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 And I've had it up to here with the panic and the fear | Salvatore

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Tony DiMarzo
Tony DiMarzo
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Un appartement T2 à Midtown, spacieux, rénové, cuisine ouverte moderne, particulièrement bordélique au 1er étage
ombres et névroses : A avorté du bébé de Lorenzo en juin 2022 • Le cœur à droite • Fumeuse de cannabis • Porte toujours un petit calibre dans son sac à main • quelques tatouages discrets • souhaite flinguer le patriarcat
cicatrices : 275
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▬ Mar 20 Sep - 23:19 ▬

And I've had it up to here
with the panic and the fear
Salvatore & Tony

J'ai peur qu'ça s'arrête, mais je vais pas vous mentir
J'ai aussi peur que ça pète et de ne plus m'en sortir
J'ai peur que l'on m'aime pour ce que j'ne suis pas
Qu'un jour, tout éclate et qu'plus personne veuille de moi

11 avril 2022 - Être convoquée dans le bureau de Salvatore ne rassurait pas vraiment Tony. Depuis deux mois, elle était sur le qui-vive, limite paranoïaque. A tout moment, elle s'attendait à ce que son secret soit révélé, qu'une gaffe soit faite. L'angoisse était encore plus palpable quand elle savait qu'Enzo avait besoin d'en parler à sa famille. En son fort intérieur, elle souhaitait qu'il n'interroge que sa mère, peut-être plus à même d'être du côté de Tony... L'italienne l'avait presque supplié de ne rien dire à son père ou du moins de ne pas la nommer explicitement. Salvatore était son patron, même si on tentait de sortir la Gorgo Nostra de l'équation.. ils étaient des italiens avec des traditions, une culture, une religion. Tout cela était ancré dans leur veines. Les idées féministes et progressistes de Tony avaient déjà bien du mal à se frayer un maigre chemin dans ces us et coutumes d'un autre temps. Face au miroir des toilettes, Tony se passa un peu d'eau fraîche sur le visage, se demandant si ses actuelles nausées étaient dues à sa grossesse ou à son anxiété.

Pas de panique, pas de panique dit-elle à voix haute pour se donner du courage C'est peut-être rien du tout, juste le boulot

Tony n'avait rien à se reprocher concernant son travail... il est vrai qu'elle n'était pas toujours aimable avec les clients cons. Elle avait déjà remis à leur place des types éméchés qui prenaient les employées pour des prostituées mais elle n'avait eu aucune réprimande jusqu'à aujourd'hui. Grande inspiration, quelques gorgées d'eau. Son reflet était assez pâle. Allez ma vieille.. pensa-t-elle avant de fermer la porte pour se diriger d'une démarche instable vers le bureau de Salvatore. Un pas assuré suivi d'un pas hésitant. Plantée devant la porte encore fermée, elle sentit son cœur s'accélérer. Pas de panique se répéta-t-elle intérieurement. Tony frappa trois coups à la porte et attendit qu'on lui dise d'entrer pour tourner la poignée.

Bonjour elle entra en masquant de son mieux son hésitation, espérant qu'il ne veuille parler que de travail, que son fils n'avait pas vidé son sac Tu voulais me voir ?

Si c'était un client qui s'était plaint de Tony après qu'elle lui ait mal parlé, tout simplement ? La jeune femme était susceptible malgré elle en ce moment. Ouvrant la bouche pour en parler, elle la referma aussitôt. S'il n'était pas au courant, pas la peine de se mettre dans une position encore plus inconfortable.
code by EXORDIUM. | @Salvatore Valente


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❝ I risked it all just to be with you ❞
Je n’ai pas trouvé de remède encore. Comment vivre loin de lui, je l’ignore car je ne mens qu’à moi si je dis je ne manque de rien sans lui
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Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
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▬ Mar 4 Oct - 17:59 ▬



And I've had it up to here
with the panic and the fear
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i won't stay long in this world so wrong.
because hell is my home, and home is all i got.




Dans les tréfonds de son être gronde cette sournoise petite idée. Quelques mots, quelques termes que le temps n'efface pas – conversation trop récente qui corrompt l'esprit depuis qu'elle s'est imposée. Il songe, Salvatore, il pense à ce futur qui s'est dessiné – auquel on veut attenter. Son nom bafoué par la bêtise d'une idiote qu'il ne tient pas à trop laisser s'avancer. Moins, désormais. Moins en sachant le choix qu'elle pourrait avoir à faire, ce qu'elle tient à engendrer – la honte sur un autre nom qu'il chérit depuis des années désormais. Valente et DiMarzo, les liens sont étroits, plus qu'il ne l'aurait imaginé. Le voilà qui a soufflé, ancien qui manque presque de jurer. Un souffle avorté qu'il délaisse à l'air vicié qui s'est installé. Le silence hante la pièce, règne en maître sur cette immensité que la prunelle en vient à guetter. La ville s'étend derrière la baie vitrée, offrant à l'homme un rappel quant à cette pleine et entière réalité. Une descendance qu'il pourrait modeler, guider vers les volontés tues qu'il garde en sécurité. La crainte d'un nom qu'il voudrait pouvoir enseigner à quiconque aurait à s'approcher ; mais les souhaits sont menacés, les besoins presque écrasés. Colère ne s'étouffe pas, presque à s'accentuer. Colère est souveraine des flammes qui ornent la pupille usée. Colère, colère qui flamboie jusqu'à être dérangée – jusqu'à devoir taire les coups de tonnerre qu'elle manquait de rendre réels. Le silence, le timbre qui s'élève à peine. Le regard n'a pas dévié, il sait, il attendait que cette silhouette n'ose son avancé en ce terrain miné, si loin de toute neutralité. Résonne la question derrière les salutations. Résonne la curiosité qui s'immisce, qui suinte son inquiétude – légitime, imparable, trop bien ancrée. Elle sait. Il sait, mais aucun encore n'ose les paroles qui parviendront à tout faire basculer. À leurs portes grognent les chiens affamés, derrière les larges vitres les tambours de guerre s'apprêtent à faire lever les tristes symphonies de ce monde dans lequel ils ont à prospérer. Elle devait être espoir, la jeune femme qui s'est approchée – pas faucheuse de ce qu'il en vient désormais à réclamer. Un avenir, la prospérité de quelques lettres qu'il a lutté à faire respecter. L’œuvre de toute une vie, et cette peur qui réside entre derrière les barricades autour de l'endocarde usé – la peur d'être oublié. Il a tiqué, Salvatore – ne s'est finalement écoulé qu'une petite seconde, rien qu'une fraction de celle-ci pour laisser aux songes la possibilité d'être rangés.

Et enfin, il s'y risque, le regard qui se détourne.
Enfin il lui vient, détaillant cette présence pour rendre les choses plus réelles.
Les minutes auront à s'écouler, le temps continue, l'aiguille qui se précipite et tourne.
Elle, porteuse de l'avenir, de l'éternel.

La main se lève qui invite au confort de l'assise qu'elle vient désigner. Une invitation sans que la voix, encore, n'ait à résonner. Il laisse l'usure se profiler, ces pauvres secondes s'égrainer tandis qu'il s'affaire à les user. Levé, l'ancien. Il quitte son trône, cette place sur laquelle il se doit d'en partie gouverner. Exténué, sans oser nommer les affres que les années lui laissent, les séquelles de ces longues décennies d'ores et déjà essoufflées. « Of course I wanted to see you. » Pour enfin mettre un terme à cette attente qui traîne, qu'il s'amuserait presque à faire subsister. Mais nul sourire, nulle émotion pour teinter les traits les creuser. Rien que cette neutralité légendaire, rien que cette attention qu'il feint éloigné sur le paysage grisé ; lui qui s'est risqué jusqu'aux baies vitrées, jusqu'au devant de ce royaume qu'il craint d'un jour voir s'effondrer. « We've got a lot of things to discuss, don't you think ? » Un dernier soupir, une inspiration presque brisée avant que l'être n'ait à lui revenir, à presque laisser l'ombre surplomber la demoiselle qu'il avait convoqué. Il use de calme, il use de raison. Il use de cette sagesse qu'on lui vante, qu'on lui imagine – il use de ce qu'il a toujours posséder, le charme de quelques paroles savamment glissées. « See, Lorenzo told me about your... relation. I've to salute that discretion of yours, it's a fact. But it won't be untold that long, doesn't it ? » Calme, calme qu'il s'affaire à régner. Calme, l'être qui revient s'installer, qui revient la confronter.         





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close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
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Tony DiMarzo
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▬ Dim 16 Oct - 18:28 ▬

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Salvatore & Tony

J'ai peur qu'ça s'arrête, mais je vais pas vous mentir
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J'ai peur que l'on m'aime pour ce que j'ne suis pas
Qu'un jour, tout éclate et qu'plus personne veuille de moi

Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Salvatore était impressionnant et pouvait être très intimidant sans même avoir besoin d'ouvrir la bouche. Son regard pouvait être glaçant. Si elle n'avait jamais eu de raison d'avoir peur de lui, être assise à son bureau changeait les choses. Il savait. Elle le devinait dans ses yeux, il la regardait différemment.. et ce n'était pas la fierté d'avoir un petit-fils qu'elle voyait brûler dans ses yeux. L'italienne ne savait rien de ce qu'Enzo avait pu raconter à son père, de comment il avait enjoliver les choses ou de quels détails il avait pu fournir sur ce que Tony envisageait pour leur progéniture. « Of course I wanted to see you. » Elle déglutit tant bien que mal sans réussir à faire disparaître la boule qu'elle avait dans la gorge. Silencieuse qu'elle restait pour éviter de dire la moindre connerie, avec l'espoir secret qu'en se taisant, elle deviendrait invisible. « We've got a lot of things to discuss, don't you think ? » Franchement ? Nan. Face à n'importe qui d'autre, elle aurait répondu "j'crois pas nan", se serait levée, aurait tourné les tallons et se serait barrée sans demander son reste. Peut-être accompagné d'un petit "mêle de toi de ton cul" qui va bien. Chose qu'elle ne pouvait pas se permettre avec son patron. Pour toute réponse, elle eu un haussement des épaules quasiment imperceptible. « See, Lorenzo told me about your... relation. I've to salute that discretion of yours, it's a fact. But it won't be untold that long, doesn't it ? » Tony baissa légèrement les yeux, trouvant le bois du bureau étonnement passionnant et digne de son attention.

On avait rien planifié.. dit-elle en triturant nerveusement ses doigts sur ses genoux.

Elle ne parlait même pas de la grossesse elle-même mais juste de cette relation qu'ils s'étaient mis à entretenir. Cette relation que, dès le début, elle ne voulait pas assumer. Il n'avait jamais été question que ça dure après leur premier dérapage alcoolisé. Mais voilà, sans savoir quand ni comment, Tony s'était beaucoup attachée à lui et ne plus l'avoir dans sa vie était inenvisageable. Aussi inenvisageable que de le dire à Leone, à Salvatore. Surtout à Leone. C'était un casse-tête pour elle. Avec cette grossesse imprévue qui entrait dans l'équation, c'était encore pire. Tony aurait pu jouer les imbéciles en ne comprenant pas le sous-entendu de la fin de sa phrase mais ce serait leur faire affront à tous les deux.

Hm.. je suppose, oui elle avait parfois l'impression que ça se voyait déjà, peut-être que c'était dans sa tête ou que c'était la conséquence des burgers qu'elle s'enfilait Qu'est-ce qu'il a dit, au juste ?

Il avait présenté Tony comme sa copine, comme une histoire d'une seule fois, comme une relation sérieuse mais compliquée ? A propos du bébé, avait-il seulement dit qu'il était perdu ou avait-il évoqué que l'italienne ne souhaitait pas le garder. C'était une injure à leur religion, à leurs coutumes, à leurs traditions, à leurs familles, à la Gorgo.
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▬ Dim 6 Nov - 3:52 ▬



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Les orages grondent, pourtant silencieux. Enfoncés dans les tréfonds de l'être qui croit s'embraser, lécher par ces flammes qu'une colère sourde ne cesse de faire flamboyer. Fureur contenue, muselée. Rage incandescente qui manque pourtant d'être crachée, coincée à la trachée usée qui réprime ces grognements enragés. Dieu en soit témoin de cette lutte acharnée contre tout ce que l'instinct réclame de faire résonner – ces dires mauvais, ce fiel ressassé jusqu'en cet instant précis, cette confrontation orchestrée. Il toise et contemple, il guette et étudie. L'âme même qu'il essaie de s'approprier en abandonnant cette unique prunelle sur le faciès pâle que les couleurs semblent abandonner. Là, les paroles font écho, résonnent jusqu'à faire ployer cette attention observée. Les orbes colorées s'éloignent pour s'abaisser. Et lui, oh lui, pas même un sourire satisfait. Rien que ce souffle silencieux, ce souffre qui s'échappe de cette aura émanée. Poussière, cendre qu'il pourrait presque semer à ses pieds – jusqu'à ce que la voix faible ne s'élève, imposant alors sa misérable défense, ces paroles insensées. Ils n'avaient rien planifié, n'usant finalement que d'impulsivité et de stupidité. Ils n'avaient rien planifié, et il manque de jurer une fois de plus – Dieu à l'écoute du tribunal qui vient de prendre place en ces lieux privilégiés. Ils n'avaient rien planifié, mais son choix était fait quant à cette vie qu'elle se doit de porter. Cette lignée qu'elle devrait honorer, mais qu'elle croit pouvoir si aisément bafouer. Un arrière-goût de trahison qui flirte avec la trachée, cette sécheresse soudaine qui manque de le faire gueuler. Mais le silence, encore. Ce silence assourdissant pour surplomber les âmes qui ont momentanément à cohabiter. Elle suppose, et ce n'est qu'un rire ironique qu'il en vient à souffler. Lèvres pincées qui retiennent au mieux le venin qui voudrait en découler ; jusqu'à cette question qu'elle ose posée, jusqu'à cette avancée qu'elle en vient finalement à acter. La curiosité, la volonté de savoir tout ce qui a pu découler d'un entretien qui s'est mal terminé – parce qu'il s'était égaré, enfoncé dans ces désirs de vengeance qui l'amenait à pleinement l'infecter. Il a oublié son rôle de père, Salvatore – l'oubli encore en vérité puisque en son esprit ne réside plus que cette idée de descendance menacée. « What do you think ? » Une question par une autre, l'oppression qu'il essaie d'accentuer.

Une question par une autre et la carcasse s'est légèrement redressée. Il toise jusqu'à espérer l'étouffer. Il toise dans l'espoir d'arracher tout ce qu'il se refuse encore à énoncer. Le calme trop précaire, la patiente limitée. Cette retenue qu'il parvient à faire tenir, mais qui en vient à lentement s'élimer. « Look at me. » Timbre maîtrisé qui semble pourtant gronder. Là, profonde voix qui réclame que l'attention lui soit donnée, que le regard soit soutenu au vu du sujet sous-entendu dans ce qui tarde à prendre forme, ce qui tarde à s'imposer. « Did you really think that my only son would have hide your pregnancy from me ? » Plus incisif, cette fois. Plus pressant, la main qui s'attarde sur le bureau comme pour appuyer les dires, comme pour offrir à l'air ce parfum plus vicié. Il pourrait en trembler, l'ancien, à la manière dont le cœur s'emballe rien qu'à songer à tout ce qui pourrait lui échapper – rien que pour la décision d'une idiote dont les valeurs furent piétinées. « Oh yes, he told me about that and about that decision of yours. » Mauvais, enfin. Mauvais dont les traits creusés suintent enfin cette colère trop contenue, comme si les chaînes commençaient à céder. Muselière qui craque puisque les crocs cherchent à se planter. « What the fuck did you expect, girl ? » Le plat de la main qui claque, qui appose son fracas contre le bois du mobilier. Les prémices de tout ce qu'il a essayé de préserver – en vain, trop impliqué.          





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▬ Lun 7 Nov - 21:39 ▬

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Tony, elle aurait préféré qu'il pousse une gueulante le grand-père. Mais il n'était pas comme ça. Il avait cette colère froide et maîtrisée qui était pire que tout. Jouer à qui gueule le plus fort, elle savait le faire. Ç'aurait été tellement plus facile pour elle de se faire hurler dessus et de réagir en conséquences. Il fallait être plus maligne que ça. Parce que c'était Salvatore. Parce qu'il avait beaucoup d'influence. Parce qu'elle portait sa descendance même s'il n'aurait sûrement pas voulu que ça se passe de cette façon. Parce que ses agissements avaient un impact sur Leone, elle ne l'oubliait pas...  « What do you think ? » Bah voyons... pourquoi s'attendait-elle à une réponse concrète ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? « Look at me. » Aussitôt, ses yeux se lèvent et ils soutienne sans faille le regard de son patron, fierté et assurance DiMarzo brillant dans ses prunelles. Il voulait qu'elle le regarde ? Très bien, elle n'allait plus baisser les yeux. L'affronter. « Did you really think that my only son would have hide your pregnancy from me ? » Ce serait mentir que de dire qu'elle ne l'avait pas souhaité. Souhaité que Lorenzo trouve un autre confident. Qu'il ne mêlerait pas son père à tout ça en sachant qu'il s'attarderait sur les valeurs du sang qu'importe l'âge de Lorenzo ou l'ambiguïté de cette relation cachée.

J'ai jamais dis ça. Je l'ai jamais cru seulement espéré très fort Je préférais juste qu'on prenne plus de temps pour en parler ensemble avant, il était pas question de te le cacher

Alors ça, si clairement. Pas si Tony avait, sans la moindre hésitation, voulu garder ce bébé. Evidemment que tout le monde l'aurait su dans ces circonstances. Or, la force de ses doutes était trop importante pour hurler sa grossesse sur tous les toits et se laisser influencer par des décisions qui n'étaient pas les siennes. « Oh yes, he told me about that and about that decision of yours. » Tony serra les dents, alors il avait même parlé de ça ?

J'ai pris aucune décision rectifia-t-elle en lui coupant presque la parole J'ai paniqué en l'apprenant et j'ai été envahie de doutes, c'est normal. Mais j'ai rien décidé, on a rien décidé.

Pas idiote Tony. Pas suicidaire. Admettre devant le grand-père qu'elle voulait se débarrasser du futur bébé ? Jamais de la vie. Tony avait promis à Enzo de prendre le temps d'y réfléchir et elle tenait cette promesse, preuve en était qu'elle était toujours enceinte. Pour autant, au fond d'elle, elle savait. Oh elle avait essayé de visualiser leur vie de famille, ces images avaient même envahi ses nuits. Mais aucun sentiment de plénitude au réveil. La panique. Les regrets. Le soulagement que ce ne soit rien de plus qu'un rêve. Son subconscient, il lui envoyait des signes. Pas faite pour être mère. Probablement jamais. « What the fuck did you expect, girl ? » "Un faux positif" et "Que tu n'entendes jamais parler de cette histoire" furent les deux premières réponses qui fusèrent dans son esprit. Tony soutenait toujours le regard de Salvatore, tentant de ne pas se laisser déstabiliser par cette colère qui paraissait dans ce claquement sur le bureau. Si ça ne tenait qu'à elle, taper du poing sur la table, elle le ferait aussi. Et elle lui dirait d'aller se faire foutre.

Avec tout le respect que je te dois, Salvatore... elle marqua une légère pause Ça ne concerne que moi et Lorenzo pour le moment. C'est à nous, et seulement à nous, de parler de ça. Si Lorenzo a eu besoin de l'avis de son père, je n'ai pas demandé le tien, quel qu'il soit.

Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine mais elle maintenait son regard droit dans le sien.

On décidera ensemble, lui et moi, de comment on va gérer cette situation.

Elle prenait soin de laisser planer le doute, de laisser entendre que ce bébé avait bien une chance de naître. Comme si elle ne savait pas déjà comment ça allait finir.
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▬ Dim 13 Nov - 2:46 ▬



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Il n'entend qu'à peine ces paroles confiées, justifications qu'il peine à accepter pour tout ce qui est impliqué – cette descendance tant réclamée. Le cœur, sous les côtes usées, en vient à gronder ; orage immatériel qui saccage jusqu'aux landes de paix. Les limbes tremblantes des ouragans qui semblent à même de venir y circuler. Il voudrait pouvoir asseoir ses volontés, gueuler son mécontentement puisque ce pouvoir acquis lui permet – et pourtant. Il tient le regard, Valente. Il tient la confrontation entre ces prunelles qui ont à se jauger. Courage dont elle se drape, la demoiselle convoquée. Il aurait pu en sourire, celui-là, si les lèvres n'étaient pas affairées à trahir toute cette fureur en partie ravalée. Il lutte contre lui-même, Salvatore, pour que tienne ce silence qu'il a laissé planer. Il lutte contre lui-même, en vérité, pour ne pas répéter les paroles que son fils lui délaissait – cette décision prise à l'encontre des valeurs qu'ils ont à tous honorer. Tous, elle y compris pour ce nom qu'elle peut avoir à porter. Ce même nom qu'elle pourrait si aisément bafoué. Il manque de répliquer, n'en fait rien puisque la voix revient qui impose ce qu'il craignait ; cette vision d'un monde qui n'est pas le sien, qui ne le sera jamais. Équation qu'elle appose, elle et Lorenzo. Elle et ce fils qu'il avait pu réprimander. Ce fils qu'il a accusé pour cette liberté dont celle-ci semble trop user. Il a tiqué, fureur suinte des éclats que l'unique prunelle peut abriter. Elle s'arme de bravoure pour défier cette implication qu'il avait fini par faire gouverner. Elle s'arme de cette toute relative arrogance pour réprimer l'ombre qu'il tenait à faire peser sur les épaules de ces inconscients décérébrés. Et quand ce fils est désigné, quand l'avis qu'il venait lui chercher est cité – le rictus qui s'installe en deviendrait presque carnassier. Elle ne demandait pas le sien, comment le pourrait-elle, petite sotte qui n'aspire finalement qu'à défaire ces traditions qu'ils ont tant lutté à faire scintiller. Et le regard n'a pas dévié, pression qu'il ne relâche pas puisqu'ils parlent de sa lignée, de tout ce qu'il aurait à léguer quand l'usure et le temps finiront par trop s'avancer, affamés. Les ténèbres qui menacent chaque jour un peu plus l'âme qui se sait usée ; pourtant encore bien déterminée à faire la différence pour cette immense famille au-dessus de laquelle il peut veiller. Attentif, les songes pourtant sollicités et occupés. Attentif, Salvatore, avant que ces dernières notes n'aient à s'imposer. Ils décideront ensembles ; et voilà qu'il pourrait s'embraser.

Les flammes lèchent les parois de cet endocarde agité.
L'enfer s'élève pour tout s'approprier, tout lécher de cette patience élimée.

« Oh but there is nothing to discuss, girl. » Son monde, leurs valeurs. Son monde, le leur – celui dans lequel elle fut implantée, le seul qu'elle puisse avoir à fouler et qu'elle se devrait de respecter. Le nom qu'elle porte en symbole de cette appartenance qu'elle persiste pourtant à vouloir défier. Petite conne qu'il voudrait pouvoir faire taire, qu'il voudrait pouvoir corriger. L'instinct qui réclame qu'il puisse y céder, la conscience qui rappelle cette vie qu'elle peut désormais porter. « You should have think about it way before. It's not about you and Lorenzo anymore, it's about family. » Là, les travers qui reviennent, cette autre cape qu'il ne parvient pas à délaisser. Là, cette obsession du rôle qu'on lui a confié, qu'il parvient à honorer au détriment de sa propre paternité. Père de tous, Salvatore, cette autre famille avant celle qu'il devrait davantage chérir et veiller. Parce qu'il s'en était détourné, Valente, il y a des années. Il s'en était défait pour pouvoir concentrer ses efforts sur cette gloire qu'ils ont aujourd'hui à redorer. « This child will have both of your blood, dear. Half DiMarzo, half Valente. Two great names of what we are, all together. » Pour rappel à l'attention de la jeune femme qu'il tenait à confronter, comme pour appuyer la manière dont les choses, selon lui, peuvent être visualiser. « You bear the link between our two families, woman, and if you think you have to discuss about it, then it means that you have some things more to learn. » Les traits se sont creusés de colère, le calme qu'il essaie pourtant de faire régner – accalmie d'apparence qu'il veut essayer de faire prospérer. L'ascendant sur l'âme qu'il essaie d'instaurer. « But you're smart, don't you ? You already know all of that. » Là, distance qu'il en revient à instaurer, il a quitté cette posture de prédateur pour laisser le dos rejoindre le dossier qu'il avait quitté. Un soupçon de répit qu'il offre, un moyen de se défaire des souffles empoisonnés qui s'amusent à corrompre la trachée. Mâchoire crispée, l'endocarde au bord d'une implosion à peine maîtrisée. Il guette, il toise, il essaie de tout appréhender. Il guette et il toise, Salvatore, créature infâme qui révèle finalement ce qui reposait depuis bien longtemps dans les tréfonds de ses chairs marquées. « Do you love him ? Lorenzo. » Une pause, question qu'il laisse finalement lui échapper. Il veut creuser, pouvoir tout s'approprier. Une idée à se faire de cette situation qu'il n'a pas su voir s'engendrer. « I know without a doubt now that it's serious for him, but what about you ? »           





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Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
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Tony DiMarzo
Tony DiMarzo
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Un appartement T2 à Midtown, spacieux, rénové, cuisine ouverte moderne, particulièrement bordélique au 1er étage
ombres et névroses : A avorté du bébé de Lorenzo en juin 2022 • Le cœur à droite • Fumeuse de cannabis • Porte toujours un petit calibre dans son sac à main • quelques tatouages discrets • souhaite flinguer le patriarcat
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▬ Dim 13 Nov - 17:24 ▬

And I've had it up to here
with the panic and the fear
Salvatore & Tony

J'ai peur qu'ça s'arrête, mais je vais pas vous mentir
J'ai aussi peur que ça pète et de ne plus m'en sortir
J'ai peur que l'on m'aime pour ce que j'ne suis pas
Qu'un jour, tout éclate et qu'plus personne veuille de moi

S'il y avait beaucoup de choses qu'elle voulait réformer dans leur milieu, Tony savait que ça ne se ferait pas en un claquement de doigts et que la route était longue.. interminable. Pour autant, elle restait à sa place la plupart du temps. Elle jouait son rôle, écouter, rapporter et se faire discrète concernant les affaires. Elle n'envoyait pas bouler les gros clients même quand ils le méritaient et restait dans le rang autant que possible sans pour autant se laisser marcher dessus, n'en déplaise à certains. En dépit de ses idées féministes qui sortaient par les yeux des plus archaïques et du fait qu'elle soit trop libre et "trop américaine", Tony n'avait jamais fais d'énormes vagues. Quelques remous, à n'en pas douter mais rien qui nécessite de réellement la recadrer. Si elle pouvait mettre sa fierté de côté sur certains points, ronger son frein, il était hors de question qui que qui que ce soit lui dise quoi faire de son corps. Il lui était impossible de faire entrer ce concept dans la tête du vieil homme mais elle ne cèderait pas pour autant. « Oh but there is nothing to discuss, girl. » Tony dut se mordre l'intérieur de la joue pour se taire. Pour qui se prenait-il ? Elle n'avait pas souvenir de l'avoir vu dans la chambre au moment de la conception. Sa grossesse n'avait rien à voir avec la Gorgo en elle-même alors le consigliere n'avait aucun avis à donner. Quant au grand-père, tant que Tony ne lui demandait pas de garder le bébé pour le week-end, il n'avait pas son mot à dire non plus. Salvatore avait tellement l'habitude de tout diriger... « You should have think about it way before. It's not about you and Lorenzo anymore, it's about family. » Oh que si c'était toujours eux que ça concernait. Pas Salvatore, pas ses frères, pas sa mère. Juste eux. Les autres n'auraient leur avis à donner que lorsque Tony et Enzo le décideraient. « This child will have both of your blood, dear. Half DiMarzo, half Valente. Two great names of what we are, all together. » Tony en était bien consciente. Mais elle était plus qu'un nom. Elle n'était pas qu'une DiMarzo, elle était Tony. Elle-même. « You bear the link between our two families, woman, and if you think you have to discuss about it, then it means that you have some things more to learn. » Un court rire sarcastique, presque méprisant s'échappa de sa bouche sans qu'elle ne puisse le retenir. Merde. Trop tard pour le rappeler.

Il est jamais trop tard pour apprendre, pas vrai ? S'il croyait pouvoir dire à Tony ce qu'elle devait faire de son corps, lui aussi avait encore beaucoup à apprendre. Propos qu'elle se contenta de tenir dans sa tête, sachant pertinemment qu'elle ne pouvait les formuler à voix haute. Je sais à quel point la famille est importante, je le sais mieux que personne. Il fallait qu'elle se rattrape J'ai eu un moment de faiblesse, j'ai douté, bien sûr. Parce que c'était pas prévu au programme et qu'on est jeunes surtout Enzo Alors oui, j'lui parlé de mes doutes, j'ai été honnête, tout simplement. C'était à chaud, on venait juste de l'apprendre l'un comme l'autre sans avoir pu prendre le temps de réfléchir à ce qui se passait. Sur le moment, j'ai pensé que c'était la solution de facilité pour tout le monde et pour éviter un scandale. Mais ce fœtus bébé, j'le porte en moi, j'le porte toujours en dépit du fait je pense pas être à la hauteur pour être une bonne mère et que dix-neuf ans, c'est pas un âge pour devenir père. Il ne lui restait plus qu'à essayer de jouer sur la corde sensible pour dissiper son arrogance. La dissimuler derrière un manque de confiance en elle, un bref instant d'égarement avant de revenir sur le droit chemin. Parce que j'ai des valeurs et nos deux familles ont les mêmes, parce que ma famille est justement très importante et que Dieu ne fait jamais rien sans raison. Ses raisons pouvaient toutefois être mauvaises.

Tous les arguments pour garder cet enfant, elle se les était passé en boucle. La gorgo, sa famille, Enzo, Dieu... tous les signaux étaient au rouge pour faire un choix simple : accepter et construire sa famille avec Enzo. Sa conscience, elle, elle savait ce qui était bon pour Tony. Ce n'était pas s'enfermer dans un rôle de maman, quand bien même Enzo était sûrement le seul dans toute cette organisation à respecter les convictions de Tony même quand il ne les comprenait pas. « Do you love him ? Lorenzo. » Tony entrouvrit la bouche, son cœur loupa un battement. Elle ne pouvait pas répondre à Salvatore alors qu'elle n'avait jamais dit ces mots à Enzo lui-même. « I know without a doubt now that it's serious for him, but what about you ? » Ses muscles se décrispent petit à petit, moins sur la défensive. Si on lui avait dit un jour qu'elle parlerait de ses sentiments avec son patron... c'était gênant. Mais inévitable.

J'ai... essayé de me persuader que ça l'était pas. Qu'on avait juste cédé à une pulsion. Que c'était pas la peine de compliquer les choses. elle marqua une pause, se mordant machinalement la lèvre Mais aujourd'hui, la vérité c'est que... oui. J'ai des sentiments pour lui et.. j'ai pas envie de le perdre. presque les premières paroles profondément sincères depuis le début de cette conversation.
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Je n’ai pas trouvé de remède encore. Comment vivre loin de lui, je l’ignore car je ne mens qu’à moi si je dis je ne manque de rien sans lui
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Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
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crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Sam 19 Nov - 19:41 ▬



And I've had it up to here
with the panic and the fear
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong.
because hell is my home, and home is all i got.




Tension s’épaissit. Tension s'immisce, venin tenace qui s'accroche aux murs dans lesquels ils en sont à se toiser. Parce qu'elles se sont élevées, ces justifications. Elles viennent et résonnent, s'ancrent dans l'instant pour parfaire les doutes, en plus de les défaire sans qu'il ne l'ait anticipé. Perplexe et stupéfait. Perplexe quant à ce qu'il ne pouvait appréhender. Cette détresse énoncée, cette peur viscérale qui s'était distillée en poison jusqu'à l'encéphale affolé. Il a tiqué, sans pour autant répondre. Il a tiqué, plus encore quand les âges sont énoncés, quand celui de ce fils est pointé – vérité qu'il n'ira contrer, quoi que de moitié. Parce qu'il l'a formaté, ce fils, le croit-il en partie malgré les récentes querelles, ces voix qui se sont haussées quant à ce même sujet. Parce qu'il cherchait à l'élever à son image ; loin de tout ce qui pourrait suinter de ce monde dans lequel ils ont à évoluer, l'extérieur de cette bulle dans laquelle il tenait, lui, à rester enfermé. Défait de la manière dont les choses changent, défait de ce qu'il estime misérable et pathétique, pas même important pour ces pensées concentrées. Et s'il pensait alors qu'elle ne saurait tout entendre, voilà qu'elle s'en remet à tout ce qu'il supposait. Ces précisions apportées qu'elle ne fait qu'appuyer, petite chose, petite sotte qu'il l'a nommé, qui se range pourtant jusqu'à rejoindre ce sentier qu'il l'imaginait quitter. Perplexe et stupéfait, même malgré ces dernières interrogations posées – ce point de vue qu'il ne connaît pas, mais qu'il tient à s'approprier. La prospérité de ce jeune fils impétueux qu'il tient tout de même à faire valoir, l'attention envers tournée vers ces faits puisque la cape de père est à moitié portée. Le passé qu'elle use pour s'exprimer. Le passé pour exprimer les doutes qu'elle aurait pu posséder. Incertitudes qu'il croit pouvoir comprendre, bien que les songes soient encore plus ou moins fermés. Attentif, Salvatore, plus impliqué désormais – plus intéressé puisque tout est là, sous son regard, prêt à être récupéré. La vérité. Celle qui tombe enfin, qui nourrit l'instant. La vérité, pleine et entière, dans ces mots hésitants qu'elle lui concède puisqu'il tenait à s'assurer de cette réciprocité. Un soupir discret, à peine un souffle délaissé. Un soupir avant que l'unique prunelle ne dévie enfin sur les alentours, sur ce décor rassurant auquel il s'en remet pour mieux pouvoir tout analyser. Une décision à la hâte, une peur légitime, des sentiments et la crainte des pertes qu'ils ont forcément tous, un jour ou l'autre, à essuyer. Là, elle porterait presque l'étendard de cette immense famille dans laquelle il craignait qu'elle n'ait pas sa place, moins encore vis à vis des conversations houleuses qui s'étaient jouées. Septique, l'ancien, à se dire que peut-être il se serait trompé.

Les mains qui se sont croisées. Les phalanges qui se torturent en silence puisque réflexions se font qu'il essaie de trier. Il a tiqué, les traits brièvement abaissés avant de revenir la toiser. Petite ombre qu'il essaie de lire, du mieux qu'il le peut, cherchant ce que cache l'âme derrière le regard fuyant, quoi que confiant. Force qu'elle porte, élan de courage qu'il parvient à lui trouver. Et par les mots qu'elle prononçait, le voilà presque prêt à lui offrir ce bénéfice du doute, cette confiance qui s'était fracturée. « Well... » La voix qui s'impose à peine, le timbre qui brise le silence dans lequel ils s'emmuraient. Les idées qu'il se doit de ranger, de trier au mieux pour parer à tout ce qu'elle vient de lui confier. Tenté, à n'en pas douter, tenté de croire en tout ce qu'elle lui a délaissé. Cette volonté de parfaire ces traditions qu'il tenait à voir être respectées. Par nécessité, pour parfaire le nom qu'ils ont à portée. Le sien, surtout. Le sien pour tout ce qu'il peut avoir à représenter. Un soupir, alors. Rien qu'un dernier souffle, ces embruns de colère qu'il essaie d'expier. « Lorenzo knows what to do. You have to understand that. » Pour essayer de l'en persuader, pour taire les quelques appréhensions qu'elle aurait eu à posséder. Parce qu'il sera là, Salvatore, à veiller. Parce qu'il guettera, pour que sa lignée puisse encore régner. Parce qu'il saura guetter, former ce fils qu'il se doit d'encore éduquer. Qu'importe l'âge puisque lui se tiendra à ses côtés. « And you know that everyone will be there, for him but for you too. Because like I said, maybe the wrong way, but you're part of this family, dear. » Si maigre, cette tentative d'apaiser les maux. À peine consciente, en vérité, lui qui ne fait que suivre la ligne directive qui vient de se courber. Les mots plus réconfortants quant à tout ce qu'il s'était mis à craindre, tout ce qu'il choisissait de condamner. « Listen to me, girl. Là, une avancée, légère attention hors de cette cape trop sérieuse qu'il lui concède enfin. Une seconde hors du temps, hors des réalités. Not giving this child a chance would have been the reason for a potential scandal. But what you're telling me here is a good thing, it could be a good thing. Do you understand what I'm trying to tell you ? I know... Guess I know you're scared, but with time and trust... Everything's possible. »           





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Tony DiMarzo
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▬ Dim 20 Nov - 22:52 ▬

And I've had it up to here
with the panic and the fear
Salvatore & Tony

J'ai peur qu'ça s'arrête, mais je vais pas vous mentir
J'ai aussi peur que ça pète et de ne plus m'en sortir
J'ai peur que l'on m'aime pour ce que j'ne suis pas
Qu'un jour, tout éclate et qu'plus personne veuille de moi

Tony faisait tout son possible pour que le doute plane. Laisser croire que sa volonté d'avorter n'avait été qu'un bref égarement. Que ce bébé, ce DiMarzo, ce Valente, avait toutes ses chances de naître. Pas folle. Pas suicidaire. Dire à Salvatore qu'elle allait tuer sa descendance, jamais. Elle aurait simplement pu dire mot pour mot qu'elle gardait le bébé mais ça, sa conscience l'en empêchait. Parce si le doute persistait sur le bon choix à faire, elle savait au fond d'elle qu'il n'y en avait qu'un. Tony n'avait jamais voulu d'enfants, c'était un sujet de discorde dans sa famille, sa mère et Leone faisaient tout pour la culpabiliser de ne pas donner un petit-enfant de plus à la Mama. On lui avait tant rabâché que c'était son rôle que cela avait sans aucun doute influencé son refus de devenir mère. En dehors de ça.. il y avait Lorenzo et elle. Leur relation qui n'avait pas vraiment de nom, tenue cachée jusque là alors qu'elle durait depuis des mois. Cet évènement les obligeait à faire le point sur ce qu'ils étaient. Il avait même proposer de l'épouser. C'était pire pour Tony. Déjà pas fan de l'idée de mariage, se marier parce qu'elle était enceinte, c'était double peine. Elle savait que ce refus catégorique avait pu le blesser... Tony ne voulait pas lui faire du mal mais elle ne pouvait pas se trahir elle-même. Vis-a-vis de lui, c'était injuste aussi. Il aimait Tony telle qu'elle était, aussi chiante et bornée qu'elle puisse être, changer ne serait rendre service ni à l'un ni à l'autre. Sans compter qu'elle ne se voyait pas élever un enfant avec un père même pas en âge d'acheter légalement de l'alcool... Salvatore y avait forcément pensé, lui aussi, n'imaginant sûrement pas devenir grand-père de cette manière. Dix-neuf ans, pas marié, pas même vraiment en couple avec la fille qu'il avait mis enceinte, la sœur d'un frère d'arme. « Lorenzo knows what to do. You have to understand that. » Tony crispa la mâchoire. C'était faux.

Il croit savoir Nuance J'ai mon mot à dire

La brune n'était pas femme à se faire dicter sa conduite. S'ils n'étaient pas d'accord sur une chose, elle n'allait pas sagement obéir en lui disant qu'il savait ce qu'il avait à faire. Sûrement pas. Enzo le savait contrairement à son père. « And you know that everyone will be there, for him but for you too. Because like I said, maybe the wrong way, but you're part of this family, dear. » Elle déglutit, l'italienne. Il savait trouver les mots le vieillard... Si elle avait su qu'elle entendrait un jour ces mots sortir de sa bouche.. Voilà qu'elle culpabilisait. Il lui mettait le doute, ce doute qu'elle avait cru avoir déjà chassé. Putain, les Valente, ils savaient semer le bordel dans son esprit. Larmes qui lui montaient aux yeux. Hormones de merde. Elle frotta rapidement ses yeux d'un revers du poignet. « Not giving this child a chance would have been the reason for a potential scandal. » D'où la volonté initiale de Tony que cette grossesse reste leur secret. Lorenzo l'avait foutue dans la merde en parlant à son père... Il l'obligeait à trouver le juste milieu entre mensonge et omission. « But what you're telling me here is a good thing, it could be a good thing. Do you understand what I'm trying to tell you ? I know... Guess I know you're scared, but with time and trust... Everything's possible. » Tony soupira, il était temps de se mettre à nue. Enfin, en partie. Exit les "je refuse d'élever un enfant dans une tradition rétrograde dans laquelle ses grands-parents vont chercher à s'accaparer l'éducation de mon fils ou de ma fille" et les "no way papy, oublie l'idée d'avoir un petit fils pour le moment".

J'ai confiance en Enzo, je sais qu'il ferait tout pour moi, il est fougueux, idéaliste et prêt à prendre son rôle de père à cœur mais... il a dix-neuf ans et nous deux, c'est encore elle marqua une hésitation, cherchant ses mots, comment définir qu'ils couchaient ensemble depuis environ huit mois sans jamais s'être montrés en public et en l'ayant caché à leurs familles Enfin c'est compliqué et ça l'est encore plus maintenant. Devenir mère était pas dans mes projets, encore moins dans ces conditions. On sera même pas d'accord sur l'éducation.. je veux pas priver ma mère d'être à nouveau grand-mère mais je persiste à croire que c'est pas une bonne idée elle prit une grande inspiration et porta le bout de ses doigts à ses lèvres pour chasser la nausée qui pointait le bout de son nez Ça me touche ce que tu me dis faire partie de la famille... mais c'est vraiment ce que tu voulais pour ton fils ? Devenir père de cette façon et si jeune ? Avec moi, une tête brûlée, une féministe, une femme qui se laisse dicter sa conduite par personne, une utopiste qui veut changer le monde, la plus grande gueule des DiMarzo ? Est-ce qu'être avec la femme qu'il aime, en dépit de tout le reste, ça te va ?

Salvatore, même s'il ne connaissait pas tous les détails de la personnalité de Tony, il la connaissait dans les grandes lignes. Qu'elle avait tendance à courir en dehors des sentiers battus. Qu'est-ce qui lui importait le plus entre La Famille et sa famille. Tony ne se vanterait pas de pouvoir rendre Lorenzo heureux, c'était même plutôt mal barré dernièrement... mais si les choses s'arrangeaient après l'histoire du bébé, était-elle assez "bien" pour son fils unique ?
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Salvatore Valente
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▬ Jeu 1 Déc - 1:34 ▬



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Il y a comme une brise qui s'avance, un air nouveau qui s'implante en cette atmosphère dérangée. Tout et rien, quelques doutes et ces certitudes qui s'amusent à combattre, à vaillamment batailler. Il y a ces quelques mélopées qui résonnent, un chant discret derrière le maigre silence qui s'est installé. Un sifflement discret qui force l'attention à pleinement s'y concentrer. Présence qu'il contemple, sur qui l’œil s'est fait moins oppressant, moins menaçant. Il essaie de saisir les volontés, les plus profonds secrets. Ces dires qui n'ont pas été prononcés, ces paroles que la trachée à retenue, que la conscience parvient à réprimer. Tenté d'y croire, l'ancien qui ne fait plus que jauger la sincérité des paroles qu'elle aurait à lui concéder. Aussi, il ne l'ose que de moitié, ce geste pour l'inviter à tout déverser. Il croit avoir vu les pulpeuses trembler, ces notes manquaient de chantonner. Le timbre ne s'élève pas encore et lui, il n'aspire qu'à l'entendre se délier, pleinement s'exprimer. Qu'elle déverse ce qu'il ne pouvait anticiper, ces choses qu'il a manqué quand la folie vengeresse s'est installée. Ce tout qui accapare l'âme fatiguée depuis des semaines et des semaines à ne plus réellement savoir comment se reposer. Et si les songes manquaient de dévier, le voilà captivé à la voix qui s'élève, à ces premières informations données. Confiance qu'elle voue à celui qu'ils avaient nommé, à ce fils qu'il avait précédemment rejeté sous le joug d'une colère indomptée. Ces qualités qu'elle vante, avant que l'âge ne devienne obstacle à tout ce qui serait à célébrer. L'âge, cette barrière que le regard refuse d'avoir à contempler. Quant au reste, il lui laisse le temps nécessaire pour l'énoncer. À l'affût du moindre mot, Salvatore. Ces détails qu'il cherche à élucider dans ce décryptage silencieux qu'il continue d'orchestrer. Compliqué, qu'elle dit. Compliquée, cette relation qu'elle ne nomme même pas, rajoutant une fois une plus ces doutes qu'il essayait de chasser. Il a retenu ce tic nerveux aux cernes creusées. Il s'essaie à tenir ce calme qu'il avait réussi à réinstaurer. Patient, Valente. Patient qui ne fait plus que toiser. Patient jusqu'à ces notes qui diffèrent, qui rappellent ce qu'il lui confiait – cette appartenance à cette famille dans laquelle elle fut née. Jusqu'à ces interrogations qu'elle finit par lever, ses propres songes qu'elle voudrait pouvoir entendre, au mieux appréhender, puisqu'il n'a fait que se concentrer sur elle et les justifications qu'elle avait à lui apporter. Néanmoins, le rictus s'ancre sur les lippes. Un sourire bref quant à la manière dont elle se définie. Une courbe à peine marquée qui trahie néanmoins l'amusement devant le constat de cette existence qu'elle ne cherche pas à dissimuler. À quoi bon ? Ces défauts qu'elle traîne avec elle ne sont plus un secret.

Un silence, une absence. Une pause dans la confrontation avancée, une trêve dans les songes qui auraient peut-être eu à s'emmêler. Les épaules abandonnent cette carrure arrogante, cette assurance qu'elles ont toujours possédé. Il n'est plus ancien, ni même Père de tous comme ils ont à l'appeler – il est homme, parcelle de cette effroyable et brillante humanité. « I want him to be happy. » Confession concédée. Les mots s'élèvent et s'ancrent contre les murs qui peuvent les enfermer. Là, l'unique prunelle s'attarde sur la jeune silhouette qu'il avait convoqué, sur cette femme qu'il ne sait pas encore vraiment comment appréhender. Mais en l'instant, elle lui inspire cette once de respect – parce qu'elle sait ce qu'elle veut, parce qu'elle a cette lucidité que beaucoup d'autres n'ont pas malgré les années qui se sont tassées. Il y a cette force d'esprit qui suinte du regard qu'il a d'ores et déjà pu observer. « And I learned that you could be the one for that, for him to be happy. Because of how he speak about you, how he is when everything is about you. » Un haussement d'épaules, cette espèce de gêne qu'il essaie de réprimer puisqu'il est humain et non pas machine concentrée – pas en l'instant, une seconde volée qui dévoile tout ce que beaucoup ne peuvent observer. « I... When I'll be gone, I want to be sure he will be... happy, 'cause it will be the best weapon a man could have in our world. » Il a l'endocarde qui s'anime, ravivé depuis cette pierre où il semblait voué à se figer. « For that, I can accept... the woman you just described here. » Un rire cette fois, sans réellement s'en cacher. Un rire qu'il laisse braver la frontière des lippes d'ordinaire si paralysées. « For the rest... Like I said, Lorenzo loves you enough to be ready if he have to fight for you, even against me apparently. He knows what he wants, means that age doesn't really matter in what happen today. » Ce point, pour finir. Cette nécessité que de rappeler ce qu'il pense avoir perçu, ce qu'il se souvient avoir entendu. La détermination dans la voix du jeune homme qu'il réprimandait, qu'il essayait d'un peu plus éduquer sur ces questions qui n'avaient pas encore été évoquées.            





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▬ Mar 10 Jan - 23:08 ▬

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J'ai peur que l'on m'aime pour ce que j'ne suis pas
Qu'un jour, tout éclate et qu'plus personne veuille de moi

Tony ne s'était pas assez projeté dans une relation avec Lorenzo pour penser à ses propres rapports avec Salvatore. Enzo était prêt à épouser Tony quand ils avaient appris sa grossesse, si elle avait dit oui, elle serait devenu la belle-fille de Salvatore. Il était la personnification des traditions que la féministe cherchait à bousculer, difficile d'être à la hauteur et de ne pas ressentir une certaine pression. Pour l'heure, la question ne se posait pas, Tony ne voulait pas se marier tout court et elle n'était pas certaine de son avenir avec Enzo selon la tournure des évènements. « I want him to be happy. » Tony entrouvrit la bouche. C'était peut-être la première fois qu'elle voyait le père derrière l'homme. Enzo avait toujours voulu rendre son père fier de lui mais son père l'aimait et ne voulait que son bonheur même s'il dépendait de la tête de mule qu'elle était. « And I learned that you could be the one for that, for him to be happy. Because of how he speak about you, how he is when everything is about you. » Elle en rougirait presque l'italienne. Durant des années, elle avait tant pris l'habitude des vaines tentatives de drague du gamin qu'elle ne les avait jamais vraiment prises au sérieux jusqu'à ce qu'ils échangent ce premier baiser citronné à la tequila qui fut l'élément déclencheur à tout ce qui avait suivi pendant des mois. « I... When I'll be gone, I want to be sure he will be... happy, 'cause it will be the best weapon a man could have in our world. » Emotion qui lui grimpaient aux yeux, sclères qui rougissaient, début d'humidité que Tony essuya rapidement d'un revers du poignet, putain d'hormones. « For that, I can accept... the woman you just described here. » Ses lèvres s'étirèrent en un sourire sincère et reconnaissant, accompagnant le rire qu'elle n'avait pas souvenir d'avoir déjà entendu. Être acceptée telle qu'elle était avec sa longue liste de défauts aux yeux de la Gorgo et de leur culture, ce n'était pas rien. Ça rendait sa décision encore plus difficile à prendre... parce qu'elle voyait enfin le père, l'homme qui avait la capacité d'être finalement aussi un grand-père et pas juste un être dur. « For the rest... Like I said, Lorenzo loves you enough to be ready if he have to fight for you, even against me apparently. He knows what he wants, means that age doesn't really matter in what happen today. » Le sourire s'évapora, bouche légèrement entrouverte sous l'étonnement. Alors il l'avait défendue ? Malgré leur conflit, il avait tenu tête à son propre père, pour elle. Quelques pulsations plus intenses que les autres la rendirent sourde quelques instants. Il avait pris sa défense alors même qu'il était contre elle, il s'était rangé de son côté contre l'homme dont il cherchait désespérément l'approbation. Ce geste lui allait droit au cœur. Et l'effrayait à la fois tant elle savait que ça avait dû être difficile pour lui de confronter son paternel. La brune prit une grande inspiration pour essayer de remettre toutes ses idées en ordre, c'était un beau bordel là-dedans.

J'vais faire de mon mieux pour qu'Enzo parvienne au bonheur que son père lui souhaitait.

Ce ne serait pas facile. Ils avaient chacun leur caractère et les choses pouvaient vite exploser entre eux. Ce bébé... ça pouvait tout changer pour eux. Ce dont elle était sûre, c'est qu'il serait toujours là pour elle. A elle d'apprendre à lui rendre la pareille.
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Je n’ai pas trouvé de remède encore. Comment vivre loin de lui, je l’ignore car je ne mens qu’à moi si je dis je ne manque de rien sans lui
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