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 friends and alibis | clayton

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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Dim 23 Jan - 2:28 ▬



friends and alibis
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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




« Don't worry, I'll be there tomorrow unless this guy is a rapist, then I'm counting on you to call the police. » S'il savait. Une main sur l'épaule du vieillard qui n'offre qu'un maigre rire à cette remarque ; rien qu'un sourire en vérité, à peine, craintif qu'il en devient l'ancien devant les infamies dont cette ville semble regorger. Et il ne peut que le comprendre en vérité – il a fait partie du problème pendant trop longtemps, Phoenix, pour pouvoir écarter toutes ces possibilités. Pourtant, il s'y risque. Les allées sont bravées, remontées jusqu'à ces quartiers isolés. Elles sont tristes, les façades. Elles sont ternes, usées, elles manqueraient presque de s'effondrer si les prouesses des dernières années ne s'étaient pas quelque-peu améliorés. Là, il lorgne maintenant que les silhouettes qui vont, qui viennent. Travailleurs perdus qui errent comme des automates en quête de quelques billets à quémander. Un soupir, il est triste ce quartier. Les affaires qui déposent leurs effluves sur les alentours lui donneraient presque la nausée. Parce qu'il n'aspire qu'à la liberté, le pauvre être en manque de vie depuis maintenant des années. Il espérait quelque-chose de plus vivant, de moins oppressant. Qu'importe, qu'importe puisque la nécessité est là qu'il ne peut plus faire reculer. C'est un point de chute qu'il cherche, loin de tout ce qu'il n'est pas à même d'affronter. Les erreurs commises qu'il ne sait plus comment réparer, les mots crachés sur lesquels il refuse de revenir puisqu'il a l'espoir qu'ils sauront être usés. Mais là, le sourire qui parvient à trouver les pulpeuses pour s'y installer. Là, brillante lueur qui s'impose contre les prunelles puisque le parking couvert à portée lui offre un semblant de sérénité. Elle sera en sécurité, cette bagnole qu'il affectionne trop désormais. Elle sera à l'abri des regards et des curieux qui pourraient y trouver l'envie de lui arracher. Foulé alors, le trottoir. Il erre, pauvre âme en peine qui suit les paroles de cette pouffiasse derrière l'écran. Pauvre petite voix robotique contre laquelle il se met à pester avant que les orbes dépareillées ne parviennent à accrocher l'immeuble qu'on lui avait désigné. « Jeeeeesus, man. Please, don't be a rapist. » Qu'il marmonne silencieusement, le nom qu'il cherche déjà sur les boîtes aux lettres pour être sûr de la destination trouvée. Là, « Banks » écrit en toute sobriété. Il tique mais persiste sur sa lancée. Il va pour sonner, il va pour lever la main avant qu'une vieille femme n'ait à s'avancer. La porte qu'il tient, le sourire aimable qu'il lui offre quand elle ne tire que la gueule. Il croit même entendre une insulte, un juron qui lui est destiné. Phoenix qui s'abaisse en révérence pour lui souhaiter la bonne et douce journée – et la porte s'est refermée sans qu'il ne puisse avant tout s'y engouffrer. « Fuck me, it's a joke. » Un soupir, déjà las de cet enchaînement improbable qu'il ne sait plus comment appréhender. Il doit y avoir quelqu'un, là-haut, à qui des comptes doivent encore être rendus qu'il a oublié, à n'en plus douter. Tant pis, il sonne. L'interphone qu'il espère fonctionnel contrairement à celui qu'il n'a jamais pris le temps de réparer. Une tonalité, deux, trois qui s'étiolent sans qu'une voix n'ait à s'élever. Là, un couple qui sort et derrière lesquels il s'affaire à passer. Et tant pis si ce cher monsieur répond enfin à son appel, il est déjà dans les couloirs pour rejoindre cette porte à laquelle frapper. Planche de bois devant laquelle il vient se poster, hésitant, à coller son oreille contre le vernis de cette dernière comme pour appréhender celui qui pourrait s'y cacher. Rien. Rien si ce n'est un faible fond de télévision qui tourne. Rien de plus, rien de moins – et il tique encore avant de pleinement s'élancer. Les phalanges qui viennent s'y abattre faiblement, un pas en arrière au cas où le piège aurait à tomber. Pourquoi cette idée maladive à imaginer le pire des scénarios ? À cela, il ne pourrait offrir qu'un haussement d'épaules – même lui ne le sait pas. Et quand la silhouette se dévoile, il n'a qu'un sursaut imparable à offrir, lui qui s'était laissé couler dans ses songes et toutes leurs possibilités. « Fuck, you scared the shit out of me man. I'm Phoenix, I've called you about your ad for the place. »       





_________________



❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Clayton Banks
Clayton Banks
Martyr

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▬ Mar 25 Jan - 22:22 ▬


Friends and alibis


Combien se fait un gars qui bricole dans la rue ? Ok, son espérance de vie en liberté est plutôt courte, mais putain !? Il se fait combien par mois ? Deux fois mon salaire ? Trois fois ? … Quatre pour les plus gros ?
Bordel je me crève le cul pourquoi ? Regardez-moi cette gueule …Quarante-sept balais, pas un sou de côté, pas de passé, pas d’avenir.

Ah elle est belle la police de Detroit, elle a trop fumé et trop picolé hier soir… Merde j’ai une haleine de cowboy

Putain de dentifrice, putain de brosse à dent, je m’en mets partout… Fais chier !

La voiture qui me lâche, la mère à Chicago que je place en maison de retraite, j’ai plus un billet devant moi… En revanche j’ai ces enculés de l’agence immobilière qui augmentent le loyer.

J’ai pas envie d’un colloc putain de merde, je me supporte à peine quoi … Je mange un jour sur deux, je picole et je bois des cachets pour dormir quand je ne m’enfume pas la gueule avec le matos de kad.

J’ai pas envie non plus qu’on me casse les couilles sur mon jour de repos et c’est aujourd’hui que le mec se ramène, j’espère que ça va le faire parce que je ne suis vraiment pas en position de faire le difficile

Phoenix Ledger… C’est quoi ? un Allemand ? C’est propre un Allemand ? L’appart est dégueu, j’ai rien rangé ni nettoyé depuis des semaines… Et cette migraine qui ne part pas…

Où j’ai foutu mes comprimés ? Saloperie de merde… A une époque j’encaissais mieux, c’est à ça qu’on voit qu’on vieilli

Rien dans la pharmacie…

Rien dans la veste…

Rien dans le futal …

Bordel ils sont où ??? …. A côté de la bouteille de Whisky évidemment.

J’ai horreur de chercher, en fait j’ai encore plus horreur de chercher que ce que j’ai horreur de ranger… Oué… Enfin… Bref je me comprends.

Vous savez quoi je me faire un café et me fumer une clope à la fenêtre… Tranquille hein … On va respirer un grand bol d’air pollué de cette ville de merde et on va redescendre dans les tours parce que sinon le pauvre mec qui va débarquer va s’enfuir en courant.

Aaaaah on est bien là, il fait pas moche, ni froid ni chaud… Bon le soleil me pete la rétine et ça n’arrange pas mon mal de tête mais ça m’aidera à retrouver mon teint de pêche naturel.

Regardez-moi ces cons là en bas, ça se presse pour attraper le bus… On a vraiment une vie de merde en ville, les gens qui vivent au grand air ne connaissent pas leur chance. Bon ok je préfère me couper un bras que d’aller m’isoler avec des poules et des cochons, mais quand on y pense …

Oh putain, visez-moi la dégaine du mec en bas, c’est qui ? Il s’est fait agresser par un encrier ou quoi ?

Hé… mais il vient chez moi non ? Ah putain manquerait plus que ce soit lui … Hahaha… Non mais ça va déconnez pas il doit passer cette après-midi pas ce matin, la foudre ne tombe pas toujours au même endroit, il en faut pour les autres aussi non ? Puis vous me voyez en colloc avec un junkie ? Arrêtez vos conneries

J’imagine même pas comment kad va me charrier après que j’ai refusé ses thunes… Et Lestat n’en parlons pas, vous l’imaginez prendre le thé avec lui ?

Ah putain au moins ça m’a fait rire…

Oh merde la sonnerie, c’est chez moi…

« Allo … »

« Allo …. C’est pour quoi ? »

Merde personne, fausse alerte, on va dire tant mieux

Putain ça tape à la porte !

Je suis en calbute et en T-Shirt, à tous les coups c’est la petite vieille en face qui a encore un problème avec sa chaudière.

J’arrive … j’arrive madame Miller

Je devrais la faire payer, vu le nombre de fois où elle me demande de l’aide, ça m’arrondirait mes fins de mois

« Alors … »

« Putain je me suis chié dessus mec ! C’est Phoenix je vous ai appelé à propos de l’annonce »

C’est lui, sans déconner c’est lui , le mec d’il y a 2 min là , c’est lui … Non mais non … Non mais c’est pas vrai !

« Vous … Oué … Phoenix Ledger hein ?... Ok rentrez et faites pas attention au rangement ou à l’absence de rangement, bref rentre »

Allez Clay mon gars, essaye de ne pas te faire plus con que tu ne l’es déjà. T’as vu ton apart ? Tu crois que tu pourrais accueillir la reine d’Angleterre ?

Ok… Ok… Vous n’avez pas grand-chose en commun, mais vois le bon coté des choses. Au moins tu pourras être toi-même, ou presque, puis il ne va pas te faire chier avec l’alcool ou le désordre

« Alors là c’est la cuisine, pas grande mais fonctionnellePutain y’a deux piles d’assiettes pas lavées Clay Là c’est le salon …. Bon c’est un peu le bordel , tu vois en ce moment  je dors ici parce que je finis tard, mais c’est temporaireLes cadavres de bouteille aussiLà c’est ma chambre, c’est la seule pièce rangée de l’apart, vu que je n’y dormais pasça sent le renfermé va falloir aérerOué enfin …  Bon et là en face c’est ta chambre, tu fais ce que tu veux dedans ça ne me regarde pas »

« Pour le loyer on fait moitié-moitié comme convenu. En dehors des chambres où c’est privé, le reste ce sont les parties communes donc on va faire en sorte de cohabiter tranquille ça marche ? Et pour les gonzesses bin on est pas des animaux, si tu dois les ramener tu m’appelles et on s’organise pour respecter l’intimité de l’autre, enfin t’as pigé quoi… Voila, moi c’est Banks, Clayton Banks, si t’as des questions c’est maintenant »

Tu ne lui a même pas demandé ce qu’il fait dans la vie ni d’où il vient… ça crève tellement les yeux que dans la merde mec.


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▬ Dim 30 Jan - 2:25 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Terrible approche, misérable commencement. Il guette, il toise, il essaie d'appréhender tout ce qui pourrait désormais se jouer. Con, c'est l'idée. Il a l'air con, Phoenix – quoi que de moitié, il a encore l'avantage d'être habillé. Le sourire s'affaire à s'élever sans qu'aucune syllabe n'ait encore à s'élever. Prit de court, le nom répété. Il a acquiescé, soldat assidu qui mime presque ce salut traditionnel avant d'être invité à entrer, avant que la porte ne soit délaissée pour s'engouffrer en ce possible nouveau sanctuaire trouvé. Les prunelles s'affairent déjà à tout balayer, les lieux qu'il lorgne pour essayer de déjà s'y habituer. Oh, non, il n'est pas dépaysé. Ça lui rappelle Chicago, l'appartement de Jess, ce désordre improbable qu'il savait si bien y imposer. Mais l'attention rattrapée, la visite d'ores et déjà commencée. Il suit, ombre précipitée qui s'affaire à emboîter le pas de celui qu'il a très certainement dérangé. Jeez, man. You sure there isn't a pant under the plates ? Do I really need to see your ass during the visit ? Mais les pensées restent silencieuses, tenues par la barrière d'ivoire qui retient le rire qui voudrait tant la forcer. Non, il s'est tu. Il a poursuivi sur les sentiers désignés, les orbes dépareillées qui vont et viennent jusqu'à tout accrocher – même ces bouteilles qui peuvent encore traîner. Man, you sure your mom wasn't a white junkie ? I'm sure we're brother somehow. Silencieux encore, l'oiseau qui ne fait que suivre le pseudo phare sur cette nouvelle île foulée. Phare, tout est relatif puisqu'il lui est aisé de l'imaginer aussi paumé que lui en cet instant, sous ce pauvre cliché servi du pauvre homme qui peine à payer ce toit qui lui permet de ne pas crever congelé. Et il enchaîne, sans réellement respirer. Il enchaîne sur les consignes, sur ces possibles mots de code à trouver. L'idée lui plaît déjà qu'il ne peut réellement cacher. Le sourire ne s'est pas effacé, pas même lorsque les derniers points sont évoqués. « 'k. I do have some questions. » Il s'est arrêté dans sa lancée, il s'est adossé au mur le plus prêt. « If I find a girl that I want to invite but her sister wants to come too... Il guette, lutte contre lui-même pour réprimer ce rire qui menace d'imploser. La légèreté, les aises qu'il s'essaie déjà à installer pour parfaire cette cohabitation momentanée. What do I do ? Should I offer her to you or should I call her a taxi ? » Le sérieux qu'il essaie de tenir, question importante qu'il tient à régler avant qu'enfin le timbre n'ait à s'élever. Là, il s'est redressé. Là, il délaisse cette connerie pour en revenir à tout ce qui était supposé. « Sure I'm okay with the rent man. Don't worry, I'm fine with the place. It's nice here. » Une main sur l'épaule qu'il ose lever, une légère tape avant que les poches ne soient retrouvées. « Fuck, no, I've a real question this time. What about dogs ? Cause I've one, I forgot to tell you that. » Oublié est un grand mot. Il a volontairement rien dit, cherchant à susciter une certaine pitié une fois l'homme rencontré. C'est vile, c'est quelque-peu perfide mais il tient à s'y risquer – jusqu'à prier qu'il soit au pied du mur pour ne pas refuser cette autre âme qu'il ne manquera pas d'amener pour ces soirs où il aurait ici à s'isoler.        





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I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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▬ Sam 7 Jan - 3:37 ▬


Friends and alibis



Bon... Le mec à l’air cool. Tatoué des pieds à la tête, sourire vissé au visage, défoncé ? Peut-être... Est-ce ça me dérange ? Non, en tout cas pas s’il partage... Bin quoi ? Quitte à ce que ça pue le shit autant que j’en profite non ?

« Ok, j'ai quelques questions (..) Si je trouve une fille que je veux inviter mais que sa sœur veut venir aussi »

Je rigole et le fixe laissant s’installer un silence avant de reprendre.

« J’en sais rien pour être honnête, on va dire que si c’est sa sœur ainée on commencera à discuter, ça te va ? »

En vrai qu’est ce que je pourrais lui répondre ?

« Vas y mec y’a pas d’problème ! Chacun dans une chambre, on fait un concours de celui qui tient le plus longtemps sans faire de pause, on arrête dès qu’il y a de la fumée qui sorts de dessous la porte ! »

J’ai presque cinquante balais bordel... J’ai passé l’âge de ces conneries. Puis au plus je me regarde dans la glace, au plus j’ai l’impression de devenir une épave. Un vieux garçon resté seul trop longtemps qui a oublié d’apprécier les plaisirs simples de la vie.

Je suis râleur, chiant, sarcastique, entêté... Dieu merci j’ai encore la volonté de rester propre... Je me douche toujours et la laverie est juste en bas de l’immeuble ça aide. Bref, faudrait vraiment que je tombe sur une courageuse pour me supporter. Une courageuse, ou une paumée comme moi, ou une tarée qui verrai chez moi ce que je ne suis plus capable de voir depuis longtemps.

Voila qu’il change de sujet pour me rassurer sur le loyer... Ok ... Et il complimente mon appart ? Vraiment ?

« Tu trouves que c’est sympa ? ça l’a peut être été, je sais pas. C’est un appart de mec célibataire tu vois le truc ? Donc je fais en sorte que ça ne soit pas un taudis dégueulasse, mais bon voila quoi, c’est le minimum. Les chiottes et la salle de bain c’est propre, le reste je nettoie pour pas qu’il y est des bestioles, après le dernier qui m’a vu passer la poussière il n’est pas jeune »

Je rigole en me passant la main sur le crâne en mode :

... T’attends pas à ce que je change mes habitudes, c’est à prendre ou à laisser...

Avant même que je reprenne, je vois son regard s’éclairer comme si la lumière venait percer les nuages de son esprit embrumé.

« Putain, non, j'ai une vraie question cette fois. Et les chiens ? Parce que j'en ai un, j'ai oublié de te le dire… »

« Me dire quoi ? On va se tutoyer hein, ok ? Donc me dire que t’as un chien ? » je m’assois et lui fait signe de faire de même tout en continuant de sourire d’un air amusé.

« T’inquiète pas, j’aime les bêtes. Bon après il est cool ? C’est un quoi ? Il va pas me bouffer la gueule si je rentre tard ? Et d’ailleurs ou tu l’as foutu tu l’as quand même pas laissé trainer na bas ? Va le chercher sinon, autant faire connaissance ».

A mon tour d’être franc avec lui. Quand je le vois, je me doute que je n’ai pas à faire à un fils à papa et dans un même temps je ne pense qu’il se doute que je suis lieutenant de police.

Non mais c’est vrai le pauvre. Le courant passe bien, dans cinq minutes on va boire des coups en faisant tourner le joins et là BAM je sors ma plaque... Non ça ne se fait pas, franchement, pas envie qu’il me fasse une descente d’organe. Encore une fois j’ai besoin d’argent pour le loyer, s’il se casse je vais me foutre dans la merde.

« Bon pour le chien tu ne me l’as pas dit mais c’est ok, t’as eu de la chance... Maintenant c’est à moi de te poser une question »

J’attrape alors ma veste qui trainait sur le canapé avant de mettre ma plaque sur la table juste en face de lui.

« T’es pas allergique aux poulets au moins ?... Je suis lieutenant de Police »

Petit instant de flottement puis je reprends

« Je me doute que tu ne vas pas à la messe tous les dimanches et franchement je n’aurais pas aimé devoir partagé les lieux avec un cul béni, alors tu sais quoi ? Je paie l’alcool » Dis je en lui poussant la bouteille de whisky sous le nez

« Toi tu paies ton joins, puis on va se raconter ce qu’on ne s’est pas encore dit et après on se commande des pizzas et tu vas chercher le chien, on fait ça ? »

Je prends deux verres qui trainent à coté, j’en sers un, puis deux.

« Si ça te va , bienvenu chez toi »



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▬ Sam 14 Jan - 23:40 ▬



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Il a osé. Réponse donnée à la question improbable qu'il s'était risqué à faire résonner. Il a osé, et le sourire lui vient qu'il ne peut réprimer. Plus à l'aise, presque. Plus à même de pouvoir envisager un semblant d'entente avec celui qui se tient à ses côtés. Le rire qu'il n'a pas caché, le rire qui s'installe pour réanimer les traits. Et s'il s'attendait à rien, voilà que l'ancien continue sur sa lancée. D'un léger commentaire poli, on en vient aux tâches ménagères qui peuvent avoir été faites avant qu'il ne se présente ; et il a acquiescé, à feindre une attention particulière pour ces détails concédés. Les bras qu'il a croisé, Phoenix, avant d'être invité à prendre place puisque dernière question est posée qui sera décisive sur la suite de ce chapitre étrange de nouveauté. Étrange, le mot est là puisqu'il suit du regard et laisse la courbe sur les pulpeuses s'accentuer sous le positif de cette réponse donnée. Il n'a rien contre ces bêtes là, et si les craintes se distillent qui l'amusent rien qu'à y songer ; l'image de son chien qui aurait à s'en prendre à lui devient un peu plus risible. « Na, he's with a friend, don't worry. And... he's afraid of everything. More like a teddy bear than a wolf, see ? » L'image qu'il tient à lui donner, animal au grand cœur qui n'oserait pas le moindre maux sur ceux qui auraient à se tenir autour de lui. Il précise, Phoenix, pour rassurer, pour expliquer le fait que boule de poil n'ait pas encore pu profiter des lieux qu'il va chercher à s'approprier. Et il écoute, alors, attentif à ce qui semble lentement s'installer. Une confession, une interrogation qu'il tient à lui poser. Les prunelles dépareillées levées, les sourcils froncés en le voyant s'animer pour finalement en tirer ce qui marque, contre le cœur, un temps d'arrêt. Il croit avoir cessé de respirer, les sourcils se sont froncés. Sueurs froides légères qui commencent à se manifester. Lieutenant, carrément. Et lui qui pensait que ses habitudes de se retrouver dans les plus grosses emmerdes étaient terminées. Raté. « Ok... » Non, il ne va pas à la messe tous les dimanches. Il y va même jamais, mourir immolé n'est pas sa priorité. Et s'il s'attendait à tout, une fois encore, la fin surprend et le rire manque de lui échapper. Il paie l'alcool en échange de ce que ses poches peuvent avoir à cacher. Lieutenant de police hein ? À n'en pas douter. Le verre qu'il guette, le poison adoré qu'il ne sait pas vraiment comment appréhender. Tentation est là qu'il ne peut repousser. Bien-sûr qu'il y cédera.

Et dans tout Detroit, il n'y a bien qu'un seul abruti pour ne pas se méfier – pour s'enfoncer tête la première dans les ennuis sans imaginer les conséquences, sans même l'anticiper. Dans les ruines de cette ville maudite, et malgré tous les secrets qu'il peut avoir à porter, il n'y a que lui pour se laisser charmer par ce genre de propositions inespérées. « Guess we're now best friend. » Parce que les phalanges s'y perdent déjà, sur ce verre tout juste servi, tout juste levé, tout juste fini comme la trachée en manquait. Non, il taira les secrets qui pèsent sur les épaules molestées. Les affres d'un passé compliqué et le sang qui souille les mains quand les cauchemars s'apposent qu'il ne sait plus parer. Les craintes ravalées, la conscience qui tente pourtant son avancée jusqu'aux pensées soufflées.

Elle lutte et bataille, tente de se faire plus rapidement que les phalanges qui se sont animées. Les poches déjà fouillées pour en sortir de ce qu'il tient à rouler. L'invitation prise, l'échange à respecter. Il s'affaire jusqu'à sentir s'apposer cette très légère nausée. Mais le verre est déjà fini quand elle s'implante. Le regard s'éloigne, cherche sur les alentours une espèce d'ancre sur laquelle se déposer. En vain, l'attention est requise qu'il se doit de lui donner. Sérieux qu'il essaie de retrouver, légère toux qu'il en vient à fabuler avant que d'oser ces dires encore simples songes égarés. « Just for us to be clear here, it's not a test, right ? You're not going to arrest me because of that shit ? » Là, les mains pleines d'un tabac qu'il corrompt à dose d'herbes séchées. Cigarette déjà roulée, l'habitude en étendard, qu'il se risque à lui tendre avec un briquet. Au moins, il sera fixé. « If we're good, c'mon. What's the other things you could have to tell me ? » Curieux, enfin. Curieux plus que jamais devant cette figure étrange d'une justice qu'il n'a jamais vraiment porter dans son cœur. Dans la mémoire ne s'imposait alors que l'image du frère de l'adorée, Roseburry premier qu'il n'a jamais pu blairer. « I've to admit you make me curious, man. I've a little girl, her mother have a brother who's lieutenant too and... you're waaaaay different than this asshole. Like... more normal, more human at least. » Un haussement d'épaules, parce qu'il s'enfonce dans un récit qui commence à lui échapper. Grande gamelle qu'il choisit de faire taire puisque les lèvres accueillent le poison qu'il roulait.         





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