Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 Ice reign • Salvatore Valente

Aller en bas 
Raven Kang
Raven Kang
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest
ombres et névroses : Chacun de ses tatouages provient de son mari.
cicatrices : 108
crédits : Psyborg

Ice reign • Salvatore Valente Empty
▬ Lun 30 Mai - 21:45 ▬
Ice reign
Royalty is not what it seems, folks can be cruel and be mean. Waging battles, online wars, it's all just a bit of a chore. Listen to what I now say, for bad behaviour you'll pay so start being civil, courteous too, or it will be off with your head.


ft. @Salvatore Valente
Mai 2022.

Invisible, dans le brouhaha lumineux de la vie nocturne. Impalpable, malgré les quelques coups de sac à main qui venaient parfois la heurter accidentellement. La petite robe noire, accessoire toujours indispensable pour passer inaperçue dans ces rues qui n'étaient pas les siennes. Une vague copie chinoise d'un modèle Gucci sortit quelques années auparavant, assez bien cousue pour donner l'illusion si on ne prenait pas le temps de s'arrêter sur les détails. Les quelques voitures encore garées sur les parkings privés extérieures ou le long des trottoirs attendaient que leurs propriétaires descendent de leurs tours de verre. Celle ayant le malheur de se faire repérer par Raven n'était pas anodine, la plaque d'immatriculation lui avait sauté au visage comme un pou sur la tête d'un enfant. La bijouterie, l'une des plus grosse de la ville, s'étendait quelques mètres plus loin. Désagréable, hautain, arrogant, son propriétaire n'était qu'un homme d'affaire de plus dans cette ville qui semblait cracher toujours les mêmes personnes stéréotypées, avec une spécificité toutefois. Celui-là, il intéressait son patron. Usant et abusant de sa notoriété pour alourdir sa dette au casino, pour retarder l'échéance du chèque qu'il devait signer. Qu'on ne s'y trompe pas, Raven se foutait bien qu'un énième capitaliste pose des problèmes à un autre capitaliste, sauf qu'avec celui-là elle pouvait servir ses propres intérêts... capitalistes. Le pas assuré, le regard droit, elle s'était dirigée vers le véhicule et après quelques secondes de magouille, abracadabra. Elle s'engouffrait à l'intérieur.

[...] Le parking du Seven Eleven était vide. Lorcan allait arriver dans quelques minutes, ce qui lui laissait le temps de fouiller un peu. Boite à gants, portières, rien d'intéressant. Elle en était presque déçue. Et puis son oeil capta un petit truc brillant sur le tapis du siège passager, à moitié renfoncé sous l'assise. Elle se pencha pour ramasser l'objet et le leva légèrement près d'une vitre tapée par un lampadaire. Une clé USB. Elle la glissa dans sa poche et quelques secondes plus tard, on tapait au carreau de la portière.

[...] Les photos défilaient sous ses yeux et son visage exprimait une certaine perplexité. Affalée sur son lit, son doigt appuyait doucement sur la petite flèche de son ordinateur pour les faire défiler, avec l'intime conviction que ces images allaient rester gravées à vie dans sa mémoire mais l'impossibilité de s'arrêter. Des décors, à la limite du ridicule tant ils étaient kitsch, des prostitués, aucun qui ne dépassaient les 25 ans, des fouets, des jouets, des déguisements... « Tā mā de... » Fallait vraiment être con pour mettre autant de preuves compromettantes au même endroit.

[...] « C'est... Quoi ?! » Un vague sourire sur les lèvres, elle haussa les épaules avec nonchalance. Elle ne répéterait pas. « Comment t'as eu ça ? » « Je l'ai trouvé. » Une demi vérité n'était pas un demi mensonge. L'homme la toisa, frustré qu'elle ne se montre pas plus bavarde, mais pas méfiant pour autant. Les informations que Raven avaient pu rapporter jusque là s'étaient toujours avérées ou vraies, ou utiles. Mais là c'était... Autre chose. Complètement un autre niveau. Il lui fit signe de le suivre, chose inédite, nouvelle, inquiétante. Mais elle suivit. Il l'arrêta non loin d'une porte de bureau dont elle devinait facilement le propriétaire, se rendit seul quelques minutes dans le bureau du grand patron, puis ressortit d'un air satisfait. Il était déchargé de ça. « Vas y. » Elle ne répondit pas mais sa tête dut trahir son désarroi parce qu'il ricana. « Aux dernières nouvelles il n'a jamais mangé personne. » Connard. Elle le dépassa pour aller frapper à la porte et annoncer sa présence, puis elle entra, la clé nerveusement serrée dans la main. C'était une illusion toute entière qui volait en éclat face à ce vieil homme loin de sembler aussi sénile que ce que tout le monde semblait penser.
(c) AMIANTE


_________________


Creatures hiding in the dark
Just follow everywhere I go. ☽ Top over the mountains or valley low, give you everything you've been dreaming of, just let me in and you'll be safe under my control.
Revenir en haut Aller en bas
Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 164
crédits : chat.noir (c) astra (c)

Ice reign • Salvatore Valente Empty
▬ Jeu 9 Juin - 3:39 ▬



Ice reign
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong.
because hell is my home, and home is all i got.




Elles sont nombreuses, les curiosités qui essaient de s'immiscer. Elles viennent, s'imposent dans ce quotidien décharné qu'ils ont à braver. Eux, les blessés, les martyrs de tout ce qu'ils ont eu à encaisser. Il a joué sur cette image, Salvatore – depuis les ombres dans lesquelles il aime à se retrancher. Mais les lumières se sont accentuées, clarté malsaine qui brille au-dessus de ses traits tirés. Il a accepté, Valente, d'être au cœur de cette polémique sans finalité. Il s'est risqué, sous le masque de la vieillesse bien installée, à se dévoiler de peu – parfait rôle qu'il se doit de faire prospérer, l'avenir de leurs rangs qui dépend désormais tant bien que mal de tout ce qu'il pourrait faire oublier. L'Empire qui doit être sauvé, qui doit subsister, qu'importe les sacrifices qu'il pourrait avoir à y délaisser. Le jeu à faire perdurer, aujourd'hui encore. Loin d'imaginer que l'aisance pourrait lui être donnée, que tout pourrait un peu plus s'affirmer. Si loin d'imaginer que des petites mains curieuses pourraient avoir à lui offrir quelques liens sur ces êtres qu'il tient à approcher ; ceux qu'il aspire à faire ployer. Patience qu'il a rechargé, en attendant de pouvoir se les approprier. L’œil acéré qui guette depuis les grandes baies vitrées que la hauteur et les éclaircies parviennent à entacher. En cet instant, il n'est qu'une ombre parmi tant d'autres. Silhouette déformée qui guette depuis ce trône qui lui a été confié. Il admire le monde, la descendance qu'il pourrait avoir à y installer. Il admire l'avancée qu'ils ont su s'approprier, cette délicate place de princes dans l'immensité de ce théâtre fatigué qu'est devenue Detroit et ses misérables allées. Il est bref, le sourire qui s'instaure sur les lèvres de celui qui s'en remet à ce bureau fermé. Un souffle, rien qu'une expiration pour pleinement apaiser les songes qui auraient pu se bousculer. Un souffle, rien qu'une respiration pour être à même de tout appréhender. Et pourtant, on le dérange – on s'avance jusqu'à lui, cet air sérieux et fermé. Cette âme connue et appréciée, elle annonce ce qu'il n'a pas su anticiper, petite chose qui pourrait avoir à solliciter un peu de son temps, un peu de son intérêt. Septique, l'ancien. Néanmoins curieux par ce qu'il lui répète, ce qu'il ose annoncer. Il acquiesce, accepte qu'elle puisse monter. Et le temps qui se suspens à cet instant volé. Le temps qui lui échappe puisque tout est à imaginer, tout est à craindre de ces langues méconnues mais avides de ce qu'elles ne pourraient gérer, de ce qu'elles ne pourraient même pas comprendre pour certaines en vérité. Alors il y est revenu, sur ce siège qui gouverne cette pièce où il aime à errer. Patience, patience qu'il lui reste désormais à faire perdurer. Sourire qu'il force cette fois, bienveillance feinte pour celle qui ne tarde pas à se présenter. Les jeux sont ouverts, comédie silencieuse s'enclenche pour tout parfaire. Intrigué qu'il se fait – probablement plus que jamais puisque celle-ci ne s'était jamais autant manifestée.

Il a songé à ce jeu qu'il sert aux curieux.
Il a songé à prolonger un peu ce rôle, mais l'abandonne finalement de peu.
Unique prunelle qui s'attarde sur la demoiselle.
Grappin inimaginé de ce qu'il pourrait asservir dans un proche éternel.

Il laisse traîner l’œil encore fonctionnel. Prestance affirmée – qu'importe ce jeu, les lèvres de la demoiselle resteront scellées. Une promesse qu'il se fait, une parole qu'il saura faire tenir à l'avenir. Lui, veilleur attentif, gardien de bien des secrets. Le voilà qui s'est redressé, qui impose cette ombre improbable sur celle qui lui fut guidée. Une main tendue, une invitation à davantage s'avancer. L'assise désignée et lui, lui qui tient cette grandeur qu'ici nul masque n'est à couvrir. Les informations sont lourdes et utiles. Petite chose maligne qui parviendrait presque à lui faire gagner un temps fou – une potentielle réputation qu'il pourrait avoir à sublimer auprès d'un Don qui ne pourrait qu'approuver. Tout ne tient plus qu'à cette jeune femme que le hasard conduit enfin jusqu'à ses hauteurs et son terrain secret. « You're Raven, right ? » Une attention particulière qu'il tient à faire sonner – lui qui pourrait s'être souvenu de son nom malgré cet amas d'employés qui sont ici à s'activer. Tout est dans l'image, tout est dans les mots, dans la présentation qu'on entend servir pour les profits à en tirer. Avenant qu'il fut, avenant qu'il reste en l'instant pour essayer d'apaiser cette conscience peut-être affolée. C'est qu'elle n'avait jamais passé la porte, celle-ci – tout n'était que leurre, tout n'était que suppositions à nourrir par des images toutes créées. « You have been talked about a lot since your arrival. In the right way I mean. Disappointments have not really had a place in all that you have been able to bring us. » Un constat qu'il affirme également, les mains qui se joignent sur le bureau encombré. Patient et attentif, Salvatore, les traits qu'il toise pour en arracher la moindre émotion qui aurait à s'y installer. « But this... This is quite something, young girl. » Le poids qu'il ajoute sur ces trouvailles supposées. Curieux, plus que jamais. Curieux des petites impasses qu'elle pourrait avoir fouillé pour se les procurer. « How did you get that ? » Sans réellement prendre le temps de se présenter – le savoir probablement donné à cette petite chose, bien que les faits soient différents des rumeurs qu'elle pourrait avoir écouté. Parce qu'on le dit sénile, la tête vouée à se perdre puisque la mémoire effacée, détériorée par l'usure des trop longues années. Une toute autre photographie, un tout autre portrait – Salvatore finalement révélé, bien qu'à l'abri de ces murs dans lesquels il peut avoir bien souvent à se terrer.         





_________________



Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
Revenir en haut Aller en bas
Raven Kang
Raven Kang
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest
ombres et névroses : Chacun de ses tatouages provient de son mari.
cicatrices : 108
crédits : Psyborg

Ice reign • Salvatore Valente Empty
▬ Dim 24 Juil - 15:20 ▬
Ice reign
Royalty is not what it seems, folks can be cruel and be mean. Waging battles, online wars, it's all just a bit of a chore. Listen to what I now say, for bad behaviour you'll pay so start being civil, courteous too, or it will be off with your head.


ft. @Salvatore Valente
Mai 2022.

Il était loin, très loin, le vieil handicapé qu'on lui avait vendu. L'ombre d'un règne qui avait disparu pour laisser place à la nouvelle génération, à ce fils qu'elle commençait bien à connaître, dont elle empruntait très souvent la femme, seule véritable amie dans cet univers bien trop violent et hypocrite. Plantée devant la porte, elle posait sur lui le même regard qu'il posait sur elle, analysant tout ce qu'il y avait à analyser pour une première rencontre. Et alors qu'il souriait, brisant cet instant d'observation partagée, elle laissa échapper un petit souffle du nez en étirant ses lèvres en coin. Elle était presque déçue de s'être faite avoir aussi facilement, de ne pas avoir pu imaginer que tout ça n'était qu'un leurre. Elle ne connaissait pas assez Lorenzo pour imaginer quoi que ce soit, le connaissait également trop pour imaginer le pire. Ce scénario, elle aurait pu l'imaginer, le prévoir. Fut un temps où elle envisageait toutes les possibilités, de toutes les situations. Un temps passé, un confort gagné, un apaisement soufflé. Elle découvrait qu'elle avait baissé sa garde et ça ne lui plaisait pas.

Le geste autorisant enfin le mouvement, Raven traversa le grand bureau, les talons claquant sur le parquet sans pour autant alourdir sa silhouette qui semblait vouloir s'effacer dans l'univers. S'affirmer sans s'imposer. Exister sans se faire remarquer. Elle tira la chaise et, à la manière des filles bien élevées de haute bourgeoisie, s'installa en toute délicatesse. Les gestes contrôlées, la posture mesurée. Des vieux réflexes imprimés à vif dans sa peau, dont elle commençait tout juste à se débarrasser mais qui persistaient à la manipuler. « You're Raven, right ? » Un hochement de tête poli en guise de réponse, aucune expression de fierté sur le visage, aucune lueur de surprise dans le regard, elle le laissa poursuivre. « You have been talked [...] able to bring us. » Un sourire, enfin, humble et discret. Le regard, aussi sombre que vide, lui, n'apportait rien. Les raisons à cette implication ? Multiples, probablement les mêmes que la plupart des personnes qui prenaient ce genre d'initiatives. Elle n'aspirait pas à un destin exceptionnel, n'avait pas le culot de penser ses raisons plus légitimes que d'autres. Ses objectifs servis seuls comptaient. « But this... This is quite something, young girl. » Pas tant que ça. Minime, par rapport à ce qu'elle était parfois prête à faire dans ses propres intérêts. Mais elle voulait bien croire que le Père du casino avait tout intérêt à se montrer aimable. C'était un service qu'elle avait rendu, sans autre contrepartie demandée que la reconnaissance, et elle arrivait. Cette possibilité de voir enfin les choses changer. La peur changer de camp.

« How did you get that ? » Un nouveau petit sourire, les yeux baissés vers ses mains parfaitement manucurées qu'elle relevait légèrement, la clé toujours entre deux doigts, dans un geste élégant. « Les anciennes voitures de collection n'ont pas un système de sécurité optimal. » argumenta-t-elle sans entrer dans les détails. « Et il fait partie de ceux qui aiment collectionner leurs prouesses. » D'une façon ou d'une autre. Certains sur des clé USB, d'autres à même la peau avec une aiguille et de l'encre. Elle se pencha légèrement pour poser la clé sur le bureau et la pousser du bout des doigts vers le vieil homme, comme un cadeau qu'elle lui faisait. Elle lui aurait bien demandé ce qui l'avait poussé à la rencontrer cette fois, mais aucune question ne franchit ses lèvres. Une femme respectable ne posait pas de questions à un homme. La curiosité était déshonorante. Sale. Impure. Son rôle, devant eux, était d'exécuter, pas de réfléchir. Toutefois l'occasion était trop belle pour laisser filer la faille. Tournée dans le bon sens, la requête ne pouvait que paraître plus docile. « Je reste à disposition si le besoin de réitérer se faisait ressentir. » Grande ouverte, la porte de sa servitude. Si Raven restait calme, presque apathique, au fond elle jubilait de voir enfin cet espoir s'ouvrir face à elle. L'opportunité de ne plus être seule. De ne plus avoir besoin de regarder constamment derrière elle. De ne plus avoir à vérifier chaque pièce de son appartement à chaque fois qu'elle rentrait chez elle. De ne plus avoir un boule au ventre en regardant les expéditeurs de son courrier.
(c) AMIANTE


_________________


Creatures hiding in the dark
Just follow everywhere I go. ☽ Top over the mountains or valley low, give you everything you've been dreaming of, just let me in and you'll be safe under my control.
Revenir en haut Aller en bas
Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 164
crédits : chat.noir (c) astra (c)

Ice reign • Salvatore Valente Empty
▬ Mar 6 Sep - 0:13 ▬



Ice reign
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong.
because hell is my home, and home is all i got.




Il contemple, il apprend. Il se renseigne sans un mot, sans une autre avancée. Patient et attentif, l'ancien qui en vient à lui offrir ce droit de paroles, l'intérêt porté sur tout ce qu'elle parvient à leur offrir – des liens à serrer autour des gorges les plus indomptables, parfois les plus improbables. Petite chose pleine de ressources qui en vient à satisfaire plus qu'il ne l'aurait imaginé, agréablement surpris ; mais les traits sont stoïques qui n'ont pas à bouger. Statue usée qu'il reste, qui s'affirme néanmoins face à ce regard que sa seule prunelle tient à accrocher. Sincérité qu'il tient à y glaner, les mots qu'il saura étudier pour s'en faire sa propre idée. Et le sourire lui vient qu'il ne peut réprimer, les clés désignées, quelque peu agitées pour que les mots soient presque inutiles – presque puisque les détails forcent ce rire qui en vient à brièvement s'élever. Maligne, la jeune femme que tout semble à même de pouvoir briser. Brindille légère que le vent pourrait si aisément fissurer – la surprise est plus ancrée, plus accentuée sous ce timbre qui récite les faits. Alors il acquiesce. Les phalanges abandonnent ce trésor confié contre le bois du bureau, les mains en viennent à se lier – la courbure sur les pulpeuses vieillies tient son règne pour tout appuyé. Qu'elle parle, qu'elle s'enfonce un peu plus dans les noirceurs qu'elle s'est risquée à servir. Ils appelleraient ça « profondeurs », il ne voit que cette glorieuse clarté, chemin dévoilé par cette divinité qu'il persiste lui encore à prier. Ce sont ces lueurs qui pourraient avoir à la caresser, parce qu'elle persiste à offrir tout ce qu'elle possède ; même lorsque les réclamations ne sont pas données. Son allégeance, elle l'a d'ores et déjà bien prouvé. Plus encore en cet instant quand ce qu'elle avait gardé est délaissé, petite merveille que les phalanges délicates ont déposé, là, à sa merci – lui qui n'a néanmoins pas encore bougé. Il n'a fait que toiser, l'ancien. Il ne fait encore qu'observer, intéressé et intrigué. Et s'il s'apprêtait à laisser sa voix s'élever, elle prend les devants, dépose cette cordialité en ces lieux sur lesquels il se doit de régner. Les services qu'elle offre, la main tendue vers tout ce qu'ils auraient à lui proposer. En quelques mots, en quelques syllabes, c'est sa vie qu'elle marchande pour le compte de cette immense famille aux faux semblants si bien rodés. Il acquiesce, Salvatore. Le sourire est là qui trahi bien des choses, quoi qu'encore trop floue, à peine compréhensibles puisqu'il n'en reste que trop bien fermé. Les sentiments et les effusions d'émotions n'ont pas leur place sur ces chemins qu'ils se sont choisis, ceux qu'ils essaient de pleinement honorer. « Dear, I don't doubt about that. » Assurées, ces syllabes qu'il ose faire résonner. Certitude qu'il lui concède puisqu'elle ne pourrait de toute évidence pas leur échapper. Prisonnière, bien que liberté lui soit brièvement délaissée. Mais le pacte est silencieux que celui auquel elle en viendrait presque à s'engager.

« Thing is, are you sure about that proposition you just gave me ? » Sans hostilité, sans menace – sans danger. La voix est calme et sereine, avenante même en vérité. Il y a ce réconfort dans le ronronnement que les notes font résonner, cette chaleur ancienne qui embaume chaque dire qu'il aurait à prononcer. La sympathie parfaitement distillée malgré les traits froids, ternes et tirés. Derrière l'arrogance et la splendeur, derrière cette espèce de grandeur qui lui fut concédée, il y a cet attrait qui gouverne encore et en appelle à la confiance qui serait à donner. Mais elle, oh elle, il croit pouvoir deviner qu'elle ne s'y laissera pas aisément charmer. Dans le regard subsiste cette espèce d'ombre, cette plaie que même le temps ne semble pas avoir refermé. Curieux qu'il en deviendrait presque, Valente, avant que la raison ne le pousse à ne pas trop s'avancer. « For what I know about you, young girl, you're pretty good at this. Les clés qu'il désigne, ce qu'elle venait lui léguer qu'il termine de montrer avant que l'attention ne lui soit rendue, pleine et entière – comme lorsqu'elle se présentait. So, I won't let aside this opportunity. No, but I need to know what you were hoping for in exchange ? 'Cause it's how it works, doesn't it ? » Conscient des choses, lui ne fait plus que cela depuis des années. Les mains tendues, serrées – ces marchés passés, ces échanges de bons procédés discrets. Partenariats qu'il a de maintes et maintes fois menés, jusqu'à parfois pouvoir pleinement y trouver ces brèches pour lui permettre de régner.         





_________________



Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
Revenir en haut Aller en bas
Raven Kang
Raven Kang
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest
ombres et névroses : Chacun de ses tatouages provient de son mari.
cicatrices : 108
crédits : Psyborg

Ice reign • Salvatore Valente Empty
▬ Sam 1 Oct - 11:56 ▬
Ice reign
Royalty is not what it seems, folks can be cruel and be mean. Waging battles, online wars, it's all just a bit of a chore. Listen to what I now say, for bad behaviour you'll pay so start being civil, courteous too, or it will be off with your head.


ft. @Salvatore Valente
Mai 2022.

S'engager sur un terrain miné pour en éviter un glissant. Raven avait bien conscience de plonger la tête la première dans un miasme de ténèbres à peine voilé, mais que risquait-elle de pire que de retomber entre les griffes d'Ewan ? Mourir ? Plutôt ça que de retrouver son ancienne vie. Elle n'avait aucune responsabilité, personne à protéger, uniquement sa propre personne à défendre, et il faudrait taper fort pour lui arracher cette liberté qu'elle tentait d'avoir. Alors oui, elle était sûre de ce qu'elle proposait. Elle était sûre de ce qu'elle était prête à mettre en jeu. Elle était sûre de vouloir prendre des risques monstrueux mais considérés pour obtenir ce qu'elle voulait. Une vie de solitude et d'égoïsme pour rattraper tout ce temps perdu qu'on lui avait arraché. Le monde était grand, il y aurait toujours un endroit où se cacher, surtout pour une inconnue aussi insignifiante qu'elle. « On ne peut plus sûre. » La confirmation donnée, le pas franchi à travers cette porte entrouverte qu'elle espérait refermer et bloquer à triple tours. Un brin de fierté devant cette compétence reconnue, une lueur d'amusement dans le regard en pensant à Lorcan qui lui avait tout appris, un soupçon de mystère devant l'étendu de ses capacités dont il n'avait pas idée, dont elle-même ne se savait pas encore capable mais que sa soif de survie allait pousser toujours plus loin. Parfois trop loin.

« Je n'espère pas d'argent. » reprit-elle selon ses termes. Elle n'était pas en position de demander quoi que ce soit, elle l'avait bien compris. « J'ai besoin d'une attention particulière sur moi. Rien de plus. » Une requête qu'on ne devait pas proposer souvent. Mais ce n'était pas d'argent dont elle avait besoin, elle gagnait suffisamment de quoi vivre avec son job au casino. Ou alors il lui fallait une certaine fortune, qu'elle n'obtiendrait de toute façon pas en servant une mafia quelconque. Elle n'était pas assez bien née, rien ne changerait cela. « J'ai besoin d'une porte qu'on ne franchisse pas sans savoir qu'il y aura forcément des conséquences. » Elle savait aussi que l'implication demandée ne pouvait certainement pas être donnée sans connaître les risques. Et si jusque là elle ne s'était jamais trop étalée sur elle-même -à part avec Tony-, elle avait conscience qu'à plus haute échelle, si vraiment c'était voulu, rien ne resterait secret. Autant dévoiler tout de suite ce qui ne tarderait pas à se faire savoir, dans une moindre mesure. Et rassurer, surtout, sur le faible impact que ça pourrait avoir sur toute l'organisation. « Il ne s'agit en aucun cas d'un élément qui pourrait mettre votre famille en péril. Seul l'argent gravite autour de mon problème, assez pour me faire du tort, pas assez pour vous en faire. Et j'ai besoin d'un abri que le prix de ma dévotion suffira à supplanter toute autre offre monétaire. » Arrêter de courir, de se cacher, de se méfier de quiconque pourrait, pour quelques billets, vendre sa localisation. Ne plus être vendue. Jamais. Ou partir. Quatre ans qu'elle travaillait sur cette opportunité, et si elle ne marchait pas ici, elle marcherait ailleurs.
(c) AMIANTE


_________________


Creatures hiding in the dark
Just follow everywhere I go. ☽ Top over the mountains or valley low, give you everything you've been dreaming of, just let me in and you'll be safe under my control.
Revenir en haut Aller en bas
Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 164
crédits : chat.noir (c) astra (c)

Ice reign • Salvatore Valente Empty
▬ Jeu 13 Oct - 2:30 ▬



Ice reign
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong.
because hell is my home, and home is all i got.




L'assurance suinte des traits qu'il observe – petite chose déterminée. Elle a dans le regard cette étincelle qui s'est mise à scintiller, comme une supernova que rien ne saurait chasser. Il y a, derrière les prunelles cerclées de maquillage ombré, un mystère innommé. Quelque-chose qui éclaire jusqu'aux ombres les plus profondes, les ténèbres les plus enterrées. Rien qu'une parcelle d'improbable qu'il s'amuse à essayer de déchiffrer ; bien qu'en vain, le temps seul deviendra allié. Elle est sûre, la demoiselle, et elle confirme les dires d'ores et déjà prononcées. Les pas qui ne reculent pas, fuite qu'elle n'enclenche pas maintenant que les chaînes pourraient presque s'avancer. Un compromis avec la Gorgo Nostra ne s'efface pas, perdure jusqu'à ce que le souffle ne soit coupé, jusqu'à ce que les chairs n'aient plus qu'à nécroser. Et lui, le rictus au bord des lèvres, lui qui soutient ce regard qui s'est mis à l'observer. Il ne flanchera pas, tient à imposer cette marque dans l'esprit qui s'est approché, qui cherche une attente avec tout ce qu'il peut, en l'instant, avoir à représenter. Satisfait, Salvatore, de cette démarche, de cet élan qui l'a animé. Elle est maligne, elle est singulière, elle est douée. Ce qui flirtait avec les phalanges est une preuve assez conséquente de tout ce qu'elle pourrait avoir à leur apporter ; un peu plus de pouvoir en ces ruines désolées. Elle est offrande d'un cieux miséricordieux pour ceux qui ont d'ores et déjà trop essuyés, qui s'apprêtent à repartir en guerre sous le chant des tambours affolés. L'argent qu'elle écarte finalement, lui qui ne fait qu'acquiescer. Un peu plus curieux, l'homme. Un peu plus attentif à tout ce qu'elle pourrait alors avoir à formuler. Une requête qui dénote de tout ce qu'il a pu entendre, des suppliques qui – parfois – en ces lieux-là résonnaient. Une attention particulière, les mots employés. Et lui étouffe un maigre rire, le confort du dossier de sa chaise que le dos revient épouser. Il n'a pas laissé son unique prunelle flancher, toujours bien accrochée à cette silhouette qu'il a invité à s'installer. Précisions qu'il attend, pour lesquelles il en deviendrait presque impatient. Avide de tout ce qu'elle pourrait avoir à lui concéder, la moindre parole, la moindre phrase qu'il aurait un jour à utiliser. Qu'importe, qu'importe tant que l'une des chaînes immatérielles qu'il contrôle peut avoir à s'y enfoncer, à creuser les chairs jusqu'à pleinement la harponner. Le tout n'est encore qu'énigme, syllabes soigneusement choisies. Une issue, une porte derrière laquelle se cacher. La leur, une protection réclamée pour un danger qu'aucun vent n'a encore rapporté. Elle n'est pas menace et les créatures qui la poursuivent n'auront aucun pouvoir sur tout ce qu'ils peuvent représenter. Ce qu'elle en vient à confirmer, une attention particulière qu'elle offre de son plein gré pour rassurer le vieillard aux allures de vautour, loin de cette perdition feinte quand les regards ont à s'y poser. Un abri, la requête alors complète. Un abri que ses efforts pourraient payer, une couverture sur son existence pour parer aux lueurs qui auraient à la percer. « I see. »

Simple et sans précipitation.
Simple comme il essaie de songer aux raisons de cette oppression.

Parce qu'il voudrait pouvoir s'en servir si nécessité venait à se présenter – si le pacte qu'il aurait ici à conclure devait être rompu, bien trop tôt avorté. Il veut cette ascendance à laquelle il s'est habitué, il veut tenir ce trône qu'il s'est approprié, sans pour autant trop en user. Il veut chérir les ombres adorées de ces secrets qu'il aurait à conserver. Malin, l'ancien qui guette encore avant de s'animer ; les paumes qui se joignent, cette espèce de sérénité qu'il tient à faire valoir. Comme une accalmie à insuffler, comme une confiance à faire régner. « I'm sure we can have a deal about that, but I need to know who is after you. I need to know how to give you what you asked for, means against what I've to be vigilant. » Vérité dans ce procédé enclenché. Vérité que nul ne pourrait renier – savoir la nature de l'ennemi, ce qu'ils auraient à confronter. Savoir si les risques à prendre peuvent être récompensés, s'ils pourraient y trouver un certain point à user – une avancée plus conséquente encore que tout ce qu'elle aurait à leur apporter. Un pas de plus vers cette grandiose gloire qu'ils tiennent à posséder – parce qu'ils sont faits d'or et de clarté, parce qu'ils étaient censés régner avant que les rats ne subissent à cette rage qui semble encore les animer. Téméraires bestioles qui refusent encore de crever sous les poisons qu'ils auraient à distiller ; ces pluies de balles qui semblent inutiles et qu'ils comptent diriger vers les nids. Ils étaient censés régner, et elle propose son aide dans ce projet stagnant depuis des semaines, un temps infiniment long qui n'a que trop duré. Enclin à accepter, Salvatore, mais l'attention qui lui reste, l'attention qui réclame ce qui n'a pas encore été donné. « If I have to trust you, you have to do the same, young lady. » Si reposante, cette voix usée, si sympathie et avenante maintenant qu'il en vient à davantage s'y pencher. Bienveillance qu'il insuffle en ce regard qu'il en vient à lui laisser. Une attention particulière, voilà ce qu'il en vient à lui concéder pour parfaire cet échange savamment amené.         





_________________



Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
Revenir en haut Aller en bas
Raven Kang
Raven Kang
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest
ombres et névroses : Chacun de ses tatouages provient de son mari.
cicatrices : 108
crédits : Psyborg

Ice reign • Salvatore Valente Empty
▬ Mar 25 Oct - 15:19 ▬
Ice reign
Royalty is not what it seems, folks can be cruel and be mean. Waging battles, online wars, it's all just a bit of a chore. Listen to what I now say, for bad behaviour you'll pay so start being civil, courteous too, or it will be off with your head.


ft. @Salvatore Valente
Mai 2022.

Bien naïve qu'elle avait été de penser qu'elle pourrait se contenter de disséminer des miettes pour rassasier le vautour. Elle s'y était préparée, pourtant, à devoir se dévoiler, à devoir se mettre à nue face à cet inconnu. Se jeter dans les griffes de l'ours pour échapper à celles du loup. Et elle aurait pu se laisser envelopper de ce regard bienveillant, de cette voix chaleureuse, de cette douceur toute rassurante que le vieux voulait lui offrir pour l'amadouer. Elle s'y serait jetée volontiers si la force de l'habitude ne l'avait pas façonné. Bien trop habituée à ce type de paroles mielleuses, à ces douces caresses qui précédaient les coups, la douleur, l'incompréhension. Ne restait plus qu'à choisir avec quelle arme elle acceptait de potentiellement se faire poignarder un jour. Choisir la longueur de la lame. Déterminer le nombre de centimètres qu'elle acceptait de donner et qui pourrait s'allonger si des recherches étaient faites en amont. Mais jamais, absolument jamais il n'était question d'une quelconque confiance. Un pacte, tout au plus, dont elle ne doutait pas de la fragilité. Et l'hésitation sembla réellement habiter la jeune femme pendant quelques secondes puisque, bien qu'elle restait impassible, le silence de sa réponse s'allongeait. Jusqu'à ce qu'elle décide enfin de tirer la chaise qui faisait face au bureau du grand Valente pour s'y asseoir, droite, élégante. Une retenue dans absolument chacun de ses gestes. « Ewan Kang est un homme d'affaires, sa famille a exercé dans de nombreux domaines avant de faire fortune dans l'horlogerie. Il est l'héritier d'une fortune colossale et, bien que sa famille ait immigré aux Etats-Unis depuis plusieurs générations et qu'ils aient été forcés de prendre la nationalité américaine, ils ont gardé leurs racines en Chine. Il fait partie de l'une des familles les plus fortunées de cette dictature. A ma connaissance, il n'a aucun lien quelconque avec une organisation criminelle. » La jeune femme fit un léger mouvement de tête sur le côté, repoussant ainsi une mèche de cheveux sombre venue chatouiller la rose imprimée à jamais sur sa joue. « Il s'agit de mon mari, et dans notre culture les divorces sont un déshonneur qu'il est inenvisageable d'accepter. Si on ajoute à ça sa fierté naturelle... Il va me retrouver, immanquablement. Et je ne compte pas rentrer. » Son ton était neutre, son regard également, loin de vouloir susciter une quelconque pitié. La raison même de sa demande d'aide était, à ses yeux, ridicule. A ce stade des aveux, elle avait conscience d'être devenue un potentiel objet à vendre, encore. Mais si elle avait visé les italiens c'était précisément parce qu'ils étaient les moins susceptibles de faire passer l'argent avant le pouvoir et de plier devant Ewan. « Vous savez tout. A-t-on un accord ? » Son coeur battait si fort dans sa poitrine qu'elle avait l'impression que même de l'autre côté de son bureau Salvatore serait susceptible de l'entendre.
(c) AMIANTE


_________________


Creatures hiding in the dark
Just follow everywhere I go. ☽ Top over the mountains or valley low, give you everything you've been dreaming of, just let me in and you'll be safe under my control.
Revenir en haut Aller en bas
Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 164
crédits : chat.noir (c) astra (c)

Ice reign • Salvatore Valente Empty
▬ Dim 6 Nov - 3:53 ▬



Ice reign
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong.
because hell is my home, and home is all i got.




L'instant laissé en suspens. L'instant qu'il laisse s'égrainer, se perdre en quelques miettes sur le tapis au-dessus duquel il suppose la voir ployer. Attentif et patient, le vieillard qui essaie de tout anticiper. Tout, jusqu'aux syllabes qu'elle pourrait avoir à prononcer, jusqu'aux menaces potentielles qu'un élan de courage pourrait lui faire réciter. Faible alors, ce rictus qui tient les lippes usées. Maigre, mais marqué, installé comme une promesse de bien des maux selon ce qui aurait à prendre place en ces lieux adorés. Vipère attend de pouvoir propager son venin. Serpent s'apprête à s'avancer, à enrouler la frêle carcasse jusqu'à pouvoir l'asphyxier, pleinement la briser. Dessein qu'il croit en train de se tracer à mesure que s'installe ce silence préservé. Attentif et patient, la prunelle encore fonctionnelle qui toise ce faciès marqué par l'encre que l'usure et l'âge ne pourront pleinement s'approprier. Et elle s'anime enfin, la poupée qui s'était figée. Elle s'installe, prend place devant le trône de l'ancien que les ombres persistent à sécuriser. Le sourire s'est fait un peu plus large, plus conséquent maintenant qu'elle choisit l'alliance à la méfiance. Parce qu'elle lui délaisse ce récit qu'il réclamait, à commencer par le nom de l'idiot qui aurait peut-être un jour à venir les défier. Un défi qu'elle lui dévoile, comme un challenge qu'il ne peut aisément laisser passer. Une ouverture sur l'extérieure qu'il croit entrapercevoir avant que les raisons de ce marché quémandé ne soient toutes exposées. Si peu, et pourtant la voilà prête à s'enfoncer dans les ténèbres qu'ils peuvent représenter pour s'assurer un semblant de calme, comme une once de répit quant à cette traque que rien ne pourrait endiguer. Elle lui offre les secrets, les liens pour pouvoir l'enserrer jusqu'à l'éventrer. Elle lui offre cette espèce de confiance qu'il s'était mis à désigner – Salvatore désormais satisfait. Le dos à rejoint le confort du dossier, les mains toujours entremêlées tandis qu'il toise la demoiselle qui s'est risquée jusqu'à la gueule du loup dans l'espoir de pouvoir s'y cacher. Il a haussé les sourcils, soupiré dans la foulée. Il a laissé la vue se détourner, s'attarder brièvement sur l'immensité que les baies vitrées laissent flamboyer. « Trust is such an easy thing to break, doesn't it ? À s'en amuser, à retarder cette réponse pour laquelle il la laisse patienter. So weak and so fragile, more so when secrets are entrusted that don't have to be revealed. » Pour tout nommer, pour tout rappeler – cette poigne de fer qu'il peut apposer désormais sur les épaules de la jeune femme recherchée. Mais elle est atout, elle est un élément qu'il se refuse à perdre pour ce qu'elle parvient à leur amener. Elle est cette petite souris qu'on ignore et qu'on peine à remarquer. Une silhouette dans les profondeurs qu'aucun n'irait accusé. Il veut pouvoir en profiter, il veut pouvoir en user – il veut préserver le pouvoir qu'elle pourrait avoir à leur amplifier. « I give you that chance, dear girl. We have a deal for now. We've got each other secret, right ? » Là, à s'y risquer. Nature qu'il a dévoilé quand elle lui concédait tout ce qui pourrait réussir à la faire chuter de cette liberté. « You have my word, until you choose to betray me. »         





_________________



Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
Revenir en haut Aller en bas
Raven Kang
Raven Kang
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest
ombres et névroses : Chacun de ses tatouages provient de son mari.
cicatrices : 108
crédits : Psyborg

Ice reign • Salvatore Valente Empty
▬ Sam 3 Déc - 9:48 ▬
Ice reign
Royalty is not what it seems, folks can be cruel and be mean. Waging battles, online wars, it's all just a bit of a chore. Listen to what I now say, for bad behaviour you'll pay so start being civil, courteous too, or it will be off with your head.


ft. @Salvatore Valente
Mai 2022.

Une plage de sable fin, un transat, un bikini et le soleil lui dévorant la peau près d'une mer à l'odeur délicieusement iodée. Et plus tard, peut-être, une véritable famille avec l'enfant qu'elle a été obligée d'abandonner. Avec ou sans compagnon de vie. L'amour indicible d'un petit être à qui faire découvrir une facette du monde bien plus belle que celle qu'on lui a imposée. Une confiance immuable. Une honnêteté frappante. Quelqu'un à qui tourner le dos sans que rien ne puisse ébranler la quiétude du mouvement. Raven était encore bien loin de ne serait-ce qu'entrevoir cette liberté et cette tranquillité qu'elle cherchait, mais à ce jour elle venait de faire un pas incroyablement grand considérant le temps qu'elle avait passé à tourner autour de l'organisation. Son entente avec Lorenzo était compromise depuis qu'elle lui avait donné son avis sur le droit des femmes à disposer de leur corps, et elle était bien contente que le paternel ne soit pas le légume que tout le monde pensait. Elle avait pourtant essayé de ne pas froisser le petit jeune, mais son caractère qu'elle trouvait belliqueux avait quelque peu abimé la qualité de sa manipulation. Ca, et le fait qu'elle aimait beaucoup trop Tony pour en faire un pion d'échiquier. La confiance en Salvatore était inexistante, et au moindre danger Raven n'hésiterait pas à sacrifier tout ce qu'elle pouvait -mais surtout les autres- pour sauver sa peau. Elle ne doutait pas de la force de persuasion d'Ewan, surtout lorsqu'il agitait sa notoriété et son compte en banque, et un jour elle devrait faire volte face. Il ne lui restait qu'à choisir où et quand, avant qu'on le fasse pour elle. Cependant, Salvatore rappelait un point important de leur marché. Il détenait maintenant une emprise sur elle qu'elle pourrait contrer s'il la retournait contre elle. Raconter qu'il était encore tout à fait apte à réfléchir ne suffirait pas, il lui faudrait des preuves, et elle allait en trouver. Juste au cas où. Un bref hochement de tête, en guise d'accord, et la jeune femme pencha très légèrement le buste en avant dans une salutation respectueuse, avant de lui tourner le dos pour quitter la pièce. Maintenant il fallait qu'elle voit Tony. L'apprentissage de la lecture allait devenir impérative.
(c) AMIANTE


_________________


Creatures hiding in the dark
Just follow everywhere I go. ☽ Top over the mountains or valley low, give you everything you've been dreaming of, just let me in and you'll be safe under my control.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

▬ BEYOND THE VEIL ▬

Ice reign • Salvatore Valente Empty
▬ ▬
Revenir en haut Aller en bas
 Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
darkshore :: Among which there's no difference :: downtown :: trinacria casino hotel-
Sauter vers: