I'm not just a pretty girl • Johanna Haaland

Johanna est née à Détroit, dans une petite famille aimante et protectrice. Elle aurait pu avoir une vie plus que bien, entourée de l’amour de ses parents, mais la vie en aura décidé autrement. Les parents Haaland décèderont dans un accident de voiture, quand elle avait cinq ans. Elle ne pouvait pas réellement comprendre ce qu’il se passait dû à son jeune âge, mais elle saura très vite qu’ils ne reviendront pas. Ce seront ses grand-parents qui auront la garde de la petite fille, ils étaient encore en bonne condition pour pouvoir élever cette petite fille. Johanna sera un peu comme leur propre enfant, cherchant à la faire grandir dans de bonne condition de vie et de lui donner tout ce qu’elle aura besoin pour s’épanouir. Sa grand-mère comprendra très vite que cette petite était plus intelligente qu’on ne pouvait le croire, mais aussi que cela lui posera pas mal de problème à l’école.

Jo’ aura connu le rejet des autres, la méchanceté des jeunes qui ne voulaient pas apprendre à la connaître telle qu’elle était réellement. Alors, au fil du temps, la petite fille se construira une carapace pour se faire passer pour une jeune fille différente, sans pour autant chercher à renier l’école. Elle aimait étudier et forcément, ces notes étaient toujours excellentes. Vers l’âge de douze ans, une autre tragédie se produisait dans cette petite famille, déjà brisé, la grand-mère décèdera. La maladie l’avait retirée à cette petite famille et cela avait été particulièrement compliqués pour eux de s’en remettre, mais Johanna faisait tout pour soutenir son grand-père et elle était devenu la petite étoile de ce vieillard, qui malgré ces airs durs et sévères, aimait bien plus cette enfant qu’on ne pouvait réellement l’imaginer.

L’adolescente grandissait, devenait une fierté pour le grand-père qui lui inculquait plein de valeurs et une éducation irréprochable. Dès qu’elle était en âge de faire de petits boulots, Jo’ n’hésitait pas à aller travailler, tout en continuait ces études avec brio. Au point qu’elle désirait devenir médecin, un rêve qu’elle voulait atteindre afin d’aider les personnes dans le besoin, de trouver un moyen pour guérir les maladies. Ce petit bout de femme s’épanouissait dans sa vie, entourer de personnes qui l’aimaient pour ce qu’elle était et non l’image qu’elle voulait donner. Elle savait les difficultés que son grand-père avait pour joindre les fins de mois, forcément, Johanna faisait tout ce qu’elle pouvait pour continuer ses études, mais aussi de travailler à côté afin de l’aider le plus possible, parce qu’il lui donnait énormément et qu’il le méritait.

Elle passait le lycée, devenait une adulte accomplie et s’orientait donc très rapidement vers l’université. Elle savait que tout ça risquait de couter cher, mais elle avait de bonnes notes et sa bourse d’études en plus de son boulot en tant que stripteaseuse l’aidait à pouvoir être indépendante. Même si son grand-père n’avait pas aimé l’idée que sa petite fille se mette nue face aux autres, ni l’ami, qui gérait le club. Mais cette femme adulte était une véritable tête de mule et ils avaient dû accepté, à contre coeur, en sachant parfaitement qu’elle était peut-être bien plus en sécurité en travaillant dans le club de “tonton Billy” comme elle le surnommait. Johanna devenait donc, un peu comme sa protégée, autant parce qu’il la connaissait depuis qu’elle était enfant, mais parce qu’il avait également promis à son grand-père qu’aucun mal ne lui sera fait. Qu’il allait tout faire pour qu’elle soit en sécurité et c’était bien ça qui rassurait le papy, de savoir que même s’il n’était plus là, il y aurait toujours quelqu’un de présent pour elle.

Malheureusement, Johanna devra faire face à une tragédie de plus dans sa famille, déjà qu’elle avait perdu ses parents et sa grand-mère, c’était maintenant au tour de son grand-père : il tombait gravement malade et son vieil âge ne l’aidait pas à remonter la pente, il semblait de plus en plus faible. La jeune femme tenait à rester présent avec lui pour ces derniers instants et elle y aura droit. Le tout était de devoir retourner à sa vie par la suite. Si elle n’était pas totalement seule, parce qu’elle était entourée des amis très proches de son grand-père, dont un, qui était le patron du club de striptease où elle travaillait, Jo’ ne pouvait s’empêcher de se sentir seule quand elle rentrait chez elle. Cela faisait bizarre, forcément, elle qui avait toujours eu l’habitude de le voir à chaque fois qu’elle rentrait.

Cela fait six mois que son papy est décédé et Jo fait tout pour ne pas se laisser sombrer dans la déprime, parce qu’elle savait que son grand-père ne le voudrait pas et il lui avait fait promettre de continuer de vivre normalement et d’accomplir ses rêves, de profiter de la vie un maximum.