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 Nine in the Afternoon - Aaron&Leaf

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Aaron Jenkins
Aaron Jenkins
the sun

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : un van habitable plus très habité - garé chez Sosthène et Eliott.. où il passe d'ailleurs la majeure partie de son temps.
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▬ Mar 3 Mai - 17:57 ▬
Nine in the Afternoon

Aaron Jenkins & Leaf Haynes



Jeudi 7 avril, 2022.

Pinte de bière à moitié vide, portable posé à côté, et une petite liasse de billets qu’il comptait, concentré, en ignorant la voix du barman derrière lui qui lui racontait à quel point la soirée avait été compliquée. Que les jeudi soir c’est toujours compliqué d’ailleurs, avec les étudiants qui viennent, qui achètent 4 verres chacun pendant l’happy hour et qui consomment plus de la soirée. Autant dire qu’Aaron s’y prend plutôt mal tellement le moindre mot de cette conversation à sens unique se grave dans un coin de sa tête. Il hoche la tête et lui sourit. Les étudiants, ils avaient été plutot généreux en fin de soirée. Peut-être aussi parce qu’ils lui avaient demandé de jouer tout et n’importe quoi? Quand il connaissait, il faisait, sinon, il improvisait. is everything alright, champ? You’re pretty quiet. Oh and this is from us. Thanks for coming last minute when the other DJ asshole canceled. Une enveloppe de plus posée à coté de lui, et un sourire franc de la part du musicien en relevant la tête. cheers. I can pay my check now. Billet qu’il posa sur le bar pour payer ses consommations. Same time next week? Le barman réfléchit un instant avant d’attraper un flyers qui trainait et de lui inscrire au stylo un numéro de téléphone et une adresse. can’t do here, but my friend owns a restaurant in the other part of town and they might have space for you. Give him a call. Un remerciement et la fin de sa pinte bue plus tard et Jenkins quittait l’établissement, flyer rangé à l’arrière de son jean.

Le soleil n’allait pas tarder à se lever quand il rejoignit son lit, au fond du van aménagé qu’il habitait depuis pas loin de deux ans maintenant. Vêtements posés à côté de lui sans trop réfléchir, il s’était endormi en quelques secondes à peine. Peut-être qu’il aurait pas dû rentrer à moto dans cet état de fatigue après quelques verres mais il était arrivé sain et sauf. Une nuit de plus.
C’est l'après-midi bien tapée qu’il avait enfin émergé, en entendant un bruit de papier froissé. Zelda… stop it.. Don’t it the paper. Give it to me. Son raton-laveur de compagnie s’était une fois de plus amusé à fouiller dans ses affaires. Il s’extirpe du lit difficilement mais réussit à récupérer la boule de papier, le flyers avec le fameux numéro et nom du restaurant … Mais c’est pas le dos qui attira le plus son attention. Une exposition, à la fac. Un truc d’art. Des noms d’exposant. Un l’empêche de respirer une seconde. I know you’ll tell me I’m fucking crazy Princess but I’m not sure Leaf Haynes is a very common name. Avait il dit en caressant la tête de l’animal blotti contre lui qui l’écoutait et le regardait comme s’il était un espèce de Dieu vivant. C’est bon pour l’égo d’avoir un animal de compagnie. Encore plus un qui a un regard aussi intelligent que pouvait l’avoir Zelda. Ne demandez pas à Aaron, pour lui, elle est parfaite et c’est la créature la plus pure de l’univers, même quand elle a presque ruiné un document important. Si elle ne l’avait pas fait, il l’aurait probablement laissé mourir dans une lessive

Tout le reste de la journée, le nom de Leaf lui tournait en tête. Il avait quoi à perdre, d’aller jeter un coup d'œil à l’exposition? On a toujours a y gagner de s’ouvrir à d’autres horizons artistiques, dans tous les cas. Et puis il connait l’endroit, il y est déjà allé quelques fois. Vu son age et sa tronche il aurait pas de mal à passer pour un étudiant si on lui posait la question. Non, c’est ouvert au public.
La chance quand on se lève aussi tard, c’est qu’il n’avait pas besoin d’attendre une heure décente pour aller à l’exposition. Fin d’après midi, il avait garé son side-car sur le parking de l’université et traversait les couloirs jusqu’à la salle d’exposition. Une longue marche où il sentait les battements de son cœur accélerer. Probablement très con. Comme si les artistes venaient toujours sur leurs lieux d’exposition? Elle n’était pas seule à exposer, Leaf. et Aaron le remarqua en commençant sa visite. Classique, pas grand chose d’interessant jusqu’à ce qu’un tableau plus brut le frappe. Il y a jamais compris grand chose à l’art, Jenkins, pas à cet art là en tout cas, bien plus sensible à la musique…mais là, il était piqué à sa sensibilité. Pas bien surpris en voyant les initiales apposées à la peinture. Si elle n'était pas là, sa présence habitait les lieux. Son rire aussi. Qu’il crut entendre après une bonne demi-heure passée à admirer les peintures. Un rire si reconnaissable, un rire qui résonnait dans toute la pièce. Il attendit, cependant, que la personne qui la faisait rire de la sorte s’éloigne pour s’approcher d’elle. Leaf de dos à regarder une des peintures, Aaron s’arrête à coté d’elle. I’ve seen some green like these only in Ireland. I think I would, no pun intended, use some shades of grey to paint Detroit. What do you think? De plus en plus il était certain que Détroit avait été le bon choix, lui qui ne croyait pas tellement au hasard mais au destin. Lui qui avait erré pendant tellement longtemps, dans divers endroits, qui avait lâché son ancre à plusieurs reprises mais plus autant depuis qu’il avait quitté New York y a presque trois ans.  Il espérait fortement qu’elle se rappelle de lui. Il voulait tout entendre. Pourquoi elle était ici, elle aussi? Si elle avait retrouvé son frère? Tout. Mais pour l’instant il se contenta de commencer par le commencement. hey… it’s been a while, isn’t it? Un sourire au coin des lèvres, il ne s'était pas trompé. Les années étaient passées mais elle était là face à lui, petite feuille au regard azur.  

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I tried to keep my head above the ocean of my doubt
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Leaf Duncan
Leaf Duncan
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sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Ven 6 Mai - 0:07 ▬



Nine in the Afternoon
CODAGE PAR TETRADKE


will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun ? i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage.




It's gonna be fine. Elle l'avait dit, répété. Murmures qu'elle délaissait à l'oreille adorée, contre les lèvres avec lesquelles les siennes n'avaient que trop flirté. Elle cherchait à tout apaiser. Elle cherchait à taire les idées qui semblaient s'y être installées, là, dans cet encéphale qu'elle tient à veiller. Et elle s'était bercée de ses dires, de ses mots, de sa chaleur. Elle s'était perdue, encore, dans cette aura parfaite qui en irradiait. Leaf, plus vivante que jamais. Leaf, cette ancienne et splendide lumière réappropriée. Et elle s'y condamne encore, petite chose, aux souvenirs qui vont et viennent, à ce rappel de ce qui attend entre ces murs qu'ils se sont appropriés. Les heures passent et elle laisse le temps lui échapper, elle laisse ces secondes s'abattre à ses pieds. Petite feuille vagabonde, vogue de présence en présence pour essayer de taire la triste voix de ces craintes qui voudraient pouvoir l'accabler. Elle se perd dans les explications, dans ces conversations sans fin pour oublier qu'il n'est pas là à ses côtés. Lui, l'ombre qui tient d'ordinaire à l'accompagner, mais les risques qui, cette fois, l'en ont empêché. Elle ne sait pas, la demoiselle, si ceux qu'elle a cité oseront s'avancer jusqu'à ces terres aux mille couleurs emmêlées. Elle ne sait si ce père qu'elle s'est appropriée se risquera à venir la saluer, si cet autre – presque devenu frère – viendra à contempler cette folie qu'elle a accepté d'exposer. Elle ne sait pas, et c'est ce qui l'a effrayé. C'est ce qui lui a permis de faire l'impasse sur cette merveilleuse présence, sur cet ancre à la stabilité. Sur ce qu'elle a désigné comme étant sa vie, son seul et unique but pour prospérer. Perdue, alors. Le rire qui s'est éteint, l'azur qui s'est portée sur l'une des peintures un peu plus colorées que toutes celles qu'elle a pu amené. Cette renaissance immortalisée, installée sur une toile que personne ne cherche vraiment à élucider. Mystère qu'elle garde en elle, secret trop bien empoigné. Lui, toujours lui. Lui qui érige sa vie sans pourtant pleinement le savoir, sans peut-être réellement le vouloir. Elle à qui elle s'est faite dépendante, la petite chose, sans avoir imaginé que ces terres déchiquetées lui concéderaient ce présent pour lequel elle a tant lutté. Perdue, alors, égarée en vérité. Elle ressasse brièvement ces derniers mois, ces dernières années – elle s'abandonne à cette absence momentanée. Mais la voix qui s'élève, fragment du passé. La voix qui prend ses droits sur l'espace où elle s'était isolée, qui fracasse la frontière entre les songes et la réalité. Terre natale nommée, le palpitant qui manque un battement quand le regard vient à s'y abandonner. Prise de court, la demoiselle, un moment figé, ce sourire qu'elle peine encore à afficher puisque la surprise est seule maîtresse des esprits emmêlés. « Hey… It’s been a while, isn’t it ? » Nombreux furent les dénouements qu'elle n'avait pas su anticiper – mais celui-là, celui-là dépasse l'entendement, la raison qui cherche à savoir si elle n'est pas en train de rêver.

Aaron, devant elle, malgré toutes ces années qui se sont succédé.
Aaron qui surgit des profondeurs, comme un écho qui, cependant, avait continué de briller.
Une lueur improbable qui en émane, ce sourire auquel elle vient s'accrocher.

Et le sang reprend sa course effrénée sous les veines autrefois trop anémiées. Elle s'anime, petite chose qui lui vient, qui enserre cette présence qui l'avait tant guidé, tant aidé en vérité. Sans s'en rendre compte, peut-être, sans imaginer tous les sentiers qu'il lui avait présenté. Un an, pratiquement. Un an à apprendre à vivre par elle-même, loin des maléfices qu'on lui délaissait – loin des horreurs qui lui étaient attribuées. Ailleurs, nulle part, partout – il lui avait fait comprendre qu'elle pouvait être plus, Leaf, que celle que son père dépeignait. Bien plus que cette pauvre petite chose idiote qui n'était vouée à s'écorcher, qu'à se morfondre jusqu'à ce que le néant n'ait pitié. Une étreinte, c'est ce qu'elle offre – ce à quoi elle n'avait plus vraiment cédé depuis qu'elle s'était presque laissée avaler. Une étreinte, petite chose qui n'y résiste pas pour tout ce que celui-là parvient à insuffler. « God... » Improbable visite, pourtant aujourd'hui la plus belle qui soit. Un instant qu'elle laisse se perdre, une étincelle d'éternité avant de s'en défaire, avant de réellement et pleinement l'observer. Un coup, aussi. Un coup sur l'épaule pour exprimer tout ce qui en vient à s'embraser. Cocktail d'émotions qu'elle n'a jamais su manier. « Do ye know how many time I tried to send ye letters and shit ? Do ye know how worried I was ? We were supposed to keep giving news to each other and... » Elle s'emporte, pour ne rien changer. Pourtant loin de toute hostilité, loin de toute colère, loin de toute méchanceté. C'est seulement cette énergie qui en vient à briller, à trop bien scintiller. Celle que cet autre encore innomé est parvenu à lui faire retrouver. « And I'm so happy to see ye ! » Et elle y revient, laissant sa voix tout exprimé – ignorant finalement ces attentions qui pourraient aisément avoir à les couver désormais. Qu'importe, qu'importe puisque ces choses-là n'ont que peu d'importance devant celui qui s'est révélé. « What the fock are ye doing here ? Since when ? I want to know everything ! And don't forget one fecking detail here or I swear ye'll regret it ! » Une phalange accusatrice qu'elle a levé en s'en détachant, la main qu'elle récupère déjà pour s'éloigner, pour fuir un instant ces lieux où elle est trop restée, où elle a trop été enfermée.   





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▬ Ven 20 Mai - 23:28 ▬
Nine in the Afternoon

Aaron Jenkins & Leaf Haynes



Elle l’a donc fait, Leaf. Elle a donc réussi, petite feuille, à partir de l’emprise de cet arbre, de ces branches un peu trop ancrées dans le sol pour la laisser s’envoler. Mais elle l’a fait, et elle est ici, à exposer son art comme elle l’avait toujours rêvé. Il l’avait vu peindre parfois, prendre des photos, toujours en tout cas s’imprimer du paysages, de leurs souvenirs, des moments passés ensemble, tous les deux, dans une voiture louée à descendre vers les côtes Européennes, radio à fond, à se moquer des tubes du moments en France ou en Espagne. Des fois c’était bien, et des fois franchement douteux. Ils en avaient passé des moments ensemble, suspendus dans ce qu’il semblait être une autre vie pour Jenkins. Ame baroudeuse d’un jeune homme qui n’avait jamais réussi à poser ses valises longtemps, à rester au même endroit et à construire autour de lui. Et pourtant aujourd’hui, il essayait… la même ville depuis plusieurs mois, les mêmes habitudes, les rencontres et les personnes qu’il croise. Y a ceux avec qui il se sent mieux que d’autres. Y a Sosthène, y a Archie. Pourquoi toujours tout tourne toujours autour de ces deux là? Il faudrait qu’il se fasse à l'idée qu'un jour, il va devenir de plus en plus difficile de quitter Détroit.
Leaf devant lui, cette voix qu'il n'avait pas entendu depuis un bail, et cette étreinte qu’elle lui offre. Et lui qui sans réfléchir passe ses bras autour d’elle et la soulève du sol, petite chose là pas bien lourde. Pas bien grande, mais lui non plus, c’est probablement pour ça qu’ils s'accordaient si bien à l’époque. I gave you my email, didn't I? I’m sorry I changed numbers many times… and I havent had an address for a while…I’m sorry sweetie. Il ne pouvait pas s’empêcher de revenir à des surnoms d’avant, en la regardant, en posant sa main sur son bras, le frottant doucement. Un peu de contact, alors que son sourire avait déjà rallumé une petite flamme dans son âme. Si content de la voir, si content de savoir qu’elle va bien? Elle va bien, hein?

La tornade qui n’arrête pas de parler, et ce petit coup sur le bras qu’il frotte comme si c'était une grande blessure de guerre la. I’d even say, I’m fecking happy to see ya eh ! Il avait imité l’accent irlandais qu’il maîtrisait à la quasi perfection. Il peut se faire passer pour un irlandais aux USA sans problèmes ! Bon, avec une vraie irlandaise peut-être moins. Il en est quand même fier de son talent pour faire les accents. Y avait qu’à demander à ses amis avec quelle perfection il faisait l’accent Australien à l’époque de ses voyages. Reposant Lea fau sol, il avait éclaté de rire en l’entendant parler, parce qu’elle lui a manqué, parce qu’elle lui fait toujours ressentir beaucoup trop de choses, la petite feuille. I live in a van… with a raccoon. But a few months ago my engine broke and it was quite expensive to get it fixed. I started playing in bars in Detroit.. One of them being the one by Uni and I found your flyer. Il sort de sa poche le bout de papier roulé en boule, où il avait le numéro de téléphone, à moitié machonné par Zelda. Les choses qui arrivent quand on a un raton laveur de compagnie. I’m free all night, I want to hear everything from your side too. Est ce qu’elle a trouvé son frère? Comment va sa mère? Ce qu’elle fait ici? Tout ça, toutes les questions qu’il avait en tête depuis que son nom était apparu dans son chemin.
 

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▬ Lun 23 Mai - 2:11 ▬



Nine in the Afternoon
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will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun ? i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage.




L'implosion qui s'impose, qui en vient à gronder. Là, l'étoile qui s'est mise à scintiller, qui brille de ses mille et un rayons incontrôlés. Petite chose qui s'affaire à fuir un instant la cage où elle s'était risquée, la conscience enfin détournée de tout ce qu'elle se devait de jouer – n'aspirant pourtant plus qu'à retrouver les murs de cette demeure qu'elle s'est enfin et pleinement appropriée. Là, petite feuille qui rappelle cette vague sauvage qui peut parfois avoir à la guider. L'attention toute offerte à celui qui vient de s'imposer, spectre du passé que l'esprit pensait devoir oublier. Lui. Lui dont elle veut tout savoir puisque les sentiers s'étaient séparés. « I live in a van… with a raccoon. Et là, les sourcils qu'elle a levé, surprise et admirative en vérité, presque jalouse de cette fantaisie qu'elle essaie de pleinement imaginer. Ce sourire qu'elle ne perd pas, qu'elle laisse pleinement se dévoiler sur les pulpeuses de nouveau bien colorées. But a few months ago my engine broke and it was quite expensive to get it fixed. I started playing in bars in Detroit... One of them being the one by Uni and I found your flyer. » Preuve qu'il vient lui apporter, pauvre morceau de papier qu'elle contemple un instant avant de pleinement s'en remettre à ce qu'il pourrait avoir à lui dire. Elle s'y attarde, la demoiselle, rien qu'un instant – rien qu'un moment. Réalité en laquelle elle essaie de pleinement croire puisque l'improbable commence à trop se manifester. D'abord cette seconde chance, puis tout ce que cet autre trop aimé parvient à lui insuffler, cette renaissance inimaginée jusqu'à cette étrange et glorieuse soirée. Aaron devant elle qui lui rappelle ô combien elle avait dû se battre pour pouvoir enfin se libérer des chaînes avec lesquelles on l'emprisonnait. « I’m free all night, I want to hear everything from your side too. » Un rire qu'elle ne peut s'empêcher de faire résonner – si singulier, presque dérangeant pour ceux qui pourraient encore se trouver à leurs côtés. Elle essaie de se raisonner aussitôt, prenant sur elle pour ne pas ainsi éclater. « Sorry but one night won't be enough for all of what I've to say. » Un haussement d'épaules, vérité qu'elle se doit de faire valoir – quoi qu'elle pourrait y parer, finalement, à ces pauvres histoires qui l'avaient tant amoché. Parce qu'il n'a pas à savoir, celui-là, ô combien les choses auraient pu la briser. Retrouvailles qu'elle voudrait ne pas entacher ; et pourtant, le cœur ne saurait faire abstraction de cette chance qui lui a été concédé. « Let me just say to the asshole there that I leave, ok ? Don't run away or I will find ye. » Nouvelle petite menace qu'elle laisse planer avant de s'éloigner ; rien qu'un instant, rien qu'un moment. Rien que pour faire entendre qu'elle ne tiendra plus ce rôle qu'elle jouait depuis déjà trop longtemps depuis l'ouverture des portes qu'elle peut enfin braver.

Là, présence qui se rappelle, les pas qu'elle orchestre déjà jusqu'à la sortie où elle tient à les mener. Loin, loin de cette légère oppression qui s'était ici imposée. Par elle, en vérité. Par elle puisqu'il lui manque cette ombre qui, par dessus son épaule d'ordinaire, peut si bien régner. Lui qui manque à ce paysage ; mais la patience plus à même de régner puisque cette autre compagnie se tient désormais à portée. « So... I don't know what to say actually. » Léger, le rire. La rue qu'elle les fait longer, les prunelles qui vont et viennent, qui s'assurent tout de même qu'il est bien là, qu'elle n'est pas en train de tout inventer pour fuir les obligations qu'elle s'était risquée à honorer. « Oh ! I found him ! Me brother I mean. I found him here, that's why I stayed in the first place. He... accepted me. Well, he was suspicious at first but there was something, ye know, like a link between him and me. » Un haussement d'épaules, ces liens qu'elle parvient à ressentir, mais que d'autres parviennent si aisément à ignorer. Elle, peut-être trop émotive – peut-être trop illuminée. « Then... I met interesting people. I've this friend, Hazel, he's like... me soulmate, something like that. I saw these bastard who had tried to hurt him, we didn't know each other yet but ye know me, I came by them, started to freak out and threathen them with a metal bar. Anyway... stupid thing but... he's the most gentle soul I ever met ! Ye have to see him, I'll organize that. » Petite note qu'elle ancre dans l'esprit, promesse qu'elle tiendra puisqu'elle ne compte pas le laisser disparaître. Pas encore, pas cette fois – pas en sachant les séquelles qu'elle porte quant à cette possibilité, elle que l'abandon effraie désormais plus que jamais. L'âme qui en revient à ces enfers qu'elle a bravé, là, le sourire qu'elle ne peut contenir qui s'installe sur les lèvres quand, de leur côté, les prunelles essaient de fuir pour ne rien trahir de tout ce qui pourrait l'envelopper désormais. Cette chance possédée, cet avenir qu'elle peut enfin imaginer. « And... I met someone. He was... Well, he wasn't... I don't know how to explain. At this time, he wasn't the best guy to approach but I saw something in him that strange night... something I wasn't able to ignore. » Un haussement d'épaules, les phalanges qui instinctivement se portent au collier qu'elle porte, à cette petite pièce qu'elle s'est assurée d'y faire régner. « Yeah, to many things happened after that... The guy I was with when I met him rap... L'élan qu'elle coupe, le rire gêné qu'elle laisse s'élever. Là, impasse qu'elle fait sur ces informations pour rapidement y passer, elle qui ne tient pas à trop s'enfoncer dans ce qui l'avait si bien brisé ; une première fois. He left me like if I was nothing, Keith – this was his name at this time – let me stayed with him in his apartment 'cause, well, I ended up there. In the end, all I wanted was to be near him. Then there was that night in that nightclub where I was shot, he came to the hospital to take me home, he told me he wanted to try something with me, blablabla... » Parce qu'elle parle trop, la demoiselle – parce que l'énergie s'est mise à dégueuler tout ce que le cœur contient, tout ce que l'âme se félicite d'avoir bravé au vu de ce qu'elle peut désormais proclamer sien – à jamais. « Sorry, I'm sure ye want to leave already. » Mais le bras qu'elle s'approprie, ce contact qu'elle impose pour ne pas le laisser filer. Là, l'attention qui parvient à s'arrêter sur l'un des cafés à thème encore ouvert ; l'invitation proposée rien que par ces pas qu'elle en vient à détourner. « It's on me, don't try to argue on that. C'mon. »    





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▬ Lun 30 Mai - 18:57 ▬
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Aaron Jenkins & Leaf Haynes




Il avait suffit d’un flyer pour réunir deux âmes qui ne s’étaient pas croisées depuis longtemps. Trop longtemps, assez longtemps probablement pour que les deux puissent faire leur dose d'expérience, qu’ils puissent vivre leurs aventures chacun de leur côté jusqu’au bon moment. C’est aujourd’hui, le bon moment? Après une journée de sommeil approximatif, de doutes. Pourtant le voilà, à discuter avec la petite feuille, lui proposant une nuit de rattrapage de leurs existences. Pas si mal, une nuit entière non? Apparemment pas selon Leaf. I’m not leaving, we can still catch up another night if we don’t have time, you know. Surtout qu’il s’était maintenant fait menacé. Elle fait peur, Leaf? Ou pas du tout? Pas du tout. Ok, tous les deux sont plutôt des modèles réduits d’être humains et ne font probablement peur à personne mais il ne la sous-estime pas pour autant. On sait jamais, il l’a vu être en rogne contre sa mère deux ou trois fois et il n’aurait pas aimé être dans les chaussures de la matriarche à ces moments là.
Une minuscule pause dans leur échange et Leaf revient, l'entraîne dans son élan vers l’extérieur de la salle, vers ces rues qu’ils foulent tous les deux, au même niveau. Il y a quelques années il aurait pris sa main pendant le chemin, il n’aurait pas voulu la laisser s’échapper, aller plus loin qu’une longueur de bras de lui. Ce soir c’est différent. Ce droit, il ne l’a plus depuis qu’ils se sont séparés et jamais il ne lui viendrait l’idée de le reprendre comme si de rien était. Son bras, par contre, il pouvait lui offrir ce qu’il fit d’ailleurs en arrivant sur le trottoir, écoutant son récit. don’t think, just… start? Go ahead. Amaze me.. Et pour sûr, il était étonné. Impressionné, plutôt. C’était ça le vrai mot. He’s in Detroit? Your brother. I want to meet him… your friend. The one with the metal bar. Your brother too if you want to. Intéressé par la rencontre avec son ami, surtout. Aaron est un grand fan de ces histoires. Il y a qu’à lui demander comment il a rencontré ses amis les plus proches.

Ne pouvant pas vraiment continuer sans la regarder s’exprimer, il finit par marcher à reculons devant elle, lui faisant signe de lui indiquer s’il y avait des poteaux ou autres trous dans le béton. Un mot resta coincé dans la gorge de Leaf, qui résonna dans l’estomac d’Aaron plus violemment. Qui avait osé lui faire du mal de la sorte? Le regard beaucoup plus sérieux qu’avant, il avait voulu l’interrompre. Wait, Leaf. who the fuck is that guy? I know people. ton menaçant pas commun dans la voix de Jenkins. Il connait des gens. Oui, et non. Il connaît des gens qui ont du pouvoir, d’une façon ou d’une autre. Il en connaît surtout un qui, même s’il n’a jamais eu la confirmation claire, son ancien patron à New York, pouvait très bien faire disparaître des cadavres dans sa baignoire, il ne serait pas étonné. Quel homme, Seanan Kane. Faudrait qu’il pense à retourner le voir à New York. Mais pas maintenant, c’est Leaf sur qui il doit se concentrer. you got shot? What? I’m so sorry I wasn’t here… I’m not going anywhere. I’m just.. Happy this guy… Keith, was there. Is he still around? C’est arrivé devant le café que sa bien trop longue marche arrière, le jeujne mormon finit par se prendre le panneau en ardoise déplié sur le trottoir, trébuchant en arrière, juste pour se rattraper à temps au lampadaire à côté. don’t judge, you didn’t see anything. And ok I’m not arguing, let’s go. avait- il ajouté dans un rire plus franc en reprenant son équilibre et ses esprits. Il avait vu le rire de Leaf et ça suffisait à le faire entrer dans le café sans réfléchir plus que ça.

Ils trouvèrent une table, où le menu était posé sur la table basse entre eux, tous les deux dans un fauteuil, face à face, comme deux méchants de James Bond, manquait plus que les chats ou animaux exotiques. when I left Glenderry… I was kinda running out of cash and I started working with someone I met in Waterford. I went back to Boston on a boat. I traveled back illegally to my own country. And then, I worked with his cousin in New York for a few months. I bought a van, we worked together in making it a living space you know, got a bed, kitchen, even a shower… And then… I started driving everywhere. Living on the road… I met my daughter, she’s a raccoon. Dejà beaucoup d’informations données à Leaf, en souriant un peu, se passant la main dans les cheveux. Est ce qu’il allait continuer comme ça? Probablement, mais Leaf n’a pas fini son histoire et eux ils attendent encore leurs cafés.


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Leaf Duncan
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sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Ven 3 Juin - 2:03 ▬



Nine in the Afternoon
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will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun ? i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage.




L'histoire de quelques années. L'histoire des mille éclaircies que les ténèbres s'étaient mises à jalouser. Elle a tout déposé, l'histoire pourtant avortée. Petite chose qui s'est arrêtée dans son élan, conscience finalement de tout ce qu'elle venait de poser. Événements improbables qui marquent pourtant encore la chair aujourd'hui pansée. Le sourire persiste, tient les pulpeuses aux couleurs retrouvés. Les prunelles lui restent aussi, toisant ces traits que les années avaient éloignés, les souvenirs qu'elle croit pouvoir pleinement redécouvrir sous un nouveau jour, sous une nouvelle clarté. Pourtant, il y a cette pointe d'inquiétude qu'elle ne voulait pas y trouver, celle qu'elle essayait au mieux de ne pas lui insuffler. Là, elle se rappelle ces attentions, cette volonté de préserver ce qu'elle pouvait être – merveille de liberté et de bonté que tout cherchait en vain à entacher. « You got shot ? What ? I’m so sorry I wasn’t here… La tête qu'elle a secoué, ces excuses qu'elle ne peut accepter. Il n'avait pas à se tenir à ses côtés, les chemins étaient différents et aucun de ces deux-là n'étaient à blâmer. Péripéties qu'elle ne regrette pas, en vérité – liens de cause à effet qui l'ont porté jusqu'à ce bonheur qu'elle peut désormais pleinement s'approprier. I’m not going anywhere. I’m just... Happy this guy… Keith, was there. Is he still around ? » L'élan qui manque de lui revenir, cette parcelle d'histoire qu'elle n'a pas terminé. Elle s'était arrêtée avant de l'assommer, elle s'était coupée dans son élan pour, au final, ne pas l'accabler. Là, il y a un peu de ça dans cette démarche de silence qu'elle avait finalement fait régner. Mais les mots sont bloqués, restés perdus à la trachée quand il manque de tomber. Le rire qu'elle ne retient pas, qui résonne dans l'allée – le monde oublié, ces quelques instants qu'elle privilégie puisqu'elle ne pensait pas pouvoir un jour le retrouver. La main qu'elle a tendu instinctivement, qu'elle lève finalement. « Don’t judge, you didn’t see anything. And ok I’m not arguing, let’s go. » Fermeture qu'elle mime sur les lèvres avant de suivre, avant de braver l'entrée de ces lieux désignés. Maigre chaleur qui parvient à tout surplomber, l'âme qui compare avec celle qu'elle aura à retrouver – et dans cette marche jusqu'à la table, c'est sur son téléphone qu'elle ose un regard, espérant un message du bien-aimé. L'assise qu'elle rejoint dans la foulée, l'attention qu'elle peine à détourner avant de pleinement la confier à celui qu'elle a entraîné. Elle allait continuer, mais le palpitant s'accroche tout de même en l'instant à tout ce qu'il pourrait avoir à conter. « When I left Glenderry… I was kinda running out of cash and I started working with someone I met in Waterford. I went back to Boston on a boat. I traveled back illegally to my own country. And then, I worked with his cousin in New York for a few months. Mille et une contrées que l'esprit s'amuse à peindre pour mieux visualiser. Intriguée, captivée – petite chose dont le regard n'a pas davantage dévié puisque nulle sonnerie ne s'est encore élevée. I bought a van, we worked together in making it a living space you know, got a bed, kitchen, even a shower… And then… I started driving everywhere. Living on the road… I met my daughter, she’s a raccoon. » Torrent d'étoiles qui s'appose sur l'azur qui persiste à le toiser. Là, les dernières notes qui ont suscité l'euphorie dans ce petit esprit émerveillé maintenant qu'elle parvient à s'arrêter sur ce qu'il avait déjà confié.

Les mains qu'elle a levé, le silence qu'elle réclame aussitôt.
Là, elle a besoin que ce soit répété, petite feuille qui tient à tout entendre de nouveau.
« Sorry, I wasn't paying attention the first time but... a raccoon ? »
Répétition obligée, surprise et presque trop portée par cette impatience insufflée.
« I want to meet her. I need too. »

À en oublier le récit qu'elle avait commencé, à ne plus offrir d'attention qu'à ce qu'il vient d'ajouter. Là, ces périples, ces nouveautés – cette compagnie improbable qu'il possède désormais. « See ! That's why I wanted ye to give me some fecking news ! » Qu'elle gueule presque, la demoiselle. Il n'y a plus que ce monde qui lui appartient, que cette nouvelle lueur réinstaurée. Lui, l'ancre première de cette force qu'elle s'était découvert quand les failles s'accentuaient, quand elles persistaient à se creuser sous ses pieds. « Ye deserve to be punch, ye know that ? » Nouvelle pitoyable petite menace qu'elle vient faire résonner – mais ce sourire qui trahit ce manque de sérieux avéré. Non, elle ne l'aurait pas fait – non, elle ne s'y risquerait pas en sachant tout ce qu'elle lui doit, à commencer par cette liberté qu'elle s'est appropriée, celle qui lui a tout donné, tout arraché, pour finalement pleinement la récompenser. « Does she likes dogs ? I've one ! » Là, le téléphone que les phalanges n'avaient pas lâché, la galerie qu'elle se met à arpenter, ses mille et une photos de cette âme qu'elle passe, essayant de ne pas s'y attarder. Là, le chien qu'elle vient lui montrer, qu'elle ne résiste pas à l'envie de lui présenter. « Name's Griswold, I gave him this one 'cause of the street where I met Sunny the first time. I mean, Keith – really, it's a long story. Anyway, that little beauty was a gift from him for me birthday. And I'm fecking sure they could be fine together ! What do ye think ? » Presque penchée sur cette pauvre petite table qui peut les séparer. Avide de cette réponse qu'il pourrait avoir à formuler, là, jusqu'à cette nouvelle idée qui s'est mise à germer. « Do ye have pictures ? I want to see her ! Please, please... » Gamine presque capricieuse qui exige – pour ne rien changer. Oh, elle retrouve pour sûr cette même énergie que les limbes semblaient vouloir lui arracher. Bouclier sacré qu'elle possède désormais par cet amour qu'il lui a concédé. Lui, lui sur qui elle parvient difficilement à ne pas s'étaler. En vain, il y a ces instincts qu'elle ne pourra jamais réellement maîtriser. « Ye know what ? Ye have to meet Clarence and ye need to come with yer famous daughter. » Et voilà qu'elle s'emballe déjà, petite chose qui croit d'ores et déjà pouvoir tout organiser.     





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Aaron Jenkins
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▬ Ven 1 Juil - 16:22 ▬
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Aaron Jenkins & Leaf Haynes




Aaron a toujours des histoires improbables. Des moments de vies qui mis bout à bout créent tout un lore autour de sa personne et de sa vie que peu de gens pourraient croire vrai. Oui, il a vécu tout et surtout n’importe quoi. Un jour peut-être qu’il écrirait, qu’il laisserait aller ces moments, même s’il ne se trouvait pas le meilleur ou plus légitime pour raconter son histoire. Après tout, n’est elle pas faite des histoires des autres? Sans les autres qui composent sa constellation, il serait qu’une petite étoile au milieu de l’univers, une qui brille pas nécessairement plus fort que les autres. Avec eux, il est différent, important, fait partie de quelque chose, d’un univers de possibilités, d’un océan cosmique de liens et d’histoires. Leaf en fait partie, elle ne l’a jamais quitté, mentalement. Bien sûr qu’il aurait aimé être là pour l’aider, bien sûr qu’il aurait dû être toujours dans son carnet d’adresse, même loin, même avec la séparation. Un commun accord, des chemins qui s’étaient séparés à un moment précis, pour qu’ils puissent se retrouver, aujourd’hui, dans ce café, à cette université…Drôle comme parmi la traversée clandestine de l’Atlantique et les rapports avec la mafia irlandaise, Leaf releva que le raton-laveur comme animal de compagnie. Sa fille. La plus importante.yes, a raccoon. She’s very clean, she doesn't eat trash you know. They do that in the wild if they are hungry and she eats more and healthier than me. I can’t wait for you two to meet.

Vraiment, une étincelle dans le regard à la perspective de cette rencontre. Zelda adore rencontrer des gens, surtout ceux qu’Aaron aime. Y a qu’à voir comment elle réagit avec Sosthène, avec Archie, avec Ari…Éclat de rire à la perspective d’être frappé par le petit bout de femme devant lui. Le pire? Elle aurait carrément pu lui mettre cher. Comme si Aaron savait se battre, comme si Aaron avait déjà essayé de se battre. Il court, lui. Il encaisse les coups au pire, mais se battre? Il laisse ça à d’autres, il part du principe qu’il n’a rien à prouver. Il le ferait uniquement pour défendre ses proches. go ahead miss Haynes, punch me. But you know I’ve got a raccoon now and it does hurt like hell when they bite. Ah parce que oui, Zelda l’a déjà mordu pour jouer et il l’a senti passer. Heureusement, elle est vaccinée… non officiellement parce que le mormon n’a pas ce genre de licence. Déjà qu’il n’a pas de compte en banque. Il a juste des potes, des gens qui donnent un coup de main. she does, she’s very friendly, Si mignon ce petit chien, d’ailleurs, alors qu’Aaron était un peu perdu avec tous les noms qu’elle avait dit, qu’elle avait enchainé. Griswold ok c’est le chien. Keith c’est le mec qui est dans sa vie, celui qui l’a sauvé et …c’est aussi Sunny. Ok donc ce mec est encore dans sa vie, Alors ça va vite dans la tête d’Aaron mais pas si vite quand un autre prénom est prononcé. Clarence, cette fois, d’accord. Peut-être qu’il y a un lien. sure! Who’s Clarence? Il a pas suivi et c’est sorti tout seul, alors il se reprend. I mean, sure, I’ll met him, he’s your boyfriend? I’ll meet anyone you want Main de Leaf qu’il attrape par dessus la table pour la tenir dans les deux siennes en la regardant, souriant comme jamais. you look happy, Leaf. I mean… it’s so good to see you. And to see you smiling Petit compliment des familles. Il aurait pu rajouter qu’elle est très jolie comme ça mais il a pas envie de se faire bouffer par le chien ou le petit ami. Déjà qu’il a rien compris aux prénoms. Ca serait con de se la mettre à dos maintenant.



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▬ Sam 9 Juil - 16:43 ▬



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Certains diraient qu'une éternité s'est écoulée, que bien des vies sont d'ores et déjà passées. Certains ne sauraient pas comment se comporter, les doutes et l'appréhension en maîtres sur les instincts à brider – mais elle, oh elle, elle ne fait qu'irradier. L'énergie nouvelle, plus lumineuse que jamais qui s'immisce, qui s'impose jusqu'en les moindres interstices. Elle ne retient que l'improbable, demoiselle qui s'émerveille d'un rien puisque le reste n'est qu'ombre au tableau, que parcelles néfastes qu'elle se doit d'éloigner. Pour sa propre sérénité, pour offrir à l'esprit un semblant de calme, loin des tourments que ces autres faits pourraient éveiller. Elle s'en préserve, demoiselle qui n'aspire plus qu'à vivre, qu'à s'épanouir, qu'à jouir de cette nouvelle chance donnée. Là, cet engouement pour la bestiole dont il s'est entichée, cette fille évoquée dont il semble si fier – lui que les chemins ont éloigné jusqu'à finalement le propulser dans cette magnifique réalité. Les pièces du puzzle qui s'emboîtent, qui parviennent à toutes se relier. Attentive alors, à tout ce qu'elle a manqué. Attentive au récit de cette vie dont elle s'était écartée au profit d'une autre quête, d'une autre volonté malgré tous les souvenirs qu'elle en garde, cette force que celui-ci était parvenu à lui insuffler. L'indépendance qu'il lui avait montrer, qu'il lui avait appris au fil de quelques mois parfaits qu'ils s'étaient concédés. Le sourire sur les lippes, les prunelles qui scintillent de cet éclat, de ces étincelles heureuses et curieuses. Le rire qu'elle ne cherche pas à retenir, cet avertissement physique qu'elle impose sous ce qu'il en vient à clamer. Qu'elle essaie, et elle est tentée. Sans méchanceté, rien que dans cet élan pour parfaire ces retrouvailles inespérées dont elle peut encore un peu profiter. Celle qu'elle entend bien actée, ces présentations qu'elle tient à faire sans attendre une quelconque réaction, une quelconque confirmation. Ces mondes qu'elle se doit de lier pour que son univers soit à nouveau complet. Elle y tient, en fait cette nouvelle quête qu'elle tiendra à honorer. Petite chose qui pétille de cette joie encore toute exacerbée. Et il accepte, finalement. Il est prêt à accéder à sa requête, Aaron, avant que la question ne soit posée. Les récits qu'elle n'avait pas terminé, allant et venant entre les sujets sans savoir s'arrêter, sans pouvoir tout clarifier. Et elle a froncé les sourcils, la demoiselle, avant d'en prendre conscience. « I mean, sure, I’ll met him, he’s your boyfriend ? I’ll meet anyone you want. » Plus large, ce sourire qu'elle tenait. Plus clair encore, plus magnifique puisque l'esprit dessine déjà celui qu'elle devait attendre pour rejoindre sa demeure et les promesses qui s'y sont faites. Sa vie, la sienne – celle qu'elle a su s'approprier malgré le dessein qu'on lui avait imaginé. Et elle va pour répondre, demoiselle indomptable, avant que la main ne soit récupérée – avant que cette attention pleine et entière ne soit interpellée. « You look happy, Leaf. Oh, elle l'est. Elle l'est désormais puisque les ombres, ces ténèbres affamées ont été chassées. S'il savait. I mean… it’s so good to see you. And to see you smiling. » Cette courbe saluée, admirée – celle qui aurait pu ne plus avoir à se lever.

C'est ce même sourire qui se teinte de cette dernière étincelle de peine.
C'est ce même sourire qui en vient à trahir le poids de tout ce qu'elle a eu à porter.
Peurs violentes qu'elle garde encore, qu'elle traîne.
Mais les forces ont été retrouvées, son puits d'éternité de nouveau réapproprié.

« Luck was on yer side then, ye came back to the right time. » Sans davantage s'élancer dans ce qu'elle peinerait finalement à nommer maintenant que tout est là, un écho silencieux – quoi qu'en partie – dans les profondeurs d'un palpitant encore marqué. Les cicatrices sont là que rien ne saurait effacer ; pas même le temps, finalement, puisqu'elle craindrait à jamais ces ténèbres qu'elle a eu à braver, celles qui étaient à une vague de pouvoir la noyer. « 'cause I'm happy now, wasn't the case months ago. But I'm with Keith/Sunny/Clarence and I guess I found me place after all that time believing I've none. » Un haussement d'épaules, petite folie sous-entendue dans ce qu'elle vient formuler. L'évidence même qu'elle s'est mise à chérir avec férocité. Cette place qu'elle ne possède qu'aux côtés de l'homme désigné, persuadée de n'être rien qu'une ombre lorsque ses lueurs dorées ne peuvent la couver. Oh, elle est heureuse, Leaf, à n'en plus douter. Elle s'est révélée dans sa plus belle luminosité, plus entière que jamais. « But this man show me that I was wrong to trust me father, like ye tried to tell me years back. Guess I was meant to be with him, ye know ? It was too obvious and I understood it when he died. Well, his death was fake 'cause he was an undercover cop, something like that. Clarence is his real name, and he came back to me despite his first choice to let me believe in his death. I was ready to give up, I wasn't able to stay if he wasn't there... I know it's pretty hard and ridiculous but I'm serious here, I have to be with him. I'm happy 'cause I'm finally someone, thanks to him. » Un haussement d'épaules, comme si ses paroles n'étaient pas aussi lourdes de démence qu'elles ne le sont en vérité. Persuadée, Leaf, de cette normalité qu'elle est venue confiée, en s’enfonçant encore dans cette obsession, à trop parler. Conscience qui s'offre finalement ce frisson pour essayer de ne pas plus la perdre qu'elle ne l'est. « Hope ye're happy too anyway, ye better be. » Sa main qu'elle a enserré un peu plus, cette jovialité qu'elle tient à partager, qu'elle essaie d'ancrer pleinement sur cette âme à portée. Non, elle n'a pas vraiment changé si ce n'est qu'elle irradie bien plus fort ces lueurs flamboyantes que celui nommé n'a jamais fait que magnifier. « Ye have no idea how glad I'm to see ye're fine ! » À nouveau ces pétillements qui se trahissent, ces sautillements mesurer que les bras viennent plus ou moins marquer. Elle ne cache rien, petite feuille, puisque chaque émotion est doublée dans l'esprit dérangé que beaucoup, pourtant, ont à lui envier.      





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▬ Mer 7 Sep - 20:55 ▬
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Aaron Jenkins & Leaf Haynes



Des étrangers à cette conversation auraient pu allègrement penser qu’ils étaient tous les deux sous substances, sourires aux lèvres, bonne humeur qui rayonnait, deux étoiles illuminant la nuit de leurs récits et éclats de rire. Ils en ont vécu des choses, tous les deux, ensemble mais surtout séparément. Aaron a essayé de raconter ce qu’il pouvait, il avait pour l’instant pas mentionné tout ce qui se passait dans sa vie. Un petit bordel, essayer de savoir où il allait avec Archie… et avec Sosthène… même avec les deux. Ne pas faire fuir la petite feuille si vite avec ce genre de questionnements, juste, l’écouter, profiter de son sourire, de son accent si chantant aux oreilles de Jenkins. L’Irlande. L’envie d’y retourner, l’envie de voyager forte, et pourtant bien ancrée à Détroit depuis ce mois de janvier. Il commence à l’aimer, cette ville.
La main prenant celle de Leaf entre les siennes, il ne la lâche pas des yeux. you always had your place in this world, you just had to find the right one and… it was not in Ireland. It’s here. With him but mainly with yourself. You found yourself, am I right? Et c’est la plus dure mais aussi bien jolie des quêtes. Se trouver. Aaron pense qu’il a réussi de son coté mais que c’est aussi encore en cours. You know I can’t wait to meet him now? He must be someone very special and I’m so glad you found him. He’s very lucky to have you. Sincère dans ses compliments comme toujours et baiser qu’il dépose sur sa main, signe d’affection sans jamais aller plus loin, respect acquis dans ces mois passés à ses côtés, à dormir à moitié l’un sur l’autre à l’arrière d’une voiture, entre deux villes, deux pays.

Il écoute, Aaron, et est de plus en plus captivé par son récit… Il était flic… sous couverture… lui a fait croire à sa mort, et est revenu… Il pourrait en écrire un film mais n’est pas scénariste… une chanson serait beaucoup plus dans ses cordes. I’m glad he kinda came back from the dead then…. You’re not in danger, are you? Elle a pas l’air, ou alors elle est inconsciente? Il ne va pas juger, bien trop subjugué par la force de leurs sentiments et des épreuves travailler. Yes Leaf, I’m happy. Very happy. I never thought I would end up in Michigan but I’ve seen so many people from my past and I’m sure I met the ones of my future too…I hope one day I can introduce to some, as you will to your Sunny. Il pourrait déjà commencer par Zelda, ça serait un bon début. Qui n’aime pas faire des calins à un raton laveur? De compagnie, ok, pas sauvage, là y a des gros risques de chopper une saloperie mais pas avec Zelda. Elle est vaccinée, elle est en pleine santé et surtout elle est douce comme une peluche et plus intelligente que bien des être humains qu’il a côtoyé dans sa vie.

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▬ Mer 28 Sep - 2:19 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun ? i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage.




Elle s'est enfoncée dans ce bien-être, dans cette énergie retrouvée, dans cette euphorie imparable qui magnifie les sens et les traits. Elle s'est perdue, petite demoiselle, dans ce récit qui lui échappe, qui s'impose, qui trahi bien des confiances – mais confiance, confiance qu'elle ne peut que lui accorder. Là, la raison de cette aisance dans les mots, dans les contes qu'elle s'est mis à réciter. Petite chose distille, comme toujours, ces rayons sacrés. Emballée par cette nouvelle vie offerte, cette promesse d'avenir qu'elle peut à présent pleinement embrasser. Elle est entière, Leaf. Réanimée, sauvée des profondeurs qui cherchaient à l'aspirer. Elle s'est éveillée, sortie des cauchemars qui s'amusaient à tout nécroser. Place dans le monde qu'elle dit avoir retrouvé, qu'il en vient à accentuer. Le sourire reste, s'ancre, s'accentue même en vérité. Pétillante, la petite feuille reconstituée. S'il savait, celui-là. S'il savait pourtant la tristesse qui suintait de cette carcasse ravivée. S'il savait qu'elle s'était mise à tout abandonner, jusqu'à cette glorieuse lumière qu'ils persistent tous à lui vanter. Elle est fade et sans vie, défaite de toute volonté, de toute ambition, de toute énergie. Ombre qu'elle fut devenue, Leaf, avant que les lueurs ne percent par delà les ténèbres installées. Raison qu'elle ne peut alors que lui donner. Elle s'est trouvée, la jeune femme. Elle s'est trouvée dans cette dévotion offerte à celui qu'elle nommait. Et cet enthousiasme qu'il lui concède quant à ces potentiels présentations parvient tout de même à pleinement faire palpiter l'endocarde sous les côtes malmenées, pauvres branches que les battements agités feraient presque trembler. Chance qu'il évoque et cette légère moue qu'elle se risque à dévoiler. L'inverse, plutôt. L'inverse qu'elle pourrait avoir inlassablement à louer. Elle est chanceuse, la demoiselle, chanceuse de l'avoir trouvé – non pas l'inverse, petit enfer qu'elle peut être, qu'elle sera probablement toujours malgré bien des efforts tentés. Mais elle ne fait que hausser des épaules, petite chose. Rien qu'un geste anodin avant que l'interrogation ne tombe puisqu'elle en a trop dit, ou peut-être pas assez. Idiote trop emballée par ce bonheur qui peut avoir à la combler. « You’re not in danger, are you ? » Les mots qui manquent, cette fois. Les prunelles qui se sont légèrement abaissées, qui cherchent un point d'ancrage momentané pour finalement se relever. Le timbre qui reprend ses droits, qui parvient à chasser cette vérité qu'elle ne tient pas forcément à ressasser. Parce qu'elle n'a pas oublié, Leaf, tout ce qui pourrait s'imposer à elle s'ils savaient. Eux, démons dont elle s'est éloignée, mais qui rôdent, qui guettent, qui pourraient encore avoir à tout lui arracher – jusqu'à cette existence préservée. Elle se concentre sur tout ce qu'il pourrait avoir à dire, tout ce qu'il n'hésite pas à lui donner pour ne rien laisser s'installer – frayeurs silencieuses que seules les nuits sont en droit de pouvoir lui rappeler. « Yes Leaf, I’m happy. Very happy. I never thought I would end up in Michigan but I’ve seen so many people from my past and I’m sure I met the ones of my future too… Elle se rassure à ces dires plutôt qu'à s'enfoncer dans ce qui pourrait tout saccager. I hope one day I can introduce to some, as you will to your Sunny. » Et elle a acquiescé, petite Leaf, dans un élan retrouvé de pleine énergie indomptée.

« Ye hope ? Oh man... ye will ! » Qu'elle corrige sans hésiter, la main qu'elle a rattrapé dans la foulée – petite chose qui reste tactile malgré tout ce qu'elle pourrait avoir à s'imposer de retenue, tout ce qu'elle devrait apprendre à contrôler. Les réflexes qui mènent cette vie trop belle puisque conscience s'est enflammée, pleinement éparpillée entre joie et euphorie toutes deux bien installées. « Ye see ? That city's maybe shitty as fock but it gaves us reason to stay, right ? » Sa propre pensée, ce constat qu'elle n'a pu qu'en tirer. Petite chose qui ne fait qu'évoluer, petite fleur qui ne peut qu'éclore sous ces rayons parfaits qu'elle a su y trouver. L’œuvre et la volonté de toute une vie aux côtés de ce présent que le hasard acceptait de lui concéder. Elle ne se voit pas partir, la demoiselle ; pas seule en tout cas. Elle ne fera que suivre les pas pour lesquels toute l'adoration est donnée. Damnée, condamnée volontaire à cette prison bien-aimée. « Plus, I want to meet yer girl, it's non-negociable. » Cet air sérieux qu'elle en revient à feindre, entité instable qui cède bien rapidement à ce sourire radieux qui ne cesse d'éclaircir les traits. « And yer friends too ! We should definitely organize something soon. » Légère, cette paume qui presse à l'épaule à portée – comme pour imprimer cette supposition en celui qu'elle vient de retrouver. Elle n'y manquera pas, la demoiselle, de retrouver quelques marques dans cette existence qui, par le passé, avait su lui offrir plus que le cachot dans lequel elle s'était mise à s'effriter. Ancre de liberté qu'elle avait un jour possédé avant que son successeur ne parvienne à tout magnifier. Lui vers qui, comme trop souvent, les songes s'attardent ; assez pour forcer les membres à s'animer, le téléphone à s'allumer en quête de quelques nouvelles, d'une présence qui aurait à bientôt arriver. Volonté que de pouvoir le retrouver, autant que de pouvoir profiter de ces retrouvailles amorcées. Tout et rien, comme toujours en vérité. Les volontés emmêlées qu'elle ne parvient pas à gérer. « Just, now that ye're here, don't disappear again without a word, ok ? Do that fer me. » Réclamation qu'elle n'a pas su tenir, comme pour rassurer cette crainte encore trop présente de voir son monde s'effondrer. Parce qu'il y a sa place, celui-là, comme tant d'autres en vérité – bien qu'elle soit plus marquée, plus ancrée. L’œuvre des années et des chaînes de l'esprit qui s'étaient brisées.       





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like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Aaron Jenkins
Aaron Jenkins
the sun

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : un van habitable plus très habité - garé chez Sosthène et Eliott.. où il passe d'ailleurs la majeure partie de son temps.
cicatrices : 156

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▬ Sam 8 Oct - 12:58 ▬
Nine in the Afternoon

Aaron Jenkins & Leaf Haynes



Aaron n’est pas du genre à juger l'histoire des autres. Il a son lot de “par hasard” assez désastreux, de rencontres avec des personnes peut-être pas fréquentables aux yeux du grand public mais de qui il ne s’était pas détourné, de ces actions menées, de ces coups de mains donnés sans se poser plus de question que ça. Peut-être qu’il a trafiqué des armes en Irlande, peut-être qu’il est rentré illégalement dans son propre pays via bateau et a commencé à travailler pour un ancien terroriste irlandais à New York pendant quelques mois. Peut-être que sans ça il aurait pas pu s’acheter un van, faire le tour du pays, sauver sa princesse Zelda et arriver à Détroit. Refaire sa vie dans le Michigan, poser ses valises… avancer d’une façon qu’il n’avait pas imaginée. Revoir Leaf rouvre quelque chose dans son cœur. Il l’a vraiment aimé, la petite feuille, pendant près d’une année. Pourtant, rien de bizarre là, juste, un vrai sentiment pur, du bonheur de la revoir, de voir qu’elle va bien, de la savoir en couple avec un mort vivant ou un Greyjoy. Comme dans Game of Thrones, “ce qui est mort ne peut pas mourir” . Si le type est revenu une deuxième fois c’est qu'il ne va plus jamais partir. Et ça, c’est un bon point. Et il va trop loin mentalement à imaginer le petit ami de la brune comme un zombie / chevalier d’heroic fantasy. Il ne lui dirait pas. Heureusement que personne ne pouvait lire ses pensées. Remarque ça relancerait probablement les consultations psychiatriques dans l'État du Michigan. I can’t invite you for dinner at mine as I live in a van but … we can always have a barbecue outside, I’ve got space. And several chairs. Aaron vit au camping toute l’année et n’a absolument pas honte d’inviter du monde, jouer de la guitare près du feu et boire quelques bières. Ça marche surtout bien en cette saison mais il a déjà fait cuire du bacon dehors les pieds dans la neige. Rien ne lui fait peur.

Il remarque son regard vers son téléphone, tout comme ses gestes envers lui. Elle est là et a envie d’être ailleurs en même temps. Sentiment qu’il comprend parfaitement. Il n’a pas regardé le sien mais est persuadé que deux personnes pourraient avoir laissé leur trace par là. Faut vraiment qu’il raconte à Archie…. Ou à Sosthène…. Mais est ce que Sosthène serait pas jaloux? Ou Archie? Non, techniquement il n’est en couple avec personne. Pourquoi il irait raconter toute sa vie à Sosthène qu’il connait que depuis trois semaines mais qu’il a envie de voir tout le temps? Et Archie n'a pas le temps pour ça… quoi qu’il adore ses histoires de voyages. Il réfléchit trop à cet instant. Y a une promesse à honorer. Sourire qu’il rend à Leaf et main qu’il prend dans les siennes. I promise you Leaf I will not disappear anymore. And you… will not either. It’s a sign we meet again here. I won’t give you up. Il se redresse et se permet de déposer un baiser sur sa joue avant de reprendre sa place assise, les mains toujours sur la sienne. I think I can hear people moaning cause we’re still here… is it closing soon? Il est tard et ils sont en semaine, alors probablement. Un signe aussi, se séparer pour l’instant et se retrouver après. Sinon, il a un side-car et de quoi aller faire un tour.
 

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I'd pay again just to keep from stopping it now
I tried to keep my head above the ocean of my doubt
I'm feeling like a dreamer, don't you try to wake me now
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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 718
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Jeu 20 Oct - 15:06 ▬



Nine in the Afternoon
CODAGE PAR TETRADKE


will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun ? i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage.




Futur qu'ils sont à même de pouvoir tenir, lien impérissable qui semble s'ancrer – pleinement se rappeler à l'instant puisqu'ils se sont retrouvés, puisque les chemins sont à même de pouvoir encore se croiser. Elle se plaît à y croire, la demoiselle, à cette proposition, à cette invitation toute juste offerte. Un semblant de normalité dans l'immensité de son petit monde bousculé. Un soupçon de repos pour l'esprit qui aurait simplement à souffler, à profiter des petites joies que le hasard lui concède enfin volontiers. Plus à même d'y croire, la demoiselle, loin de cette déchéance dans laquelle elle avait été enfoncée. Loin du spectre, plus lumineuse encore que par le passé – à n'en pas douter. Et elle a acquiescé, Leaf, sous ce qui est supposé – un rire léger qui brave les pulpeuses quant à l'évocation de ce qu'il se risque à vouloir confirmer. Il aura de la place pour tous les recevoir, tous les rassembler. Un semblant de perfection autour de quelques flammes pour festoyer des retrouvailles improbables qu'ils ont entamé. Deux vies à relier, deux vies autrefois liées qui n'ont plus qu'à apprendre de ce qu'elles ont manqué. Elle y tient, elle y tiendra encore quand elle aura à rejoindre ce soleil dont elle guette encore, instinctivement, l'arrivée. Une promesse qu'elle a réclamé dans la foulée, une vieille frayeur soulevée qui s'est manifestée – cette absence, ce silence qu'elle ne parvient plus réellement à supporter. Que ce soit pour ceux qui lui sont chers comme pour celui qu'elle a d'ores et déjà trop nommé, jusqu'à tout balancer, la confiance si aisément donnée. Et il s'est animé, celui-là, brisant le court des pensées, des possibles petites peurs qui auraient eu à s'animer. Les mains prises, les paumes récupérées tandis que ces syllabes s'ancrent dans l'encéphale captivé. « I promise you Leaf I will not disappear anymore. And you… will not either. It’s a sign we meet again here. I won’t give you up. » Un signe, une réalité. Un signe qui ne fait qu'accentuer les croyances de la petite chose envers ces cieux miséricordieux, plus à même de pouvoir rendre justice à cette clarté qu'elle avait tant insufflé. Un signe, et elle n'a fait qu'acquiescer. Convaincue par ce qu'il a nommé, elle qui ne reviendra pas sur cette possibilité. Baiser qu'elle accepte alors, sans regret. Une promesse un peu plus marquée. « I think I can hear people moaning cause we’re still here… is it closing soon ? » L'heure. L'heure qui se rappelle et son déroulement qui ne s'est pas arrêté. L'heure à laquelle aucune attention n'était prêtée puisqu'elle profitait de cet instant, de cet imprévu tout en guettant les merveilles de cette vie qu'elle a su récupérer. « To be honest, I don't know. » Parce qu'elle est loin de tout cela, la feuille réanimée, trop enfoncée dans son petit monde pour prêter un œil attentif à tout ce qui, autour d'elle, continue normalement de tourner. « Maybe, but we're gonna see each other soon, right ? » Là, pour appuyer encore ce qu'ils s'étaient mis à organiser. Sans date, sans précision – rien qu'un fait qui sera de toute évidence honoré.

Et elle s'est levée, petite chose pleine d'énergie, pleine de volonté. Elle s'est animée pour laisser à ceux-là l'opportunité d'en finir avec ces interminables heures de service qu'ils n'ont fait qu'accentuer. « Me man's gonna be here soon anyway and before I can talk to him about ye, I prefer to spare ye his angry eyes. » Éclat trop sombre qu'elle ne tient pas à voir s'élever avant que les choses puissent être expliquées, avant que le cœur qu'elle adore et pour lequel elle en vient encore à tant se dévouer puisse être rassuré. Volonté de concilier ces fragments du passé avec ce présent qu'elle ne peut cesser de vanter. Petite chose magnifiée qui tient à tout unir pour pleinement s'y abreuver. « Here ; le téléphone qu'elle tend, qu'elle appose contre la paume récupérée. Choix qu'elle ne laisse pas, Leaf, puisqu'elle tient à faire valoir tout ce qui fut énoncé. I want everything 'bout ye, phone number, instat, twitter, I don't care but everything. And ye have to give me where ye live. » Parce qu'ils auront à s'y présenter, rien que pour pouvoir assister à cette collection de chaises qu'il s'était mis à désigner. Le sourire qu'elle n'a pas perdu, qu'elle laisse traîner. Ce sourire si singulier qui rappelle que les éclats de lumière de ce monde peuvent encore subsister – à force de volonté, à force de détermination malgré tout ce qui aurait à les étouffer.        





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