Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob

Aller en bas 
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Lun 4 Avr - 21:37 ▬

Clarence

&

Jakob

You gotta serve your country
Gotta service your girl


Les deux pieds dans le gazon, les deux mains dans les poches, il fixe ce carré de pelouse qu’il a déjà condamné. Maigre sacrifice, ridicule offrande nécessaire à ce dernier projet. Les prunelles rivées à ces cartons qui abritent encore les prémisses de cette surprise qu’il espère à meme d’etre appréciée. Il a promis une pièce, il a parlé de monter cette cloison au milieu du salon pour lui donner un atelier. Il a énoncé cette premiere idée, se gardant bien d’informer la premiere concernée de l’évolution de ces idées d’aménagement. Et ce sourire aux lèvres qui s’ancre, s’affirme comme il imagine déjà les cris et les rire, les bravos et les hourras. Imbécile amouraché qui en oublie l’éventualité que les choses, qui sait, pourraient ne pas se dérouler comme il l’espérait. Qui, volontairement, a pris sur lui d’ignore la moindre concertation avant de tout organiser. Un carré de pelouse contre un coin de salon, une annexe contre une simple pièce aux dimensions dérisoires. Le calcul a semblé d’une étrange simplicité, les dépenses en revanche qu’il n’est plus à compter.

Les deux pieds dans ce jardin qu’il s’apprête à amputer, il attend la présence du comparse qui ne devrait plus tarder. Le frère, l'ainé, dont il a troqué les services contre la promesse de quelques bières et d’un tour d’essais de ce nouveau barbecue qu’il n’a pas encore étrenné. Deux suffiront. Deux paires de bras motivées bien plus fiables que tous les ouvriers qu’il aurait pu embaucher. La conscience qui n’aura qu’elle meme à blâmer aussi, puisqu’il sait d’avance qu’ils n’auront pas terminé dans les délais qu’il s’est fixé et qu’ils seront seuls à en endosser la responsabilité. Quoi qu’à dire vrai, ils auront certainement cette part de tort à faire endosser au houblon et aux quelques conversations qui viendront bien s’articuler au fil de la journée.

Et il lorgne l’allée, Clarence, il guette la bagnole qui viendra s’y ranger et pour laquelle il a exceptionnellement daigné ranger ce garage qui n’avait jusqu’ici jamais vu la couleur de sa propre voiture. Refuge qu’il s’était approprié, qu’il réservait à la presse et aux poids dont il use pour ne pas voir revenir s’installer ces rondeurs dont il s’est enfin débarrassé. Il a tout préparé, le colosse, tout orchestré de ce plan bien rodé et pourtant encore bien trop soumis à cette part de hasard qui viendra tout perturber. Qu’importe. Ils auront essayé. Qu’importe puisqu’elle en verra l’avancée, puisque la surprise, à defaut d’etre terminée, sera tout de meme dévoilée.

Et quand ronronne ce moteur attendu, quand il reconnait la silhouette au volant, il est deja à l’affut. Presque trop enjoué, probablement trop caféiné. Et il guide, et il mime, comme si l’allée eu pu cacher le moindre danger, comme si les angles morts de la bagnole eurent eu à redouter le moindre obstacle malgré la voix dégagée. Il mime, s’agite, rien que pour s’occuper, pour ne pas avoir à cogiter.
« Here. Naaa just.. yeah, a bit to yar left aaaaand ya’re good ! » Il en trépigne, grand escogriffe pathétique, gosse surexcité qui remonte jusqu’à la portière pour accueillir celui qui vient arriver. « I’m soooo happy ya could make it man. » Le poignet saisi, la main resserrée avant que les poings n’aient à s’heurter dans une accolade depuis longtemps instaurée. Et sans souffler, sans laisser le temps à ce comparse de s’installer, il lui designe deja le jardin où ils ont à travailler. « Over here, ya don't need a tour, right ? Glad to have ya with me today.» Il trépigne, manières de gamin que rien ne parvient à calmer. Trop fier, Clarence, de ce petit projet, trop heureux d’avoir à passer la journée en sa compagnie. Trop impatient aussi, trop impatient surtout, de voir se profiler le résultat de ce qu’ils sauront realiser.

« Come in man. Beers are in the fridge, tools’ on the deck. Most of the supplies are over there. » Ce petit tour du propriétaire qu’il ne prend pas réellement le temps de lui faire faire puisque qu'il eu plus d'une occasion de découvrir les lieux durant le déménagement. Il se contente de designer les cartons et la taule entassés sous les bâches à l’autre bout du jardin, il se contente de tapoter du bout des doigts sur la table du patio où les outils sont posés quand il passe à portée. « Aaaand.. les yeux rivés à sa montre… we’ll have ‘till half past four before she came back with Ethan, meaning more than six hours of work minus lunch break. This is prefab, basic stuff, we should be able to build whatever it’s supposed to have as a foundation, right ? » Trop enjoué en définitive pour avoir songé à verifier ces quelques notions qu’il n’a jamais eu à exploiter. Cretin, Clarence, imbécile qui s’en remet à celui là pour un peu rationaliser, apaiser cette espèce d’hystérie que l’impatience a si bien attisée.



_________________


Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson
Jakob Hanson
greeting the menace

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans une maison aisée d'un quartier résidentiel calme et serein. la faute - ou grâce - à ces nouvelles âmes qui se sont ajoutées au portrait de famille. il trouve toujours quelque-chose à refaire pour s'occuper.
ombres et névroses : quelques cicatrices ici et là, les restes des guerres menées, de son précédent métier.
cicatrices : 229
crédits : chat.noir (c) astra (c)

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Lun 18 Avr - 14:57 ▬



You gotta serve your country,
gotta service your girl
CODAGE PAR TETRADKE


Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




Trente minutes. Trente minutes pour réfléchir, pour songer à ces prochaines vacances encore retardées, à ces naissances qui viendront parfaire cette famille qu'il a su créer, pleinement s'approprier. Les rêves réalisés, cette stabilité qu'il pensait ne jamais pouvoir s'octroyer. L'âme est encore blessée de tout ce qu'elle se doit de porter, ces méfaits, ces atrocités innomées qui ne sont que secrets derrière les prunelles opaques et abîmées. Trente minutes pour retracer ces années qui viennent de s'écouler. Ces maux essuyés et ces bonheurs empoignés. Cette existence magnifique qu'il a tant souhaité pour celui qu'il se doit de retrouver, celui pour qui il persiste à s'inquiéter. Trente minutes, c'est trop peu pour le tenir éloigner des dangers qui pourraient avoir à se rappeler. Trente minutes, c'est trop peu pour le tenir écarter d'une finalité qui pourrait davantage s'approcher ; l'uniforme qu'il a choisi d'endosser en tord aussi dans ce souhait qu'il garde encore précieusement, pour lequel il a œuvré dans l'ombre ; de la pire des manières, un sang de plus sur ses mains bien qu'il ne s'en soit pas approché. Un souffle. Trente minutes et les paysages qui défilent encore jusqu'à cette petite ville voisine dans laquelle il est à s'engouffrer, la main qui caresse continuellement la chienne qui l'accompagne en ces lieux éloignés. Il songe, Jake. Il essaie de penser à tout ce qui pourrait encore entraver cette sérénité qu'il lui avait dit de trouver. Cette idiote qu'il a choisi de réintégrer à cette vie qu'il devait récupérer. Oh, il a gueulé, il a juré, il a insulté ce précieux frère pour ces choix improbables, ces trop grandes stupidités. Mais qui est-il, l'aîné, pour juger ce que cet endocarde s'est mis à réclamer, finalement. Parce qu'il avait cédé, lui aussi, à cette pression sanguine quand les traits de cette femme s'étaient dévoilées. Il avait cédé, jusqu'à laisser la folie guider les pas pour finalement lui offrir sa plus grande raison de prospérer. Il en souffle encore, sans un mot, sans un rire. Seulement un filet d'air avant que la silhouette n'ait à se dessiner, avant que cette baraque ne soit enfin ralliée. Et il le laisse faire, il le laisse guider – sans écouter, plus amuser qu'agacer. Il laisse faire jusqu'à pouvoir enfin pouvoir s'y risquer, cette accolade nécessaire puisque l'âme tient encore à s'assurer de ce bien-être qu'il n'a pas été en mesure de trop veiller. Ce rôle que l'ignorance première avait entachée, ce rôle qu'il aurait voulu mieux honorer dès que l'occasion lui avait été donné. « Still don't know why I accepted to do tha' but hey, I'm here. » Un haussement d'épaules, le sourire qu'il a laissé prendre les traits maintenant qu'il s'est imposé. « Well, we're here actually. » L'animal qu'il rappelle, Faith qui s'empresse de rejoindre ses jambes quand elle est appelée. Fidèle alliée à qui cette caisse qu'il a lui-même amené est confiée et qu'elle semble trop heureuse de pouvoir porter. Et il suit, celui-là. Il suit celui qui rayonne de cette impatience inimaginée. Improbable changement, celui-là presque capable de lui faire regretter d'avoir envisagé qu'il pourrait se relever sans celle pour qui tout ceci est orchestré. Il suit, le regard qui s'attarde tout de même sur ce quotidien qui prend forme – lui qui s'assure de ne rien manquer, attentif qu'il en devient puisque trop d'absences sont à rattraper.

Mais il veillera, Jakob.
Il fera de son mieux pour faire valoir cette épaule proposée.
Non, il ne le fera pas changer d'avis, mais il fera en sorte que rien ne puisse plus le tourmenter.
Une promesse pour lui-même, un nouveau but pour lequel il se refuse d'échouer.

« Six ? Hm... » Il tique, grimace en partie – non sans cette espèce de moquerie qui suinte du sourire qu'il a laissé se dévoiler. « Won't be enough if I need to do all by maself. » Là, il s'avance enfin, taquinerie qu'il accompagne d'une légère tape contre le flanc de celui qu'il dépasse pour s'enfoncer dans ce jardin qu'ils ont à torturer. Cette assistante qui s'installe déjà à ses côtés, qui délaisse ce qui lui avait été donné pour le laisser à portée. Liberté qu'il lui rend puisque ces deux autres viennent l'accueillir pour pleinement l'occuper. « So, beers, in the fridge. Ya know what ya need to do, lil' duck. » Un clin d’œil, lui qui installe déjà tout ce qu'il peut là où la place n'est plus à manquer. Il contemple, il calcule, il essaie de se mettre d'accord avec lui-même sur tout ce qu'ils auront à faire, ce par quoi ils ont à commencer. Un souffle, le soleil qui tape quand même malgré ces premières lueurs d'un printemps qui peine à s'élever. « Ya're alright ? » Quand il lui revient, quand cette offrande est confiée. Un instant, rien qu'un moment pour s'assurer qu'il n'a rien manqué. Parce qu'il n'oublie pas les fréquentations de la demoiselle qu'il a choisi pour l'accompagner. Il n'oublie pas tout ce que ce frère qu'elle possède pourrait amener avec lui de risques pour celui qui se tient à ses côtés et ce gosse qu'il ne tient pas à voir exposés. « I mean, everything's fine ? » Sans trop en dire, sans davantage s'étaler ; lui qui ne sait pas vraiment comment amener ces questions qu'il craint d'avoir à poser. Parce qu'il a déjà trop fait, parce qu'il s'est trop enfoncé dans sa folie pour préserver celui qu'on essayait de tourmenter. Parce qu'il n'hésiterait pas à recommencer, et qu'importe tout ce que ça pourrait le forcer à oser. Qu'importe puisque cette sérénité que tous ont à s'approprier en vaut largement les efforts qu'il aurait à user. « Seems so but I want to be sure, ya know. » Pathétique qu'il en deviendrait presque, lui qui insiste quand il s'était promis de ne pas trop en faire.     





_________________



alone and together
“You've nothing but war inside you” ; they said. And I spoke to God today, and she said that she's ashamed and I feel the same. Arms wide open, I stand alone. I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Mar 31 Mai - 19:11 ▬

Clarence

&

Jakob

You gotta serve your country
Gotta service your girl


Il s’est laissé emporter, grisé par ces projets qui se sont mis à grouiller. Le cœur léger, le colosse, pour la première fois depuis des années. Ainsi elle n’est que faussement outrée, la mimique qu’il affiche apres la pique qui lui est adressée. « Outch ! Low blow ! » La reponse ordinaire, automatisme que la voix laisse entendre chaque fois que l’ego est visé. Et pour lui donner tort dans la foulée, il s’est deja avancé, le colosse vexé, il a déjà dans l’idée de lui montrer cette grande et parfaite volonté à se mettre à l’ouvrage. A pouvoir clamer avoir fait, sinon tout, la vaste majorité des travaux qu’il leur faut avancer. Minable petit ego qui voudrait s’en vanter quand il sait pertinemment que seul il y passerait de bien trop longues journées. Plus encore puisqu’il est déjà, malgré cette présence affirmée, en train de laisser l’esprit se déconcentrer. Les travaux oubliés l’espace d’un instant où le regard s’attarde sur ce troupeau de clébards qui détale dans le jardin. Il en souri, le bougre, ce rictus niais ancré au coin des lèvres comme il s’y laisse bercer, là, à cette banalité. Il la savoure, Clarence, cette vie retrouvée, cette seconde chance qu’il a su s’approprier. Au point que la question semble absurde, presque inappropriée tant il lui semble evident pourtant qu’il nage ici en plein petit bonheur. Presque inutile pour celui qui croyait ne pas avoir à l’en assurer.

« Fine ? Oh I’m more than alright and everything’s more than fine ! Sure I still miss Charlotte, and ma swimming poll and the sun… why does everything has to be so grey up here ? I guess I had forgotten how dull this State might be. » Parce qu’il n’en a rien oublié, Clarence, de ces jeunes années. Ni de celles où il se pensait ainé d’une maigre fratrie, ni de celles où il a appris à composer avec lui. Ni des gamineries enfantines aux cotés de Billy, ni de l’adolescence torturée entre famille et secrets. Et il en ricane, le colosse amusé, il se marre à l’ironie de ce que la mémoire est à appuyer. Les secrets. A croire qu’au final il était fait pour y baigner. Parce qu’enfin c’est là la seule chose dont il puisse se plaindre à premiere vue bien qu’il ne s’agisse pas réellement d’un probleme. « I mean… I shouldn’t complain I know, we’ve got plenty space and a nice garden and everything, but getting back to ma live.. yeah there’s a part of me who miss the southern sun, ya see ? » Et il toise. Silence qu’il s’impose pour jauger un peu de cette reponse qu’il devine loin de celle attendue. Ces desideratas bien différents de ce que cet ainé avait en tete puisqu’ils ont déjà eu à évoquer ce qu’il essayait sans doute de soulever.

« But ya weren’t talking ‘bout weather and confort, were ya ? »

Oh il ricane encore, grand escogriffe planté au milieu de sa pelouse. Il glousse. Pas pour s’en moquer, non puisqu’il est en partie touché de le voir encore s’en inquiéter. Non il se marre d’etre encore à ses yeux le cadet trop fragile ou trop sot sur lequel il persiste à veiller. Ces rôles trop bien ancrés, sans rancunes, sans rancœur, pas meme cette lassitude que l’ego n’a pas le cœur à faire valoir. Touché, oui, de voir qu’il s’acharne à y veiller. « Listen. I know ya had hard time admitting that, well maybe ya haven’t admit it at all yet. But she’s here. To stay. I love her. Ethan love her. It’s not like I could expect anything better ! They went from perfect strangers to that glorious complicity they now have. Even if, hey ! Les epaules haussées, le rictus scellé aux lèvres et la voix dansante à cette nouvelle légèreté.  Sometimes I must admit they’re too much for me to deal with. They’re like teammates when it comes to get on to ma nerves…  but I guess I’m not the one to complain ‘bout that. » Et il s’est avancé pour finir, a franchi ces quelques pas qui les séparaient pour venir faire claquer sa paume contre cette épaule à portée. La franche accolade pour mieux le designer, mieux l’inciter à répondre à cette question, la lui retourner.

Et ce sourire encore, ce rayonnant sourire qui ne l’a pas laché. Plus convainquant sans doute que toutes les réponses qu’il pouvait lui donner. Il est heureux Clarence, n’a pas à s’en cacher
. « The team on ma back is made of a single duo, a small beach volley party at most if we count the dogs.. but ya ? Damn’ ! Ya have almost a full socker team to deal with ! » Il s’y essaye encore, cherche à rappeler cette autre vérité qu’il est prêt à clamer.  Pas une moquerie, rien qu’une plaisanterie, une manière mal habille d’amener cet autre sujet pour un peu l’encenser. Tant par sincérité que pour un peu l’amadouer, s’éviter cette morale qu’il pourrait bien s’efforcer de lui assener et dont il espère pouvoir se passer. « Man ! How do ya cop with that ? I mean… Hey don’t laugh at me ! I’m not kidding here. Who cares ‘bout yar damn’ medals and stuff... ya’re a real life hero on a daily basis, dealing with this family the way ya do. *For the way ya keep watching over me when ya’ve that said family to care for… for the way ya’re always there for the one ya care ‘bout…* Ya are, I swear ! » Ces dernieres pensées qu’il ne formule pas, qu’il garde pour lui. Effusions pitoyables qu’il ne lui imposera pas pour ne pas se répandre en mièvreries dont ils n’ont pas besoin. Il le sait déjà, Jake, il ne peut l’ignorer. Il sait déjà la longue liste des choses pour lesquelles, jamais assez, il a à le remercier. Ironie fabuleuse encore quand notre homme en ignore bien des entrées.


_________________


Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson
Jakob Hanson
greeting the menace

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans une maison aisée d'un quartier résidentiel calme et serein. la faute - ou grâce - à ces nouvelles âmes qui se sont ajoutées au portrait de famille. il trouve toujours quelque-chose à refaire pour s'occuper.
ombres et névroses : quelques cicatrices ici et là, les restes des guerres menées, de son précédent métier.
cicatrices : 229
crédits : chat.noir (c) astra (c)

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Jeu 9 Juin - 3:43 ▬



You gotta serve your country,
gotta service your girl
CODAGE PAR TETRADKE


Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




Grondent les besoins de protecteur, cette vieille manie qui lui est restée. Gronde cette volonté de garder un œil sur celui que les ténèbres ont manqué d'entacher, ce frère que le hasard lui confiait sans qu'il ne soit à même de l'anticiper. Lui, celui qui se tient à ses côtés, lui que les ombres ont tenté de ronger jusqu'à pleinement tout annihiler, jusqu'à cette glorieuse essence qu'il tient alors à veiller. L'inquiétude tenace, trop bien insufflée dans ces veines affolées. Il guette, il toise – il s'imprègne finalement de ces sourires qu'il parvient à partager. Plus serein, lui semble-t-il. Plus à même de se relever, de se défaire des chaînes que les profondeurs avaient jetés pour l'y condamner. Patient, Jake. Patient pour pouvoir s'assurer des dires qui auraient à lui être donné, des confidences qui pourraient être gardées. Il en devient peut-être insistant, ce regard qui s'est mis à régner, à peser sur les épaules de celui qu'il est venu aider. Clarence. Clarence changé depuis que tout ce qu'il appréhendait fut tout de même orchestré ; à manquer de le rassurer, à parfois le faire encore plus douter. Entre deux feux, Jakob. Entre volonté de croire en cette parfaite petite vie menée et la frayeur de voir quelques dangers le rattraper. Un souffle, rien qu'une maigre inspiration pour ne pas continuer – l'élan qu'il retient, la joue mordue en secret avant que cette voix n'est à s'imposer. « Fine ? Oh I’m more than alright and everything’s more than fine ! » Il acquiesce, les prunelles n'ont pas dévié. Ce sont les traits qu'il observe, les lignes derrière les phrases énoncées. Mais il dévie, s'attarde sur ce qui n'a jamais réellement importé. Pluie et beau temps contés, regrettés dans ce récit trop enjoué. Il secoue brièvement la tête, billes brunes qui se lèvent un instant avant de s'en remettre à ce jardin qu'ils ont à maltraité. Pas un mot, pas un soupir. Rien, rien que ce sourire léger sur les pulpeuses qui ne se sont pas déliées. Morceau de terre que les paroles viennent désigner, lui qui continue d'y lorgner – égaré dans ses songes, dans quelques pensées emmêlées. Les inquiétudes qui saisissent l'occasion pour s'accentuer, pour se renforcer – comme s'il s'était mis à craindre que quelque-chose soit à être caché. Coupable toute désignée qu'il pourrait d'ores et déjà nommer ; cette demoiselle qu'il espérait le voir oublier. Un lien trop bien installé entre cette vie feinte et celle qu'il se devait de pleinement retrouver. Les frontières brisées maintenant que les pas de cette dernière ont à joindre les siens dans cette demeure qu'il leur a trouvé. « But ya weren’t talking ‘bout weather and confort, were ya ? » Non, mais culpabilité se risque à légèrement frétiller pour se trouver une petite place dans l'encéphale beaucoup trop sollicité. Parce qu'il est sincère, ce bonheur qu'il croit pouvoir lui observer. Il suinte des prunelles qui semblent encore à même de s'émerveiller – et lui, lui qui pourrait encore avoir à tout ruiner avec ce pessimisme qu'il n'a jamais su réellement contrôler. Un maigre rire, c'est tout ce qu'il parvient à faire entendre. Un son délicat qui résonne à peine, qui brise néanmoins cette espèce de silence instauré. Veilleur attentif qui reste tout de même sur cette position puisque la réponse qu'il espérait n'a pas été donné – si tant est qu'il s'attende à quoi que ce soit en vérité.

« Listen. I know ya had hard time admitting that, well maybe ya haven’t admit it at all yet. But she’s here. To stay. I love her. Ethan loves her. » Relevé, le regard. Posé sur celui qui tente de le rassurer. Il écoute, l'attention toute offerte pour ne rien manquer. Il entend et il imprime chaque syllabe, chaque note de ce qu'il en vient à lui concéder – cette parcelle de joie qui manquait et qu'il semble s'être réapproprié. Celle qui s'étend visiblement jusqu'à ce gosse qu'il a gardé, qu'il a veillé quand celui-là risquait sa vie par-delà les frontières de leur réalité. Il acquiesce alors encore, par instinct, par réflexe, pour concéder cette oreille attentive sans que les mots n'aient à s'immiscer. Bénéfice du doute qu'il continuera de lui donner, à l'absente évoquée. Pour lui, rien que pour ce frère qu'il tient à voir prospérer dans cette quiétude retrouvée. L'accolade acceptée, rendue – le sourire qui semble lui revenir sans qu'il n'ait à forcer. Là, il croit pouvoir saisir cette détente au vol, la possibilité au final de ne rien gâcher. « Yeah. » La courbe plus accentuée, les traits qu'il a relevé. Non, il s'en tiendra à ces paroles pour se convaincre que nul danger ne viendra ici l'acculer. « The team on ma back is made of a single duo, a small beach volley party at most if we count the dogs... but ya ? Damn’ ! Ya have almost a full socker team to deal with ! » Réalité qui prend, qui rappelle finalement les faits. Elle est grandiose cette parade orchestrée, celle dans laquelle il se laisse finalement happer. Trop aisément, c'est un fait, mais fierté qui s'éveille pour tout accentuer. Fierté qu'il ne peut évincer quant à ce qu'il vient de désigner, cette famille pour laquelle il continue de tant œuvrer. « Don't start. » Il essaie, il essaie d'endiguer ce qui pourrait suivre. En vain. « Man ! How do ya cop with that ? I mean… Les mots qui suivent, qui s’enchaînent, qui forcent ce rire un peu gêné à se trahir. Hey don’t laugh at me ! I’m not kidding here. Who cares ‘bout yar damn’ medals and stuff... ya’re a real life hero on a daily basis, dealing with this family the way ya do. Et pourtant, ce n'est qu'une mission de plus – la plus importante qui soit. Soldat qui reste, Jakob. Conditionné à faire de son mieux, cette ambition qui se reporte jusqu'à cette vie qu'il s'est approprié – ce rôle qu'il tient chaque jour à honorer. Pour cette famille mentionnée, pour tous ceux qui un jour se seraient tournés vers lui – par nécessité. Ya are, I swear ! » Flatté, mais la mémoire qui rappelle tout de même tout ce qu'il n'a pas pu empêcher. Ces vérités maintenues qu'il ne peut décemment pas partager ; pour les protéger. Tous, même celui qui continue d'alimenter cette image à son égard ; s'il savait. S'il savait que les mains ne sont plus aussi immaculées qu'elles n'avaient pu l'être par le passé. Parce qu'il a œuvré pour sa paix, la leur, oubliant la sienne dans la foulée.

« I try. » C'est tout ce qu'il parvient à répondre, tout ce que la trachée est en mesure de cracher. Il essaie, Jakob. Il essaie de faire de son mieux, il essaie d'être à la hauteur de cette quête qu'on lui a confié – l'existence désormais toute dévouée à faire subsister cette sérénité dans ces cœurs auxquels le sien est rattaché. Il tente de tenir cette posture trop droite, trop redressée. Il s'y essaie, encore et toujours, malgré tout ce que l'âme se doit de porter en fardeau pour tout ce qu'il a pu oser. « But... yeah, thanks. » Penaud, peu habitué à ces quelques paroles, à ces attentions qui peuvent lui être offertes – toujours à s'en détourner. Parade qu'il ne peut ici espérer, coincé sous cette légèreté qu'il ne sait plus vraiment manier. Pas autant qu'il l'aurait voulu, autant qu'il l'aurait souhaité. Il lui faut un instant, une minute à peine. Il lui faut quelques secondes de plus pour s'y retrouver, pour essayer de chasser tout ce qui s'est mis à le toucher avec autant de pression – dans le bon sens, c'est un fait. À en oublier les tourments, les doutes, ces inquiétudes qu'il n'avait de cesse à ressasser. À se défaire des chaînes qui s'amusaient à brûler la peau par cette paranoïa indomptée. Il pourrait encore s'étaler sur tout ce qu'il espère ne pas bâcler, il pourrait s'élancer dans ces grands récits jusqu'à possiblement fauter quant à ce qu'il ne peut exprimer – peut-être, qui sait, mais la trachée est serrée. Encore prit de court par cette sincérité qu'il accueille à bras ouvert, mais devant laquelle il se sent finalement si fébrile puisque peu conditionné. Un nouveau sourire, un nouveau rire. Quelques pas pour essayer de ne pas paraître plus con qu'il en à l'air, ce morceau de verdure qu'il finit par pointer du doigt avant de s'animer. « So, it's not gonna build itself. » Fuyant, celui qui semblait faire face à tout ce qui pouvait s'imposer. Fuyant pour essayer de défaire cette attention qui lui était donnée. Les mains qui s'animent pour s'occuper, qui prennent enfin ce nécessaire pour bâtir... « What is it by the way ? A room for ya to be in peace when things will be out of control inside ? » Pour rebondir sur ce qu'il avait pu confier, pour en revenir à cette parfaite entente qu'il lui a dépeint quand les frayeurs refusaient de le laisser en paix. L'imagination qui tente de lui imaginer cette petite vie tranquille tant fantasmée – loin des péripéties qui frapperont encore les rues désolées que lui aura à retrouver. Non, il sera en sécurité ici ; et il veut pouvoir croire en tout ce que cette autre pourrait avoir à encore lui donner. Malgré son nom, malgré tout ce qui pourrait avoir à la suivre malgré ces mois écoulés. Malgré ce qu'elle représentera toujours, en partie, dans l'esprit trop étriqué de ce grand-frère aux pensées délétères et marqués par ces risques supposés. Il en a trop vu, il en a trop fait pour imaginer que quiconque n'ait pas également cette petite étincelle de vice à dissimuler. « What about her family ? » Instinctive, cette interrogation. Là, avant que la raison ne s'interpose dans ce qu'il vient de demander. « I'm not... I'm not playing the cop or shit, I swear. I just asked, just for... ya know. I want to know if they likes ya, that kind of things. » Un haussement d'épaules, lui-même à peine convaincu par cette vérité qu'il vient pourtant partager. Non, il ne sait pas comment s'y prendre – il tient seulement à s'assurer que cette voie qu'il s'est choisi saura encore et pleinement rayonner. « Ma only advice is... man, be careful and don't let her brother come near that house. He might been... fine at first sight but, I don't know. There's something I don't like 'bout him. Yeah... ya know what, ok. Like I said, I'll trust ya on all of this but promise me to be careful with that other one. » Il s'est relevé, cette fois – lui qui cherchait à éloigner le sérieux, voilà qu'il y revient en grande pompe, réclamant cette promesse pour taire ces murmures réveillés.      





_________________



alone and together
“You've nothing but war inside you” ; they said. And I spoke to God today, and she said that she's ashamed and I feel the same. Arms wide open, I stand alone. I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Jeu 21 Juil - 14:25 ▬

Clarence

&

Jakob

You gotta serve your country
Gotta service your girl


La pleine sincérité, la parfaite honnête. L’admiration non feinte qu’il n’a de cesse à lui porter malgré les différences et les différends. L’ainé en exemple depuis qu’ils se sont trouvés. L’ainé en héro dont il n’a pas honte de s’inspirer. Bien plus que la carrière, bien plus que le métal à ce costume d’apparat qu’il lui arrive de porter. Bien plus que cela, cette vie qu’il vient de rappeler et qu’il s’efforce d’encenser des fois que celui là puisse avoir le moindre doute quant à l’importance de ce qu’il a à sa portée. Et il en plisse les traits, fronce les sourcils ci tôt les avoir dressés. Il s’étonne avant d’abdiquer, là à cette reponse trop brève, cette incrédulité. Il essaye. La bonne blague. Il essaye, dit-il ce frère imbécile. Modestie à laquelle lui ne croit pas un instant puisqu’il persiste à vouloir lui attribuer ce role qu’il a peut-être un peu enjolivé. Et il reste un instant quoi, Clarence, désabusé par cette volonté de rester aveugle à ces quelques vérités qu’il vient d’énoncer, avec ou sans tout ce qu’il a pu amplifier. Les epaules tombantes, le soupire aisé. Et pour répondre à ce remerciement maladroit qui finit par arriver, il n’a qu’un « whatever » à demi murmuré. Presque inquiet en vérité, de le voir ainsi mal à l’aise autour de ce sujet. Presque rassuré au final, quand il finit par en rire avant de s’animer. L’esprit déjà rappelé à ces autres sujets quant ce qu’ils ont à faire est finalement désigné. Et il l’imite, Clarence, s’en remet à cette tache pour laquelle il l’a fait se déplacer. Nouveau sujet tout trouvé pour relancer cette conversation qui s’était égarée. « What is it by the way ? » Il est vrai qu’il n’a rien expliqué. Il est vrai qu’il s’est quelque peu précipité. Et la pique est légitime qui suit et qu’il accepte de bon cœur, le sourire aux lèvres et le menton acquiesçant puisque tel aurait pu etre le cas. « Naaa I’ll buy maself a new bike for that. I’m a man, I run I don’t hide. » Presque trop sérieux, le ton employé, avant qu’un bref clin d’œil ne soit adressé à l’ainé perdu dans ses pensées. Parce qu’il cogite, celui-là, visiblement trop pour une fin de matinée qui n’était pas destinée à ces introspections et ces doutes qui semblent tout deux les hanter. Parce qu’il insiste, Jake, il revient à ces craintes quant à l’écureuil qu’il n’est visiblement toujours pas prêt à accepter. Il insiste, trouve ce nouvel angle d’attaque qui provoque un énième soupires aux lèvres du colosse qui s’est à nouveau redressé. « I'm not... I'm not playing the cop or shit, I swear. » Dieu qu’il est sceptique, Clarence. Dieu que ce regard trahi en un instant toute cette lassitude et ce debut de colere à encore devoir défendre ce qu’il a choisi d’accepter. Trop habitué à ces demi-reproches, ces bribes de leçons pour croire tout à fait à la pirouette esquissée pour se rattraper. Quelle importance ? Quelle importance l’affection qu’ils lui portent puisqu’il est certain de pouvoir affirmer ne pas etre le seul homme sur cette foutue planète à ne pas pouvoir s’entendre avec sa belle-famille. Quelle importance quand les mots démangent qu’il retient pourtant, ce retour de bâton qu’il n’ose cependant pas formuler. * Hey as if ma family was liking her anyway…* L’ironie qu’il garde sous silence pour ne rien provoquer d’une dispute qu’il n’a pas la moindre envie de déclencher.

Mais la suite captive les tympans aussi surement qu’un aimant. La suite parvient à apaiser cette frustration réveillée comme cet autre est évoqué que lui-même ne sait pas comment aborder. Ce beau-frère qu’il n’a pas assez frequenté, qu’il a pourtant déjà trop croisé.
« That makes two of us. Un réflexe instinctivement chuchoté. I can’t say I’m verry found of this prick. As ya said.. there’s something ‘bout him… I don’t know man, he’s ratter… instable. » Là sous les cotes, ce maigre pincement, cette étrange frayeur qu’il ne saurait qualifier. Il le sait, Clarence, le blondinet est de ceux dont il doit se méfier. Instinctive défenses qu’il a érigées depuis que leurs routes, la premiere fois, se sont croisées. « He did broke into Keith apartment once. Did I tell ya that already ? » L’absurdité des faits appuyée par ce ricanement nerveux qu’il n’a pu contrer. Et le voila qui hesite un instant, qui toise l’ainé comme pour s’assurer de cette pleine attention avant d’entamer l’analyse, à defaut du récit, de cette entrevue qu’il vient d’évoquer. « Yeah, ballsy, right ? Or plain stupid. Or both. Who knows, who cares ! Le ton deja trop sec pour prétendre le moindre recul quant à ce qu’il est en train de narrer. He tried to scare me… fucker. He threaten to kill me if anything was to happen to her. First I thought it was kinda nice, ya know, a real precious bound between these two… and I would’ve done the same for Ella, ya know ma cousin and she’s not even ma sister sooooo… yeah. I found it kinda great for her, to have someone like that in her life. » Parce qu’il connait ce lien, notre homme, il le connait trop bien. William vers lesquelles les pensées sont brièvement tournées, ce role d’ainé qu’il a aussi à jouer malgré cette distance que les années ont imposée avec ce frère qui s’est un peu éloigné. Mais il sait, ils le savent tous les deux, il sait qu’un mot un seul est à prononcé pour qu’une main soit tendue, une épaule offerte, une aide apportée. Ils savent, ils ne pourraient le nier. Ils savent tout comme celle qu’il vient de nommer ne peut avoir oublié qu’elle n’a qu’un coup de fil à passer. Oh il le connait en effet, ce lien que ce jeune coquelet irlandais prétendait pouvoir lui apprendre pour justifier cette minable attitude qu’il a si bien démontrée. « But then he turns… well how to put that in word without being… the hell with that, lets just say it plain and clear : he turns out creepy as fuck that’s what he is ! A possessive, crazy maniac ! And from that night, ma guts are telling me to stay as far as possible from that prick and to keep ma girl the same. Like if I had that funny feeling that she needed to be saved from this loon. But maybe I’m the one being crazy here after all. » Cette derniere phrase ponctuée d’un haussement d’épaule, ces derniers mots pour s’efforcer de minimiser les inquiétudes que le sujet de la conversation persiste à soulever. Et l’ironie encore, l’ironie toujours, de ces mêmes inquiétudes il tire la parfaite occasion d’un peu rassurer son ainé. « In fact, she does. She does need to be freed from that… oppressive and toxic and… her father ? she hates his guts for the way he kept putting her down, demeaning her and all… she’s but a failure to his eyes and he wont stop reminding her just that. And that brother of her ? He’d just put a leash on her, pretending he just wants to keep her safe when he’s the one who needed her. Like.. I don’t know, some kind of reminder that he might be useful after all or something ya know ? Like if.. she was just an prop in his miserable life.»


_________________


Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson
Jakob Hanson
greeting the menace

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans une maison aisée d'un quartier résidentiel calme et serein. la faute - ou grâce - à ces nouvelles âmes qui se sont ajoutées au portrait de famille. il trouve toujours quelque-chose à refaire pour s'occuper.
ombres et névroses : quelques cicatrices ici et là, les restes des guerres menées, de son précédent métier.
cicatrices : 229
crédits : chat.noir (c) astra (c)

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Jeu 4 Aoû - 16:12 ▬



You gotta serve your country,
gotta service your girl
CODAGE PAR TETRADKE


Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




Un grondement, un tremblement de l'endocarde qui en vient à s'accentuer. Il distille cette frayeur, ces doutes qui ne l'ont jamais quitté – les prunelles qui toisent, qui tentent de trouver un peu de réconfort dans cette réponse encore délaissée. Il l'a côtoyé, celui qu'il vient de nommer. Il y a cette lumière qui scintille, mais aussi cette ombre lancinante qui persiste, qui demeure pour tout troubler. Il y a des mystères, des secrets qui résident qu'il ne parvient pas à désigner. Plus, il y a ces méfaits qu'il a orchestré pour couvrir ce qui n'aurait dû être caché. Mais les raisons qui diffèrent selon les âmes, encore et toujours. Ce bien qu'il essaie de préserver malgré les mains sales qui n'hésitent pas à se souiller. La mémoire récite la comptine d'une soirée étrange, la dernière entrevue avec cette silhouette que l'esprit n'a pas de mal à replacer. Il met en garde, Jake, puisque lui-même ne parvient encore à s'y positionner. Mais il rassure, mais il retire cette espèce de poids qui s'était formé. Les craintes partagées, les doutes qui se calquent sur ceux qu'il peut posséder. Ils sont deux, ces frères retrouvés. Deux à ne plus savoir quoi en penser quant à celui qui pourrait avoir à errer autour de ce rêve qu'il s'est approprié. Il tique, retient encore tout ce qu'il aurait eu à ajouter avant que le passé ne soit évoqué, avant que ce courage téméraire ne soit nommé. Un rire, un maigre rictus qui gronde pour dénoncer cette absurdité. Attentif, Jakob, à tout ce qu'il y a à glaner dans les syllabes qui sont levées. Il essaie d'y songer, il essaie d'y trouver une attention délicate quant à cette femme que celui-là s'est trouvée. Une sorte de protection qui aurait à être donnée, mais qui dénote en l'instant. Suicidaire qu'il fut, le gamin, quant à ce qui est exposé. Parce qu'il était menace, à l'époque, celui qui se tient à ses côtés. Il devait être démon, flammes à éviter. Il devait être l'ombre qu'on craint quand le crépuscule dépose son manteau sur les ruines éloignées. Et les premières paroles en viendraient presque à confirmer cette première supposition, cette tendresse qu'il aurait pu avoir à faire valoir pour ce lien qu'ils ont à partager, ce même sang qui coule et qu'il a tout de même mis en danger. Il aurait pu se faire compréhensif, Hanson, puisque le rôle est endossé, puisque ce costume de frère est pris au sérieux depuis tant d'années désormais. Attentif, Jake, à cette histoire qui lui a pourtant échappé. Sans pour autant s'arrêter, pour ne pas trahir les mimiques mauvaises qui auraient à se jouer. Il s'anime, persiste à lancer les hostilités quant à ce qu'ils ont à bâtir pour les quelques heures à venir. L'oreille tendue à ce qu'il s'était mis à craindre, cette lumière faite sur ce qu'il s'est mis à deviner. Cette instabilité quant à celui qu'il craint de voir venir tout ruiner. Cible qu'il en deviendrait, le petit blond, si cette vie retrouvée pour Clarence était mise en danger. Il veillera, celui-là. Il l'a toujours fait. Mauvais et acharné. A possessive, crazy maniac ! Et la raison beugle à nouveau ces mises en garde qui sont à placer. La raison encore force l'être à s'en redresser, à abandonner ce que les mains s'étaient appropriées. Il connaît les secrets, tout ce qui forge l'homme derrière le masque qui a brûlé. Il sait les vérités, et les liens peuvent encore être intactes avec ceux qu'il lui avait un soir nommé. Un pied dans la lumière, un pied dans l'obscurité. Le voilà désormais pleine et entière menace qu'il se doit d'écarter. Mission qu'il s'octroie sans un mot, sans faire-part pour celui qu'il est venu aider. Les prunelles sont posées ailleurs, sur les alentours, sur cette façade qu'il se met à lorgner. Un moment d'absence, les réflexions qui s'emmêlent, qui s'entrechoquent. Il n'a pas accepté, Jake, cette vie choisie – mais les choix qu'il n'ira pas contester, ce bonheur qu'il n'aspire qu'à le voir embrasser.

« Something's sure here, ya know how to choose yar women. » Taquinerie qu'il ne peut réellement retenir, qui s'échappe sans qu'il ne puisse y parer. Il craignait le sérieux des conversations, tout ce qu'elles pourraient avoir à installer. Cette légère hostilité qu'il ne tient pas à supporter – pas ici, pas maintenant, pas en sachant tout ce que celui-là se doit d'encore retrouver. Une stabilité, un semblant de paix dans le chaos qui pourrait avoir à s'accrocher. Mais il y a l'humanité qui s'est invitée, petite parcelle bienveillante qui demeure, qui n'a jamais réellement disparu. Sous les récits, sous les confessions, il plaint cette gamine que cet autre cœur s'est choisi. « Yeah, guess ya have to take her away from that. » Menace qu'elle n'est pas, celle-ci, malgré tout ce qu'il aurait pu avoir à supposer. Menace qu'elle ne peut être, pour cette candeur qu'elle peut avoir à irradier au-delà des doutes qu'il s'était mis à nourrir pour ces traits. Paranoïaque refoulé qui ne peut aisément chasser les frayeurs que le monde forge par l'infection qui s'y est logée. Ce nom qu'il n'a pas oublié, ce presque savoir qu'il peut posséder quant aux histoires qui se racontent dans les locaux foulés. Les affiliations qu'il a pu observé, qui hante encore les pensées depuis que cette promesse fut acceptée et honorée. Il a vu, Jakob, vers qui les liens s'étaient étendus, ces amitiés que la gamine pouvait nourrir pour ceux qui sont à éloigner. Un pas dans la sombreur du monde dans lequel ils ont à survivre plus qu'à vivre en vérité. « I've got an eye on that one anyway. It was just an advice but... I didn't know he was that reckless. Well, in a way I knew, doesn't change what I said. » Ça n'a finalement que renforcer les faits, qu'imprimer un peu plus cette méfiance à son sujet – tout en apaisant un peu celle qu'il portait envers cette femme que ce frère a choisi de récupérer. « Ya know what ? Yeah, it doesn't change shit. Relevé, l'attention qu'il veut captiver puisque les mots sont lourds que ceux qu'il tient à lui offrir – une offrande toute réfléchie pour qu'il puisse alors mieux y parer. He came to me once. He told me about something happened to him, story I wasn't believe until proofs has to be given. I saw what he did and I know since the shit he can drag with him. She needs to stay away from him, brother or not. 'cause if something happen, if that asshole decide to speak to someone, man, ya will be the first one to take the consequences because of what he is. Ya, yar girl, yar son. Ya said it yarself, he's instable and I can only fully agreed to that. If ya really want that peaceful life ya seem to find here with her, do what ya can to be sure she disappear from his sight. For what I know, it won't be difficult. » Et il est presque amusé, ce souffle qu'il laisse s'étioler. Amusé puisqu'elle semble à même de pardonner tout ce qui a été fait, les mensonges que celui-là pouvait traîner avec lui jusqu'à l'endeuiller. Soit trop gentille et conne, soit trop amourachée de l'idiot qu'il est venu assister. « In the end, ya know I've my doubt about her but... I'll be honest here, I'm glad to see ya happy and I want thing to stay that way. Ya deserve it after all that shit ya've been through. » Rares sont ces confessions, cet élan qu'il vient de saisir pour délaisser ces syllabes à l'encontre de cet hôte à portée. Mais gêné, loin des démonstrations trop éloquentes, essayant de continuer sur sa lancée pour parfaire cette neutralité quand, finalement, c'est bien le cœur qui s'était exprimé. Rassuré, en partie, malgré cette menace qu'il saura bloqué si elle venait à trop se manifester. Parce qu'il l'a déjà fait, parce que les mains sont déjà sales de ce qui fut orchestré – parce qu'il n'hésitera pas à recommencer si c'est pour le protéger. Au-delà d'un rôle à tenir, c'est un but sur lequel il ne saura reculer.       





_________________



alone and together
“You've nothing but war inside you” ; they said. And I spoke to God today, and she said that she's ashamed and I feel the same. Arms wide open, I stand alone. I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Ven 11 Nov - 17:29 ▬

Clarence

&

Jakob

You gotta serve your country
Gotta service your girl


Le récit est incomplet, certes, mais les détails sont celui lui bien suffisants pour appuyer son propos. Non il n’avait pas à le mettre en garde contre l’imprévisibilité du morveux peroxydé. Oui il sait déjà à quel point ce dernier représente un danger. Un danger qu’il s’évertue à tenir éloigné, au mieux, de ce nouveau foyer. Et comme si avoir enfin posé ces questions à voix haute avait pu les ancrer un peu plus dans la réalité, les voilà qui s’attardent, qui dansent au milieu du reste des pensées. Elle qu’il se persuade désormais de devoir sauver, préserver des griffes de cette famille qui n’envisage pas la laisser respirer. Concentré, Clarence, à déjà envisager les situations et les solutions, les recours et détours dont il pourrait avoir à user. Mais pas assez, loin de s’etre tout à fait isolé dans ses pensées, loin d’ignorer la perche tendue, la pique qu’il ne peut nier méritée. « Something's sure here, ya know how to choose yar women. » Rien qu’un sourire en coin, rien qu’une moue resignée. A quoi bon s’en défendre puisque c’est la stricte vérité. Vicky qui n’était que mensonge, égoïste venin, poison pour les cœurs et les âmes qu’elle a abandonnés en chemin. Et Leaf, Leaf qu’aucune case ne saurait tout à fait designer, électron libre au cœur trop pur pour envisager la somme des dangers qui autour d’eux persistent encore à graviter. « Yeah, guess ya have to take her away from that. » Là encore il ne peut qu’acquiescer. Le cœur plus léger malgré le poids de la conversation, apaisé de le voir comprendre, de savoir qu’il a écouté. Il reste à faire, il le sait, ne saurait etre assez naïf pour imaginer le contraire. Il reste à faire mais un pas après l’autre. La confiance qu’il sait dure à gagner, plus ardu encore à entretenir et pourtant si importante pour que s’épanouisse tout à fait l’ensemble de ce petit monde qu’autour de lui il veut voir continuer d’évoluer.

Le récit est incomplet, celui qu’il lui sert en retour. Ce service rendu qu’il n’évoque qu’en partie et qui pique la curiosité. Et ça démange, ça torture. Ça travaille que d’oser demander de quoi il retournait. Sans savoir si la reponse irait inquiéter ou rassurer quoi que le peu qui lui est confié suffit à faire pencher la balance d’un côté. Parce qu’il insiste, l’ainé, il appuie sur ce qui a déjà été affirmé. Elle qu’il doit tenir éloigné de ce frère égaré, cette ombre au tableau qu’il ne doit pas laisser s’étendre sur le reste de la toile qu’ils ont tant luté à tisser.
« … if that asshole decide to speak to someone, man, ya will be the first one to take the consequences because of what he is. Ya, yar girl, yar son…. » « Ya think I don’t know that ? » Les mots soufflés qui lui ont échappés sans vraiment interrompre le reste de la tirade qu’il continue d’ecouter. Il le sait, Clarence, n’a pas besoin qu’on vienne le lui rappeler. Il sait ces dangers auxquels il expose la famille qu’il aurait dû éloigner. Detroit où ils n’auraient pas dû s’attarder. Le caprice égoïste qu’il n’a pas su réprimer, elle qui aurait finit par accepter, sans doute, mais lui qui voulait rester. Pour finir ce qu’avec Keith il n’a pu qu’entamer. Comme une vengeance absurde, un dernier mot qu’il veut avoir sur cette mission avortée. Et l’envie démange que d’en parler, là avant que la raison n’étouffe dans l’œuf l’ego qui voulait protester. A quoi bon, il n’en recevrait en retour que cette morale habituelle, cette leçon méritée. « In the end, ya know I've my doubt about her but... » *Yeah no shit I couldn’t guess…* « Ya deserve it after all that shit ya've been through. » Il s’est redressé, le colosse, le fond de l’œil qui s’est mis à piquer. Touché jusqu’au fond du cœur par ces quelques mots qui n’avaient pas à etre prononcés. « I.. I know. » Juste ça. Il savait, il sait. Juste ça puisqu’il ne veut pas prendre le risque de laisser la conversation s’enfoncer dans un pathos qui ne leur ressemblerait pas. Il sait, Clarence. Il n’a jamais fait que veiller, Jake, depuis toutes ces années.

Le récit qu’il met de côté, ces doutes qu’ils ont déjà trop exprimés et cette touche plus légère esquissée qu’il tint à honorer.
« Speaking of being happy and staying this way… » Un peu gêné. Un peu penaud. Inquiet malgré ce besoin de confier cet autre projet. Il hésite, Clarence, puisqu’ils viennent d’évoquer ce qui pourrait nuire à ce fameux bonheur, à cette sérénité. « I know for a fact that her father won’t even  care, he might even be glad to know she won't have a reason to get back home anymore. I know her mother.. well she hates his guts, she can be trust with a secret if her dautgher's safety is at stake and.. yes, before ya start yelling at me yes, she knows ‘bout me but I had no choice okay ? Anyway… anyway! l’index levé, la mimique qui anticipe l’interruption qu’il veut devancer avant de continuer sur sa lancée. Anyway... that fucker ? Yeah he knows some of her dearest friends, he’ll learn ’bout it and he might try to show up… » Sans contexte, sans explication. Il débite ces réflexions sans encore oser entrer dans le vif du sujet. Les cotes pressant contre ce muscle oppressé qui croit l’espace d’un instant se rajeunir d’une vingtaine d’années. Pour ces conseils qu’il venait chercher, pour cette espèce de sagesse qu’il imaginait pouvoir lui trouver tout en redoutant les remontrances qu’il lui arrivait quelques fois de lui assener. Oh il en ricane, Clarence, rien à y songer. Il en ricane comme pour s’apaiser et pouvoir continuer. « ‘cause yeah, the workshop we’re supposed to build here ain’t the only thing I bought her this week. The other one does have diamonds and a yellow garnet on it and..  it might probably lead to a family reunion at one point. Depends on her answer really. » Il surjoue, masque cette angoisse par quelques gestes théâtraux, par une grimace trop appuyée. Il s’emporte un peu, le colosse qui en profite pour s’éloigner, s’écarter de quelques pas des fois qu’une gifle parte qu’il n’aurait pas volée. « So what do ya suggest then, hum ? I can’t go as far as killing him just to be sure he won’t spoil ma wedding, can I ? »


_________________


Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson
Jakob Hanson
greeting the menace

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans une maison aisée d'un quartier résidentiel calme et serein. la faute - ou grâce - à ces nouvelles âmes qui se sont ajoutées au portrait de famille. il trouve toujours quelque-chose à refaire pour s'occuper.
ombres et névroses : quelques cicatrices ici et là, les restes des guerres menées, de son précédent métier.
cicatrices : 229
crédits : chat.noir (c) astra (c)

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Lun 14 Nov - 1:54 ▬



You gotta serve your country,
gotta service your girl
CODAGE PAR TETRADKE


Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




Inquiétude qui reste, inquiétude qui stagne. Inquiétude qu'il laisse trop aisément lui échapper – les sens à vifs en songeant à tout ce qui pourrait encore s'imposer ; ces risques qui auraient à les retrouver. Eux, avant cette famille qu'il s'évertue à veiller. Eux, ceux-là, principalement ce frère et ce gosse qu'il voudrait tant protéger. L'instinct qui réclame que sérénité puisse les envelopper, l'instinct qui quémande que leur soit donné cette paix tant méritée. Il a tiqué, essayé de réprimer tout ce qu'il aurait encore à dire, tout ce qu'il pourrait encore avoir à clamer. Silence auquel il s'en remet, brièvement bien que le regard s'y relève une seconde. Il acquiesce, attention sans note qu'il en vient à lui délaisser. Ils se comprennent, ces deux-là. Ils se comprennent assez pour ne pas avoir à parler. Un souffle isolé, inquiétude qui restera malgré ces éclaircies qu'ils s'essaient à faire rester. Si les orages se dissipent, les songes demeurent jusqu'à tout corrompre – crainte gardée pour lui, dessein qu'il aura à juger si ces sentiers trouvés sont de nouveau menacés. Il s'y tiendra, l'homme, quitte à une fois encore laisser une partie de son âme en proie à cette monstruosité. Qu'importe, qu'importe puisque le mal a déjà été fait. Qu'importe, finalement, puisqu'il ne fait que veiller – qu'assurer cette accalmie sur la vie que celui-là s'est réapproprié. Une promesse isolée, des paroles qu'il garde pour lui-même, cachées – les ombres ne pourront s'avancer, les frontières bien gardées par cette présence qu'il saura y faire guetter. Gardien, gardien éternel que rien ne saurait éloigner de cette quête acceptée. Les coups seront siens, les risques liés à ses propres responsabilités. Les coups seront siens, Clarence sera épargné. « Speaking of being happy and staying this way… » Coupé dans les songes, celui qui s'en remet à cet hôte qu'il venait aider. Coupé dans son élan, les pensées qu'il laisse lui échapper – celles qui s'envolent aussi certainement que ces brises ont à passer. Les prunelles relevées, l'attention concédée. « I know for a fact that her father won’t even care, he might even be glad to know she won't have a reason to get back home anymore. Curiosité piquée, la volonté de tout s'approprier pour mieux tout anticiper. Il écoute, Jakob, s'enfonce dans ces confidences plutôt qu'en ces suppositions que l'âme s'amusait à énumérer. I know her mother... well she hates his guts, she can be trust with a secret if her dautgher's safety is at stake and... yes, before ya start yelling at me yes, she knows ‘bout me but I had no choice okay ? Anyway… anyway ! L'air que les poumons réclamaient inspiré, ce souffle qui lui vient et dont il entend bien user. Il va pour répondre, s'immiscer dans ce récit donné. Il va pour répondre, Jakob, déjà réprimander ce qu'il vient d'affirmer. Ce savoir offert à ces esprits que lui ne connaît pas, que lui ne peut pas jauger. Confiance qu'il ne parvient pas à confier, qui s'est mise à trembler d'être ainsi mise à mal vis à vis de tout ce qui peut compter. Lui. Lui et Ethan qu'il ne tient pas à avoir souffrir pour des conneries que celui-là ne saurait pleinement éviter. Il a manqué de gueuler, Jake, avant que cet autre timbre n'ait à s'imposer. Anyway... that fucker ? Yeah he knows some of her dearest friends, he’ll learn ’bout it and he might try to show up… » À en oublier ce qu'il aurait pu nommer, à ne pas avoir eu le réflexe de lui réclamer les raisons qui le pousse à ainsi s'aventurer en ces dires qu'il ne parvient pas à appréhender. Il a juré, Jake, avant que les bras n'aient à se croiser. « ‘cause yeah, the workshop we’re supposed to build here ain’t the only thing I bought her this week. Les lèvres restent scellées, l'esprit encore captivé. Les sourcils froncés, néanmoins, et cette petite voix croit d'ores et déjà tout nommer. Elle est là, la connerie – sur le bord de ses lèvres. Elle est là, la connerie, et il veut l'entendre pleinement l'énoncer. The other one does have diamonds and a yellow garnet on it and.. it might probably lead to a family reunion at one point. Depends on her answer really. » Il s'est animé, l'auteur des paroles qui pourraient presque résonner. Il s'est animé et éloigné quand lui, finalement, n'a pas bougé. Il toise, seulement. Il toise pour essayer d'y percevoir l'ombre d'une blague qu'il aurait manqué. En vain, ne s'échappe de cet autre que cette pure et entière véracité. Il a osé. « So what do ya suggest then, hum ? I can’t go as far as killing him just to be sure he won’t spoil ma wedding, can I ? » Prononcé, cet événement qu'il entend engendré. Nommée, cette suite au carnage dans lequel il s'est enfoncé.

Pas un pas, cependant.
Pas une seule avancée.
Rien que ce regard qui pèse, qui reste, qui tente de comprendre ce qu'il aurait manqué.

L'inquiétude, alors. Plus vivace que jamais, plus installée qu'elle ne l'avait été. L'inquiétude qui s'immisce, distillée en poison contre les veines qui se sont embrasées. Il ne sait pas, ne sait plus quoi en penser. Confiance qu'il n'est pas à même de confier, mais qu'il ne peut défaire de ce lien qu'ils peuvent posséder. Parce qu'il n'est plus gosse, Clarence. Parce qu'il n'est plus ce petit con à la conscience embrumée et fatiguée, dénuée des réflexions logiques et cohérentes qu'il espérait lui trouver. Le temps a fait son œuvre, l'usure avec lui. Le temps s'est écoulé, autant que ces nombreuses souffrances qu'il n'a pas cessé d'accumuler. Là, il tente de se persuader qu'il sait ce qu'il fait, l'idiot qu'il continue de jauger. Il bataille, en vain et au mieux, contre tout ce qui aurait alors à s'imposer. Un souffle, c'est tout ce qu'il parvient à lui offrir. Une inspiration presque brisée qui brave la trachée pour mieux s'étioler. « Remember that first time ya came to our house ? Là, la voix qui porte et brise ce maigre silence qui s'était apposé. Là, l'attention qu'il détourne de cette ombre qu'il voudrait tant pouvoir frapper. Par nécessité, pour que tout ce qu'il semble avoir oublié puisse s'ancrer d'une manière ou d'une autre contre ces songes possiblement envoûtés. I was looking at ya and I thought... Jesus, why ? Why ya give me tha' asshole, is that a test or something ? Today, man, I'm sure it is. A fucking test. Ya, playing with ma nerves 'cause I can't do anything but being worry about those stupid decisions ya keep doing over and over. » Sans hostilité, pourtant. Sans ce ton moralisateur qu'il aurait pu d'ordinaire tenir pour ces quelques phrasés sans douceur. « Yet... Malgré toute l'appréhension qui en vient à peser, malgré tout ce qui pourrait avoir à gronder dans les limbes de cette conscience troublée. Malgré lui, en vérité, malgré ce qu'il aurait encore à clamer de doutes quant à celle qui vit désormais à ses côtés – confiance fut donnée, confiance en ce sang qu'ils ont à partager. Il veut croire, Jakob, qu'il sait ce qu'il fait – qu'il n'aura pas à le regretter. Ya never spoke 'bout something like that before, means ya're sure about what ya want, don't ya ? » Le regard s'est relevé, les bras décroisés pour laisser aux paumes l'occasion de rejoindre les poches. Stature que rien ne semble pouvoir changer, droiture tenue tandis qu'il laisse un instant s'écouler. Une seconde, à peine. Rien qu'un souffle qui passe pour taire les ouragans de reproches qu'il se doit de ravaler. « I will, if ya want. Un haussement d'épaules, cette fois. Le regard sérieux, pourtant, quant à ce qu'il vient supposer. Il pourrait, il oserait s'il le lui demandait. Il le ferait, Jake, rien que pour être sûr que cet avenir qu'il s'imagine puisse être conservé. But that prick doesn't matter for now. I'll wait for the main question, ok ? » Heureux, en vérité, derrière cette façade qu'il parvient si bien à porter. Cet air trop dur sur les traits qu'il tient à préserver, là, attendant finalement ce qu'il espère le voir lui demander. Pour parfaire cette légèreté à laquelle il tient à s'accrocher, l'idiot qu'il était venu assister. Qu'il soit heureux, lui continuera d'assurer ces arrières par trop de fois menacées.       





_________________



alone and together
“You've nothing but war inside you” ; they said. And I spoke to God today, and she said that she's ashamed and I feel the same. Arms wide open, I stand alone. I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Ven 20 Jan - 2:24 ▬

Clarence

&

Jakob

You gotta serve your country
Gotta service your girl



Oh il a gesticulé, Clarence, il s’est agité comme pour détourner l’attention. Noyer le poisson puisqu’il craint les conséquences de sa révélation. Jusqu’à ce trait d’humour, sombre, maladroit, cette minable diversion. Comme si le surcharger d’informations pouvait suffire à atténuer l’essentiel, minimiser la colere qu’il pense pouvoir deviner en train de lui monter au nez. Il sait, le colosse inquiet, connait par cœur les mises en gardes qu’il lui a assenées, ces choses qu’il n’a eu de cesse à lui répéter pour s’assurer qu’avec elle il n’irait pas se mettre en danger, qu’à trop s’enticher il n’en oubliait pas la prudence et tout ce qu’elle est supposée dicter. Et il pense l’avoir démontré, là en énumérant les membres de cette famille aux relations compliquées. Il croit etre à meme de désamorcer tout ce qu’il ira avancer pour l’y faire renoncer. Jusqu’à ces pas en arrière pour s’éloigner d’un coup en parti mérité. Jusqu’à cette colere qu’il pensait voir imploser. Tout et rien pourtant. Rien que ce silence en guise de reponse, plus pesant que les cris qu’il était à redouter. Gamin qui s’attendait à la leçon habituelle, aux remontrances dont il a si souvent, à raison, écopé. Et s’il toise, Clarence, s’il cherche à deviner aux traits de cet ainé ce qui le pousse à rester muet, il n’entrevoit rien de ce qu’il avait imaginé. « Remember that first time ya came to our house ? » Oh il en a sursauté, grand escogriffe que la voix prend de court puisque le silence régnait. Oh il répondrait bien si la trachée encombrée ne venait pas s’y opposer. Vingt six ans. Le bond dans le temps que la mémoire s’applique à effectuer, rien que pour entrevoir ce perron où gamin il était venu s’échouer. Vingt six ans et bien des vies depuis, du merdeux qui réclamait un brin de vérité à ce père de famille qui tente de se relever. Le parcours singulier, semé de tout ce qui, bien plus qu’elle, aurait pu l’achever. Alors il sourit, Clarence, puisqu’il n’a pas oublié. Puisque le gosse qu’il était n’a rien fait ce jour là que l’homme d’aujourd’hui ait à regretter, puisqu’il lui doit cette présence dont il n’envisage pas avoir eu à se passer. Il a souri, niaisement avant que le rictus ne se fasse plus pincé, grimace pour marquer les remontrances qui finissent enfin par arriver. « Ya, playing with ma nerves 'cause I can't do anything but being worry about those stupid decisions ya keep doing over and over. » Loin malgré tout de ce à quoi il s’attendait. Presque absent, comme las de s’etre trop répété. Et il craint brièvement l’avoir définitivement épuisé, s’apprête à surenchérir, rien que pour ne pas le voir y renoncer. « Yet... » En suspens, Clarence, en apnée devant ce nouveau silence où l’ainé s’est arrêté, perdu sans doute dans ses propres pensées. Il guette, cherche à capter ce regard pour l’inciter à poursuivre, réclamer que prenne fin cette nouvelle torture à laquelle il le soumet. Il guette et finit par sursauter à nouveau, sans surjeu, sans tricher, là comme la fin est dévoilée. « Ya never spoke 'bout something like that before, means ya're sure about what ya want, aren't ya ? » De haut en bas, de bas en haut, presque trop brutalement il a agité les traits. Parce qu’il en est certain, parce qu’avant elle il n’y avait en effet jamais réellement songé. Parce que c’est elle, parce qu’il est persuadé de ne pas s’y tromper.

Et le sourire est trop bien ancré, cette fois, aux lèvres qu’il est revenu courber. Comme si là, en cette derniere question qui suit les doutes et les reproches, là il venait d’approuver. A demi-mots, entre les lignes où il veut lire ce qu’il espérait entendre mais n’a pas réellement été formulé. A n’ecouter qu’à moitié le reste qui n’a plus d’importance, qui ne fait pas meme sens puisque l’être tout entier n’a plus à l’esprit que de venir confirmer ce qui vient d’etre supposé
. « Yeah, I.. I mean.. I did.. I.. Yeah I never spoke ‘bout that before ‘cause there wasn’t any girl like that before. Not in ma life anyway. She’s.. I don’t even know how to describe that feeling, not that I need to do so right ? I guess I don’t have to tell ya what it is to be in love. Obviously. Still… Ya know.. yeah ya know these moments when deep in yar guts ya can hear yar soul screaming that no matter how hard and painful the path was it was just life giving ya exactly what ya needed ? » Et il fut long et douloureux, le chemin en question. De keith à lui, de Detroit à Novi. Ils furent violents, les obstacles depuis ce palier d’escalier d’incendie, cette ruelle où le hasard les a poussés à se rencontrer.  « She is, man. She is life giving me exactly what I need. I wasn’t lying earlier, when I said she’s a gem with ma boy. I don’t need anything else, really. Yeah, she can be.. too much sometime, but hey ! I ain’t perfect, ya told me so waaaaay too many time to try to deny it now. » Du poing, le pas à peine osé, du poing serré sur l’épaule il porte ce coup léger pour espérer le dérider. « Come on. If we don’t start now we never will. » La diversion encore qu’il trouve en cette activité, la raison pourtant de sa présence sur son bout de pelouse mal taillée. Les tréteaux qu’il ramasse déjà, Clarence, pour les installer, mettre en place l’établi de fortune sur lequel ils pourront travailler, les mains qu’il occupe pour calmer les pensées. En vain. En partie seulement puisque la question revient, resonne enfin qu’il avait laissé de coté. « Ya said ya will.. ya were talking ‘bout being best man even if I didn’t ask yet as I was waiting for her answer right ? Ya weren’t suggesting.. ‘bout her brother.. » L’œil inquiet, plissé comme pour sonder. Le silence alourdi qu’il laisse un peu s’installer comme pour jauger avant de se mettre à ricaner. « Man… ya almost got me here ! And yeah, I would’ve ask ya once she’d say yes obviously, ya didn’t have to try to trick me like that. Jesus man…. »



_________________


Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson
Jakob Hanson
greeting the menace

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans une maison aisée d'un quartier résidentiel calme et serein. la faute - ou grâce - à ces nouvelles âmes qui se sont ajoutées au portrait de famille. il trouve toujours quelque-chose à refaire pour s'occuper.
ombres et névroses : quelques cicatrices ici et là, les restes des guerres menées, de son précédent métier.
cicatrices : 229
crédits : chat.noir (c) astra (c)

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Mar 31 Jan - 1:24 ▬



You gotta serve your country,
gotta service your girl
CODAGE PAR TETRADKE


Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




Stoïque qu'il est. Stoïque qu'il reste. Les prunelles qui n'ont pas dévié, et Faith se lasse de ses grandes longueurs pour finalement l'imiter. Les mains se sont jointes devant lui, l'air est grave et le silence règne de son côté. Petite chose suit et impose à son tour cette immobilité – tantôt à regarder son maître, tantôt cet hôte chez lequel ils se sont imposés. Lui, il écoute ces dérives prononcées, le fond des songes qu'il n'espérait pas lui arracher. Il l'entrevoit, ce bonheur qu'il lui supposait. Là, le souffle est plus serein, plus léger. Là, il croit pouvoir voir celui-là enfin pleinement se redresser. Parce qu'il compare à ce qui anime son propre cœur, cette dévotion pour le bout de femme qui parvient si aisément à le maîtriser – quoi qu'on puisse en dire, quoi qu'on puisse imaginer. La demoiselle à qui il pardonne tout, jusqu'aux larmes qu'elle versait pour celui qui l'avait tant brisé, jusqu'à cette attention déversée dans l'honneur d'un nom à faire subsister. Il a tout fait, il le ferait encore. Il a essayé, Jakob, de parfaire l'image pour ne pas ployer – pour ne pas sombrer. Parce qu'il n'est finalement que ténèbres derrière les valeurs qu'il continue de brandir et de faire régner. Il n'est qu'ombre, quoi que moins visible sous les clartés qu'une petite Irene inconsciente persiste à distiller. Il sait, Hanson. Il sait ce qu'il vient énoncer, ces sentiments qui grondent dans les profondeurs des carcasses quand l'évidence se présente, quand elle parvient enfin à scintiller. Et s'il en parle, il ne peut lui supposer encore ces erreurs qu'il aurait à commettre. Sûr de lui, ce petit frère imposé qu'il s'acharne avec trop d'entrain à protéger. Une autre mission. Une quête sur laquelle il refuse de revenir. Il s'y épuisera s'il le faut, qu'importe, les mains sont déjà entachées pour que ce bonheur pleinement confié puisse encore prospérer. Et s'il écoute, s'il essaie de ne pas se perdre en réflexion, il ne bouge pas même lorsque ce léger coup est porté. Les traits n'ont pas bougé, pas même un rictus s'est manifesté. Il a pris sur lui de tenir la position, les habitudes bousculées pour faire valoir le marbre des fronts passés. Il attend, il attend pour ce qu'il supposait. Il attend que question soit posée – mais l'autre s'anime qui semble lui échapper. Prêt à soupirer, à s'offusquer, avant que les regards n'aient à se croiser. « Ya said ya will... Ya were talking ‘bout being best man even if I didn’t ask yet as I was waiting for her answer right ? Ya weren’t suggesting... ‘bout her brother... » Le tout qui s'emmêle, et la réponse est évidente qu'il retient encore. Le silence qu'il laisse régner, gouvernance lugubre qui en vient à trop peser. Ces prunelles qui se sont levées, les siennes ne les ont pas quitté. Il lorgne et tente d'y trouver les réactions qui auraient à se manifester. Il guette, Jake, cherchant finalement tout ce qu'il pourrait y trouver. Une compréhension, une supplique étouffée. Accusation qu'il ne peut imaginer. « Man… ya almost got me here ! And yeah, I would’ve ask ya once she’d say yes obviously, ya didn’t have to try to trick me like that. Jesus man… » Le rire résonne qui jure avec la solennité. Le souffle amusé s'engouffre en cet air presque devenu vicié.

Il n'a pas bougé, Jakob. Position affirmée, les mains toujours liées.

Au-dessus des hommes, soleil persiste à briller qui contraste violemment avec l'obscurité qu'il peut en l'instant distiller. Ce n'est qu'un souffle qui finit par passer, rien qu'un filet d'air expiré. Une attention sur la chienne qui attendait sagement, comme craintive d'avoir trop abusé d'un temps libre qu'il s'affaire pourtant à lui laisser. Il lui rend sa liberté, la défait de ce garde à vous qu'elle s'était mise à honorer. Elle part et lui, il relève les traits sur celui qui ignore encore jusqu'à l'infamie qu'il peut avoir à loger. Part sombre qu'il s'affaire à étouffer, au mieux, pour ne rien fracasser des magnificences de cette vie adorée. Il refuse de perdre ce qu'il a tant lutté à préserver, cette famille réunifiée qui parvient encore aujourd'hui à le sauver. Et pourtant. Il s'est avancé, il a suivi les pas précédemment faits – il s'affaire alors à ce pourquoi il s'était déplacé. « Both. I was talking 'bout both. » Le timbre est trop sérieux qui ne laisse pas spécialement place à une quelconque discussion ; bien qu'il essaiera, à n'en pas douter. Il tentera de défaire les vices qui semblent parfois se révéler ; ici, devant lui, pour la première fois en vingt six années. Mais l'instant peut-être mal choisi, l'occasion mal interprétée. Il s'affaire encore, n'offre plus réellement de regard sur ce frère puisque les remontrances raisonnées n'auraient aucun effet sur l'esprit décidé. « But I'll wait for that, ya asking me to be yar best man. The rest, for now, doesn't really matter as he won't come here, right ? » Question rhétorique puisqu'il ne le laissera pas approcher, qu'importe que l'idiote soit sa sœur, que le sang soit partagé. Qu'importe puisqu'une partie de sa famille réside en ces mêmes murs désormais, qu'importe puisque sa priorité ira à ce frère et ce neveu qu'il refuse de voir être mis en danger. Catégorique, l'homme, la décision déjà prise que d'y veiller. « When are ya going to ask her ? » Il l'éloigne, il essaie. Il tente de le guider vers les sérénités qu'il parvient à trouver, vers des sentiers moins souillés que ceux sur lesquels lui s'est déjà aventuré. Il préserve cette paix d'esprit, il tente de faire subsister les battements mélodieux de cet abruti de cœur à défaut d'entacher l'encéphale des tourments qu'il doit être seul à supporter. C'est son rôle, son choix – la pénitence qu'il a accepté pour parfaire la chance qu'il a eu de pouvoir encore se retrouver. Le bien dans le mal, puisque le bien dans son entièreté s'est infecté. Il fait ce qui doit être fait, Hanson, et en cela ne réside que la pure et simple vérité.        





_________________



alone and together
“You've nothing but war inside you” ; they said. And I spoke to God today, and she said that she's ashamed and I feel the same. Arms wide open, I stand alone. I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Mer 19 Juil - 2:16 ▬

Clarence

&

Jakob

You gotta serve your country
Gotta service your girl


Tombé dans le panneau, Clarence, pris un instant au piège d’une plaisanterie bien orchestrée. Il en ricane de bon cœur puisqu’il admet qu’il a marché. Couru presque en vérité. Soulagé qui comprend s’etre fait berner. Soulagé, le colosse qu’une appréhension nouvelle vient malgré tout malaiser devant le stoïcisme froid de son ainé. Parce qu’il n’a pas bronché, celui-là. Parce qu’il laisse encore planer ce doute qui persiste à perturber. *Ya're playing with me right now, right ?* Le doute trop bien ancré. La face tournée vers ce qu’il à quoi il s’est enfin occupé mais le regard qui toise, en coin, discret, les traits trop sévères de celui qu’il espère voir céder. *Yeah ya’re joking. I was.* Parce qu’il n’y croyait pas non plus, lui, parce qu’il n’aurait pas cédé à cet extrême si le choix lui avait été donné. « Both. I was talking ‘bout both. » Le rictus nerveux, le souffle à peine dissimulé. « Yeah sure. » Parce qu’il en est certain cette fois. Il ne fait que narguer. Incapable d’imaginer, naïf, le moindre sérieux au final dans ce qui vient de lui etre affirmé. S’il savait. « But I'll wait for that, ya asking me to be yar best man. The rest, for now, doesn't really matter as he won't come here, right ? » « Right. » Le rire plus franc cette fois, moqueur pour celui dont ils sont à parler. Non il ne viendra pas. Et dans la foulée il s’emploie à s’en défaire, à chasser l’idée qu’il n’a plus la tete à aborder. Ils étaient à parler d’avenir, de tout ce qu’il pourrait avoir à construire au-delà du petit projet où ils sont affairés. Et il ferait tache, le blond irritant, là dans ce qu’il imagine déjà de joies et de souvenirs entre les quatre murs de ce foyer. Reste pourtant ce gout amer laissé par les paroles qu’il n’ose pas encore commenter. Cette question en suspens sur laquelle l’ainé revient, insiste, impatient. Asking me to be yar best man. Comme s’il pouvait en être autrement. Comme si, d’une manière ou d’une autre, il aurait pu s’en passer. Mais un n’est pas assez, un ne suffit pas dont il redoute pourtant d’avoir à se contenter, Clarence. L’absence de son cadet avec laquelle il craint d’avoir à composer. Il l’appellera, pour sûr, il écrira sans doute dans la foulée. Mais il le sait trop occupé, a encore trop en mémoire tout ce que ce celui-là a déjà manqué. Par orgueil parfois, l’un comme l’autre à blâmer, par omission souvent, William qui n’est pas si parfait. Et le cœur se fait lourd d’avoir à porter la proverbiale hache d’une guerre froide qu’ils n’ont jamais su enterrer.

« When are ya going to ask her ? » « Hum ? » Parce qu’il s’était perdu, égaré dans les souvenirs des retrouvailles avortées. Parce que machinalement il s’affairait à redresser un panneau de toit pour se dégager l’accès sans plus faire cas du frère à ses côtés. « Oh… » Parce que la question mérite d’être posé quoi que la reponse ne saurait etre donnée. « Don’t know. » Sans mentir, sans tricher. Il n’en a pas la moindre idée. Il a ces plans bien-sûr, ces idées qu’il a commencées à trier. Là la possibilité d’un week-end sur ces plages où elle aime tant errer. Ici la banalité d’un restaurant guindé qui jurerait avec ce qu’ils ont jusqu’ici pu partager. Là encore un coin du canapé devant lequel il n’aurait qu’à s’agenouiller. Tout ce qu’il lui reste à planifier. « I don’t even know how. » Un haussement d’épaules dans la foulée. « I don’t want something too cheesy you know. Even if I’ve to admit that there’s safety in cheesy. Women. They love those damn’ movies don’t they ? Rômeentiqueuh. » Qu’il écorche dans un odieux français en mimant une minable courbette mal orchestrée. « But I’ve got to do something first. » Avant toute autre chose, la premiere étape qu’il n’a pas l’intention de sauter. La plus importante à ses yeux quoi qu’on puisse en penser. Le seul avis qui importe et dont il ne saurait se passer. « Told ya she loves Ethan and he absolutely adores her. Yet there’s no way I could ask her without talking ton him first. That’s the scary part. Having her around is fine, but the sole idea of him thinking that he could be.. I don’t know, that I could put him aside or whatever.. nope. I can’t risk that. »  Parce qu’il le leur a dit, au fils qu’il veut préserver, à l’écureuil qu’il compte épouser.  Parce qu’il a déjà insisté. A package deal. Ses propres mots, ceux qu’il avait employés. « Yep. That’s ma plan. I’ll ask him. Then I ask her. Then… et le silence pour narguer, le rictus amusé. Then I’ll ask ya. For now, help me with that will ya ?» Les piquets qu'il lui tend, les premieres mesures à prendre, les tranchées à creuser pour ces parpaings, fondations sommaires par lesquelles il leur faut commencer. A vu de nez, Clarence, à grandes enjambées pour se faire une idée. « Should be enough right ? For painting stuff and all… » Parce qu’il n’en sait rien, parce que les plans qu’il a sont ceux d’un large abri de jardin. « Yeah, it’ll be fine. » La reponse qu’il anticipe pour pas risquer de lui donner le temps de l’en décourager. Et dans la foulée, puisqu’il s’est déjà mis à trop parler, ce qui s’est mis à peser sur le cœur et qu’il lui faut évacuer. « Do ya think he might disagree ? » Sans se relever du sol où il tirait le mètre de chantier, encore accroupi, Clarence qui craint le regard qui trahirait la reponse que celui-là pourrait ne pas oser donner. « Ethan. Do ya think he’ll be ok with that idea ? Ya know giving what happend with his mum and all.» Le reniflement bruyant, mauvais. Celle-là qu’il n’aime pas m’mentionner. Mais l’angoisse admise que de voir sa progéniture etre terrifié à l’idée de pouvoir s’attacher, refuser que les choses aient à se concrétiser de peur de les voir se briser. L’abandon qu’il sait etre une plaie lente à se refermer.« Here's the angle. Ya can mark the spot. » Pour s'occuper l'esprit, pour pas  laisser la crainte s'ancrer qu'il redoute de revoir s'installer.


_________________


Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson
Jakob Hanson
greeting the menace

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans une maison aisée d'un quartier résidentiel calme et serein. la faute - ou grâce - à ces nouvelles âmes qui se sont ajoutées au portrait de famille. il trouve toujours quelque-chose à refaire pour s'occuper.
ombres et névroses : quelques cicatrices ici et là, les restes des guerres menées, de son précédent métier.
cicatrices : 229
crédits : chat.noir (c) astra (c)

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Dim 23 Juil - 18:10 ▬



You gotta serve your country,
gotta service your girl
CODAGE PAR TETRADKE


Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




Il envisage l'avenir, il essaie de s'y projeter avec véracité. Il visualise la manière dont les choses auraient à se dérouler, ces obstacles écartés de la plus violente des façons s'il doit s'y risquer. Comme une mission silencieuse qui continue de faire son résumé, qui rappelle à l'homme-soldat le devoir qu'il s'est attribué. Veiller. Protéger l'existence déjà entachée de celui qu'il a finit par accepter. Il a délaissé la camaraderie, l'écart qui parfois s'efface sous les conneries. Il s'en remet à la vérité, Clarence en petit frère à préserver ; qu'importe tout ce qui a déjà été fait. Il a tiqué, en silence. Il envisage l'avenir, Jakob, se jurant intérieurement de faire valoir l'accalmie dont celui-là a trop manqué. Promesse sur laquelle il ne reviendra pas, l'attention qui divague avant d'être rappelée ; la réponse qui sonne comme incertaine entre les lippes de l'hôte qui s'est animé. Il fuit, il s'enfonce là où ce qu'il vient d'évoquer n'aurait pas encore à le trouver. Retardé, ce plan qu'il lui confiait. Et viennent les inquiétudes, ces autres questions qui seraient à poser. Elles s'immiscent, jusqu'à corrompre l'endocarde qui craint d'avoir déjà failli. Des années et des années se sont écoulées, le souhait n'a pas changé. Il lui espérait le calme, la sérénité. Il lui supposait une vie rangée, loin des ténèbres qu'il avait eu à fouler. Le regard vacille, s'attarde sur les alentours, sur le tableau trompeur qui vient prendre aux tripes par sa splendeur. Elle est là, à sa portée. Elle est là, cette vie qu'il lui priait de s'approprier – mais noirceur stagne, erre. Elle va et vient, prend différentes formes. Matérialisée en ce qui vient percer le silence brièvement installé, ces peurs confiées qui trahissent les battements d'un cœur acculé. Il a ignoré le reste, les suppositions quant à ce qu'elle pourrait attendre celle qu'il a choisit de s'approprier. Il a ignoré les banalités pour se concentrer sur ce qui vient tout surplomber. Le fils auquel il lui disait de se raccrocher, ce fils qu'il place bien avant tout ce qu'il aurait à s'accorder – à raison, enfin, à raison comme il devait être ce seul et unique pilier. Mais il a vu quelques évidences dans le regard du gosse qu'il a finit par désigner. Il a vu ce nouvel éclat apparaître après s'être tant essoufflé. Quoi qu'il puisse en dire, l'idiote-menace a su raviver plus que quiconque ces sentiments enfouis dans la carcasse du gosse qu'il connaît pour l'avoir recueilli deux années. Les fuites parées, le retour au sujet qui ne peut être esquivé. Les fuites déjouées malgré la détermination que celui-là y met. Il s'élance pour parfaire ce qu'il était venu bâtir, mais l'âme lui est toute concédée. « Ya don't have to worry 'bout that. Ya said it yarself, right ? He adores her. » L'évidence qu'il pointe du doigt, quand bien même il aurait à remettre en question cette présence qui anime désormais le duo père-fils réuni. Semblable qu'il l'imagine à une épée de Damoclès au-dessus de leur vie. « Think to what's next to come. » L'avenir, l'avenir à faire tenir.

L'avenir, comme lui s'y est accroché.
L'homme qui dévie les prunelles, qui s'attarde sur ce qu'ils ont à monter.
Lui aussi il fuit la réalité, ces craintes qui s'amusent parfois à l'oppresser.
Le silence en allié, Jake, pour taire les nuisances de l'esprit inquiété.

« Everything's gonna be ok. » Certitude qu'il veut ancrer dans cet esprit. Certitude qu'il s'affaire à faire résonner comme il continue dans sa lancée. Les gestes presque automatiques, les pensées occupées. Il songe à ce destin qu'il parvient à faire sien. Il songe à la manière dont les choses pourraient enfin se ranger. Une dernière ligne droite sans embûche, sans obstacle à recenser. Oh, il veillera – il l'a toujours fait. Destinée toute tracée que rien ne saura abîmer, la promesse en étendard sur la conscience qui s'en assure et s'en persuade dans la foulée. Il ne laissera aucunes ténèbres s'avancer. « Ya found it, right. That perfect life ya always asking for. Ya found it, so don't worry. Ethan's gonna tell ya to stop acting like a child and to do it. » Il met de côté ses songes, il met de côté tout ce qu'il aurait à énoncer de mises en garde, de conseils qui ne seraient possiblement qu'à peine écoutés. Il met de côté sa propre vision, parce qu'il ne s'agit que du bonheur du plus jeune désormais. « Ya know what ? Arrêté dans ce qu'il faisait, l'avancée qu'il retarde encore comme il s'est brièvement redressé. Faith qui saisit l'occasion de venir réclamer l'attention, les caresses maladroites qu'il vient lui concéder. Ya want me to tell ya what I saw 'bout yar son ? I saw him being happy, I mean truly happy like never before since without a perspective of a normal life back then. » Les choses à dire, la vue extérieure quant à ce qui ne peut être ignoré. Le gamin s'en est épris, de celle sur qui méfiance peine à s'effacer. Et cet abruti auquel il fait face, rien ne saurait réellement l'en écarter. Condamné ; alors il abdique. Il abdique enfin pleinement puisque la ligne est tracée qu'il se doit désormais de protéger. « Ya found a way to give him what ya both needed. If ya think he could have something to say against what ya want to ask her... Then, let me tell ya, ya don't look him as much as ya should. » Pour narguer, pour apaiser un peu la manière dont les choses pourraient être avalées. Il va droit au but, l'homme qui refuse d'avoir à prétendre quand tout pourrait aisément être craché. La vérité, telle qu'il la voit ; quand bien même il n'approuve pas pleinement les choix faits. La vérité, rien que par la vue de ce gosse qu'il a veillé quand il ne pouvait le faire sur ce frère qui s'était trop profondément égaré. C'est la culpabilité qui pousse aussi à taire les doutes pour magnifier ce qui a été observé. Culpabilité et inquiétude, encore. Jusqu'à cette brève pensée qui pourrait mettre en péril la mission de sureté qu'il tenait à son égard. Il a tiqué, s'en remet encore aux fondations à stabiliser. Stabilité. Il s'inquiète qu'elle soit en péril maintenant que tout lui vient sans qu'il n'ait pu avant y penser. « What about... ya know ? Yar parents ? Do they know ? 'bout ya, the house, Ethan, her ? Culpabilité et inquiétude. Curiosité aussi, comme il peut affirmer bien des choses de son côté. Cole's gonna be happy for ya in the other hand. »         





_________________



alone and together
“You've nothing but war inside you” ; they said. And I spoke to God today, and she said that she's ashamed and I feel the same. Arms wide open, I stand alone. I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Mar 8 Aoû - 14:48 ▬

Clarence

&

Jakob

You gotta serve your country
Gotta service your girl



« Ya don't have to worry 'bout that. Ya said it yarself, right ? He adores her. » Précisément. Ce lien qui déjà les unis et qu’il craint de voir etre le moteur d’une frayeur qui pourrait pousser Ethan à tenter de l’en dissuader. L’abandon qu’il a déjà expérimenté, le gosse, l’absence d’une mère qui n’a jamais su l’aimer, jamais su se donner la peine d’essayer. Ou trop tard, trop mal, ce qu’il reste encore à dénouer de mensonges ou de réalités. Mais d’elle il a prétendu s’en moquer, le fils, pour elle pas une larme ne fut versée. « Yeah, ok. » La réponse qu’il lui a donnée, là quand il lui annonçait son décès. Celle qui resonne encore et dans son sillage le poids d’une éternelle culpabilité. Mais il a vu naitre cette complicité, Clarence, ce lien improbable entre ces deux âmes trop précieuses à son cœur. Il les a vu s’apprivoiser, s’allier même pour mieux le torturer. Il a vu l’affection qu’ils se portent, celle qui s’est épanouie durant ces mois à cohabiter. Et sous les cotes le muscle veut y croire. Dans sa cage il pulse, le cœur imbécile, s’accroche à l’idée que Leaf a su inspirer cette confiance suffisante pour chasser la peur d’un nouvel abandon. « Think about what's next to come. » Oh il y pense, Clarence, plus que de raison. Ce futur qui se profile enfin plus heureux, ces années à venir et ce foyer à consolider. Les pensées monopolisées par tout ce qu’ils pourraient avoir à bâtir encore pour cette parfaite vie rangée. Ou presque. Ombres au tableau, comptes à régler. Fantômes qu’il lui reste à gerer mais qu’il s’efforce pour l’heure de ne pas laisser entacher les merveilles qu’il s’attarde à imaginer. « Everything's gonna be ok. » Il a acquiescé, le cadet, par reflexe, par besoin puisqu’il doit y croire pour que le souhait puisse s’exhausser.  Et le reste avec, la leçon tendre que l’ainé persiste à distiller. « Ethan's gonna tell ya to stop acting like a child and to do it. » « Oh I can picture that. » Sans mal, sans avoir à forcer. Le caractere bien trempé qu’il ne peut pas lui enlever. Il l’a vu, Jake, ce petit bonheur qui s’est déjà mis à briller aux prunelles enfantines qui n’y avaient que trop peu gouté. Il l’a vu et ne cesse de le répéter. Pour qu’il comprenne, pour qu’il cesse de douter. Alors il a de nouveau acquiescé, de nouveau laissé le sourire niais marquer les traits. Jusqu’à rire au final, accepter de bon cœur la plaisanterie qui lui est adressée.

Et s’ils se remettent à l’œuvre, si avancent lentement les bases de la structure à bâtir, c’est précisément vers les bases que la conversation s’oriente. Fondations. Racines qui devaient etre énoncées.
« What about... ya know ? Yar parents ? Do they know ? 'bout ya, the house, Ethan, her ? » Il a gloussé, colosse plus dépité qu’amusé. « Cole's gonna be happy for ya in the other hand. » « I know he’ll. » Parce qu’il l’a toujours été celui là.  Parce qu’il l’a toujours soutenu bien que n’ayant pas à le faire, parce qu’il n’a jamais jugé ouvertement bien qu’ayant conseillé, guidé. « Don’t tell him shit though !  First ‘cause I’m not sure yet how it’ll end. And mainly ‘cause I want to tell him maself. » La fierté qu’il veut lire dans le regard de ce second père que le destin lui a donné. Celle qu’il redoute de ne pas trouver quand il ira l’annoncer au premier. « As for… yeah, ma parents… » Un peu honteux, un peu penaud. L’étrange timidité d’un gosse forcé d’admettre une erreur. « They know nothing ‘bout.. well ‘bout almost everything. They saw Ethan, once, picture I send years ago. That’s about it. » A peu près tout. Le resumé minable des interactions qu’il a eu avec eux ces sept dernieres années. Es ego ont creusé ce fossé si profond qu’il n’ose espérer le franchir sans s’y vautrer. Et pour ne pas s’enfoncer dans cette morosité, pour ne pas avoir à se mettre à chialer comme dans ces mélodrames trop niais, les mains se sont remises à s’occuper. Fondations sur lesquelles il s’affaire pour ne plus songer à ces racines bancales sur lesquelles pourtant il est parvenu à s’élever. Tant bien que mal. Plus mal que bien. « I think they don’t even know I’m back. » Le ricanement mauvais, la grimace perturbée. Parce qu’il devait l’ajouter, parce qu’il fallait le préciser. « Yet I’ll obviously tell them too. I’ve no fucking idea how and when though. » Et ce haussement d’epaules, comme pour en faire une banalité. Fondations, premier parpaing sur lequel il place le niveau. Premier parpaing bancale comme pour souligner tout ce qu’il reste à remettre à plat, le passer à reniveler s’il veut pleinement avancer. Premier parpaing sur lequel les mains reste apposées, sur lequel le regard s’est figé. « Somehow… I might be easier if they don’t come. Billy won’t probably answer ma calls either anyway. Pour s’en convaincre. En vain. Fuck. Who am I trying to fool, I do want them to show up, I just.. it ain’t… I’ll figure it all. »   Il trouvera, Clarence, le courage d’aller les trouver, il trouvera puisqu’il le faut. Pour Ethan au moins, quitte à devoir s’y frustrer, quitte à devoir tricher. Masque qu’il est prêt à enfiler pour quelques faux semblants, pour un peu de paix. « Just.. not yet. » La conversation close, le sujet qu’il réclame à ne plus ressasser. Il trouvera, mais pas tant qu’il croit encore avoir le temps, avoir le choix.



_________________


Revenir en haut Aller en bas
Jakob Hanson
Jakob Hanson
greeting the menace

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans une maison aisée d'un quartier résidentiel calme et serein. la faute - ou grâce - à ces nouvelles âmes qui se sont ajoutées au portrait de famille. il trouve toujours quelque-chose à refaire pour s'occuper.
ombres et névroses : quelques cicatrices ici et là, les restes des guerres menées, de son précédent métier.
cicatrices : 229
crédits : chat.noir (c) astra (c)

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ Mar 15 Aoû - 23:01 ▬



You gotta serve your country,
gotta service your girl
CODAGE PAR TETRADKE


Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




L'hésitation dans ce qu'il ose conter – cette réaction que rien ne pourrait prédire, finalité qui reste à espérer. L'hésitation qui reste, stagne jusqu'à tout s'approprier ; un nuage épais au-dessus de la demeure et du terrain dans lequel ils se sont retranchés. Trou creusé, tranchées. L'orage qui s'avance pour recouvrir les songes, les espoirs et les rêves dissimulés. L'ouragan sur la sérénité qui s'installait – les questions qui dérangent le sol et ses fondations-piliers. La famille évoquée, cette autre part de celui qu'il n'a de cesse de veiller. La famille supposée, les autres gènes qu'il mentionne avant que les traits n'aient à s'affaisser. Parce que les certitudes semblent pouvoir prendre place quant à ce paternel partagé, mais pour le reste, seul subsiste un néant abyssal. La voix s'est défaite des accents chantants et bienheureux. La voix s'est tue, déformée par un soupçon d'amertume, comme une étincelle de regret. Mille et une émotions emmêlées – Jake et le pas de trop qu'il vient d'encore d'orchestrer. « They know nothing ‘bout... well ‘bout almost everything. They saw Ethan, once, picture I send years ago. That’s about it. » Sans oser le regarder, cette fois. Il ne fait plus qu'écouter, Jake, le palais plein de ces paroles qu'il aurait voulu prononcer. Mais ces sentiers ne sont pas siens, différents et éloignés. Il n'appartient pas à cet autre monde, il n'a nul lien avec ceux qu'il essaie d'imaginer. Parents qui ne cherchent pas à s'intégrer, qui n'ont pas cherché à faire le pas nécessaire pour que les liens puissent encore un peu exister. Éloignés. Silencieux. Un autre schéma que celui qu'il a connu, un autre modèle qu'il en vient à juger parce qu'il ne parvient pas à comprendre, lui qui a différemment été éduqué. Il s'anime pourtant, s'accapare l'attention du soldat qui laisse ses oreilles tout entendre et assimiler. Il le laisse faire, par instinct, l'occupation pour marquer l'âme de l'instant – ne rien ressasser. L'esprit tortionnaire quand carcasse n'est pas à s'agiter. Le retour tenu au silence, les nouveautés, les chapitres écrits dont ils ignorent jusqu'à la première ligne et le contexte qui pourrait s'y supposer. Ils ignorent jusqu'à la magnificence du gosse qu'il a dû garder quand les ténèbres s'étaient avancées. Con. Il se sent con, Jakob, à ne plus savoir sur quel pied danser. « Somehow… It might be easier if they don’t come. Billy won’t probably answer ma calls either anyway. L'autre frère. L'autre qu'il ne sait pas comment appréhender. L'autre qu'on suppose l'avoir vu remplacer. Les lèvres pincées, le silence en allié pour la trachée. Con. Plus con que jamais celui qui aurait dû taire la suite logique des sujets abordés. Fuck. Who am I trying to fool, I do want them to show up, I just.. it ain’t… I’ll figure it all. » Et il acquiesce dans la foulée. Les gestes pour ne pas avoir à tout relancer. Les gestes pour parfaire ce souffle encore trop léger qui tente d'éclaircir l'horizon des nuages installés. « Just... not yet. » Le temps réclamé. Le temps qu'il est prompt à lui donner – même s'il sait, l'âme ne parviendra jamais à s'y préparer. Les maux restent, quels qu'ils soient ; pressants, oppressants, blessures qui se doivent d'être pansées.

Une seconde s'écrase, le temps bousculé – à la fois retenu, prié de ne pas trop s'avancer. Une seconde se perd avant qu'il n'ose un pas, le regard baissé. Il s'en remet à la structure à peine dessinée, la main qui avant ça s'appose sur l'épaule à portée. Soutien, bref et délicat. Soutien appuyé, une pression légère avant que de venir pleinement l'aider. « Ya still got time, brother. » Il lui reste du temps pour y réfléchir, pour rassembler ce courage qui s'est mis à manquer. Blâme qu'il ne lui porte pas, au contraire – plus prompt à tenir responsables ceux qui n'ont pas cherché plus que ça à se manifester. Dans l'incapacité de voir toutes les erreurs de celui qu'il est venu aider. Certaines qu'il a déjà condamné, d'autres qu'il refuse même d'envisager. Le rôle de frère rempli à la perfection pour ces écarts d'objectivité. « What are we building again ? » Pour s'éloigner, sombreur des songes qu'il chasse en une interrogation innocente, la mémoire qui n'a pas failli à ancrer ce qu'ils ont à faire s'élever. Mais il l’entraîne ailleurs, là où les clartés sont plus réelles, là où un bonheur semble avoir été trouvé. Il s'en remet à cet instant précis pour enterrer les tourments qui s'étaient manifestés. Des parents au frère de la fiancée dont il en fera une affaire à honorer. Le silence à tenir. Les secrets à préserver. Présents et passés. Ceux qu'il possède déjà, ceux qui ne pourront jamais être soufflés – convaincu dans tous les cas qu'il ne faisait que le sauver des tornades affamées. Il a veillé, Jake, à s'en salir les mains. Il a veillé, soldat, parce que certaines n'ont pas changé – parce que derrière le masque de perfection réside encore l'infamie que les traumatismes ont laissé. Bien et mal désarçonnés. Bien et mal troublés par des définitions que l'usure et les actes ont modulé. « What is she painting anyway besides yar ugly face ? I remember seeing only ya when ya showed me around and she had piled up her stuff. » Le sourire qu'il ravive, qu'il essaie de provoquer dans la foulée. L'attention qu'il lui rend, l'air plus léger. Jake qui accoure pour l'entraîner à sa suite, loin des failles profondes qui s'étaient creusées ; loin des chutes imparables dans lesquelles il devra tout de même plongé. Évidence retardée pour que ce jour... ne soit qu'une belle journée.          





_________________



alone and together
“You've nothing but war inside you” ; they said. And I spoke to God today, and she said that she's ashamed and I feel the same. Arms wide open, I stand alone. I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

▬ BEYOND THE VEIL ▬

You gotta serve your country, gotta service your girl ~ Jakob Empty
▬ ▬
Revenir en haut Aller en bas
 Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
darkshore :: Among which there's no difference :: THE WORLD :: états-unis-
Sauter vers: