça t'inspire. » Clin d’œil sans subtilité. Travail devenu une banalité, situation que tu ne te donnais plus la peine d’expliquer, t’en oubliais presque à quel point le contraste pouvait choquer. Keira Thompson, agent de la paix. Clairement de quoi s’étonner. Pourtant, les faits. Pourtant, la réalité. « J'ai fait l'armée quand j'suis partie. J'pouvais plus rester ici, et j'avais nulle part où aller, donc logiquement... » Logiquement, tu t'es enrôlée. Banshee galvanisée d'une détermination sans fond, d'une vengeance sans nom. Lilith juvénile, gamine n'ayant d'autre choix, d'autre voie, elle révoltée, lassée d'être écrasée, méprisée, expulsée de chez soi pour finalement tomber dans les limbes d'un tout nouvel enfer, d'un autre cauchemar éveillé. Il y a ce sourire coulissant qui se resserre, constrit la langue, emprisonne les échappées. Souvenirs remontés à la surface, souvenirs venant troubler de rides le miroir de l'eau, brouiller l'indifférence chatoyée. Une histoire qui marque les pages de ton passé, ces mêmes chapitres dont tu relis parfois les lignes sur l'écru de la mémoire à jamais calligraphiées. Marqué, l'instant, d'une pause que tu t'autorises le temps que stagnation ne reprenne ses droits sur les traits cassants. Que le noeud ne se découle pour relâcher ces commissures vers les pommettes lentement remontant. « Sauf que voilà, ça m'a fait chier à la longue, de devoir plier devant des egos surdimensionnés. Pas que ce soit plus glorieux dans les corps policiers, vraiment, mais j'en avais aussi ma claque d'être trimballée partout comme un chien. Du coup, je leur ai dit d'aller se faire foutre et je me suis posée sur les bancs d'école à New York. J'ai transféré au DPD après quelques années au NYPD. Maintenant, je bosse pour l'anti'. Même merde, différentes villes.  »

Confuse, en fait, quant au pourquoi tu lui racontes toutes ces conneries alors qu'un simple oui lui aurait suffit. La mauvaise habitude de lui confier les moindres détails de ta vie catastrophique, sans doute, à moins que ce ne soit en vérité un besoin inassumé d'amener l'éclaircie à ce ciel gris d'ignorance qui s'est formé au-dessus de vos têtes lorsque tu es simplement partie. Enfin. Tu conçois que ça puisse lui faire étrange, à Beks, de te savoir maintenant du côté des bleus, quoique tu ne sois finalement d'aucun côté sinon le tien. Toi-même, t'y crois difficilement. Malgré l'uniforme à l'époque, malgré les années au compteur aujourd'hui. Syndrome de l'imposteur qui te suit, conviction que tu n'as pas ce qu'il faut pour véritablement rentrer dans la case des gentils. On t'a appris à te battre, à tirer, on t'a gavé du code civil, criminel et de toutes ces autres imbécilités, mais ce qui fait d'un flic ce qu'il est, personne ne pouvait te l'enseigner: Cette fameuse propension à croire au bon, à vouloir le mieux, doctrine à laquelle tu n'as jamais su adhérer.

Et tu pouvais pas passer dans la team des chattes à l'époque où je t'aimais bien ?

La vulgarité pour porte-parole, la brutalité des mots. Grands coups de ciseaux dans la dentelle, bienséance réduite en lambeaux. Celle-là avait décidément appris à jurer avant d'apprendre à marcher. « Parce que tu m'aimes plus, c'est vrai. » Ironie qui se mérite des baffes pour tout ce qu'elle en vient à supposer, insinuer à demi-mots. « Tu sais bien que t'aurais jamais arrivé à décrocher. » Puériles provocations, bravoure de tenir l'allumette au cœur de vos ténèbres, gazoline à ras les genoux, sans réelle préoccupation. Sans savoir, vraiment, la raison pour laquelle vous n'aviez jamais franchi le pas à l'époque où les hormones détraquaient le peu de bon sens qu'on vous insufflait. Adolescence, contrée d'incertitude, champ des possibilités, une orientation pouvait vite être remise en question lorsque les esprits s'échauffaient. Pourtant, il y a toujours eu ce statut quo entre vous. Cette fine ligne à ne pas franchir, ce chemin sur lequel ne pas s'aventurer. À quelque part, cette envie de préserver le peu de stabilité sur lequel tu pouvais t'appuyer. « De toute façon, je viens de te sortir de taule, ça mérite au moins un point, non? » T'es une opportuniste, après tout. Te lever ainsi, en plein milieu de la nuit, tu le fais pas pour rien. Ou n'importe qui. « Et j'ai ptêtre plus l'uniforme, mais il me reste encore les menottes. » Finalement, c'est peut-être ça, le meilleur avantage du métier. « Anyway... Je te reconduis? Tu vas où, chez toi? Ou direct botter des culs? »

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On my way to damnation
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