Alexei Mickailovich • Protect what you love

Alexei est né le 25 décembre, dans l’Illinois, plus précisément dans la belle ville de Chicago. D’un père policier et d’une mère infirmière, le petit garçon avait tout pour lui. Une famille heureuse, malgré la dangerosité du métier qu’exerçait son père. Monsieur Mickailovich était un bon flic, un bon père, un bon mari, on ne pouvait rien lui reprocher. Il était un héros aux yeux de son petit garçon, Alex’. Ce petit gars grandissait vite, assez pour qu’il devienne un adolescent, et si sa petite vie était “parfaite”, il devait faire face à un événement qui détruirait la famille entière. Le patriarche Mickailovich décédera en service, le jour de Noël et donc, au 16ᵉ anniversaire d’Alexei. C’était censé être un jour de fête en famille, son père aurait dû rentrer plus tôt, mais un dernier appel avait fait en sorte de le retenir, pour qu’il finisse abattu par un salaud.

Si ce furent un moment des plus compliqués, Alex’ décidera rapidement de vouloir suivre le chemin de son père. Au grand malheur de sa mère, qui aurait préféré qu’il soit médecin. Mais elle respectait les désirs de son enfant et le soutenait en tout instant dans ces choix de vie. Il grandissait, finissait diplômé avant de suivre la formation, à sa majorité, pour devenir un membre de la police de Chicago. Si le deuil avait été compliqué, sa mère fut particulièrement fière de son fils, le voir dans son uniforme de police était magique. Le jeune ressemblait à son père et aux yeux de sa mère, c’était mignon, une grande fierté. Il continuera sa petite vie, faisant en sorte de faire du bon boulot, visiblement motivé à arrêter les criminels. À côté de son boulot de flic, il avait ces petites passions, autant la mécanique, que la guitare, et cela l’aidait à se détendre en dehors du boulot. Parce qu’il fallait bien l’avoué, être policier était parfois compliqué, ils voyaient parfois des choses qu’aucune personne ne pouvait réellement supporter. Et Alexei était, l’un de ces gars, au fil des années, il avait déjà vu pas mal de choses.

Mais s’il avait une vie relativement simple, quand on savait qu’il n’avait aucune attache quelconque à part sa mère, on ne s’étonnait pas vraiment de la suite des événements. Un jour, son équipe à Chicago trouvèrent une cargaison de filles qui était censé être envoyé à Détroit. Forcément que c’était le genre de choses qui amenait à pas mal d’interrogation et à une enquête, Chicago et Détroit finirent par se contacter et cela mènera à ce que les supérieurs d’Alexei l’envoient en infiltration. Alexei était un homme dévoué à son travail, désirant plus que tout respecter la mémoire de son père, de faire en sorte, de là où il était, rendre fier son géniteur. Il savait que Mickailovich Senior n’aurait jamais hésité une seule seconde, même si cela signifiait devoir abandonner les siens.

Bien qu’il fallût un peu de temps pour que sa nouvelle identité soit mise en place, Alexei devra expliquer à sa mère qu’il allait devoir partir en mission, ce n’était pas le genre de choses qu’il aimait faire : cacher ce qu’il se passait, autant pour sa sécurité, que celle de sa mère. Mais c’était le boulot et c’était important pour Alex’. Alors, il dira au revoir à sa génitrice, en lui demandant de ne pas s’en faire et que tout allait bien. Par la suite, pas mal de chose finissait par s’accélérer, un nouveau nom, une nouvelle vie, bien sûr, Alex devait prendre connaissance de tout cela : Jason Miller, 35 ans, homme. Il a vécu toute sa vie dans le  Minnesota, à Saint-Paul, avant de migrer vers le Michigan vers ses 30 ans. Officiellement, cela ferait cinq ans qu’il est à Détroit, alors que cela fait à peine deux ans qu’il y est réellement. Beaucoup de choses avaient été faites pour que ça passe, il avait même eu droit à un nouveau téléphone, des fausses photos de famille où avec des soi-disant amis.

La suite, c'était à Alexei de faire ce qu’il fallait. Dans un premier temps, il avait dû s’approcher d’un gars, un petit larbin du gang, rien de bien important en somme, mais pour poser les bases de son infiltration, de pouvoir faire ce qu’il fallait pour être vu et avoir ce qu’il faut, ce n'était pas une si mauvaise chose. Et bordel qu’il avait galéré au début, mais ce cher Jason Miller avait fini par réussir à devenir pote avec Kenan Grey, il avait son âge, et les deux s’entendaient assez pour qu’il soit comme cul et chemise. Ils ne faisaient rien sans l’autre. Tout s’était ficelé petit à petit. Mais Alex’ savait qu’il avait encore pas mal de boulot à faire. Et si ces deux premières années avaient été difficiles, finalement, il bossait pour les DD, pas quelque chose de très gros, mais des petites choses, seulement histoire qu’il réussisse à monter en grade et à faire ce qu’il faut pour faire tomber ce petit gang d’énergumène.