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 wrong timing | rebekkah

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Kadeuce Porter
Kadeuce Porter
bring the pain

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road, parmi les siens. cette communauté, c'est sa famille - il reste, il veille, kadeuce. néanmoins, il a quitté la misérable demeure du cimetière pour s'installer avec erin et eunice dans une maison qu'il a entièrement - ou presque - retapé.
ombres et névroses : quelques tatouages ici et là, une dizaine de traits simples ornent la longueur de ses bras. à chacun une âme volée. il est fier mais n'en vient pas à se vanter. son œil droit est en verre, vestige d'une rixe ayant mal tournée.
cicatrices : 404
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Ven 3 Juin - 1:37 ▬



wrong timing
CODAGE PAR TETRADKE


words cannot explain darkest thoughts within the mind. centuries of hatred now subside. commencing the birth of new life rise from the wreckage of the past. words cannot explain the feeling agony within anguish summoned. perception begins, all secrets now revealed. you cannot win searching in hope of a new age, all feelings put aside numbed by the vision. nothing left alive, facing devastation.



// traductions en infobulle //

« Alright. » Ailleurs, les muscles qui se sont crispés. Là, dans l'encéphale, il y a ces doutes qui s'installent, cette espèce de malaise qui s'immisce jusqu'à pleinement s'y distiller. Les mots manquent, il n'a fait que souffler. La paume s'est levée, installée sur les traits pour essayer de dissimuler la prunelle encore vivace au regard qui pourrait s'y poser – en vain. Finalement, il n'ose qu'un rire, qu'un sourire. Rien qu'une courbe sur les pulpeuses, la trachée encore nouée. Il y songe, l'homme. Il songe à tout ce que cette trop brève sortie pourrait alors engendrer sur ces relations qu'il essaie au mieux de renouer. Exténué, déjà. Fatigué par la possible lutte qui pourrait suivre cet événement. Non, solitude lui manque – mais pauvre demoiselle qui se tient à ses côtés, elle n'a rien demandé. Coupé dans son élan, pourtant. Coupé par cette voix qui s'élève, cette annonce qu'on installe pour faire palpiter les muscles affolés. C'est qu'ils l'attendent tous, ce voyage tout frais payé. Lui, il s'en remet un instant à la liqueur récupérée. Lui, il s'en remet à la contemplation des lieux pour quelques secondes, cherchant instinctivement désormais les traits familiers. Rien, pas une silhouette sur laquelle s'attarder. Foule dense s'est resserrée, les yeux rivés sur celle qui s'anime, celle qui parle, qui annonce... et le nom qu'elle prononce parvient à le décider. « Listen, I'm not gonna stay. Too bad for those vacation, but I feel bad for ya in a way. Ya want to come ? » Invitation légère qu'il dépose finalement, lui qui s'est redressé. Une main d'ores et déjà enfoncée dans les poches, l'autre qui s'est libérée de ce que les phalanges avaient empoignées. Tant pis pour cette soirée, il ne risquera pas plus que ce qui a déjà été fait. Son antre lui manque, les murmures qui s'amusent à corrompre l'âme également – c'était une connerie que d'accepter. Thanks, Shelton. Shelton qui a lui aussi disparu, qui s'est envolé. Il croit juré, n'en fait rien, n'offrant qu'une main à la demoiselle concernée. Galanterie qu'il essaie tout de même de faire valoir, pauvre petite blonde qui n'a rien demandé et qui se doit de subir l'envers du décor de cette vie qu'on imagine tranquille, pourtant bien trop mouvementée. Et quand l'air parvient à caresser les traits, quand ces maigres brises sont ralliées et les portes dépassées, il y a ce poison qui l'appelle pour devenir nécessité. Joint qu'il se met à chercher, qu'il parvient enfin à s'approprier. Les lèvres qui s'arment de ce qu'il n'a pas su évincer de cette vie si bien rangée – ironie, quand tu nous tiens, les poignets sont liés.

Un souffle, un soupir. Le regard qui s'attarde sur les rues voisines, sur les grandes allées en partie désertées désormais. Là, sans les murs pour l'emprisonner, il croit pouvoir un peu mieux respirer. Loin de ces prunelles qu'il voudrait rassurer également, sans encore réellement savoir comment se positionner. Trop nouvelle, cette situation, trop étrange pour qu'il puisse pleinement s'y retrouver. Puis elle, elle vers qui la main se tend, offrande qu'il tient à partager si l'envie est commune des vices qu'il peut posséder. « 'bout yar question, girl, ya were right. She's ma daughter's mother. She came back here few weeks ago, when she told me for this lil'girl, ya know. I didn't know 'bout anything before. » Un haussement d'épaules, les raisons qu'il a entendu, qu'il ne peut que comprendre en vérité. Il s'est fait à cette idée, s'est même persuadé qu'elle avait bien fait de ne pas s'y risquer. Ils ont été lourds, ces derniers temps – obstrués d'ombres et de ténèbres trop bien installées. Les cicatrices en témoins de tout ce qu'il a dû braver, cette nouvelle tombe également sur laquelle il persiste à tant veiller. « Anyway, ya win the right to ask me to lead ya home. » Pour réinstaurer cette légèreté qui commençait à manquer, pour parfaire cette petite soirée improvisée pour laquelle certains intérêts se sont perdus, puis transformés. « It will be on foot 'cause... yeah, ma friend I was talking 'bout, son of bitch 's gone without warning me. » Parce qu'elle n'est plus là, la voiture – invisible à la prunelle qui l'a pourtant cherché. Tant pis, paraît que l'air frais est bénéfique, il le sait, en fait les frais certains soirs quand un autre masque s'appose sur les traits fatiguée. « By the way, ya didn't answer earlier. » L'attention toute rendue, toute offerte maintenant que les allées sont à arpenter. Lui qui s'élance déjà, même pas sûr de la direction qu'il en vient à arpenter. Non, il veut seulement s'éloigner – se défaire pour un temps des craintes qui se sont soulevées. Plus tard. Il y songera plus tard, quand les songes seront plus à même d'être triés.                 





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❝ a torch, a death ❞
and then, i felt chills in my bones. the breath i saw was not my own. i knew my skin that wrapped my frame wasn't made to play this game. and then, i saw Him, torch in hand. he laid it out, what he had planned and then i said, I'LL TAKE THE GRAVE, please, just send them all my way. now i began to understand... why God died.
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Rebekkah Walker
Rebekkah Walker
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : ((Southwest)) vieille barraque qui tient encore par on ne sait quel miracle ; plein de chambres, une cave, petit jardin, une salle de bain ; bordel constant ; véritable moulin constamment squatté par les chiens errants
ombres et névroses : ((Cicatrices)) de multiples cicatrices sur son corps, vestiges d'un relation toxique, violente et d'une vie dans les bas quartiers ((Tatouages)) Sur sa hanche, trois oiseaux prenant leur envol ((Vices)) Cigarette, alcool, drogue occasionnelle, addiction malsaine au sexe
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▬ Dim 3 Juil - 20:13 ▬

Wrong timing
Kadkkah (4k)
Rebekkah n'avait pas gagné. Rien de bien étonnant, le hasard jouait rarement en sa faveur. Si son nom avait été tiré au sort, elle aurait trouvé ça louche, attendant le contre-coup de ce cadeau nécessairement empoisonné. C'était toujours comme ça. L'équilibre de l'univers sans doute. A chaque truc qui se passait bien : une merde pour équilibrer. Il restait toujours les petits fours, ça c'était une valeur sûre. Puis son rencard était toujours là malgré l'interruption qu'ils avaient subi. On peut dire que ça avait le don de refroidir un truc comme ça. Une fille qui n'était pas Rebekkah en aurait sans doute profiter pour se carapater et ne pas s'engouffrer dans une histoire qui paraissait déjà bien assez compliqué pour qu'elle n'y mette pas son grain de sel. Mais c'était une Walker. Autrement dit, elle faisait comme bon lui semblait. Kadeuce était venu ici en célibataire, qui n'avait pas d'ex un peu tordu ou taré ? La blonde avait failli crever sous les coups du sien, en témoignaient les cicatrices qui dansaient sur la peau blanche des son dos et sur certains membres de façon plus discrète. Qu'est-ce qu'elle croyait la brune ? Que la menace d'un enfant allait faire peur à Rebekkah, daronne de substitution de cinq gosses aussi insupportables qu'elles ? C'te blague. De toute façon, ce n'était pas comme si elle était venue ici dans le but de trouver le nouvel homme de sa vie, se marier et agrandir la famille. Elle était là pour grailler et éventuellement pour choper. « Listen, I'm not gonna stay. » Oh bah merde, nan « Too bad for those vacation, but I feel bad for ya in a way. Ya want to come ? » Aaah, mieux. Sourire qui étire les lèvres roses de la blonde, elle hoche la tête.

J'te suis !

Elle case une dernière fournée d'amuse-gueules dans ses joues de hamster et époussette les miettes sur ses mains avant de prendre celle tendue de son rencard. Dehors, il faisait plus frais, la chair de poule sur les bras durant quelques secondes. Joint tendue vers elle qu'elle accepte avec plaisir, elle le porte à ses lèvres en faisant rougeoyer son extrémité. Inspirant tranquillement la fumée, elle la recrache doucement en un filet de brouillard avant de retendre le joint à son propriétaire. « 'bout yar question, girl, ya were right. She's ma daughter's mother. She came back here few weeks ago, when she told me for this lil'girl, ya know. I didn't know 'bout anything before. » Même sans confirmation, elle se l'était confirmé toute seule. Les autres scenarios étaient bien moins probables.

Ow lâcha-t-elle tout naturellement Ça, ça doit pas être cool non, sans déconner ? Elle a quel âge ?

Curiosité piquée. Pourquoi venait-il de découvrir l'existence de sa fille ? Il avait quitté la mère quand elle était enceinte ? Elle s'était barrée sans lui parler de la grossesse ? Déni ? Elle avait quel âge cette môme, quelques mois, dix ans ? La blonde grimaça. Sa propre mère n'était pas un modèle, aucun de ses parents, deux connards. Mais au moins, ils avaient toujours conçu leurs marmots ensemble sans que l'un ne le cache à l'autre. Cela dit, des demis frères et sœurs cachés quelque part dans la nature ne la surprendrait guère. « Anyway, ya win the right to ask me to lead ya home. » Rire amusé qui fait frémir ses narines, elle secoue doucement la tête, n'ayant pas l'intention de rentrer immédiatement. Cela dit, s'il décidait de rentrer chez lui, Rebekkah n'allait peut-être pas s'attarder. « It will be on foot 'cause... yeah, ma friend I was talking 'bout, son of bitch 's gone without warning me. » Spontanément, un éclat de rire vient résonner dans le calme de la nuit.

Super les potes, tu sais t'entourer dis-donc ! dit-elle sans se départir de son sourire T'as de la chance, j'suis venue en voiture, j'peux te ramener moi

S'il acceptait qu'une femme le ramène chez lui. La blonde avait pu rencontrer toute sorte de gars mais elle se rendait bien compte que la Saint-Valentin était plus propice que d'autres jours à ce que certains hommes aient besoin d'exposer leur virilité. Fort heureusement, la Saint-Valentin coïncidait avec son anniversaire, elle se laissait donc volontiers offrir des trucs ce jour-là. « By the way, ya didn't answer earlier. » Ses sourcils se soulèvent légèrement, cherchant à se remémorer quelle question il avait posé.

Je travaille dans un salon de tatouage à Midtown mais je tatoue pas précisa-t-elle. Rebekkah s'occupait de la paperasse, elle n'était pas une artiste. Rien de bien palpitant, tu fais probablement plus intéressant
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❝I'm your hell, I'm your dream
I'm nothing in between ❞
I'm a bitch, I'm a lover, I'm a child, I'm a mother, I'm a sinner, I'm a saint, I do not feel ashamed. So take me as I am, this may mean you'll have to be a stronger man. Rest assured that when I start to make you nervous and I'm going to extremes.
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Kadeuce Porter
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sanctuaire : eight mile road, parmi les siens. cette communauté, c'est sa famille - il reste, il veille, kadeuce. néanmoins, il a quitté la misérable demeure du cimetière pour s'installer avec erin et eunice dans une maison qu'il a entièrement - ou presque - retapé.
ombres et névroses : quelques tatouages ici et là, une dizaine de traits simples ornent la longueur de ses bras. à chacun une âme volée. il est fier mais n'en vient pas à se vanter. son œil droit est en verre, vestige d'une rixe ayant mal tournée.
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▬ Sam 16 Juil - 23:09 ▬



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// traductions en infobulle //

Une pensée pour cette petite âme évoquée. Une pensée qui s'éloigne, qui s'envole vers cette petite fille que le destin a choisi de lui présenter. Chemin sinueux sur lequel il craignait d'avoir à s'avancer, mais sur lequel désormais, il prospère. Une pensée, alors. Rien qu'un songe en dévoilant l'âge de cette petite chose avant d'avoir continué. Cinq ans. Cinq ans qu'il a loupé, qui lui ont échappé. Cinq ans qui lui reviennent en mémoire sans qu'il ne puisse y parer. Il luttait pour survivre, il essayait de parfaire le nom, la réputation – avant que tout ne lui soit imposé, à commencer par cette effroyable rééducation. Mais il a continué, ne s'est pas plus étalé. Il lui épargne les affres de cette vie d'ores et déjà bien avancée. Il lui épargne tous les tristes récits qui constituent ces longues décennies rongées par le temps et l'usure installée. Parce qu'elle aspirait probablement à autre chose, la demoiselle. Présentée dans l'espoir d'un voyage, d'une potentielle conquête – pas d'un ancien à la sagesse trop tenace tenant impérativement à se sous-entendre dans tout ce qu'il aurait à confier. Il se berce au rire qu'elle laisse échapper, à ce souffle qu'elle semble pouvoir insuffler. Légèreté qu'il tient à empoigner, pour s'éloigner des tourments qui auront plus tard à le rattraper. Elle pique autant qu'elle l'amuse, la remarque qu'elle ose formuler. Oh, pour sûr, il a toujours su s'entourer, l'homme, mais les imprévus sont nombreux qu'il n'ira pourtant pas leur blâmer. Issus d'un tout autre monde que celui qu'il peut avoir à fouler ce soir. Issus d'un tout autre univers où les conventions d'ici-bas n'ont pas leur place. Proposition qu'elle retourne alors, le sourire qu'elle provoque sur les pulpeuses, sur les traits tirés, d'un côté abîmé. Il n'avait fait que hausser les épaules, Porter, avant de vouloir en savoir davantage. Cette réponse qu'elle finit par lui donner, cette réponse qui lui vient quant aux occupations qui peuvent remplir ses journées. Surprit, celui-là, sous ce qu'il ne pouvait appréhender. Place simple, mais originale. Loin des grandes surfaces, loin de ce que beaucoup appelleraient normalité. Elle se dénote des autres, comme depuis ce début de soirée. Le franc parler, cette espèce de clarté qui en émane sans pour autant transpirer cette espèce d'innocence que d'autres peuvent conserver. Il y a du vécu dans les prunelles que la sienne a observé. Et si l'analyse manque de persister, il y a cette remarque qui s'impose, qui force la trachée à abandonner ce souffle amusé.

Si elle savait, la demoiselle.
Si elle savait que le néant flirte avec l'être, jusqu'à s'improviser éternel.
Si elle savait, la petite chose.
Tout ce qu'il peut avoir à orchestrer, tout ce qu'il ose.

« Well... The thing is, ya know, if ya want to lead me home, ya would understand. » Énigme posée, qu'il laisse légèrement planer. Dans l'esprit se dessine ces allées qu'il connaît par cœur, demeure qu'il s'est approprié. Un monde clôturé de barrières glauques autour d'une maisonnette délabrée. La sienne, son royaume – sa salle du trône. « Ya see the lil' cemetery near the eight mile road ? Woodlawn cemetery ? That's where I lived. » Un nouveau haussement d'épaules pour rendre les choses plus banales, plus naturelles. Une confidence sans grande influence puisque les vices sont cachés, puisque le nom reste assimilé à cette rédemption qui lui avait été confiée. « Ma job is to take care of them, in a way. » En plus de garder son seul œil sur ceux qui lui ont échappé, ceux qu'il n'a pas su protéger. Comme une pénitence qu'il a accepté, l'ancien. La possibilité de marquer un peu plus l'âme des péchés qui ont tout engendré. « If ya want to go there, it's up to ya. But if ya want to go somewhere else, I'll follow. » La possibilité de ne rien gâcher, même sans arrière pensée. Demoiselle dont les chances se sont amenuisées puisque duo qu'ils ont à former, puisque le voyage désormais hors de portée. Oh, pour sûr, les chances auraient pu être plus pauvres, plus tristes – mais lui, lui dont les poignets commencent à se laisser enchaîner, lui que les affres de sa solitude persiste à suivre avec ténacité. Lui, lui qui n'a rien des gens biens qu'elle aurait peut-être eu à rencontrer – il le sait, au fond de lui, c'est une vérité qui ne l'a jamais quitté. « Yar choice, I don't know anything in tha' fucking area. » Trop riche, trop guindé pour lui. Trop loin de tout ce qu'il a pu connaître au cours de ces longues années. Garçon des rues, baron des allées. Il s'est enlisé à la médiocrité comme s'attachent les dépendants aux cames qu'il peut avoir à faire circuler.                  





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Rebekkah Walker
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▬ Mar 30 Aoû - 21:04 ▬

Wrong timing
Kadkkah (4k)
L'amour et Rebekkah ne faisaient pas bon ménage. Si elle avait assez souvent été en couple, rares étaient les relations qui avaient duré. Incapable d'exprimer ses sentiments, pas certaine d'en éprouver tout court. Chaque fois que ça se passait bien, elle foutait tout en l'air, se complaisant dans les relations foireuses. La saint-valentin n'était pour elle qu'une journée idéale pour pécho des célibataires désespéré·e·s et profiter des promotions sur les chocolats invendus les jours suivants. Le malheur des uns fait qui fait le bonheur des autres, on connait la chanson. Kadeuce n'avait pas à craindre que la jeune blonde s'entiche et se fasse des idées sur un avenir possible. Elle trouvait toutefois dommage de ne pas tenter un petit quelque chose avec son charmant binôme dont la vie sentimentale semblait suffisamment compliquée pour ne pas y rajouter l'esquisse d'une relation sérieuse. « Well... The thing is, ya know, if ya want to lead me home, ya would understand. » Curiosité piquée, étincelle d'intérêt qui pétille au coin de l'œil. Sûr qu'elle allait le ramener chez lui maintenant. « Ya see the lil' cemetery near the eight mile road ? Woodlawn cemetery ? That's where I lived. » Hm ceci explique cela. Ça ne devait pas être facile de ramener n'importe quelle fille dans cet environnement.. ça pouvait en attirer des bizarres en revanche.

Tu dois pas être emmerdé par les voisins, au moins dit-elle sans se départir de son sourire.

En revanche, des adolescents qui essayaient de se faire peur, ça devait être monnaie courante. « Ma job is to take care of them, in a way. » La blonde hocha la tête. C'était un boulot pour le moins original. Ça confirmait bien ce qu'elle disait précédemment, son boulot était plus intéressant que celui de Rebekkah. Cela dit... c'était surement badant au bout d'un moment. En dépit de clients parfois relou, Rebekkah préférait finalement la compagnie des vivants. C'était plus varié. « If ya want to go there, it's up to ya. But if ya want to go somewhere else, I'll follow. » Clairement, elle voulait voir ça. Curiosité malsaine ? Peut-être.

On va faire ça, mais d'abord je propose d'aller se boire un verre quelque part

Loin des champagnes et des petits fours. Une bonne pinte de bière, ça satisfait toujours ! « Yar choice, I don't know anything in tha' fucking area. » La blonde jeta enfin un oeil autour d'elle. Pas vraiment son fief à elle non plus.

Euuh... ouais, moi non plus. J'viens du sud moi, j'connais à peu près tous les bars sympa là-bas mais ici j'suis pas en territoire connu elle n'avait pas e budget pour lâcher ses dollars ici On peut checker sur google si y'a un p'tit bar dans le coin, ou tu peux m'offrir un verre chez toi suggéra-t-elle sourire au coin des lèvres
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Kadeuce Porter
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sanctuaire : eight mile road, parmi les siens. cette communauté, c'est sa famille - il reste, il veille, kadeuce. néanmoins, il a quitté la misérable demeure du cimetière pour s'installer avec erin et eunice dans une maison qu'il a entièrement - ou presque - retapé.
ombres et névroses : quelques tatouages ici et là, une dizaine de traits simples ornent la longueur de ses bras. à chacun une âme volée. il est fier mais n'en vient pas à se vanter. son œil droit est en verre, vestige d'une rixe ayant mal tournée.
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▬ Jeu 20 Oct - 15:00 ▬



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Il s'y essaie. Sociabilité entachée, brisée en vérité ; les tourments qui restent, qui prospèrent désormais. Il s'y essaie, Kadeuce, à faire valoir cet instant, rien que pour tenter de rattraper la pitoyable soirée de cette pauvre femme qui n'a rien demandé. Que ce soit par ce lot loupé comme par l'implication de cette petite furie que le cœur réclame à devoir encore approcher. Il s'y essaie, pour parfaire un tout quand lui, finalement, s'évite cette solitude trop bien ancrée. Donnant-donnant. Oh, pour sûr, ils ont tous deux à y gagner, tous deux à y trouver pour essayer d'oublier que l'obscurité règne, s'abreuve des peurs et des désespoirs qui peuvent avoir à naître, bien souvent à trop subsister. Là, la raison de cet élan qu'il a usé, cette proposition offerte tandis qu'elle s'anime de ce sourire qui s'illumine un peu plus ; moins dérangé. Le choix qu'il lui laisse, les prunelles qui s'attardent à peine sur les alentours. Ruelles qu'il ne possède pas, sur lesquelles il n'est pas amené à régner. Allées trop bondées qu'il a d'ordinaire à cœur de pouvoir s'éviter. Et pourtant. Pourtant. Pourtant ils y restent encore, les deux égarés. Confession qu'elle offre, qui force l'esprit à vouloir s'en méfier – mais elle n'a rien d'un danger, rien d'un risque imminent prêt à imploser. Simple demoiselle qui pensait pouvoir s'échapper, fuir la misère qui rôde au cœur des frontières des mille ruines infectées. Il essaie de s'en persuader, tente au mieux de se rassurer. Il s'en convainc, Porter, sans pour autant baisser pleinement ces gardes d'ordinaire si bien levées. Le sud. Le sud où vont les pas quand message est à passer, quand des phalanges ont à se souiller d'un sang qu'il continue encore aujourd'hui de mépriser. Pas un mot, néanmoins, lui qui délaisse la veste de soldier dans un recoin de son âme. Il devait s'apaiser, profiter de l'instant sans davantage s'enterrer en cet autre monde nécrosé. Sourire qu'il lui a rendu, Kadeuce, sous l'idée confiée, cette proposition accentuée. Sourire qu'il maintient, la prunelle qui dévie néanmoins quant à tout ce que ces dires pourraient supposer – un œil extérieur aurait probablement moqué cette audace quand lui ne peut rien affirmer. Non, il ne fait qu'acquiescer. Une main tendue, une invitation à se mouvoir, à délaisser ces néons qui n'ont de cesse de tout éclairer. Elle lui manquerait presque, la pénombre imposée que les lampadaires brisées ont laissé régner. Eight Mile et tous ses secrets. Eight Mile qu'il aspire à rejoindre puisqu'il ne comptait pas s'éterniser ; et si elle souhaite suivre, libre à elle de s'y risquer. « Alright then, let's go take yar car. Pardon my french but with all the fuckers who's hanging here, I won't stay. » Les quelques terrasses qu'il a désigné. Les quelques devantures pointées pour accentuer ce qu'il s'est risqué à déprécier.

Quelques pas, l'esprit préoccupé par ce qu'il en vient à accepter, cette présence à ses côtés quand il se doute des rumeurs qui auront à s'élever. Qu'importe, finalement. Qu'importe puisque vérité s'ancre dans l'esprit, et les paroles ne sont que vents qui ont passé. « Hope ya're not afraid when things getting hot... Là, la taquinerie qu'il ose, jeu de mauvais goût. Là, prévention qu'il distille en un sous-entendu trop exacerbé. Radiator's broken. Ya'll have to get used to it quickly if ya want to survive there. » Pour se rattraper, pour ne pas trop accentuer ce qui aurait à lui échapper. L'esprit préoccupé, à n'en plus douter. Il songe encore à celle qui s'était immiscée, pourtant présente à cette soirée qu'ils auraient dû tous deux éviter. L'excuse qu'il possède, de son côté. Shelton qui a trop insisté, Shelton qui l'a traîné sans que l'avis ne soit réclamé. Mais elle, oh elle. Elle qui venait tout rappeler pour faire valoir sa présence retrouvée, elle qui n'aurait pas dû se tenir sous ce toit trop pitoyablement décoré. Un soupir discret s'échappe, brave la frontière des pulpeuses. Un souffle avorté avant que l'attention ne soit rendue à la demoiselle qui a choisit de l'accompagner. « Why did ya chose the south to live ? There are plenty of assholes there, pretty sad for ya when we think about it. » Curiosité qui revient, qui s'immisce, qui prend les rennes. Curiosité qui se drape de méfiance pour parfaire cet intérêt qu'il en vient à lui concéder. Conversation anodine qu'il enclenche pour pouvoir un peu mieux s'y préparer – sait-on jamais. Elle est restée, cette dangereuse paranoïa. Elle flirte avec les sens depuis bien longtemps désormais, assez pour qu'il n'ait plus aucun espoir de pouvoir la chasser.                   





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Rebekkah Walker
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▬ Mar 1 Nov - 21:34 ▬

Wrong timing
Kadkkah (4k)
Rebekkah ne trainait pas vraiment dans ce coin de la ville. Bien sûr elle y passait parfois et il lui tait arrivé de faire le taxi pour Alec au Paradize mais ce n'était pas le quartier de la ville avec lequel elle était le plus familier. Sa zone, c'était le Sud. Là où les gens du coin ne l'emmerdaient pas plus que ça car ils savaient qu'elle était chez elle, qu'elle n'était pas une greluche de passage avec une liasse de billets à chourrer dans son sac à main. Des années que la famille Walker créchait là-bas, ils faisaient partie du décor maintenant. La blonde farfouilla dans son minuscule sac - quelle avait piqué à sa cadette, une fois n'est pas coutume - pour récupérer ses clés de voiture, un rire presque moqueur agitant ses narines.

Ok alors j'te rassure tout de suite, ton langage j'en ai rien à foutre, j'suis sans doute pire, tu peux te lâcher

L'aînée de la fratrie était réputée pour son langage non-châtié. Elle était plutôt du genre à débiter trente jurons à l'heure. Parfois elle faisait un effort pour surveiller ses mots lorsque la situation était nécessaire mais la plupart du temps, elle avait des mots "peu élégants dans la bouche d'une femme" comme ils disent. D'un signe de la main, elle invita Kadeuce à la suivre jusqu'à sa voiture garée pas très loin.

Oh tu sais j'suis un peu frileuse moi, j'aime bien la chaleur sourire qu'elle esquisse, il ne savait pas à quel point elle avait le feu au cul sa binôme du soir Ow, va falloir se serrer pour se réchauffer si j'comprends bien ?

Pas que ça la dérange. Elle était plutôt douée pour faire monter la température dans une pièce même sans le vouloir. Arrivés non loin de la voiture, ses lèvres rouges se tordirent dans une grimace mi-amusée mi-résignée. C'était le Southwest qui l'avait choisi, pas l'inverse. Elle n'avait pas vraiment les moyens d'aller ailleurs de toute façon... est-ce qu'elle le ferait dans le cas contraire ? Pas sûr.

Choisi répéta-t-elle comme si c'était une blague Ouais on peut pas vraiment dire ça j'crois. J'y suis née.. littéralement précisa-telle En plein milieu du salon de mes darons la blonde n'avait pas eu l'insigne honneur de naître sous l'assistance bienveillante du corps médical J'ai grandi dans cette barraque où j'ai dû subvenir aux besoin des cinq merdeux qui m'ont suivi lâcha-t-elle le plus naturellement du monde On est juste.. restés dans cette vieille bicoque, c'est comme ça, c'est chez nous elle haussa les épaules Les connards, depuis le temps je m'y suis fais et elle se les était fait et je les emmerde

De toute manière, faites chier un Walker et le reste de la tribu se ramenait batte de baseball à la main. Sourire de fierté sur ses lèvres. Sa vie, peu de gens en voudraient. Les hiver passés dans le froid à cause des factures impayés et d'une fenêtre brisée trop chère à réparer qui laissait entrer le vent. Arrêter l'école pour élever des gosses qui n'étaient pas les siens et se tuer à la tâche pour qu'ils s'en sortent du mieux possible. Les nombreux dîner à coup de sandwiches au beurre de cacahuète. Une rue où les voitures neuves se faisaient démanteler en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Tout ceci n'avait rien de très enviable. Mais c'était sa vie et c'était elle qui avait pris soin de sa famille, elle ne le changerait pour rien au monde - même si elle ne dirait pas non à refaire l'expérience avec des dollars supplémentaires.

C'est pour éviter la compagnie des trouducs que t'as préféré t'occuper des morts ? Ils doivent être beaucoup moins casse-couilles, c'est sûr

Attendant sa réponse, elle ouvrit sa voiture et grimpa côté conducteur.
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❝I'm your hell, I'm your dream
I'm nothing in between ❞
I'm a bitch, I'm a lover, I'm a child, I'm a mother, I'm a sinner, I'm a saint, I do not feel ashamed. So take me as I am, this may mean you'll have to be a stronger man. Rest assured that when I start to make you nervous and I'm going to extremes.
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Kadeuce Porter
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bring the pain

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road, parmi les siens. cette communauté, c'est sa famille - il reste, il veille, kadeuce. néanmoins, il a quitté la misérable demeure du cimetière pour s'installer avec erin et eunice dans une maison qu'il a entièrement - ou presque - retapé.
ombres et névroses : quelques tatouages ici et là, une dizaine de traits simples ornent la longueur de ses bras. à chacun une âme volée. il est fier mais n'en vient pas à se vanter. son œil droit est en verre, vestige d'une rixe ayant mal tournée.
cicatrices : 404
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Dim 6 Nov - 3:48 ▬



wrong timing
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words cannot explain darkest thoughts within the mind. centuries of hatred now subside. commencing the birth of new life rise from the wreckage of the past. words cannot explain the feeling agony within anguish summoned. perception begins, all secrets now revealed. you cannot win searching in hope of a new age, all feelings put aside numbed by the vision. nothing left alive, facing devastation.



// traductions en infobulle //

Là, ces excuses ignorées, contrées par la manière dont elle s'élève, se met à s'en amuser. Jurons pour lesquels elle ne s'offusque pas, la demoiselle que le hasard à guider jusqu'à ses côtés. Et ça l'amène à sourire, à lui aussi en rire dans la foulée. Presque un peu plus décontracté, Kadeuce, à ne pas avoir à faire semblant, à ne pas retenir ces élans qui pourraient lui échapper. Qu'importe, finalement. Qu'importe puisque les lieux sont quittés, ces faux semblants abandonnés. Ceux-là même qui s'étiolent complètement quand elle en revient à ce qu'il supposait. Ces travaux qu'il n'a pas réglé et cette maladresse qui entraîne ces quelques suppositions que l'âme se refuse à imaginer. Là, cette solution qu'elle trouve en pensant pouvoir imaginer ces températures à peine désignées. Le sourire qu'il ne peut réellement réprimer, qui force le regard à brièvement s'éloigner en songeant aux orages qui pourraient gronder si ces dires-là étaient écoutés. Légère absence qu'elle brise, la réponse offerte à ce qu'il désignait quant au quartier nommé. Ces rues dégueulasses dans lesquelles le sang, il y a longtemps, était versé. Un souvenir que la mémoire ne pourra jamais oublier, un acte vil encré sur la peau en une barre simple que d'autres sont venues accompagner. Vérité tenue secrète, cachée. Elle dit avoir choisi avant que des détails ne soient apportés. Là, le récit qu'il écoute avec attention ; et la surprise de voir qu'elle ne semble pas tellement s'en effrayer. À raison, finalement. À raison puisque les dangers qui rôdent en ces rues délavées ne sont que risibles pour l'ancien qui a trop enduré. Pathétiques qu'ils sont, ceux qui règnent là-bas, à la prunelle de celui qui gouverne en un nord pas plus friqué. Aussi, il a acquiescé avant qu'une parcelle de vie ne soit confiée. Ce quotidien bien animé qu'elle désigne sans pour autant s'en lamenter. Une force qui en suinte, un certain respect qu'il ne peut que lui concéder – à elle qui rappelle finalement cette mère qui s'occupait jusqu'aux gamins des voisins qu'on arrêtait simplement pour leurs traits. Le rire qui revient, qui s'impose quand elle en vient à conclure de la plus glorieuse des manières. Elle les emmerde, et lui ça ne fait que l'amuser. Lui à qui elle s'en remet. Lui qui esquisse un rictus sous ce qu'elle en vient à supposer. La compagnie des morts qu'il pourrait avoir à préférer pour parer à la stupidité de ceux qui ont encore à prospérer. Raison qu'il peut lui donner – quoi que de moitié.

Côté passager où il se laisse choir, un soupire d'aisance qui brave les pulpeuses avant que le dos ne daigne se redresser. Les trop grandes cannes qu'il essaie d'installer dans ce petit espace approprié. « Almost, let's just say that I didn't chose to do that in the first time. » Un choix qu'on ne lui a pas vraiment fait. La prison ou cette reconversion délaissée à sa portée. Il avait choisi de s'y risquer, laissant les longs mois se succéder jusqu'à ce que l'attention ne puisse enfin s'en détourner. Et il y est resté, Kadeuce, appréciant finalement le silence qui pouvait y subsister. S'assurant alors que les attaches n'aient pas à s'installer – loin d'imaginer qu'elles finiraient tôt ou tard par le rattraper. « I spend eight years in prison. They told me ten at first but they gave me the choice to work there or to stay in that shit hole. Ya can imagine ma answer. » Sans trop s'avancer, la direction qu'il lui a indiqué trahi avec aisance la voie sur laquelle il s'était engagé. « But yeah, I love the peace I can have there now. And I can keep an eye on ma father, he burried right in front ma only window. Ya know, just in case he decided to come haunting me or ma sister. Who knows who this asshole could bother now he's dead. » Il préfère en rire, celui-là, ignorant les séquelles que cette perte lui avait laissé. Ces autres qui s'ajoutent à la longue liste de ses regrets. « Same for ma lil' brother. Buried next to him. The kid they were talking to the news back in... nevermind. » Il s'est arrêté net, Porter, pour ne pas s'enfoncer dans une torpeur névrosée que les songes ne feraient qu'accentuer. Il lui épargne les détails, les conséquences de cette mort qui l'a tant heurté. « About that radiator, it's broken but not the way ya think. That place's a furnace, trust me. » Pour s'éloigner des maux qui s'étaient mis à le guetter. Pour s'éloigner du sujet qu'ils avaient pu lentement amener. « The five pricks ya were talking about, they're yar brothers and sisters ? »                    





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❝ a torch, a death ❞
and then, i felt chills in my bones. the breath i saw was not my own. i knew my skin that wrapped my frame wasn't made to play this game. and then, i saw Him, torch in hand. he laid it out, what he had planned and then i said, I'LL TAKE THE GRAVE, please, just send them all my way. now i began to understand... why God died.
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Rebekkah Walker
Rebekkah Walker
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : ((Southwest)) vieille barraque qui tient encore par on ne sait quel miracle ; plein de chambres, une cave, petit jardin, une salle de bain ; bordel constant ; véritable moulin constamment squatté par les chiens errants
ombres et névroses : ((Cicatrices)) de multiples cicatrices sur son corps, vestiges d'un relation toxique, violente et d'une vie dans les bas quartiers ((Tatouages)) Sur sa hanche, trois oiseaux prenant leur envol ((Vices)) Cigarette, alcool, drogue occasionnelle, addiction malsaine au sexe
cicatrices : 203
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▬ Dim 5 Mar - 22:42 ▬

Wrong timing
Kadkkah (4k)
Beaucoup de nanas se seraient esquivées si on les emmenait dans un cimetière en dehors de Halloween. Rebekkah s'en foutait. Ce n'était que des pierres tombales, elle ne croyait pas aux fantômes. Si elle était du genre parano, elle craindrait d'être au meilleur endroit pour qu'un psychopathe fasse disparaître son corps mais elle prenait le risque ! « Almost, let's just say that I didn't chose to do that in the first time. » Comme quoi, ils en avaient de trucs en communs ces étrangers qui ne choisissaient pas leur destin. Rebekkah n'avait ni choisi son quartier, ni vraiment choisi son boulot. Elle avait eu la chance que Akim lui dise qu'un poste était libre là où il bossait et elle avait besoin de thune.. miraculeusement, elle n'avait ni démissionner ni été virée pour l'instant. « I spend eight years in prison. They told me ten at first but they gave me the choice to work there or to stay in that shit hole. Ya can imagine ma answer. » Un ex' taulard. Encore une bonne raison pour le commun des mortels de partir. Rebekkah hocha simplement la tête, espérant simplement repousser le jour où elle irait voir un de ses frères au parloir.

C'est sûr que vu comme ça elle haussa un coup les épaules Au moins, ça t'as aussi évité de devoir justifier un trou de huit ans sur ton CV quand t'aurais cherché du taff en sortant de là

Sa curiosité était grande. Dix ans, ce n'était pas une petite peine. Agression ? Trafic de drogue ? Cambriolage ? Qu'est-ce qui avait pu l'amener à se faire arrêter. Sa couleur de peau avait sans nul doute accélérer sa peine. La question lui brûlait les lèvres mais elle se retint... pour le moment ! Rien ne garantissait qu'elle ne cède pas à la curiosité à peine franchi le seuil de chez lui. Tournant le volant, elle suivit le chemin indiqué par son passager. « But yeah, I love the peace I can have there now. And I can keep an eye on ma father, he burried right in front ma only window. Ya know, just in case he decided to come haunting me or ma sister. Who knows who this asshole could bother now he's dead. » Un léger rire fit frémir ses narines. D'abord amusée par une potentielle histoire de fantôme, elle s'intéressa plus à l'ambiance familiale.

Hm rancunier ? Ça a l'air d'être un gars bien dis-donc

Même si ses parents étaient en vie, ils étaient tellement absents depuis des années - sauf quand ils revenaient foutre le bordel - que la blonde en oubliait parfois leur existence. Elle n'était même pas certaines de verser une larme si elle apprenait la mort de l'un d'eux... peut-être que si, par principe.. ou parce qu'elle verrait Noa ou Danny pleurer. « Same for ma lil' brother. Buried next to him. The kid they were talking to the news back in... nevermind. » Il avait perdu un petit frère.. ça, Beks ne saurait s'en remettre en revanche. Ses frangins étaient ses enfants, ils étaient plus qu'une part d'elle, si elle en perdait ne serait-ce qu'un, elle en mourrait. Cette simple idée lui nouait la gorge. « About that radiator, it's broken but not the way ya think. That place's a furnace, trust me. » Superbe changement de sujet, très subtile ! Ses lèvres encore rouges s'étirèrent en coin.

Dans ce cas, j'enlèverai des vêtements

Pas pudique la dame, même quand il n'y avait rien de sexuel en jeu. Combien de fois se baladait-elle en sous-vêtements chez elle malgré la présence de sa fratrie ? Combien de fois avait-elle ouvert la porte d'entrée ou même sorti les poubelles sans pantalon ? « The five pricks ya were talking about, they're yar brothers and sisters ? » Bingo.

Ouais mais c'est un peu mes gosses d'une certaine façon, c'est moi qui me suis toujours occupé d'eux et j'ai tout lâché pour eux, ils sont tout pour moi

Petit instant nostalgie pour la blonde. Elle vivait beaucoup pour eux. Plusieurs jobs qu'elle avait perdu à force de s'absenter pour "raison familiale", l'école qu'elle avait arrêté pour les élever, les rendez-vous manqué et les faux-bons pour les sortir de la merde. Arrivé à destination, Rebekkah gara sa voiture et suivi Kadeuce à l'intérieur pour une soirée qui, elle l'espérait, s'annonçait plus intéressante qu'elle n'avait commencé.
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Kadeuce Porter
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sanctuaire : eight mile road, parmi les siens. cette communauté, c'est sa famille - il reste, il veille, kadeuce. néanmoins, il a quitté la misérable demeure du cimetière pour s'installer avec erin et eunice dans une maison qu'il a entièrement - ou presque - retapé.
ombres et névroses : quelques tatouages ici et là, une dizaine de traits simples ornent la longueur de ses bras. à chacun une âme volée. il est fier mais n'en vient pas à se vanter. son œil droit est en verre, vestige d'une rixe ayant mal tournée.
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▬ Mar 28 Mar - 0:06 ▬



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Il a ce soupçon d'étrange, cette impression bizarre qu'il ne parvient pas à réprimer. Comme un souffle chaud contre la nuque, comme une douche froide sur l'entièreté d'une carcasse exténuée. Un tout et un rien, les mots qu'il a réprimé, les souvenirs qu'il s'affaire à chasser. Il y a ce tout qui s'immisce dans l'esprit, comme une note d'antan pour rappeler les maux auxquels il est condamné. Ailleurs, Kadeuce, pourtant hargneux de se défaire des ombres qui s'amusent à le narguer. Et il a esquissé un sourire sous ce qu'elle a osé prononcer, cette pudeur réduite à néant en quelques syllabes à peine – en une phrase innocemment donnée. Lui, il a osé un bref regard sur la demoiselle avant que la prunelle ne s'en détourne, avant que les alentours des rues bravées ne soient observées. Par principe, par nécessité comme il se souvient de cette intrusion, de cette présence qui s'était manifestée. Les lèvres pincées et les mots retenus, les volontés qui tremblent encore devant tout ce qu'il se doit d'accepter. Une autre vie, un tout autre univers. Un quotidien changé par ces présences qu'il ne tient pas à rejeter. Ils ne se sont encore rien dit, nul titre n'a été défini pour ce qu'ils pourraient être, ce qu'ils auraient à acter. Et pourtant, il y a tout de même cette sensation qui lancine dans les veines jusqu'à pleinement les infecter. Ailleurs, encore, bien que la posture soit réajustée comme il essaie de se défaire des images que les instincts soulèvent ; parce qu'il n'est qu'homme, parce qu'il n'a pas que des qualités derrière ces rôles qu'il peut endosser. Mais il s'est aventuré sur un autre sentier, sur ces informations qui pourraient être acquises, qu'il tient à s'approprier. Pour mieux savoir où les pas l'ont mené, pour mieux déterminer cette âme qui se retrouve à tenir ses côtés. Il imaginait une toute autre réponse, des choses plus banales, moins sombres que ce que le récit peut supposer. Ils sont comme ses gosses, et il imagine ce quotidien, ces choses qui auraient pu être différentes. C'est une courbe qui s'est manifestée aux pulpeuses, un semblant de sympathie pour celle qui doit avoir tant sacrifié. « I see. » Et si les rôles étaient inversés, pour sûr qu'il aurait fait tout ce qui aurait été en son pouvoir pour veiller sur ce frère qu'on lui a arraché, sur cette sœur qui lui en veut encore pour ces absences répétées, ces risques pris jusqu'à parfois manquer d'y rester. Un tout supposé depuis leur départ qui l'amène pourtant à continuer sur sa lancée. Parce qu'elle n'a pas changé sa trajectoire, la demoiselle, parce qu'elle s'avance jusqu'en ces allées, jusqu'au devant de la misérable petite baraque que le temps s'affaire lentement à décharner.

Il n'offre qu'un regard envers les défunts qu'il évoquait, une attention silencieuse et discrète avant que les pas ne mènent à la fournaise pour laquelle il la prévenait. Le souffle chaud s'échappe, rattrape la fraîcheur de février pour la contrer et lui, il n'offre qu'une invitation de la main envers la jeune femme pour la laisser passer. Les effluves de poison subsistent encore, installées contre les murs qu'elles ont entaché. Les néons brûlent encore au-dessus des quelques plans qu'il garde à proximité. Elle est misérable, cette demeure – mais elle est sienne et bien des années sont enterrées entre ces murs mal éclairés. « Be ma guest. Le canapé qu'il désigne, l'urne trône encore sur la table basse qu'il n'a pas songé à déplacer. Il ne devait amener personne, Porter, seuls les habitués se sont fait à l'idée de la voir régner sur le salon – créatrice de rumeurs depuis son installation, à savoir si les cendres qui y pourrissent sont les résidus de ses joints et d'un ennemi qu'il aurait calciné. Beer or something stronger ? I've both so it's up to ya. » Les paumes déjà armées des promesses liquides supposées, la réponse qu'il attend pour finalement s'avancer. « Before ya ask, 105F. The temperature, but we get use to it. » Il a déjà délaissé son manteau, ses affaires. Il s'est même éloigné un instant, Kadeuce, passant de l'autre côté du mur pour rejoindre la triste penderie qui survit. Débardeur et short enfilé, la hauteur qui revient s'affaisser dans ce légendaire fauteuil où son corps semble imprimé. « So, ya end up with me but ya saw some meat to eat before we leave ? » Classe, à n'en pas douter. Les mots à peine réfléchis et mesurés avant que sa bière à lui ne soit récupérée.                     





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Rebekkah Walker
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▬ Sam 6 Mai - 2:32 ▬

Wrong timing
Kadkkah (4k)
Rebekkah n'avait jamais été le genre de fille qui attend d'être entretenue par un homme qui prenait toutes les décisions. Il n'y avait aucun mal, aucune honte à ce qu'elle offre un verre à un mec qui lui plaisait ou que, comme ce soir, ce soit elle qui prenne le volant. C'était même plutôt satisfaisant de tomber sur un gars que ça ne semblait pas déranger non plus. Elle ne lui ferait pas l'affront de mettre ça sur le compte d'un âge plus avancé. « I see. » Parfois, Rebekkah en voulait à sa famille d'avoir tout abandonné pour eux. Ensuite elle s'en voulait à elle de leur rejeter la faute pour des choix qu'elle avait fait seule. Puis ça restait une bonne excuse pour n'avoir rien foutu d'intéressant de sa vie. Ses voyages se limitaient à des road-trip et à fuite dans un autre Etat pour échapper à ses responsabilités. La moitié de ses jobs étaient illégaux, nombre des autres n'avaient pas duré bien longtemps à force de s'absenter ou envoyer chier ses supérieurs. Même sa culture était assez limitée. En revanche, elle connaissait les rues de Detroit et elle avait un paquet d'histoires malsaines derrière elle.

Rebekkah n'accorda que peu d'importance au décor, aux pierres tombales, à cette ambiance qui en aurait fait fuir plus d'une, tout comme la vétusté de la barraque. Celle des Walker était plus grande, ils étaient nombreux dans la ruche mais niveau délabrement, elle n'était pas totalement dépaysée. L'ouverture de la porte lui coupa le souffle une seconde, il ne plaisantait pas à propos de la chaleur des lieux. « Be ma guest. La blonde ne se fit pas prier pour prendre place dans le canapé et ôter ses chaussures à talons. Beer or something stronger ? I've both so it's up to ya. »

Peu importe tant que ça sort du frigo

« Before ya ask, 105F. The temperature, but we get use to it. » Ah oui.. ça expliquait pourquoi elle sentait déjà la transpiration perler à sa nuque. Portant le liquide frais à ses lèvres, elle le suivit du regard, revenant dans des habits plus légers et décontractés. En cet instant, Rebekkah appréciait l'immense dos nu de la robe qu'elle avait enfilé ce soir.

J'pensais que tu déconnais pour la chaleur, je m'attendais pas ça

Dans les oreilles et dans la tête de Rebekkah, c'était juste une façon subtile - ou pas - de parler d'enlever des fringues ou qu'ils allaient se tenir chaud mutuellement, pas qu'il faisait plus de quarante degrés là-dedans. « So, ya end up with me but ya saw some meat to eat before we leave ? » Elle écarta ses longs cheveux blonds sur le côté, laissant visibles les nombreuses cicatrices qui décoraient la peau pâle de son dos.

Tu parles des petits fours ou des célibataires ? demanda-t-elle avec un sourire Y'avait de quoi se rincer l'œil, des mecs et des nanas canons mais à la Saint-Valentin, vaut mieux s'intéresser aux mecs qui cherchent juste à baiser alors que les filles, y'a plus de risques qu'elles cherchent un peu de romantisme et de tendresse

Cliché ? Peut-être mais c'était le reflet de l'expérience de Rebekkah. Ses saint-valentin en couple avaient été beaucoup plus simples quand elle était avec des hommes qu'avec des femmes.

Et toi ? Avant que ton ex' débarque, bien sûr
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Kadeuce Porter
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sanctuaire : eight mile road, parmi les siens. cette communauté, c'est sa famille - il reste, il veille, kadeuce. néanmoins, il a quitté la misérable demeure du cimetière pour s'installer avec erin et eunice dans une maison qu'il a entièrement - ou presque - retapé.
ombres et névroses : quelques tatouages ici et là, une dizaine de traits simples ornent la longueur de ses bras. à chacun une âme volée. il est fier mais n'en vient pas à se vanter. son œil droit est en verre, vestige d'une rixe ayant mal tournée.
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▬ Mar 16 Mai - 23:07 ▬



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// traductions en infobulle //

Il n'a esquissé qu'un sourire, l'ancien, sous ce qu'elle s'est mise à énoncer. Chaleur improbable pour la presque douceur que février suppose derrière les vitres embuées. Chaleur qui prend au corps, qui impose son règne si l'habitude ne s'est pas installée, si les pas sont les premiers dans l'antre de la carcasse malmenée. Rien qu'un rictus, à peine, l'attention rendue à cette étrange soirée – à ce qui aurait dû arriver, une nuit pleine de rêves qui ne seront jamais réalisés. Les illusions de quelques soupirs, les murmures sous des draps qui ne seront plus visités. Il s'en remet à cette misérable fête qu'elle vient de perdre à finir avec sa triste présence bien trop lassée. L'occasion perdue de s'amuser. Et s'il s'attendait à tout, Porter, il y a cette réponse qui surprend. Cette réponse qui force le rire à se manifester. Il trinque à ça, celui-là, dans un geste de poignet levé ; une attention toute relative pour la manière dont elle parvient si aisément à tout résumer. Ils étaient là pour se vider, elles étaient là pour se poser. Les différences toujours d'actualité, le monde continue de tourner, mais l'humanité n'a pas bougé. Elle stagne, subsiste comme elle l'a toujours fait ; pathétique et ridicule, mais viable puisqu'elle peut encore prospérer. Il trinque à ça, Porter, avant que l'attention ne lui soit rendue, avant que cette question ne s'appose pour tout faire trembler. Ce qu'il y faisait ? Ce qu'il pouvait y chercher ? Rien. Il s'était laissé entraîner, il s'est laissé prendre au piège de cette ridicule soirée improvisée. Il n'avait pour plan que de s'isoler, se perdre dans ces rues adorées pour en finir là où les effluves n'ont pas à être inspirées ; des gants aux paumes, de la meth à mettre en sachet. On l'a forcé à flirter avec la normalité, lui qui craint de ne pas être prêt pour cet immense merdier. « I wasn't really looking for a meal but more for a way out, ya know ? » Sans honte, le rire qui accompagne cette réponse donnée. Il n'attendait qu'une opportunité pour fuir comme Shelton l'a fait. Enfoiré. « But hey, guess I'm part of the lucky ones. » Il la désigne, Kadeuce, il l'ose cette prunelle unique qui flirte sur la présence qui gouverne sur son canapé. Et s'il était prêt à enchaîner, il y a cette pause qui s'impose. Les cicatrices qui attirent brièvement le regard, qui font vibrer les siennes. Elles sont discrètes, elles étaient jusqu'alors couvertes d'une cascade blonde ordonnée ; les siennes plus visibles, trahissant le vécu et la cruauté. Le trou refermé à sa joue que la pilosité peine à recouvrir, celle à la paume et le dessus de la main qu'il peut difficilement cacher. D'autres au flan, aux jambes découvertes désormais. Le triste passé qui se lit comme un livre ouvert sur l'homme qui s'était affalé. Il a tiqué, Porter. Il s'est laissé fondre un peu plus dans le fauteuil, la bouteille qui perle sur le short où elle s'est posée. « What happened to ya ? » L'index qui pointe ces quelques marques repérées, curiosité qu'il met de côté comme il croit comprendre qu'aucune honte ne semble pouvoir l'approcher. Elle a ce regard fier, cette espèce de force qui rayonne dans les prunelles croisées. « Looks like ya've been through a hell of shit. »                      





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and then, i felt chills in my bones. the breath i saw was not my own. i knew my skin that wrapped my frame wasn't made to play this game. and then, i saw Him, torch in hand. he laid it out, what he had planned and then i said, I'LL TAKE THE GRAVE, please, just send them all my way. now i began to understand... why God died.
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Rebekkah Walker
Rebekkah Walker
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : ((Southwest)) vieille barraque qui tient encore par on ne sait quel miracle ; plein de chambres, une cave, petit jardin, une salle de bain ; bordel constant ; véritable moulin constamment squatté par les chiens errants
ombres et névroses : ((Cicatrices)) de multiples cicatrices sur son corps, vestiges d'un relation toxique, violente et d'une vie dans les bas quartiers ((Tatouages)) Sur sa hanche, trois oiseaux prenant leur envol ((Vices)) Cigarette, alcool, drogue occasionnelle, addiction malsaine au sexe
cicatrices : 203
crédits : Fassylover

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▬ Dim 2 Juil - 23:56 ▬

Wrong timing
Kadkkah (4k)
Rebekkah prit la boisson fraîche entre ses mains et la colla sur son visage pour se rafraichir un peu avant de trinquer avec lui et de boire une gorgée. La blonde n'était pas très difficile en boisson même si chez eux, ça tournait souvent à la bière. C'était peut-être le seul truc qui ne manquait jamais, le seul truc qu'ils pensaient toujours à racheter. "I wasn't really looking for a meal but more for a way out, ya know ?" Oh oui ça, elle voyait très bien, comme en témoignait son large sourire. "But hey, guess I'm part of the lucky ones." Sourire en coin et petit haussement de sourcil aguicheur.

Ouh j'vais pas te contredire là-dessus Et elle estimait l'être aussi. Quoi que... susurra-t-elle pour laisser planer le doute, Rebekkah n'était pas forcément une "chance"

Elle aurait pu s'en tirer beaucoup plus mal. Elle avait encore une chance de pécho puisqu'elle était chez lui. Si ça n'arrivait pas, elle aurait au moins passé une soirée intéressante. Plus intéressante qu'entourée de célibataires soit en chien, soit désespérés de trouver l'amour. "What happened to ya ?" La blonde haussa un sourcil le temps de comprendre. Oh ça. Fut un temps, ses cicatrices la complexaient un peu. Aujourd'hui, elle en était presque fière. Une partie de son histoire gravée dans ses chairs. Si elle avait souhaité les cacher, elle aurait choisi une autre robe, une qui lui couvre le dos. Puis ça lui donnait un côté mystérieux qui faisait partie de son charme, nan ? "Looks like ya've been through a hell of shit." Ce n'était pas bien loin de la vérité. Certaines ne venaient que de bagarres, d'accidents à la con, d'autres auraient pu la mener à la mort.

Pour la plupart, c'est un petit souvenir de mon ex' le seul avec qui Rebekkah soit restée assez longtemps Dont un passage à travers une baie vitrée qui a laissé pas mal d'entailles et beaucoup de sang. Mais le bon côté, c'est que je l'ai entraîné avec moi ajouta-t-elle C'était pas hyper sain entre nous, tu l'auras compris

Rebekkah n'avait plus eu de ses nouvelles depuis qu'elle avait faillis mourir à cause de lui. Le pire, dans tout ça, c'est qu'elle avait presque envie de le recroiser, au moins une fois. Donner un point final à leur histoire. Et savoir s'il était toujours en vie ou découpé en petit morceaux par ses frères.
code by EXORDIUM. | @Kadeuce Porter


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❝I'm your hell, I'm your dream
I'm nothing in between ❞
I'm a bitch, I'm a lover, I'm a child, I'm a mother, I'm a sinner, I'm a saint, I do not feel ashamed. So take me as I am, this may mean you'll have to be a stronger man. Rest assured that when I start to make you nervous and I'm going to extremes.
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Kadeuce Porter
Kadeuce Porter
bring the pain

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road, parmi les siens. cette communauté, c'est sa famille - il reste, il veille, kadeuce. néanmoins, il a quitté la misérable demeure du cimetière pour s'installer avec erin et eunice dans une maison qu'il a entièrement - ou presque - retapé.
ombres et névroses : quelques tatouages ici et là, une dizaine de traits simples ornent la longueur de ses bras. à chacun une âme volée. il est fier mais n'en vient pas à se vanter. son œil droit est en verre, vestige d'une rixe ayant mal tournée.
cicatrices : 404
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Ven 14 Juil - 20:46 ▬



wrong timing
CODAGE PAR TETRADKE


words cannot explain darkest thoughts within the mind. centuries of hatred now subside. commencing the birth of new life rise from the wreckage of the past. words cannot explain the feeling agony within anguish summoned. perception begins, all secrets now revealed. you cannot win searching in hope of a new age, all feelings put aside numbed by the vision. nothing left alive, facing devastation.



// traductions en infobulle //

Il hésite à revenir sur ses pas, à défaire la question posée. Il hésite à ne pas s'avancer au plus près des tourments qui l'ont marqué, des maux par lesquels elle est passée. Oh, il hésite, Kadeuce, mais posé, fraîcheur entre les phalanges, il laisse l'instant passer – il laisse les secondes s'égrainer. La prunelle unique qui s'y abandonne encore, l'esprit s'imagine les potentiels récits qu'elle aurait à conter. Et pourtant. Elle est loin de traîner dans cette espèce de monde auquel lui s'est lié ; loin de flirter avec les démons qui suivent ses pas à lui depuis des années. Elle n'a rien qui suinte ces vices, cette folie destructrice qui prône maladroitement la liberté et la paix par l'atrocité. Curieux, pour sûr, les sourcils néanmoins qui se froncent sous ce qu'elle ose lui confier. Souvenir marqué, souvenir ancré. Les restes d'une histoire terminée, pourtant devenue partie d'elle à jamais. Les fracas de la vitre comme autant de lames qui pendant un certain temps se seraient enfoncées. Matérialisation des maux à retardement ; et il acquiesce comme les mots manquent pour s'excuser d'un faux pas qu'elle n'a pas trop mal pris pour autant. Kadeuce consciencieux. Kadeuce empathique, peut-être trop pour son propre bien ; lui dont la peau témoigne pourtant d'autant de séquelles du passé. La vie maintes et maintes fois approchée, à laquelle on a bien trop de fois attenté. Il compatit, Porter, bien que loin d'avoir eu à souffrir d'un mal similaire. « Yeah, I can see that. » Pour seule réponse à ce qu'elle vient supposer, cette entente partielle – ancrée seulement dans les batailles qu'elle a pu mener, l'envie de faire mal qu'ils auront au moins partagé. « Suit ya well anyway, don't worry. » Pour apaiser cet élan de curiosité, pour essayer de rendre à cette ambiance cette once de paix que les questions ont très certainement dérangé. Il vient d'ouvrir le passage vers des images noires et sanglantes, il a rouvert les plaies intérieures qui parsèment sûrement la mémoire craintive et marquée. C'est ce qu'il en imagine, l'idiot, loin de percevoir pleinement cette force dont elle est dotée. « I had ma share of bullshit too to be fair. No bay window for me, only a full magazine that was emptied on me ; it's more common 'round here, if ya know what I mean. » Et il jauge, Kadeuce. Il guette brièvement l'attention qu'on lui offrait, la manière dont les traits pourraient s'animer. Elle lui paraît assez courageuse pour entendre ces vérités, la jeune femme ; quoi qu'un peu trop inconsciente en vérité. Elle ne s'effraie pas, elle encaisse, elle écoute sans sourciller. C'est ce qui l'intrigue le plus, en vérité, c'est ce qui le pousse à se demander comment les choses se passent dans ces quartiers qu'il ne prend pas de risques à fouler ; quels secrets peut-elle encore renfermer pour ne pas craindre l'envers du miroir quant à cette Detroit infectée. Il voudrait comprendre, savoir, ne serait-ce que pour justifier qu'elle l'ait suivi malgré cet œil manquant et cette cicatrice à la mâchoire que la barbe dissimule à peine. Elle n'a pas hésité, elle n'a fait que suivre – comme si ce n'était rien pour ce regard qui en aurait vu d'autres.                       





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Rebekkah Walker
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▬ Dim 1 Oct - 21:18 ▬

Wrong timing
Kadkkah (4k)
Ses cicatrices, Rebekkah n'en avait jamais eu "honte" mais on ne peut pas dire qu'elle en ait été fière au début. Même en faisant abstraction de la douleur, ces plaies qui lacéraient sa peau de lait n'étaient guère flatteuses. Aujourd'hui, elle leur trouvait un certain charme, lui donnant un air de guerrière. « Yeah, I can see that. » Si elle avait souhaité les planquer, elle n'aurait pas enfilé un tel dos nu que seul sa crinière dorée recouvrait. « Suit ya well anyway, don't worry. » La blonde esquissa un sourire.

Ouais, j'suis assez d'accord, ça fait sauvage

Ses doigts mimèrent un coup de griffes félin, son regard à lui seul exprima entre un miaulement et un rugissement sans qu'elle n'ait besoin de bouger les lèvres. « I had ma share of bullshit too to be fair. No bay window for me, only a full magazine that was emptied on me ; it's more common 'round here, if ya know what I mean. » Encore un truc qui en aurait fait fuir plus d'une mais ça ne faisait qu'attiser la curiosité de Rebekkah... et offrir un peu plus de sex appeal à Kadeuce.

Tout un chargeur et t'es toujours là ? Tu dois avoir une bonne étoile dit-elle en souriant Et t'as énervé qui pour en arriver là ?

Etonnamment, parmi les nombreuses blessures de Rebekkah, elle n'avait jamais pris une balle. Une l'avait déjà frôlé un jour, lui laissant une trace de brulure sur le bras mais jamais elle n'avait été traversée. Quand on savait dans quel quartier elle avait passé toute sa vie, c'était plutôt exceptionnel d'avoir échappé à cette expérience.

Parce que j'ai beau être du Southwest, attirer les emmerdes et être très énervante, personne n'a essayé de me buter de façon aussi radicale

Les Walker avaient un don naturel pour les emmerdes, c'était de famille, comme inscrit dans leur ADN. Qu'ils soient tous en vie et pas en taule relevait déjà du miracle.
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sanctuaire : eight mile road, parmi les siens. cette communauté, c'est sa famille - il reste, il veille, kadeuce. néanmoins, il a quitté la misérable demeure du cimetière pour s'installer avec erin et eunice dans une maison qu'il a entièrement - ou presque - retapé.
ombres et névroses : quelques tatouages ici et là, une dizaine de traits simples ornent la longueur de ses bras. à chacun une âme volée. il est fier mais n'en vient pas à se vanter. son œil droit est en verre, vestige d'une rixe ayant mal tournée.
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▬ Lun 30 Oct - 16:49 ▬



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words cannot explain darkest thoughts within the mind. centuries of hatred now subside. commencing the birth of new life rise from the wreckage of the past. words cannot explain the feeling agony within anguish summoned. perception begins, all secrets now revealed. you cannot win searching in hope of a new age, all feelings put aside numbed by the vision. nothing left alive, facing devastation.



// traductions en infobulle //

C'est l'aisance qui dicte les paroles, l'instinct qui ne parvient pas à taire les secrets, ces vérités qui devraient rester cachées. C'est l'aisance de cette demeure adorée qui délie la langue, offre un peu de sérénité à celui qui s'était laissé acculer dans cette soirée improvisée. Il maudit encore l'ami qui l'y traînait, s'apaise néanmoins en songeant qu'il pourrait encore y être bloqué. La prunelle vacille, détaille parfois ces marques désignées, d'autres fois ce qu'elle lui concède volontiers. Il est entre deux feux, l'homme qui ne sait pas encore comment agencer cette vie qui s'est présentée à lui. Entre les doutes et les incertitudes, la peur de mal faire pour cette gosse qu'il ne connaît encore qu'à peine. Sous les côtes, le pauvre muscle essoufflé ne sait pas encore comment se régler. Les battements sont sans rythme, la mélodie décharnée. Il lui faut du temps, il lui faut prendre conscience de ces chances qu'on sème sur son sentier. Une gorgée pour apaiser la trachée, pour parer à ce léger rire qui lui vient sous ce qu'elle en vient à supposer. L'agacement qu'il aurait suscité, un euphémisme pour tout ce qu'il provoquait en cette triste soirée évoquée. Il aurait dû changer de sujet, s'aventurer sur quelque chose de bien moins terrifiant. Il aurait dû, mais elle s'y penche davantage – cherche à comprendre. Elle est différente, elle ne s'effraie pas des vérités. Elle a dans le regard cette étincelle plus brute que toutes celles qu'il a déjà pu croiser. Forte qu'elle est. Forte d'esprit d'ainsi supporter la réalité de ce monde dans lequel ils ont à baigner. Il est toujours là, nulle bonne étoile pour le veiller ; seulement cette chance insolente qui, en contre partie, lui a arraché plus qu'il ne l'aurait imaginé. Sa vie contre celle de ce jeune frère qu'il n'a pas su protéger. « Because ya're a white girl. That's the thing. I crossed the road of a fuckin' racist, one of those bikers cunt, that's why. » Puisqu'elle ne semble pas vouée à s'enfuir, à quoi bon le nier. Elle veut l'histoire dans ses grandes lignes, il lui offre les principaux axes qui le menaient jusqu'à cette presque finalité. « Ya, ya're gonna be safe. I'm mean... ya know, look at ya. They won't try to hurt ya, they're gonna try to seduce ya for sure. » Il hausse les épaules, ne cherchant même pas à provoquer quoi que ce soit. Il ne fait qu'énoncer les faits, elle a plus de chance de s'en sortir que la moitié des gamines dans ces quartiers alentours. Vérité criante d'injustice, mais vérité tout de même. « Ya'll be fine, tigger, don't worry. You can put yar claws away as long as ya're here, ya won't need them... » Pour conclure, enfin, en un rire léger. Une note déphasée du sujet sur lequel ils se sont engagés. Il apprend encore à tout accepter, le fait que même les âmes les plus pures puissent s'habituer à la déchéance dans laquelle eux ont à essayer de résister.                        





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