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 matthew mcconaughey (difficilement négociable)

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Wilhelm Korb
Wilhelm Korb
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : DOWNTOWN, à l'écart de ceux qui le hantent, loin de ces parasites qui l'exécrent. Sa famille.
cicatrices : 92
crédits : awona (signa) ; corvidae (icon) ; ellaenys (img)

matthew mcconaughey (difficilement négociable)  Empty
▬ Lun 5 Sep - 20:49 ▬
Melchior Korb ft Matthew Mcconaughey
NOM :Le roi porte les ornements korb-iennes avec une fierté presque démesurée, persuadé d'être le tournant fatidique, d'être le renouveau essentiel de cette famille ô combien importante à ses yeux tant qu'elle n'est pas ternie de parasites qui se dévient de ses règles et de ses désirs. Sinon quoi, les mesures seront prises sans détour ni pitié pour les éradiquer un à un. Ça a commencé avec Yvo, et très rapidement par la suite, Wilhelm, qu'il a encore dans les pattes pour son plus grand déshonneur.PRÉNOM(S) : Autant dire que les racines de son prénom sont une boutade. En hébraïque, Melchior signifie "Roi des Lumières", et la seule chose dont il brille vraiment selon Wilhelm, c'est de sa connerie et de son hypocrisie.  ÂGE : On peut compter 49 années au compteur et des dizaines d'années d'expériences depuis sa majorité dans le monde professionnel. L'âge ne l'a pas assagit concernant la vision rhétorique qu'il possède du succès. ORIGINES : L'Allemagne, parce qu'il y en a déjà pas assez.NATIONALITÉE : L'Allemagne. Encore. Dresde, la maison familiale qui n'a pas duré plus de trois générations, pour le plus grand désespoir de Melchior et de ses aïeux. Paix à leur âme. Au sacrifice de la quitter pour rejoindre Détroit à cause - grâce - d'engagements professionnels,  il prend la décision de ne pas directement la vendre.METIER : PDG d'une entreprise automobile, uniquement, officiellement. Et également occupé à d'autres activités dont personne ne connaît la nature profonde. Officieusement. C'était l'avis du grand aîné, c'est aussi celle de Wilhelm. STATUT / ORIENTATION SEXUELLE : Sa femme Gerda. L'amour d'enfance. La complice. Bonnie & Clyde. La destinée. Jusqu'au jour où l'amour s'effilocha, ne devint plus qu'une routine à laquelle ils surent tous deux se contraindre, puisqu'elle fut devenue redondante, morne, fade et plate. Son amour, Melchior décida dès lors de le consacrer à ses affaires et à l'argent, puisqu'il y a que pour l'fric que son coeur bat encore. GROUPE :NUIT NOIRE : Crasse. Engeance basse pour laquelle il n'y a plus d'espoir. Les chiens, les nobliaux, les rapaces, les démons qui dansent sur la ville et ses débris. Carcasses maigres qui passent par les voies d'en bas pour se nourrir ; se satisfaire de leurs vices avant de périr. Rien à sauver, juste eux, les leurs avant les enfers à regagner. CRÉDIT AVATAR : me.


« Yvo vient d’appeler. »

La voix rauque envahit l’espace autour d’elle en écrasant les notes harmonieuses d’une belle de symphonie qui était parvenue à embellir l’ambiance pesante (incompréhensible, mais pesante) de l’un des salons tout rouge, bien luxueux, d’or et de carmin, du premier étage. Quand on y entre, les choses secondaires qui détachent du silence sont les notes qui courent le long des grands murs de la pièce, rebondissent contre les colonnes qui l’habitent, et se terminent en échos contre les hauts carreaux du salon. Piano Concerto No. 23 in A MAjor, K. 488: 2. Adagio, Wolfgang Amadeus Mozart.

La première, indéniable et éloquente est la présence quasi-permanente d’une ombre. Ombre qui se profile le long des fresques mythologiques de la partie du plafond dans l’ombre, sombre et insidieuse quand elle contourne les courbes somptueuses des muses, vive et autoritaire quand elle dévale les lames tranchantes d’Ulysse, piquante si elle dégouline le long de la lance d’Achille. Une ombre qui même invisible, ne la quitte jamais vraiment. Melchior Korb avait un don ; immonde et horripilant, mais un don. Celui de perdurer.

S’il ne se trouvait pas près du feu à dévorer du Friedrich Hölderlin, ou du Bertolt Brecht, il était sans doute près du tourne disque - triant oeuvres du 18ème, réécoutant celles du 19 à foison, ou montant la liste complète de tous les artistes du 20ème qu’il serait plausible d’aimer tout autant, avec la même intensité, accompagné d’un bon verre ou secondé d’un de ses romans dont il ne pourrait jamais se lasser, au point de goûter à chacun de ses mots, debout, adossé contre l’une des colonnes de marbre, sans que personne n’envisage de venir le déranger. Ou alors irait-il de fenêtre en fenêtre, verre de rouge entre ses longs doigts, comptant les étoiles avec des lueurs pleins les yeux, aussi sournoises et prometteuses de dangers que ne pouvait l’être l’étincelle d’un incendie en été.

À nouveau.
La coupe se remplit de l’habituel Spätburgunder, carmin des allemands. Vin rouge d’exception. La tradition dangereuse, les racines des ancêtres. La bouteille est presque vidée, le verre luit à la lumière des rares bougies qui scintillent au fond de l’abysse des plafonds. Dans le carreau de la fenêtre en face, l’unique allumée ce soir ressemble à une étoile qui s’est lamentablement échouée sur les rives de la Terre. Face à la monstruosité de telles Ténèbres, au calme de tels secrets, la seule personne immobile dans le centre du salon à quelques mètres est sa femme.

Une peau diaphane comme l’eau d’un lac gelé, deux saphirs brillant incessamment comme l'ombre d'une bougie vacillante dans sa cire. Voilà ce qu'était Gendra ; insensible et vacillante. La statue, régnant dans la mousse du jardin sec en été, dans l'éternel drap blanc de l'hiver. Encore et toujours, inlassablement silencieuse, et élégante sous le sourire de la lune agacée.

« Qu’a t-il dit ? »

Melchior immobilise sa coupe à quelques centimètres, relatant froidement et dans un silence accablant, les quelques mots que son aîné vient de lui souffler au téléphone.

«  Il a besoin d’aide, et. »

Haussement d’un sourcil significatif. Le verre porté à ses lèvres est reposé en un claquement sec sur le bois de la table. Le grand homme aux cornes acérées fourre ses mains dans ses poches en froissant le tissu de son pantalon.

« Il est encore avec sa copine. Il dit que, c’est à cause des italiens. »

Les pans de la luxueuse robe rouge virevoltent quand Gendra prend place sur l’un des sofas près de la danse somptueuse des flammes dans leur antre. Les traits exigeants de son visage dessinent des ombres piquantes qui avalent doucement les dernières onces de lumière sur son visage. Tout a commencé il y a un an, quand Yvo a quitté le domaine familial, et laissé derrière lui ses tortionnaires de parents, ses frères, sa soeur et Wilhelm. Wilhelm. Pour les parents Korb, ce nom sonne presque aussi faux que celui du judas. Sans doute parce qu’en Wil’, ils retrouvent un peu de celui dont ils s’étaient intensément, et immensément, sentis libres et débarrassés de l’absence.  Les crépitements du feu entraînent un courant d’air froid qui traverse la pièce.

« Il veut quitter Détroit, et partir loin d’ici avec cette petite conne. Le pauvre est tombé amoureux ! »

« Ils vont vouloir le tuer, non ? » fit Gendra, fade et indifférente.

Melchior fait les gros yeux et ses paupières grandes ouvertes ne révèlent aucune trace d’empathie particulière, juste une réaction évidente. Le grondement des conversations au nez-de-chaussée s’accentue, coule le long des murs. Dans un carré d’ombre, derrière une colonne qui est juste devant la porte entrouverte du petit salon, une silhouette demeure.

« C’est sans doute comme ça que ça marche, oui. J’imagine… J'en sais rien, ils ne vont pas lui faire les yeux doux.» , achève Melchior. « Il m’a demandé de l’héberger, mais c’est absolument hors de question. »

« Bah, voyons. »

« Je n’ai jamais réussi à l’apprécier cette petite enflure. Tu vois, je te l’avais dis qu’il finirait comme ça, plus grand. Souviens-toi. »

Gendra regarde Melchior, suspecte. Le voile sur son visage, à présent, recouvre plus de la moitié de ses traits autoritaires. Elle n'a jamais possédé l'instinct maternel, quoi que pourraient en dire les quatre autres après Yvo. La lucidité à son égard a soigneusement été concoctée pour Wilhelm, la figure rebelle et si tristement indépendante de la famille après l'aîné, qui pour le plus grand désarroi de ses parents, ne possède aucune attache particulière avec les valeurs de la famille, et peut-être bien moins que le premier. Melchior, que le coup de fil ne rend pourtant pas plus amer et détestable que d'habitude, poursuit dans sa lancée.

«  Et il ose me demander de l’aide. Il ose me demander un peu d’argent, il ose me demander une protection en attendant. »

«  C’est donc lui qui ne cesse d’appeler depuis des semaines ? » , demanda Gendra.

Quelques pas se font entendre dans le couloir et tous deux s'interrompent instinctivement. Un invité, probablement, perdu dans les labyrinthes de la demeure. Gendra quitte sa place et part fermer la porte. Melchior poursuit en parlant plus bas.

«  Je pense, oui. Il ne faut pas que Wilhelm soit au courant. Ni lui, ni aucun des autres enfants. J'avais plusieurs fois pris ses appels sans parler. Je n'en t'en ai pas fais part pour ne pas éveiller les soupçons, mais désormais, je crois que la situation est de plus en plus sérieuse. »

Suspicieuse, elle reste silencieuse près de la porte tandis que Melchior la rejoint.
Aussi près, - comme s'il s'apprêtait à lui confier le secret de dieu, il joint les gestes à la parole pour appuyer les propos.


«  Il avait l'air beaucoup plus alerté, je crois que les italiens ont compris qu'il allait se barrer, du moins c'est ce que j'ai compris de son charabia. Et, je ne veux pas que cette famille soit mêlée à tout ça, alors, pour l'amour du ciel, il ne faut pas que Wilhelm foute son nez dans cette histoire. »

«  Il se rendra bien compte que son frère est mort, ce n'est qu'une question de temps-... »

«  ... Ou parti. Envolé à l'autre bout du monde. Imagines-toi.
Un désir de tout recommencer à zéro en effaçant tout ce qui faisait parti de sa vie d'avant, dont son frère. Mais je ne veux pas d'une histoire d'amour tragique  à la Roméo et Juliette ici, c'est bien le genre d'histoires sur lesquelles Wilhelm pourrait chialer.
»

Par la fenêtre, les premières étoiles du soir commencent à pâlir dans l'océan de la nuit, annonçant une soirée douce et sans pluie. Pourtant, elles paraissent malades, fades et aigries, vues du salon. Dans une pièce voisine, une horloge annonce vingt heures. Concluant que sa femme n'avait plus rien à dire, Melchior jette un coup d'oeil à la sortie, plonge une main dans sa veste et en ressort un petit boîtier à cigare. Il en sort un qu'il fait glisser le long de ses lèvres et qu'il allume immédiatement après.

«  Père, Mère, où est Yvo ? Il ne répond plus à aucun de mes appels...», qu'il commence à jouer, d'une voix presque criarde bien qu'elle reste encore très gutturale pour imiter Wilhelm. «   Parti, fils. Il s'est trouvé quelqu'un. Disparu à l'autre bout du monde. Comme ça. Pouf.»


veritates
(c) bird box.




les liens :


Wilhelm Korb. - le petit con, l'imprudent, le benjamin korb-ien. Son fils le plus jeune n'aura plus jamais son estime. Il a essayé, pourtant, mais après multiples essais de faire de lui un enfant digne, la conclusion est toujours restée la même. Wilhelm porte bien trop mal la cape des Korb. Tout comme Yvo, il est indigne, égoïste et un poids, immensément inutile, à la bonne évolution de cette famille. Depuis quelques mois, il n'envoie plus de vivres ou d'argent à celui qui à la mort du traître, les quitta lâchement pour ses désirs de vengeance ou autres conneries dont il ne voulait pas prendre part. Pourtant, une curiosité particulière demeure quant à ce qu'il devient.



Yvo Korb. - L'aîné, la plaie familiale, le rebut, le traître.  Depuis bien longtemps déjà, les relations de l'aîné et du père se sont ternies. Yvo est l'insupportable, le premier qui se soit détaché des valeurs en se les arrachant de l'âme, le premier qui eut le culot de les salir et ce, malgré tout ce que ses parents eurent essayé de faire pour le façonner à leur image. Un jour, il décide de quitter la famille et se retranche dans l'ombre, du côté des italiens indécents, pour devenir l'un des leurs. La Gorgo Nostra. Quelques mois séparèrent sa décision de l'Enfer qui l'a attendu. Le pauvre Yvo tombe amoureux, et décide de tout quitter pour la femme de sa vie. Quand il demanda protection à son père, personne ne répond à l'appel. Il fut fusillé par les latinos, dans la plus grande indifférence du paternel qui pris la décision de cacher la vérité à sa famille...



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Le mot du créateur :

Si vous êtes là, c'est que mon personnage vous a sans doute un peu soit tant intrigué, et je vous en remercie. Je laisse mon premier scénario traîner par ici, en espérant qu'il plaise, puisqu'il s'agit de l'un des liens, si ce n'est le lien le plus important de mon second personnage Wilhelm Korb. Rapide résumé de ce dernier.

ici:

Concernant l'avatar, il est difficilement négociable. Je trouve que Matthew rajoute un air très solennel, vicieux et autoritaire à Melchior, ce qui est vraiment à la base du personnage. Il est élégant, manipulateur et imposant. Il représente très bien les valeurs et la couleur des Korb.

Au niveau de la chronologie, elle est à approfondir et préciser à deux. Je suis totalement ouverte à des propositions d'évènements qui auraient pu avoir eu lieu dans le passé (tant qu'ils restent crédibles et dans l'esprit du personnage), que ce soit par rapport à Yvo ou même encore Wilhelm. Au-delà de l'image impeccable et soignée qu'il peut renvoyer à la majorité des gens, j'ai très envie que le revers de son visage soit exploité. J'entends par là, qu'il se clame être un homme très clean en tous domaines, mais que cela fait en réalité longtemps qu'il lui arrive de traîner, lui aussi (surtout lui) dans des affaires plus que louches et dont il ne parle à personne et sans doute pas à sa femme non plus. Il est l'hypocrisie et l'égoïsme même, et serait capable de faire le ménage avec tout ceux qui décident de se mettre sur son chemin et ce même ses propres enfants, particulièrement Wilhelm. Il est donc intéressant de jouer aussi bien sur son côté très blanchi par l'image qu'il renvoie aux autres et celle qu'il cache aux autres aussi.  

Je suis adepte du drama, des liens complexe et des rps profonds.
Vous êtes assez libre sur ce scénario, tant que cela rentre dans la philosophie et la psychologie du personnage. Nous pouvons aisément en parler ensemble par MP ou sur discord, en tout cas n'hésitez pas si vous avez quelconques questions, à me contacter. Merci de m'avoir lu  plz


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Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître.
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