headerSAISON IV - Sacrifices
LE SACRIFICE EST LE SEUL DOMAINE
AUSSI FORT QUE CELUI DU MAL.
NEWS Un sifflement strident résonne sur le théâtre lugubre qu'est devenue Detroit. L'air est saturé, nauséabond qui prend au cœur, qui oppresse les poumons jusqu'à les assécher. Il y a ce parfum de nécrose, comme si les cadavres passés essayaient de s'élever. Mesdames, messieurs, FATE s'éveille et proclame son chaos pour tourmenter ces âmes égarées. Elles plongent ses griffes dans les chairs qui se sont sacrifiées, les FRAPPES sont tombées. Les INTRIGUES, quant à elles, se terminent sur de cuisants échecs, le hasard ayant abattu ses mauvaises cartes. Certaines communautés se relèvent des blessures infligées, enfin pansées. D'autres n'ont nul autre choix que de ployer, ces têtes pensantes destituées, arrachées. Il y a une étrange instabilité qui s'est immiscée, la désorientation des songes à cette saveur de déchéance et les brises qui flirtent avec les silhouettes emmêlées supposent ces rafales qu'aucun n'a su anticiper. DARKSHORE vous tend ses bras déchiquetés, venez prendre place dans cette piètre réalité, venez confronter votre réelle destinée. Pourvu que vos espoirs soient à même de vous sauver.

FORUM CITY/GANG ; AMBIANCE SOMBRE ET VIOLENTE.

CONTEXTE DETROIT. Mille descentes, mille remontées. L'obscurité qui s'est levée sur les ruelles de ce théâtre damné. Les chutes économiques essuyées puis bravées, surpassées à coup d'espoirs ; destin incontrôlé. Il semble finalement prospérer le foyer flamboyant de cette ville aux airs fatigués ; là, malgré les allées décharnées, les carcasses de bâtisses qu'on a laissé se détériorer. Mais les ombres sont restées ; plus menaçantes, bien installées. FATE s'est offert le luxe d'apprivoiser quelques pantins, quelques marionnettes aux existences si fluettes. Les gangs se sont levés, étendus jusqu'aux impasses les plus reculées. Les forces de l'ordre se sont entachées, corrompues sous les effluves de quelques verts billets.Les lueurs faiblissent sous le manteau de la nuit. Et rien, rien ne semble pouvoir faire reculer les malins que votre inquisitrice a laissé se déchaîner. Les sirènes qui portaient autrefois ce semblant d'espoir semblent presque pouvoir effrayer ceux qui sont restés. Parce qu'elle s'était vidée, cette magnifique ville que l'usure n'a pas épargné, que la pègre a gangrené. Elle s'était vidée, Detroit, sous les ténèbres des ères démentielles. Elle s'était vidée, avant qu'elles n'y soient liées, ces âmes aux tourments éternels. Entre honneur et cupidité, entre richesse et pauvreté, entre bravoure et lâcheté il n'y a qu'un pas et FATE vous ouvre les bras. Mais cette avancée jusqu'aux chaussées déformées de Detroit ne résultera que de votre choix... Une promesse est une promesse.