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 pov ; "ah shit, here we go again" | daniel

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Daniel Stokes
Daniel Stokes
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road ; dans les profondeurs des quartiers isolés, là où le badge est une insulte et sur lequel il crache lui-même.
ombres et névroses : l'impulsivité en alliée, la solitude en tare - connard qui ne sait pas se contrôler. le sang est chaud qui bouillonne dans les veines.
cicatrices : 54
crédits : chat.noir

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▬ Dim 24 Mar - 18:58 ▬
daniel stokes
nom STOKES ; l'héritage d'un père démissionnaire. l'héritage qu'il entache, qu'il saccage, les dorures qu'on transforme en pourriture, moisissure qui prospère comme la pisse sur les murs. prénom DANIEL ; c'est banal, c'est commun, c'est ordinaire. c'est le prénom qu'on attend de pouvoir réciter aux portes de l'Enfer. âge QUARANTE-DEUX ANS (17.10.1981) ; les traits qui refusent de se marquer, le temps qui abandonne sa course. la même tête de con, ce même air de petite pute arrogante. nationalité AMÉRICAIN ; les valeurs brutes et sales des tréfonds d'une Detroit sans âme - la bannière étoilée qu'il porte en son cœur comme un fardeau et une fierté. metier STUPS ; dévoué à la sécurité de cette ville, aux démantèlements des organisations qui saccagent l'ordre - un mensonge surjoué, magnifié. corrompu depuis des années, l'allégeance pour ceux avec qui il a grandit, le gosse trop blême qui crèverait pour Eight Mile et le bleu des flammes qui s'embrasent. statut / orientation sexuelle CÉLIBATAIRE ; le cœur défait et molesté - les fissures cachées, masquées par l'arrogance et la cruauté. père d'un gosse qu'il ne voit plus ; Gareth doit avoir cinq ans maintenant. Putain. groupe TRAGIQUE ; il voulait bien faire, servir et protéger. il voulait bien faire, s'est enfoncé là où le cœur s'est arrêté. il sert la ville, il sert Eight Mile. il sert les siens, pour que son fils puisse être récupéré - pour que précarité ne soit plus qu'un cauchemar à chasser. crédits faceclaim chat.noir, eminem

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« You're such an asshole, you know that ? »from the last night's cunt.
Un clin d’œil en seule réponse, le t-shirt qu'il a balancé avant que la porte ne soit claquée. Un fracas sourd, le glas nouveau qui chasse alors le plaisir pour la solitude. Spectre dément qui erre et flirte avec celui qui s'est avachi dans le canapé usé. Il a laissé un rire braver sa trachée, les prunelles claires posées sur le téléviseur qui dégueule ses conneries. Les pattes sur la table basse, la main qui outrepasse le tissu à ses hanches, l'autre qui récupère le sachet de chips ouvert de la veille. Il l'a baisé, puis il l'a dégagé. Répit mérité, Dindon se cale contre son maître adoré. Le manège est éternel, routine que rien ne dérange. Il ne veut pas s'attacher, les épaules sont déjà lourdes de regrets.


« You need to get the fuck away from the block ASAP, cow-boys on their way ! »to Shane, two weeks earlier.
Les premières insanités prononcées dans les rues crades du fin fond de Eight Mile. Il en a chié, il a essuyé les railleries et les injures, les coups et les blessures. Il a grandi dans un climat froid, désordonné – il s'est allié à ceux qu'il devrait enfermer. Sur le cœur dégueulasse qui pulse encore sous les côtes, loyauté s'accentue pour le bleu d'une flamme reconnue dans ces allées. B-BANG GANG qu'il veille depuis les locaux infâmes d'une justice épuisée, caché derrière le badge et derrière les sacrifices qu'il orchestre avec ceux qui l'ont forgé. Corrompu, par nécessité. Corrompu, désormais par volonté.


« - I'm sorry Danny. I forgot it was your week-end with him, he's sleeping at his friend's house this evening and... // - Are you fucking serious right now ? IT'S BEEN A YEAR THAT I FUCKING WAIT TO HAVE HIM JUST TWO FUCKING DAYS ! // - Maybe you should have kept him if you wanted to spend time with him.. Oh, I almost forgot, you prefere your job over your son. // - WHAT THE FUCK DID YOU... // *BIP* »Daniel and Kathleen, a month ago.
Il a gueulé, les phalanges s'écrasent par trois fois contre le mur à portée. Sur les joues, perles salées s'écoulent sans pour autant qu'un sanglot soit craché. Rage brûle, rage qui ne fait que s'accentuer. Un an, un an sans qu'il ne l'ait ne serait-ce qu'aperçu. Il a été frappé à la porte, personne n'a répondu. Il a réclamé à l'avoir plusieurs week-ends, mais elle n'a jamais pu lui permettre de le retrouver. Et quand elle a tenté cet effort surhumain, il était celui qui se défilait. Sur l'épaule, il y a cette main qui tente de réconforter. Sur l'épaule, le vide reprend ses droits comme il s'en écarte instinctivement. Pitié qu'il ne veut pas, réconfort dont il n'a pas besoin. Mais là, enfin, l'endocarde dévoile une faiblesse insistante.


« Would you shut up for a sec ? »David, trying to write a report.
Il vantait ses prouesses, l'infamie qui suinte de tout ce qu'il peut réciter quant à ces femmes approchées. Le rire gras instinctif qui brave la trachée, les pieds sur le bureau, la chaise qui se balance au rythme des musiques qui gueulent. Il ne s'arrête jamais de parler, le dernier mot qu'il tient à posséder. Il surjoue, lunatique et narcissique, l'autodérision en arme automatique. Il surjoue, pour combler le triste quotidien qui compose son existence. Il est l'enfer personnifié, la blague graveleuse qui n'est pas retenue, l'humour insistant qui agace autant qu'il peut faire marrer. Il est ce pote dont on ne peut pas se passer, l'épaule prête à écouter autant que la bouche est parée à se moquer.


« You know it's been months since we're looking for that asshole. Stokes. This is a fucking good job, man. »the other prick way above Daniel in the hierarchy.
Il a acquiescé, sans un mot, droit et figé ; la parfaite imitation de la Statue de la Liberté. Il joue la modestie, la gêne dans les compliments qui lui sont attribués. Un bon élément, ils ignorent jusqu'à la pourriture qui gangrène les veines. Un bon élément, il l'était avant que démence ne s'empare des songes et de cette raison fatiguée. Un bon élément, il aurait pu l'être si ses racines ne s'étaient pas ainsi enfoncées dans les terrains reculés d'une Eight Mile désolée. Un bon élément, il prétend l'être – sacrifiant quelques pions, accentuant cette côte envers des supérieurs impatients. Le sourire poli, les ordres respectés, l'homme sur qui on peut compter. Un bon élément, le meilleur de cette équipe d'incompétents. Un bon élément, un suceur qui feint la malléabilité pour mieux les enculer. Il a le totem d’immunité, la possibilité de passer entre les mailles des filets. Daniel ? Non, c'est le plus sérieux qu'on puisse avoir. S'ils savaient, bande de connards.

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big weenie
(c) bird box.

pseudo/prenom .tetra où avez vous connu le forum ? meh. présence 7/7. avez-vous lu le règlement ? [x] non un commentaire ? oui.

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see you in hell, fuckers
The monsters were never under my bed. Because the monsters were inside my head. I fear no monsters, for no monsters I see. Because all this time the monster has been me.
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Daniel Stokes
Daniel Stokes
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road ; dans les profondeurs des quartiers isolés, là où le badge est une insulte et sur lequel il crache lui-même.
ombres et névroses : l'impulsivité en alliée, la solitude en tare - connard qui ne sait pas se contrôler. le sang est chaud qui bouillonne dans les veines.
cicatrices : 54
crédits : chat.noir

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▬ Dim 24 Mar - 18:58 ▬
curtains up



C'mon here fucker ! Wha' ya're gonna do, eh ? So wha' ? Ya're cop and ya think ya can still come here ? Go fuck yourself man !

La vitre arrière brisée, la voiture prise pour cible de la brique qui s'est envolée. Il a juré, levé la main – le doigt en évidence pour seule réponse à donner. Quelques chants d'un klaxon fatigué, la rouille qui suinte sur la carrosserie qui s'éloigne.

The fuck ya're doing ? Ya better not doing this again, ya hear me bitch ?
Why ya defend him anyway ? Tha' fuckin' white-ass chose to be a cop, man.
Let me tell ya something, here, c'mon.



▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬



D E T R O I T ; 1 9 9 5.
Exeter Street.

Elle s'était tirée, bagnole volée – jamais réclamée. Les billets cachés se sont volatilisés avec la mère démissionnaire, petite chose effrayée du rôle qu'on lui imposait. Mère, elle ne tenait pas à l'être. Mère, elle ne le sera jamais ; ses projets ont toujours été différents, plus versatiles, plus éphémères. Elle disait qu'elle serait pianiste, qu'on adulerait son nom pour les décennies à venir, les rêves bien ancrés. Et le gosse là, qui chialait à s'époumoner, c'est un fardeau qu'elle ne tenait pas à porter. Quant à l'autre, il est resté, il l'a laissé se barrer. Le père dépassé, un peu empoté. Il n'avait pas l'instinct nécessaire pour s'occuper du morveux qui remuait, qui pleurait l'amour qu'il ne possédera pas ; probablement jamais. Il est resté, pourtant. Il chantait des comptines d'une voix enrouée. Il lui faisait observer la misère qui les entourait, bondée d'égarés, de taules rouillées - les tréfonds d'une Eight Mile délaissée. Daniel, il a quatorze ans quand Detroit essaie encore de briller. Il va et vient, s'attarde dans les allées mal éclairées. Sur les traits, les séquelles des coups essuyés. L’œil au beurre noir, la lèvre fendue, le cou marqué. La patte qui boite, l'allure faiblarde alors qu'il remonte les pas de ceux qui l'ont fracassé. Petite merde trop pâle qui semble si curieux. Petit con arrogant qui n'affichait qu'un sourire aux lippes quand violence pleuvait. Il a suivi, parce qu'il ne craint pas ce qu'ils peuvent représenter. Ces terres sont siennes, son sang s'est infecté des cendres qui peuvent y traîner. Il appartient à Eight Mile, il appartient à ce que Detroit est devenu – il est l'engeance de la médiocrité des profondeurs ignorées. Et certains l'acceptent, d'autres refusent encore de le laisser approcher. Il a quatorze ans, le gosse qui n'est qu'un moins que rien. Il a quatorze ans quand il frappe à son tour avant d'être molesté. Daniel a quatorze ans quand on finit par avouer qu'il est bel et bien l'un des fils de ces blocks malfamés. L'habitude des tirs, des feux qui s'étendent sur les ruines. L'habitude des rixes et des enterrements où rage bouillonne et dégueule sa famine. L'habitude qui amenuise les maux, parce qu'il s'y expose bien trop. Il s'est fait une place, il a rencontré les bonnes personnes. Le gosse a grandit, serrant des mains maculées. Le gosse a grandit et dans les rues qui bordent la sienne, on chante les louanges-vices d'une glorieuse et sale prophétie.  « Tha' kid's gon' go far. » On ignore seulement sur quel sentier ses pas auront à le mener. Mais jusqu'alors, il n'a jamais quitté les environs. Jusqu'alors, Daniel s'est toujours éternisé à Eight Mile. Et son père ? Eh, il a usé de cécité. Faut laisser les enfants se forger, ne pas les influencer. Mieux vaut qu'il devienne un petit connard plutôt qu'un dépravé.




D E T R O I T ; 2 0 0 1.
Woodlawn Cemetery.

Elle s'était tirée, bagnole volée – jamais réclamée. Les billets cachés se sont volatilisés avec la mère démissionnaire. Elle disait qu'elle serait pianiste ; elle est devenue l'instrument avec lequel jouer. Les phalanges qui s'attardent sur les chairs dévoilées, petite nymphe devenue une touche sur laquelle appuyer. Encore et encore, jusqu'à la faire chanter ; des notes dissonantes, différentes. De plaisir à lassitude, de lassitude à folie, de folie à douleur ; puis s'est imposée la litanie de la mort. Une overdose pour la petite pute du coin de la rue. Elle n'était pas si loin, pourtant New-York est à bien des miles de Eight Mile. On enterre la mère d'un Daniel qui n'a pas pleuré. Il a vingt ans et les questions s'accumulent. Des « what if », des « fuck it », des lettres qu'on lui révèle finalement pour tout accentuer. Un amour pour son fils à distance, des regrets mal rédigés. Elle voulait revenir, le voir marcher, s'élever, s'envoler et briller. Elle voulait revenir, pauvre conne qui s'était tirée – mais elle n'entendait plus que le bruit des moteurs de quelques harleys. Diables sucés pour quelques doses à ingérer. La voix du gosse s'était effacée pour laisser place aux ronronnements carnassiers. Il avait tiqué, les mains dans les poches quand la première rose épousait le bois que la terre avalait. Il a vingt ans, le merdeux trop pâle qu'on accompagne pour l'occasion. Entouré des veines d'une Eight Mile qui se reforge, les paumes sur les épaules qui claquent pour insuffler les forces qui pourraient manquer – qu'importe, elle n'était rien. Mais elle deviendra le moteur du sentier qu'il ira tenter. Malin qu'il est, une logique poussée derrière les grands yeux bleus qui jugent et ne laissent rien paraître. Il s'essouffle à l'usine, rempli les poches des quelques billets qui lui sont accordés. Il paye le loyer à la place du père qui commence à crever – il vit comme il peut, jusqu'à tout tenter. Elle hante l'esprit, l'histoire de la prostituée - lui qui disait que l'intérêt ne pourrait pas s'immiscer. Il ne renie pas les pavés sur lesquels il a tant marché, mais il rejoint les bancs méprisés où les badges sont à récupérer - forces de l'ordre sur lesquelles on peut tant craché. Il ignore les invitations, ne suit plus ceux qui l'ont toujours accompagné, il ne rejoint plus les battles au milieu des parkings délabrés. Il ignore l'effervescence de son monde, Daniel, parce qu'il doit s'aventurer là où les réponses à ses questions se trouvent. Il n'avait pas pleuré quand on l'enterrait, il essayait seulement de comprendre. Il n'avait pas pleuré, il essayait seulement de faire taire ce sentiment étrange : le regret qu'elle n'ait pas réussi à revenir pour l'aimer. Il ne veut plus survivre, il veut œuvrer. Une lettre sur le perron décoloré, entre les poutres prêtes à céder. Le blason de la ville, les dorures sales de la justice qui ne les a jamais aidé. On lui permet d'intégrer les rangs qui auront raison de l'image qu'il s'était approprié. Des classes à faire, des amis à regarder s'éloigner. Du respect aux doutes, des accolades aux coups. Il encaisse, parce qu'il comprend. Il encaisse, parce qu'il sera à même de rattraper les tords qui semblent le condamner.




D E T R O I T ; 2 0 0 7.
Police Department 11th Precinct.

Les pas maladroits. L'urgence dans la course qu'il orchestre. L'air frais qui brûle les poumons, la taule rouillée de la bagnole qu'il essaie de rallier. On l’interpelle, on réclame des comptes. Daniel, petite recrue dans l'une des brigades prestigieuses des STUPS, le nouveau gosse qu'on essaie de dresser pour les prouesses qu'on commence à lui imaginer. On connaît sa vie, les erreurs et le poids de la misère qui s'appose sur ses traits depuis des années. Il parle d'une maladie qui commence à ravager l'encéphale du paternel épuisé. Il parle d'une urgence puisque celle qui s'occupe du vieux lui a envoyé un message étrange et inquiétant. Intimité sous-entendue qu'il réclame. Et ils acquiescent, ceux qui veulent bien faire – persuadé de pouvoir faire de ce petit con la nouvelle étoile d'une police vouée à se redresser. Et il a soufflé, Stokes. Il en a craché sa trachée alors que les tonalités s'enchaînent – parce qu'il sait qu'on pourrait ignorer ses appels. Ça fait des années, après tout ; et pourtant. La voix résonne qui manque de le faire s'étouffer. La voix résonne qui réclame des justifications quant à ce coup de fil improvisé. « There's a descent to the cemetery, they'll be there in 10 minutes. Tell everyone to get the fuck out. » Un silence, l'oppression d'un rien qui enveloppe l'endocarde désormais. « Eh, ya hear me ? Tell them to leave ! » Le premier pas vers la faute. Le premier pas sur cette immense route sinueuse. La première chaîne aux poignets, l'allégeance pour ces tréfonds qu'il n'a jamais su rompre. Pour la première fois en six ans, Daniel reprend contact avec ceux qui l'avait accepté – et il veut retrouver ce qui depuis à tant manqué. Il ne sera pas celui qui se cachera avec l'excuse de la cécité. « The fuck ya're talking 'bout ? » Il a répété, insisté. Il a répété, et par ce simple appel, il a épargné à six gosses de se faire arrêter. Pour la première fois depuis longtemps, les poumons semblent moins compressés quand il retrouve la vieille bâtisse où l'abruti ivre attend dans son canapé la bouffe qu'il aurait à amener. Mais l'accueil est tout autre, plus pressant – plus inquiétant. Sur les marches où il ne craignait plus de s'asseoir quand tombait pénombre et ses ombres, les silhouettes lui semblent légion. Un tableau ancien, une vision que l'esprit croyait ne plus avoir la chance d'apprécier. Les traits sont figés dans une espèce de dureté, il y a ce soupçon de danger qui rôde à ses côtés. Le rire mauvais du hasard qui se fout désormais de sa gueule ; parce qu'il a fauté, pour des personnes qui l'ont depuis bien longtemps remplacé. Les pas sont plus lents, l'hésitation s'affaire à grogner. Il a tiqué, Daniel, son regard immuable braqué sur celui avec qui cent et un coups ont été fait par le passé. Ils se guettent, attendant la prochaine attaque. Ils se jaugent, les hommes, avant que Shane ne daigne rompre le chant glacial des suspicions. Il a tendu la main et Daniel, il l'a serré sans réfléchir, poussé à l'instinct de nouveau éveillé. Le premier pas vers la faute, le premier pas vers la rédemption. Du temps, ils auront besoin de temps avant de se souvenir que le gosse trop blême qu'ils molestaient jusqu'à l'apprécier n'a jamais quitté ce monde qui l'a forgé.




D E T R O I T ; 2 0 1 8.
Exeter Street.

Les traits plus durs, les épaules portent les maux d'antan et de maintenant. C'était il y a longtemps, c'était il y a seize ans. La terre sur les pompes, le bleu-noir autour des yeux – les graffitis sur les façades de la baraque qu'on a tenté de brûler. Il n'a blâmé personne, il a ravalé cette espèce de colère qui refuse de s'estomper. Des « cunt » dont les lettres se supposent encore sur le bois mal vernis, des « u'r next » pour rappeler ces autres flics d'ores et déjà tombés. C'était il y a longtemps, les années ont passé entre temps. Il a essuyé la rage et le dégoût, il a pansé les lippes tuméfiées, les os fracassés. Il les a regardé, Daniel. Ses grands yeux clairs qui jaugeaient, qui lorgnaient sur les armes dressées. Qu'importe, qu'importe la fin qu'ils lui promettaient puisque les réponses ont été trouvées ; matriarche qui usait de ses mots pour des mensonges rapidement effacés. Volontaire qu'elle était dans cette chute qui l'a emporté. Elle est allée les trouver, les connards au cuir limé. Elle est allée les soudoyer, pour que les veines puissent un peu plus s'infecter. Elle aimait sa dope plus que le gosse qu'elle n'a jamais réussi à apprécier. Qu'importe, qu'importe la fin qu'ils lui supposaient alors. Il n'avait plus rien, le vieux s'était laissé aller. Il payait pour deux, il essayait de le faire vivre encore un peu. C'était il y a longtemps, les classes ont été faites et le rôle est désormais plus important. Sauveur des rues sales, vertu de la justice désolée – il est l'élément qu'on vante quand ils ignorent pourtant ce qu'il a saccagé. Saveur des âmes désœuvrées, la barricade entre ceux qui se croient justiciers et ceux qui n'aspirent qu'à survivre et prospérer. Il est la petite voix qui évite aux scélérats de se faire coffrer, il est la petite voix sur qui compte les frères d'autrefois aujourd'hui retrouvés. Les promotions qu'on a cherché à lui donner, il les a refusé. Il veut rester sur le terrain, il veut pouvoir honorer les siens – les racines qui l'enchaînaient à Eight Mile n'ont jamais été arrachées. Autour du cou, quelques chaînes aux scintillements dorés. Sur les poignets, ces bracelets et cette montre dont il aurait hérité du père décédé. Au bras, l'audacieuse femme qui savoure le confort qu'il parvient à lui donner. Les traits plus durs, l'arrogance sur sa gueule de petit con assuré. Les traits plus durs, mais la vie plus paisible que jamais. Dans la misérable petite demeure qu'il n'a jamais quitté, les cris deviennent plus insistants – une partie d'eux qui fait son entrée. Un gosse à élever, la promesse faite de ne jamais reproduire le schéma du patriarche qu'il n'a pas pleuré, ni celui de la mère complètement désaxée. Kathleen lui reste, le sourire aux lèvres, la perfection autant que la perfidie en éclat dans ses grands yeux de poupée. C'était il y a longtemps, c'était il y a cinq ans. Les routes qui se croisent, l'effervescence d'une soirée pour tout sceller. Ils se sont promis le monde et ils en sont désormais à essayer de le solidifier. Gareth voit le jour dans une Eight Mile que son père essaie au mieux de protéger. Vie paisible, vie parfaite. Les clichés mensongers sur les murs fissurés. Dans l'entrée, la peinture effritée, la marque d'un poing qui s'y est écrasé. Vie paisible, vie parfaite – vie qui se ternie, massacrée par les insultes et les cris. Elle sait, Kathleen, tout ce qu'il continue d'orchestrer. Elle a compris, à force de voir ces bandanas traîner devant chez eux à la nuit tombée. Elle savait dans le fond, Kathleen, que ces grands yeux bleus avaient bien des secrets à dissimuler. Elle lui est restée, deux ans, peut-être trois. Elle a tenu une quatrième année en vérité, pour le gosse qui souriait quand Daniel daignait enfin rentrer. Puis le silence, puis ce rien qui s'est mis à tout hanter puisqu'il a refusé de s'écarter des risques et des dangers. L'écho sur les murs des rires enfantins, les litanies des dernières paroles qu'ils se sont échangés. Les marques sont restées, la cicatrice sur le bras de la balle qui l'a manqué. Il n'a rien dit, il l'a laissé s'éloigner. Il n'a rien dit, mais sa promesse est brisée. Elle voulait une existence posée, il voulait vivre comme il le méritait.




D E T R O I T ; 2 0 2 4.
Exeter Street.

Le bois de la maison ne souffre plus de la peinture insultante qui s'y était apposée. Les regards sont amicaux pour ce connard de flic qui rejoint le perron sur lequel il persiste à s'attarder – le regard qui s'enivre de la magnificence de cette décadence. Detroit suinte le soufre, l'infection tenace qu'il peut alors défendre en secret. Detroit s'étouffe sous la corruption qui s'élance jusqu'à tout surplomber ; celle dans laquelle il s'est noyé, par amour pour ceux qu'il a toujours côtoyé. Il a quarante-deux ans, Daniel. Il est père d'un gosse qu'il n'a pas vu depuis un an, il est celui qu'on imagine assez valeureux pour vivre entouré de ceux qu'il se doit d'enfermer. Il a quarante-deux ans, Daniel. Il est la plante du service dans lequel il continue de travailler, les STUPS qu'il s'affaire à lentement intoxiquer. Petite pute si maligne qui s'affaire à creuser là où les rats se cachent pour prétendre l'alliance, surjouant l'allégeance envers ceux qu'il mène vers la déchéance. Le cœur appartient à Eight Mile, les poignets sont depuis longtemps liés à l'espèce de flamme qui vibre dans ces quartiers. Et devant les prunelles qui lorgnaient le lever d'un soleil feignant, silhouette s'impose qui captive la conscience ensuquée. Les mains qui s'enlacent, les épaules qui se tapent avant que place ne soit faite pour le frère du passé, le frère réapproprié. « They found nothing and they're fucking pissed. » Le rire suit les syllabes, anime un peu l'air matinal qui frappe les traits des gosses qui ont vieilli. « They've left the sec ya told me. » Et il a acquiescé, délaissé un « good » satisfait avant de se redresser. « Here ; les clés confiées, sa vieille bagnole qu'il lui confie dans la foulée. Cake's in the truck. Says GG to Kad for me, alright ? » Business tenu, maigres offrandes qu'il persiste à leur récupérer – des briques de vice que les archives n'iront pas chercher. Kathleen lui reprochait ce choix de vie, Daniel ne fait qu'un peu plus s'y enfoncer ; comme par nécessité. Persuadé de pouvoir s'offrir tout ce qu'il a pu rêver, un avenir peut-être meilleur pour récupérer ce fils qu'on lui a arraché. La vérité, elle est plus froide, plus effroyable. La vérité, elle est dégueulasse parce qu'il ne le fait que pour lui. Il revendique sa place dans ces territoires qui l'ont marqué et relevé. Il revendique son appartenance à ces terres qu'il a appris à tant aimer. « What 'bout ya ? Ya're not coming ? » Shane qui guette celui qu'il venait visiter. Shane dont les sourcils se sont froncés. « Na, I've to go to work. But before that, I need to see the lead bitch from Southwest, ya know, just to tell him we need to sacrifice one of his cops... just in case... » Il a haussé les épaules, feint l'importance de ses propos quand il ne fait que les frapper de l'intérieur. À défaut des armes et des menaces, Daniel, à l'inverse de ceux pour qui il persiste à se mouiller : il use d'intelligence et de masque pour leur permettre d'un peu plus avancer. Sur les lippes de l'autre, un rictus qui s'affiche. Contre les épaules qui se rencontrent, une accolade pour se saluer. « See you in Hell, fucker. »



▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬



- Ya want me to believe in tha' shit ? C'mon, Shane.
- If ya're not in jail after what happened two weeks ago, man, if because tha' white-ass was there. Think 'bout it.

L'ancien qui se lève, qui jure avant d'oser quelques pas, les sourcils froncés en voyant la bagnole qui revient ; les traits du protagoniste de son histoire que le pare-brise fissuré ne dissimule même plus qui se dévoilent aux regards levés. Une demi-heure s'est écoulée, Daniel quitte l'habitacle sans réellement se soucier du plus jeune que l'ami accompagnait.  

- What ? I forgot my fucking keys.
Parce qu'il a senti les regards qui se sont mis à peser, l'espèce de silence qui semble tout oppresser.
- No, nothing. I see ya later, fucker.
Il a acquiescé, Stokes, avant qu'enfin, ses grands yeux bleus ne s'attardent sur celui qui n'a pas bougé.
- You don't take that bitch with you ?
- Look, I didn't know for the other night, ok ? I didn't know it was ya.
- You're on my stairs, move your fucking ass.

Patience maigre, la silhouette qui s'écarte – la porte qui claque, le bordel qui résonne derrière les maigres murs. Les clés en main, la bagnole qu'il va pour rejoindre. Le moteur qui grogne, qui beugle sa mort de plus en plus proche alors que le gosse s'approche pour frapper au carreau.

- Thanks man.

Il l'a observé, Daniel, avant de détaler. La vitre arrière brisée, la voiture devenue la cible des yeux qui n'en ont pas dévié. Il a juré, levé la main – le doigt en évidence pour seule réponse à donner. Quelques chants d'un klaxon fatigué, la rouille qui suinte sur la carrosserie qui s'éloigne.

- Means « ya're welcome » in his language.
- Fucker.
- Yeah, that's his second name. C'mon.  


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never enough



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see you in hell, fuckers
The monsters were never under my bed. Because the monsters were inside my head. I fear no monsters, for no monsters I see. Because all this time the monster has been me.
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Alec Walker
Alec Walker
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une maison familiale à Southwest dans laquelle il a grandi. Il y vie avec ses frères et sœurs, ainsi qu'avec des amis qui viennent squatter le canapé de temps à autre.
ombres et névroses : Souvent mal coiffé et habillé d'un style plutôt grunge, il a quelques tatouages ainsi que quelques petites cicatrices dû à des bagarres. Niveau santé vu tout ce qu'il fume, à n'en pas douté, il a des poumons pourris.
cicatrices : 459
crédits : Tag (vava) Niagara, Tag, Pilgrim (manips)

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▬ Dim 24 Mar - 20:57 ▬
REBIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !!! fesses

Quel choix de vavaaaa ! happy happy

Hâte de découvrir ce nouveau personnage xD

Surtout n'hésite pas si tu as des questions et que t'as besoin d'aide pour comprendre un peu l'univers, le fonctionnement du forum toussa toussa 🚪

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Another One Bites the Dust
Great Things Don't Happen In Tiny Little Increments. They Happen When Someone Thinks Completely Differently. • sheepirl.

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Taemin Park
Taemin Park
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : un appart industriel au dernier étage d'un immeuble à Midtown, partagé avec Shadow, son doberman.
ombres et névroses : Hyperactif toujours en mouvement, a besoin d'exercice physique pour se sentir bien. 1m78, 69kg de muscles secs. Bras droit entièrement tatoué, recouvert en service, tout comme les piercings à sa lèvre qu'il retire.
cicatrices : 111
crédits : tag - tumblr

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▬ Dim 24 Mar - 21:04 ▬
Hé! on t'a déjà dit que tu ressemblais à Eminem, collègue?

(et la re-re-re-re-re-re-re-re-re-rebienvenue)

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Nothing like the Rain
when you're in Outer Space
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Junan McNulty
Junan McNulty
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : 1,88 m de blondeur. Yeux bleus, tatouages sur le torse et un sur le poignet. Cicatrices sur tout le corps comme des trophées. Il conduit une moto noire et un pickup gris en mauvais état.
cicatrices : 340
crédits : ultraBwayne

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▬ Dim 24 Mar - 21:04 ▬
Tain il ressemble de ouf à Eminem Héhé (mon VDD a volé ma blague)

Rebienvenue pour ton 14444005878 comptes !! Au plaisir de venir te faire chier en RP !
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Leena McGraw
Leena McGraw
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
cicatrices : 127

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▬ Dim 24 Mar - 21:04 ▬
pov ; "ah shit, here we go again" | daniel Ntm-tchoupi

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ein fehler in der matrix.
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Archibald MacArthur
Archibald MacArthur
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : En colocation à Midtown, planqué chez son frère à Eastside ou à la maison à 8 Miles.
ombres et névroses : 1m73 - Brun, yeux bleus océan, piecing au nez, aux oreilles parfois.
cicatrices : 280
crédits : Avatar : Chat.Noir

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▬ Dim 24 Mar - 21:06 ▬
Willkommen! Du erinnerst mich an Eminem. Viel Spaß!


hihi

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Say we'll go slow but we never do. Premonition - See me spendin' every night with you. We can just Dance to this.
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Daniel Stokes
Daniel Stokes
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road ; dans les profondeurs des quartiers isolés, là où le badge est une insulte et sur lequel il crache lui-même.
ombres et névroses : l'impulsivité en alliée, la solitude en tare - connard qui ne sait pas se contrôler. le sang est chaud qui bouillonne dans les veines.
cicatrices : 54
crédits : chat.noir

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▬ Dim 24 Mar - 21:45 ▬
@Alec Walker ; t'inquiète, tu vas en entendre parler wlh. héhé
Alors, par contre, je comprends pas très bien le fonctionnement du forum... On est d'accord que je peux faire en sorte qu'il soit invincible, beau, fort et qu'il ait le pouvoir de lire les pensées hein ?...

@Taemin Park ; well... non, mais j'apprécie le compliment !
Collègue hein ? Crois moi, tu vas prier pour qu'il ne soit jamais dans tes pattes. Héhé

@Junan McNulty ; tu trouves ? Putain, je l'ai pris parce qu'il avait des airs à Beyoncé moi... Fais chier, merde.
Merci ! AVEC PLAISIR. héhé héhé

@Leena McGraw ; et moi j'vais t'niquer toi. héhh

@Archibald MacArthur ; À tes souhaits ! ouuuuui

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see you in hell, fuckers
The monsters were never under my bed. Because the monsters were inside my head. I fear no monsters, for no monsters I see. Because all this time the monster has been me.
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Lucia Ortiz
Lucia Ortiz
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : Ni tatouage, ni cicatrice, son corps ne porte aucune séquelle ou marque corporelle. Elle parle couramment espagnol, mais l'anglais depuis l'année dernière seulement. Elle bute encore sur certains mots ou jure en espagnol.
cicatrices : 165
crédits : Fassylovergallery

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▬ Dim 24 Mar - 22:10 ▬
R'bienvenue chez toi ! happy

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Frankie Kelly
Frankie Kelly
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Eight Mile Road, chez sa mère. Elle a retrouvé le nid et n'a plus l'intention de le quitter pour un temps.
ombres et névroses : Un style vestimentaire bien à elle, avec des fringues trouvées en fripe pour la plupart. Rarement sans une clope entre les doigts pour continuer de lui niquer la santé et pour couronner le tout, un léger boitement qui lui colle à la jambe depuis son accident en janvier 2023.
cicatrices : 42
crédits : Draiochta (ava) awonaa + plentyoffeels (signa + gif)

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▬ Dim 24 Mar - 22:27 ▬
Mamaaaa, quel choix pour ce énième personnage omg il vient d'8M, ça pouvait qu'être un bg Héhé  

Rebienvenuuuue et bon courage pour ta fiche miii

_________________
Without a soul, my spirit's sleeping somewhere cold. Save me from the nothing I've become.

 
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Alec Walker
Alec Walker
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une maison familiale à Southwest dans laquelle il a grandi. Il y vie avec ses frères et sœurs, ainsi qu'avec des amis qui viennent squatter le canapé de temps à autre.
ombres et névroses : Souvent mal coiffé et habillé d'un style plutôt grunge, il a quelques tatouages ainsi que quelques petites cicatrices dû à des bagarres. Niveau santé vu tout ce qu'il fume, à n'en pas douté, il a des poumons pourris.
cicatrices : 459
crédits : Tag (vava) Niagara, Tag, Pilgrim (manips)

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▬ Lun 25 Mar - 1:08 ▬
Bon alors beau je sais pas, faut voir niveau crédibilité en fonction des perceptions de chacun tu vois, mais le reste ça me semble pas mal cohérent ! On aime bien le réalisme ici ! xD

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Another One Bites the Dust
Great Things Don't Happen In Tiny Little Increments. They Happen When Someone Thinks Completely Differently. • sheepirl.

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Harvey Booker
Harvey Booker
l'ogre joviale

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Un petit appartement a Eight Milles Road.
ombres et névroses : Le physique est digne d'un ogre, certain disent qu'il fait deux mètres cubes... Un mètre quatre-vingt-huit pour une centaine de killo, fit. Ancien boxeur poids lourd et ancien joueur de foot américain au poste de défensive back.
cicatrices : 191
crédits : Avatar : TAG

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▬ Lun 25 Mar - 12:43 ▬
EH REBIENVENU TOI
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Wesley Cupp
Wesley Cupp
some kind of interesting idiot

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown
ombres et névroses : 1m77, courtes mèches brunes décoiffées, lunettes pour lire (secret), sourire collé sur ses lèvres, cicatrice sur le ventre après s'être fait planter, cheville fragile après se l'être brisée, nez bosselé par un coup de poing bien placé, poumons fragilisés par une attaque toxique dont il fut la victime en été 2023, avant-bras qui portent la trace (légère) de brûlures chimiques.
cicatrices : 499
crédits : avatar (c) betelgueuse / gif (c) tumblr / code sign (c) tetradke

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▬ Lun 25 Mar - 16:09 ▬
Welcome again ! Encore un compte omg
On veut en lire plus là wsh.

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But it’s no use, it’s a dream to be broken. I run and run, but I’m not getting anywhere. Just burn me out, yes keep pushing me away. This is a fool, crazy in love, chasing in circles
--- Sweet smiles, while dominoes keep falling.
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Petula Taylor
Petula Taylor
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Eight Mile Road
ombres et névroses : Tatouage sur le poignée droit, le même que celui de son défunt frère
cicatrices : 882
crédits : chicasteria

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▬ Lun 25 Mar - 18:56 ▬
Re-Bienvenue à la maison Very Happy

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Quand le sang commencera à couler, plus jamais il ne s'arrêtera, jusqu'à ce que vengeance soit faites, car elle m'appartient, ils paieront de retour pour sa mort, jamais ils n'auraient du permettre tout ceci.
Revenge in my veins


(c)syndrome

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Daniel Stokes
Daniel Stokes
Martyr

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cicatrices : 54
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▬ Lun 25 Mar - 22:05 ▬
@Lucia Ortiz ; merci madame ! I love you

@Frankie Kelly ; j'ai pris du lourd cette fois.
Et bien sûr qu'il est BG ! Intéressée ?
Merci beaucoup ! coeur

@Alec Walker ; NICE ! J'fais au mieux pour que ce soit au plus réel, tu vois ?

@Harvey Booker ; EH MERCI TOI ! héhé

@Wesley Cupp ; wsh, j'y travaille là ! PATIENCE PTN.

@Petula Taylor ; merci bien. Héhé

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