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 skeletons out of the closet - Mike&Eliott

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Eliott Lloyd
Eliott Lloyd
sunflower, vol 6

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une villa à Midtown avec Sosthène - Adam, bien sûr, et leur fils Noah
ombres et névroses : Un accent du nord de l'Angleterre qu'il garde précieusement et n'a jamais voulu effacer en arrivant aux US. Des cheveux qu'il laisse pousser depuis son arrivée a Detroit, retour a ses années étudiantes.Une quarantaine de tatouages sur les bras et le torse, ,tous liés a des histoires, a son histoire, une cictrice sur le flanc apres une greffe de rein.
cicatrices : 503
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▬ Ven 22 Oct 2021 - 21:35 ▬
Skeletons out of the Closet

Mike Rivera & Eliott Lloyd



Deux heures. Cent-vingt minutes. Sept-mille-deux-cents secondes. Et quelques minutes en moins. C’est long...ou court, en fait, quand on va à la rencontre de quelque chose de si important? De quelqu’un de si important que Mike Rivera. Eliott avait cloturé l’appel qui allait probablement si ce n’est changer sa vie, mais celle d’autres il y a peu, pensif, le regard vide, alors qu’il avait arrêté de tourner autour de sa table basse. Dans quoi s'était-il lance au juste? Dans quoi est ce qu’on l’avait foutu, en fait? Ce genre d'affaires ça fait ou ça défait une carrière. Au fond de lui il sentait que si il jouait bien ses pions ça ne serait que bénéfique. Et c’est la chose à faire, Eliott. Relax. Ne reste pas planté là. I hope you’re right, Eugene, and everything will be fine. I can’t believe it’s like… right now… I thought you know, I’d have an appointment tomorrow or the day after, I thought… I should just…of course I’m going. Right… what do I wear? Depuis que la bestiole avait rejoint sa vie, Eliott avait arrêté ses monologues internes pour les faire à voix haute à son furet qui le regardait parfois, l’ignorait complètement d’autres. Cette fois, il s'était levé sur ses petites pattes arrières et avait cherché l’attention du brun. Eliott s’était accroupi devant lui, debout sur la table basse et lui avait fait quelques gratouilles et caresses. I won't be long, ok? We’ll have a play later. Il embrassa la tête poilue avant de se relever et de partir dans sa chambre pour se changer. Crucial.

Ne pas paraître trop… lui. Mais en même temps il allait juste dans un cafe parler à quelqu’un, pas à un entretien d’embauche. Lloyd regarda les options et choisit un jean slim noir, chaussures assortie,s chemise bleue et veste noire.  . Fermée correctement, cette fois, plutôt sobre pour lui mais pas question de se tahir non plus. Déja qu’avec sa tignasse il passait pas inapercu dans la foule. Tous les documents, les lettres, les infos sur l’affaire, il les avait deja scanné, enregistré dans un endroit différent, planqué sur une clé usb sous son matelas, il avait créé une copie , au cas ou il devrait donner la lettre au procureur si il y avait besoin. Il ne comptait pas perdre tout d’un coup, la lettre rangée dans la poche intérieure de sa veste, bien cachée entre des papiers sans importances comme sa dernière liste de courses et un prospectus pour un restaurant chinois, il se sentait assez confiant pour une fois. En pliant les papiers, il sourit en remarquant les gribouillages au dos de la liste de course. Noah était passé par là. Le fils de l’homme de sa vie,  avait le don pour le faire sourire à chaque fois. Quelque part, il espérait avoir la place de son deuxième papa un jour. Il ne l’imaginait pas y a quelques mois de ça quand il s’était barré à Detroit, mais maintenant,  tout avait changé.

Au téléphone, il avait direct acquiecé en disant qu’il connaissait l’adresse mais il en était rien, Le quartier, vite fait, ouais, mais ce café précis? Dans le métro, l’anglais avait regardé vite fait la rue et les cafés pour reconnaître la devanture. Il était presque sur de savoir ou il allait. D’un pas décidé depuis la sortie de la rame, il se ramena au café. Façade bleue, difficile à rater. Et puis le mec au fond du café, seul. Eliott s’approcha de la table d’un pas assuré alors qu’une petite voix dans sa tête lui disait de se barrer en courant. Il le reconnaissait, de la télé, de ses interviews. De tout, mais Eliott n;était personne et aurait pu être n’importe qui. Un hipster de plus dans un café qui s’y prêtait bien. Le britannique ne demanda pas pour s’installer en face de lui, si il se présentait ça serait de suite plus suspect que si il faisait comme s' ils se connaissaient depuis une longue date. Sa voix grave et son fort accent du centre de l’Angleterre parlaient pour lui dans tous les cas, pas courant dans le Michigan. Sorry I am a bit late. Even if a great man said a wizard is never late nor he is early. Oui, parce que citer Gandalf pour une première rencontre avec le procureur semble judicieux, Il sourit un peu pour calmer ses nerfs et se montrer aussi plus abordable, May I offer you something to drink? Coffee? Thank you for taking the time to talk to me. Halloween is right around the corner. It might be time to get some skeletons out of the closets. Comme ça si Mike avait encore un doute sur sa présence et son identité, ils seraient dissipés. Impossible de faire marche arrière.




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My hands, your hands, tied up like two ships. Drifting, weightless waves try to break it. I'd do anything to save it. Why is it so hard to say it? So many words we're not saying. Don't wanna wait 'til it's gone.
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Mike Rivera
Mike Rivera
el camino correcto

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Downtown, dans un appartement luxueux, meublé tel un catalogue moderne aseptisé où s'entassent souvenirs et bibelots d'autres époques, d'autres origines
ombres et névroses : Les traits affichent cette vague ressemblance avec ce joueur cubain ayant marqué l’histoire des Dodgers à la fin des 50’s. La peau encore vierge de toute encre, marquée seulement des cicatrices d’un vieil accident de la route à l’épaule gauche et au genou et à la cuisse gauche également.
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▬ Mar 30 Nov 2021 - 6:26 ▬


Mike

&

Eliott

Skeletons out of the closet
4 Octobre 2021


Il a hésité, Mike, après avoir raccroché. La conversation qu’il a ressassée, le menton pris en tenaille entre les phalanges inquiètes, l’esprit égaré dans la masse indicible des doutes et des craintes qui s’efforcent de prendre le pas sur les espoirs que ce rendez-vous suscite. Il aurait beaucoup à perdre, le procureur, s’il se fiait à ces informations sans en aviser la fiabilité. Il aurait tant à gagné si elles s’avéraient fondées, la clef enfin pour boucler une affaire qui n’a que trop tardée. Il le sait, ne peut nier l’impact que ces faits ont eu sur l’entièreté d’une communauté déjà trop malmenée, prete à imploser. L’étincelle de trop qui a mis le feu aux poudre, démarré l’incendie qui couvait en ces rues qu’il n’a pas su nettoyer à temps. En colère, Mike, bien plus que rongé par le moindre remord à ce propos. Il n’est pas responsable des bâtons qu’on lui a mis dans les roues, seulement de ne pas avoir su s’affairer plus tôt à donner ce coup de balais nécessaire au bon déroulement des enquêtes en cours et à venir.

Oh il a hésité, le californien, avant de parvenir à peser pleinement le pour et le contre, de realiser qu’il a plus à y gagner, qu’il pourra toujours verifier ces informations une fois en sa possession. Sans fioritures, Mike, du moins il s’y essaye. Le costume le plus simple, l’ordinaire guindé dont il se drape au final par habitude, parce qu’il n’envisage pas autre chose. Parce qu’il n’a plus eu l’occasion de prendre ces vacances qui lui aurait permis de s’accommoder d’une tenue moins formelle. Parce que cette apparence est tout ce qui reste à cette prestance qu’il s’efforce de maintenir quand ce qu’il défend s’effrite autour de lui. Aucune hésitation en revanche, nul besoin de relire, fouiller pour ces détails qui pourrait etre abordés. Le dossier qu’il connait par cœur pour l’avoir relu chaque jour ou presque depuis qu’il lui a été confié. Chaque page ressassée, chaque photo figée jusqu’à en imprégner la mémoire, en heurter la conscience pour entretenir cette féroce hargne, cette devotion à la tache pour laquelle il a été désigné.

Zackary Idry.

Le nom qu’il a ressassé comme ses pas l’ont guidé là où l’autre est supposé le retrouver. Le nom qu’il s’efforce de faire resonner pour rester concentré, pour ne pas oublier l’importance de ce qu’il est venu chercher. La seule diversion qu’il s’autorise prend la forme d’un café fumant, commandé sitôt qu’il est entré, servit sitôt qu’il fut assis puisque les lieux sont loin de grouiller de ces âmes errantes sur lesquelles il comptait pour un peu de cette tranquillité. Paradoxe improbable que cette espèce de solitude, d’isolement que l’ont peut trouver dans la multitude. Qu’importe, ils sauront s’en contenter.

Il a levé les yeux, toisé, détaillé celui qui s’est avancé. L’accent qu’il reconnait, le phrasé avec. Les traits qu’il imaginait plus austères, plus sérieux, la tignasse qui jure avec la profession annoncée par la secrétaire auprès de laquelle il s’est assuré de tout confirmer.
*Madre de Dio… a boy.. That’s only a boy…* Il s’attendait, Ô Dieu à bien des choses mais pas se trouver en face d’un gamin sans doute inexpérimenté. *…. A boy.. a nerdish boy…* Moins encore un plaisantin à l’humour trop emprunt de cette culture pop sur laquelle lui ne s’est jamais attardé. « You can order a coffee, or a tea, or anything really, for yourself, mine’s already here. » La premiere remarque, la premiere réflexion pour l’accueillir, soulever cette politesse qu’il ne peut malgré tout pas lui ôter. Au moins fait il l’effort, celui-là. « And no, please, if you’re not trying to waste my time, if you have indeed what you said you have.. I’m the one who’ll be thanking you. This town, will be thanking you. » Parce qu’il n’oublie pas ce pourquoi ils sont là, parce qu’il tient à recentrer les choses.

« Please. Make your order. Drink. Make it natural so we can talk in peace. First of all tell me how those information came into your possession. » Parce qu’il reste curieux, intrigué Mike. Parce que tout avait soi-disant été fouillé, chaque piste explorée qui visiblement leur ont échappées. Parce qu’enfin une part de lui redoute d’entendre certains noms ressortir, certains de ces soupçons se confirmer. Il craint de ne voir se fissurer définitivement le peu de façade branlante qui subsiste autour de ces forces de l’ordres gangrenées. Si ce que celui-là a à offrir s’avère etre passé entre des mains officielles, si ces choses auraient pu sortir plus tôt, alors il sait, Mike, il voit déjà s’avancer la tempête qu’il lui faudra braver. Bien des choses seront secouées et ne sauront s’en relever. Le prix à payer pour qu’éclate enfin la vérité. Premiere étape indispensable, sans doute, à ce grand nettoyage auquel il aspire pour sauver ce qui peut encore l’etre.





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Eliott Lloyd
Eliott Lloyd
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▬ Sam 19 Mar 2022 - 1:41 ▬
Skeletons out of the Closet

Mike Rivera & Eliott Lloyd



Detroit, ville loin d’être romanesque, qui avait en tout cas jamais habité l’imaginaire de l’anglais, se révélait une fois de plus, être pleine de surprise. S’il s’était imaginé recevoir un jour cette enveloppe, ces informations données à lui en personne - enfin presque , à son nom - pour changer le possible cours des choses…Non en fait, à New York peut-être? Mais aussi qu’à New York des Eliott Lloyd y en a à tous les coins de rues. Ici? Un peu moins. Il s’en était rendue compte cette demi année passée à travailler au Detroit Free Press. Des compliments sur ses idées, sur cette touche différente, ce vécu qu’il apportait, déraciné de son pays d’origine à l’adolescence, gamin du centre de l’Angleterre, adolescent de Staten Island. Mais pourquoi lui? Au final. Il n’était pas au journal depuis si longtemps. Il n’habitait même pas l'État quand les faits s’étaient déroulés. Une grande inspiration et il s’était installé à la table de Mike.  Assez pour le saluer, faire sa remarque  sortie d’un autre temps et carrément un autre monde, sourire aux lèvres, politesse incarnée d’ailleurs quand une serveuse s’approcha de lui pour demander si tout allait bien et s’il leur fallait quelque chose. Le charme aussi de l’accent qu’il n’avait jamais voulu perdre. I’ll have a cup of tea, with a bit of milk, no sugar. Thank you Darling.   Sourire adressé à la jeune femme avant de reprendre son sérieux, les yeux croisant ceux du procureur. Qu’il ne pense pas qu’il draguait sous son nez, tout le monde, dans sa bouche, est “love” “darling” “sweety” et même “duck”. Le dernier surnom avait tellement fait tiqué Àdam quand ils s’étaient rencontrés, adolescents, que c’était resté. Il avait été outré la première fois le texan “why do you call me duck??”  Pas habitué à se genre de surnoms, surtout donné par un autre garçon de son âge. Eliott avait du s’expliquer en long, en large et en travers sur le sens, à Nottingham, tout le monde s’appelle “Duck”, du chauffeur de bus à la caissière. “Ay up me duck?” - ça veut juste dire comment ça va dans le Nottinghamshire.

Il aurait bien aimé lui dire de ne pas exagérer, que personne ne lui devrait quoi que ce soit, que c’était son rôle de donner les bonnes informations dans les meilleures mains mais il s’était contenté de hocher la tête dans sa modestie, se remettant les cheveux en place d’un geste de main. Funny story actually, I was back from work one evening and noticed flyers in my mailbox. I took my mail in the morning so yes, it was strange. And in the middle of the Domino’s pizza flyers and add for an apparently very good Medium in the neighborhood, I saw this letter, at my name. Mike avait dit d’être naturel et d’ouvrir la conversation, ce qu’il faisait. I actually had to read about it online…not the Medium.. I briefly heard about it back in New York but not in that much details. We can’t let this fall into the wrong hands. I thought of telling my boss but you know this feeling of  guilt and doubt ? he was not the right person for it. Difficile de tout filer à son rédac en chef quand on n’est même pas sur de quel coté il serait dans cette affaire. À l’époque les journaux avaient étouffé l’affaire également, ne se mouillant clairement pas, de peur de se mettre à dos la police? Drole d’époque. Pour Lloyd son métier permettait de sortir les bonnes affaires pour faire avancer la société, justement. Une reflexion qu’il arreta mentalement en voyant la serveuse revenir avec son thé et le poser devant lui, un sourire qu’elle lui rendait un peu trop intensément. Il la remercia en la gratifiant d’un nouveau surnom , portant le thé à ses lèvres. Un anglais qui boit du thé, cliché  validé sur la liste. let’s see this as a team work. I will give you everything. And not write anything without your support and full cooperation…meaning I’ll get the exclusivity to publish it myself when it’s the right time. Une carrière en jeu, une qui pourrait fortement décoller s’il se passait quelque chose. Prêt à collaborer et travailler Mike. Il parlait calmement, Eliott, à voix audible mais basse, ajoutant une anecdote ou deux au milieu histoire de noyer le poisson. Tout comme ce Medium là. Drole d’histoire.




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Mike Rivera
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▬ Dim 1 Mai 2022 - 1:54 ▬


Mike

&

Eliott

Skeletons out of the closet
4 Octobre 2021


Un gosse. Ce n’est qu’un gosse. Un gosse qu’il ne veut cependant pas sous-estimer. Nul besoin de créer la moindre entente, le moindre lien pour que cette entrevue ne porte ses fruits. Ce n’est un gosse. Un gosse qu’il sait pourtant pertinemment devoir remercier comme il se doit si les informations qu’il détient s’avèrent etre de l’importance qu’il prétend.  Ainsi il soupire, Mike. Pour ne pas reagir, pour ne pas relever ces quelques facéties qui persistent à etre dévoilées. Ce ton léger, ces manières de dandy assorties à l’accent britannique à couper au couteau. Ça lui donne des airs prétentieux, au journaliste, et le procureur, ça l’agace. Ça participe à crisper ce rictus qui se voulait aimable mais qui n’est désormais plus que pitoyable fraction ce qu’il était. Parce qu’il parle, celui là, il s’étale, débite cette espèce de récit décousu.

Et il a froncé les sourcils, le cubain. Il a cherché à suivre les débuts de ces anecdotes qui ne font que s’enchainer sans le moindre intérêt. Il a serré les mâchoires pures ne pas montrer cette impatience croissante qui s’est mise à gronder. Ne l’a il fait venir que pour reciter cette tranche de vie sans intérêt ? Et la patience s’effrite, la patience s’envole un peu plus à chaque phrase prononcée tandis qu’une sourde migraine commence à pointer le bout de son nez. Les pizzas, les mediums. Il en perd le fil, s’efforce de n’en rien montrer. Noie dans son café cette frustration qu’il ne veut pas montrer. Et s’il n’avait pas menti ? Si ces informations etaient en effet d’une réellement valeur ? Il ne peut prendre le risque de se le mettre à dos sans savoir ce qu’il a à offrir.

Alors un soupire. Alors ce regard qui se perd dans le vide pour chercher cet ancrage ailleurs, reconcentrer les pensées qui s’etaient égarées. Et il reprend le fil, Mike, raccroche les wagons de cette conversation au moment où elle se recentre sur ce qui peut l’intéresser. Juste à temps pour acquiescer, juste à temps pour approuver. Les mauvaises mains. Il en rirait s’il l’osait. Les mauvaises mains. Mains corrompues, mains encrassées par l’encre des billets qu’elles ont trop vu passer. Et là, là enfin l’attention pleine et entière rendue à ces bavardages. Là il le prend au sérieux puisqu’ici se pose cette preuve d’un peu de bon sens, d’une certaine maturité.

Pleine attention qui laisse à l’esprit tout le loisir de comprendre l’arriere pensée, la malice sans vice. Maturité décidément, professionnelle à defaut de sociale. Maturité qui dénote avec cette premiere impression et le voila qui revoit son jugement. Voila ce rictus qui se fait plus franc, plus amusé. Intrigué en vérité.
« I see… » Pensif, Mike, dans un premier temps du moins. Puis silencieux comme il en termine avec le café désormais tiède. « I see, il reprend, se redresse, croise les bras devant lui qu’il pose sur la table, so you’re one of the smart ones. And yet.. seems fair enough. The usual deal to be honest. Most of your colleagues, would’ve asked for the same share of the.. cake. » Il s’en surprend lui-même, là dans la banalité de l’expression qu’il vient d’employer. Et il tend la main, Mike, pas pour lui proposer de la serrer, pas encore, seulement pour réclamer. Seulement pour attendre ces quelques preuves, ces informations qu’il veut avoir vues par lui-même avant de les marchander. « Let’s see what you have first. » Puis il fixe, Mike, le sérieux retrouvé, son role pris à cœur en plus de cette curiosité éveillée. « You’ll get your reward, your… exclusivity. I want to play fair, I do you have my word on it. But I may also remember you that if you have, indeed, something and you’re trying to keep that information from the law… » Pas une menace, pas vraiment. Le ton n’y est pas, le regard loin d’etre passez froid. Rien qu’un rappel, rien qu’une mise en garde quat à cette patience qui, comme toujours, est encore trop épuisée.






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Eliott Lloyd
Eliott Lloyd
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▬ Sam 28 Mai 2022 - 18:28 ▬
Skeletons out of the Closet

Mike Rivera & Eliott Lloyd



Dans son élément, Eliott, et pourtant, si loin de sa zone de confort. Heureusement que son égo est assez solide pour se poser en face du procureur, discutant d’une affaire plus que sérieuse en draguant à moitié la serveuse. Un naturel à tout épreuve, sans perdre de vue son but non plus. Il a beaucoup d’informations, Lloyd, beaucoup trop, plus que ce qu’il ne peut gérer seul. Le Free Press lui donne beaucoup, depuis ces quelques mois passés mais il n’est pas encore certain de savoir à qui il peut faire confiance ou non. Peut-être qu’il ne devrait pas faire confiance à Monsieur Rivera. Pourtant il est là et il ne va pas faire marche arrière. La situation a été expliquée. Sérieux qu’il avait retrouvé en écoutant les réponses de son interlocuteur, essayant de sonder son regard, ses mots. Et le compliment qu’il reçut avec un léger sourire au coin des lèvres, hochant la tête,. thank you. Il avait répondu simplement, en déposant les documents dans la main tendue. Il n’était pas tombé au piège, on est pas dans un film de mafieux, il n’allait pas lui serrer la main genre une offre qu’on peut pas refuser à la Don Corléone. shall we meet up another time? To leave you the opportunity to review everything? Il aurait profité du café plus longtemps, de la conversation aussi. Le temps précieux de monsieur le procureur, et le sien, à une échelle différente. Se remettant une mèche de cheveux en arrière, concentre sur ses pensées, sur cette nouvelle collaboration et opportunité qui s’offrait à lui. Le temps dirait si ça porterait ses fruits ou non.

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12 Mai 2022.

Petite stagnation du joueur anglais. Les jours se suivent et se ressemblent plus ou moins au bureau. La seule différence c’est qu’Archie n’est pas là. Un moment à réfléchir tout seul, à regarder son agenda. Et là, il repense à Monsieur le procureur, à ce dossier pour lequel il n’avait pas eu de nouvelles depuis plusieurs mois. Il y a eu l’investiture et le temps est passé. Des emails échangés, courts, informations données de-ci de-là sans vrai suivi. Une frustration surtout qui avait besoin de sortir de son esprit. Un appel, premier, à la secrétaire de Rivera. Il était libre dans l'après-midi. Ou du moins il n’avait pas de rendez vous particulier, demandez pas comment Eliott a eu l’information, il a peut-être travaillé la secrétaire pendant une bonne dizaine de minutes à lui parler de tout et de rien, plus charmeur que jamais. Officiellement, Eliott n’a pas de rendez-vous, mais à force de discuter elle a confirmé sa présence. Il n’avait pas besoin de plus.
Grimpant dans un taxi, il rejoignit le dit bureau. Son arrivée est indiquée à peine quelques secondes avant qu’il frappe à la porte. Mike attendait probablement quelqu’un d’autre car il ouvrit la porte à Lloyd. Légèrement changé depuis leurs dernière rencontre, cheveux courts et un air sérieux. Un café dans chaque main, se rappelant de sa commande d’il y a quelques mois. Good morning. I hope I am not interrupting anything Il lui tend sa boisson en le regardant. I thought today was the perfect day to meet up. How have you been doing since the inauguration? Place qu’il prenait sur le fauteuil en face de Mike, buvant une gorgée du sien. Ils pourraient se faire virer, ou prétexter un autre rendez vous mais ils sauraient tous deux que ce n’était pas la vérité. it would be perfect to publish this summer, if we have everything we need. Ce n’était pas possible de n’avoir rien après autant de temps. À moins que Mike ne travaille de son coté?

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La conversation a été ouverte, les dossiers aussi. Une nouvelle pierre de leur coté, de la collaboration qui a commencé l'année passée et à venir. Ce n'était pas comme si cette ville avait finie de les surprendre, tous les deux, le jeune journaliste prometteur et le procuteur à la carrière bien établie.


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