Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore

Aller en bas 
Vincenzo Innocenti
Vincenzo Innocenti
veni vinny vici

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown. La baraque ordinaire d’une famille aisée. Aucun cri, aucun jeu d’enfant pour égayer les lieux. La porte du garage presque plus sécurisée que celle de l’entrée puisqu’il tient plus à la Cadillac Eldorado qui y dort qu’à la femme qui partage officiellement sa vie.
cicatrices : 50
crédits : chat.noir

There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore Empty
▬ Jeu 19 Jan - 1:49 ▬

Vincenzo

&

Salvatore

There's no such thing as simple
Simple is hard
 

La cravate impeccable, pincée contre une chemise fraichement repassée. Les boutons astiqués aux manches trop bien ajustées. Les allures de dandy, les manières assorties. Enlisé qu’il reste, Vince, dans cette vision romancée d’une vie qu’il persiste à rêver. Il en a l’air sans en avoir la carrure. L’esprit trop fragile, trop malmené par les angoisses que l’ego et la paranoïa se plaisent à exacerber. Un paumé, là sous la carasse superbe du mort en sursis qui s’avance dans les couloirs, qui bombe le torse malgré les pieds qui trainent sur le tapis. Prisonnier qu’il est, Vinny, d’une ambition que l’orgueil entretient malgré l’évidente étroitesse des epaules qui peineraient à le supporter. La tete trop grande, trop pleine, de ces belles aspirations dont il a déjà l’avant-gout. Ces responsabilités là qui lui sont échues et dont il se glorifie à qui veut bien l’entendre. Ce titre que son ainé n’aura pas, ce pas qu’il a fait pour enfin toucher du doigt ce rêve que d’un jour l’égaler. Qui sait. Peut-être le surpasser. La cravate impeccable et le poids des responsabilités. Cette pression imposée, par lui-même bien plus que par ses pairs. Ce besoin d’un peu leur prouver qu’ils ne s’y sont pas trompés, qu’il n’est pas l’échec que son paternel décrivait.

Oh les responsabilités ! C’est qu’il s’en paye des nuits blanches, le dandy si proprement costumé ! C’est qu’il en enchaine, des cauchemars effroyables, des chutes à n’en plus finir, des réveils haletants, le front en sueur et les mains moites. La peur au ventre et, dans le fond des yeux, les brumes d'un sanglot que l’orgueil reprouve aussitôt. Parce qu’il en a, plus qu’il ne l’avouerait, il en a des raisons de voir ses songes se teinter des horreurs qui le tiennent éveillé. Les choix, les actes qui sont à blâmer. La masse des remords à defaut de celle des regrets. L’indicible qui ronge, revient hanter à chaque occasion d’arpenter ce couloir où ses pieds viennent trainer.

La cravate impeccable et la tete haute. La poitrine qui force, la cage qui s’enfle pour mieux lui permettre de soupirer. Puis ces pas plus assurés, ce masque enfilé. Par defaut, par nécessité. Seul le regard, traitre qu’il n’a jamais su maitriser, dénonce encore cette faiblesse, ces doutes d’une âme fatiguée. Mais il a ses raisons, Vinny, nombreuses, souvent recités, étalées quoi que sans s’attarder. Il a ses excuses pour ce manque de sommeil, pour ces humeurs qu’il a toujours trouvé à justifier. Il a ses habitudes, son manège bien rodé, la carapace bien ajustée. L’absence de ce fils qui tarde encore à arriver en premier, en tete d’affiche de toutes ces choses qu’il saura avancer. La conscience en berne à force d’en user mais l’ego encore, l’ego toujours, qui refuse de le laisser s’admettre coupable, qui prefere s’y cacher. L’ego qui galvanise, dresse le masque habituel sur les traits comme la porte est heurtée. Une fois, une seule, d’un poing affirmé. Et il se donne des airs confiants, des manières assurées, la cravate impeccable, les epaules qui s’efforcent de ne pas trembler. Il se donne en spectacle comme il l’a toujours fait, là comme la voix familière l’invite à entrer.

Et pourtant il s’est figé, l’homme au costume si bien ajusté. Il s’est arrêté devant l’absence de ces autres qu’il s’attendait à trouver.
« Oh.. I’m sorry, am I early ? »  La main portée à la montre pour s’en assurer avant de gesticuler vers la porte comme pour proposer de s'eclipser. Il ne s’est pas trompé pourtant, il en est persuadé. Trop attaché à cette image, trop prompt à faire honneur à ce role qu’on lui a attribuer. A ne pas trahir cette confiance là au moins, puisqu’en d’autres terme, sur d’autres sujets, elle est déjà bafouée. « It was... it was today right ? Where are the rest of us, they can't all be late the same day, did I miss something or what ? » Nerveusement amusé, le ton qui se pare des accents que le rictus lui impose. Il moque, Vinny, les absents qu’il feint de vouloir blâmer pour ne pas admettre que déjà sous les cotes, le cœur s’est mis à paniquer. « Sooo it’s just me then ? » *They would’ve be there if he had any reason to end you.* Le sourire qu’il force à un peu plus s’étaler, les poumons qu’il gonfle pour retrouver cette belle théâtralité.  * For whatever reason. Her. Money. Her. Whatever. He would’ve want at least one witness.* Et il s’avance, le quadragénaire, decidé, vers la chaise que personne ne lui a attribuée. Comme si l’habitude dictait ce geste et non l’instinct, comme s’il maitrisait pleinement ces nerfs qui menacent, sous les tempes, d’imploser brutalement. *Keep it cool. They would’ve been here if it was that serious.* La raison qui dicte, aide peu à peu la conscience à s’apaiser. Le souffle plus léger malgré les pensées qui restent à s’affoler, qui cherchent encore à tout calculer, tout ressasser de ce qui pourrait lui etre reproché. *He would do it here anyway. You’re overthinking you fucking moron !* Parce qu’il y trouve enfin cette raison de baisser une garde trop rapidement levée.

Alors il prend ses aises, Vinny, feint cette sérénité et ose. Ose enfin toiser, croiser ce regard qu’il se force à tenir, face auquel il fait mine de s’impatienter.
« What ? » Les paumes levées, ouvertes, il joue les étonnés. « It’s about that boy from Eight Miles ? Come on ! It’s not like I’d cut his fucking finger ! I never heard anything about some one dying from a broken pinky.. nor a ring finger… wasn’t even his gun arm ! »  Il s’agite et s’agaçant, il cherche à s’assurer que là est l’attention, que cet incident reste le sujet de leur conversation. « He’ll be fine. The kid just needed a lesson. That’s our money he.. wait.. you wanted me to… naaa he’s just a kid, come on, it would’ve be smart if we’re to secure the deal with them. » Les deux hypothèses qu’il exploite, l’excès dont il se défend, le laxisme contre lequel il dresse déjà ses arguments. Prêt à tout, Vincenzo. Il l’espère, se surprend à prier en silence à qui daigne encore s’en préoccuper.



_________________
Revenir en haut Aller en bas
Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 164
crédits : chat.noir (c) astra (c)

There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore Empty
▬ Mar 31 Jan - 1:37 ▬



There's no such thing
as simple. Simple is hard.
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. Oh, it's delightful to have ambitions. I'm so glad I have such a lot. And there never seems to be any end to them-- that's the best of it. Just as soon as you attain to one ambition you see another one glittering higher up still. It does make life so interesting.




Trop courtes, ces nuits qui continuent de se succéder. Les réponses manquent, ces informations deviennent trop maigres, trop espacées. Il y a ce silence qui règne, qui n'aide en rien l'être à se stabiliser. Pour la première fois depuis des années, ce sentiment d'impuissance en vient à s'installer. Comme un venin dans les artères, comme un poids violent sur l'endocarde déjà épuisé. Il a soufflé avant que l'assise ne soit trouvée, avant que la baie vitrée ne soit observée. Là, à ses pieds, la ville continue de vivre, ces battements sont réguliers quand les siens ne font que s'agiter. Il lorgne sur ces maigres lueurs qui vont et viennent, dansent comme pour le narguer. Il est au courant, Salvatore, des pauvres idiots qui se sont approchés de la fille adorée. Des heures qu'ils lui ont fait perdre, des questions qu'ils lui ont sûrement posé. Muette qu'elle est restée, à n'en pas douter. Il l'espère, il prie en secret pour ne pas perdre de cette prestance qu'une absence en vient à fragiliser. Lorenzo qu'il ne tient pas encore à prévenir, Lara qui a promis de chercher ces faits qu'il aurait pu manquer. Et cette autre famille qu'il ne peut entraîner dans cette chasse à l'âme envolée. Ils ont trop à faire, trop à régler – un nom à redorer maintenant que les regards curieux des uniformes semblent enfin s'écarter. Un énième soupir, encore. Les poumons qui tentent d'expier la pression qui ne peut que s'y accumuler. Il aurait dû taire ses doutes, il aurait dû laisser Sergio gérer cette traque commencée – mais le temps passe et les jours s'estompent. L'obscurité se rappelle inlassablement sans que des nouvelles ne soient apportées. Elle a disparu, Verona, et lui il a tant à orchestrer, tant à surveiller. Les faits et gestes des plus idiots, des plus indomptés. La moindre faute qu'il aurait à recouvrir, à rapidement enterrer. Il ne sait plus vraiment, Salvatore, sur quel chemin s'élancer. Et pourtant. Quand les coups à la porte sont portés, lucidité lui revient qu'il se doit d'embrasser. La prunelle levée, cet homme de main observé dans un silence qu'il n'a pas à briser. « He's here. » Il acquiesce, sans plus de cérémonie. Il acquiesce parce qu'il l'avait fait convoquer, ne peut s'offusquer de cette trêve dans cette recherche vaine de sérénité. Silence s'écrase sous ce nouveau coup porté. Là, réflexions qu'il enterre, incertitudes qu'il réprime. Les épaules relevées, cette assurance retrouvée. L'image à donner, pour qu'aucun n'ait à faillir – père de toute chose qui reprend ce rôle qu'on lui a léguer. Il s'excuse, s'élance déjà jusqu'à baigner en ces quelques doutes rapidement levés. Et quand il suppose enfin cette solitude qu'ils auraient à quérir, ce sont les traits qui s'animent pour répondre. Affirmative concédée ; il n'y aura qu'eux deux pour animer cette salle trop grande et trop vite. Et s'il s'installe, Vincenzo, lui ose ces quelques pas jusqu'aux vitres qu'il avait pu lorgner. La vie qu'il contemple, les espoirs qui se réverbèrent sur ce reflet donné. Une pause, un instant, le cœur lourd qu'il doit alors ignorer. Le regard qu'il lui rend, et l'impatience reprend ses droits sur le convoqué. Là, enfin, ce sujet qu'ils devaient abordés. Là, finalement, celui-là qui s'élance pour lui donner un peu plus d'informations sur le sujet. Ça évince les craintes et les doutes, ça occupe l'attention qui, sur sa fille envolée, s'était bien trop focalisée quand, pourtant, tiennent encore ses responsabilités. À son tour de prendre place, à son tour de s'installer.

Et le regard ne dévie plus comme cette éternelle cape est de nouveau endossée.

« You better pray he takes it as a lesson or I'll have to teach you mine. » Les mains se sont croisées, liées sur l'immense table qui les sépare désormais. Il observe et il toise, il tente de s'en remettre à ce qui urge, pourtant conscient que ses propres tourments sont tout aussi prioritaires que ce rôle acquis et honoré. Partagé, Salvatore, entre ce personnel et ce presque professionnel qu'il se devait de régler. Parce que les risques ont été pris, parce qu'ils ont perdu plus qu'ils ne le devraient là. Là, de fil en aiguille, il remet un peu les informations qui lui étaient adressées pour faire le point sur cette situation que celui-là se devait de régler. « What about our money ? » Question cinglante qui résonne, qui s'appose en ces lieux à peine dérangés. Sur cette silhouette invitée, le regard s'ancre pour ne plus se balader. Il tient à s'approprier les réponses manquantes, les plans peut-être fomentés pour mettre la main sur cette somme envolée. Parce qu'il s'est trop reposé, Salvatore. Parce qu'il s'est trop absenté pour cette blessure qui peinait à se refermer, pour ces séquelles qu'elle manquait de lui imposer. Enfin, le dos rejoint le dossier. Enfin, un semblant d'aisance est offert à cette entrevue commencée. Là, il se fait moins dur, moins froid. Il lui laisse une chance de faire cette fierté d'ores et déjà marquée, il lui laisse l'opportunité de briller puisque d'autres ne l'ont pas fait. « I know you take it seriously and I appreciate that, but I need you to keep going the pressure on those... men. » Le dernier mot calculé, hésitant puisque d'autres termes lui seraient bien venus qu'il s'est retenu de prononcer. Deal qui s'avérait bénéfique jusqu'à cet incident qu'aucun n'a encore résolu, pas même celui-là selon ce qui fut rapporté. « We can't let them think it's nothing, you know that ? They need to understand that a mistake like this won't happen twice. Not with us. » Un avertissement sur la durée, cet ascendant qu'il tient tout de même à faire valoir malgré le marché qui fut conclus quand bien des âmes s'étaient regroupées. Il rappelle cette gloire et cette magnificence qu'ils ont à faire régner – pouvoir qu'ils ne peuvent perdre devant des animaux à peine disciplinés, à peine organisés.          





_________________



Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
Revenir en haut Aller en bas
Vincenzo Innocenti
Vincenzo Innocenti
veni vinny vici

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown. La baraque ordinaire d’une famille aisée. Aucun cri, aucun jeu d’enfant pour égayer les lieux. La porte du garage presque plus sécurisée que celle de l’entrée puisqu’il tient plus à la Cadillac Eldorado qui y dort qu’à la femme qui partage officiellement sa vie.
cicatrices : 50
crédits : chat.noir

There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore Empty
▬ Lun 12 Juin - 19:25 ▬

Vincenzo

&

Salvatore

There's no such thing as simple
Simple is hard
 

La cravate impeccable, la tête haute. L’assise qu’il feint nonchalante sur le siège où il voudrait en réalité s’apetisser, se terrer pour fuir les reproches qui pourraient lui etre adressés. Il couvre ses arrières, Vinny, déballe d’avance les justifications qu’il devine nécessaire sans meme qu’elles m’aient été demandées. Les aises qu’il prétend prendre, le rictus, les mimiques, la rengaine de ce masque impeccable dont il a appris à se draper avec les années. La fausse assurance, l’arrogance même, à defaut du courage dont il sait etre globalement dépourvu. Et l’effort, Ô l’effort. Celui qu’il lui faut faire pour ne pas laisser la lèvre trembler, le masque se fissurer quand les prunelles dépareillées insistent à le fixer. A peine un frisson, une glaciale appréhension qui saisit l’âme jusqu’à lui figer le sang comme le silence est brisé d’une mise en garde entre ordre et menace. Et encore ces faux semblants, ce pseudo amusement pour parfaire l’assurance, signifier qu’il ne craint pas ces conséquences énoncées puisqu’il est sûr de lui. Puisqu’il a fait ce qui devait etre fait. Les phalanges brisées qu’il pense être suffisantes pour rappeler à chacun la place qui lui revient. Naïf, peut-être Vince bercé aux lubies d’une époques romancées sur pellicule. Naïf, surement Vinny qui s’imagine les epaules assez larges pour le role qu’on lui donne enfin l’opportunité de jouer. « What about our money ? » En silence, la salive ravalée. Sans un mot d’abord, les mains relevées une fois encore et la grimasse desolée. Parce qu’il sait, il croit anticiper, que sa reponse n’est pas celle qu’il faudrait. Elle est celle qui suffira, il l’espère, il le faudra, mais pas celle escomptée. « We’ll get it back. Just.. not yet. Of course I asked for some friendly fees for the delay. » Les intérêts habillement renommés mais sur lesquels il insiste. Petite fierté qui ne devrait pas en etre, le stricte minimum en vérité, comme un droit qu’il n’a fait que réclamer bien plus qu’une taxe qu’il aurait rajouté sans le moindre bien fondé.

La fausse assurance, l’arrogance qu’un compliment rassurant vient amplifier avant le mais. Nouvel effort, nouveau recours à cette belle volonté pour ne pas flancher, ne pas laisser les yeux s’élever et le soupire lui échapper. Dieu qu’il heurte, ce mais. Dieu qu’il renvoi à celui qui n’est plus, l’ombre du paternel et son manque de confiance, l’ombre du père et la proverbiale barre trop atteindre. Toujours plus. Jamais assez.
« We can't let them think it's nothing, you know that ? » « Of course I know that ! Fool me once, shame on you, fool me twice shame on me and all the crap… and fool we’re not. Trust me, he practically shit his pants while I was making my point. He already knew not to cross us. » La mémoire pourtant croit rappeler une situation moins tranchée, ce même rapport de force dont il fait récit mais d’une ampleur bien moins dramatique. Fort qu’il était, lui, de la présence des hommes à ses côtés, de cette belle théâtralité par laquelle il a pris de court l’imbécile qu’il a temporairement estropié. Sans illusion, loin d’être à meme de se mentir quant à ses capacités, à la tournure bien différente qu’aurait san doute pris un tete à tete en des lieux moins familiers. Mais il surjoue, le sicilien, comme souvent, comme toujours. « He knew he’d screw up, his men knew it too. They didn’t even flinch when he wimped for a broken pinkie… as I said.. they already know we’re in charge. » Il finit par s’en convaincre, en partie. Assez pour redorer la belle attitude, les allures certaines et les sourire satisfait.  Pour l’heure les faits lui donnent raison. Pour l’heure, il n’a pas à rougir de cette vérité si joliment édulcorée. « I’ll keep an eye on him, make sure he doesn’t forget our little deal about the money. » Il insiste, persiste rien que pour entendre un nouveau compliment lui échouer, sans la suite, sans ce mais venu tout gâcher. Il insiste avant d’oser rebondir, préparer de quoi dévier du sujet des fois qu’un reproche aurait à tomber. «  Wait… did anything else happen with them or… did I miss something ? »


_________________
Revenir en haut Aller en bas
Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 164
crédits : chat.noir (c) astra (c)

There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore Empty
▬ Dim 2 Juil - 22:34 ▬



There's no such thing
as simple. Simple is hard.
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. Oh, it's delightful to have ambitions. I'm so glad I have such a lot. And there never seems to be any end to them-- that's the best of it. Just as soon as you attain to one ambition you see another one glittering higher up still. It does make life so interesting.




Il enterre les craintes, il se fait sourd à l'inquiétude. Il s'éloigne des tréfonds qui oppressent, il tente de contenir cette assurance dont ces hommes ont besoin pour se ressourcer. Figure droite et fière, droiture exemplaire à laquelle se référer. Dieu qu'il lutte contre lui-même, Salvatore, pour ne pas laisser la cape de père surpasser celle qui, en ces lieux, doit être enfilée. Tonnent les syllabes, les réclamations quant à ce sujet soulevé. Tonne alors le timbre qui réclame que soit réparé les erreurs des idiots ; l'attention qu'il n'a pas laissé dévier. Le regard qui pèse, qui pèse encore comme pour arracher tout ce que l'âme qu'il sonde aurait encore à lui dissimuler. Des détails innocents, des balances dans les propos levés ; mais il insiste, celui qui lui fait face. Il continue sur sa lancée, rassure du mieux qu'il peut l'ancien qui craint de s'être fait rouler. Ce règne de terreur qu'ils ont à faire tenir, il veut le voir prospérer. Qu'ils sachent, ces sous-hommes des quartiers médiocres, qu'ils sont ceux qui pourraient et les élever, et les descendre sans hésiter. Immuable, celui qui ne fait plus qu'écouter. Figé, dans l'attente d'une promesse implicite quant à ce qu'il vient d'ordonner. Et elle vient, en partie. Elle s'accapare l'âme, chasse les préoccupations extérieures qui cherchaient à y crawler. Fatigué, épuisé, pourtant encore assez présent pour donner l'illusion de tout encaisser. S'ils savaient. Sous les côtes, le cœur tremble – l'attaque est personnelle, il croit pouvoir s'en persuader. Elle manque à l'appel, le silence persiste. Elle manque à l'appel, s'est enfoncée dans un néant opaque où il ne peut encore la récupérer. Silencieuse, aussi muette qu'il ne le devient sous les dires de celui qui tente de rassurer sur ce qu'il peine à prendre en compte. « I’ll keep an eye on him, make sure he doesn’t forget our little deal about the money. » Il acquiesce, Valente. « Good. » Pour seule réponse, pour trahir cette confiance qu'il lui remet. Il confie les rennes sans pleinement l'énoncer, peu à peu, il s'en remet à ces hommes, à ces fils, comme pour se préparer aux maux que l'âme aurait à encaisser. L'avenir incertain, troublé. L'avenir grisé, obstrué par ces nuages qui n'ont pas cessé de se multiplier. Il y a un murmure qui s'avance, une litanie mauvaise qui commence à chanter. Il croit pouvoir l'appréhender, n'en laisse rien paraître pour autant. Pas encore, pas maintenant. « Wait… did anything else happen with them or… did I miss something ? » Les sourcils a froncé, Salvatore. L'attention qui s'égare, la prunelle apposée sur la baie vitrée qu'il guettait déjà. La ville en émoi, les routes bondées, le tremblement des âmes à ses pieds qu'il croit pouvoir ressentir par millier. Il y a cette vie qui pulse ; et cette urgence qui commence à s'immiscer. « I don't know. » L'idée vient qu'il ne peut ignorer ; et s'ils tentaient ne serait-ce qu'un point de pression pour s'assurer du marché qu'ils ont eux-même risqué ?

Il cherche un coupable, prêt à tout supposer.
Paranoïa d'un temps ancien qui s'est accentuée.

« I don't know yet, but I need everyone to be vigilant right now. » Parce qu'il croit en ressentir l'étau se resserrer. Il y a cette boucle qui commence à se répéter, comme une spirale légendaire qui en arrive au point crucial de chaque cycle. L'aube d'une guerre, l'orée d'un mal que tous auraient à porter. Le premier coup-fail en braise soufflée, le deuxième à venir en lame qui aurait à s'enfoncer. Et s'ils étaient également la raison de ce souffle vicié qui s'est avancé sur l'âme de plus en plus terrifiée. « Verona's missing. Le poids se fait conséquent, urgent sur les épaules qui ne se sont néanmoins pas affaissées. Il tient la prestance, il tient cette assurance qu'on essaie cependant de lui arracher. L'audace osée, l'erreur de trop qu'il ne laissera pas passer. If what you're saying is true, then I trully hope they aren't stupid to the point to be responsable about this. » Un soupir, enfin. Une inspiration volée aux forces qui lui restent. Les paupières qui claquent, la pulpe des doigts qui y pressent pour essayer de faire passer ces maux qui s'immiscent et étouffent. « That's why I need everything to be in order, Vinny. » Pour conclure, pour en finir avec ce qu'il traînait – la confiance encore utilisée, sur laquelle il mise beaucoup en cet instant joué. Ce sont des liens qu'il se met à chercher, des lianes auxquelles se raccrocher. Une ancre sur laquelle compter. Une ancre à la réalité. Un pilier sur lequel s'aventurer, une tour de guet pour veiller – tout recueillir, la moindre rumeur qui aurait à serpenter. Il a révélé la raison des troubles, de l'attention volatile qui s'épanouit plus que l'immensité de la ville infectée plutôt que sur ce qui mérite d'être résolu avant qu'un autre malheur ne vienne tout faire trembler. Et pourtant, pourtant. Il sait les risques qu'ils encourent, il sait qu'il doit reste ce Père de Tous, ce Père de Tout. Il sait, Salvatore, quand pourtant le cœur sous les côtes qu'on ignore depuis des années en vient à réclamer cette considération qu'il n'a jamais, jusqu'alors, revendiqué. « Promise me all of that will be over soon and the lesson understood before I have to interfere myself when my patience is pretty limited by now. » Ce regard qu'il appose sur lui, il est presque humain, presque moins sévère que toutes ces choix où il a à les observer. Eux qu'il lutte à forger, ces hommes qu'il tient à renforcer pour ces batailles qui n'en finiront jamais. Ces soldats du soleil qu'il encourage à se défaire de toutes émotions quand les siennes sont précisément en train de prendre le dessus sur cette professionnelle raison.           





_________________



Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
Revenir en haut Aller en bas
Vincenzo Innocenti
Vincenzo Innocenti
veni vinny vici

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown. La baraque ordinaire d’une famille aisée. Aucun cri, aucun jeu d’enfant pour égayer les lieux. La porte du garage presque plus sécurisée que celle de l’entrée puisqu’il tient plus à la Cadillac Eldorado qui y dort qu’à la femme qui partage officiellement sa vie.
cicatrices : 50
crédits : chat.noir

There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore Empty
▬ Ven 14 Juil - 8:45 ▬

Vincenzo

&

Salvatore

There's no such thing as simple
Simple is hard
 

Il a tendu les filets, préparé au mieux le terrain glissant sur lequel il pourrait bien avoir à avancer si la conversation venait à y dévier. Les cartes passées en revue et qu’il pourrait avoir à jouer pour sortir du mauvais pas où il craint de s’enliser. Reporter la responsabilité sur l’imbécile qui s’est fait dérober la cargaison confiée ? Il l’a déjà fait. Justifier la légèreté relative de la sanction qu’il a appliquée ? Au mieux, comme il l’a pu, mais il l’a également fait. Questionner quant à une hypothétique raison d’en faire plus mais qu’il aurait jusqu’ici ignorée pour mieux se défendre d’avoir su anticiper ? Il vient de s’y atteler. Il a tendu les filets. Du mieux qu’il a pu il a couvert sa chute avant meme d’etre certain de tomber. L’instinct de survie dictant les mots et l’attitude, les phrases et la belle arrogance dans laquelle il se drape sans pour autant en devenir familier. Il sait sa place, il sait ce qu’il peut oser et ce qui doit etre évité. Il veut croire son ascension méritée mais n’oublie pas que d’autres sont tombés qui s’etaient hissés plus haut qu’il n’espère encore arriver.

« I don't know yet, but I need everyone to be vigilant right now. »

Oh il acquiesce, le cadet des Innocenti. Trop heureux de ne pas voir ce sujet rester plus longtemps sur le tapis, trop au fait des tensions actuelles pour oser contredire l’évidence qui est énoncée. Plus que jamais. La vigilance à redoubler puisqu’ils savent leurs rivaux revanchards et qu’ils ont trop défiés. Cette vérité sur toutes les lèvres mais qu’aucun n’ose réellement prononcer. Elle est plus proche que jamais, cette guerre ouverte qui menace et qu’indéniablement les escarmouches de ces derniers mois, ces dernieres années à dire vrai, n’ont fait qu’un peu plus provoquer. « Verona's missing. » Oh il a relevé la tête, le quadragénaire qui regardait ailleurs. Intrigué par la mention qui est faite de cette fille qui s’est volatilisée. Le sourcil brièvement arqué, le temps de toiser, de guetter cette émotion qu’il ne parvient pas à déceler. Et il s’y ose, Vincenzo, là à cet exercice compliqué. Il s’imagine à sa place, père d’une gamine dont on l’aurait privé. Mieux encore, c’est à Cesare qu’il pense, à Valentina et au désastre qu’engendrerait sa disparition. Il devine sans peine la colère, l’effroyable douleur qui décuplerait la rage. L’ainé qu’il entrentend hurler sans même avoir à forcer pour l’imaginer, la panique ancrée sur les traits et la peur débordant des yeux. Mais rien de tout cela ici, le stoïcisme qui tranche avec tout ce qu’il envisage être la réaction d’un père inquiet. « If what you're saying is true, then I truly hope they aren't stupid to the point to be responsible about this. » Les paroles pourtant sévères, menaçantes malgré l’apparente apathie. Et il croit comprendre, le sicilien, il croit lire entre les lignes le dilemme si bien muselé contre lequel son interlocuteur cherche à luter. Le père effacé pour ne pas laisse la moindre faiblesse au consigliere.

Alors il toise, ne fait plus que fixer. La conscience perturbée par cette étrange et soudaine pitié, l’empathie qui s’impose sans avoir été invitée. Il soutient le regard qui revient le couver quand la promesse est réclamée que ne soit pas usée la patience déjà trop effritée par ce fardeau là qu’il vient d’évoquer.
« You have my word, so help me God. » Sans vraiment y avoir réfléchi, sans avoir saisi l’occasion d’hésiter. Parce que cette indulgence lui vient naturellement dans la foulée de cette pitié compatissante qu’il n’ose pas réellement exprimer. « And if, and I say if, the lesson ain’t understood, as you said, I’ll deal with that wanker myself. » Comme pour assumer, enfin, un peu ses responsabilités. « I don’t think they’re smart enough for that anyway. » Dans la foulée, parce qu’il n’a pas pu s’en empêcher. Et il s’en veut, Vinny, s’adresse mentalement quelques insultes rageuses pour ne pas avoir à les formuler. Et il s’agite, les paumes ouvertes et les epaules levées. Il change de posture comme pour réajuster une assise où il se serait ankylosé quand il cherche en vérité à gagner le temps de rebondie après avoir trop parlé. « I mean… about your daughter. » Les pieds dans le plat après tout, puisqu’il en est là. Les deux. A pieds joints. « You want my guess ? Our so called allies, cargo losers, whatever, they’re definitely not stupid enough. Those drunk green blooded from the docks ? Ain’t smart enough. And they wouldn’t’ve been subtle about it. Left you with two options right ? »  D’apres ses calculs du moins. Sans preuve, sans assurance de la véracité de ce qu’il s’apprête à avancer. Mais il faut bien continuer, poursuivre sur cet élan de stupidité des fois qu’un peu de bon sens puisse s’y glisser. « If she didn’t run away with some stronzo, and I’m not saying she could’ve reason to do so or anything, it’s just.. well it’s a possibility, isn’t it ? » Un peu sur la défensive, pleinement mal à l’aise, il s’est crispé, en a presque reculé. Craignant qu’il ne prenne cette idée pour un aveux, un indice de quelques secrets dont il aurait eu vent et ne parlerait que maintenant. Comme s’il pouvait savoir, le croc mort, comme si ces choses-là avaient pu li etre confiées. « OR… plus fort en osant couper court à toute tentative de l’interrompre… you should start looking near those we already now cunning, vicious and twisted enough too really use her against you.» Le reste qu’il tait puisqu’il redoute d’avoir à decrire ce que l’esprit a envisagé dans la foulée. Tout ce que ceux là pourraient orchestrer pour discréditer les alliances, diviser pour mieux régner. Le meurtre maquillé qu’il ne prend pas le risque d’évoquer bien que l’image reste, s’imprime sous les paupières quand elles ont à s’abaisser. « Nevermind... maybe she did run away after all.. kids you know ! »Quand lui même n'en sait rien. Le rire gêné, le regard fuyant et le souffle coupé. Peut-être aprés tout, qui sait. Sans y croire bien que préférant l'envisager.



_________________
Revenir en haut Aller en bas
Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 164
crédits : chat.noir (c) astra (c)

There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore Empty
▬ Dim 16 Juil - 19:35 ▬



There's no such thing
as simple. Simple is hard.
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. Oh, it's delightful to have ambitions. I'm so glad I have such a lot. And there never seems to be any end to them-- that's the best of it. Just as soon as you attain to one ambition you see another one glittering higher up still. It does make life so interesting.




ILa peur en hymne contre l'endocarde. La peur pour seul phare visible dans cet océan où il est à s'enliser. La peur, vorace et tenace. La peur qui gronde en un orage insoupçonné. Elle vient et lancine, danse dans la cage de l'endocarde pétrifié. Il guette, Salvatore. Il essaie d'y lire la réponse dans ces prunelles avant même que les mots ne soient prononcés. Il veut voir cette promesse naître, il veut pouvoir s'enivrer à cette seule et unique certitude – que soient réglés ces problèmes avant que la folie ne s'avance pour l'emporter. Avant que raison ne se brise, avant que tous les efforts ne soient réduits à néant par cette étrange et terrifiante impulsivité. Elle gronde, la rage. Elle stagne, s'approprie tout ce qui reste de cette carcasse fatiguée. Mais il jure, il en appelle à ce Divin qui voit et se souviendra. Lui n'y trouve qu'un semblant de réconfort, rien qu'une brise légère pour calmer l'endocarde désœuvré. Il a acquiescé, l'ancien. Le regard qui en dévie déjà, les réflexions ailleurs avant que timbre ne s'élève pour continuer, saisir cette opportunité de s'exprimer. La main qu'il tend, cette importante mission qu'il en vient à s'approprier. Qu'il fasse, tant que des réponses lui sont apportées. Qu'il fasse, tant que situation est gérée qu'il n'a pas à régner. Qu'il fasse ; lui songe à la manière dont son monde pourrait trop rapidement s'écrouler. Il ne suffirait d'un rien, un signe lancé pour lui offrir quelques espoirs, quelques haines plus accentuées. Il tique, les traits abaissés. Il tique avant que ces suppositions ne viennent comme il rappelle à l'âme le sujet de cette fille chérie, mais envolée. Ailleurs, loin. Ailleurs, sans une note pour apaiser le palpitant qui manque de s'y fracasser. L'imagination fertile quant à ce qu'il vient réciter – ces scénarios implicites qui prennent place pour un peu plus l'écraser. « Left you with two options right ? Sans une réaction, rien que la prunelle qui s'élève pour le toiser. Rien que cet air neutre, cette âme trop bien dissimulée. If she didn’t run away with some stronzo, and I’m not saying she could’ve reason to do so or anything, it’s just... well it’s a possibility, isn’t it ? » Mauvais pourtant, lueur plus noire au regard qui s'attarde désormais. Il lui sous-entend de ne pas continuer, il veut lui faire comprendre que la pente est glissante sur laquelle il s'engage désormais. Les limites bravées. Les frontières dépassées. Il continue, pourtant. Il continue en supposant d'autres horizons, d'autres portes plus enfouies. L'antre des démons dont ils profitaient du calme et du silence imposé par leur propre leader qui plus est. Possibilité qu'il a refusé d'envisager, mais qu'on rappelle à l'âme qui se doit d'y songer. Mais les flammes sont éphémères, prêtes à être étouffées. S'en vient cet instinct qui réclamerait de prévoir ce mal avant d'avoir à le guérir. S'en vient cette presque nécessité d'en avoir le cœur net, pour que s'éteignent enfin les doutes multipliés. Possibilité. « Nevermind... maybe she did run away after all... kids you know ! » Un soupir, rien qu'un excédant d'air craché pour ne pas avoir à s'animer. Il prend sur lui, Valente, d'ores et déjà poussé dans ses retranchements puisque épuisé.

« I don't know how you raised your kid, Vincenzo.
La voix légèrement levée, la paume qui s'attarde sur le bureau encombré.
But mine ain't the kind to do that. »
Parce qu'elle a passé l'âge d'être aussi téméraire.
Parce qu'elle a suivi les conseils de son père.

« She wouldn't do that. Il n'en est plus à s'en persuader, il sait bien mieux que quiconque que Verona n'aurait jamais abandonné les serments et les promesses qu'elle lui contait. She did way more than some of you for this all family, remember that before trying to say she could leave on purpose. You hear me ? » C'est l'instinct qui vient de s'éveiller, cette parcelle de lui-même qui ne se révèle que trop peu, mais qui tend à gronder. L'instinct soudain qui ne fait que suivre les battements de ce qui frappent aux côtes affaissées. « But you're right about something. Those Irish bastards and these... animals we've to claim like allies aren't smart enough to do such a thing. In the other hand... » Les démons dont il n'évoque pas même le nom, pas entre ces murs. Il n'a fait que se lever, retrouvant une prestance effroyable quand la peine devrait le ravager. Il n'a fait que se hisser au-dessus de ce royaume qu'est sien, l'attention portée encore à cette ville désolée sur laquelle ils tendent à s'étendre pour enfin gouverner. Ils pullulent, parasites indésirables, dans ces rues sanglantes et infectées. « Find me someone who could give me an answer. » Le choix qu'il ne laisse pas, emporté dans cet élan qui vient de s'installer. Les craintes nourries par cette nouvelle possibilité, ce sentier sanglant qui se dessine et qu'il craint d'avoir à davantage supposer. Le choix qu'il ne laisse pas comme celui-ci se tient à sa portée, comme il est censé être l'un de ces éléments efficaces – comme ce qu'il lui apportait peut en témoigner. Et s'il ne s'inquiétait pas des affaires qu'ils désignaient, le voilà qui se doit désormais de se convaincre de sa viabilité comme cette mission là se fait personnelle ; presque sacrée. « You, your brother, anyone. I want one of them. » Besoin nouveau. Nécessité qui s'ancre jusqu'à brailler plus fort que cette raison décontenancée. Besoin qu'il fait ordre, Salvatore, parce que pression se fait urgence sur les épaules abîmées.            





_________________



Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
Revenir en haut Aller en bas
Vincenzo Innocenti
Vincenzo Innocenti
veni vinny vici

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown. La baraque ordinaire d’une famille aisée. Aucun cri, aucun jeu d’enfant pour égayer les lieux. La porte du garage presque plus sécurisée que celle de l’entrée puisqu’il tient plus à la Cadillac Eldorado qui y dort qu’à la femme qui partage officiellement sa vie.
cicatrices : 50
crédits : chat.noir

There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore Empty
▬ Jeu 20 Juil - 6:18 ▬

Vincenzo

&

Salvatore

There's no such thing as simple
Simple is hard
 

Il a osé, l’imbécile. Osé s’y risquer. L’hypothèse, la pire, qu’il vient de soulever. Rien que pour qu’elle n’ai pas à etre oubliée. Parce qu’il sait, parce que personne ne peut l’ignorer, dehors cette guerre qui menace et qui finira bien par éclater. Il a osé. Le risque pris dont il redoute les retombées, la colere dont il fuit les prémices en détournant les prunelles puisque le courage a toujours manqué. Dans le dos ce frisson glacé. Sur les tempes ces brèves sueurs qui se sont mises à perler. Les paupières tremblantes qui anticipe la gueulante qu’il pourrait essuyer. « I don't know how you raised your kid, Vincenzo. But mine ain't the kind to do that. » La lame acérée. Par reflexe les poings qui se sont serrés. Par instinct les mâchoires crispées. La lame acérée. Les mots pour blesser. Parce qu’il sait, celui-là, parce qu’il ne peut l’ignorer. Parce que ce vide est un tabou que d’autre ont la décence de respecter. Parce qu’il a choisi cette plaie béante à torturer. Parce qu’il aurait préféré, Vincenzo, les remontrances hurlées, la gifle méritée pour ce manque de respect à la jeune femme qu’il supposait volontairement envolée. Parce qu’elle aurait été plus clémente pour finir, la mise à mort qu’il aurait pu lui réserver pour cet affront passager. Et là sous la glotte, là la trachée nouée qui s’assèche, là l’air vicié, mauvais. La bassesse trop difficile à encaisser. Les rétines humides que l’ego se refuse à pleinement inonder. Milles insultes qui traversent l’esprit enragé. Milles choses qu’il pourrait dire mais qu’il est trop lache pour prononcer. Le constat qui heurte presque plus que l’affront en vérité. Lâcheté qu’il blâme, lui-même à maudire, à un peu plus accabler. Et le reste de la leçon qui siffle, enfonce le clou sur le cercueil d’un ego qui vient d’être piétiné. Il suffoque, le cadet des Innocenti. Il étouffe sous tout ce qui s’est mis à bouillonner. « But you're right about something. » Cette brève pommade pour tirer un peu l’ame de la tempête où elle s’était trouvée. L’attention retrouvée. Les prunelles redressées vers celui qu’il ne voulait plus ecouter. Pour ces faits qu’il a soulevés, ces vérités qu’il était tantôt à énoncer. Approbation pour ce raisonnement qui donne à l’orgueil de quoi un peu se relever. « Find me someone who can give me an answer. » Et cet ordre pour finir. Cette confiance accordée qui parvient presque à rendre aux poumons la force de respirer. Plus droit, Vinny, la gorge raclée, l’affront reniflé. Et il acquiesce, l’abrutit qui ne sait pas refuser. « You, your brother, anyone. I want one of them. » Sursaut de courte durée. Cesare qui devait etre mentionné. Autre tourment. Autre plaie que celui-là vient encore titiller. « Sure. » La reponse courte. La seule syllabe qu’il soit à meme de prononcer. La gorge nouée. La mâchoire crispée.

« Sure. » Qu’il répète en changeant une fois encore d’appui pour empêcher le malaise de s’installer. Pour aider l’esprit à s’apaiser avant de ne soient formulées ces choses qu’il pourrait définitivement regretter. Il force cet effort, Vincenzo, cette belle image qu’il tient à assurer, la prestance feinte qu'il lui faut afficher. L’indéfectible loyauté, par peur, plus que par respect. Le cocktail pathétique d’ambition et de lâcheté. « I’ll find her. Lui, sans l’ainé bien qu’il l’ai suggéré. I’ll look into it and I'll get you on of them so you can ask in person. » Lui. Rien que parce que l’ego impose qu’il insiste sans savoir s’il pourra y arriver. Et dans la foulée le voila qui songe aux méthodes, aux manières d’arriver à ce but face auquel il ne peut plus reculer. Une question sur la langue, au bout des lèvres mais qu’il hésite à poser. Les mots qui démangent mais la crainte de recevoir ce nouveau rêver qu’il ne pourra cette fois pas encaisser. Délicat sujet, braises sur lesquels il se doit de danser prudemment pour ne pas se bruler. « Yet… » L’hésitation encore, le regard qui erre, comme si dans la pièce pouvait trôner la reponse ou l’impulsion qu’il cherchait. « Yet I’m sorry but I’m gonna need more details. » Agité, nerveux. Marquant cette pause pour mieux appréhender la réaction provoquée. Parce qu’il le faut. Parce que s’il veut s’illustrer, mener à bien cette nouvelle tache qui lui est confiée, il lui faut savoir tout ce qui n’aurait pas été déjà mentionné. « The fact is as much as I want to help, I ain’t no psychic. Les epaules agitées, la main animée pour appuyer le discours avec lequel il persiste à s’enliser. I barely know your daughter, her friends, the places she used to.. she usely go. Repris de justesse, sur le fil, le passé qu’il de devrait pas employer puisque rien n’est encore confirmé. What she was supposed to do the last time you’ve heard of her. » Parce qu’il n’est pas détective non plus mais qu’il sait ces choses essentielles dont il doit etre informé. Rien que pour savoir où commencer. Les maigres chances qu’il veut de son coté. « You know.. just in case we find out that they have nothing to do with that. »  L’ordre premier qui n’est pas oublié. Cette âme à cueillir pour l’interroger qu’il ne manquera pas de lui ramener. Et pour cela seulement, à regret, l’aide de son ainé qu’il note d’aller chercher. Le mouchoir sur l’ego, un de plus, pour ne pas risquer d’échouer. Mais pour s'en consoler, la satisfaction qu'il sera cette fois celui qui a des consignes à donner. « So many cases on the news. Those crazy men and the terrible things they.. sur le fil encore, la salive difficilement ravalée pour interrompre cette lancée. To focus only only on our enemies would be a mistake. If you want my mind on it. » Misérable pirouette pour cloturer. Cette image à sauver, l’ego à silencier encore quelques instants, qui doit encore patienter. Pour ne pas affronter ce courroux qu’il ne tient pas à s’attirer. Par instinct. Par nécessité.



_________________
Revenir en haut Aller en bas
Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 164
crédits : chat.noir (c) astra (c)

There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore Empty
▬ Jeu 3 Aoû - 22:53 ▬



There's no such thing
as simple. Simple is hard.
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. Oh, it's delightful to have ambitions. I'm so glad I have such a lot. And there never seems to be any end to them-- that's the best of it. Just as soon as you attain to one ambition you see another one glittering higher up still. It does make life so interesting.




Bile amère, venin mauvais. Dans les veines circulent le poison de la colère et de l'appréhension, le mélange odieux de l'inquiétude du père et de la cruauté du consigliere. Bile amère, le cœur qui ne parvient plus tellement à s'apaiser. Il marche sur un fil, s'aventure au-delà des forts qu'il s'était approprié. Il avance avec cécité, supplie parfois qu'un peu de clarté soit donnée. Vanité. Il dérive loin des certitudes, s'enfonce là où les ténèbres se sont installées. Terrain impraticable où chaque pas semble creuser la terre avec avidité. Il ne sait pas, ne sait plus – sans direction donnée, seul le silence en témoin de cette absence qu'il n'aurait jamais dû supporter. Le silence terrible. Le silence infâme. Ce rien qui tourmente plus qu'il n'a le droit de l'avouer ; prit au piège par des malins qu'il ne peut encore nommer. Désemparé, pourtant encore droit sur cette assise dont il n'a pas osé bouger. Stabilité manque, fureur est prête à gronder. Stabilité manque, retenue pourrait s'effondrer. Calme légendaire remit en question dans ces souffles dépassés ; et pourtant, les traits creusés suintent d'un danger qui n'a pas été piétiné. « I’ll find her. » Il ne s'en remet qu'à cette phrase, qu'à cette affirmation. L'encéphale ne suppose plus que cet avenir qu'on vient de lui promettre – le croit-il et l'affirme-t-il dans une œillade appuyée. Il la trouvera, parce qu'il n'a pas d'autre choix que celui-là. Il la trouvera, parce qu'il veillera à ce qu'il n'oublie pas. « I’ll look into it and I'll get you on of them so you can ask in person. » Qu'importe, enfin. Qu'importe tant que vérité est offerte à ses mains. Qu'importe tant que les chemins sinueux sont remontés, que sa fille lui est rendue avant que punition ne soit à faire claquer. Qu'importe... dirait le père, il vaudrait mieux supposerait consigliere. Et s'il repose sur ces quelques dires, le cœur n'en est pas moins lourd. Il y a cette pression qui stagne, ce poids mort qui subsiste comme l'autre reprend. Yet. Il a tiqué, prunelle apposée ailleurs, sur le tableau déformé de cette ville soudainement méprisée. Détails demandés, les habitudes qu'il tient à s'approprier. Le savoir qu'il ne possède pas, et il ne peut réellement l'en blâmer. Elle était lointaine, une ombre bienveillante dans ce quotidien qu'ils faisaient prospérer. Elle était l'atout silencieux, la lame dorée qui œuvrait pour eux dans un silence de plomb, quoi que sans manquer de détermination. Il suppose, il amène à d'autres possibilités – encore. Il suppose, Vincenzo, et pour la première fois depuis qu'ils ont à se toiser ; il apprécie l'effort plus qu'il ne condamne ce départ qui n'a pas déjà été orchestré pour la retrouver. L'assurance qu'il veut faire sienne, pour que la promesse puisse être honorée. Assurance louée, dans cette immuabilité qui se conclue par un soupir léger. Trachée se libère des parasites bloqués, gorge se desserre pour que ses poumons puissent encore un peu se gonfler. Bile amère, l'inquiétude devenue mère de ce triste éther.

Finalement, c'est le corps qui s'anime.
Redressé, de moitié, les coudes au bureau qui vieilli, comme lui, qui s’abîme.

« When those cops release her, she was going to her husband office. Thing is he doesn't know about what she was doing for us with his society. Une idée, une pensée légère qui va, vient, s'installe comme destinée à ne plus s'envoler. Les traits un peu plus profonds, marqués de cette noirceur qui s'emploie à le condamner. Mauvais, l'homme qui croit voir le mal en chaque syllabe prononcée. Parce qu'il imagine bien des scénarios, parce qu'il commence à croire que certaines choses ont été manquées. Et si celui-là s'était acoquiné à ceux qui ne devraient pas exister ? I know all of their friends but... » Violente, cette confession donnée dans ce silence qui vient s'installer. Elle marque les chairs par ce qu'elle laisse supposer, l'inattention malheureuse qui aurait été jouée et sur laquelle on aurait aisément jouer. Les deuils et les pleurs, la situation délicate qui creusait les rangs de cette glorieuse famille – jusqu'à parfois en oublier les liens du sang qu'il n'a jamais cessé d'encenser. Et s'il s'était égaré, Salvatore, jusqu'à en payer le prix de cette crainte de plus en plus amplifiée. Et si l'homme que sa précieuse fille avait marié l'avait finalement doublé ? « No, he ain't that smart. » Plus pour lui-même, pour se rassurer. Plus pour défaire les terribles images qui se sont matérialisées – pour essayer d'éteindre ce nouvel incendie qui cherchait à se propager. Redressé, l'ancien qui cherche un papier, le soupir qui accompagne les gestes tandis qu'il lui offre tout ce qu'il y a à savoir sur sa belle envolée. Noms des amis, ces lieux adorés. Ces habitudes discrètes qu'il remet entre les mains de celui-là, parce qu'il s'en remet à cette confiance nécessitée. « But those bastards are the priority. » Quand les notes sont tendues, avant qu'elles ne soient récupérées. Ce rappel du scénario premier qu'il lui a brièvement soufflé. Démons affamés qui pourraient être la cause des perditions qu'il ne tient pas à voir s'accentuer. Le regard lorgne et réclame cette affirmation dernière. Qu'il retourne les enfers s'il le doit, mais que le nom de Verona puisse résonner – avec la certitude qu'elle puisse lui être rendue, quitte à frapper fort et sans que pitié n'en soit. « Tell me that I can count on you. If you want to do it, I'll be glad and I thank you but... you can't stop until you find her. »             





_________________



Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
Revenir en haut Aller en bas
Vincenzo Innocenti
Vincenzo Innocenti
veni vinny vici

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown. La baraque ordinaire d’une famille aisée. Aucun cri, aucun jeu d’enfant pour égayer les lieux. La porte du garage presque plus sécurisée que celle de l’entrée puisqu’il tient plus à la Cadillac Eldorado qui y dort qu’à la femme qui partage officiellement sa vie.
cicatrices : 50
crédits : chat.noir

There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore Empty
▬ Mar 15 Aoû - 16:21 ▬

Vincenzo

&

Salvatore

There's no such thing as simple
Simple is hard
 

Tout ce que l’ego rumine. Tout ce que l’orgueil voudrait gueuler, ce contre quoi il aurait voulu trouver la force de protester. Mais tout ce que la conscience braille pour maintenir la raison à flot. Tout ce qu’il sait devoir prendre sur lui pour ne pas chuter du piédestal où il a mis si longtemps à s’élever. Les apparences à sauver, ce masque d’assurance, arrogance dont il sait si bien se draper. Sa force, il le sait, la seule chose sur laquelle il peut réellement compter. Bien au fait, Vincenzo, des faiblesses qu’il traine comme autant de boulet avec lesquels il a appris à composer. Sa force. Celle qui fait sa fierté. Celle qui lui permet d’affirmer qu’il n’est pas si mauvais dans ce qu’il fait puisqu’il parvient à donner le change, la somptueuse arnaque où il se complait. Et ce secret pour tout parfaire, cette espèce de réconfort que l’âme trouve en sachant ce que celui-là ignore encore, ce qu’il a fait mais ne peut officiellement s’en vanter. Ce secret, le même, qui sera sa perte autant qu’il sert en l’instant à le galvaniser. Tout ce que l’ego rumine comme il reste à écouter, à noter en silence les informations qu’il a demandées. Details qu’il pense devoir connaitre pour ne pas échouer. Il le sait, le cadet des Innocenti, il n’est pas assez sot pour feindre d’ignorer que le droit à l’erreur ne lui est pas accordé. « When those cops release her, she was going to her husband office. Thing is he doesn't know about what she was doing for us with his society. » Le sourcil dressé, l’attention fixée par ce qui vient de lui etre confié. Et les pensées qui formules ces hypothèses dans la foulée. Celui-là qui pourrait ne pas ignorer, celui là qui pourrait avoir eu dans l’idée de se venger. Qui sait. La simplicité qu’il préfèrerait à ces manigances des diables ou des corbeaux qu’ils avaient plus tôt suggérées. La punition exemplaire sans les retombées à craindre, sans les effusions qui suivraient, la guerre ouverte qui couve et qu’ils ont jusque là retardée. « No, he ain't that smart. » *Just like the rest of them* qu’il voudrait ajouter mais qu’il tait. Parce qu’ils disaient de même des autres qu’ils etaient à énumérer. Parce qu’à trop sous-estimer chacun des potentiels suspects, ils finiront par ne plus en avoir un seul à designer. Il dresse pourtant la liste, le consigliere, les notes que lui s’essaye à lire à l’envers au fur et à mesure qu’il s’applique à les coucher sur le papier. L’esprit affairé à tout anticiper, à trier ce qui vient de pistes et d’idées. « But those bastards are the priority. » Bref signe de la tete pour confirmer. Acquiescement entendu puisque l’ordre fut donné. Il sait par où commencer, Vinny, que la piste soit la bonne où qu’ils s’y soient trompés.

La liste qu’il récupère, qu’il parcourt rapidement du regard avant de la ranger précieusement après l’avoir pliée.
« Tell me that I can count on you. » Presque un sursaut. Un bond outré du cœur orgueilleux qui dans sa cage s’est offensé. Presque plus vexé au final que lorsque l’affront précédant fur osé. « If you want to do it, I'll be glad and I thank you but... you can't stop until you find her. » Comme si le choix était donné. Comme si l’opportunité de refuser pouvait vraiment se tenir à sa portée. « Seriously ? » Le timbre qui s’emporte plus qu’il ne devrait, l’outrage qu’il n’a pas à feindre puisque la blessure est belle est bien actée. Trop théâtrale peut-être, Vincenzo, mais le sang qui bouillonne trop vivement pour etre silencié. L’ego qui réclame que cette fois, pour une fois, un peu de considération lui soit accordée. « Did I ever step down on anything you ever asked me ? I don’t remember leting you down in any way. You wouldn’t’ve put me in that position if I did. Oh come on ! S’il savait pourtant, Valente, s’il avait la moindre idée de la trahison à laquelle il a pris part, celle qu’il se doit de taire à jamais. Of course I wont stop untill I find her. One way or another you’ll have your answer. D’une manière ou d’une autre. Les possibilités qu’il redoute encore d’évoquer, les probabilités qui jouent en leur défaveur, le temps qui s’est déjà trop écoulé. And I wont do it for thanks of glory. She’s your daugther, I’m doing this as any friend would do.» Le pieux mensonge, le regard pourtant sérieux, assuré. Ces manières qu’il se doit de garder. Parce qu’ils se doivent cette inconditionnelle loyauté. Cette devotion pour laquelle ils ont tous signé en rejoignant cette famille qu’il vient rappeler. « It’s not like any other business. It’s family business. I wont let you down. » Sérieux réaffirmé, la détermination qu’il n’a pas à feindre, Vincenzo, puisque malgré tous les défauts avec lesquels il a à composer, malgré la lâcheté qui prend parfois le pas sur la volonté, il n’a pas l’intention de se défiler. La hauteur retrouvée, la cravate réajustée puisqu'ils n'ont plus rien à ajouter. Les bras ouverts, l’imbécile qui se condamne à une tache qu’il ne peut qu’espérer réussir à mener à bien. Les bras ouverts il s’avance pour attendre qu’il se lève et venir l’enlacer. Les bras ouverts et cette étreinte fraternelle, cette bise que sur chaque joue il vient déposer. Loyauté. « I got this. » Promesse encore, pacte scellé. L’ego qui s’y accroche pour qu’il n’ai plus à sous-entendre qu’il puisse le décevoir, l’orgueil qui réclame que cette preuve encore soit donnée. Mais en partant ce sourire qui disparait, les traits plus fermés, le cœur paniqué. La conscience qui chouine déjà devant l’épreuve, la raison qui redoute d’avoir à échouer.


_________________
Revenir en haut Aller en bas
Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 164
crédits : chat.noir (c) astra (c)

There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore Empty
▬ Sam 23 Sep - 21:57 ▬



There's no such thing
as simple. Simple is hard.
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. Oh, it's delightful to have ambitions. I'm so glad I have such a lot. And there never seems to be any end to them-- that's the best of it. Just as soon as you attain to one ambition you see another one glittering higher up still. It does make life so interesting.




L'étincelle est noire dans le regard ; frileuse et désespérée, à l'inverse de tout ce qu'elle essayait d'ordinaire d'inspirer. Les forces manquent à l'ancien et la lassitude marque les traits déjà bien creusés. Fatigue. Appréhension. Colère. Cocktail s'enflamme dans les corridors de son âme, une vague d'infection sur la raison qui ne parvient plus à s'animer. Il songe aux scénarios qui pourraient lui être conté, il pense à ces tristes desseins qui pourraient devenir sien ; une infinie torture pour celui qui n'aspirait qu'à régner. Par la terreur. Par le respect. On frappe là où les liens sont les plus sacrés, on met à mal cette position sur laquelle il reposait. Salvatore désarmé face à l'inconnu et les non-dits qui s'amusent à le narguer. Le silence en allié, le silence tenu tandis que l'autre s'élève, le timbre qui perce le brouillard dans lequel Valente s'enfonce. Non, il n'a jamais reculé devant ce qu'il réclamait. Il se tenait là, à essayer de parfaire son faciès sur les clichés de la reconnaissance. Volontaire qu'il se proclamait, celui-là, pour tout ce qu'il avait à orchestrer. Volontaire, quitte à devoir s'y blesser. Cette confiance qu'il désignait, il lui en a déjà concédé une bien grande part et ce, depuis des années. Ce n'est alors qu'un souffle qui brave les lippes, un filet d'air moindre qui trahie l'humanité sous les marques de l'autorité. Promesse lancine, serpente jusqu'aux murs dans lesquels elle vient s'inscrire. Il n'arrêtera pas jusqu'à ce que réponse puisse lui être donnée. Il n'arrêtera pas, jusqu'à ce que Verona puisse lui être retournée. Les liens sacrés, les liens qui unissent les familles au-delà de ce qu'ils ont créé. I’m doing this as any friend would do. Il acquiesce, l'homme qui voudrait pouvoir en dire davantage. Remercier plus avant, mais la trachée reste nouée – obstruée par une bile qu'il peine à ravaler. L'appréhension, encore, gouvernante désignée de cette carcasse épuisée. Silence, meurtrier qui appose ses litanies mesquines sur l'encéphale déjà tourmenté. Il n'a fait qu'imiter l'invité, l'ami qu'il réclamait à voir pour cette affaire trop délicate. Il n'a fait que se lever, Salvatore, s'avançant pour quérir l'étreinte habituelle qui encense cette belle et flamboyante loyauté. Les baisers qui claquent et la poigne à la fois fébrile et décidée. « I got this. » Il acquiesce, Valente. Il veut s'en persuader, n'a plus que cette option pour que l'espoir puisse encore prospérer. « I know. » C'est tout ce qu'il parvient à cracher, en un souffle défait qui dénote avec la prestance qu'il aime à user. « I know... » Parce que ça le touche directement, parce qu'il croit sentir cette lame s'enfoncer dans ses chairs usées. Les minutes passent et chacune d'entre elles l'éloigne des espoirs d'horizon plus clair, plus serein. À chaque heure écoulée, il sait l'existence de sa fille vouée à une triste finalité. Appréhension et paranoïa se sont mariées. Garces qui ne cessent, toutes deux, d'être si affamées.

Funestes célébrations pour cette union marquée.
Le cœur bat à tout rompre, geint pour cette peur abritée.
Solitude réaffirme à son tour sa loyauté.
Vincenzo est parti, et seul un soupir en vient à résonner.

L'assise retrouvée, las d'exister. Prunelle unique s'abandonne sur les baies vitrées, sur la vie qui continue son œuvre, sur ces ombres qui vont et viennent sur les trottoirs malmenés. Le monde tourne, ne cesse de parfaire sa course. Insouciance des ignorants quant à tout ce qui peut ici se jouer ; la maladie de la crainte qui s'abat sur les murs épais de cette coquille fracassée. La paume tremblante lisse le bureau vernis, s'abandonnant jusqu'à ces portraits qui bordent cet espace personnel qu'aucun ne peut troubler. Il était certain de sa réussite, Valente. Il était confiant, l'homme, quant à cet avenir qui pourrait être sien – la lignée préservée, le nom adulé par ceux qui savent, qui ne peuvent ignorer. Grandeur tant espérée qu'il commençait à effleurer ; jusqu'à cette évidence qu'il tient à rectifier. La fille disparue, le fils qui ne tient pas à marcher sur ses pas – la femme qu'il n'a jamais pu réellement épouser. Il suivait la promesse de quelques heures de gloire, oubliant dans la foulée tout ce qui aurait pu encore l'élever. Il s'est fourvoyé, Salvatore. Père de Tous n'a offert de ses forces qu'à cette famille formée plutôt qu'à celle qui partage ce même sang de plus en plus figé. Puis l'iris s'abaisse, s'en remet aux mains fatiguées, à la manière dont les phalanges craquent sous les tremblements indomptés. Il a tiqué, Valente, essayant de prendre sur lui pour pleinement se retrouver. Mensonge. Il ne fait que récupérer ce masque qu'il porte depuis des décennies désormais. Un jeu, un rôle – une cape à endosser, il a encore à faire, même malgré la manière dont l'amant et le père sont en train de s'effacer. Il a encore à faire, parce qu'il doit réaffirmer ce qu'on tente de faire exploser, cette image parfaite sur laquelle, peut-être, il s'est trop reposé. Mais confiance, confiance qu'il laisse danser. Confiance pour celui qu'il vient de mandater. Confiance pour l'ami qui n'hésitera pas à batailler pour que l'outrage soit pansé. Confiance ; idiot qu'il est.              





_________________



Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

▬ BEYOND THE VEIL ▬

There's no such thing as simple. Simple is hard ~ Salvatore Empty
▬ ▬
Revenir en haut Aller en bas
 Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
darkshore :: Among which there's no difference :: downtown :: trinacria casino hotel-
Sauter vers: