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 fear is how i fall | cat

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Lestat Roseburry
Lestat Roseburry
east wind

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown ; au beau milieu du seul intérêt qu'il se soit jamais trouvé. il s'est hissé en ces milieux inconnus, dans une petite maison qui borde mille et une avenues.
ombres et névroses : atteint d'asymbolie totale à la douleur. il en ignore les ressentis, ne peut éprouver la moindre douleur physique - un handicape qu'il passe régulièrement sous silence, agacé qu'il peut être par les préventions que chacun aurait à lui réciter vis à vis de ce qu'il est. arrogant et suffisant, incapable de se mettre à la place de qui que ce soit. les banalités lui échappent, autant que les sympathies de façade.
cicatrices : 212
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Mar 15 Sep - 18:30 ▬



fear is how i fall


I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain.
(sarasvati)


Terreur qui enserre le cœur, quiétude qu'on vient à briser. Cercle trop bien dessiné qu'on vient entacher de sang, d'horreur, de frayeur – il craint l'évidence, Lestat. Il craint le chute, les enfers décadentes. Les ombres qu'il ne veut pas voir s'installer sur cette conscience à peine sauvée, les ténèbres qu'il voudrait éloigner de ce cœur jumeau sur lequel il a promis de veiller. Non, il perd de ce sang-froid légendaire, Lestat. Il perd de cette superbe, de cette grandeur si inatteignable – pour elle, comme à chaque fois, joyau éternel. Euros, en danger qu'il l'imagine. Euros, loin de ce calme qu'il lui aurait imaginé mais que les malins imbibent. Il n'a fait que ça, pendant des heures. Dieu qu'il l'a étudié, ce dossier, à contre cœur. La volonté qui quémandait que ce ne soit d'une blague. L'esprit qui priait pour que rien de tout ceci ne soit vrai, mais l'instant est véritable. Vérité qu'il se doit de garder, le savoir qui doit être enterré. Et pourtant, Dieu sait à quel point il voudrait pouvoir l'en écarter – elle, cette sœur trop précieuse qu'il ne souhaite plus voir tomber. L'instinct qui grogne, le besoin de la savoir en sécurité. Elle est là la raison première des messages envoyés, de cette entrevue réclamée. Principale volonté que d'en savoir davantage sur ce qu'il n'a pu suivre, ce qu'il n'a pu parer. Honteux qu'il en deviendrait presque, coupable du sort qu'il ne peut encore appréhender. Et les cent pas, l'impression de tourner en rond. L'ennui, l'inquiétude – sentiments qu'il réfute d'ordinaire et qui, en cet instant précis, reviennent et l'accablent. Brutal retour à la réalité, il n'est plus à même de correctement la protéger – pas seul, pas en sachant cette autre mission à laquelle il se doit de s'adonner. Pour elle. Pour elle aussi, oui. Davantage maintenant, davantage en sachant ce qui rôde autour d'elle, vulgaire et pathétique serpent. Viennent se poser au cadran les grands yeux clairs, l'aiguille de sa montre qui n'en finit plus de courir – et lui qui a prit de l'avance. Déjà présent, devant cette porte à laquelle il n'ose encore frapper. L'heure qu'il attend, patient – ou presque. Dérangé par les songes, par les hypothèses qui se dressent en cette âme acculée. Il viendrait presque en jurer. Il viendrait presque en devenir différent à ainsi tout imaginer, le meilleur – bien que cette idée soit absurde, le pire – possibilité qui se rapproche bien plus de ce qu'il vient déjà à envisager. Il tique, les traits crispés. Il tique, Lestat et l'heure pile qui résonne au loin, au clocher des églises assidues. Il y vient alors, il vient y frapper à cette porte sur laquelle elle ne faisait que lorgner cette vue.

Prestance qu'il récupère, instinct qui parle pour lui. Cet air neutre, il se l'approprie à nouveau. De nouveau, il se reprend, le Lestat qui semble parfois vouloir porter tout un monde sur son dos. Qu'importe la lourdeur, qu'importe les responsabilités – pourvu qu'il puisse honorer ses promesses, celles qui furent ou non énoncées. Les siennes, celles qui furent données. Sourire dont il ne se pare pas, néanmoins – les habitudes ont la vie dure entre ses mains. Et la porte qui s'ouvre sur ce visage du passé, sur ses traits un peu plus marqués par ce qu'il ne pourra jamais imaginer. La conscience qui essaie déjà à instaurer quelques barrières, quelques obstacles aux mots qui ne trouvent d'ordinaire nulle rempart contre lesquelles se briser. Un effort, rien qu'un pour celle qui pourrait devenir son fort. « Cat. » Salutations brèves, même les années ne lui ont pas retiré cet aspect agaçant et oppressant de sale con arrogant. Si la demoiselle en doutait, voilà qu'il rétablit d'ors et déjà ces vieilles vérités. « Right on time, as you might have guessed, nothing has really changed. » Invitation qu'il attend tout de même, les songes qui ne se portent plus que sur cette présence pour éviter d'autres tourments qui le rendraient blême.         





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no justice, no peace
I've let the sun set three hundred sixty five times with murder running deep in my heart. If I didn't directly pull the trigger, I sure as hell played my own part. Cause you know that it's a snake eat snake world. We slither and serpentine through. But we all took a bite and six thousand years later, this apple is getting harder to chew. Cause tonight, boys, we're eating like kings. Cause we've all tasted death too much it seems.
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Cat Porter
Cat Porter
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Eight Mile Road, terre où elle a grandi, fidélité envers ce fief retrouvé mais le coeur qui réside aussi à Midtown où elle finit par passer de nombreuses nuits.
ombres et névroses : 1m70 de musculature tout en finesse et parfaitement entretenue par la rigueur militaire qu'on lui a imposé pendant 7 années et qu'elle s'impose encore aujourd'hui | Fière représentante de ses origines afro-américaines elle exhibe ses boucles d'ébènes comme emblème de son identité | La peau est marquée par endroit par les stigmates de ses années au front.
cicatrices : 192
crédits : Vava : Jospleen ♥ | Signa : Drake.

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▬ Sam 19 Sep - 18:20 ▬
ft. Lestat Roseburry
Fear is how I fall
Elle le voit, posté sur le pallier à attendre.
Lestat Roseburry. Le seul, l’unique.
Elle n’avait jamais réellement compris la motivation des parents à lui donner un nom pareil. Toutefois elle ne pense pas être la mieux placée pour parler de prénom. Pourtant, dans son cas, il n’y avait pas de doute, Lestat était aussi original que son homonyme.
Sacré spécimen, elle ne l’a pas tant fréquenté que ça mais elle se souvient la belle, elle se souvient de ce regard glacial, de ces cheveux bruns mais surtout de cette attitude.
Arrogance poussée à son paroxysme. Détestable et détesté, c’est ainsi qu’elle se souvient de lui et si à l’époque elle en était irritée, aujourd’hui elle est intriguée.
Curiosité piquée par ce sms qu’elle n’aurait jamais pensé recevoir un jour, par son contenu qui inquiète, mais aussi par la possibilité de découvrir ce qu’il est devenu.
La voilà donc, à la fenêtre de la cuisine en train de l’observer à la faveur des rideaux qui dissimulent sa présence. Elle s’amuse, Cat, quand il regarde sa montre. Perfectionnisme poussé à l’extrême car elle ne doute pas une seconde qu’il ne sonnera qu’à l’heure précise du rendez-vous.
Sa main est déjà sur la poignée quand la sonnerie résonne et il lui faut une fraction de seconde pour l’ouvrir, un sourire amusé aux lèvres.
- Lestat, se contente-elle de répondre en lui faisant un signe pour entrer avant de refermer la porte derrière lui.
Elle le guide dans sa maison, son antre, son domaine et sur le trajet les yeux glissent sur les détails qui ont bercés son enfance. Comme ces traits marqués sur le montant en bois à l’entrée de la cuisine, symbole de l’évolution des trois enfants de la famille Porter. Tradition qu’ils avaient à cœur de perpétrer mais qui aujourd’hui laisse un pincement au cœur en voyant le nom de ce plus jeune frère disparu. Elle y tient Cat, à ces petits riens, ces petits gestes du quotidien qui lui ont apporté tant de réconfort quand elle se trouvait au front.
Mais ce n’est pas le moment de se perdre dans les souvenirs, Lestat est là et sa simple présence prouve à la jeune femme qu’il doit avoir quelque chose de sérieux à dire car il ne lui semble pas être le genre de personne à avoir du temps à perdre.
La belle le fait s’installer à la table de la cuisine avant de s’avancer vers la machine à café.
- Coffee? Tea? Demande-t-elle avant de lancer la machine. So you wanted to talk about Euros, something happened?
Elle ne prend pas de détours la médecin, car si elle agit avec légèreté, elle angoisse à l’idée d’avoir raté quelque chose, d’apprendre que cette amie si chère à son cœur est dans la tourmente, qu’elle n’a rien vu. Echo douloureux de ce qu’elle a déjà vécu avec Louve. Et le sait Cat, elle sait qu’elle ne supporterait jamais de revivre la même chose.

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Pride & Prejudice
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but couldn't save herself


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sanctuaire : midtown ; au beau milieu du seul intérêt qu'il se soit jamais trouvé. il s'est hissé en ces milieux inconnus, dans une petite maison qui borde mille et une avenues.
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▬ Jeu 24 Sep - 0:53 ▬



fear is how i fall


I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain.
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« Lestat. » Invitation donnée, la porte qu'elle ouvre un peu plus pour le laisser entrer. Et lui, lui qui ne s'en prive pas, qui découvre les lieux, les prunelles qui vont, viennent, se portent sur les alentours pour tout apprendre, tout comprendre, tout percevoir – l'habitude, le besoin de tout connaître, de tout savoir, de tout pouvoir appréhender. Connaître la vie de ceux qui virevoltent autour de cette sœur adorée. Elle, la prunelle de ses yeux. Elle, la raison de cette venue pressée, de cette entrevue qu'il n'aurait pas encore imaginé il y a quelques semaines, quelques jours à peine. Les songes qui s'égarent et qu'il rappelle, l'azur des yeux qui se porte finalement sur celle qu'il est venu déranger – celle qu'il se doit de confronter, rien que pour être sûr de ne rien avoir manqué. Parce qu'elle est naïve, celle qu'il souhaite protéger. Trop crédule, défaut qu'elle ne fait que traîner depuis des années. Elle n'a pas cessé de s'ouvrir, de laisser les ombres l'approcher – parfaite lumière que les maux n'ont de cesse à vouloir briser. La cuisine qu'ils rejoignent, pas d'avancée plus profonde en ces lieux méconnus. Et lui, lui qui n'en finit plus de balayer les lieux de sa vue avant qu'il n'en revienne à celle qui l'a reçu. « Coffee ? Tea ? » Tradition oblige, la réponse qu'il s'attendait à ce qu'elle possède. Il tique, il tique mais ne dit rien encore. Parce qu'elle lui revient, celle-là, les mots qui retrouvent leur chemin jusqu'à sa présence, jusqu'entre ces murs-là. « So you wanted to talk about Euros, something happened ? » Oh, il est bref ce sourire qui lui vient. Crispé, de peu. Et le cœur, le palpitant qui s'anime et qui tente à battre au mieux. Il n'a pas les mots, lui qui pensait pouvoir s'aventurer sur ce terrain avec cette confiance qu'on lui connaît, toute cette grandeur dont il n'a jamais su se séparer. Et pourtant, pourtant le voilà presque acculé sous quelques doutes, quelques questions qu'il ne sait même pas comment formuler. Parce qu'il en vient à hésiter, Lestat – peut-être s'est-il trompé ? Il avait dans l'idée que cette sœur adorée irait davantage se confier à ce fantôme du passé. Il a imaginé qu'elle puisse en savoir davantage sur ce sang qu'il n'a pas su protéger des tourments qui s'apprêtent à la ronger. De nouveau cette perdition, cette brève absence qu'il n'a pas su parer. De nouveau cette hésitation dont il aimerait tant pouvoir se débarrasser. Dieu qu'il pourrait réduire la ville à feu et à sang s'il était sûr que Euros puisse être en sécurité. Mais il est seul, seul à devoir lutter. Ou pas, peut-être plus maintenant qu'elle se tient là, celle-ci, l'âme la plus proche de celle qu'il doit éloigner des cachots qui pourraient l'attendre ici-bas. « Tea, please. » Voix qui s'élève enfin, qui se rappelle à l'instant. La voix qui masque l'évidence, ces quelques grains tremblants.

Les phalanges s'emmêlent, mains qu'il dépose sur la table à laquelle elle l'a installé. Il y pense, Lestat, il y pense à ces récits parcourus comme dans l'espoir de pouvoir piéger celui qu'on souhaite lui présenter. Mais il y a pensé, le quadragénaire ; il y a songé au bonheur de cette petite lueur qu'il pourrait finir d'entacher. Pour la première fois depuis des années, il veut pouvoir croire que l'un des corbeaux qui s'est approché de son joyau puisse avoir changé, possiblement s'être rangé. Cécité frappe, hante l'esprit d'ordinaire si fier, si déterminé. Il craint, Lestat, il craint les erreurs qu'il pourrait désormais commettre à trop s'engager sur cette lutte qu'on lui demandé de ne pas mener. « And yes, it's about Euros. She asked me to come for diner... to meet her new friend. Boyfriend I may say. Did you hear about him ? Something ? » Pas un nom, encore. Pas un indice quant à ce qu'il sait, quant à ce qu'il a déjà lu, entendu, épluché par nécessité – rien que pour se rassurer. Ce qui n'a pas fonctionné, raison de plus pour venir glaner tout ce qui aurait pu lui être caché – pourvu qu'elle en sache davantage. Pourvu qu'elle puisse l'aider – en l'instant, Cat devient sa seule et unique alliée.         





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I've let the sun set three hundred sixty five times with murder running deep in my heart. If I didn't directly pull the trigger, I sure as hell played my own part. Cause you know that it's a snake eat snake world. We slither and serpentine through. But we all took a bite and six thousand years later, this apple is getting harder to chew. Cause tonight, boys, we're eating like kings. Cause we've all tasted death too much it seems.
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▬ Mer 30 Sep - 0:11 ▬
ft. Lestat Roseburry
Fear is how I fall
Elle savait, Cat, connaissait la réponse avant même qu’il ne le prononce. La machine en route, et la bouilloire en marche, elle saisit les tasses, les cuillères et tout le nécessaire. Habile, elle connait la cuisine comme sa poche, coup de hanche expert et parfaitement dosé pour refermer le tiroir la voilà qui dépose le liquide chaud devant lui. Le sachet flottant encore à la surface.
Elle guette la réaction, Cat, s’attendant presque à le sentir offensé. Car ici, il n’est pas question de cuillère en argent.
Presque sur la défensive, mélange étrange entre l’envie de l’impressionner, lui l’intransigeant, et en même temps d’être fidèle à qui elle est.
Elle reste donc là, appuyée contre le plan de travail, la tasse da café fumante entre les mains. L’attention est toute portée vers Lestat quand il explique finalement la raison de sa venue.
Et ça ne lui plait pas à Cat. Le terme trop intime résonnant dans sa tête avec dégout. La mâchoire se serre par réflexe, les phalanges se figent sur cette tasse au risque de se brûler.
- Boyfriend, répète-elle avec un léger sarcasme.
Le regard se relève et fixe son interlocuteur. Frère en quête d’informations, situation d’ailleurs étonnante car elle sait sa propension à s’immiscer dans la vie de sa sœur. Euros ne lui a que trop parlé de son influence dans ses lettres, à elle la seule qu’elle a tenue au courant de la réalité de sa situation. Alors au front, Cat n’avait rien pu faire de plus que de rester informée. Elle était venue la voir lors d’une des rares fois où elle avait pu rentrer à la maison. Willow à peine née, elle était tombée amoureuse ce jour-là la médecin réputée au cœur de glace. Pourtant cette glace avait fondu en une seconde en voyant le sourire de cette amie et de cette petite merveille qu’elle avait mis au monde. Elle s’est promis depuis ce jour de veiller sur elles et Cat sentait l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête.
Lestat était là, en quête de réponse et ça ne pouvait rien présager de bon. Surtout quand il s’agissait de celui que Euros avait décidé de faire entrer dans sa vie. Dans leurs vies. Car peut importe ce qui pouvait bien se passer, Cat ne les lâcherait jamais.
- Eamonn. I’ve met him.
La tasse est délaissée, reposée à ses côtés. La mine se fait fatiguée tout à coup.
- I’m sorry, souffle-t-elle. I don’t really know what to say about him to be honest. I have a bad feeling, I tried to tell her but you know how she is…
Trop douce, trop innocente. La vie ne l’avait pas épargnée mais c’est comme si elle ne cessait de tendre l’autre joue.
- I never thought it would become that serious.

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▬ Ven 9 Oct - 1:44 ▬



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(sarasvati)


« Boyfriend. » Répété, murmuré – parjure qu'il ne peut que lui donner, que lui concéder. À lui aussi, un frisson s'arrache de l'échine, comme une brise légère, glaciale qu'elle s'est faite quant à ce qu'elle apporte, cette malheureuse ère. Il retient le souffle, les mots, les jurons qui pourraient lui échapper – lui, l'homme, l'immuable pourtant doté d'un cœur en cet instant volé. « Eamonn. I’ve met him. » Le nom qu'elle confirme et tous les doutes s'envolent. Là, sous les traits qu'elle porte, sous ce faciès défait, déconstruit sous cette menace silencieuse qui s'est imposée. Les prunelles n'ont de cesse à la toiser, plus de mots, plus d'informations – il se doit de s'en abreuver. Le myocarde alarmé par ce qu'il a manqué, ce qu'il a laissé s'installer sans pouvoir y parer. Il aurait dû la préserver, taire les risques qui commençaient à l'approcher. Petite âme qu'il n'a pas su cacher au monde, au danger. Petite âme qu'il se devait de veiller – il a failli et pour la première fois depuis des années, elle vient s'installer cette étincelle brutale de culpabilité. « I’m sorry. » L'attention qu'elle détourne, qu'elle vient reprendre dès lors que sa voix s'est levée. Il appréhende, désormais. Il appréhende les mots, les nouvelles qui pourraient être énoncées ; et s'il l'avait déjà perdu, cette magnificence qu'il a tant essayé d'écarter des obscurités revenues y flirter ? Et s'il était trop tard, finalement – trop tard pour l'éloigner de ce souffre qu'elle semble croire encens ? « I don’t really know what to say about him to be honest. I have a bad feeling, I tried to tell her but you know how she is… » Ainsi, il est trop tard. Et il en tique, l'homme aux remparts qui n'ont pas suffit. Il en tique parce qu'il aurait dû se faire plus présent, moins confiant. Il l'aime, cette sœur trop innocente. Il l'aime et ne peut accepter que s'impose une telle décadence. « I never thought it would become that serious. » Et pourtant, rien ne change vraiment. La culpabilité qui parle, les regrets qui essaient à l'éloigner, il pourrait la blâmer de ne pas avoir été attentive – amie qu'elle se proclamait quand, au final, elle est celle qui n'a pas su s'exprimer, faire entendre raison à celle qu'il n'aurait pas dû délaisser. Pas même d'un instant, pas même d'une seconde quand bien même il se serait mis à l'étouffer.

Un soupire ironique qui s'extirpe d'entre ses lèvres, la langue qui flirte avec ces dernières comme dans l'espoir de ne pas avoir à enchaîner, ne pas rendre les choses un peu plus compliquées. Tasse qu'il récupère, chaleur qui abîme les doigts sans qu'il n'y fasse réellement attention – la douleur qui, depuis toujours, ne l'atteint pas. Et lui, lui perdu dans ce qu'il ne peut réparer, dans ce qu'il se doit désormais de braver, de démanteler. L'amour de cette sœur envers cette espèce de rat égaré. Si l'institut l'a aidé, il lui a aussi offert cette chute qu'elle n'a pas mérité. Parce qu'il connaît les affres dont est issu celui dont ils se sont mis à parler – parce qu'il connaît les névroses, ses travers, cette folie peut-être encore trop bien cachée. « Your bad feeling is correct. He's not a man for her. He's gonna break her, soon or later. I... Jesus Christ. Why we always need to think for her. » Il s'agace, de peu. Il s'agace, le timbre de voix qui trahit cette voie-là quand, pourtant, il ne s'anime pratiquement pas. Les prunelles accrochées aux lueurs extérieures, les songes qui essaient à se rallier pour trouver cette solution qui vient désormais à manquer. « You should have tell me. Her too. Why am I always the last to know those news ? »           





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▬ Mar 27 Oct - 13:01 ▬
ft. Lestat Roseburry
Fear is how I fall
Les regards qui se croisent et ne se lâchent plus. Ils sondent ses yeux bleus. Miroir de l’âme aussi glacial que fascinant. Elle n’a pas oublié son pouvoir hypnotique Cat, n’a pas oublié cet étrange frisson qui parcoure son échine à chaque qu’elle a l’impression de se noyer dedans. Cette même sensation qu’elle a expérimenté toutes les fois où elle l’a croisé à l’époque où elle n’était encore qu’une adolescente. Caractère pourtant déjà bien trempé mais qui restait impressionnée par le grand frère de cette amie si chère à son cœur.
Mélange de curiosité et d’agacement quant à son attitude avec Euros. Curieuse d’en savoir plus sur lui et percer le mystère qui plane autour du grand Lestat tout en jugeant son envie de protéger sa sœur être à la limite de l’obsession.
Mais qui est-elle pour juger ? Alors qu’elle-même serait prête à tous les sacrifices pour voir cette femme être hors de portée des maux de ce monde.
Mission qu’ils portent à deux désormais. Croisade qu’ils s’apprêtent à mener.
Le cœur s’enfonce dans la poitrine, toujours plus lourd à force des coups que la vie ne cesse de lui distribuer.
Elle tique la belle en l’entendant confirmer ce dont elle se doutait déjà, le cœur s’enfonçant toujours plus.
La briser. Réduire en miette le seul être humain foncièrement bon que Cat n’ait jamais côtoyé Plutôt mourir que de la voir dans cet état.
- How do you know that ?
Elle demande même si elle se doute de la réponse, un homme de sa stature, de son importance a accès à bien des informations et c’est d’ailleurs ce qui lui fait craindre le pire.
Avec un soupire elle s’approche, saisit la chaise et s’assoit à ses côtés. Elle le sent cet agacement qui l’envahit car elle ressent le même. Combien de fois l’avait-elle mise en garde sur les dangers autour d’elle, combien de fois avait-elle dû agir pour la préserver.
Elle compatit Cat, elle compatit avec ce frère en peine car même si elle ne partage pas le même sang que Euros c’est tout comme.
Pourtant la douche est froide quand il lance son accusation à peine voilée. La mâchoire se serre et elle pourrait gronder mais se retient, l’envie de lui jeter sa tasse au visage pourtant bien présente.
- So now, that’s my fault, lance-t-elle ironique. But I don’t know, why don’t you tell me? Maybe she was just too scared you would lock her up again.
Accusation qu’elle lance à son tour mais loin de juger leurs actions passées, elle ne les approuve pas pour autant, n’ayant que trop eu à récupérer les morceaux derrière.

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ombres et névroses : atteint d'asymbolie totale à la douleur. il en ignore les ressentis, ne peut éprouver la moindre douleur physique - un handicape qu'il passe régulièrement sous silence, agacé qu'il peut être par les préventions que chacun aurait à lui réciter vis à vis de ce qu'il est. arrogant et suffisant, incapable de se mettre à la place de qui que ce soit. les banalités lui échappent, autant que les sympathies de façade.
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▬ Mar 27 Oct - 23:53 ▬



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I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain.
(sarasvati)


Coupable qu'il se met à chercher, Lestat, face à sa propre erreur de s'en être plus ou moins éloigné ; par nécessité, pour une toute autre mission qui tient à cœur. Et pourtant, il ne peut les réprimer ces idées, ces promesses silencieuses qui ont été offertes à cette sœur. Mille et une horreurs, là, pour bafouer tout ce qu'elle possède, jusqu'à l'honneur. Il en tique encore, essaie à parer à cette détresse intérieure qui s'immisce, qui gangrène jusqu'à l'encéphale déjà malmené. Coupable qu'il persiste à chercher quand il est le seul, peut-être, à blâmer. Sous-entendus qui heurtent, qui parviennent jusqu'à celle qui s'est à ses côtés installés. Il lui connaît ce caractère dont Euros a tant parlé mais s'y est risqué tout de même, par automatisme ; le palpitant insoupçonné qui s'égare sous ces émotions qu'on peine parfois à lui trouver. Lui, trop protecteur. Lui qui pourrait brûler toute une ville rien que dans l'espoir qu'elle soit à l'abri d'une quelconque terreur, de la moindre douleur. « So now, that’s my fault. » L'ironie dans la voix, les tempes qui viennent battre de peu mais la voix qu'il ne laisse pas encore s'élever. Il réfléchit, Lestat. Il essaie de comprendre les raisons qui ont fait que tant de choses soient ignorées jusqu'alors. Il aurait dû la préserver, un peu plus au moins, s'assurer qu'elle ne s'aventure pas au-devant de mille erreurs irréparables contrairement à ce qui appartient désormais au passé. « But I don’t know, why don’t you tell me? Maybe she was just too scared you would lock her up again. » L'attention qu'elle parvient à s'offrir. Le regard qui se lève, qui vient se perdre jusqu'aux traits de la jeune femme qu'il est venu importuner autant qu'il pourrait solliciter cette aide devenue nécessité. Le temps qui manque, le temps qui lui fait défaut. Fardeau qu'il est devenu, trop lourd sur ce dos. Un soupire, finalement, la volonté qui s'effrite à mesure qu'il prend conscience de l'impasse dans laquelle il se trouve vis à vis de cette sœur ignorante de tout ce qu'elle parvient à attirer. Névrosés des bas fonds qu'il aimerait tant pouvoir évincer des jours heureux qu'il lui avait promis quand il l'avait, il y a trois ans, récupéré. L'enfermer encore, peut-être aurait-il dû y songer. Elle serait en sûreté, loin de la médiocrité de ce monde qu'il n'arrive pas encore à condamner. Incapable qu'il croit être, Lestat, malgré cette hauteur dont il aime à se parer, là quand tout concerne cette trop chère sœur.

« Maybe I should have, lock her up again. Just for her to be safe and not in the hands of crazy men like the new one she have found. » La voix peut-être trop dure, les mots trop appuyés – possessivité qu'on irait lui trouver quand il n'aspire qu'à cette trop faible étincelle de sérénité. Un soupire, pour tout conclure. Un soupire pour taire l'élan bancal vers lequel ils viennent déjà de se risquer. Caractères qui diffèrent l'un de l'autre, qui s'entrechoquent sans qu'ils ne puissent réellement y remédier mais à eux deux, à eux deux ils pourraient veiller. Parce qu'ils ont cette attachement envers la petite chose qu'ils en sont à évoquer. Parce qu'ils ont cette rage adéquate pour parer au tragédie qui pourrait essayer de l'atteindre, de trop l'approcher. « I guess... God, look at me, ready to say things I believed I could have never say. Guess I need you... to help me. Alone, I can't protect her and she'll not listen to me but you, you're her friend. Maybe your words will be more effective than mine. » Et l'azur s'est tourné, sur elle relevé. Les mots sincères, pesés avec réflexion et lucidité. Parce qu'il a trop à gérer, parce qu'il la perdra s'il ne peut être sûr qu'une autre âme bienveillante saura veiller sur ce joyau d'ors et déjà trop fissuré.            





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no justice, no peace
I've let the sun set three hundred sixty five times with murder running deep in my heart. If I didn't directly pull the trigger, I sure as hell played my own part. Cause you know that it's a snake eat snake world. We slither and serpentine through. But we all took a bite and six thousand years later, this apple is getting harder to chew. Cause tonight, boys, we're eating like kings. Cause we've all tasted death too much it seems.
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Cat Porter
Cat Porter
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Eight Mile Road, terre où elle a grandi, fidélité envers ce fief retrouvé mais le coeur qui réside aussi à Midtown où elle finit par passer de nombreuses nuits.
ombres et névroses : 1m70 de musculature tout en finesse et parfaitement entretenue par la rigueur militaire qu'on lui a imposé pendant 7 années et qu'elle s'impose encore aujourd'hui | Fière représentante de ses origines afro-américaines elle exhibe ses boucles d'ébènes comme emblème de son identité | La peau est marquée par endroit par les stigmates de ses années au front.
cicatrices : 192
crédits : Vava : Jospleen ♥ | Signa : Drake.

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▬ Jeu 29 Oct - 10:51 ▬
ft. Lestat Roseburry
Fear is how I fall
Les souffles se mêlent, soupirs qui se croisent alors qu’ils prennent tous les deux pleinement conscience que la situation est sur le point de leur échapper, si ce n’est déjà le cas.
Comment ont-ils pu en arriver là, elle se le demande Cat. Négligence du frère additionné à la sienne, les voilà donc à deux pour porter cette croix, partager le fardeau d’une attention de tous les instants pour celle qui ne pense jamais au mal.
Pourtant elle avait tenté Cat, de lui faire ouvrir les yeux, de lui faire réaliser que le monde est loin d’être accueillant, la bonté n’y a pas de place vu alors comme une faiblesse, une manie que bien des gens se mettent en tête d’exploiter.
Les yeux fatigués se ferment, la main masse distraitement la tempe comme si cela pouvait apporter une solution miracle à leur problème. Eamonn, nouvelle cible à atteindre, verrouillage apposé sur sa personne. Ses jours étaient comptés, déterminée comme l’était Cat elle ne lui laisserait pas un instant de répit, ne lui donnerait pas l’occasion de lui enlever celle qui lui ai devenu trop essentielle.
Car il s’agit là d’une question de survie au-delà même du sauvetage d’Euros. Trop de pertes, trop de peine qu’elle a essuyé récemment la jeune femme. Elle sait au fond qu’une de plus et ce serait la fin pour elle. Adieu au monde qu’elle ferait à son tour, n’ayant plus aucun espoir pour sa propre vie.
Alors elle l’écoute attentivement, ce frère en souffrance à ses côtés. Elle le sait fier Lestat, se doute que les mots sont difficiles à prononcer mais il a besoin d’elle et Cat pourrait en rire, en jouer. Le torturer quelques secondes pour le plaisir de l’entendre une nouvelle lui dire qu’elle a besoin d’elle, pourtant le cœur n’y ait pas. L’heure est à la compassion et à l’entraide, aujourd’hui elle sort de son rôle de démon qu’on ne lui connait que trop bien.
- I’ll talk to her again, will do everything in my power to open her eyes. Together we might be enough for her to realize.
Regards qui se croisent de nouveau, accord conclu là, sur cette table, dans cette cuisine qui n’a vu que trop de disputes et de réconciliations déjà.
- But I need to know everything, don’t hide anything from me. I don’t like to admit it but Eamonn is smart, we can’t afford him to understand what’s exactly happening.
Doigts qui caressent distraitement les dessins enfantins de cette tasse qui n’est plus d’une toute première jeunesse tandis que l’esprit s’égare, stratégie dont la sincérité est la clé et qu’elle essaye de s’imaginer.
- Anyway, how’ve you been ? After all it’s been a while since we’ve seen each other.
Intérêt qu’elle reporte sur lui, curiosité qui a toujours fait parti de son caractère. Elle cherche à retrouver une discussion plus légère, le retenir alors pour que le souvenir de cette matinée en soit adouci.

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She saved everyone
but couldn't save herself


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Lestat Roseburry
Lestat Roseburry
east wind

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown ; au beau milieu du seul intérêt qu'il se soit jamais trouvé. il s'est hissé en ces milieux inconnus, dans une petite maison qui borde mille et une avenues.
ombres et névroses : atteint d'asymbolie totale à la douleur. il en ignore les ressentis, ne peut éprouver la moindre douleur physique - un handicape qu'il passe régulièrement sous silence, agacé qu'il peut être par les préventions que chacun aurait à lui réciter vis à vis de ce qu'il est. arrogant et suffisant, incapable de se mettre à la place de qui que ce soit. les banalités lui échappent, autant que les sympathies de façade.
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▬ Dim 1 Nov - 22:02 ▬



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I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain.
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Les mots qui font mal, acculé qu'il en devient ce frère qui croit avoir déjà échoué. Pour la première fois depuis longtemps, il croit l'être totalement, impuissant. Incapable de pouvoir la sortir de ce vide abyssal dans lequel elle s'est jetée – parce qu'il croit avoir compris, parce que celle qu'il est venu visiter n'a fait que tout confirmer. Mains démoniaques qui, autour de ce cœur, se sont imposées, enracinées. Il pourrait jurer, mais les mots sont contenus, retenus. Grandeur qu'il voudrait encore faire valoir quand, pourtant, tout essaie encore à le briser. Il avait juré, Lestat, il avait juré qu'il s'en occuperait – et le voilà à devoir parer aux mensonges qu'il craint encore de rendre réalité. « I’ll talk to her again, will do everything in my power to open her eyes. Together we might be enough for her to realize. » La conscience rappelée, éloignée des malins qui essaient tant bien que mal de l'entraîner. Il s'y accroche, à ces paroles délaissées. Il s'y accroche parce qu'elles deviennent salut, salvatrices pour le cœur en apnée. Et s'il s'en doutait déjà, ce regard croisé vient affirmer qu'elle ne reculera pas. Pas devant une telle évidence, devant ce danger qui rôde autour de celle qui n'a finalement jamais su pleinement apprendre des erreurs du passé, celle qui n'a jamais su par elle-même se protéger. Il est bref, ce soupire arraché, ce soupire presque rassuré de ce qui vient de se conclure, de ce qu'ils se sont donnés comme mission pour laquelle ils n'aspirent désormais plus qu'à un succès. « But I need to know everything, don’t hide anything from me. I don’t like to admit it but Eamonn is smart, we can’t afford him to understand what’s exactly happening. » Précisions dont il n'avait pas besoin, le lieutenant. Précisions qui pourtant viennent à se faire nécessaire parce qu'il n'est plus seul à se dresser devant l'irrévocable destin de cette sœur égarée. Alors il a acquiescé, bien-sûr qu'il ira lui confier le peu qu'il peut glaner. Elle en sera au courant, Cat, de ce qu'il essaie à déterrer. Léger sourire qu'il appose contre les lèvres qu'il avait pincé, l'élan qu'il aurait pu y trouver pour lui rendre sa liberté si ces quelques mots suivants ne s'étaient pas imposés. « Anyway, how’ve you been ? After all it’s been a while since we’ve seen each other. » Un temps bien trop écoulé, en effet, et lui qui feint cette surprise de la voir finalement, plus ou moins, le faire rester.

Il retrouve son aisance, alors. Il s'y essaie malgré les pensées tournées vers cette petite fleur pour laquelle ils n'ont de cesse à s'inquiéter. Il s'y essaie, Lestat, souffrant à peine avant que toute l'attention ne soit rendu à la demoiselle qu'il est venu déranger. « Well, guess I'm fine despites all of that. Same old, in a way. I'm a professor now, in the police academy. Always... married to my job. » Il ose bien qu'il sache, Lestat. Il ose parce qu'il connaît les liens de cette famille à ceux qui tentent à imposer leurs lois en ces rues malfamées. Il ose parce qu'elle l'a laissé venir, dans tous les cas, qu'importe ce qui pourrait aller attiser quelques curiosités. L'audace d'une femme qui ne craint ni les maux, ni les rumeurs. L'audace d'une femme dont les interdictions n'ont que trop forgé le cœur. Il en tire un certain sourire, d'ailleurs. Un rictus levé, l'un des premiers qui ne soient pas défaits au vu de ce sur quoi ils ont commencé à converser. « And... well, I don't have anything else to tell. Nothing has changed. » Attention dont il profite mais qu'il ne peut honorer. Rien, rien ne s'est ajouté à cette existence qui n'a fait qu'avancer. Son devoir en première préoccupation, cette sœur délaissée qui s'accapare toutes les parcelles intactes de sa raison. « What about you ? Are you holding up despite everything that has happened? » Décence, étincelle d'humanité qui se rappelle à l'esprit – l'intérêt qu'il porte à la manière dont elle survie face à ce qui s'est imposé, ces quelques tragédies.             





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▬ Mer 11 Nov - 20:46 ▬
ft. Lestat Roseburry
Fear is how I fall
Il acquiesce le soldat au service de la justice, le défenseur de la veuve et de l’orphelin, le pourfendeur de dragons. Des titres tous plus idéalisés les uns que les autres. Elle ne la connait que trop, ne la vue que trop de fois cette vérité toute autre sur les forces de l’ordre comme on se plait à les appeler désormais. Chaos qu’ils sèment pourtant, familles qu’ils ont détruites.
La haine contre eux elle l’a partagée pendant des années, elle a même été manifester plus d‘une fois pour les voir disparaitre. Defund the police qu’elle a hurlé la jeune Rosie, dans ces rues où le sang de ses frères et de ses sœurs a été versé trop de fois.
Et le voilà donc venu gonfler leurs rangs, lieutenant Roseburry. Car Cat aussi avait mené sa petite enquête suite à l’échange de sms rapide qui avait su éveiller sa curiosité.
Malgré tout ça, elle l’accueille chez elle la belle. N’a pas peur de faire entrer le loup dans la bergerie. Et alors que la discussion tente de s’alléger elle le remarque ce fin sourire qui s’étire.
Elle s’en amuse Cat au fond, se laisse aller contre le dossier de cette chaise en bois qui n’en a que trop vu. Le doigt passant sur le rebord de cette tasse dont il fait désormais le tour.
Un rire va même jusqu’à secouer ses épaules quand elle l’entend se dire marié à son travail. Oh ça elle veut bien le croire la médecin. Intérêt qu’elle n’a jamais vu tourné que vers sa sœur à l’époque où elle était déjà la seule chose qu’ils avaient en commun.
- Do you like it? Being a professor?
Intérêt sincere qu’elle lui porte, elle-même confronté à la formation des internes qu’elle se voit attribué.
- Let me guess, you must be the scary one. Handsome but cold. The kind of professor you want to impress but you never know if you did good or bad.
Amusement qu’elle ne cache plus désormais, mains derrière la nuque elle tente de déchiffrer, d’analyser la jeune femme.
Pourtant l’amusement se teinte de cette douleur qui ne la laisse jamais vraiment en paix.
Elle se laisse un peu de temps, Cat, pour répondre à sa question. Le regard qu’elle devine voilé et qui se dirige vers les photos placées toujours au même endroit. Buffet changé en autel, où les photos sont les seuls vestiges de cette époque où la famille Porter pouvait encore se prétendre heureuse.
- Trying. At least, admet-elle.
Car il ne sert à rien de mentir, pas à lui. L’envie n’est pas là, perte d’énergie et de temps qu’elle réserve à d’autres.
- I don’t give up the idea that one day we will find who did this to him. But for now, I’m trying to get my mind occupied. Married to your work you said, I guess it’s the same for me.  
Sourire qu’elle lui offre, nouveau point commun qu’ils viennent de se trouver.

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sanctuaire : midtown ; au beau milieu du seul intérêt qu'il se soit jamais trouvé. il s'est hissé en ces milieux inconnus, dans une petite maison qui borde mille et une avenues.
ombres et névroses : atteint d'asymbolie totale à la douleur. il en ignore les ressentis, ne peut éprouver la moindre douleur physique - un handicape qu'il passe régulièrement sous silence, agacé qu'il peut être par les préventions que chacun aurait à lui réciter vis à vis de ce qu'il est. arrogant et suffisant, incapable de se mettre à la place de qui que ce soit. les banalités lui échappent, autant que les sympathies de façade.
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▬ Dim 15 Nov - 17:08 ▬



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I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain.
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Tentative peut-être maladroite de s'y risquer. Tentative désorientée que celle d'un homme qui s'est habitué à n'avoir d'intérêt que pour sa propre vie, son propre quotidien, cette existence dépourvue d'humanité qui, ici pourtant, en retrouve un semblant d'étincelle à peine capable de flamboyer. Mais il s'y tient, les prunelles portées sur cette présence qu'il est venu importuner. Lui qui se surprend désormais à vouloir en savoir davantage parce qu'elle possède ce qui lui est caché. Et parce qu'elle s'est adoucit, parce qu'elle s'est faite compréhensible. Nouvelle alliée qui intrigue et qui gagne en importance par cette aide qu'elle a accepté de lui apporter. Réponse qu'il s'attend à s'approprier avant que le sujet n'en soit que de peu éloigné. Elle y revient, sur ce qu'il a confié, sur ce rôle qu'il endosse avec plaisir et volonté – en un élan de détermination qu'on ne peut lui nier. « Do you like it ? Being a professor ? » Un sourire en toute réponse. Un sourire instinctif qui lui vient, peu prononcé puisque peu habitué mais bien présent, bien ancré. Si elle savait, Cat. Si elle savait l'âme qu'il y concède à prendre cette partie de son métier à cœur. « Let me guess, you must be the scary one. Handsome but cold. The kind of professor you want to impress but you never know if you did good or bad. » Surprise qui se délaisse sur les traits, Lestat qui en relève les prunelles pour faire face à la demoiselle qui a tenté ces dires, qui les a osé. Il retient les remarques qu'il pourrait en faire, il retient les taquineries arrogantes qui lui viennent quant aux adjectifs utilisés. Ainsi se fait l'image qu'elle peut avoir de lui, ainsi elle se dessine dans son esprit et s'associe à cette silhouette qui, néanmoins, se défile de cette légèreté. Il sait où les prunelles sont allées se poser. Il sait, Lestat, ce qui ronge l'âme de la demoiselle qui se doit encore de tout affronter. « Trying. At least. » Il acquiesce à défaut d'avoir les mots adéquats. Il acquiesce simplement, ne peut se risquer à lui faire l'affront de l'enfoncer plus encore sur ce sujet déjà sensible et pesant. Deuil douloureux qui ne passera que de moitié avec le temps. « I don’t give up the idea that one day we will find who did this to him. But for now, I’m trying to get my mind occupied. Married to your work you said, I guess it’s the same for me. » Il lui rend, ce léger sourire qu'elle tente à lui donner. Il lui rend, s'essayant à cette compassion encore infime mais étrangement bien présente. Efforts qu'il devra faire valoir quant à ces faits, quant à cette enquête bien loin d'être élucidée. Oh, il a quelques doutes, quelques pistes mais rien de concluant, rien qui ne soit finalement de son ressort ; quand bien même il s'en serait mêlé s'il le pouvait, rien que pour faire valoir un juste retour quant à ce qu'elle s'est décidée à lui donner, une aide pour laquelle il ne peut encore rien donner, pas même le moindre remerciement. Pas encore.

Il en soupire de peu, Lestat. Il en soupire avant que le regard ne se porte sur les alentours, sur les murs qui forgent cette demeure aux tourments encore lourds – en proie aux malins et leurs vautours. Il s'essaie à trouver les mots, la formulation exacte pour réconforter sans pour autant accroître l'espoir qu'elle pourrait avoir à porter. Là n'est pas son rôle, au lieutenant, et les croyances, ces élans d'optimismes peuvent parfois vaincre la réalité et être bien plus violents. « We will, one day. But you can't stay focus on that and forgot all you have in here. Don't give up, but move on. The more you'll think about it, the more your anger's gonna be nothing else than weakness. » Il tente les mots. Il tente ce réconfort bien qu'à sa manière – probablement maladroitement, là, sans même réellement être capable de comprendre si elle s'en offusque, lui que la sociabilité n'a jamais vraiment aidé. « The more you'll want to find him to shut that rage you keep inside you, the more you'll make mistakes. Trust me, Cat, with time, everything's gonna be clear and then, we will be able to find who did this. » Sagesse déformée par le savoir qu'il vient énoncer. Sagesse qu'il se doit de lui partager parce qu'il croit l'apercevoir, aussi surprenant que ça puisse être, cette détresse qu'elle contient, qu'elle muselle. « You're strong enough, I think. » Et il s'y essaie, à ce rictus concéder. Il s'y essaie, à ce contact du bout des doigts qui, contre la main à portée, vient à s'apposer. Ce n'est pas grand-chose mais reste tout de même le plus grand pas qu'il n'ait jamais osé. « Trust that handsome but cold professor. »              





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▬ Dim 20 Déc - 2:15 ▬
ft. Lestat Roseburry
Fear is how I fall
Nous. Ce nous auquel elle s’est référée et qui ne parlait que d’elle, de cet autre frère et de la famille de coeur qu’ils avaient depuis toujours. Gang qui n’en a en réalité que le nom car les liens tissés y sont bien plus forts que ceux qui peuvent exister entre des gangsters.
Pourtant dans sa bouche à lui, ce nous résonne autrement. Promesse d’une alliance plus longue qu’elle ne l’aurait espéré. Et là voilà Cat, qui se surprend à se sentir rassurer par cette entente qui ne s’arrêterait pas subitement, du jour au lendemain, si le problème « Eamonn » disparaissait de l’équation.
Réconfort qu’elle trouve en ce mot et qui lui donne à réfléchir. Esprit trop habitué à toujours tout analyser. Pourtant cette fois elle s’autorise à le faire taire, se refuse de trop penser car elle sait la belle, qu’à trop réfléchir la torture est permanente.
Et ce sont de autres paroles qui la font réfléchir. Sensation étrange que celle d’avoir l’impression qu’il a vu clair dans ses pensées.
Savait-il ? Non. Impossible.
Comment aurait-il pu à avoir vent de ses plans, de cette vengeance qu’elle avait programmé avec l’aide des rares personnes à qui elle faisait encore confiance.
Vengeance avortée, délaissée par le départ d’Alena et l’absence de Louve.
Trop de peines qui s’ajoutent encore à celle déjà bien trop vive.
Bien sûr qu’elle y songe toujours Cat, qu’elle rêve de détruire celui ou ceux qui ont pu poser la main sur ce petit frère, sur l’épicentre de cette famille. Mes ces envies-là ne sont synonymes que de chaos et de chagrin pour sa mère déjà trop blessée.
Sans oublier cette force qu’elle commence à manquer la belle, croix de plus en plus lourde à porter, les dernières barrières l’empêchant de brûler en enfer prêtes à céder.
- I’m not sure anymore.
Elle a soufflé Cat, admis sa faiblesse. Force de la nature désormais essoufflée, elle a besoin d’aide la médecin. Pour ne pas sombrer.
Les pensées qui s’assombrissent alors qu’un contact inattendu le sort de cette torpeur lugubre dans laquelle elle manquait de replonger.
Etonnement d’abord qui manque de se peindre sur son visage, renforcé par ce sourire qui éclaire de nouveau les traits du lieutenant. Mais finalement le plus improbable c’est la contagion de ce sourire qui vient étirer faiblement les lèvres de la doc.
Doigts qui bougent légèrement pour se saisir de cette main qu’elle vient à serrer.
- Maybe not that cold after all…
Doute qu’elle émet, comme sur le ton de la plaisanterie alors qu’il s’agit bien d’une constatation qu’elle fait là. Lestat Roseburry, le Lestat qu’elle a connu il y a des années de cela semble avoir changé et en bien.
- But yes, I believe you. Thanks for all your advices and the… Cheer-up.

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▬ Lun 4 Jan - 3:32 ▬



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I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain.
(sarasvati)


Il a tenté, délaisse quelque-peu certaines de ses habitudes pour rendre à ce faciès ne serait-ce qu'un rictus de plus. Par volonté plus que par obligation ; alliée qu'elle devient, qu'elle deviendra de plus en plus à mesure qu'ils avanceront vers les lueurs oubliées. Sombreur qui n'a fait que trop tarder, qui n'a que trop rôdé sur les encéphales tourmentés. Il sait, Lestat, ô combien sa patience sera mise à rude épreuve. Il sait, Roseburry, que la demoiselle qu'il est venu déranger pourrait changer bien des chaises, offrir à ses pieds d'autres sentiers à fouler. La sérénité qu'il s'est mis à chercher, le lieutenant, pour apaiser tous les maux qui n'ont de cesse de se lever. Néanmoins, malgré les songes abîmés, il l'a tenu ce sourire jusqu'à ce qu'il soit perçu, rien qu'à moitié contemplé. Et il croit y parvenir, enfin, quand elle lui rend ce qu'il venait de lui concéder. La main attrapée, gardée, bref contact qui semble tout apaiser – le croit-il, en tout cas, depuis cette place qu'il s'était approprié. Ce n'est rien mais ça semble suffire. Ce n'est rien, aussi il l'accepte ce retour des choses. Il ne fuit pas, lui qui porte tout de même un intérêt encore innommable à la brune qui lui fait face. « Maybe not that cold after all… » Ce serait mentir que de dire qu'il n'y prête aucune attention. Les prunelles ont dévié, le rictus s'est un peu plus ancré – les traits déformés par ce qui se fait rare sur ces pommettes là et ce, depuis bien des années. Elles sont loin, ces années où cette froideur ne faisait que régner. Elles sont loin, amenuisées, oubliées dans un recoin de cette âme qui sait devoir avancer et qui n'y parviendra qu'aux côtés de la demoiselle qu'il est venu déranger. Elle en devient salut, aussi fou que ça puisse paraître. Elle en devient nécessité pour taire les malins qui se sont en lui imposés, pour sauver cette sœur et l'amour qu'elle porte et qu'il est venu dénoncer – tout autant que l'homme dont cette dernière s'est entichée. Mais raison grogne, gronde légèrement. Il n'a pas à revenir sur ce sujet, pas en sachant tout ce qui accable encore la belle qu'il revient à toiser. L'azur qui guette, qui essaie à s'assurer qu'elle n'oubliera pas les mots qui viennent d'être prononcer. Qu'elle prospère, cette nymphe que le monde n'a pas su dompter. Qu'elle prospère, persévère, il y a bien une certaine clarté au bout de cette immense et incohérente allée. « But yes, I believe you. Thanks for all your advices and the… Cheer-up. » Étrange cette sensation qui s'élève, cette volonté de vouloir faire plus maintenant que ces paroles-là se sont levées. Étrange cette manière qu'il peut avoir de la contempler, elle qui vient alors à l'intriguer pour ce qu'elle parvient à insuffler. Longues ont été les années depuis les entrevues qu'ils avaient pu partager. Il voudrait pouvoir nommer ce qui vient à l'encercler mais les mots manquent et la conscience s'y refuse. Parce qu'elle ignore donc réfute, parce qu'il n'a jamais vraiment fait attention à ces choses-là et qu'il s'est forgé cette réputation quant au fait que tous les sentiments ne l'intéressent pas.

Et s'il cherche encore comment appréhender ce qui s'est animé, la main demeure contre celle qu'elle était venue trouver. Il n'a pas bougé, Lestat – pas encore. Le regard qui s'est mis à dévier pour fuir tout ce qu'il n'est pas à même de pouvoir gérer. Pas encore, pas maintenant – convaincu que ce qui vient de s'élever n'est qu'un leurre de ce qu'il se doit de régner. Divagation de l'âme acculée qui cherche probablement un repère sur lequel se reposer. Non, il n'est pas de ceux-là ; le croit-il fermement, stupide et ignorant à la fois. « It's nothing. » Il a haussé les épaules, persiste à jouer l'homme détaché quand tout, pourtant, insiste pour qu'il ne parvienne enfin à se dévoiler ; si tant est que ce puisse être possible, si tant est qu'il soit à même de l'accepter. Pauvre homme dont le regard n'a jamais su se détourner des dossiers qui, au fil du temps, se sont multipliés. Il n'a jamais juré que par cela, solitaire dans l'âme, le cœur, l'existence même d'ors et déjà préparé à ce triste et esseulé trépas. « If I have to deal with you, I want you to be to the best of yourself. » Maigre parade, ridicule très certainement. Gentillesse qu'il écarte, comme pour ne rien laisser voir. Idiot, Lestat, sous l'influence de ce qu'il n'a jamais réellement approché – pas avec, disons le, autant d'intensité.               





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no justice, no peace
I've let the sun set three hundred sixty five times with murder running deep in my heart. If I didn't directly pull the trigger, I sure as hell played my own part. Cause you know that it's a snake eat snake world. We slither and serpentine through. But we all took a bite and six thousand years later, this apple is getting harder to chew. Cause tonight, boys, we're eating like kings. Cause we've all tasted death too much it seems.
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Cat Porter
Cat Porter
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Eight Mile Road, terre où elle a grandi, fidélité envers ce fief retrouvé mais le coeur qui réside aussi à Midtown où elle finit par passer de nombreuses nuits.
ombres et névroses : 1m70 de musculature tout en finesse et parfaitement entretenue par la rigueur militaire qu'on lui a imposé pendant 7 années et qu'elle s'impose encore aujourd'hui | Fière représentante de ses origines afro-américaines elle exhibe ses boucles d'ébènes comme emblème de son identité | La peau est marquée par endroit par les stigmates de ses années au front.
cicatrices : 192
crédits : Vava : Jospleen ♥ | Signa : Drake.

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▬ Lun 4 Jan - 23:33 ▬
ft. Lestat Roseburry
Fear is how I fall
Et la taquinerie plaît, séduit jusqu’à lui arracher un vrai sourire et non plus les faibles rictus qui venaient étirer les lèvres du lieutenant. Elle se sent victorieuse Cat, s’étonne de se voir prêter autant d’attention à ce qui pourrait s’apparenter à un simple détail. Mais pour la belle, ce sourire-là il veut dire beaucoup, cadeau que le soldat de la paix lui offre et qui flatte le cœur. Il réchauffe tout comme ce contact qui ne se rompt pas.
Instant suspendu, comme entre deux époques. Sentiment étrange d’être comprise par cet homme qui jusqu’alors n’était qu’une ancienne connaissance. A croire que le temps avait bien fait son œuvre cette fois-ci. Il y avait cette lueur dans le regard, une volonté inébranlable, acharnement à faire le bien et pas seulement pour sa sœur. Cette sœur qui se rappelle à sa mémoire, ils en partagent tous les deux l’amour et se vouent ensemble à sa protection.
Doute qui s’installe un instant, est ce que ce contact-là est approprié ? Le code d’honneur s’appliquant à cette amitié vieille de plusieurs décennies. Mais bien vite l’inquiétude est balayée, renvoyée dans un coin de l’esprit, là où se terrent tous les démons.  
Ils ne faisaient là rien de mal, simple démonstration d’affection entre deux personnes qui en ont besoin, bien plus que l’un et l’autre ne seraient prêt à l’admettre.
Car si Cat s’est risquée, si elle a osé l’inviter chez elle, sur son fief c’est qu’elle ne craint pas le regard des autres. Pas celui de cette famille-là. Elle se joue de leurs rumeurs, aime se rendre imprévisible et parfois même redoutée. Si tous n’approuvaient pas forcément ses actions, elle n’en restait pas moins un membre respecté de part le nom qu’elle portait. Immunité qui lui était garantie mais dont elle ne saurait trop jouer. Conscience de la ligne avec qui elle avait l’habitude. Eternelle fauteur de troubles dont on appréciait finalement presque les tourmentes.
Mais le regard de l’amie, de la sœur de cœur, celui-là elle ne saurait s’en défaire.
Contact qui reste, perdure. Qu’aucun ne semble se décider à rompre même si l’attitude du lieutenant change doucement, contenance qu’il retrouve, brise qu’il tente de faire revenir.
Et cette phrase qui aurait pu être cinglante, mistral de mots qui s’engouffre dans cette cuisine. Elle pourrait se vexer Cat, s’agacer de cette réplique qui remet en cause ce qu’elle avait cru apercevoir, discerner dans la brume. Elle pourrait mais à la place elle s’amuse la brune. Sourire qui vient étirer ses lèvres, rire silencieux qu’elle étouffe avec discrétion. Technique qu’elle ne connait que trop bien la médecin, art qu’elle a elle-même appris à perfectionner.
Regard qui pétille car il vient de la réveiller, cette part d’elle qui se plaît à jouer.
- Of course, I understand.
Moquerie qu’elle maquille par une apparente gentillesse mais elle ne compte pas s’arrêter là, n’est que trop décidée à tester là aussi les limites. La main libre jusqu’alors qui vient se poser sur celle encore prisonnière, saisissant ainsi à deux celle de l’homme qui retrouve sa réserve.
- Don’t be scared. I’ll be sad if I disappoint you…

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Pride & Prejudice
She saved everyone
but couldn't save herself


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Lestat Roseburry
Lestat Roseburry
east wind

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown ; au beau milieu du seul intérêt qu'il se soit jamais trouvé. il s'est hissé en ces milieux inconnus, dans une petite maison qui borde mille et une avenues.
ombres et névroses : atteint d'asymbolie totale à la douleur. il en ignore les ressentis, ne peut éprouver la moindre douleur physique - un handicape qu'il passe régulièrement sous silence, agacé qu'il peut être par les préventions que chacun aurait à lui réciter vis à vis de ce qu'il est. arrogant et suffisant, incapable de se mettre à la place de qui que ce soit. les banalités lui échappent, autant que les sympathies de façade.
cicatrices : 212
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Ven 15 Jan - 17:53 ▬



fear is how i fall


I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain.
(sarasvati)


Parade qu'il tente à appuyer, l'instinct qui l'y force puisque pris de court par tout ce qui s'est animé. Étrange sensation trop méconnue, à peine perçue au fil des années d'ors et déjà écoulées. Il peine à s'y faire, à pleinement la laisser s'imposer ; le voilà qui vient à songer que ses sens lui jouent des tours, que rien ne pourrait être réel puisque l'âme n'est que trop tourmentée. Mensonges qu'il laisse à s'ancrer mais dont il connaît la fourberie, l'âme qui s'en défend, le cœur qui s'en mêle. Il pourrait fuir, par besoin de réfléchir, d'y penser. Il pourrait fuir, mais y reste, inconsciemment. Les prunelles ont dévié mais ne s'en sont pas tellement écartées, les traits qu'il a guetté avant qu'un énième sourire ne vienne à s'y lever. Ridicule, c'était l'idée. Idiot qu'il fut, qu'il persiste à être dès lors que les songes sont dérangés. Lestat et cette méconnaissance de ce qui pourrait tout faire trembler, quelques assauts pathétiques de battements incontrôlés du myocarde qui s'y laisserait charmer. Non, pas lui. Et pourtant. « Of course, I understand. » Et il croit les percevoir, ces quelques étincelles qui se sont éveillées. Étoiles taquines qui scintillent depuis le brun de ce regard sur lui déposé. Ça lui arrache ce rictus, ça lui arrache cette courbe que les lèvres laissent à s'installer – l'instinct plus fort que cette raison qui voudrait pourtant le voir se lever, s'éclipser. Possibilité qui n'est pas donnée, moins encore quand cette main vient s'ajouter contre celle qu'il lui a délaissé. Le souffle qui s'en briserait presque, quoi que silencieux, caché. Il guette, le regard qui s'y abandonne sur ces mains entrelacées. Étrange sensation, étrange chaleur qu'il croit pouvoir y puiser. Nouveau, désordonné – vortex inconnu qui vient à tout défaire, tout remuer. Dérangé dans sa neutralité, Lestat. Dérangé par ce qu'elle vient imposer sans qu'il ne puisse pleinement y parer – et peut-être en joue-t-elle, peut-être l'a-t-elle déjà remarqué. Peut-être, les doutes qui viennent corrompre tout ce qu'il pensait vérité. « Don’t be scared. I’ll be sad if I disappoint you… » Rire qui brave la trachée qu'il croit sentir se nouer. L'appréhension devant ce qui s'impose et contre quoi il ne peut reculer. Mille questionnements qui s'élèvent dans l'âme embrumée. How ? Comment parvient-elle, en l'instant, à tout remettre en question alors que des années, des années et des années se sont passées entre cette journée et la dernière qu'ils ont « partagé ». Il veut remettre tout cela sur le dos de cette chute libre venue tout déranger, sur le compte de ces craintes qui n'ont de cesse à s'élever, cette solitude qui pour la première fois vient à peser – mais raisonné, l'homme qui laisse ses pensées tout ronger, il sait qu'en cela ne réside aucune vérité. Elle lui inspire bien des choses mais pas de la manière qu'il aimerait à l'imaginer. Elle ne comble pas le vide, elle l'apaise sans qu'il ne puisse s'en éloigner. En quelques instants, seulement, elle est la première à s'accaparer de manière aussi intense ce glorieux intérêt. Human error.

Parfaite Cat qui, par sa détermination, son sourire et ces quelques jeux levés, parvient à tout s'approprier – jusqu'à sa sérénité, jusqu'à cette grande hostilité qu'elle vient à briser. Félin trop malin qu'il a peut-être trop laissé s'approcher – contre lequel il n'aurait dû se risquer. Il est venu dans l'espoir de sauver l'âme de cette sœur condamnée ; et il croit être celui qui pourrait en l'instant l'être, épargné des tourments qu'il n'a cessé de dresser à son encontre pour tout ce qu'il a laissé l'enliser. Peut-être est-ce lui qu'elle viendra à sauver. Mille questions, mille interrogations et les réponses qu'il n'ose y apporter. Il a le souffle qui s'y perd mais les mots qui se doivent d'être donnés. « I have no doubt about that. » Légèreté qu'il essaie à amener mais les troubles apportés qui semblent se trahir quand il espérait qu'ils n'aient pas à se dévoiler. « I won't disturb you any longer. » Bref rictus qui s'impose, les limbes qui viennent à trembler sous ce qu'il ne souhaite comprendre, ce qu'il ne souhaite appréhender. L'esprit qui s'égare, les syllabes qui s'échappent. Nouveauté de la part de cette arrogance qui s'est, semble-t-il, de peu effacée. Les paroles qui ne brûlent pas la trachée, l'endocarde même qui s'y laisse porter. « Thank you again... for all of that. » Lui-même ne sait plus ce qu'il désigne dans ces remerciements adressés. Lui-même ne sait plus réellement comment penser. Main libre qu'il a laissé se lever, qu'il a apposé par instinct jusqu'à celles venues le trouver. Et ce contact-là, ce deuxième qu'il se risque à apposer, il a une toute autre saveur, brasier différent de ceux qu'il a déjà côtoyer. Étrange, étrange tout ce qui parvient enfin à le bousculer. La pulpe des doigts qui s'y perd, qui effleure de peau l'épiderme à portée. Captivé, presque. Envoûté, quoi qu'en son esprit, ce terme ne soit qu'exacerbé. Tout s'emmêle alors, les craintes, les frayeurs, ces espèces de nouvelles douceurs. Tout s'emmêle, perturbe l'équilibre qu'il pensait ne pas pouvoir être troublé. S'il avait su, s'il savait.               





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