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 zombified | bennie

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Bennie Kelly
Bennie Kelly
ghetto queen

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road; pas très loin de son double, pas très loin non plus de sa mère
ombres et névroses : Un tatouage sur le majeur qu'elle brandit souvent. On ne sait pas vraiment s'il s'agit du chiffre romain deux ou du signe des gémeaux. Mieux vaut ne pas trop la provoquer, la violence coule dans ses veines et chante souvent à son oreille.
cicatrices : 289
crédits : signature: Rogers ; avatar: suskind

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▬ Ven 24 Juin - 23:11 ▬


zombified

Cela ne l’étonnait pas vraiment qu’une femme de ménage n’ait osé s’aventurer jusqu’ici. La pauvre ne pourrait même pas ouvrir les fenêtres. Isaac la rejoint enfin, café qu’il pose sur une table et qu’elle s’empresse d’attraper. Un ongle manucuré entre les dents, écoutant attentivement Isaac lui dépeindre son monde.

A chaque nouvelle idée, le visage de la jumelle Kelly tente de rester impassible. Elle aborde un air sérieux, les yeux plissés quand sa bouche lutte pour ne pas rire. Alors, elle hoche la tête et meuble les instants de silence, faussement concernée par ce qu’elle ne comprend absolument pas. “A cat. With an apple. With conscience. Havin’ sex.” Il la perd, creusant le double menton de la jumelle à mesure qu’elle s’étonne et interroge plus pour elle-même que pour lui. “But how the fuck is it possible ?” Elle se concentre alors sur le mur de pages, sourcils relevés et tasse de café en main. Sur le moment, Bennie est bien contente d’avoir arrêté l’école sans être diplômée. Finalement, la coiffure l’a sauvé de ces conneries d’un monde qu’elle ne comprend pas toujours. Ce même monde qui avance quand elle reste coincée dans son quartier dont elle n’aime pas sortir. A eight mile, on pense comme elle, il y a ce côté rassurant à appartenir à la pensée unique qu’elle n’échangerait pour rien au monde. Posséder tout ce que l’on souhaite, laisse à l’esprit tout le loisir de créer de nouvelles envies, irrationnelles pour la majeure partie. C’est de cela dont Isaac est atteint. Et l’ignorance de sa vie de galère lui convient très bien à la jumelle. Les choses simples comme le barbecue à l’agonie de la famille Kelly lui paraissent absolument incroyables sur le moment.

Qu’il soit tranquille, Bennie n’ira jamais se risquer à ouvrir un livre, excepté s’il parle d’elle. Ce qui peut tout à faire arriver, elle en est persuadée. Il y en a eu un autre avant lui, à eight mile qui a connu la gloire. Alors pourquoi pas elle ? Ses seules lectures se résument à The Source, un magazine réunissant actualité et culture hip hop (passion hérité de RJ) ainsi qu’à The National Enquirer qui lui permet de se tenir au courant de l’alcoolisme de Brad Pitt et autres joyeusetés bien loin de son quotidien. Quoique, l’alcoolisme frappe aussi dans son quartier. Mais les presque sexagénaires n’ont rien à voir avec Brad Pitt. Brad Pitt n’est pas vraiment son style non plus. Trop blanc. Non, elle n’ira pas lire son livre, incapable de se concentrer, de rester calme au fond du canapé. Ce n’est pas dans le tempérament de la jumelle. Son âme, elle préfère la remettre à Dieu plutôt que d’avoir à lire les délires d’un artiste incompris.

Elle est prête à cracher à nouveau son venin pour répondre à la question de l’homme, mais ses yeux emplis d’espoir l’en empêchent. Faiblesse qu’elle peut avoir parfois, la jeune femme plonge son nez dans le café chaud, cherchant à gagner du temps. “Euhm .. Y’know …” A nouveau elle le regarde, elle voit dans ses yeux qu’il y a là l’espoir d’une vie. Et elle peut comprendre, parce qu’elle a la même étincelle dans les yeux lorsqu’elle se prend à imaginer Travis à ses côtés, loin des murs dans lesquels on l’a enfermé pour les éloigner. Elle se déteste d’avoir à penser à tout cela sur le moment. Pourtant, un sourire vient déformer son visage de peste. “I don’t read books but .. My brother Louie, my twin, would love it.” Louie aime tout ce qui sort de l’ordinaire. Il peut parler pendant des heures de l’existence humaine, de l’amour et de la mort, philosopher sur la matrice dans laquelle il est persuadé se trouver lorsqu’il entame la fin de son joint. Il y a de cela quelques jours, il lui parlait de la simulation de Bostrom, théorie qu’il avait avalée elle ne sait où. Bennie n’a rien compris aux explications farfelues de son frère, jusqu’à ce qu’il simplifie la chose en : “Bennie, on est tous des Sims contrôlés par des ordinateurs. Regarde, j’aime pas les pommes et j’en mange une.” Il était usant parfois Louie. Il était usant quand il partait aussi loin du cerveau cartésien de la jumelle. Il la perdait souvent en cours de route. Elle finissait toujours par s’endormir sur son canapé, bercée par la voix de son jumeau et par les idioties qu’il racontait à la pelle. Quelque part, elle imaginait parfaitement une conversation entre les deux, qu’eux seuls pourraient comprendre. “Yeah, I should introduce you to him.” L’univers n’est certainement pas prêt à une telle rencontre. Dans un soupir consterné, Bennie termine son café tout en reportant son attention sur les pages déchirées. “Anyway, have you written anything else ? Another book ? ” Elle ne l’avouera pas, mais il lui a presque fait de la peine dans son éveil brutal.
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Evidently, it's elementary, they want us all gone eventually. Troopin' out of state for a plate of knowledge. If coke was cooked without the garbage, we'd all have the top dollars. Nas
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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 207
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Mar 28 Juin - 20:30 ▬



zombified
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Il s'est à peine animé, Isaac. N'osant qu'un léger rire, qu'un bref sourire sous ce qu'elle s'était mise à soulever ; les mots repris, une fois encore levés. Cette histoire désignée qu'elle essaie de comprendre, et pourtant. Si elle ne pouvait ne serait-ce que comprendre, cette demoiselle, tout ce qu'il essaie de s'approprier par ces fables insensées. Elles ne sont qu'un moyen d'attirer l'attention, rien qu'un leurre pour ces esprits critiques qui en parleront encore et encore jusqu'à s'y essouffler. Publicité gratuite qu'ils lui offrent, ceux-là, par ces analyses et les commentaires désabusés qu'ils peuvent avoir à faire traîner. Là, la première raison de ce rire qu'il a laissé lui échapper – la deuxième se matérialisant en cette réaction qu'il connaît, mais qui parvient encore à l'amuser. Néanmoins, l'esprit n'a d'attention que pour ce qu'elle s'était mise à désigner, ce dont elle s'était approchée. Le plus beau joyau qu'il puisse posséder – la magnificence qui traîne dans son esprit depuis des années. Impatient qu'il en devient de cette réponse qu'elle pourrait avoir à formuler. Il est déjà prêt, Wrynn, à s'enfoncer dans ses travers – un pied dans ses propres limbes, un autre dans cette futile réalité qu'elle foule encore puisque lointaine, puisque l'avis quant à ce qu'il créé n'est pas encore donné. Pétillant, ce regard. Plein d'espoir, c'est un fait. Le cœur tremble à l'idée de pouvoir s'étendre, de pouvoir s'y risquer – les mots sont là, poison infernal contre la trachée qui n'attend qu'à pouvoir se libérer. En vain, finalement. Pression s'évapore, et avec elle, ce sourire qui s'était installé. Parce qu'elle hésite, parce que les phrases sont avortées. Il acquiesce, maigre gestuelle de la tête qu'il en vient à répéter quand elle parvient à se justifier. Elle ne lit pas, ainsi les tourments n'ont pas à la trouver. Et, dans le fond des songes, il y a cette jalousie qui parvient à s'éveiller. Il envie cette paix d'esprit, cette sérénité qu'elle peut forcément y trouver. Sans douleur, sans aigreur, sans obsession prenante et violente à chaque ligne qui aurait à être contemplée. Et ce frère, finalement. Une âme qu'elle désigne, une ancre quelque-part qui s'est jetée. Yeah, I should introduce you to him. Les sourcils qui se sont froncés, les prunelles qui n'ont pas dévié. Non, il continue de l'observer, elle qui prospère face à tout ce qu'il persiste à monter. A final chapter. La finalité d'une ère pathétique de littérature qui n'a que trop duré. Partagé entre mille et une émotions entremêlées. On l'avait prévenu, pourtant – on l'avait mis en garde. Elles sont nombreuses, les ombres qui règnent en ces ruines désolées ; mais résistance subsiste en ces quelques clartés isolées, celles qui rejoignent de près ou de loin à celle qui, en l'instant, se tient à ses côtés. Bienveillance qu'il parvient à y trouver. Parce qu'elle persiste tout de même à s'y intéresser, parce que ces nouvelles questions résonnent entre ces murs à peine animés.

Il a laissé ce léger rire lui échapper, alors.
Conscient désormais, celui-là, de tout ce qu'elle s'impose – ce domaine n'étant pas son fort.
C'est ce qui parvient à l'apaiser, ce qui parvient à l'intriguer.
Captivé qu'il parvient à être par cette espèce d'étincelle changeante qui s'est matérialisée.

Il s'est redressé, finalement. Lamentable élan de la carcasse qui tente de s'offrir une nouvelle prestance ; et qu'importe qu'elle soit entachée de cette nonchalance habituelle, celle que rien ni personne n'a su chasser. C'est qu'elle le tient éveiller, l'intérêt délaissé à cette étoile étrange qui tente encore de pulser ses éclats d'indignation, mais aussi de bonté. Le croit-il, celui-là, d'ores et déjà apte à se faire une idée – celle qui lui convient pour dépeindre cette invitée improvisée. « Well... the others are like the one I told you about. People believes they can find something interesting and logical in what I write, I try to make them learn there are nothing to search in it. But, at least, the more they try, the more they talk about me, right ? » Là, le tout délaissé – ce sourire taquin et amusé qu'il laisse pleinement s'immiscer sur les traits. Conscient de l'image, peu craintif quant à ce qu'elle pourrait avoir à en penser. Les années se succèdent et lui persiste à jouer avec ces vérités. « In the end, I want them to understand that the more they will try to think and think and think... the more they will fail. You know what I mean ? » Probablement pas puisque tout lui échappe encore, cette ancienne et éternelle folie qui se rappelle jusqu'à le persuader qu'il ne peut avoir tort. « My parents loves God, those men here ; ces trop nombreux bouquins qu'il désigne de l'index, comme éreinté d'avoir encore à les supposer. They like to write, but according to convictions and mores. I live in a world where everyone find rules and limites and agreed to accept it. I can't, I don't want that. This is not my definition of liberty. » Et plus il parle, plus il s'éloigne du sujet qu'elle s'était risquée à lancer. Isaac, les songes embrumés, enfumés de mille et un torrents d'idées emmêlées, désordonnées. Lancé sur ce sentier obstrué par sa seule et unique démence déchaînée. « “They who can give up essential liberty to obtain a little temporary safety deserve neither liberty nor safety.” says Benjamin Franklin. They write with safety, and they make me sick of it. I write with liberty, no matter the subject, logical or not, I don't care. » À presque en devenir théâtrale, celui qui s'est exprimé. Les convictions se sont mises à gronder avant que l'azur ne s'en remette à celle qui se tenait à ses côtés. « You don't like books ? You're lucky. » Sincère, finalement. Sincère puisque cette connaissance accumulée n'est désormais plus que poison pour celui qui s'y est laissé charmer.      





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ambrosia
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Bennie Kelly
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▬ Mer 20 Juil - 16:39 ▬


zombified

Bennie étouffe un rire de compréhension qui se perd dans sa gorgée de café. “Yeah, good point foe you.” Elle comprend sans lui en parler, ce besoin de faire parler. Bennie aussi, à sa manière, n’a de cesse de vouloir se faire remarquer. Elle habille son être des manières qui la caractérisent, volonté tenace d’être une référence, d’avoir une reconnaissance de ses pairs. “But …” Mais elle tient cependant à la ramener à la réalité, celle dans laquelle les deux pauvres personnes qui se tiennent dans la même pièce ont du mal à évoluer. Lui aussi, se voile la face. “They don’t talk a lot ‘bout you, right ?” Parce qu’elle n’a jamais entendu parler de lui. Son nom ne lui dit absolument rien. Il ne lui évoque même pas un souvenir lointain. Lui aussi est plongé dans l’anonymat de la ville. Bien sûr, le long de la M-102, elle n’a aucun mal à se faire reconnaître. Mais au-delà, ses réseaux sociaux ne lui servent à rien. Elle est une parmi d’autres. Elle est de ceux qui foulent rarement les trottoirs du reste de Détroit, par peur de cet abandon qu’elle ressent lorsqu’elle quitte son quartier. Paradoxale, elle ne quitterait pourtant pour rien au monde le communautarisme confortable d’Eight Mile pour trouver la notoriété ailleurs.

Non, elle ne comprend pas vraiment où il veut en venir. Les yeux de la coiffeuse se baladent encore sur le mur qui lui paraît alors immensité. Bien trop d’informations défilent dans son esprit étriqué. Bennie n’a jamais été une élève appliquée. Elle a mis bien plus de temps que son frère jumeau à arriver à décortiquer les mots qui se trouvaient sous ses yeux. C’est grâce à Stevie qu’elle sait lire. C’est cette grande sœur disparue qui a fait prendre confiance en elle à la jumelle qui pensait ne jamais y arriver. Stevie aurait aimé discuter avec Isaac aussi, elle en est certaine. Elle aurait compris là où l’esprit de l’homme voulait en venir et, peut-être même qu’elle lui aurait proposé son aide. Stevie aurait écrit des livres elle aussi. Elle était capable de tout, elle aurait eu le monde à ses pieds si elle n’avait pas eu l’idée de glisser de cette fenêtre. Stevie, c’est la seule de la famille qui aurait fait quelque chose d’honnête de sa vie. C’est peut-être pour ça que Summer avait autant pleuré sa mort. Parce qu’elle savait que le reste de sa progéniture était de la mauvaise graine qui ne lui apporterait que des ennuis. Et pour le coup, le reste de la fratrie n’est pas en reste. Chaque gamin s’est appliqué à faire n’importe quoi de la vie qui lui avait été imposée. Chacun avec un degré plus ou moins important. Et quand bien même tout le monde pouvait s’accorder à dire qu’ils s’en sortaient plutôt bien les gamins Kelly, Bennie au fond d’elle sait bien que coiffeuse dans le Michigan n’a rien d’exceptionnel. Elle sait bien ce que l’on dit, au détour des rues, quand on se croise à l’épicerie. Elle les entend les clientes avec lesquelles elle alimente les ragots. Elle les entend dire qu’avec une mère pareille, elles sont étonnées qu’ils aient pas fini plus mal les gosses Kelly. Mais ce qu'elles ne comprennent pas, c’est que la survie familiale compte bien plus que tout dans la tribu. Et c’est ça qui les a fait s’élever. Les larmes lui montent toujours lorsqu’elle se met à penser à cette sœur qui n’est plus là pour lui dire qu’elle est capable de tout. Elle l’entend pourtant encore parfois, lorsqu’elle se permet de douter. Bennie se ressaisit alors.

“I love God too.” Affirmation qu’elle lui laisse entendre, pratiquante assidue qui se rend à l’office toutes les semaines pour faire pardonner les offenses qu’elle fait au monde. Elle sourit, glissant une tresse derrière son oreille. Elle ne s’en rend pas compte, mais elle s’est affranchie des règles de la société depuis bien longtemps, elle aussi à sa façon. “What you talkin’ ‘bout liberty ? You’re white. This world’s made up of your own rules dude.” Bennie secoue la tête en riant, ils ont tous cette vieille manie de chercher les privilèges là où ils en ont déjà. Les yeux de la jeune femme se mettent à rapidement parcourir l’appartement luxueux et tchip en revenant à lui. “You’re really funny y’know. You complain ‘bout liberty and things like that but … look at what you have !” Elle n’a surtout pas compris où il voulait en venir, s’en tenant uniquement aux mots et à ce qu’elle a bien voulu comprendre. “You’re free.”

La discussion croisée s'engage, et pourtant, elle ne s’énerve pas comme elle peut en avoir l’habitude. Elle se penche même à hauteur de son chien pour le caresser et répondre à l’homme. “No, books are for people who’ve time to waste and I don’t.”
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Isaac Wrynn
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▬ Jeu 28 Juil - 23:40 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


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They don’t talk a lot ‘bout you, right ? Oh, l'histoire qui se répète, qui s'amuse à tout lui rappeler. Les faits sont là qu'il ne peut nier : non, ils se lassent des inepties qu'il pourrait avoir à composer. Ils commencent à comprendre le leurre qui fut déposé, l'aisance avec laquelle il parvenait à faire résonner son nom sans réellement et pleinement s'impliquer. Plus malins qu'ils n'y paraissaient, ces parasites qu'il a appris au mieux à mépriser. Mais il a tenu le silence quant à cela, s'aventurant un peu plus loin, s'égarant sur d'autres pentes, d'autres voies moins sécurisées. Il a déposé ses songes, servis sur des plateaux d'argents quoi que mal supportés. Stabilité manque dans les propos qui sont osés, les mots mal choisis quand il sait pourtant si bien les dompter. Trop fatigué, l'homme qui s'enfonce dans son absurdité. Rongé par les maux qu'il s'insuffle lui-même depuis des années désormais. Il s'est laissé corrompre à la facilité, à cette légère paranoïa qui lui donne l'impression que le monde se renferme au lieu de s'ouvrir. Les failles cicatrises au lieu de s'agrandir pour que l'esprit puisse s'épanouir et un peu plus s'en élever. Aussi, les voilà qui sont repris, dénoncés. Les mots claquent, orages encore insidieux entre les murs de cette demeure trop aisée. « What you talkin’ ‘bout liberty ? You’re white. This world’s made up of your own rules dude. » Amusé, ce rire qui lui vient – défait en réalité. Il s'est écarté de cette vision, s'en était éloigné dès lors qu'il désespérait à comprendre ceux qui se focalisent sur les différences au lieu de les embrasser. Ironique, en un point, puisque la majeure partie de cette famille adorée condamne encore ces âmes par un racisme que rien n'a su effacer. S'en suit un soupir profond et teinté de lassitude. Oh, elle n'a pas tord la demoiselle – bien au contraire. Mais les règles sont ce qu'elles sont, des barrières à tout ce qui pourrait être orchestré. Une frontière infranchissable qu'il n'aspire qu'à abolir, au moins à son échelle, au moins dans ce domaine auquel il continue à s'obséder. « You’re really funny y’know. You complain ‘bout liberty and things like that but… look at what you have ! » Une pause dans les secondes qui ont à s'écouler. Les prunelles claires et dilatées qui s'attardent sur ce qu'elle désigne, sur cet appartement réquisitionné plutôt qu'acquis comme il le devrait. Il n'a fait que prendre, Isaac, sans rien demandé. Il est là, le secret de cette liberté qu'elle lui concède alors quand la sienne réside en des mots encore secrets – quoi que trop bien affichés. En désaccord, l'homme, bien qu'il ne sache réellement par où commencer. Mille et une citations s'emmêlent pourtant avant que ce timbre n'ait de nouveau à résonner. « No, books are for people who’ve time to waste and I don’t. » Plus appuyé enfin, ce sourire qu'il laisse naître à la commissure des pulpeuses desséchées. « I gave you that point. » Parce qu'il ne peut réfuter avoir le temps de s'y perdre, de les juger, de les déchirer pour rendre sa gloire aux phrases qui ont été formées puis transformées – délestées du poids qu'elles auraient pu posséder. Il veut donner du sens au chaos qu'est devenue l'humanité. Une mission divine empoignée qu'il ne pourra pourtant pas honorée. Le temps manquera, à n'en pas douter. Il s'éteindra comme tant d'autres avant lui, convaincu d'avoir œuvré pour une cause qu'il ne pouvait de toute évidence pas changer.

Mais l'espoir reste, tient le siège qu'il avait commencé.
La foi porte encore l'âme qui croit s'en être séparé.
Il y a, en cet endocarde, une ambition qui dépasse l'entendement et la réalité.

« Owning more than anyone doesn't means to be free. » Trop borné, prêt à pouvoir le revendiquer. Il y a ces chaînes immatérielles qui tiennent encore les songes, qui forcent dessus pour ne pas les laisser trop haut s'élever. Prison instinctive que l'être ne parvient pas complètement à dépasser. Un sentiment oppressant qui condamne déjà toutes les tentatives qui pourraient être supposées. Si elle savait. « In here, right now, everything that you can see, it's not mine. I don't own that place, only that thing on the wall. » Pour réaffirmer les faits, l'honnêteté qu'il délaisse dans cette confidence jamais formulée. « I chose to left Columbia for Detroit. I wanted to be here so I've took what I wanted from here. In that case, yeah, I was free to do it 'cause it's my brother' place. But, for everything else, I'm not as free as you think. Freedom isn't to be left in the dark because of what you are. Freedom... ah ! Freedom isn't to be the one who needs to hide because of the family' image and the responsabilities involve. You know what I mean ? » Une pause, la carcasse qui s'est relevée. L'appel des vices plus prenants, plus insistants. Le bar qu'il a rejoint dans la foulée, une première bouteille saisie à la volée – et qu'importe les restes qui gangrènent déjà les veines chargées. « I'm not free in this kind of life, neither in what I like. I though, when I was younger, that truth could be in the books I've learned to love – but even in that, rules wrote by idiots and asshole dooms what was left of the free expression. » Pathétique plaidoyer qu'il s'est mis à réciter – porté par l'engouement et la fatigue, ce tout emmêlé. « Trust me, dear, being white doesn't gives you all the right you can imagine. They've separate people according to what they are. If you're like them, ready to follow blindly what they proclame, then you're almost free. In my case, well... guess I won't follow those shit just to be sure I'll be heard. » Les bras qu'il a écarté, convaincu d'avoir exposé la plus grande vérité que l'humanité elle-même refuse d'entendre, trop bien envoûtée par les promesses éphémères de ceux qui parviennent à percer. Les prunelles qui lui reviennent, délaissant alors son plus grand et plus beau projet. Il y a les restes d'un rictus assuré, une perle à peine visible d'arrogance quant à ceux qu'il a pu désigné dans ces dires désaccordés. Bref, l’œillade avant que ce qui semble lui avoir échappé ne lui revienne, comme une claque instantanée. « Fuck, I'm sorry. What do he wants to drink, that fella ? »       





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▬ Mar 9 Aoû - 21:41 ▬


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You know what I mean ? Si seulement. Les tresses de la coiffeuse suivent le mouvement négatif de sa tête. Non, elle ne voit pas vraiment où il veut en venir, elle ne comprend absolument rien. “Not really …” Il parle trop, bien plus qu’elle peut parfois elle-même parler et à l’instant même où il a commencé à répéter plusieurs fois le mot liberté dans sa phrase, la concentration de la Kelly était déjà loin. C’est un peu comme revenir sur les chaises inconfortables de la Martin Luther King’s school. Bennie était toujours placée devant, à l’opposé de Louie. Les institutrices et par la suite les professeurs se refilaient les bons plans concernant la famille Kelly et surtout les jumeaux démoniaques. Mais chaque année, les deux terribles trouvaient un moyen de communiquer et de gagner leur après-midi en dehors des murs de l’école. Bennie s’est rapidement arrêtée de compter le nombre de fois où RJ a dû venir les chercher du temps où n’était pas en centre de détention. Summer a rapidement abandonné toute forme d’éducation sur les jumeaux, et cela, dès la naissance.

Alors elle hausse les épaules la jumelle, termine son café et le repose sur la table basse. “God can help you to be free.” Elle n’a connu que ça, seule éducation qu’elle a suivi avec assiduité, car on lui a toujours dit que cela l’aiderait. Bennie veut y croire à cette destinée que le Très Haut a pour elle.

“What ? Whites separate whites ?” Les yeux froncés d’incompréhension, mais surtout de jugement, elle recule sa tête de quelques millimètres. Il vient déjà de lui donner la migraine pour la journée avec ses phrases alambiquées qu’elle prend au second degré. La malheureuse n’a pas eu l’occasion d’aller étudier les nuances de la langue sur les bancs de l’université. Son Amérique à elle, elle l’a apprise dans les textes des rappeurs du siècle dernier, grâce à RJ qui ramenait souvent les derniers vinyles à la maison lorsqu’il allait chez le disquaire, ou les cassettes lorsque la famille avait moins les moyens. Elle a appris le racisme et la violence de la police avec NWA, la vie de quartier avec le Wu-Tang, l’importance de la famille avec Ghostface Killah et à avoir une ligne de conduite avec 2Pac. La rue comme seconde mère un peu trop étouffante en fond pour l’aider à se relever lorsqu'elle s'apprêtait à sombrer. Elle n’a cependant rien pris de leur talent pour écrire des textes percutants, bien plus douée pour hurler des mots plus que des maux. Elle est là, toute sa vie, tout ce qu’elle sait. A eight mile, on aime tellement pas les balances qu’on ne veut pas être témoin de mariage. “You're crazy. I've always known that.”

La jeune femme perd le filtre qu’elle met dans ses story instagram afin de lisser les imperfections de sa peau qu’elle cache déjà sous un fond de teint Fenty Beauty. Elle a de la chance, sur sa peau, il ne s’oxyde pas. ”Has anyone ever told you that you're boring when you talk?” Parce que Bennie Kelly a l’esprit trop étroit pour prétendre à ce genre de conversation. Ou peut-être n’a t’elle pas son temps. Elle pince les lèvres dans un dernier jugement avant de s’attarder elle aussi sur son chien. “ Y’should talk to God sometimes, 'would help you.” Elle voit bien que la brebis est égarée du troupeau, rien que par les déchets qui jonchent le sol d’un appartement qui ne lui appartient même pas. “Well, I’de love to talk with you all day long ‘bout freedom and shit like that dude but I’ve to go to work ‘cause my brother don’t have such a place.” Et parce qu’elle ne perd jamais le Nord, la coiffeuse de la M-102, elle tend son téléphone ouvert sur un nouveau contact à Isaac : “Give me your number, if you need some shit or something stronger for your white ass partys, I can set you up.” Elle a bien vu qu'il y avait un peu d'argent à se faire dans le dos du B Bang avec cet énergumène.
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Isaac Wrynn
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 207
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Jeu 13 Oct - 2:32 ▬



zombified
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




C'est la folie qui parle, la folie qui guide – qui force les mots à s'enchaîner, à pleinement s'imposer en ces lieux sur lesquels il peut déjà régner. Mais elle, elle qui force ces sujets qu'il ne devrait pas aborder. Elle qui pousse à ces réflexions qui lui viennent sans qu'il n'ait réellement à forcer. Il s'y est enfoncé, Isaac, jusqu'à en perdre cette notion de calme, révolution intérieure qui s'est éveillée. Il distille tous ses souhaits, toutes ses volontés. Il clame cet appel à la liberté que jamais, ô grand jamais, il ne pourra posséder. Dieu évoqué, Dieu qui veille justement – qui juge chacun de ses actes, chacun de ses faits, d'ores et déjà déçu de cet enfant qu'il n'a pas su préserver. Dieu qui pourrait lui offrir ce qu'il disait cherchait. La liberté, elle est flamboyante dans l'esprit qui l'a fantasmé. Elle est claire, lumineuse, scintillante en vérité – si loin, si loin de la réalité des choses, de ce concept déformé. Il le sait, dans le fond, se plaît tout de même à aimer y croire, à aimer s'en abreuver. Pour mieux tenir, pour taire tous les maux qui persistent à le ronger – ceux qu'il ignore, ceux qu'il prétend ne plus ressentir depuis des années. Et il a continué, trop parlé. Il a continué dans ce monologue incessant jusqu'à manquer de s'assécher – peut-être même de les assommer. Ce qu'elle a confirmé à demi-mot, forçant ce rictus sur les pulpeuses décolorées par manque de sommeil, par ce manque évident de vitalité puisque tout agit encore, asphyxiant l'énergie et les dernières réserves qu'elle possédait. Il acquiesce, Isaac, pour approuver ce qu'elle vient de supposer. On lui a déjà dit, il n'avait pas écouté. Il n'avait fait que continuer, qu'étaler ce savoir littéraire jusqu'à s'essouffler, jusqu'à manquer de faire imploser les poumons sous les côtes molestées. « Y’should talk to God sometimes, 'would help you. » Il a rit, songeant alors à tous ceux qui sollicitent son attention, rien qu'à Columbia en vérité. « I tried, He's busy. » Un haussement d'épaules tandis qu'il cherchait à s'occuper, à trouver de quoi honorer les volontés que la pauvre bête pourrait posséder. Bol de flotte qu'il se met en tête de servir, mais les tiroirs dévoilent que ces bouteilles, ces liqueurs qu'il refuse de partager. Il a tiqué, Wrynn, avant qu'elle ne s'affaire à récupérer cette attention qui s'était mise à vagabonder. Elle part, elle doit partir. Elle doit rejoindre les rues désolées, ces pavés grisés où gisent les premières rosées polluées. Elle part, elle doit partir – et lui, étrangement, en vient à afficher une moue un peu déçue, presque faite de regrets. Mais la main tendue, le téléphone proposé. Là, un appel à ce contact qui pourrait être gardé. S'il savait, mais l'esprit est ailleurs qui y consent volontiers. « Give me your number, if you need some shit or something stronger for your white ass partys, I can set you up. » La promesse dans les dires qu'il en vient à imaginer, venin qu'elle désigne dans cette proposition et auquel il ne peut réellement résister. Faible, faible Isaac quand il s'agit de pouvoir s'évanouir dans l'inconscience rassurante d'un délire trop bien installé. Si faible face à cette dépravation épousée. « Yeah, sure. » Et il n'hésite pas, celui-là. Numéro qu'il lui laisse, qu'il appose dans ce répertoire. Sans hésiter, sans rien demander. Il abandonne simplement ce bien aux mains de la demoiselle qu'il ne connaît qu'à peine, qu'il croit d'ores et déjà apprécier. Sourire qu'il lui rend, un clin d’œil au chien qui n'y comprend rien – qu'importe, l'attention est captée. Le croit-il, à moins que la fatigue ne soit en train d'un peu plus le ravager. Légitime possibilité. « You take care, alright ? I call you later. » La main qu'il a déjà levé, ne songeant même pas qu'elle possède de quoi l'appeler et non pas l'inverse comme il vient de le supposer. Lui qui s'éloigne déjà, qui s'approche du bar plutôt que de cette chambre dans laquelle il devrait reposer. Les vices, les vices qui restent, qui reviennent – Morphée qu'il se doit d'approcher sans que les souvenirs n'aient à revenir, sans qu'ils n'aient à le hanter. Le néant. Il n'aspire qu'à ce trou béant, au silence qui aurait à y gouverner. Si triste, l'homme, quand l'image n'inspire en l'instant que pathétisme et non pas pitié. Couverture qui masque les affres et les déchirures, cette solitude trop lourde, ce tout qu'il essaie de noyer. Une illusion à donner, à laquelle lui-même en vient à se persuader. Qu'importe, qu'importe puisque aujourd'hui sera oublié pour un lendemain similaire – une boucle éternelle, une pénitence infligée à laquelle il s'est accoutumé.        





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ambrosia
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