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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Mar 22 Fév - 2:34 ▬



tell me a story
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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Il y a ce sourire qui scintille, qui s'accroche sur les pulpeuses et qu'il ne peut réellement ravaler. Là, ce rire qu'il en réprime pas sous ce nom que les orbes bleues ont accroché. Une éternité s'est écoulée depuis les mots qu'ils ont échangé ; le croit-il, lui, du haut de cet univers qu'il est le seul à arpenter. Les mots résonnent qu'il ne parvient pas à ignorer ; ces premières rencontres qui ont su lentement tout tisser. Bien-sûr qu'il rigole, Isaac, jusqu'à pouvoir se redresser. Les draps aspirent encore cette énergie qui lui a échappé. La soirée a été longue, fastidieuse – ennuyeuse. Il n'a fait que contempler, qu'admirer les ombres qui allaient et venaient ; ces corps qui ondulaient dans l'espoir d'une promesse d'immortalité pour quelques secondes, quelques instants volés. Lui, il s'était perdu dans les mots, dans ces phrases qui venaient, partaient, s'ancraient pour finalement s'étioler. À l'en faire rager, à l'en faire gueuler jusqu'à dégager tous ces pauvres invités. Il a vrillé, encore, et pourtant : c'est comme s'il ne s'était rien passé. Hier est oublié, demain n'est pas anticipé. L'instant seul qui compte et là, l'idée lui vient de parfaire ces quelques heures d'ores et déjà bien entamées. Ils sont rares, en vérité, ces jours qu'il parvient à ancrer contre la mémoire fatiguée, exténuée d'avoir à lutter pour ne rien oublier ; quoi qu'en vain, il faut l'avouer. Si rares qu'ils sont, ceux-là, pour qu'il décide de pouvoir au mieux l'exploiter. Ce nom qui ne quitte pas les songes, qui brave l'euphorie constante de cette essence calcinée. Il s'est apprêté, Isaac. Il s'est offert cette maigre dose de poison avant de quitter les remparts sécuritaires de cet appartement qu'il s'est approprié. Là, l'air pollué d'une Detroit fracassée qu'il hume pour davantage s'y enivrer. Les locaux de ces journaux qu'il tient à rallier pour en avoir le cœur net sur la dernière piste qui vient de lui être dévoilée – à moins qu'il le savait. Il ne sait pas, ne sait plus – les jours sont à peine passés depuis son retour en ces lieux misérables et fatigués. Qu'importe. Qu'importe puisque ça ne changerait rien à cette finalité qu'il tient à acter. Une visite, comme un rappel de ce temps qui s'est écoulé – ou pas, qui sait. Lui s'en est défait de ces nombres de jours qui se sont perdus, définitivement étiolés. Le temps passe sans qu'il ne cherche à pleinement s'y accrocher. C'est un fait, une vérité qui n'appartient pas aux normalités de cet univers trop perché.

Une cigarette entre les lèvres, et les idées qu'il ressasse.
La fumée qui embaume l'habitacle, qui noie tous les songes emmêlés.
L'horizon s'est défait de sa ligne, tout n'est que grisaille insensé.

Résonnent les pas dans les couloirs qu'il brave. Un nom, il a donné un nom pour pouvoir s'avancer – celui de Eliott qu'il tient à surprendre, au moins à déranger. Ou les deux, pourvu que ce soit les deux, il pourrait presque prier cette figure qu'il a trop longtemps méprisé. Quelques billets aussi, abandonnés sans compter à la réceptionniste de cet immeuble où il ne devrait pas avoir à se risquer. Mais les lubies sont celles qui restent, qui s'ancrent, qui guident les pas. Eliott est sa lubie de la journée – une idée ineffaçable qui corrompt jusqu'à l'âme qui ne peut que s'y captiver. Trop fier, alors. Si fier d'y parvenir, de s'enfoncer là où nul regard ne serait à même de le toiser ; ou peut-être que si ? Qu'importe encore puisque l'attention est fixée, bloquée sur cette silhouette qu'il reconnaît, que la mémoire n'a pas laissé se dissiper. Sans une attention, sans un regard pour ces quelques collègues qui enfin relèvent la tête, il s'est emparé de l'une des chaises vides pour s'imposer, s'asseoir aux côtés de celui qu'il s'était mis en tête de rattraper. « So, I thourght about a thing for a book... Tell me, what do you think of : 'the true nature of a apple, the biggest lie of all' ? She could have a conscience... maybe she's in love with... a cat ? A cat who plays with her when humans arn't here to stop them ? I need to see the details for the lemons part but... Think I've something ! » Le sourire qu'il ne retient pas, cette large courbe qui s'ancre sous les cernes trop creusées. Oh, non, rien n'a changé. Les paroles sont toujours de moitié mâchées, ce ton las qui semble trahir une fatigue pourtant défaite des prunelles qui semblent si bien scintiller. Paradoxe à lui seul qu'il peut être, Isaac, pour ceux qui auraient à le déchiffrer. « I had to give a good fifty dollars to come in. No, I'm lying, I don't know how much I gave and she didn't ask, I just took the lead. » Et il touche déjà à tout, la curiosité qui s'abandonne sur les notes qui trainent ici et là, sans demander son reste. L'attention qui s'en remet finalement à Eliott, comme une illumination dans l'esprit du revenant dans les rues désolée. « Hello, dear journalist. »  





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Eliott Lloyd
Eliott Lloyd
sunflower, vol 6

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une villa à Midtown avec Sosthène - Adam, bien sûr, et leur fils Noah
ombres et névroses : Un accent du nord de l'Angleterre qu'il garde précieusement et n'a jamais voulu effacer en arrivant aux US. Des cheveux qu'il laisse pousser depuis son arrivée a Detroit, retour a ses années étudiantes.Une quarantaine de tatouages sur les bras et le torse, ,tous liés a des histoires, a son histoire, une cictrice sur le flanc apres une greffe de rein.
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▬ Mar 8 Mar - 21:09 ▬
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Isaac Wrynn & Eliott Lloyd




Ce début d’année est … compliqué. Janvier l’a été, et février l’est tout autant. Pourtant, d’un point de vue extérieur, tout va bien, non?  Oui, ça va, Eliott n’a pas à se plaindre, à première vue.  Le petit ami fabuleux, le travail qu’il aime, la famille, et surtout son fils adorables, les amis présents… Mais quand on creuse un peu ? oui, Creusons un peu. Des semaines qu’Eliott ne dort pas correctement. Le travail, justement, l’a traîné jusqu’à ce stade, l’investiture, et la pression sur ses épaules. Cet article promet d’écrire sur la situation, d’ailleurs tous les premiers jets qu’il a fait, les conversations qu’il a eu avec son rédac chef, et les conneries qui lui pourrissent le cerveau. Oh non il ne croit pas aux cannibales et aux trucs vaudous , Eliott. Mais la menace d’un illuminé dangereux? Oui, beaucoup plus. Et en même temps… s’il y avait une part de vérité? Il aurait eu l’air bien con de passer à côté. Mais ça c'est que la partie immergée de l’iceberg. Il avait noyé tout ça sous un autre article, un bien plus personnel qu’il préparait. Publier pour le monde entier l’histoire de son meilleur ami, du petit Jones mis de côté de la famille pour le protéger après un kidnapping, Déjà, quand Kit a appris qu’Eliott savait tout, il avait failli le perdre… et maintenant, il devait juste vivre avec l’idée que c’était lui qui l’aurait dit à tout le monde? C’était un choix, une grosse histoire, une chance innouie dans sa carrière mais putain, faut voir les conséquences et la pression dans son estomac  dès qu’il croise le blond dans son propre appartement. Mais tout va bien. Avec Adam aussi, tout va bien, rien a dire, non plus, sur son fils qui dort qu’un jour sur deux à cause de crises de dents et autres joyeusetés de la vie d’un enfant âgé de moins de deux ans. Mais là c’est le travail qui le bouffe un peu plus, alors qu’il est dans son bureau à écrire la même phrase encore et encore et encore. Heureusement qu’il bosse sur PC et pas sur machine à écrire sinon l’écolo en lui serait en PLS d’avoir abattu autant d’arbres et utilisé autant d’encre.

Perdu dans ses pensées, Lloyd n’avait même pas relevé la tête en entendant la porte de son bureau s’ouvrir.  yes Archie? Parce que ça ne pouvait être que Archie, les autres frappaient, les autres n’avaient pas tous les droits sur cet emplacement comme le petit MacArthur avait. Archie pouvait rentrer parce que par extension c’était aussi  son bureau. Mais en entendant cette voix familière et pourtant si lointaine dans ses pensées, qu’il releva direct , un air perplexe sur  la tête, il hausse un sourcil, un sourire sur les lèvres, creusant ses fossettes, une étincelle dans ses yeux verts. Isaac Wrynn personne.  is it a Eden’s Garden allegory ? with the apple, the snakes, and the downfall of humanity? The apple was the beginning of everything and therefore the end. Suivre la connerie de Wrynn et ajouter un aspect sérieux, comme toujours, alors que son cerveau venait de prendre une bouffée d’oxygène… ou de gaz hilarant, à voir. Who would the cat be? God? The universe?  Me? Il avait rit un peu en gardant un certain sérieux , alors que clairement les idées de son ami étaient encore plus perché que la dernière fois.  Il avait hoché la tête plusieurs fois et surtout leva un sourcil bien haut quand il parla de cinquante dollars pour venir le rejoindre ici. or you could have just texted me but you like making an entrance, isnt it? Ne pas lui laisser la chance de s’échapper une fois de plus, le journaliste répondit, un large sourire aux lèvres.  Avant de venir le prendre dans ses bras. Une étreinte assez forte, et deux coups dans le dos avant de relâcher et lui rendre sa liberté. Hello, dear genius. What Detroit has done to deserve your presence on this day?   Une paye qu’ils s’étaient pas vus et pourtant rien ne change. Isaac et ses idées à la con, passionnantes  et perchées, et pourtant, à chaque fois, Eliott leur trouvait un sens. Mais un sens tout aussi perché. Vous savez quand un professeur de littérature part en explication pendant trente minutes sur pourquoi les rideaux bleus sont le symboles de la prison royaliste et du poids de la société sur le protagoniste? C’est le genre de l’anglais qui prend un malin plaisir a donner un sens a ce qui en a pas, tout en repoussant Isaac dans les derniers retranchements de son imagination. L’écrivain aime le chaos, et le journaliste trouve ça hilarant d’imaginer les critiques se branler sur des écrits qui se foutent ouvertement de leur gueule. Ils se sont bien trouvés.



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My hands, your hands, tied up like two ships. Drifting, weightless waves try to break it. I'd do anything to save it. Why is it so hard to say it? So many words we're not saying. Don't wanna wait 'til it's gone.
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Isaac Wrynn
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ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Jeu 10 Mar - 0:45 ▬



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À son tour d'être captivé, les détails qu'il écoute, ces possibilités offertes – ce sens improbable à tout ce qu'il vient de lui cracher. Le sourire qui s'accentue, qui prend un peu plus de place sous les cernes qui se sont trop bien creusées. Il laisse faire, Isaac – trop curieux de tout ce qui pourrait être levé d'hypothèses quant à cette démence qu'il tient à écrire, qu'il tient à leur délaisser. Aux autres, aux idiots, à ceux qui chercheront un sens caché quand l'esprit n'est seulement que détraqué. Oh, il ne peut s'empêcher ce soupir sous la consonance biblique qu'il cherche à y installer. Pour sûr, ses parents auraient été intrigués pour une fois – ils se seraient tournés vers Eliott pour l'interroger, réclamer un peu ce savoir qu'il semble posséder quand il ne fait qu'un peu plus, lui aussi, s'y enliser. Mais c'est là toute la perfection de ce lien, non ? Il sait, Eliott, il sait que rien n'est à trouver par delà les lignes qu'il aurait à rédiger. Tout n'est que folie, tout n'est qu'attention perdue au fond de quelques verres trop vidés. Un haussement d'épaules, finalement. L'idée qu'il garde dans la tête, une allégorie d'un Eliott enfermé dans une pomme qui n'aspire qu'à se faire croquer. Le sourire ne peut être chassé, l'image est risible qu'il ne saurait pas expliquer. Et finalement, il a levé les bras pour accentuer ce qu'il a supposé ; encore. Bien-sûr qu'il aime ce genre d'entrées, bien-sûr qu'il aime à se faire remarquer. Qui n'apprécie pas que les regards sur soi aient à se déposer, captivés ? S'en vient l'étreinte dans laquelle il s'enfonce. Les bras qui se referment sur ce vieil ami que le temps lui-même n'a pas su éloigner – à moins qu'à peine quelques jours ne se soient écoulés ? Il ne sait pas, ne sait plus – défait de cette notion bafouée des heures qui persistent pourtant à se succéder. « Hello, dear genius. What Detroit has done to deserve your presence on this day ? » L'étincelle taquine s'éveille, se met à briller. Elle corrompt les prunelles qui, sur cet autre, en viennent à brièvement s'attarder. S'il savait, celui-là. S'il savait tout ce que cette foutue ville peut avoir à lui offrir désormais. Un nouveau départ, une nouvelle vitalité. La possibilité de s'enfoncer avec plus de hargne dans ces vices qu'il chérit désormais depuis trop d'années. La liberté ; voilà qu'elle peut avoir d'intéressant pour qu'il ne vienne y errer. Pour qu'il n'ait choisit de réellement s'y installer.

Là, il s'en remet un instant aux alentours, à tout ce que l'azur peut avoir à accrocher.
Quelques pas, cette volonté de tout approcher avant que l'être n'ait à s'installer.
Chaise qu'il s'approprie, semblant de calme qu'il parvient à faire régner.

« I was looking for something I didn't have back to Columbia. » Les aises qu'il parvient à pleinement s'approprier, les phalanges qui cherchent déjà l'arrière de son jean pour en sortir cette pauvre flasque qu'il avait emporté. Tasse qu'il cherche, qu'il empoigne pour se servir ce qu'il vient de dévoiler. « A pretty thing, rare and... so addictive. » Il bascule, se laisse aller et venir sur les deux pieds malmenés de cette chaise sur laquelle il s'est échoué. Et enfin, le regard lui revient. Enfin, il se risque à un coup d’œil sur cet ami que le temps ne lui a pas arraché. « It's called Freedom. Or Sin, I don't know yet. » Les mots toujours mâchés – non, rien ne change jamais vraiment, ses habitudes ne se sont pas étiolées. « Actualy, I decided to live here... » La phrase qu'il laisse en suspens, le silence qu'il laisse s'immiscer dans le petit bureau qu'il est venu déranger. Fier, si fier de lui d'avoir pu renaître pour pleinement s'élever. « Surprise ! » Théâtre qu'il en devient, les bras qui s'écartent encore pour accentuer ce qu'il vient de lui confier. Oui, il compte rester. Oui, son existence se doit de posséder quelques chapitres en ces lieux désolés. Misère et perfidie l'ont tenté, les vices déposent leurs effluves sur les grandes allées auxquelles il tient désormais à s'enivrer. Il a délaissé la clarté de Dieu et les paroles divines que les géniteurs ont à clamer pour s'enfoncer dans les ténèbres insolites de cette triste cité. « “You will always be fond of me. I represent to you all the sins you never had the courage to commit.” For now on, I'll be your Oscar Wilde and this for the eternity. » Ce timbre ? Oui, il délaisse clairement une promesse sur laquelle il ne reviendra pas. Non, il ne compte pas s'en éloigner, pas même sous le joug d'une quelconque impulsivité. En quelques jours seulement, il s'est senti vivre plus que jamais auparavant. L'évidence, telle qu'il l'a toujours imaginé. L'évidence même contre laquelle il n'ira pas batailler.   





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Eliott Lloyd
Eliott Lloyd
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▬ Dim 13 Mar - 17:25 ▬
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Isaac Wrynn & Eliott Lloyd




Aux yeux d’Eliott, Isaac est solaire. Ou plutôt comparable à une explosion solaire. Loin dans la stratosphère, à briller par sa chaleur et sa malice, tout en faisant l’effet d’une bombe quand il s’y met. Ça fait mal, ça éblouit, mais c’est beau, libre, et impossible de détourner le regard, quitte à risquer de se brûler les rétines. Lloyd est illuminé de sa présence, peut-être brûlé parfois, sentant même son cerveau fondre par tant de verve et d’idées si précises et approximatives à la fois. En un mot, il est captivé. Ou probablement un peu con parfois? Ne pas lui en vouloir non plus, il avait cru en Isaac dès le début. Et surtout avait adhéré à ses idées et surtout à l’idée qu’elles étaient à chier. Un masochisme de la part de l’américain, à chercher les mots les plus durs de son ami journaliste. Une relation saine, non? Il y avait eu cette étreinte. Ce câlin qu’Eliott avait pas pu retenir. Serrer dans ses bras son aîné qu’il n’avait pas vu depuis une éternité. Presque un an qu’Eliott est à Détroit et ses brefs passages à New York étaient exclusivement en famille, il n’avait pas pu aller voir Isaac. Pas le temps de voir tout le monde, surtout lorsque votre madre vous attache presque à la chaise pour ne pas bouger pendant plusieurs jours. Ah son fils prodige lui manquait autant que le fils à maman était en manque de celle qui l’avait mise au monde. Fusionnels, tous les deux , il avait d’ailleurs passé une partie de sa matinée au téléphone avec elle en essayant de bosser. Peut-être que c’était pour ça qu’il avait réussi à rien?

Petite bulle d’oxygène forte appréciée en la présence de Wrynn et son récit biblico-débile. Et la raison de son arrivée dans le Michigan Ah, la liberté, que c’est joliment dit. Le sourire d’Eliott n’en finissait plus là, il aurait pu être sous drogue vu l’effet que ça lui faisait.. you’re not really free if you never sin. Too many boundaries and restrictions in being good. I’m glad you finally found your way back to me, beautiful sinner  A qui pouvait-il parler comme ça dans la vraie vie? Personne si ce n’était Isaac. La plupart du temps, il plaisantait, et d’ailleurs il ne pouvait contenir son rire. Mais qui  se définit comme un Oscar Wilde aussi? Peut-être qu’il avait trouvé son modèle à ce niveau là.  I might be your Bram Stocker then. La relation entre les deux auteurs a toujours passionné Eliott qui avait grandi en lisant des auteurs, on va dire, “passionnés”. Quand on a tatoué sur le bras “Howl” d’Alen Ginsberg, écrit toute une thèse sur les poètes de la Beat Generation et à la fois fait de Rimbaud et Wilde ses sujets de prédilections…Il est dans son élément, le Eliott, et la présence d’Isaac lui rappelle aussi ce qu’il aime tant dans la littérature. Surtout quand on compare avec les écrits de pommes et d’aliens transformistes unijambiestes daltoniens fans des Spice Girls. Eliott avait même rien dit en le voyant prendre sa tasse de café et y rajouter des gouttes du contenu de sa flasque. Il  le laisse boire mais tend la main et attend qu’il lui donne pour en boire lui même une rasade, grimaçant au passage. tastes like white spirit your thing. Do you want to go for a proper drink after? I need to finish a  couple of things, but please, go ahead, tell me more about your book. Et puis sans poser la question il vida la tasse entièrement puis la tendit à Isaac s’il avait envie de s’en resservir un, l’ordinateur posé devant lui, une page ouverte, des emails à répondre, des envies de leur dire d’aller se faire foutre, mais eh, on reste civilisé.On essaye.


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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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▬ Ven 18 Mar - 21:36 ▬



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Une promesse. C'est l'idée – une parole qu'il ancre dans cette éternité désignée. Le sourire bien présent, cette aisance qui s'installe rapidement ; ces vieilles habitudes qui ne se sont pas étiolées. Et il toise les traits qu'il est en mesure d'accrocher. Il contemple cette espèce d'éclair qui traverse les orbes qui sur lui se sont apposées. Lien qui n'a pas faiblit, qui tient encore malgré toutes les failles qui s'étaient creusées. Qu'importe le temps qui a passé, lui en a oublié la notion et Eliott ne semble pas s'en formaliser. « You’re not really free if you never sin. » Vérité qu'il n'ira pas nier – charmé par ces quelques paroles qui viennent se déposer sur cet instant volé. Et il aurait fini par y revenir, Isaac, à n'en pas douter. Sa place est auprès de ceux qui marquent l'endocarde, auprès de ces spectres du passé qui ne se sont jamais étiolés. Les autres se sont envolés mais la plupart de ceux qui tiennent leur siège en cette ville maudite, ils se sont appropriés une partie de son existence saccagée. Parcelle vivace et tenace de tout ce qui peut encore le forger. Et lui, oh lui, il est de ceux qu'il ne laissera probablement jamais s'éloigner. « I might be your Bram Stocker then. » L'index qu'il a levé, comme pour pleinement affirmer ce qu'il peut avoir à imposer. Ainsi soit-il, ça lui convient et tout ce qui pourrait être sous-entendu est connu, quoi qu'ignoré. Qu'importe, ils forcent tout de même un duo qui ne peut que fonctionner. Une gorgée, ce poison qu'il offre quand la main est tendue, quand ce tout est réclamé. Il lui délaisse, l'azur qui vogue encore pour tout accrocher. Curieux, le besoin de s'approprier cette espèce de savoir qui semble lui manquer. Il veut comprendre, Isaac, ce qui peut autant attirer cet ami à se perdre entre ces murs fades et sans vie. « Tastes like white spirit your thing. » Les traits outrés qu'il finit par lever, l'attention rendue à celui qui ose critiquer son... quoi, d'ailleurs ? Il ne sait plus, les gestes avaient été automatiques, sans grande réflexion. Il avait pris la première chose qui lui tombait sous la main, par nécessité. Par besoin non dissimulé de tenir cette ivresse à laquelle il s'est trop bien relié. « Do you want to go for a proper drink after ? I need to finish a couple of things, but please, go ahead, tell me more about your book. » Oh, les sentiments qu'on chatouille, qu'on tient à faire vibrer. Ceux qui s'amusent à s'immiscer, qui se laissent drainer dans les vaisseaux d'ores et déjà gonflés, infectés même en vérité.

« Of course I want that drink. »
Il s'est redressé, à peine, de peu – liqueur à laquelle il s'en remet.
Oubliée la tasse, délaissée. Les lèvres qui flirtent plutôt avec la flasque empoignée.
« You know I'm not here to watch you do your... things. »
Un haussement d'épaules, mais il attendra pour sûr.
Pas chiant comme garçon, même plutôt adapté en vérité.
Il ne le détournera pas de ses devoirs, il ne fera qu'y ajouter ce qu'il a de mieux à partager.
Sa folie, sa démence. Cette partie de lui que rien ne peut lui arracher.

Le reste qu'il abandonne sur le bureau, les orbes trop claires qui en reviennent à cette silhouette qui s'est activée. Légère courbe s'appose sur les pulpeuses, tenant cette souveraineté qu'elle est en mesure de pleinement s'approprier. « So ! » Un raclement de gorge, cette fierté qui lui revient – la volonté de parfaire ce qu'il vient déjà d'annoncer. Un livre, une prochaine histoire qu'ils s'amuseront tous à critiquer – mais l'argent, l'argent qu'il en tirera pour continuer. Parce qu'ils achèteront cette merde avant de pouvoir oser le moindre mot sur son contenu, sur tout ce qu'il parviendra à y raconter. « I imagine something like that fucking Big Guy up there would have offer a conscience to an apple. And she laid peacefully, wainting for her death because of men. But... » Oh, le suspens qu'il grossit – cet amusement dans le récit qu'il parvient à lui offrir. Trop enfoncé, Isaac, dans ces idioties qui parviennent tout de même à fonctionner. « She ends up to a house, with a cat, and that fucking cat plays with her, you see ? The more they play, the more she fall in love with him. And the cat too ! » Sûr de pouvoir faire parler les critiques qui auront à tout lire pour comprendre sa finalité. Petit piège qu'il tient à honorer, sans jamais parler des réelles natures de ces protagonistes avant que l'histoire ne soit bien avancée. Malin qu'il croit pouvoir être, rien qu'en ce fait. « You will know they're an apple and a cat only in the middle of the book... » Un haussement d'épaules, l'oeil qui revient traîner sur l'écran devant lequel cet ami s'est installé. « You know, to make them think I change my skills. » Vicieux mais efficace, à n'en pas douter. Lui n'en doute pas en tout cas, persuadé que ça pourrait fonctionner. Qu'importe, qu'importe qu'ils puissent y croire puisqu'il aura ce qu'il cherchait à y distiller, cette surprise et cette indignation qui parviennent tant à faire parler. « Yeah... the only thing who disturb me here is... the sex part. I need to know how I'm going to do that. » Réflexion intense qui s'appose. Les pensées qui s'emmêlent mais qu'il essaie de trier – et les mots, à lui venir, sont assez nombreux pour qu'il puisse s'y égarer.   





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▬ Lun 28 Mar - 22:07 ▬
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Isaac Wrynn & Eliott Lloyd




L’espace d’une seconde, une réflexion traversa l’esprit de Lloyd. On laisse rentrer vraiment tout le monde dans ces bureaux. Ils étaient pas censés avoir un protocole de sécurité ? Les mots d’Isaac revinrent à son esprit. Il avait payé, Wrynn. Bien sûr qu’il avait payé. Mais combien? Et surtout à combien estime t on, la sécurité de ses collègues et collaborateurs? Il a fallu que quelqu'un prenne cette décision, accepte le pot de vin et retourne au cours de son existence sans se questionner. Eliott se questionnait pour deux, cents, mille. Peu importe. Isaac n’est pas dangereux et la question n’avait pas réellement à se poser, surtout que si quelque chose arrivait ça serait de la faute du britannique, ayant invité cette tierce personne dans son bureau. Mais… c’est Isaac. Allez savoir pourquoi il lui faisait une confiance aveugle. Il pouvait déjà entendre Adam lui dire que son jugement sur la nature humaine était bien douteux parfois. Pas de doutes permis, cependant, quand l’autre humain nous cite Oscar Wilde. Un sourire sur les lèvres après avoir annoncé à l’écrivain aux idées… pas forcément bonnes, mais définitivement, des idées, que sa boisson aurait pu déboucher des chiottes. I know, Darling. It won’t take long. “Titre!” résonnait dans sa tête. Mais comment tourner cette phrase sans que lui passe pour un précoce? Pas le cas d’Eliott, mais il en avait connu des beaucoup trop enthousiastes. Pas le temps de passer au plat de résistances, déjà à l’indigestion, l’entrée passée. Déception, bien souvent, surtout quand ce n’était pas son cas. Ne pas laisser son esprit divaguer aussi loin, en essayant de se concentrer sur ce mail et le discours de son ami. Un étant bien plus intéressant que l’autre (oui, un point pour Isaac.)

Prêt à appuyer sur entrée d’un email passif-agressif, le flegme britannique personnifié, Eliott releva les yeux vers Isaac et son histoire de pomme et de chat. Le pire dans l’histoire? C’est pas .. si débile. Et il cherchait comment emmerder Isaac avec un sens auquel il n’aurait pas pensé. I knew something was up with our dear Lord… I see… a bit like when a cat plays with a mouse they just killed. The apple is technically already dead as not on the tree anymore. A bit like all of us. From the day we’re born, away from our mother’s womb… we are … slowly dying. From the first breath, the first second of our existence. And then… we find something, someone, a purpose… a cat. That plays with us… until … they’re bored and moved on. Il était allé la chercher loin celle là mais il avait l’impression de se reconnaitre dans cette putain de petite pomme loin de son arbre et de son existence the tragedy here is , without the conscience she would not notice her inevitable faith and death… BUT she would also never experience life… and love. It’s very deep, Isaac Parti un peu trop loin Eliott, il redescendit sur terre quand il lui parla du sexe et comment faire qu’un chat baise une pomme… et cette fois, il appuya vraiment sur entrée, renvoyant chier monsieur Eric le collègue de merde, et d’un geste fermer son ordinateur pour le foutre dans sa sacoche. he can bite a part of her. Like just a very small part I. We say that someone is offering their body to someone else, right? It’s like… the same. But more literally. And if you stay vague enough, people will not even see they’re not people shagging.. Eliott Lloyd, pro de l’allégorie sexuelle, pour vous servir. Right, Handsome, let’s go. Cette fois c’était trop. On dit pas à un collègue de vous foutre la paix et reste dans le même bâtiment. C’est humain. Lloyd enfila son manteau et prit sa sacoche sur son épaule. I’m all yours, let’s get hammered.. Une jolie promesse pour le reste de la soirée.



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My hands, your hands, tied up like two ships. Drifting, weightless waves try to break it. I'd do anything to save it. Why is it so hard to say it? So many words we're not saying. Don't wanna wait 'til it's gone.
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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Mar 5 Avr - 1:31 ▬



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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Il laisse faire, il s'est enfoncé dans sa folie. Elle s'immisce, elle se distille contre les veines pour tout gangrener. Et lui, proie facile – lui qui succombe à l'amour des mots, à cette démence qu'il apprécie bien trop exposer. Parfait instant dont il savoure chacune des secondes pourtant ignorées. « I knew something was up with our dear Lord… I see… a bit like when a cat plays with a mouse they just killed. The apple is technically already dead as not on the tree anymore. A bit like all of us. » Il a arrêté d'écouter, les prunelles se sont levées sur celui que ces paroles pourraient concernées. Et il le maudit presque en l'instant d'être aussi omniprésent. Parce qu'il cherchait à s'en émanciper avant que tout n'est à revenir, avant que ce sens soit-disant caché ne lui soit exposé. Non, il refuse de délaisser quelque-chose qui aurait le moindre sens à ceux qui termineront par s'y précipiter. Il n'offrira pas ce luxe aux curieux qui n'attendront que le bon moment pour cracher le poison trop longtemps ravalé. Qu'il parle, qu'il fabule ce qu'il aurait peut-être voulu faire comprendre dans les phrases qu'il s'était déjà mis à imaginer. Déjà oubliée, la fable. Déjà perdues, ces phrases. Il en ignore cette volonté précédemment empoignée, il se défait de tout ce qui aurait pu l'y ramener. L'attention s'en écarte pour s'en remettre à un tout autre amour à peine évoqué, survolé. Passion brûlante pour cette ivresse encore retardée. Un souffle, un soupir. Les prunelles qui s'en remettent à ce qu'il s'accapare finalement, dossier qui traînait qu'il feuillette sans réellement pleinement s'y intéresser. « Right, Handsome, let’s go. » Et là, enfin, il croit pouvoir respirer. Un long sifflement qu'il laisse lui échapper, non sans ce sourire qu'il parvient encore à garder. Celui qu'il accroche, qu'il rappelle puisqu'ils ont enfin à quitter cette tristesse pour quelque-chose de plus attrayant, de plus satisfaisant. « I’m all yours, let’s get hammered... » Saintes paroles qu'il fait résonner – et lui qui ne peut en l'instant que les approuver. Amen to that ; main sur le cœur pour en sortir cette flasque qui y traînait.

L'air qu'il rejoint, cette nécessité qui se met à gronder.
L'air frais qu'il inspire avant de l'intoxiquer.
Fumée qui s'élève déjà de ce qu'il vient embrasser.
Poison plus tenace que le tabac qu'il continue d'attiser pour satisfaire les veines qui ont tant manqué.

« C'mon. » Une invitation qu'il ne laisse pas traîner, les pas qui s'affairent d'ores et déjà jusqu'à cette voiture qu'il avait brièvement délaissé. Un œil curieux sur ce comparse retrouvé, le rictus qui s'accentue sur les lippes quand les clés sont récupérées, balancées en direction de celui qu'il était venu trouver. « Because you chose the place, I let you drive this beauty. » Sans négociation, la place qu'il prend déjà côté passager. Flasque en main et les pieds qui reposent d'ores et déjà sur le tableau de bord puisque le fauteuil est reculé. « Don't mind red lights and everything, my brother used to know some people in the police so... » Un haussement d'épaules, comme une carte blanche qu'il croit posséder. Lui qui pense que le monde lui appartient, que rien, jamais, ne saurait s'installer sur ses sentiers pour l'obstruer. Un trait qu'il a tout de même hériter de cette vie qu'on l'a laissé mener ; bien qu'il n'ira probablement jamais l'avouer. « Forget about that book. If you found something great in it, I don't want to take part of this. » Confession qu'il donne, confession qu'il ose – ce dessein qu'il tient à faire prospérer, cette folie qu'il tient encore à honorer en attendant que son véritable œuvre n'ait à naître du néant dans lequel elle en est encore à reposer. « So, where are you taking us ? I want to know everything... Most of all, I need to know why you've chosen to come here ? I mean, man... This city is... I don't know, so dramatic in a way. » Si désolée, si triste en vérité – en proie aux démons qu'elle a nourrit et hébergé. Une entrée vers des enfers méconnus vers laquelle il ne l'aurait pas imaginé – mais qui est-il, Isaac, à supposer la bonne voie pour ces autres âmes quand la sienne s'est égarée ?    





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Eliott Lloyd
Eliott Lloyd
sunflower, vol 6

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une villa à Midtown avec Sosthène - Adam, bien sûr, et leur fils Noah
ombres et névroses : Un accent du nord de l'Angleterre qu'il garde précieusement et n'a jamais voulu effacer en arrivant aux US. Des cheveux qu'il laisse pousser depuis son arrivée a Detroit, retour a ses années étudiantes.Une quarantaine de tatouages sur les bras et le torse, ,tous liés a des histoires, a son histoire, une cictrice sur le flanc apres une greffe de rein.
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▬ Dim 1 Mai - 20:09 ▬
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Isaac Wrynn & Eliott Lloyd





Peut-être que Eliott s’est laissé aller dans ses idées métaphysiques. Peut-être qu’il avait cherché Isaac aussi, en donnant du sens - bien que tiré par les cheveux - à des idées qu’il voulait garder absurdes. Mais c’est comme ça que ça marche entre eux, aussi. C’est comme ça qu’un Eliott mort défoncé avant donné du sens, publiquement, dans un article de blog pour un journal culturel New Yorkais bien connu et qu’Isaac l’avait contacté. Sans ça, leur duo n’existerait pas et ça serait bien dommage. Ça avait un côté assez jouissif de parler de Dieu et ses potes avec Isaac qui avait essayé justement de s’en détacher en échappant à sa famille la belle bande de grenouilles de bénitier.
L’alcool comme seule religion ce soir, Eliott avait pris ses affaires et ouvrait la route vers d’autres aventures, refermant la porte de son bureau derrière lui, s’enfonçant dans l’ascenseur, avec Wrynn. En passant à la réception, il avait comme d'habitude fait un clin d'œil à la jolie réceptionniste. Ok, il la ramène même à boire de temps en temps et de fait, elle l’a à la bonne. Charmeur ou on l’est pas.

Arrivés dehors, Lloyd se laissa attirer vers un bolide qui n’avait pas souvent sa place sur les routes de Détroit. Dans ce coin, ouais, dans d’autres quartiers, beaucoup moins. Un bug sur le visage d’Eliott quand Isaac lui indique qu’il devait la conduire. Puis quelques flashback de son histoire chaotique avec la conduite d’un véhicule motorisé. Petit anglais de seize ans ne s’était pas imaginé devoir conduire si tôt en arrivant aux États-Unis. C’est son grand père qui avait insulté. Le vieux Abe Lloyd avait quelques idées de ce que devait être un homme et allez savoir pourquoi ça passait par conduire un engin qui aurait pu le tuer bien trop efficacement. Fallait qu’Eliott fasse comme son cousin, qu’il s’adapte, qu’il conduise, et puis… y avait eu Adam. Heureusement qu’Adam avait été là, ça lui avait évité de passer trop de temps à chialer dans la voiture, garée sur le parking d’un supermarché parce qu’il y arriverait jamais. Donc, c’était pas qu’Eliott ne savait pas conduire mais plutôt qu’il ne le faisait pas souvent. Il n’avait d’ailleurs pas de voiture à lui. Il en avait offert une à Adam, certes, mais pour lui? Non. Faudrait une urgence. Il avait un budget taxis et uber vous voyez. You must be joking Isaac.. Is it a test? I can refuse very easily you know. Il suffisait que Wrynn ait un amour particulier de sa bagnole et hop, Lloyd était mort.

Cependant, il semblait plus sage vu la quantité d’alcool qu’Isaac avait bu. Ok Eliott n’en avait réellement aucune idée mais il savait combien lui même avait bu et il pouvait confirmer que c’était pas grand chose, donc, beaucoup moins qu’en l’américain. CQFD tout ça. Un petit vent de folie qui parcourt la colonne vertébrale de l’anglais avant de monter à côté de lui. ok I’ll drive but I’m a good boy you know, I would never break the rules ! Il tourne les clés, fait vrombir le moteur dont le bruit résonne dans la ruelle. Un regard vers Isaac avant de démarrer. but Babe, it’s my role to always find something in your crap. So you’re prepared if pretentious pricks like me are telling them seriously. Write your book, I can’t tell you otherwise. Comment choisir où aller, parce que Isaac lui avait donné le choix mais l’idée n’était pas de suite efficace… jusqu’a ce que… Putain, oui. Ce bar, sur un bateau là, en pleine ville vers le canal. RIGHT ! there’s this bar, on a boat… it’s gonna be fun. Or if it’s not you can always jump in the canal. ou pousser Eliott. Mais stp, ne pousse pas Eliott.




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Isaac Wrynn
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▬ Ven 6 Mai - 0:02 ▬



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Il a tout ignoré, il a essayé de ne rien écouter. Concentré, Isaac, en partie en tout cas, à se défaire de tout ce qui lui a été prononcé. Il fait du mieux qu'il le peut pour laisser les songes s'en remettent à ce qu'il vient de lui proposer – le plein contrôle sur ce pauvre véhicule qu'on lui a, sans le savoir, légué. Pour taire cette raison qui s'est offusquée, pour taire la simple idée que les méandres de son âme puisse avoir un sens – avec le Premier et Grand amour de ses parents qui plus est. Un frisson lui vient, d'ailleurs. Un léger contact trop frais contre la colonne qui s'est mise à trembler. Non, il ne veut pas risquer que de tels commentaires puissent voir le jour lorsque ces histoires dérangées seront publiées. Il ne veut pas risquer d'offrir de quoi rationaliser à ceux qui, jusqu'alors, s'étaient laissés avoir par ces débilités. Un souffle, c'est tout ce qu'il a délaissé. Un souffle sous les dires de celui qui s'est animé quand les clés furent confiées. Qu'il refuse, ils n'iront pas bien loin – c'est un présent qu'il lui fait, et qu'importe tout ce que ça pourrait engendrer. Rien, finalement, rien puisqu'il insiste sur le fait que le chaos ne l'a pas encore embrassé – les règles seront respectées, les stop aux lueurs rouges honorés. Christ. Qu'importe, qu'importe finalement. Il médite encore ce qu'il ne peut accepter, ce bouquin qu'il avait en projet et qu'il se doit de complètement oublier. Une autre idée, il n'en manque pas. Il laissera la folie décider pour lui, il laissera le hasard le guider vers un autre choix – qu'importe, l'important n'est finalement pas là. « But Babe, it’s my role to always find something in your crap. So you’re prepared if pretentious pricks like me are telling them seriously. Write your book, I can’t tell you otherwise. » Guettées, ces prunelles-là. Ce sérieux qu'il essaie d’interpréter, mais l'esprit qui ne le laisse pas s'y risquer. Une main qu'il lève en seule réponse, cette invitation silencieuse à démarrer, à enfin braver les rues désolées de cette ville éventrée. Pauvre terre déchiquetée par l'entaille que les enfers sont venus y creuser. Celle qu'il a tout de même choisit, lui qui tient encore à ces quelques règles qu'il a affirmé ne pas vouloir enfreindre – paradoxe qu'il vient y trouver. « RIGHT ! There’s this bar, on a boat… It’s gonna be fun. Or if it’s not you can always jump in the canal. » Là, le rictus qui lui revient. Là, cette courbe qu'il ne peut réprimer. À d'ores et déjà en oublier ce qui pouvait si aisément le tracasser.

« Now, you make me curious. » Plus qu'il ne peut l'être d'ordinaire, parce que c'est lui finalement. Il y a cette espèce de lien que rien ne semble avoir troublé, comme une promesse silencieuse qui fait encore son effet. Il se souvient, croit se souvenir en vérité, Isaac. Ces quelques images qui parviennent à se dessiner, quelques folies qu'ils avaient pu partager. Il sait où guider, Eliott, pour ces heures à ne plus pouvoir songer. Il sait où l'entraîner – il le connaît, peut-être mieux que n'importe qui depuis toutes ces années. Il faisait partie de ceux qui étaient restés, rien qu'un temps, rien qu'un long moment, mais assez pour apprendre à l'apprivoiser. Assez pour savoir quoi lui dire, rien que pour défaire les démences de quelques mots qui auraient pu avoir à naître quand solitude reviendrait frapper. « Did you drag some people there already or do I have this privilege ? » Il s'est détourné, cherchant à pleinement pouvoir l'observer. Prêt à feindre cette moue outrée selon la réponse qu'il aurait à lui donner. Comme prêt à clamer une deuxième déception pour ces retrouvailles qu'il a provoqué.     





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Eliott Lloyd
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▬ Mer 25 Mai - 20:10 ▬
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Isaac Wrynn & Eliott Lloyd




Eliott parle beaucoup. C’est un fait. Un fait avéré et incontesté. Jamais l’anglais ne pourrait le contredire. Adam lui a dit tellement de fois, tout en se manifestant et en trouvant des façons de se la faire fermer. Kit, lui, a pris l’habitude de l’ignorer quand il commence à partir dans des grands discours. Noah, son fils, s’endort, tout simplement. Il faut dire que si on ajoute à son volume de parole, sa voix grave, son accent anglais et son débit lent… c’est pas étonnant qu’il fasse deux effets plutot contraire : on l’ignore ou on l’écoute avec grande attention. Il passionne, divise, Eliott. Mais quand on peut endormir son fils en une demi-histoire tous les soirs, on prend ça comme une bénédiction. Il adore la voix de son papa, c’est tout. Enfin là, avec Isaac, il était certain qu’il s’était fait ignorer sans le moindre doute. Wrynn rejoint le club des Kit, à l’ignorer sans rien dire, à le laisser s’exprimer. Ou bien, il était pensif? Inquiet aussi? C’est pas tous les jours qu’on laisse sa voiture de collection à Eliott Lloyd, le pire conducteur qu’il connaisse. Enfin, non, il n'est pas mauvais, il conduit juste pas souvent. Un peu crispé sur le volant faut avouer, il avait parlé de ce club, sur un bateau, un endroit où il avait foutu les pieds une ou deux fois mais jamais en aussi bonne compagnie. I know, I’ve been in Detroit for just over a year and I think I know my way around… I mean, most of the time. I never drive, don’t be mad if I get lost or anything. La dernière fois où il y est allé, il a pris un taxi. Être sous cocaïne à l'arrière, envoyer des SMS explicites à son copain et conduire, c’est exactement pareil non? actually you’re the first one I take there. Last time I went it was after some drinks with my colleagues. Thank God I was high as fuck. I’m sure we’ll have a great time Parce qu’être avec Isaac c’est tellement mieux que d’entendre les conneries de Maggy et ses soupirs dès que quelqu’un mentionnait Archibald. Elle a un problème avec l’interne de Lloyd et ça commence à être, justement, problématique. Si elle tentait de foutre la main dessus, c’était certain que l’anglais allait vouloir s’en débarrasser… pas en la noyant dans le canal, en faisant les choses bien, en la faisant virer, tout pour protéger le petit MacArthur si précieux à ses yeux.

Il avait sourit à Isaac, profitant du feu rouge, d’ailleurs, ne prenant pas non plus trop de risques. C’est qu’il est pas mal l’écrivain quand il prend le temps comme ça de le fixer. De façon générale, Eliott trouve les gens beaux - pas tous - mais Isaac l’est vraiment aussi. Puis c’est cet esprit chaotique aussi qui aurait pu lui plaire vraiment. Qui lui plait, mais leur amitié est toujours restée platonique et tant mieux? D’ailleurs, il n’a aucune idée de l’orientation sexuelle de son ami. Probablement “tout”. don’t be jealous, you’re the first one I’m taking there willingly. Un clin d'œil plus tard et il redémarre, accélérant un peu plus, jouant sur les routes dégagées de cette fin d’après-midi. En arrivant, il se gare un peu comme un connard, à moitié sur le trottoir. tell me if I need to find somewhere else Clairement, ils allaient se prendre une amende pour mauvais stationnement mais comme Isaac lui avait dit de pas respecter les limitations de vitesse, il allait pas râler pour le parking.
Arrivés dans le fameux bateau, Eliott regarde autour de lui, pour chercher une table et vu qu’il y a genre, quasi personne, c’est pas difficile. Une terrasse sur le pont et un bar à l’intérieur, ils optent pour la table en terrasse, vue sur la flotte et les canards. C’est à Lloyd de payer les verres, il revient avec deux bières anglaises et des paquets de chips. On est classes ou on l’est pas. so? impressed? Ok ils sont pas seuls en terrasse, y a aussi une table avec un groupe d’étudiantes à prendre des photos pour leur instagram, tout en zyeutant la table des deux amis entre chaque gloussement.


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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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▬ Jeu 9 Juin - 3:29 ▬



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Il laisse faire, il laisse celui-là les guider. Lui, éperdu dans cette ville où nul repère n'est encore à recenser. Lui qui ne sait plus réellement comment s'y retrouver – enfoncé en des ténèbres qu'il se doit d'encore contrer. Silencieux qu'il en devient, Isaac. Curieux aussi, avouons-le, les façades que les prunelles claires détaillent pour essayer de les mémoriser. Certainement en vain, lui qui oubliera, qui fera en sorte que la mémoire ne puisse réellement fonctionner. Et pourtant, l'instinct l'y pousse, les iris qui lorgnent sur ces ombres que le regard a d'ores et déjà accroché. Rattrapé, pourtant. Rattrapé avant que la conscience n'ait à s'égarer plus avant. La voix de celui-là qui se manifeste, qui s'excuse déjà des routes inutiles qu'ils auraient à emprunter – qu'importe. Qu'importe puisque le temps n'est plus ce qui manque, puisque liberté décharge son pouvoir sur cette existence pleinement retrouvée. Question qu'il a laissé en suspens, interrogation étrange, mais presque importante pour cet ego qui tient à être flatté. « Actually you’re the first one I take there. Last time I went it was after some drinks with my colleagues. Thank God I was high as fuck. I’m sure we’ll have a great time. » De moitié flatté, alors. Lui qui esquisse un sourire avant que les sourcils se soient froncés. Non, certaines choses n'ont pas tellement changé. Il y a cet écho du passé qui se rappelle rien qu'en ces confidences données. « I see. » Avant de s'en remettre au triste paysage qui lui est donné. Avant de s'enfoncer un peu plus dans son siège pour laisser les pieds traîner sur le plastique lustré. « Don’t be jealous, you’re the first one I’m taking there willingly. » Il acquiesce, sans plus en ajouter. Il acquiesce seulement en continuant de fixer les façades jusqu'à pouvoir percevoir ce lieu mentionné. Là, septique qu'il en devient. Il détaille, il contemple – loin de se préoccuper des choses, de cette place mal attribuée à l'auto qu'il l'a laissé conduire depuis qu'ils se sont décidés. « Tell me if I need to find somewhere else. » Il hésite – ce serait mentir que de dire que non. Il hésite en vérité avant de lever la main, avant d'abdiquer, prêt à y aller. « Guess it will be fine enough. » Puisqu'il a quelques idées qui lui viennent en tête, parce qu'il a toujours ces envies improbables qui germent quand les choses devraient être calmes et posées. Maléfice dont il n'a pas su se défaire que celui auquel il pourrait si aisément succomber. Aussi, il a suivi Isaac. Il s'est laissé entraîner, les pas qui se sont aventurés jusqu'à ce pont où s'installer. Un souffle, un soupir. La vue qu'il guette, mais qui n'offre nulle étoile aux prunelles désabusées. Là, pour la première fois, il y a ce parfum de luxe qui revient chatouiller la conscience et imposer son manque. Il rêve de baie vitrée et d'une vue sur cette ville, aussi désolée soit-elle dans les faits. « So ? Impressed ? » Un rire qu'il ne peut réellement retenir. Petit éclat léger qu'il ne se risque pas à contrôler. « Not that much, actually. » Un haussement d'épaules pour ponctuer cette phrase, l'attention même pas offerte à celles qui pourraient avoir à les observer.

Il est ailleurs, cherchant encore certaines flammes d'un passé lointain.
Pourtant si proche en vérité, certain de pouvoir l'empoigner à pleine main.
Mais l'esprit est taquin, avide de ces leurres qu'il continue de dissiper.
Lui s'y laisse perdre, happer – cherchant trop avidement à se défaire des souvenirs tourmentés.

Aimantée, pour finir, cette main qui s'approprie ce qui fut apporté. Un signe de la tête, politesse de mise, mais l'instinct qui réclame sa dose de débauche – comme pour ne rien changer. Trop soft, trop sage cet ambre que la trachée peine à accepter. Il lui manque ce vice, cette brûlure infâme à laquelle il s'est rendu dépendant depuis bien des années. Poche fouillée, flasque trouvée – presque déjà vidée. Qu'importe, le reste qu'il abandonne dans ce verre amené pour relever un peu cette saveur triste et fanée. « You know what... In the end, it's not that bad. Guess I could ask them to make that place private for us, just for one night and... Just like before, you know. » Là, déjà les grands projets se dévoilent, cette folie qui ne l'a pas quitté. Démence qu'il a emporté avec lui, arme immatérielle qu'il n'a pas lâché. Agent d'un chaos innommable qui persiste à prêcher la parole de la perdition partout il peut avoir à traîner. Si certains n'aspirent qu'à quitter cette espèce de vie qu'il persiste à mener, lui se refuse à envisager de l'abandonner. Il s'y complaît trop, Wrynn, dans cette insouciance pour penser s'en détourner. Et il guette encore, celui-là. Il tient le regard sur cet ami retrouvé – il essaie d'y percevoir ces marques que les traits pourraient avoir à dévoiler. Quelques émotions cachées, comme des mots qu'il pourrait lui extirper. Finalement rattrapé par les gloussements qui, plus loin, continuent de résonner. « You wanted to come here to remind me I'm no one in this city ? Is that your fanclub or something ? » Sans précaution, la table des demoiselles désignée. L'attention qu'il pousse à se porter jusqu'à celle-ci pour appuyer les interrogations soulevées. Sans méchanceté, le sourire accroché aux pulpeuses dans la foulée. L'aisance qu'il parvient à retrouver, le dos qui épouse le dossier de cette assise comme attendant que ces comptes lui soient donnés. Taquin, à n'en pas douter – mais il se souvient aussi que celui-là adorait quand l'attention lui était donnée, quand bien même il ne l'avait jamais réellement exprimer. C'était dans le regard, dans le comportement. C'était dans cette manière de faire qui fait écho à la sienne quand les histoires ont à être contées.      





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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Eliott Lloyd
Eliott Lloyd
sunflower, vol 6

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une villa à Midtown avec Sosthène - Adam, bien sûr, et leur fils Noah
ombres et névroses : Un accent du nord de l'Angleterre qu'il garde précieusement et n'a jamais voulu effacer en arrivant aux US. Des cheveux qu'il laisse pousser depuis son arrivée a Detroit, retour a ses années étudiantes.Une quarantaine de tatouages sur les bras et le torse, ,tous liés a des histoires, a son histoire, une cictrice sur le flanc apres une greffe de rein.
cicatrices : 490
crédits : setsu - tumblr

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▬ Sam 25 Juin - 18:34 ▬
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Isaac Wrynn & Eliott Lloyd




Comme un date, un espèce de petit couple qui s’était formé depuis la sortie des bureaux du Détroit Free Press. Duo atypique, leurs deux chaos, un plus lumineux que l’autre, associés. Eliott qui mène la danse, qui a pris le volant de la voiture de collection jusqu’à un bar aussi atypique que leur amitié. Sur un bateau. Sur le canal. Ok, y a plus glamour mais ça donne un charme. La dernière fois qu’Eliott y est allé il avait envie de se jeter par dessus bord mais EH ! on dit souvent que les expériences changent avec les gens avec qui on les partage. Ça serait le cas là. Pas de collègues chiants, juste, monsieur Wright en personne. Et quelle personne.
Ils ont trouvé leurs marques, sur le pont du bateau-bar, bières et chips commandés, grand luxe offert pour l’anglais, rendant hommage à ses racines. Une pinte dehors, mangeant des conneries à base de sel et vinaigre. Ah, see I was sure you’d liked it ! Petite provocation alors que clairement Isaac avait dit ne pas être impressionné. Une petite boutade qui n'allait vraiment pas entacher sa bonne humeur alors qu’il buvait de grandes gorgées, vraiment, très attaché à ses racines aujourd’hui. Il le regarde trouver sa flasque de white spirit et en boire une gorgée, une chanson qui lui coure en tête, une qui parle de boire du chlore pur - métaphore du processus créatif et du succès. Ça lui irait bien, à Isaac, tout ça.

Haussement de sourcil à la proposition de son ami, intéressé, d’un coup, Lloyd. Une fête privée ici? Comme au bon vieux temps, comme leurs soirées de débauche à New York. Est ce qu’un père de famille respectable faisait encore ça, d’ailleurs? Probablement, après tout, il ne vit pas avec Noah à temps plein pour l’instant et un homme a besoin de faire sa vie en dehors de sa vie de père, pas vrai? I’m sure we could… with the right amount of money, we can do anything in this town…and I know you’re loaded my friend. Pas un secret non plus, Isaac vient d’une famille fortunée et a son propre succès qui fait que ses revenus ne diminuent pas non plus. Il a le truc Eliott pour être ami avec des fils de , des héritiers qui n’en ont plus vraiment l’étiquette, lui qui vient d’un milieu où son seul héritage serait un prêt immobilier à un taux aberrant à rembourser. Les choix financiers de sa mère ont été douteux mais il serait incapable de lui en vouloir. On fait avec ce qu’on a , et quand on a rien on a tendance à accepter trop vite des conditions déplorables. Profiter de la misère des autres, tout ça. exactly ! I’m kidding, but you like places not like others… and when I thought of something unconventional I directly thought of this shit hole. I quite like it though. Paradoxal Eliott qui boit encore plus en regardant vers les demoiselles. Petit signe de menton pour les saluer, alors qu’elles paraissaient bien regarder son ami. what if they’re yours? You’re the famous writer here, I’m just a little journalist in a time where no one reads newspapers anymore. La presse est loin de ces grands jours, et pourtant y a encore la passion qui l’anime, y a cette envie de partager, d’écrire, de dénoncer, d’informer, de prendre la parole pour ceux qui n’en ont pas la possibilité. Utopiste, certes. I’m sure they’ll be up for anything you’d ask them, especially if you rent out the place. Il finit sa bière Eliott et se lève, s’étire longuement. want anything else to drink, sunshine? Il avait parlé fort parce qu’une des jeunes femmes s’était approchée d’Isaac pour lui demander du feu, et s’il venait souvent par ici. Et un ticket pour l’américain, un. Eliott était curieux de savoir ce qu’il allait en faire.


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My hands, your hands, tied up like two ships. Drifting, weightless waves try to break it. I'd do anything to save it. Why is it so hard to say it? So many words we're not saying. Don't wanna wait 'til it's gone.
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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 207
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Mar 5 Juil - 23:00 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




L'esprit s'est égaré, rien qu'un instant, rien qu'une seconde en vérité. Il s'est mis à tout imaginer, quelle serait cette superbe soirée si ces lieux étaient réquisitionnés. L'idée est là, tentante, parfaite, glorieuse pour cette débauche qui n'aspire qu'à être rassasiée. Il s'y risquera, à n'en pas douter – sur un coup de tête, peut-être, avant que tout ne soit oublié, rendu aux limbes qu'il n'a pas su évincer. Éternel recommencement qui voilera une partie de la nuit, effaçant la beauté des crépuscules sous lesquels il s'enfonce plus qu'il ne le devrait. Les cernes parlent pour lui, cette instabilité également. Mais l'ambition, oh celle-ci, elle est insatiable et trop bien ancrée. Elle le force à s'animer, encore et encore, rien que pour parfaire ce besoin de briller. Ce besoin d'être vu, reconnu, apprécié – ou critiqué. Qu'importe, finalement, qu'importe tant que son nom flirte avec les lèvres des intéressés. Haussées, les épaules. Haussées tandis que les demoiselles sont encore à les guetter, à pleinement les observer – sans grande discrétion, et lui n'offre ses paroles qu'à celui qui se tenait à ses côtés. « What if they’re yours ? You’re the famous writer here, I’m just a little journalist in a time where no one reads newspapers anymore. » Levés, les yeux. Il a soupiré, allant pour lever le verre vide qu'il espérait à même de pouvoir le sauver. En vain. Rictus s'installe tout de même, peu convaincu de ce qu'il se risque à annoncer. Non, il n'a pas cette notoriété, aime à s'en persuader. Personne ne peut apprécier ce qu'il se risque à publier puisque tout n'est que folie, tout n'est que démence exacerbée pour que les critiques aient le loisir d'en parler. « I’m sure they’ll be up for anything you’d ask them, especially if you rent out the place. » Un peu plus appuyée, cette volonté d'une soirée que nul esprit ne sera à même de pouvoir oublier. Sauf le sien, à n'en pas douter. Il y veillera, l'homme, pour que tout puisse à nouveau recommencer. Nouveau-né des aubes élevées, vieillard en plein trépas quand les crépuscules ont à fuir pour s'évincer. Métaphore silencieuse qui s'était tout appropriée, jusqu'à ce que la silhouette ne rejoigne ses côtés. Demoiselle audacieuse qui s'approche, qui quémande l'attention, une petite flamme pour cette cigarette désignée, qui pose ces banales questions – les mots trop utilisés, sans plus aucun sens pour celui qui aime à en jouer. « Want anything else to drink, sunshine ? » Relevées, les orbes bleutées. Posées sur l'homme qui s'était redressé, qui tient ce sourire un peu trop satisfait sur les lippes. « Yeah, something strong. And tell the director that I want to see him. » Parce qu'elle est arrêtée, sa décision. Ils ne bougeront pas, ils resteront à bord jusqu'à ce que les reflets du canal puissent accrocher les rayons d'un lendemain encore loin.

« Hope you've many friends to call, lovey. 'cause that place is mine for tonight. » Un clin d’œil, une attention qu'il lui concède volontiers avant de lui-même retrouver sa hauteur, suivre les pas de cet ami qui s'était éloigné. L'impatience, la volonté que tout lui soit donnée sans que sa patience ne soit usée. Comptoir dont il s'est approché, pauvre verre qu'il voit en train d'attendre sagement d'être emporté. Un soupir, encore, comme lassé des conventions que chacun a à cœur de respecter. « No, nope. Gimme that bottle, please. » Tout en saisissant la première qui se tient à portée. Les vices qui tremblent, qui réclament de pouvoir pleinement s'élever. Poison qui l'appelle, qui chantonne les syllabes de son nom pour l'invoquer. Il n'y résiste pas, ne le peut pas. « You've got friends to call, place is ours. Aaaaand, go give that to our new friends outside. » Liqueurs dont il s'empare encore, sans encore réclamer l'autorisation – persuadé d'être dans son droit le plus légitime. Parce qu'il s'approche enfin, celui qu'il réclamait à pouvoir confronter. Sourire aux lèvres, l'assurance dans les gestes quand il s'installe enfin. « No matter the price, I rent the bar for tonight. » Sans question, tout dans l'affirmation. Et qu'importe le débat, les fonds sont là sur lesquels il ne négocie même pas. Élancé dans sa connerie, Wrynn. Élancé dans ce besoin de pouvoir tout expier, jusqu'à pleinement imploser. Il veut pouvoir saisir cette liberté, il veut pouvoir tout s'offrir puisque tout est à portée. Marché qu'il tente de conclure avant de rejoindre celui qu'il avait suivi jusqu'en cette misère, jusqu'en ce pittoresque endroit qu'il vient tout juste de s'approprier. Fier de lui, l'abruti. Si fier en revenant auprès de ce dernier. « See ? You said it could be a good idea but I did it anyway. » Un haussement d'épaules, un rappel quant à ces vieilles habitudes qu'ils ont gardé. Plus il avouait la médiocrité de son travail, plus l'envie de le publier était là.      





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▬ Lun 5 Sep - 18:50 ▬
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Isaac Wrynn & Eliott Lloyd




Imprévisible, synonyme de “Isaac Wrynn”, dans le dictionnaire. Les deux devraient être à la même page tellement ils ne vont pas l’un sans l’autre. Chaotique peut-être également? Une énergie différente du reste des mortels. Une énergie qui a passionné Eliott dès leur première rencontre et conversation, et une énergie qui continue de passionner Eliott aujourd’hui. L'inattendu, vous voyez, ce qui fait battre son petit cœur. Ce qui le pousse d’ailleurs dans une relation ouverte, la liberté, l’attendu, et tous les aspects autour. Pas qu’il était en train de s’imaginer dans une relation avec Isaac, non, là, ça serait bien trop chaotique pour le petit anglais qui finirait par se consumer de lui même, à briller trop près du soleil et tout. Toutes choses faites, Lloyd lève ses fesses de sa chaise, pour normalement juste aller chercher un verre quand la requête est toute autre. Aller chercher le gérant… d’accord… il savait bien qu’Isaac était plein de fric mais de là à vouloir acheter un bateau sur le canal de Détroit. A la limite, un paquebot, soyons fous! mais eh chacun ses rêves. right, I will try to figure that out… you know I don’t know who works here

… La suite, par contre, attise encore plus sa curiosité. Isaac a fait don de sa magie des billets verts , pas en annonçant son rachat de du bar mais la location pour la soirée. Eliott, surpris, mais encore plus intrigué qu’au début, pourrait presque sautiller sur place, le surnom, l’invitation…I know people, and they know people. Let’s do this. Bouteille en main, il se permit une bonne gorgée avant d’envoyer des messages à presque tout le monde dans son répertoire, sans pour autant vérifier s’ils se connaissaient ou si c’était une bonne idée de les avoir tous sur un bateau au même moment en présence d’eux deux.
Les appels faits, et tout le reste, le bar qui commence à être consommé par Eliott, Isaac, et les jeunes femmes qu’ils avaient abordées plus tôt, Lloyd arrive derrière Isaac et ose passer ses bras autour de sa taille, une bonne petite étreinte dont il a le secret. you’re crazy, you know that? But some kind of genius as well. Let’s get hammered tonight…welcome to Detroit. Il ose aussi lui faire un bisou sur la joue, assez bruyant, avant de se décrocher. La soirée peut et va commencer… Combien est-ce qu'il a payé, Isaac, pour ça? Non, en fait, Eliott a décidé depuis qu’il fréquente Kit de ne plus se poser ce genre de questions. S’ils veulent payer, qu’ils payent, ils peuvent. Jamais il serait du genre parasite, il passerait du temps avec eux même dans une piscine gonflable à boire de la bière bon marché. C’est juste un peu plus confortable dans un jet privé que dans le métro.

Difficile d’expliquer le reste de la soirée, personne n’est noyé dans le canal, ce qui relève déjà du miracle.

Sujet terminé - .


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