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 Sing for the laughter and sing for the tear ~ Leaf

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Owen Burgges
Owen Burgges
elvis

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
cicatrices : 220
crédits : vava : Tag / gifs : mine or unknow

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▬ Mar 31 Mai - 20:35 ▬

Owen

&

Leaf

Sing for the laughter and
sing for the tear
15 Avril 2022
 

« Are you sure ? »  Pour la cinquième fois cette meme question. « Yeah, told you it’s fine. Take that time to rest, lil’ brother. Really you deserve it. Why don’t you enjoy some quality time with your girl or something ? Hum ? Some romantic trip or I don’t know. » L’idée est plaisante, tentante en vérité. L’idée s’ancre un instant avant qu’il ne parvienne à la chasser. «  Naaa I’ve a place to crash in already. You know my friend Leaf, yeah the one who lived with  me and the pops’ last summer. »  « I see, well talk about good practice, hum ? But don’t forget your girl. Not everyone gets a chance to start over as you did. » S’il savait, Matthew, s’il avait la moindre idée de la parfaite ironie qu’il vient de provoquer. Parce qu’ils ont eu cette meme chance ou presque, Leaf et Clarence. Parce qu’il en a été témoin, Owen, parce qu’il n’a rien perdu des déboires et de la reconstruction du couple chez qui il s’apprête à passer la semaine. « As you said, good practice, she spent eight month  my place, I’m just here for a week. And so is the old man with you. Promise. I’ll take him back once the house is clean of bees. » S’empresse-t-il de préciser des fois que le doute ai pu s’installer. « I swear, Mat’, whether Ama return with us or not, pops’ is my burden, not yours. We agreed on that, I ain’t gonna.. » « Hey.. HEY ! I told you not to worry about that ! Besides, kids love to have their granpa around for a change.  And he needs  that too I guess. » « Yeah… » Sans y croire, sans chercher à cacher cette fois cette profonde lassitude qui s’est installée et vient faire trembler la voix. Qu’il est lourd ce fardeau qu’il s’acharne à porter. Lourd e cette responsabilité qu’il a acceptée sans broncher et à laquelle malgré tout il ne veut pas renoncer. Ce paternel usé par les années, brisé par la vie et qui peut à peu s’éloigne, dérive vers ces travers dont il n’est jamais réellement parvenu à le sauver.  « Hey, Owen ? » « Hum ? » « I’m sorry. » « For ? » « For pops’ being your burden. » « Yeah whatever… » Désabusé, déjà las de cette conversation qu’il regrette presque d’avoir initié. « Thank you anyway. Say hi to the kids for me will you. » « Sure. »

« Yeah I know. » Pour le chien à present qu’il a raccroché. Pour ce compagnon qui l’accompagne dans cet exil forcé et qui s’impatiente depuis que le véhicule est garé.  Mais il traine, s’attarde à l’intérieur, Owen, il balaye du regard la façade colorée. Un maigre rictus aux lèvres à la vue du gosse qui s’essaye à quelques paniers dans l’allée où lui ne s’est pas engagé. De peur de gêner, de peur de trop s’imposer. « I guess that’s one more friend for you there. Hum ? What do you think about that Elvis ? Yeah one of us at least will enjoy his stay around here. » La toison immaculée où il enfoui ses phalanges, l’animal qu’il flatte comme pour y puiser la force d’oser s’avancer. C’est qu’il n’a pas la moindre idée de ce qu’il va trouver là, le crooner, pas la moindre idée de l’accueil qui lui est réserve. Leaf, Ô Leaf, d’elle il ne craint rien, rien de plus que ce grain de folie qu’il a appris à apprécier. Du gosse qu’importe. Mais de l’autre, du géant maitre des lieux, il redoute la froideur et le mépris. Il redoute la rancœur puisque depuis cet été ils ne se sont que croisés sans qu’aucun mot n’ait à etre échangé. Ils se sont ignorés. « Come on… we can’t stay in the car the whole week. » Comme si le chien était à blâmer pour ce manque de courage. Comme pour finir de s’en convaincre avant d’enfin ouvrir une portière, puis deux pour le laisser filer. « Elvis ! » Il s’est élancé, le cabot, pour traverser la rue et rejoindre le matin qui observait sagement le gamin en train de jouer. Deux camarades heureux de se retrouver. Et lui n’a pu que soupirer, renoncer à le retenir et s’en remettre à ces maigres bagages qu’il a tenu à emporter.

Puis il s’est avancé, le crooner, la guitare sur l’épaule et le sac à bout de bras. Puis il a esquissé ce sourire malaisé devant le môme qui s’est arrêté pour le regarder.
« Hi there. You must be… » « Ethan yeah. » Pris de court, soufflé par cette main tendue qui l’a devancé mais que, surpris, il finit par serrer. « And you are.. the hair, the dog named Elvis and the guitar.. yeah you’re Owen. I know everything ‘bout you.  Oh and I play the guitar too. »  « Ah… » La seule reponse qu’il parvient à formuler, la seule puisqu’il reste estomaqué par ce petit bout d’homme trop affirmé. « My dad ? He said you and the other hairy one, are the only friends of Leaf he really likes. I guess that’s why he agreed for you to stay with us. For you’re gonna stay with us right ? Tell me ? Was it scary ? The bees. Does it make that much sound ? Like vrrrrrrr or more brrrrrrrrrr ?  Are you allergic or something ? Dad says you can die for a bee sting if you’re allergic. Oh and I like your dog man, he’s so fluffy ! Would you play the guitar with me ? Leaf told me you can sing like a real star and all. What do you do ? Your work I mean. Do you sort your candies by color too ?» Il en a esquissé ce petit pas en arrière, Owen. Les poumons oppressés par cette imposante présence d’à peine un mètre trente. « I… » « Oh and would you shoot some points with me ? It’s unfun to play alone when dad’s not around. He went to the shooting range by the way. He’s a cop you know. » *Shit !*




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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Jeu 2 Juin - 21:08 ▬



Sing for the laughter
and sing for the tear
CODAGE PAR TETRADKE


will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun ? i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage.




En équilibre, perchée sur ce pauvre tabouret qui tremble puisqu'elle lutte pour tendre les bras, pour user cette dernière place qu'il lui reste dans l'atelier. Une dernière parcelle à habiller, un nouveau portrait qu'elle se risque à accrocher. L'obsession – belle et bien marquée, présente tout autour d'elle, ces traits qui illuminent l'entièreté de ce petit espace encombré. Petite symphonie qu'elle fredonne, elles se sont relevées, ces étoiles dans les prunelles ravivées. Petit air que rien ne saurait chasser, que la mémoire s'amuse toujours à magnifier. Cette seconde chanson, les paroles qui faisaient sens pour cette évidence qui s'était installée. Là, sur les pulpeuses, il y a ce rictus qui s'est mis à tout éclairer. Le palpitant vibre, cogne avec violence contre les côtes, les poumons pleins de cet air parfait. Fière, finalement. Fière quand la terre ferme est retrouvée, quand cette œuvre s'ajoute à toutes ces autres déjà affichées. Sans regret, sans honte – petite chose qui y puise davantage de cette force qui parvient à pleinement l'animer. Oh, elle s'est relevée – plus qu'elle ne l'aurait imaginé, bien plus que ce qu'ils avaient tous espérer. Parce que c'est lui, parce qu'il est revenu – parce qu'il l'a choisi elle quand rien ne l'y obligeait. Petite feuille se sent entière, comblée ; rayonnante maintenant que les ténèbres ont reculé. Et si elle s'attarde jusqu'à s'y perdre, jusqu'à de nouveau s'enfoncer dans ce petit paradis – il y a ces ombres qui s'activent et qui interpellent. Griswold qui aboie, qui suscite l'intérêt – chien hyperactif qui va et vient, s'amuse à faire le tour de cette glorieuse demeure, cet autre à ses côtés. Un sursaut, les prunelles qui dévient enfin de ce qu'elle s'était mise à contempler. Là, Ethan qu'elle perçoit, cette autre présence à ses côtés. Cet ami, ce gardien, veilleur attentionné qui avait tant lutté à la faire prospérer. Et le sourire est plus installé, plus solide sur les pulpeuses avant que les pas n'aient à s'y précipiter. Elle rejoint cette toute autre clarté, l'euphorie nouvelle en sachant que ces prochains jours se feront en sa compagnie – lui condamné à tout supporter pour une semaine, loin de l'ambiance qui alimentait celles où elle s'était fanée. Elle a sautillé, la demoiselle. Elle s'est élancée jusqu'à pleinement le rejoindre, fondre en cette étreinte qu'elle impose plus qu'elle ne la propose en vérité. Les réflexes, les habitudes – cette mauvaise manie calmée en vérité, mais encore bien présente pour ceux qui peuvent le mériter. « The fock ye didn't come earlier. » Loin d'être un reproche néanmoins, petit souhait qu'elle expose simplement avant que la raison n'ordonne que liberté lui soit rendue. Un regard sur la petite âme qui se tient à leur côté, l'index levé dans la foulée. « Don't ye dare to say that too. » Fausse et pitoyable menace qu'elle vient faire planer. La main de cet invité qu'elle récupère pour l’entraîner, pour le laisser se joindre à elle jusqu'à la porte arrière de ce petit havre de paix qu'elle n'avait pas fermé.

Là, si fière de pouvoir l'y inviter.
Si fière, la demoiselle, de cette chance qui lui fut accordée.

« Welcome home ! » Les bras qu'elle a écarté, invitation presque gueulée tandis qu'elle s'empare de ce qu'il tenait. Le tout qu'elle dépose, qu'elle abandonne sur le canapé obstrué des carnets qu'elle s'est risquée à faire traîner. Parce qu'il n'est pas là, cet autre qu'elle tient à ne pas effrayer – parce qu'il ne risque pas de poser un regard sur tout ce qui peut s'être ajouté aux pages qu'aucun crayon n'avait encore touché. « Ye want to eat something ? To drink something ? Ye want to see the house ? » Elle veut bien faire, elle veut que les aises puissent déjà s'installer, qu'elles soient prises maintenant que l'encadrement de la porte vitrée est passé. Chez lui, Owen, à n'en pas douter. Au même titre que Hazel en vérité – eux devenus part entière de ce cœur qui a réapprit à pomper. Parcelle de cette existence que nulle ombre ne semble désormais à même de menacer. « How's yer dad by the way ? » L'intérêt qu'elle revient lui porter, l’enchaînement improbable des paroles qu'elle laisse lui échapper. Là, l'ancienne Leaf, pourtant plus rayonnante qu'aux premiers pas osés dans la ville qui lui a tout donné. « Fock ! I didn't do the first thing. Little beetle name's Ethan, ye already meet him so... » Le gosse qu'elle a désigné, ce surnom qu'elle persiste à lui donner depuis que ce lien s'est installé. Et il règne plus que jamais, ce sourire qu'elle ne parvient plus à lâcher. Il trône sur ce visage que les affres avaient tant rongé. Là, nouvelle vie qu'elle impose sans s'en rendre compte, nouveau tableau qu'elle offre pleinement à celui qu'ils ont accepté de loger pour ces longues heures qu'il aurait à affronter. « Sorry, ye maybe want to just chill after the road. L'apaisement qu'elle essaie de retrouver, les mains sur les épaules du gamin qu'elle vient poser pour essayer de ne pas trop davantage s'animer. L'énergie trop vivace, implosion invisible qui pourtant se trahie depuis qu'elle est venue l'approcher. Go find some juice or something, will ye ? » Mission qu'elle délaisse au plus jeune pour s'éloigner un instant, rappeler les chiens qui jouaient dans le jardin afin qu'ils puissent rentrer. Patience minime qu'elle use jusqu'à pouvoir enfin fermer. « Here, make yerself home. How ye're doing ? » Le calme qu'elle tente de faire valoir, le calme qu'elle essaie d'empoigner. Le cul qui se pose enfin à cette éternelle place dans le canapé – pas la sienne, évidemment, celle que cet autre peut d'ordinaire s'approprier, l'impression que son parfum y réside pour enivrer l'âme trop damnée.      





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like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Owen Burgges
Owen Burgges
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ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
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▬ Jeu 21 Juil - 11:33 ▬

Owen

&

Leaf

Sing for the laughter and
sing for the tear
15 Avril 2022
 

*Shit ! * La seule réaction à laquelle l’esprit consent. La seule à laquelle il a le temps de se plier à dire vrai. Etouffé par le flot continue du monologue enfantin. Pris de court par l’ensemble des questions soulevées et auxquelles le temps d’une reponse ne fut pas accordé. Il trouve à peine ce répit, trop bref, déjà écourté, à peine le temps d’une bouffé de cet oxygène qui venait à manquer. Si peu avant d’etre de nouveau assailli, enlacé en ces bras familiers, étreinte qu’il n’est à meme de retourner qu’apres cet instant hébété. Et il va pour la saluer, pour rire un peu même, de cette petite vie trop fougueuse qui avant elle l’a accueilli. Il a déjà entrouvert les lèvres pour enfin s’exprimer quand la parole lui est à nouveau retirée. « The fock ye didn't come earlier. » Oh le dangereux sujet. Oh l’effroyable chemin qu’il n’a pas envie d’empreinte. Elle le sait pourtant, doit bien en avoir une idée. Elle ne peut pas avoir oublié cette rancœur qu’il continue de porter à l’endroit de cet homme qu’elle a choisi d’aimer. Pardon que lui n’a pas su pleinement accorder. Et déjà il cherche, Owen, s’essaye à trouver cette parade dont il lui faudra user pour ne rien provoquer. Ni pour elle qui s’est trop amourachée, ni pour le gosse qui n’a pas à subir une colere qui n’est dirigée que contre son paternel. Il cherche mais n’a pas encore à s’exprimer. Déjà elle s’anime, déjà elle l’embarque, l’entraine sans se soucier de sa volonté. Grain de folie avec lequel il a appris à composer depuis que leurs routes se sont croisées. Alea bien dérisoire de cette amitié qu’il n’a malgré tout jamais réussi à regretter.

« Welcome home ! » qu’elle dit. Qu’elle clame avec cette énergie qu’elle est seule à si bien exprimer. Bienvenue officielle avant de se prêter au jeu de la parfaite maitresse de maison. Presque étrange, presque incongru et pourtant loin d’etre incompatible avec cette habitude, le cœur sur la main, dont elle a toujours fait preuve en amitié. Ce nouveau role qu’il peinait à lui imaginer et qu’à la voir embrasser parait presque irréel, scenario d’une fiction qu’il ne sait pas comment appréhender. « I.. huuu.. » La reponse en suspend une fois encore mais lui-même à blâmer pour changer. Lui et ce temps qu’il lui faut pour s’adapter à cette nouvelle configuration qui prend l’esprit au dépourvu. Lui qui croit se reprendre, ne peut au final qu’esquisser ce sourire quant le vieux est évoquer et pour lequel elle s’inquiète avant d’enchainer. Lui qui n’a que le temps d’acquiescer à cette présentation tardive qui n’était plus nécessaire. Lui qui finit par en rire quand elle devance les quelques mots qu’il aurait pu ajouter. Et là sous les cotes, là cette merveilleuse chaleur qui vient tout embraser. Là cette tendresse éveillée qui pousse l’etre tout entier à enfin se détendre, enfin savourer cette glorieuse énergie qu’elle s’est mise de nouveau à irradier. Non, il n’est pas parfait ce flic abruti dont elle s’est amourachée, mais à la voir revivre, à découvrir cette nouvelle vie ensoleillée, il serait bien incapable de nier qu’il semble tenir ses promesses. Heureuse, Leaf, à n’en pas douter, heureuse, et lui avec, Owen, puisqu’il ne lui a jamais rien souhaité de plus.

« Me ? » Pour répondre à sa question. L’index pointé vers son torse pour se designer avant de renoncer à faire plus de place sur le sofa et opter finalement pour un accoudoir où poser son postérieur. « Shit Leaf… Who cares about me ! It.. it’s just bees, a nest in the roof or something, the house’ll be fine, I’ll be fine. But you.. oooh girl… look at you ! There must be plenty to say... you look glorious ! » Sans mensonge, sans faux semblants. Le compliment qu’il n’a pas à forcer puisqu’elle s’est relevée. Loin d’etre l’ombre agonisante qu’il a hébergée. « You look… I don’t know, just… happy. Let’s talk about that ratter than my bee problem, can we ? This house is such a great place. Love the way you  find your green hand again. » Puis il ose, le crooner, ce petit geste anodin, cette main tendue vers sa joue pour y designer le sourire ancré aux lèvres avant d’un peu en rajouter. «  And this ? Oh girl I missed this so much ! For it’s not fake, is it ? No… no it’s not, you were always good to lie but you could never fake a happy smile. »  Faux sourires auxquels il ne croyait plus. Des mois entiers à la regarder sombrer, des mois sans etre à meme de l’aider malgré tout ce qu’Hazel et lui avaient pu tenter. Des mois entiers aujourd’hui derriere elle, derriere eux. « The old man’s fine by the way, thanks for asking, I know he’ll apreciate that. He liked you, kinda. I think he saw a bit of him within you. The way you were drifting away… except when my whore of a mum left he  went to grugs instead of … » la phrase interrompue, laissée en plan pour ne pas insister sur un sujet qu’il devine sensible pour le petit homme qui leur revient avec ce qu’elle l’a envoyé chercher. « Hey ! Thank you man. » Pour devancer, pour ne pas laisser la moindre place à ces silences gênant qu’il veut leur épargner à tous les deux. Il a bien des questions à ce sujet, Owen, points qu’il n’a pas pris le temps d’aborder plus tôt, les limites qu’il regrette ne pas avoir définie avec elle avant de venir. Le soda pour refuge, la parfaite excuse à ce reboot de la conversation une fois la premiere gorgée avalée. « So.. à elle vers laquelle le regard revient s’ancrer… tell me. What do you have in mind to keep us busy for this week hum ? And please don’t tell me you planned some kind of couples dinner party. For you know Ama and I are not really back together yet. » Comme un besoin, un instinct. Ce dernier petit mot, cette précision ajoutée puisque le cœur le réclame malgré tout ce qui fut dit, craché de venin quand se jouaient ces retrouvailles qu’il lui a déjà, en partie, contées. « We’re… taking our time… »



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Leaf Duncan
Leaf Duncan
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sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Dim 31 Juil - 17:21 ▬



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will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun ? i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage.




Elle implose cette jovialité, cette parfaite énergie qui gronde à tout surplomber. Elle s'envole, se perd encore dans cette espèce de bulle qu'elle est la seule à créer. Et elle l'impose, petite chose. Elle porte à elle-seule cet univers dans lequel celui-là vient de pénétrer. Elle irradie cette ancienne chaleur ; plus violente, plus puissante, plus incroyable qu'auparavant, à n'en plus douter. Elle s'est éveillée, pleine et entière – magnifique petite chose qui renaît des cendres qui semblaient s'éparpiller. Terrifiant constat, en fin de compte, évidence qu'elle a pu percevoir, mais dont l'appréhension est biaisée. Elle n'a survécu que parce qu'il lui est revenu, l'absent entre ces murs adorés. Elle n'a que frôlé la mort puisqu'il l'a tenu, porté jusqu'à cette lumière abandonnée quand eux finalement ont tant essayé – en vain, sans parvenir à la détourner des enfers qui s'étaient instaurés. Dévouée, trop liée. Petite chose qui s'est obsédée à cet autre et pour qui elle était prête à tout abandonner. Effroyable vérité qu'elle peine à voir néfaste quand, à ses yeux, tout n'est que preuve irréfutable des sentiments qu'elle s'est mise à lui vouer. Loin de supposer ses songes, concentrée qu'elle se fait sur cette présence qui se tient à ses côtés. Pleine d'admiration, pleine de cette reconnaissance qu'elle ne peut que lui louer – lui qui a tout fait, tout essayé. Lui qui a permis à la carcasse de prospérer en attendant que le salut soit donné. Et il s'insurge, pourtant. L'attention qu'il fait dévier, qu'il rappelle à nouveau sur elle malgré la question posée. S'appose ce compliment auquel le sourire ne peut que s'accentuer, petite feuille radieuse qui en vient presque à rougir sous le constat qu'il s'est mis à appuyer. Glorieuse, Leaf. Magnifique à s'enivrer de ce rêve qui se tient désormais à sa portée. S'il savait, Owen. S'il ne pouvait qu'imaginer tout ce qui s'est mis à flamboyer depuis que ses pas peuvent à nouveau suivre le sentier de cet homme idolâtré. Et elle manque d'y céder, la retenue qu'elle essaie encore de faire valoir parce qu'elle craint d'avoir à trop s'enfoncer dans les louanges qu'elle aurait à gueuler. Concentrée qu'elle essaie d'être sur tout ce qu'il aurait à lui confier, demoiselle qui laisse cette main s'avancer jusqu'à ce sourire qu'elle ne peut effacer. L'euphorie et ce bonheur, tous deux à condamner pour ces éclats aveuglants qu'elle peut propager. Non, rien de faux dans tout ce qu'elle veut dévoiler. Rien de faux dans la manière dont son cœur s'emballe encore quand les prunelles s'attardent sur les alentours, sur ces murs où quelques feuilles grimpent encore pour s'étaler. Cocon adoré qu'elle chérit, qu'elle craint encore parfois irréel, mais en lequel elle n'aspire qu'à s'enfoncer. Les étincelles rayonnent dans les prunelles claires qui reviennent le toiser. Rassurée, petite chose, aux nouvelles qui lui sont enfin données. Vieil homme que les souvenirs troublés n'ont pas effacé, ces quelques attentions qui lui étaient laissées qu'elle n'a jamais pu correctement remercier. Mais là, ce bref rappel à l'enfer qu'elle avait eu à braver. Ces notes qui s'élèvent avant que petit homme n'est à s'avancer avec les boissons réclamées. Elle tient le silence, demoiselle qui craint encore les affres que la douleur a pu laisser. « So... tell me. What do you have in mind to keep us busy for this week hum ? Les lèvres noyées dans le sucre coloré, la main qui se lève dans la précipitation pour d'ores et déjà tout dévoiler. Mais il enchaîne, mais l'opportunité n'est pas laissée. Il continue sur sa lancée, met en garde contre ce qu'elle aurait pu avoir à orchestrer. And please don’t tell me you planned some kind of couples dinner party. For you know Ama and I are not really back together yet. » Elle acquiesce, terminée sa gorgée. Temps qu'il désigne comme devant être acquis quant à tout ce qu'ils ont à rattraper. Par sa faute, par leur faute en vérité.

Parce qu'il avait menti, Clarence, pour la préserver.
Parce qu'elle était dans la confidence, Amandine, quand Leaf se laissait nécroser.
Un poids de plus sur les frêles épaules de cette bonté personnifiée.
Une étincelle de culpabilité pour cet effroi qu'elle n'a fait qu'accentuer par cette finalité réclamée.

« No, no... don't worry. I understand. » Peut-être trop en vérité, petite chose d'ordinaire si loin de la réalité qui ne peut, ici, qu'y être pleinement ancrée. Elle a cette moue désolée qu'elle essaie au mieux de chasser, sur les traits manquent tout de même de dévoiler puisque les prunelles ont dévié. Il y a cette marque sur l'endocarde qui revient s'illuminer, un embrasement douloureux, mais léger, qui rappelle tout ce qu'elle a imposé. Fardeau qu'elle se souvient avoir été, même malgré tous les dires qui avaient été soufflés pour l'en rassurer. Les épaules s'étaient quelque-peu affaissées, cette prestance qu'elle tente de retrouver. Là, un nouvel élan qu'elle vient saisir au vol, ce regain qu'elle tente de partager pour taire tous les tourments qui auraient à se soulever. Noirceur qu'elle ne tient pas à laisser vaincre, pas sous ce toit devenu repère à la clarté tant priée. « No, I've some ideas actually. It could be fun but ye have to put yer heart in this 'cause... I was thinking we could do a painting like I did with Hazel. Ye know ? For yer house, a little part of ye and I ! » Là, petite excitation qui repointe le bout de son nez, son avis qu'elle ne quémande pas forcément en vérité. C'est qu'elle y tient, Leaf, à parfaire ce lien devenu si cher à son cœur – plus encore sous tous les efforts qu'il avait pu concéder à se tenir à ses côtés. « Aaaaand... I found something interesting in the woods, ye have to see that. » Clairière que la mémoire n'a pas oublié, qu'elle compte bien évidement dévoiler à celui qui manque encore en cette journée. Mais un avis extérieur qu'elle peut avoir à solliciter, une petite idée qu'elle pourrait faire valoir pour l'une des parcelles de jardin pas encore exploitée. « Oh ! And I need to show ye what he made for me ! Not now, don't ye worry, I've plenty of time to make ye tired of meself until ye go back. » La main qu'elle agite comme pour le rassurer, pour l'inviter à rester poser, à même mieux s'installer. Mais l'euphorie trop pleine de ce bonheur récupéré ne fait qu'un peu plus s'avancer. Les prunelles vont et viennent avant de brièvement se relever sur cet ami à ses côtés. « Unless ye want to see now... » Ce n'est qu'un murmure amusé qu'elle laisse s'élever, les paroles qu'elle manque de noyer dans le soda qu'elle avait rappeler aux pulpeuses assoiffées. L'autre main persiste à s'animer, à venir embêter le gamin qui s'était installé. Les habitudes, l'instinct qui la pousse à parfaire ce lien qui s'est naturellement consolidé. « Hey, ye weren't supposed to see one of yer friends ? » Brève rappelle d'une conversation qui lui semble pourtant lointaine, Ethan qui tenait sa place entre les deux âmes avant que ce souvenir n'ait à se matérialiser.      





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Owen Burgges
Owen Burgges
elvis

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
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▬ Mer 2 Nov - 3:57 ▬

Owen

&

Leaf

Sing for the laughter and
sing for the tear
15 Avril 2022
 

Il se devait d’apporter cette précision, Owen, de couper court à toute tentative d’organiser cette sorte d’évènements là pour ne pas avoir à rappeler ces tensions qu’il n’est pas à meme de blâmer. Et quelles sont nombreuses, les tensions. Nombreuses les rancunes aussi. Mais bien plus que tout ce qu’il leur reste à reconstruire, c’est la rage encore tenace que sa blonde porte à l’homme qui a étrangement accepté qu’il vienne se réfugier entre ces quatre murs qu’il redoute. Un sujet qu’il évite, Owen, avec le plus grand soin, et qu’il ne tient pas à voir venir ici entacher la bonne humeur évidente qui règne en ces lieux. Il sait pourtant pertinemment qu’ils finiront bien par en parler avant la fin de la semaine mais pour l’heure il prefere éviter. S’épargner l’évidente déconfiture et la peine qu’il causerait à la demoiselle trop enjouée qui l’accueille à grand renforts de ce flot intarissable des paroles décousues dont elle seule a le secret. Ils y travaillent, ils s’y essayent. Le chemin est long, il le sait, qu’il leur faudra encore parcourir pour retrouver la pleine complicité que les autres aimaient à leur imaginer. Mais elle comprend, Leaf, du moins partiellement. Comment pourrait-il en être autrement. Elle comprend, n’avait pas l’intention de forcer ces rencontres que son ange nouvellement retrouvée tient à éviter.

Et cette exclamation encore, cette idée qu’elle clame avoir, cette ferveur qu’elle y met avec toute la flamme qui s’est remise à l’animer. Il en a sursauté, Owen, juste avant que les traits ne se soient éclairés d’un sourire attendri, d’une mine plus que réjouie.
« It could be fun but ye have to put yer heart in this 'cause... » Suspendu aux lèvres qui semblent hésiter, suspendu à cette idée qu’elle tarde à pleinement dévoiler. Un tantinet inquiet, plus qu’amusé en vérité, enfin pleinement rassuré devant son exubérante énergie qu’elle est à démontrer. Un tableau, une toile qu’elle lui offre de réaliser à quatre mains comme si cet objet-là pouvait être la pièce manquante à la déjà glorieuse collection de souvenirs qu’ils ont eu à partager ensemble. Les bons comme les mauvais. Et sans lui laisser même le temps d’acquiescer, elle poursuit, propose ces autres projets, ces idées qui lui viennent sans doute au fil de ma conversation à sens unique qu’il lui laisse volontiers s’accaparer. Et les regards vont, viennent, de l’amie précieuse à la jeune silhouette qui s’est installée là. Le gamin qui ne semble ne pas s’étonner du débit incessant des mots et des pensées. *I bet the two of you get well together…* Il en mettrait la main au feu, le crooner, à les voir silencieusement échanger ces quelques coups discrets au milieu de la cacophonie des mots qu’il n’est plus réellement à écouter. Il en viendrait presque à plaindre celui qui doit quotidiennement le supporter. Presque. Presque seulement. La rancœur encore tenace malgré tout ce qui depuis a pu être fait et dit pour un peu l’apaiser, l’enrober de ces quelques espoirs jusqu’ici non vains, ces nouvelles promesses qu’il n’a pas encore bafouées. « Hey, ye weren't supposed to see one of yer friends ? » Cette fois il en plissé le front, le crooner, perdu qu’il était dans le flot de ses pensées avant de comprendre qu’elle s’adressait au garçon qui semble peut enclin à leur faire faux bond. « Leo ? Yeah his mum’s taking us to the swimming pool but I’m fine. My bag’s ready. I’ll just hang out with you guys ‘till she pick me up. » Un haussement d’épaules, un large sourire provocateur. Petit homme qui sait sans doute être de trop mais qui trouve à justifier cette présence qu’il tient à leur imposer encore un peu. Par curiosité probablement, par besoin, par instinct. Nouveauté intrigante qu’il sait être, Owen, élément perturbateur dans ce petit paradis qui s’est visiblement établi entre ces quatre murs qu’il vient partager aujourd’hui.

« Oh I can wait. I’m here for the next five days soooo…. We gonna have plenty of time to see all. The surprise, the woods… » A quoi bon tout dépenser en un coup de ces munitions qu’elle semble avoir accumulées. Ils prendront leur temps, savoureront ces jours à venir avec cette espèce d’insouciance qu’il est trop heureux de la voir pleinement retrouver. « You’ll make a perfect little schedule for that, no doubt ‘bout it. Just keep me some time to try to score three points with Ethan here. Pour lui ce clin d’œil et en retour ce large sourire que le gosse lui renvoie. Yeah kiddo, that’s a promise. I suck by the way. I can throw a ball, la forme ovale qu'il mime en parlant, quarterback worthy pass and all, but basket ball ? Huhum… not my cup of tea. But if you need a sparring partner, count me in for the time I’ll stay. » Et puisqu’il sait, le crooner, mieux que certains, plus que beaucoup, qu’elle ne tiendra pas en place bien qu’il ait repoussé toutes ses idées pour le moment, il devance. Déjà debout, les verres vides récupérés dans la foulée. IL devance, s’anime pour meubler ce temps qu’il leur reste à occuper avant qu’elle ne soit prise d’une nouvelle envie, une soudaine lubie. « Kitchen’s that way, right ? I’ll bring those back then you can show me where I’ll stay.» Mais la reponse qu’il n’attend pas vraiment puisqu’il la connait. Mais les pas qui se dirigent déjà vers la pièce où il vient garnir l’évier de cette vaisselle supplémentaire en grimaçant.  *Shit… I shouldn’t… should I ? * Déjà démangé, l’ancien pompier, par ce besoin d’en faire plus. Incapable qu’il est de résister devant cette pile de vaisselle accumulée. *Just this time… just once then I enjoy being just a guest…* Il n’a meme pas réalisé s’etre déjà affairé. Les gants à demi enfilés, l’éponge pleinement empoignée. «  Can I give you a hand on this ? La question sitôt posée, la reponse devancée. Good. I felt you might appreciate some help. I ain’t gonna stay here without doing my part of the choirs you know. » *Of course you know… * Ses propres manies qu’il a depuis longtemps renoncé à réprimer. Celles-là du moins, bien inoffensive, presque anodine, un service au final qu’il se plait à lui rendre et que, comme le regard dévie à ces quelques marques plus loin sur le plan de travail, il envisage déjà de poursuivre dans la foulée.


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Leaf Duncan
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sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Sam 5 Nov - 23:37 ▬



Sing for the laughter
and sing for the tear
CODAGE PAR TETRADKE


will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun ? i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage.




Les songes s'étaient éloignés, emmêlés. Pensées surexcitées qui ne faisaient que s'enchaîner jusqu'à lui faire oublier ces choses déjà prévues qu'elle devait veiller. Petite chose trop agitée, si fière de pouvoir exposer cette glorieuse vie après avoir tant accablé cet ami par la noirceur qui l'avait embrassé. Ce deuil que l'endocarde supportait sans savoir, n'aspirant plus qu'à s'éteindre – qu'à faire taire les maigres mélodies qui subsistaient. Elle ne cherchait qu'à pouvoir le rassurer, qu'à exposer tout ce à quoi l'âme peut désormais se raccrocher – en plus de sa présence, de cette persévérance qu'il avait user jusqu'à l'essouffler. En plus de cette amitié que même ces tourments n'ont pas su entacher. Il est resté, il a ancré cette main sur le cœur qui s'est remis à battre, à pleinement pomper. Instinctive, finalement, cette volonté de pouvoir l'apaiser. Taire à jamais tout ce qui aurait encore à le faire douter. Ce sourire qu'il désignait et qu'elle n'a pas lâché. Ce sourire qui tient les pulpeuses depuis des mois et des mois désormais. Petite chose qui s'épanouit, qui trahie tout ce qu'elle peut avoir à porter de cette chaleur retrouvée. Là, dans la manière dont elle peut se comporter, cette insistance à embêter le petit être qui s'était installé. « Oh yeah, I remember, yer second name's Curiosity, right ? » Taquinerie incessante qu'ils s'échangent et qui ne fait qu'accentuer cette accalmie qui, entre ses murs, s'est mise à régner. Sans pour autant s'en offusquer, la petite feuille qui s'en remet à celui qu'ils ont invité. Là, cette autre parcelle de clarté dont elle ne pourrait se séparer. Là, ce fidèle allié qui luttait contre vent et marée pour la préserver. Celui-là même qui s'anime, dont la voix vient résonner. Du temps, ils en auront, elle y veillera. Inépuisable créature qui saura occuper les esprits embrumés, taire les nombreuses questions que cet homme-là pourrait encore avoir à se poser. Il l'a dit, supposé. Situation délicate qu'il essaie d'apaiser. Un ensemble que sa déchéance et les mensonges qui la concernait avaient brisé. Responsable, la demoiselle, malgré tout ce qu'ils s'acharnaient à lui répéter. Elle en porte encore cette part de culpabilité, cette plaie silencieuse contre l'âme qui voudrait pouvoir y remédier. Un rappel qui lui vient, les songes qui vont trop vites pour qu'elle ne puisse les maîtriser. La courbe reste, elle lutte pour essayer de ne pas trahir cette espèce de souffle brisé qui aurait à s'en échapper. Elle s'abreuve plutôt à cette entente qui commence à se profiler, l'évidence d'un calme parfait qui règne en cette demeure bénie des lueurs orangées. Là, elle s'enivre à ces sourires échangés, à cette normalité qu'elle peut enfin pleinement observer. Sereine, la demoiselle, plus sereine qu'elle ne le sera jamais. Un souffle, le fameux. Néanmoins léger et satisfait, avant qu'un sursaut ne force l'attention à s'y concentrer. Parce qu'il s'élève, s'éloigne. Parce qu'il succombe à tout ce qu'elle peut lui connaître, ces quelques manies qu'elle avait pu lui trouver. « Kitchen’s that way, right ? I’ll bring those back then you can show me where I’ll stay. » Et elle a secoué les traits, Leaf. Elle en a rigolé brièvement parce qu'elle sait, oh elle sait qu'il ne saura résister à ce qui s'imposera à son regard quand la cuisine sera ralliée. Aussi, elle a laissé faire – déjà résignée à ne pas lui faire entendre raison puisqu'il ne l'écoutera pas. Question résonne à laquelle elle ne répond qu'à peine, qu'importe la réponse – Owen reste Owen, et elle ne le changerait pour rien au monde. Le sourire, le sourire qui règne tandis qu'elle termine de jouer avec les cheveux du gamin pour enfin s'élever. « She's gonna be here soon, don't forget to give a kiss to yer brothers before leaving. » Les chiens qu'elle a désigné, Leaf, avant de rejoindre cette pièce où tout est en train de se jouer.

Lents, les pas ; qu'importe la précipitation puisqu'elle ne saurait le faire cesser. Elle n'a fait que le rejoindre, prenant place sur le comptoir pour un instant le regarder faire. « Ye're gonna clean all the house ? » Comme pour accentuer cette légère taquinerie trop bien ravivée, pour pointer le fait qu'il devrait avant tout penser à souffler – au mieux s'apaiser. Elle voulait lui offrir cette chance de se retrouver, d'avoir cette pause dans tout ce qui aurait encore à l'accabler. Apporter sa marque sur ce répit dont il a trop manqué. « I've the answer for ye and it's no. No 'cause we need to go to the store. » Un autre projet que son esprit vient de lui rappeler. Ces quelques bières qui manquent pour parfaire les soirées à venir, ces conneries pour ces après-midi sous quelques branches encore humides des maigres pluies qui ont à tomber. Ces peintures pour honorer cette œuvre dont elle avait pu parler – une parcelle de bonheur à immortaliser pour qu'il puisse se souvenir de cette importance qu'elle ne cesse de lui trouver dans cette existence qu'elle essaie de perfectionner. « But before... Ye're gonna tell me how ye're doing despite the bees. » Là, les bras qu'elle a croisé sur ses jambes, les prunelles claires qui refusent encore de s'en détacher ; cette importance qu'elle cherchait à pleinement marquer qui en revient à gronder par cette interrogation sous-entendue. Parce qu'elle s'était enfermée dans son bonheur, Leaf. Parce qu'elle s'était, sans le vouloir, fermer à tout ce que le monde pouvait encore posséder ; ces autres lueurs flamboyantes qui ont toujours su l'animer. Et parce qu'ils ont parlé d'elle en oubliant un court instant tout ce que celui-là pourrait encore avoir à traîner de spectres et de tourments après ces longs mois écoulés. « How do ye feel ? » Lourde question, lourde pour tout ce qu'elle pourrait avoir à soulever. Mais elle, elle qui compte sur cette clarté réappropriée pour taire les maux qui se seraient dissimulés.       





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like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
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▬ Lun 9 Jan - 0:38 ▬

Owen

&

Leaf

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15 Avril 2022
 

Par habitude, par reflexe. Par besoin presque, puisqu’e l’être tout entier s’y voit dérangé, démangé par cette envie que de s’atteler à cette corvée qu’elle semble avoir laissée de côté. Et tandis qu’elle rappelle quelques consignes à la pile électrique qui sert de fils à l’homme avec lequel elle partage sa vie, lui s’affaire déjà à redonner figure humaine à cette vaisselle oubliée. Il tend l’oreille pourtant, Owen, étrange balance entre curiosité et politesse. Pour savoir autant que pour ne rien manquer de ce qu’elle pourrait avoir à lui demander entre deux paroles adressées au plus jeune. Le sourire ancré aux lèvres quand elle finit par le rejoindre pour se percher sur le comptoir et l’observer. « Ye're gonna clean all the house ? » Il glousse bien sûr, il glousse instinctivement pour ne pas admettre que si l’idée ne l’a pas encore effleuré elle finira bien par lui venir, faire son bout de chemin jusqu’à s’imposer tout à fait. Il le sait, le crooner, n’aurait pas la moindre chance s’il cherchait à le nier. « I've the answer for ye and it's no. No 'cause we need to go to the store. » Petite victoire qu’il lui concède pour l’instant, les traits acquiesçant ce que l’esprit ne fait déjà qu’à remettre à plus tard. Une semaine. Une semaine c’est long. Une semaine c’est suffisant pour un grand ménage de printemps. A defaut des quatre murs qu’il a du abandonner aux insectes, il se contentera de défouler ce toc à ses vitres à faire briller, son plancher à cirer. « But before... Ye're gonna tell me how ye're doing despite the bees. » Un instant, rien qu’un instant, les phalanges se sont crispées sur le torchon qu’elles avaient empoigné pour terminer ce qu’il avait commencé.  Rien qu’un instant avant que de se ressaisir, d’anticiper les autres questions qu’elle pourrait avoir à enchainer en le voyant ainsi hésiter. Et ce sourire encore, mon franc quoi que plus appuyé. Pour donne rle change, pour ne pas l’inquiéter. Qu’importe. Il n’est pas celui qui s’était enfoncé au plus profond de tout ce que le cœur et l’âme peuvent imposer de noirceurs et de névroses. Il n’est pas le plus chanceux des deux puisqu’au final il y a avait plus de colere que de peine dans son deuil à lui, moins définitif, moins brutal. « How do ye feel ? » Elle insiste, Leaf, réveillant cette éternelle question à laquelle il n’est pas certain un jour de trouver la reponse, l’inévitable comparaison avec cet autre ami si précieux, Hazel tout aussi borné, Hazel et elle qu’il ne saurait départager.

Et il en soupire pour finir, abdique devant le brouhaha des idées qui lui venait pourtant pour détourner la conversation. Il y renonce puisqu’à sa seule question, puisqu’à trop vouloir y échapper, est venue s’imposer plus lourdement contre le cœur ce poids qu’il cherchait à ignorer.
« Honest ? I have absolutely no idea. » Presque la vérité, pas tout à fait un mensonge. Premiere reponse en perchant d’un geste habile le torchon sur une épaule pour mieux tourner le dos à sa corvée.  Adossé désormais à l’évier qui ne lui sera plus d’aucune utilité s’il espérait encore s’y cacher. « Well.. to be fair, I do know. But it doesn’t make sense. » Plus approprié, plus proche de ce qui monopolise une partie de l’esprit bien qu’il refusait de l’avouer. Les bras croisés, la tete en arrière pour mieux se concentrer sur la peinture du plafond. Il fuit le regard, Owen, s’épargne les mimiques et les gestes qu’elle aurait à faire, soit par compassion, soit parce que, il le sait, attendre la solution d’une énigme n’a jamais été le point fort de la complice à laquelle il se confie. Or il parle par énigme, il en a bien conscience. Il se cache encore derriere ces formulations, cherche à fuir cette espèce de honte qui s’installe au plus il tarde à formuler ses pensées. « I mean… I feel great. And it does make me feel bad. That’s..kinda crazy, right ? Ain’t talking ‘bout Ama. No ! Told you we where fixing things and we’re moving on.. no we’re fine, more than fine actually. No it’s…» Pops’ is my burden. Sa croix, le sacerdoce qu’il s’est lui-même imposé avec les années bien que tour à tour ses ainés aient proposés de l’en soulager.  « I… Bien plus lourd à admettre qu’il ne l’aurait songé. Does that.. Pop’s. The prospect of that week without him, it’s just.. I feel free, like I’m lighter or something, you know that feeling ? When you didn’t even realise the weight of that burden on your shoulders and  the moment you pass it to someone else.. woooaw.. it.. yeah  you feel like you could jump a mile. Yet… » L’aveux enfin laché comme un abcès crevé qui soulage autant qu’il torture. L’ironie qu’il y trouve, le crooner, à comparer ces confessions à l’objets meme de ce tourment qu’il énonce. Ce meme poids, suivi de cette meme légèreté retrouvée une fois le fardeau délaissé. « .. yet.. the fact it’s making me feel great, passed the first hours where I was worried sick about the fact I was ruining my brother’s week to save mine… the fact I’m definitely sure I’m gonna enjoy my time here, the things you planned for me and all.. I feel like shit. You know like.. am I a bad son leaf ? or a bad brother ? enjoying some free time like that ? » Le ton tremblant, la lèvre pincée pour l’empêcher de trembler. Le cœur un peu plus léger d’avoir pu se confier mais encore trop chargé de ce poids qu’il ne parvient pas à tout à fait abandonner. Les prunelles refugiées derriere les paupières baissées mais les traits encore levés vers ce plafond pour ne pas la toiser. La respiration lente, mesurée pour rassembler ses esprits et ne pas se laisser submerger. « And now I’m a bad friend for ruining the mod. » Il se force à rire, le crooner, des fois qu’elle suive, des fois qu’elle oublie dans la foulée ce qu’il vient de lui dire et qu’ils puissent avancer, s’en remettre à tout ce qu’elle avait d’idées pour occuper le reste de la journée.



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ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Mer 18 Jan - 21:12 ▬



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will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun ? i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage.




Elle était solaire. Elle était cette ancre que beaucoup cherchait à s'approprier. Elle était ce pilier, la demoiselle, avant que toutes les structures de son monde n'aient à s'effondrer. Elle était présente, le sourire trop bien ancré pour être effacé, le cœur trop grand jusqu'à parfois se fissurer. Elle était candeur, bonté – elle était la joie personnifiée. Petite chose qui s'était brisée, déchirée sous les brises meurtrières des aubes d'été. Mais toute fin mène à un commencement – l'éternité pour parer la réalité, le renouveau pour défaire le passé. Elle était, s'est remise à briller. Lueur éclatante qui perce les ténèbres, qui rayonne jusqu'à aveugler. Elle était et elle est, Leaf, sortie des profondeurs qui s'amusaient à la déchiqueter. Tirée des enfers, la demoiselle qui tente alors d'exclure les ombres qui, sur cette âme, peuvent s'être posées. Elle est sincère, cette interrogation posée – elle résonne et s'imprime sur les murs entre lesquels ils se sont retranchés. L'azur n'a pas dévié, posé sur la silhouette qui peine encore à s'exprimer. Silence passe la porte pour tout surplomber, pour supposer cet air lourd, saturé des tourments qu'il a avec lui traîner. Et les sourcils se sont froncés, Leaf est intriguée. Captivée par ce qu'elle ne peut nommer, l'instinct qui réclame qu'insistance soit faite pour libérer l'ami des chaînes qu'elle ne peut observer. « Honest ? I have absolutely no idea. » La tête qu'elle a penché, les lèvres pincées pour lesquelles la retenue est usée. Oh, elle prend sur elle de s'exprimer, de s'enfoncer en des tranchées qui ne sont pas siennes et dont le chaos est encore ignoré. Mais l'élan est là qu'elle réprime, l'élan qui guide le cœur à s'agiter. Elle n'a pas bougé, cherchant simplement ces réponses qui lui échappe avant que le regard ne soit croisé. Là, les portes s'ouvrent vers lesquelles elle peut enfin s'avancer. En douceur, les pas lents vers ce monde dissimulé qu'il ne lui laissait pas explorer. « Well... to be fair, I do know. But it doesn’t make sense. » Inquiète, enfin, bien que les traits ne se soient pas animés. Patience qu'elle tente, patience que rien ni personne ne parvient réellement à lui enseigner. Et pourtant, c'est bien elle qui retient toutes les paroles qui commencent à se rassembler à la trachée nouée. Elle veut comprendre, elle veut savoir. Au-delà d'une quelconque curiosité, c'est par principe, pour taire les tortures qui lui sont infligés comme lorsque lui s'épuisait à veiller sur le cadavre qu'elle devenait. Elle lui doit tant, la demoiselle, sans être sûre d'un jour pouvoir lui rendre toute cette luminosité qu'il lui insufflait quand l'univers s'était terni, anémié de cet air qu'elle ne pouvait plus respirer. Patience et douceur, alors. Cette présence qu'elle laisse régner pour que confiance puisse enfin permettre aux lourdeurs de s'envoler. « I mean… I feel great. And it does make me feel bad. Froncés sont les sourcils, cette fois. Une énigme de plus puisque Amandine est écartée, que cette faille-là semble s'être refermée. Puis il est nommé, celui qui partageait la demeure avec eux, avec elle quand tout espoir était abandonné. Nommé, l'ancien qu'elle n'avait fait que croiser quand l'absence à supporter l'empêchait de marcher. The prospect of that week without him, it’s just... I feel free, like I’m lighter or something, you know that feeling ? Attentive, petite Leaf – plus que jamais en vérité. Attentive qui guette bien que culpabilité puisse maintenant se dévoiler. Oh, elle comprend, bien qu'elle ne puisse l'approuver. Elle est là qui teinte les paroles qu'il continue de lui concéder. Cette vive impression qui oppresse bien qu'il soit en train de pleinement respirer. Libre, défait des chaînes qu'il s'était lui-même imposé. I feel like shit. La tête qu'elle a secoué, cette réponse qu'elle voudrait d'ores et déjà apporté qui s'élance jusqu'à la barrière d'ivoire encore close et serrée. You know like... am I a bad son leaf ? Or a bad brother ? Enjoying some free time like that ? » Le regard est fuyant quand le sien contemple encore celui qu'ils ont proposé de loger. Si elle avait bien des choses à dire, elle ne sait plus vraiment comment les formuler – nouvelle mission qui s'implante contre l'endocarde que de l'apaiser des poids qui se sont mis à tout déranger. « And now I’m a bad friend for ruining the mod. » Et le temps se suspens à ce rire qui trahit en partie les craintes et les regrets.

Le temps se suspend et les rôles s'inversent, clarté nécessitée.
Elle était ténèbres et il était cette lumière qui cherchait à s'avancer.
Le temps se suspend et les rôles s'inversent, c'est à elle de l'aider.
Parce qu'elle s'est remise à scintiller, le soleil en éternel allié.

« What ye just told me is a proof ye're not bad at all. » Quittée, cette assise qu'elle s'était trouvée. Les pas qu'elle a osé pour le rejoindre, pour quérir les paumes contre lesquelles les siennes viennent s'apposer. Sa chaleur qu'elle tient à lui insuffler, cette paix retrouvée qu'elle se doit de lui partager. Pour que ces démons ne prennent pas plus de place dans l'encéphale trop pur qui doit être préservé. « It's ok to feel like that, but ye don't have to. Elle essaie de capter l'attention, les prunelles trop claires relevées pour chercher ce regard qui s'était trop éloigné. Ye spend time and time to take care of everyone but ye forgot yerself in the process. Do ye know what I mean here ? Elle essaie de s'en assurer, elle qui d'ordinaire ignore le sérieux des choses pour fuir tout ce qui aurait à en découler. Ces poids qu'elle ne tient pas à confronter par peur d'en être écrasée, mais ceux-là qu'elle se sait apte à soulever. Parce qu'il s'agit de lui, parce qu'il est cette étoile qui – dans la nuit noire qui la rongeait – s'était manifestée pour essayer de la guider. En vain, mais elle scintillait pour taire certains maux profondément ancrés. To be here for the others, ye need to take care of ye first. » Ironique, les paroles que les lèvres laissent passer. Ironique en sachant la corruption de cette obsession qui s'est avancée, petite chose qui n'a de cesse de s'oublier pour que le bonheur d'un seul homme puisse encore subsister. Dévotion sans frontière qu'elle n'a de cesse à chaque jour d'amplifier. Petite feuille qui ne vit plus pour elle et cette liberté adorée, mais pour ces chaînes qu'elle s'est imaginée de ses poignets jusqu'à ce cœur adoré qu'elle refuse de blesser. Ironique, quand pourtant le regard de la demoiselle témoigne de cette sincérité pour ce qu'elle cherchait à lui faire écouter. « He's the father of yer brother too, one week is nothing compare to the time ye spend to take care of him. If ye think ye have to do it, ye have to understand that yer brother have to make his part too. Just fer ye to find yerself before to lose ye forever. Ye have the right to do something else, to be free... Yeah, free from all of that just sometimes. » La main s'est défaite de l'étreinte amenée, désignant finalement le front d'un index qui s'y pose pour légèrement appuyer. « Ye're someone here, not a focking robot, Owen. Ye have to enjoy that kind of time away from these responsabilities just to return to it way more stronger. » Le sourire qu'elle tient à lui faire retrouver, cette brise sereine qu'elle s'essaie à lui distribuer. Elle lui devait ce discours, elle qui a abusé de cette patience, de ces attentions sans être à même de les observer. Elle sait, c'est tout ce qui importe – elle sait qu'elle lui doit d'être là pour taire les doutes et tourments qui auraient à le surplomber. Piètre remboursement d'une dette qu'elle ne pourra jamais réellement honorer. « Ye don't have to feel bad, ye did nothing wrong. Le timbre qui tente de se faire autoritaire, qui tente de parfaire cet air misérablement sévère. Do I need to call a friend fer him to make these words a tattoo on yer arm ? » Le sourire qu'elle s'essaie à cacher, mais les traits trahissent encore cette lumière qui peut s'en échapper. Solaire, la demoiselle dont les dires jurent pourtant avec tout ce qu'elle peut avoir à clamer quand ça concerne cette existence qu'elle ne voue qu'à l'absent trop aimé.        





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like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Owen Burgges
Owen Burgges
elvis

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
cicatrices : 220
crédits : vava : Tag / gifs : mine or unknow

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▬ Mer 19 Juil - 23:46 ▬

Owen

&

Leaf

Sing for the laughter and
sing for the tear
15 Avril 2022
 

Un mauvais fils. Un mauvais frère. Un ami pitoyable qui a l’impression d’être en l’instant, le crooner. Là à ruminer ces angoisses quand elle avait ce programme parfait à lui proposer.  Minable petit morveux qui se morfond quand on lui proposait de savourer un répit mérité. Imbécile qui croit pouvoir sauver l’ambiance qu’il a déjà ruinée, le rire maladroit à peine levé pour tenter de faire croire qu’il peut en plaisanter. Et elle qui n’y croit pas, elle trop futée pour imaginer qu’il soit en mesure d’avoir déjà digéré cette triste morosité. Elle qui s’est animée, qui ose ces premiers mots pour répondre à la question qu’il posait. « What ye just told me is a proof ye're not bad at all. » L’évidence même qu’elle impose puisqu’il l’a malgré lui déjà démontrée.  Le fait meme d’en douter pour confirmer qu’il a assez de conscience pour s’en inquiéter. Honteux pour finir, Owen, quand elle poursuit, les mains prises pour mieux l’en persuader. Et il acquiesce, con qu’il se sent, aucun argument valable à ajouter. « To be here for the others, ye need to take care of ye first. » La tête en arrière, Owen, le soupire coupable puisqu’il a déjà prononcé ces mots là si souvent qu’il n’est plus à les compter. « I know… » But. Ce mais en suspens. Ce mais qu’il n’ose pas formuler. Ces sages paroles qu’il a déjà données mais qu’il est incapable de s’appliquer. La tête en arrière avant d’à nouveau la fixer. Coupable qui voudrait s’excuser puisqu’il qu’elle a raison, puisqu’il persiste à déballer d’autres verités. « He's the father of yer brother too, one week is nothing compare to the time ye spend to take care of him. » L’évidence encore, la réalité simple et nue. Puis ce bref mouvement de recul. Par reflexe les prunelles qui se sont mise à loucher. Là sur l’index qu’elle a levé. Qui louchent encore quand elle le pose sur ce front pour designer l’âme qu’elle essaye de motiver. Qui louche toujours meme apres qu’elle l’en ai retiré. Ce besoin sur lequel elle insiste, sagesse, que de saisir ce temps précieux pour mieux se ressourcer, raison, pour mieux revenir à ces devoirs que la vie lui a confiés. « Ye don't have to feel bad, ye did nothing wrong. » Rien de mal en effet. Un instant la conscience qui gueule qu’il n’a rien fait de bien non plus. Un instant avant d’etre silencée. Ecrasée par ce nouvel élan qu’elle est parvenue à donner. Balayée par ce rictus amusé qui nait sur les lèvres à l’entendre feindre ce sérieux qui n’à jamais su lui aller. « Do I need to call a friend fer him to make these words a tattoo on yer arm ? » « Jeez no ! » Le reflexe, les mains retirées pour mieux s’echapper. Comme si elle pouvait mettre sa menace à exécution dans la foulée.

Puis ce rire, Owen. Un peu plus libéré, un peu plus franc puisqu’elle a su l’éveiller. « Fine. You win. » Il abdique, à quoi bon lutter. Tete de mule qu’il ne parviendrait pas à faire flancher. Il abdique puisqu’elle a su lui faire entendre ces simples vérités. « Not ‘bout the tatoo. I can hear you planing it from here. Pour parfaire ce nouveau sursaut de légèreté. But yeah.. You’re right. I should carry that weigh on my shoulders. Not alone. No one should. » Personne. Et seul il n’est pas, Owen qui trop souvent l’oubli. Seul il n’a jamais été quoi qu’il puisse vouloir en penser. Ces ainés sur lesquels il a toujours pu compter mais qu’il a de lui-même voulu épargner. Parce qu’ils avaient leurs vies, parce qu’l ne voulait pas déranger. « I’m not that bad of a son, brother.. friend. And you, you, miss sunshine, you are hell of a good one. »  L’âme qu’il désigne à son tour mais le cœur qu’il accuse à la place du crane puisque c’est de cela qu’il s’agit. Rayonnante. Pleine de vie qui déborde à présent qu’elle est parvenue à se relever, à remonter cette pente où l’an passé il l’empêchait tant bien que mal, surtout mal, de glisser. Contagieuse, la bonne humeur qui revient, le cœur qui sous les cotes pompe avec plus de sérénité. « But you said you had plans. » Les mains qu’ils frappe, le glas sonné sur cette conversation qui s’imposait mais qu’il ne veut pas voir ruiner le reste de la journée. Chassée, la morosité. La conscience apaisée jusqu’au prochain réveil. L’envie, le besoin en vérité, que de saisir à bras le corps cette opportunité d’en effet pouvoir se ressourcer. Se donner le temps de retrouver la force d’avancer. « First stop, the store. You have a list or something or are we just gonna drag me in a quest for some inspiration ? » Ces quelques pas déjà vers l’entrée. Comme pour acter. Comme pour enfin entamer cette semaine qu’ils ont à partager. « Booze. We definitely need booze. He does drink too, your man, I know he does don’t even try to pretend he’s to perfect for that. And sweets. If you want us to have movie nights, we need some sweets. » Ce qu’il sait ne pas imposer à la liste puisqu’il la connait trop, puisqu’elle y aura pensé. Les pensées déjà tournées vers ce temps dont ils ont à profiter.



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